Actualités
Lundi 4 Novembre 2013

38ème anniversaire de la Marche verte

Synthèse vocale
38ème anniversaire de la Marche verte

Le discours royal a opté pour un langage des droits destiné à des parties qui profitent du climat des libertés et d'ouverture au Maroc pour semer le désordre et la confusion

Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI, mercredi soir à l'occasion du 38è anniversaire de la marche verte, a opté pour un langage des droits destiné à une partie qui profite du climat des libertés et d'ouverture qui prévaut au Maroc pour semer le désordre et la confusion et une seconde partie faite d'associations qui se proclament en faveur des droits humains sans en refléter la réalité au Maroc en recourant à des rapports préconçus, orientés et financés de l'étranger, a affirmé le président du Centre maghrébin pour les études sur la sécurité et l'analyse des politiques, Abderrahim Manar Slimi.

M. Slimi a indiqué, dans une déclaration jeudi, que le discours royal a mis en équivoque l'impossibilité de l'exercice des libertés en dehors de la loi et souligné que le système des droits de l'homme au Maroc est le même sur toute l'étendue du Royaume.

Il a souligné, à cet égard, que ni l'Algérie, ni le polisario ou encore moins les organisations financées par l'Algérie ne sont qualifiés pour donner des leçons au Maroc en matière des droits de l'homme, notant que l'atteinte par le polisario aux droits les plus élémentaires des séquestrés à Tindouf, sur le sol algérien, est un cas criant de la transgression systématique que connait la situation des droits de l'homme dans le monde.

Dans ce contexte, M. Slimi a déploré l'impartialité de certaines organisations internationales qui, financées par les dirigeants algériens, ne reflètent pas dans leurs rapports la réalité des droits de l'homme dans ces camps.

Il s'est, par ailleurs, félicité du début annoncé par le Souverain du nouveau modèle de développement dans les provinces du sud sans attendre les négociations sur la question du Sahara, un modèle, a-t-il relevé, basé sur une vision de développement intégré à dimensions économique, sociale et culturelle et qui fait des provinces du sud un pôle régional capable d'assumer un rôle géostratégique entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne.

En somme, a conclu le président du Centre maghrébin pour les études sur la sécurité et l'analyse des politiques, le discours royal a mis au grand jour les dépenses colossales investies par l'Algérie en vue de ternir l'image du Maroc auprès de la communauté internationale, ce qui interpelle le Maroc à mettre en œuvre une stratégie appropriée afin de promouvoir son modèle positif de pays stable dans la région du Maghreb et arabe.

Il faut un "choc de confiance" pour recréer les conditions de négociations sereines sur le Sahara

Il y a besoin aujourd'hui de créer un choc de confiance entre le Maroc et les adversaires de son intégrité territoriale pour pouvoir recréer les conditions de négociations sereines entre les parties prenantes au conflit artificiel sur le Sahara, a fait valoir le président de l'Association marocaine d'intelligence économique (AMIE Center), Abdelmalek Alaoui.

Commentant, dans une déclaration, le contenu du discours adressé par SM le Roi Mohammed VI, mercredi soir, à la Nation à l'occasion du 38ème anniversaire de la Marche Verte, M. Alaoui a insisté sur le fait que le succès d'une telle démarche passe nécessairement par une politique de la main tendue, faisant remarquer que le Maroc a, à maintes reprises, fait le premier pas et qu'il faut désormais que la résolution de ce différend procède d'une volonté mutuelle de toutes les parties.

L'Algérie, qui ne laisse échapper aucune occasion pour nier être partie prenante à ce conflit artificiel, ne peut nier une vérité géographique des plus évidentes, à savoir que les camps de Tindouf sont situés sur son territoire et que le soutien au front séparatiste est donné, au premier chef, par les autorités algériennes, a-t-il mis en avant.

Et d'ajouter qu'il est grand temps que l'Algérie clarifie sa position "qui est de facto en faveur du séparatisme et donc contre l'intégrité territoriale du Royaume".

Revenant sur le discours royal, notamment le volet relatif à la question migratoire, l'expert y voit "une clarification magistrale de la vocation du Maroc dans l'espace africain", notant que le Souverain a tracé, dans ce discours, la voie d'avenir quant à la gestion des flux migratoires, le Royaume étant le premier pays du Sud à mettre en place une politique de partenariat avec les pays émetteurs.

SM le Roi fait ainsi montre de leadership en matière de mise en place d'une politique migratoire innovante et d'une politique des droits de l'Homme rénovée, a poursuivi M. Alaoui, ajoutant que le discours royal est venu préciser la position du Maroc face aux attaques injustes dont il a fait l'objet alors même que le pays a fait des progrès substantiels en matière des droits de l'Homme.

Le discours royal "un éclairage éloquent" sur les questions d'actualité dans la région

Le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI, mercredi soir à la Nation à l'occasion du 38ème anniversaire de la glorieuse Marche verte, vient de jeter "un éclairage éloquent" sur les questions d'actualité en Afrique du Nord, a affirmé l'ancien chef de la mission diplomatique à Pretoria, Habib Defouad.

"Ce discours vient de jeter avec beaucoup d'éloquence un éclairage nouveau sur les grandes questions d'actualité de la sous-région d'Afrique du nord à en juger de par l'importance des thématiques abordées", a souligné M. Defouad dans une déclaration.

Ainsi, la question des droits de l'Homme figure en tête de ce discours, "le Maroc ayant procédé à des réformes structurelles et de grande portée", a-t-il dit, relevant que les détracteurs du Royaume, caciques du polisario et décideurs algériens, ont beau et longtemps ergoter autour de ce sujet "allant même jusqu'à implanter des pions et autres mouvements associatifs téléguidés de Tindouf dans nos provinces du sud".

Pour lui, en évoquant le registre peu reluisant de l'Algérie et de son rejeton le polisario, le Souverain a rappelé les uns et les autres à leurs responsabilités, soutenant que "dans ce débat, il ne faut pas perdre de vue la situation extrêmement grave dans les camps de séquestration de Tindouf au sujet duquel notre mission permanente à Genève n'a eu de cesse d'alerter le Haut commissariat aux réfugiés (HCR)".

Car, dans ces camps, la problématique des droits de l'Homme est incontournable du fait que la soldatesque du polisario sème la terreur et les séquestrés ont une peur pathologique des milices, a-t-il expliqué, rappelant que les mercenaires ont défrayé la chronique des événements du Nord-Mali, alors que ce pays était en pleine décomposition.

Et c'est précisément dans cette optique qu'il convient peut-être de replacer le rappel par SM le Roi de l'émergence de la nouvelle démocratie malienne, a soutenu M. Defouad, notant que "la débâcle d'AQMI et des mercenaires du polisario a provoqué une onde de choc au sein du mouvement qui reproche à Alger son profil bas, d'autant plus que la diplomatie marocaine a su se déployer avec brio dans cet ancien pré-carré algérien".

"L'Algérie n'a pas assumé alors ses obligations dans les camps de Tindouf au regard du droit international. Elle a abandonné la gestion de ces camps à la discrétion totale du polisario", a-t-il poursuivi, rappelant que le HCR n'a pas été admis à effectuer le strict minimum qui s'appelle le recensement des réfugiés.

Pour l'interviewé, "c'est dans ce contexte qu'il faut rappeler l'échec de la tentative d'Alger d'élargir les attributions de la MINURSO aux droits de l'Homme" et que le discours royal du 6 novembre a magistralement clarifié, en révélant que les positions de certaines parties sont payés rubis sur l'ongle. 

En mettant l'accent sur la position du Maroc vis-à-vis de la question migratoire, le discours royal aura obligé les mêmes détracteurs du Royaume à déplacer le curseur sur des données objectives, a-t-il estimé, faisant observer que l'Union africaine va devoir s'informer à l'avenir auprès de l'instance des Nations-Unies chargées de la migration pour éclairer sa lanterne en la matière.

Et de conclure que "plus le Maroc maitrise la question migratoire, plus la machine de propagande de nos adversaires trouve ses limites".

Ancien conseiller politique à l'ambassade du Maroc à Paris (1999/2004), chargé d'affaires en Hollande (2004/2006), puis directeur de la direction Europe au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Habib Defouad a également officié en tant que chargé d'affaires du Royaume du Maroc en Afrique du sud (2006/2011).

Le discours royal du 6 novembre remet les pendules à l'heure: Sérénité, franchise et détermination

Le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI, mercredi soir à la Nation à l'occasion du 38ème anniversaire de la glorieuse Marche verte marque, de par sa sérénité, sa franchise et sa détermination, une étape décisive dans les développements en cours que connait la question du Sahara marocain, a affirmé Omar Qaissi, professeur de droit public à l'Université Ibn Zohr-Agadir.

"C'est un discours serein, franc, ferme et déterminé qui vient, à point nommé, remettre les pendules à l'heure au sujet d'un conflit artificiel vieux de près de quatre décades", a souligné M. Qaissi.

Selon lui, pour mieux cerner la portée de ce discours et sa pertinence dans un contexte de surenchères et de provocations alimentées par le régime algérien, il faut déjà tenir présent à l'esprit que cet entêtement et cet acharnement contre le Maroc participe de la vision obsessionnelle que se fait Alger de son voisin de l'Ouest : Pour Alger, il faut tout faire pour que le Maroc n'émerge pas comme une puissance diplomatique.

"Cet entêtement, s'il est idéologiquement alimenté par le soutien du principe du +droit des peuples à l'autodétermination+, il est en réalité de nature géostratégique et tire ses origines dans le fait que la supposée séparation de ce territoire du Maroc le rend logiquement sous la tutelle de l'Algérie, qui bénéficierait ainsi d'un accès privilégié aux ressources minières et à la façade atlantique pour mieux encercler le Maroc et installer son emprise maghrébine", a-t-il expliqué.

Pour M. Qaissi, spécialiste en droit international public, le dynamisme de la diplomatie marocaine n'est pas étranger à cette escalade venue d'Alger qui, visiblement indisposé par la présence de plus en plus agissante et efficiente du Maroc dans son espace régional, met les bouchées doubles pour faire capoter toute tentative d'ouverture du Royaume sur ses pairs africains.

Selon lui, le discours royal a été on ne peut plus clair en rappelant l'attachement du Maroc, fidèle à son appartenance africaine, à promouvoir une coopération fructueuse et une solidarité agissante avec ces pays, et à contribuer à la concrétisation des attentes de leurs peuples qui aspirent au développement et à la stabilité.

"Le flair diplomatique du Maroc et sa position courageuse et claire vis-à-vis de la crise malienne montrent à la fois le dynamisme de la diplomatie marocaine et l'isolement de l'Algérie", a-t-il signalé, faisant observer que "devant cet élan diplomatique marocain, l'Algérie ne pouvait rester les bras ballants, en voyant ses pré-carrés d'antan tomber les uns après les autres".

Sur la même lancée, a-t-il soutenu, le Souverain n'a pas manqué de rappeler l'engagement agissant du Royaume en faveur de la coopération bilatérale avec ses pairs du Continent, l'encouragement des investissements, la mise en place d'une politique migratoire et la profondeur des liens religieux et spirituels 

L'interviewé a relevé que devant autant de facteurs qui, historiquement, renforcent la position incontournable du Maroc comme acteur-clé en Afrique de l'Ouest et au-delà, la partie algérienne, dépassée par le cours de l'Histoire, s'ingénie à multiplier les provocations en enfourchant, cette fois, le slogan des droits de l'Homme, à coups de rapports et de positions payés rubis sur l'ongle. 

"Peine perdue : C'est un bien piètre registre sur lequel s'aventure l'Algérie à en juger de par le sort réservé aux droits humains à Tindouf ", soutient encore M. Qaissi, relevant que le discours royal a été, sur ce sujet, plus que limpide : "La raison principale de cette attitude injuste à l'égard du Maroc, tient essentiellement à l'argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d'acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d'un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l'intégration maghrébine" (dixit discours royal).

Le discours Royal: un message clair à ceux qui tentent de saper les efforts du Maroc en matière de développement

Le discours adressé à la Nation par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 38ème anniversaire de la Marche Verte est un message clair à l'endroit de ceux qui mettent en doute l'unité territoriale du Royaume et qui cherchent à saper, par tous les moyens, les efforts consentis par le Royaume en matière de développement et de stabilité dans ses provinces du Sud et l'ensemble du Royaume, a souligné le professeur des relations internationales à l'Université Mohammed V-Agdal, Al Hassan Boukentar.

"Le Discours Royal souligne la mobilisation de toutes les composantes du Maroc pour la préservation de l'unité territoriale du Royaume", a-t-il déclaré, en soulignant l'attachement de SM le Roi à poursuivre les politiques du Royaume en matière de consolidation des droits de l'Homme "sur l'ensemble du territoire".

Cette orientation, a-t-il expliqué, "consiste en la création de mécanismes crédibles et indépendants chargés du respect des droits de l'Homme, tels qu'universellement reconnus".

Pour M. Boukentar, le discours de SM le Roi est une réponse franche aux rapports publiés par certaines organisations non gouvernementales qui s'éloignent de l'objectivité et de l'impartialité supposés faire partie de leur travail, qui expriment des positions toutes faites et entachées d'ignorance, ou qui se font en contrepartie de sommes d'argent versées par certains pays.

"Tout le monde témoigne que le Maroc a engagé, depuis la récupération de ses provinces du Sud, des moyens et des capacités énormes afin de combler le manque à gagner économique et social dont la région a pâti pendant la colonisation espagnole. M. Boukentar a rejeté, dans ce sens, tout lien entre les richesses dont jouit le Sahara marocain et les efforts de développement énormes engagés dans les provinces du sud depuis leur récupération.

La mise en œuvre du projet de développement des provinces du sud, meilleure réponse aux allégations de nos adversaires

La mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du sud constitue la meilleure réponse aux allégations des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume, a affirmé, jeudi, le directeur du Centre des études sahariennes (université Mohammed V Agdal-Raba), M. Rahal Boubrik.

Réagissant au discours royal prononcé mercredi à l'occasion de la célébration du 38ème anniversaire de la Marche verte, M. Boubrik, également conseiller auprès du président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), a indiqué que ce projet permettra de renforcer davantage les chantiers de développement lancés depuis 1975, dans les provinces du sud. 

Le discours royal, a-t-il ajouté, est une mise en garde à l'encontre des adversaires du Royaume, qui doivent comprendre que le Maroc est toujours vigilant, et que toutes les tentatives malveillantes, notamment celles concernant la question des droits de l'homme, seront déjouées. 

Rappelant que le Maroc dispose d'instances nationales pour la promotion des droits de l'homme, notamment le CNDH et ses commissions régionales, M. Boubrik a souligné que le Maroc n'a pas à recevoir "de leçons de gens mal placés pour le faire".

M. Boubrik a appelé au renforcement des relations du Royaume avec les pays africains, pour faire face aux ennemis de l'intégrité territoriale.

L'ONCF a joué un rôle important lors de la glorieuse Marche verte

L'Office national des chemins de fer (ONCF) a joué un rôle important lors de l'épopée de la Marche verte en transportant des milliers de bénévoles des différentes régions du Royaume jusqu'à Marrakech, point de ralliement pour l'épique marche vers les provinces du Sud, a affirmé, mercredi à Marrakech, le Directeur général de l'ONCF, M. Mohamed Rabie Khlie.

"L'histoire de l'ONCF a de tout temps été étroitement liée à celle du Maroc", a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse à l'occasion de l'organisation d'une parade à l'avenue Mohammed VI en commémoration du 38è anniversaire de la glorieuse Marche verte.

Cette parade, qui a émerveillé le public aussi bien marocain qu'étranger, a conféré un ton festif riche en couleurs à la célébration la Marche verte, l'épopée nationale chère à tous les Marocains et qui avait marqué un tournant décisif dans l'histoire contemporaine du Royaume à travers le recouvrement de la souveraineté sur ces territoires occupés de façon pacifique et dans un mémorable élan de mobilisation populaire.

L'avenue Mohammed VI s'est parée de ses plus belles parures pour accueillir, durant près de deux heures, un grandiose spectacle de fanfare, de musique, de danses et d'acrobaties exécuté avec brio par de nombreux artistes venus célébrer avec enthousiasme cet anniversaire.

Par la suite, il a été procédé à l'inauguration à la gare ferroviaire de Marrakech de la première exposition itinérante de l'ONCF qui sillonnera les artères des grandes villes marocaines et les 10 principales gares ferroviaires du Royaume.

Cette exposition, dont la cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence notamment du wali de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, Mohamed Faouzi en plus d'autres personnalités militaires et civiles, retrace l'histoire des chemins de fer et de l'ONCF depuis l'ère du Protectorat, en passant par les événements les plus marquants de l'histoire du Maroc, jusqu'à la ligne à grande vitesse.

Elle comporte aussi des objets historiques rares, d'anciens uniformes et outils de cheminots.

A rappeler que l'ONCF célèbre cette année son cinquantenaire avec un programme s'étalant sur près de six mois. Le lancement de ces festivités célébrant cet anniversaire, avait été donné par SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan en septembre dernier avec un Mapping et un spectacle pyrotechnique à Rabat.

Ce programme comprend des expositions photos ''un siècle de rail'' qui seront montrées sur les artères des principales villes du Royaume, des spectacles musicaux et des concours, en plus des jeux ludiques et éducatifs à bord de trains conçus et réalisés spécialement pour cet événement.

L'esprit de la Marche Verte

L'esprit de la Marche verte qui a permis au Maroc, il y a 38 ans, de recouvrer ses provinces du Sud, grâce à l'unanimité du peuple marocain sur cette question, reste toujours vivace, car il inspire d'"autres marches", engagées aujourd'hui sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, et qui "sont vouées, elles, à la consolidation des droits civils et politiques et à la poursuite de la promotion de la nouvelle génération des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux", comme l'a indiqué le Souverain dans le discours adressé à la Nation à l'occasion de l'anniversaire de cette épopée.

La question du Sahara est, en effet, la cause qui fait "l'unanimité inébranlable" de tout le peuple marocain et pour laquelle "il est mobilisé collectivement et disposé à consentir tous les sacrifices". Le Maroc n'a ainsi "aucun complexe à répondre positivement aux aspirations légitimes de ses citoyens, où qu'ils se trouvent", a souligné à ce propos SM le Roi.

Les différentes institutions nationales et les mécanismes régionaux de protection et de promotion des droits de l'Homme, mis en place sous l'impulsion de SM le Roi procèdent justement de ces choix, librement décidés, a affirmé le Souverain, et ce, parallèlement au rôle que jouent les partis politiques, les ONG et les médias. 

Dans ce domaine, le Maroc est animé du "dessein de voir le citoyen marocain honoré comme il se doit, nanti des attributs d'une citoyenneté pleine et entière", et "refuse de recevoir des leçons en la matière, surtout de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l'Homme", a martelé le Souverain.

Dans le même temps, SM le Roi a affirmé: "Nous poursuivrons notre coopération avec le Secrétaire général des Nations unies, son Envoyé personnel et les pays amis" dans l'objectif de "trouver une solution politique définitive au conflit artificiel autour de notre intégrité territoriale, dans le cadre de notre Initiative pour l'autonomie, qui est reconnue pour son sérieux, sa crédibilité et son esprit réaliste".

"Le Maroc est certes attaché à une coopération et une interaction positive avec les Organisations internationales des droits de l'Homme qui font preuve d'objectivité dans le traitement des questions le concernant, et accepte en toute responsabilité la critique constructive", mais "il refuse que des organisations, dans des rapports établis à l'avance, prennent prétexte de certains agissements isolés pour essayer de porter atteinte à son image ou de banaliser ses acquis en matière de droits humains et de développement", a clairement fait savoir SM le Roi. 

En constatant que "les prises de position internationales ont pour la plupart un caractère objectif et réaliste", le Souverain a, en revanche, jugé "regrettable que certains Etats s'inscrivent dans une démarche faisant sciemment abstraction des réalisations accomplies par notre pays, notamment dans le domaine des droits de l'Homme et des libertés" et adoptent des "positions hostiles au Maroc". Ces attitudes, a souligné SM le Roi, trouvent leur raison d'être dans le parti-pris de certains parmi les fonctionnaires de ces Etats chargés de suivre la situation au Maroc, lesquels sont "soit mal disposés à l'égard de notre pays, soit influencés par les thèses de nos adversaires".

Mais la raison principale de l'attitude injuste à l'égard du Maroc, SM le Roi l'attribue "essentiellement à l'argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d'acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays". De la sorte, "ils dilapident les richesses et les ressources d'un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l'intégration maghrébine", a regretté le Souverain.

Il est impensable, en effet, que le Maroc, qui a mis en place les institutions nationales et les mécanismes régionaux de protection et de promotion des droits de l'Homme répondant aux standards internationaux, puisse assurer le respect des droits de l'Homme dans le nord du pays et les transgresser dans le sud, a noté à juste titre le Souverain. Cela sans préjuger des prérogatives qui incombent à tous les Etats de faire face aux "'agissements attentatoires à leur sécurité et leur stabilité, d'autant plus que la violence, la subversion et l'intimidation des citoyens, a argué SM le Roi, sont incompatibles avec les droits de l'Homme, et que l'exercice des libertés ne peut se faire que dans le respect de la loi".

En tout cas, le Maroc ne saurait "hypothéquer l'avenir de nos provinces du Sud, et le subordonner aux développements de la question du Sahara au niveau de l'ONU". Il entend plutôt conforter les efforts de développement dans ces provinces si chères aux Marocains à travers la mise en œuvre d'un modèle de développement régional intégré, récemment soumis à la haute appréciation royale par le Conseil économique, social et environnemental.

Loin d'être "une simple proposition de solutions palliatives pour une conjoncture d'urgence", ce projet décline une "vision développementale intégrée, fondée sur une analyse objective de la situation effective dans nos provinces du Sud, en vue de poser les bases fondatrices d'une politique intégrée, à long terme, dans les différents domaines", une politique qui promeut "les valeurs du travail et de l'effort, du mérite et de l'égalité des chances", a expliqué SM le Roi .

Il est patent que les provinces du Sud bénéficient déjà d'un important effort de solidarité nationale, puisque -contrairement aux allégations des adversaires sur une prétendue exploitation des richesses du Sahara-, c'est plutôt cette région qui bénéficie d'importantes allocations de ressources et de richesses des régions centrales et septentrionales. Le nouveau modèle de développement économique et social des provinces du Sud aura ainsi le mérite de conforter cet effort en s'appuyant sur des "mégaprojets d'investissement propres à stimuler la croissance économique, à créer les richesses et l'emploi et à encourager l'économie sociale et solidaire".

Il est adossé au plan social, à "une nouvelle politique axée sur la solidarité, l'équité, la préservation de la dignité des catégories vulnérables, la promotion du développement humain et le raffermissement de la cohésion sociale", a fait savoir SM le Roi, non sans mentionner ses apports au plan culturel, à travers la valorisation de la culture hassanie, à la faveur de l'insertion de cette culture dans les programmes scolaires, la valorisation du patrimoine architectural et l'encouragement de la création artistique dans la région. 

D'autre part, la vocation des provinces du Sud sera confortée "en tant que pôle régional de liaison et d'échanges entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne", à la faveur de ce modèle. 

Dans la vision explicitée par le Souverain, le Maroc, fidèle à son appartenance africaine, continuera à œuvrer pour "renforcer et diversifier ses relations économiques avec les pays du continent et à encourager les investissements mutuels entre eux, tant au niveau bilatéral que dans le cadre des instances et des regroupements régionaux". 

Parallèlement, le Maroc s'investit pleinement pour contribuer à l'instauration de la paix et de la stabilité dans les différentes régions du continent et continue de déployer des efforts pour faire face aux menaces sécuritaires que connait la région du Sahel et du Sahara, a assuré SM le Roi, comme en témoigne l'engagement du Royaume aux côtés du Mali, dans son combat contre les bandes de l'extrémisme et du terrorisme.

Dans sa relation à l'Afrique, la question de l'immigration s'invite aujourd'hui comme l'un des sujets de préoccupation commune, a fait observer SM le Roi. A ce sujet, le Maroc est en passe d'élaborer, à l'initiative du Souverain, une nouvelle politique globale relative aux questions d'immigration et d'asile, suivant une approche humanitaire conforme aux engagements internationaux de notre pays et respectueuse des droits des immigrés. Il a créé à cet effet un département ministériel en charge des questions de l'immigration et s'attache à faire aboutir l'initiative qu'il a présentée, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies de cette année, d'une "Alliance africaine pour la migration et le développement".

Dans ce même cadre, SM le Roi a exhorté la communauté internationale à s'impliquer fortement dans le traitement du phénomène migratoire, de sorte à prévenir les catastrophes humanitaires qu'il occasionne, comme la tragédie que les côtes de l'île italienne de Lampedusa ont connue récemment.

Emission d'un timbre-poste à l'occasion du 38ème anniversaire de la Marche Verte

Barid Al-Maghrib procédera mercredi, à l'émission d'un timbre-poste à valeur faciale de 8,40 DH en commémoration du 38ème anniversaire la glorieuse Marche Verte.

Par cette nouvelle émission spéciale, Barid Al-Maghrib "commémore la Marche Verte et participe ainsi à l'illustration de la ferme volonté des marocains à défendre l'intégrité territoriale du Royaume", indique un communiqué de cet établissement.

38ème anniversaire de la Marche verte sous le signe de la mobilisation constante pour la défense de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale

Le 38ème anniversaire de la glorieuse Marche verte constitue, encore une fois pour les Marocains, un moment fort pour s'arrêter sur cette épopée historique sans équivalent dans le monde et une occasion de réitérer leur engagement inconditionnel derrière SM le Roi Mohammed VI pour la consolidation de l'intégrité territoriale du royaume et la défense de la souveraineté nationale.

Le 6 novembre 1975, une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire de ceux et celles qui eurent le privilège d'y assister mais aussi dans les esprits de toutes les générations suivantes car elle représente une expression manifeste de la volonté du peuple marocain de défendre ses valeurs sacrées et de récupérer son droit spolié sur son Sahara.

C'est grâce à une marche pacifique, planifiée ingénieusement par feu SM Hassan II, que le Maroc a pu recouvrer ses provinces du sud de l'occupant espagnol, mais aussi se construire un aura dans le monde entier.

Munie de la seule foi en la justesse de sa cause et brandissant le Saint Coran et le drapeau national, une marée humaine, venant de toutes les régions du royaume, a répondu à l'appel lancé par feu SM Hassan II et convergé, en toute sérénité, vers Tarfaya dans une véritable illustration de la parfaite symbiose entre un roi militant et un peuple valeureux. 

Cette grande marche populaire et patriotique a ouvert la voie à la libération des provinces du Sud et ce, après que la Cour de La Haye ait confirmé l'existence de liens juridiques et d'allégeance entre les sultans du Maroc et les tribus sahraouies.

Cette marche témoigne aussi de l'ingéniosité d'un Roi unificateur qui a réussi de manière civilisée et pacifique à la faveur d'une conviction ferme en le droit au recouvrement des provinces du Sud, à faire hisser, le 28 février 1976, le drapeau national dans le ciel de Laâyoune, annonçant ainsi la fin de la présence coloniale dans le Sahara marocain. 

Elle a ainsi démontré au monde entier la ferme volonté de ce peuple courageux de concrétiser ses objectifs en brisant les frontières artificielles entre les fils de la même patrie.

Cette volonté à défendre la patrie n'a cessé de se confirmer au fil des années en dépit des manœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale qui ne ménagent aucun effort pour torpiller les initiatives du Maroc en vue de défendre sa souveraineté nationale.

Actuellement, le Maroc, qui a consenti de sérieux et crédibles efforts pour régler pacifiquement et équitablement le différend artificiel autour du Sahara, fait face à une escalade algérienne injustifiée avec la multiplication d'actes de provocation et d'hostilité qui ne peuvent qu'envenimer davantage les relations entre les deux pays.

Après l'échec de toutes les tentatives visant à dénaturer le mandat de la MINURSO, le voisin algérien s'est lancé, récemment, dans une nouvelle campagne de provocation au travers d'un message du président algérien à une réunion à Abuja qui amené le royaume à rappeler son ambassadeur à Alger pour consultation.

Une réaction "appropriée" qui renvoie au récent appel de SM le Roi Mohammed VI à une offensive diplomatique dans la question du Sahara pour faire face aux manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale.

Dans son discours prononcé à l'occasion de l'ouverture de l'année législative du parlement, le Souverain a souligné que la question du Sahara "s'est trouvée cette année en butte à des défis majeurs que nous avons pu relever grâce à la force de notre position et à la légitimité de notre cause".

SM le Roi a ainsi mis l'accent sur la nécessité d'une forte mobilisation et des initiatives efficaces pour contrecarrer les ennemies de la nation et déjouer les stratagèmes illégitimes auxquels ils ont recours.

Il a ajouté qu'"il appartient aux membres du parlement et des Conseils élus locaux et régionaux, surtout dans nos provinces du Sud, d'assumer pleinement leurs responsabilités en tant que représentants des habitants de la région et le devoir qui leur incombe de contrer les ennemis de la patrie".

Ainsi, la commémoration du 38 ème anniversaire de la Marche verte se veut, cette année, une occasion pour les Marocains d'exprimer une fois de plus leur disposition à se mobiliser derrière SM le Roi Mohammed VI pour faire échouer toutes les manœuvres visant à nuire à l'intégrité territoriale du royaume.

-MAP-