Actualités
Mardi 16 Avril 2013

DOSSIER SAHARA MAROCAIN

DOSSIER SAHARA MAROCAIN

SM le Roi jette les fondements de la régionalisation avancée au Sahara (radio espagnole)

En procédant au lancement de plusieurs projets importants de développement lors de sa dernière visite dans les provinces du Sud, SM le Roi Mohammed VI a jeté les fondements de la régionalisation avancée au Sahara, souligne la radio espagnole Cadena Ser. 

Trois mois après le lancement de l'immense chantier de développement multi-sectoriel des provinces sahariennes sous la présidence du Souverain, SM le Roi a effectué récemment une nouvelle visite dans la région durant laquelle il a lancé et inauguré de grands projets dans nombre de domaines, souligne la radio espagnole dans un article publié sur sa page web.

Doté d'une enveloppe globale de sept milliards d'euros et visant la création de 120.000 emplois, le nouveau modèle de développement des provinces du sud du Royaume est "un message clair à l'adresse de la communauté internationale quant au destin qui attend le Sahara", relève la radio.

Cadena Ser rappelle que le Souverain a inauguré plusieurs projets dans les domaines de l'énergie, des infrastructures et des transports, ajoutant qu'une intention particulière a été accordée aussi aux secteurs de la pêche, du tourisme, des phosphates, de l'agriculture et de l'enseignement.

La radio espagnole met en exergue, en outre, l'importance du Conseil des ministres présidé à Laâyoune par SM le Roi Mohammed VI lors de cette visite au Sahara, lors duquel d'importantes décisions ont été prises.

Dans le même contexte, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, cité par Cadena Ser, a souligné que la régionalisation avancée se base dans son aspect économique sur le développement des ressources naturelles et l'investissement des revenus au profit des populations locales. 

"Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud est un mécanisme de mise en œuvre et d'accélération du processus de la régionalisation avancée", a-t-il ajouté.

Cadena Ser a relevé, par ailleurs, que les entreprises espagnoles, notamment celles des Iles Canaries, souhaitent tirer profit du développement et du progrès des provinces sahariennes.

"Il est d'une importance stratégique de ressusciter ce partage de connaissances et cet échange culturel qui a toujours existé" entre la rive du Sahara et celle des Iles Canaries, a déclaré à la radio Cadena Ser, José Torres Fuentes, président de la Chambre de commerce de Lanzarote (Archipel des Canaries).

Les deux parties peuvent s'engager dans des projets d'intérêt commun où les entreprises canariennes peuvent apporter leur expertise dans les domaines, entre autres, de la pêche, du tourisme, de l'innovation, du dessalement de l'eau de mer et des énergies renouvelables, a-t-il précisé. 

Cadena Ser note l'importance de mettre en place des connexions maritimes et aériennes entre les Iles Canaries et les provinces du sud pour promouvoir la coopération économique et les échanges commerciaux entre les deux parties.

Le Kazakhstan réitère son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara

Le Kazakhstan a réitéré son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, la qualifiant de "sérieuse et crédible" pour parvenir à un règlement pacifique de cette question.

Lors de la troisième session de consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères du Maroc et du Kazakhstan, lundi à Rabat, la partie kazakhe a exprimé son soutien aux efforts consentis par le Secrétaire général des Nations Unies et son envoyé personnel pour le Sahara pour trouver une solution politique mutuellement acceptable à cette question.

Au cours de cette réunion, co-présidée par le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Nasser Bourita, et le vice-ministre kazakh des Affaires étrangères, Askar Mussinov, le Kazakhstan a également loué le rôle de premier plan de SM le Roi Mohammed VI en Sa qualité de président du Comité Al Qods pour instaurer une paix globale, juste et durable, dans le cadre de la solution de deux Etats pouvant garantir l'établissement d'un Etat palestinien indépendant, souverain avec Al Qods-Est comme capitale.

Le Maroc s'est, à cet égard, félicité des positions positives et constantes du Kazakhstan à l'égard de la cause palestinienne.

Par ailleurs, la partie kazakhe a salué la prochaine tenue au Maroc de la Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech, se disant persuadé que le Royaume dispose de tous les atouts nécessaires pour relever ce pari qui est de nature à dégager des solutions urgentes et équitables et à donner lieu à des projets tangibles en rapport avec les changements climatiques.

Les deux parties ont également souligné l'importance de donner un nouvel élan aux relations bilatérales, en perspective d'un partenariat économique ambitieux couvrant des secteurs vitaux, tels l'énergie, la pétrochimie, l'agriculture, la production des engrais, l'agroalimentaire et le tourisme.

(MAP-16/02/2016)

Modèle de développement des provinces du Sud: Des efforts titanesques à la mesure d'une ambition

Il aura fallu quatre décennies et des poussières pour que les provinces du sud du Royaume, qui étaient un territoire désertique lors de leur libération du joug de l'occupation, aient pu finalement se ressaisir et connaître un tremplin des plus himalayesques que d'aucuns ne peuvent assurément contester.

Certes, les multiples et divers projets structurants tous-azimuts qui y étaient enclenchés ou en cours de concrétisation en sont la parfaite et l'éloquente illustration d'un processus et d'un élan titanesque de développement que la région n'ait jamais connu durant toute son histoire. Depuis sa colonisation par l'Espagne en 1884 jusqu'à son retour triomphal dans le giron de la mère-patrie en 1975, soit presque un siècle.

Si la convoitise et la spoliation des richesses de ce territoire était pratiquement le souci principal du colonisateur, il n'en demeure pas moins que son ayant-droit, une fois qu'il en avait pris possession, de manière légitime et légale, n'a ménagé le moindre effort et n'a aucunement lésiné sur les moyens, colossaux soient-ils, en y consacrant et conférant, surtout pendant les quinze dernières années, un modèle de développement inédit, original et se projetant dans un avenir prometteur.

Un modèle de développement décliné en des chantiers d'envergure et des réformes ayant permis de doter les provinces du sud de moyens en matière d'infrastructures en adéquation avec leurs besoins abyssaux et en harmonie avec leurs spécificités socioculturelles.

"L'application du modèle de développement de nos provinces du sud traduit Notre fidélité à Notre engagement auprès des citoyens dans nos provinces du sud pour ériger celles-ci en un véritable modèle de développement intégré", a affirmé SM le Roi Mohammed VI dans Son discours à l'occasion du 40ème anniversaire de la glorieuse Marche verte.

"Nous l'entendons comme un pilier d'appui pour l'insertion définitive de ces provinces dans la patrie unifiée, et pour le renforcement du rayonnement du Sahara, comme centre économique et comme trait d'union entre le Maroc et son prolongement africain", a souligné le Souverain, ajoutant: "C'est pourquoi Nous avons décidé de mobiliser, avec l'aide de Dieu, tous les moyens disponibles pour la réalisation de grands chantiers et de projets sociaux et médico-éducatifs, dans les régions de Laâyoune Sakia El-Hamra, Dakhla Oued Eddahab et Guelmim Oued Noun".

Dès lors, tout observateur averti a pu constater la cadence avec laquelle autant d'actions et initiatives ont pu être entreprises et traduites dans les faits avec pour toile de fond des prouesses dans certains secteurs, entre autres, le logement, la scolarisation, l'approvisionnement en eau potable et l'électrification, dont certains dépassent désormais parfois la moyenne par rapport à d'autres régions du Nord, de l'Est ou de l'Ouest du Royaume 

Ainsi, les programmes de logement ont permis de juguler à grande échelle le déficit dans ce secteur et d'éradiquer l'habitat insalubre: Laâyoune, Boujdour et Dakhla ont été déclarées villes sans bidonvilles.

Dans le secteur de l'eau potable, les provinces du sud ont été dotées des infrastructures nécessaires, notamment la réalisation de la station de dessalement des eaux de mer qui a permis de généraliser (100 pc) l'accès à cette denrée vitale.

Quant au raccordement des provinces du sud au réseau national de l'électricité, il a été également réalisé via une ligne à haute tension sur plusieurs centaines de km, outre l'apport des projets d'énergie renouvelables comme celui de Tarfaya Autant d'exemples qui étayent, à plus d'un titre, la détermination sans faille et le souci permanent des pouvoirs publics de garantir aux populations et aux générations montantes de ces régions un cadre de vie décent que l'occupant leur avait naguère confisqué. 

"(...) dans le domaine des infrastructures, il sera procédé au renforcement du réseau routier de la région, à travers la réalisation d'une voie express, aux normes internationales, entre Tiznit, Laâyoune et Dakhla. Parallèlement, Nous invitons le gouvernement à réfléchir à la mise en place dans les provinces du Sud d'un hub de transport aérien desservant l'Afrique", a, en outre, indiqué SM le Roi.

"Lorsque le Maroc fait une promesse, il la tient par l'acte et la parole. Il ne s'engage que sur ce qu'il peut honorer. Le Maroc s'engage aujourd'hui à faire du Sahara marocain un centre d'échanges et un axe de communication avec les pays africains subsahariens et à mettre en place les infrastructures nécessaires à cet effet. Encore une fois, notre pays va honorer ses engagements, au grand désespoir des ennemis", a affirmé le Souverain.

En effet, dans leur diatribe inquisitrice, les détracteurs de ce succès, animés d'une animosité viscérale moroccophobia rament à contre-courant et tentent désespérément de saper toute action entreprise par le voisin, pourtant quasi-dépourvu de ressources énergétiques, susceptible de dévoiler leur incapacité de gestion et de gouvernance et leur attachement à des discours caducs qui ne cadrent plus avec les changements, la réalité et la conjoncture tant bien régionale qu'internationale.

"En quarante ans, l'Algérie n'a pas pu ou n'a pas voulu doter ces populations (Ndlr: population de Tindouf) de quelque 6000 logements pour préserver leur dignité, soit une moyenne annuelle de 150 unités de logement. - Pourquoi l'Algérie, qui a dépensé des milliards dans sa croisade militaire et diplomatique contre le Maroc, accepte-t-elle de laisser la population de Tindouf vivre cette situation dramatique et inhumaine ?", s'est interrogé le Souverain, précisant que l'histoire jugera ceux qui ont réduit les enfants libres et dignes du Sahara à l'état de quémandeurs d'aides humanitaires.

Au fil du temps, le modèle de développement des provinces du sud ne sera que davantage consolidé et ancré avec la mise en œuvre effective de la régionalisation avancée. La consécration d'une gestion constructive qui saura précipiter le déclin de "desperados" qui s'accrochent toujours à la réincarnation d'un messie qui n'a plus droit de cité.

Par Khalid BARKA 

MAP : 23/12/2015

Loi de finances US 2016: Le Congrès consolide le soutien des Etats-Unis au plan d’autonomie au Sahara, appelle le secteur privé américain à investir dans les provinces du sud

 La loi de finances US, adoptée par le Congrès et promulguée dans la foulée, vendredi, par le Président des Etats-Unis, Barack Obama, stipule encore une fois que l’aide américaine destinée au Maroc soit affectée à l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud.

Dans son rapport législatif, le Congrès, avec ces deux chambres, a réitéré son soutien bipartisan fort et sans équivoque à la politique américaine en vigueur, de longue date, portant sur une solution négociée à la question du Sahara, sur la base du plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine, et a encouragé le secteur privé américain à investir dans les provinces du sud.

Ce rapport stipule, en effet, expressément que les fonds destinés à l’aide au Maroc soient également “rendus disponibles” au profit des provinces du sud, ajoutant que le Congrès US “demeure préoccupé par l’échec enregistré sur la voie du règlement du conflit du Sahara et par la situation des populations dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie”.

Le Congrès appelle, dans ce sens, “le Secrétaire d’Etat (John Kerry) à œuvrer dans le sens d’un règlement négocié à ce conflit, en droite ligne de la politique américaine soutenant une solution sur la base du plan marocain d’autonomie”, en soulignant que ces efforts diplomatiques intensifiés sont de nature à aboutir à “un règlement réaliste à ce conflit qui n’a que trop duré et à la fin de la mission onusienne en cours depuis plus de deux décennies”.

 

La branche législative US recommande, en outre, à l’administration d’encourager le secteur privé US à investir dans les provinces du Sud du Royaume.

MAP: 19/12/2015

L'Etat palestinien exprime son "rejet catégorique" de toute comparaison "erronée" et "fallacieuse" entre la cause palestinienne et la question du Sahara

L'Etat palestinien a exprimé son "rejet catégorique" de toute comparaison "erronée" et "fallacieuse" entre la cause palestinienne et la question du Sahara marocain.

Un communiqué commun, sanctionnant les entretiens, lundi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar et le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, souligne que "concernant la question du Sahara, et partant de la position de l'Etat de Palestine qui croit au principe et à la nécessité de préserver l'unité et la sécurité des pays arabes, la partie palestinienne réaffirme son soutien à l'unité territoriale du Royaume du Maroc et aux propositions visant le règlement de ce conflit, exprimant son rejet catégorique à toute comparaison erronée et fallacieuse avec la question palestinienne, étant, non seulement la première cause des Arabes et des Musulmans, mais une question d'occupation étrangère coloniale de la terre de l'Etat de Palestine".

M. Al-Maliki avait, lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de ces entretiens, affirmé que "nous soutenons l'intégrité territriale du Royaume du Maroc ainsi que les propositions visant à régler le conflit autour de la question du Sahara, et exprimons notre rejet catégorique et clair de toutes les comparaisons erronées et fallacieuses avec la cause palestinienne".

"Nous n'acceptons pas ce genre de comparaisons. Il n'existe aucune similitude entre les deux questions", a-t-il martelé.

Et de souligner : "Nous, nous parlons de l'occupation de la terre palestinienne par Israël. C'est très clair. Et cela ne date pas d'hier mais depuis 1948".

A l'issue de ces entretiens, qui ont porté sur les différentes formes de coopération bilatérale et les moyens de renforcer et dynamiser le partenariat au service des deux pays frères, les deux ministres ont signé un accord portant sur la mise en place d'une commission mixte de coopération entre les gouvernements marocain et palestinien qui s'assigne pour objectifs de renforcer la concertation et la coordination autour des questions d'intérêt commun, et de développer la coopération dans les domaines économique, commercial, financier, culturel et sanitaire ainsi qu'en matière de recherche scientifique et de services sociaux. 

La RDC réitère son soutien "sans équivoque" au Maroc sur le dossier du Sahara marocain 

Le ministre en charge des relations avec le parlement de la République démocratique du Congo (RDC), Tryphon Kin-Kiey Mulumba, a réitéré, mardi à Rabat, le soutien "sans équivoque" de son pays au Maroc concernant la question du Sahara marocain. 

"Notre position a toujours été claire" en faveur de la marocanité du Sahara, a dit M. Kin-Kiey Mulumba dans une déclaration à la MAP à l’issue de ses entretiens avec le ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile, Abdelaziz El Omari. 

De son côté, M. El Omari a salué les relations historiques entre le Maroc et la RDC, précisant que cette visite importante traduit "la volonté de consolider les relations multiséculaires d’amitié qui lient les deux pays". 

Cette visite est placée sous le sceau de la promotion de la collaboration et de la coopération entre les deux pays dans différents domaines, notamment ceux ayant trait à l'économie et la culture, a-t-il ajouté. 

Le ministre congolais des relations avec le parlement, en visite au Maroc à la tête d’une délégation composée de conseillés, d’experts et de journalistes, aura également des entretiens avec d'autres membres du gouvernement et les présidents des deux Chambres du Parlement. 

(MAP-24/11/2015)

L'attitude de l'Algérie lors de la 4ème Commission démontre son implication dans le conflit autour du Sahara

L'attitude du représentant de l'Algérie lors des auditions des pétitionnaires dans le cadre de la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU démontre, si besoin est, l'implication de l'Algérie dans le conflit artificiel autour du Sahara marocain, a souligné, lundi à New York, le Représentant permanent adjoint du Maroc auprès de l'ONU, Abderrazak Laassel.

Exerçant le droit de réponse face aux interruptions répétées par le représentant algérien des pétitionnaires, venus dire leurs souffrances dans les camps de Tindouf aux mains du polisario, M. Laassel a fait observer que l'attitude algérienne démontre que ce pays est "derrière le différend régional sur le Sahara".

Le refus de l'Algérie d'écouter les pétitionnaires explique bien son refus de permettre au Haut Commissariat aux Réfugiés de mener des interviews individuelles et d'autoriser le recensement des populations vivant dans les camps de Tindouf, a-t-il souligné.

Le diplomate marocain a, à cet égard, dénoncé le "despotisme" auquel recourt l'Algérie dans l'enceinte même des Nations Unies, affirmant que ce "despotisme" reflète celui exercé sur les populations des camps de Tindouf.

Il a, dans ce contexte, soutenu que la délégation algérienne prend en otage la commission depuis le début et en assume la responsabilité, rappelant au représentant de l'Algérie que l'audition des pétitionnaires fait partie des travaux de la Commission afin de mieux cerner la situation sous examen.

Le point à l'examen par la Commission traite des territoires et des populations et, à ce titre, "on ne peut évoquer de territoire sans parler de la population vivant dans les camps de Tindouf", a fait remarquer M. Laassel, ajoutant que les rapports du Secrétaire général de l'ONU et les résolutions du Conseil de sécurité sur la question du Sahara traitent aussi des populations des camps de Tindouf.

Face aux demandes innombrables de points d'ordre de la part du représentant de l'Algérie, M. Laassel a rappelé que le président de la Commission n'a pas l'obligation d'accorder ces points d'ordre, notamment lorsqu'ils deviennent abusifs et viennent uniquement perturber les travaux de la Commission.

Pour sa part, le Maroc, mû par le principe de la liberté d'expression, n'a pas jugé opportun d'interrompre les pétitionnaires qui font des déclarations abusives contre le Royaume du fait qu'il est sûr de son droit et n'a rien à cacher, contrairement aux autorités algériennes dont l'implication dans les détournements des aides destinées aux populations de Tindouf a été certifiée par le rapport de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), a conclu M. Laassel.

Détournement de l'aide humanitaire: Le polisario et l'Algérie épinglés à l'ONU

lusieurs experts et acteurs associatifs ont dénoncé, mardi à New York, dans le cadre de la 4ème Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies, le détournement par le polisario, sous le regard protecteur de l'Algérie, de l'aide humanitaire destinée aux populations des camps de Tindouf, appelant la communauté internationale à agir en urgence contre ce scandale. 

Les intervenants ont livré des témoignages accablants sur l'implication du polisario dans le détournement à grande échelle des aides humanitaires destinées aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, lesquelles aides finissent dans les comptes des dirigeants du polisario, avec la complicité et la connivence du régime algérien.

"Malheureusement, les droits des Sahraouis dans les camps de Tindouf sont bafoués par ceux qui sont censés les protéger", a estimé Eric Cameron de l'organisation World Action for Refugees, rappelant les conclusions choquantes des rapports de l'Office de lutte anti-fraude de l'Union européenne (OLAF).

Ces rapports, a-t-il indiqué, ont fait état de détournements massifs des aides humanitaires, qui sont écoulées sur des marchés locaux ou entreposées clandestinement et de façon systématique depuis la fin des années 1990.

M. Cameron a relevé que le polisario recourt à la surestimation du nombre des personnes vivant dans les camps afin d'obtenir un maximum d'aide, accusant les dirigeants du polisario d'imposer un blocus intenable à ces camps et de rejeter toute procédure visant le recensement ou l'enregistrement de ces civils car "le nombre des soi-disant réfugiés est trop précieux pour que la vérité en soit révélée".

Il a noté, par ailleurs, que le polisario a ainsi intérêt à maintenir un contrôle étroit sur ces camps dont les populations "sont privées de leurs droits à la liberté d'expression, d'association, de réunion, de mouvement et même des produits alimentaires en quantité suffisante".

L'expert international en matière de droits de l'Homme, Nikos Lygeros a estimé que ce scandale prouve, si besoin est, la réalité criminelle du polisario, notamment après son refus systématique et inexplicable d'autoriser le recensement des populations de Tindouf, tant recommandé par le Haut Commissariat aux Réfugiés.

"Le scandale révélé par l'enquêté de l'OLAF nous amène à nous interroger sur le nombre réel des soi-disant +réfugiés sahraouis+ et si ces derniers estiment que le polisario est leur véritable représentant", a-t-il ajouté.

Abondant dans le même sens, Stéphane Rodriguez, avocat au barreau de Bruxelles, a fait savoir que "les enquêteurs de l'OLAF qui s'étaient plaints à maintes fois du refus du polisario de donner libre accès aux organisations humanitaires, ou de permettre la supervision des chaînes logistiques et de distribution, ont également insisté auprès des instances onusiennes et européennes sur l'impérieuse nécessité de connaître avec précision le nombre des personnes ayant réellement besoin de cette aide".

Pour M. Rodriguez, l'absence d'un tel recensement porte en fait préjudice aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf sous tutelle algérienne, et ce en violation flagrante de leurs droits les plus fondamentaux en matière de dignité humaine et d'assistance aux plus démunis.

De son côté, Brahim El Ahmadi, a pointé du doigt les autorités algériennes qui "doivent assumer leur pleine responsabilité suite aux scandales de détournement d'importants fonds d'aides internationales", relevant que les dirigeants du polisario font l'impossible pour bloquer toute solution définitive du conflit territorial.

Intervenant au nom du Forum social pour le développement humain de Laâyoune, Hammada El Baihi, a accusé les chefs du polisaro de se servir de l'aide humanitaire pour "en faire un fonds de commerce lucratif", malgré la malnutrition qui sévit dans les camps, où il a lui-même vécu jusqu'en 2014.

L'autonomie est l'"unique espoir" pour les Sahraouis 

Le bien-fondé et la pertinence du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine, offrant l'"unique espoir" pour extirper les Sahraouis des affres de la séquestration dans les camps de Tindouf, ont été mis en relief, mardi à New York, dans le cadre de la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

Plusieurs pétitionnaires témoignant devant les Etats membres, les ONG et les experts sur la question du Sahara ont, tour à tour, pris la parole pour expliquer les avantages politiques, économiques et sociaux qu'offre le plan d'autonomie présenté par le Maroc pour régler définitivement ce conflit fomenté pour servir les visées expansionnistes de l'Algérie.

Face au statu quo imposé par le polisario et ses mentors algériens, le Maroc a avancé en 2007 une proposition visant à octroyer un statut d'autonomie avancée au Sahara, "basé sur un modèle de gouvernance démocratique qui répond aux exigences d'autogestion", a indiqué le sociologue péruvien et expert en relations internationales, Eduardo Arroyo Laguna.

Il a souligné que le plan d'autonomie comprend les garanties d'une vie digne et d'un avenir prospère pour les Sahraouis, alors que les approches sécessionnistes adoptées par l'autre camp "seraient dangereuses, et mettraient en danger la paix relative qui règne dans la région du Maghreb et du Sahel".

M. Laguna a, à cet égard, cité les propos de son compatriote et ancien Secrétaire général de l'ONU, Javier Pérez de Cuéllar qui avait affirmé que la seule solution au problème du Sahara demeure une intégration dans un cadre d'autonomie.

Dans le même ordre d'idées, Kathryn Cameron Porter du Leadership Council for Human Rights, a déploré les conditions inhumaines dans lesquelles les séquestrés de Tindouf sont forcés de vivre, affirmant que le "seul espoir" pour les Sahraouis garantissant le respect de leur humanité, réside dans le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine.

"Depuis 2007, il n'y a eu aucune option crédible à même de régler la question du Sahara autre que le plan d'autonomie mis sur la table des négociations par le Maroc", a-t-elle dit, rappelant que le Royaume a investi des milliards de dollars pour faire de ses provinces du sud la région prospère qu'elle est aujourd'hui et "qui offrent aux habitants de la région et à ceux encore séquestrés en territoire algérien l'espoir d'un meilleur avenir pour eux et pour les générations à venir".

Pour sa part, le politologue argentin, Alberto Agozino, a souligné que l'initiative marocaine constitue "une garantie de stabilité au Maghreb et de développement de l'ensemble de la région", rappelant que le plan marocain a été largement appuyé par la communauté internationale.

Cette initiative garantit une "vraie intégration régionale", dont l'absence suscite des coûts économiques et en termes de sécurité énormes, non seulement pour le Maghreb mais aussi pour tout le continent africain et l'Union Européenne, a-t-il averti, affirmant que ce plan est le seul gage contre la balkanisation de la région et la multiplication des foyers d'insécurité.

Même son de cloche chez la politologue colombienne et consultante en relations internationales, Clara Riveros, qui a estimé que la proposition marocaine reste la seule issue pour la population concernée dans le cadre du respect, de la tolérance, du pluralisme, de l'ouverture et de la réconciliation.

Outre les avantages d'une intégration politique, économique et sociale, le plan d'autonomie offre, sur le plan culturel, la garantie de la défense du patrimoine hassani et la protection de l'histoire et de l'environnement de la région.

A noter que les pétitionnaires ont été unanimes à exhorter l'ONU à faire pression sur l'Algérie pour permettre au polisario de s'engager de bonne foi dans des négociations diplomatiques franches en s'appuyant sur la feuille de route présentée par le Maroc.

(MAP-13/10/2015)

L'ONU interpellée sur les risques sécuritaires posés par la persistance du conflit artificiel autour du Sahara

Plusieurs ONG, pétitionnaires et experts internationaux intervenant, lundi à New York, dans le cadre de la 4ème Commission des Nations Unies, ont interpellé l'ONU sur les risques sécuritaires liés à la persistance du conflit artificiel autour du Sahara, et qui menacent l'ensemble de la région voire même le continent entier.

Les intervenants ont attiré l'attention des participants à cette commission, dont notamment des Etats membres, des ONG et des juristes, sur la corrélation manifeste entre terrorisme et séparatisme, avertissant que les groupes terroristes, qui pullulent dans la région du Sahel, saisissent les moindres occasions pour intervenir dans les camps de Tindouf où le risque de la radicalisation a été à plusieurs reprises relevé par les rapports d'organisations internationales et d'organes de presse.

A cet égard, l'expert en questions de sécurité, Gisli Bjornsson, a mis en garde contre la menace grandissante de l'insécurité dans une région du Sahel qui s'étend de l'océan atlantique jusqu'en Somalie, notant que les mouvements islamistes et les groupes séparatistes ont trouvé "un sanctuaire dans plusieurs pays de la région" et continuent à se servir de "centaines d'organisations terroristes" pour mettre en marche leurs desseins funestes.

Les groupes terroristes et criminels qui s'engagent dans des activités transfrontalières continuent, de leur part, à profiter de la situation dans les camps de Tindouf pour "y recruter massivement", laissant poindre un risque insondable de radicalisation au vu et au su des dirigeants du polisario, a-t-il dit.

"Le terrorisme et le séparatisme font le lit du phénomène de recrudescence de la violence et de l'instabilité dans certains pays de la région, et risquent de faire voler en éclats la sécurité et la stabilité dans l'ensemble de la région", a mis en garde l'expert international, ajoutant que la porosité des frontières les a rendues vulnérables aux groupes de trafiquants de drogues, d'armes mais aussi d'être humains.

De son côté, José Maria Gil Garre, expert international en sécurité et les questions liées au terrorisme, a mis en exergue l'existence d'une "porosité extrême entre des éléments du front polisario et les groupes terroristes, djihadistes et de criminalité organisée".

Ce chercheur de renom a souligné que la persistance du statu quo ne bénéficie qu'au djihadisme et au terrorisme, rappelant à l'assistance que ces deux phénomènes ont bénéficié du vide créé par le printemps arabe pour semer le chaos.

"L'analyse sécuritaire nous pousse à conclure que tout scénario de conflit au Sahara serait mis à profit par les terroristes djihadistes, car nous avons déjà vu ce scénario dans un passé récent", a encore prévenu M. Gil Garre.

Cette mise en garde a été exprimée également par Vanessa Pellegrin, journaliste et experte en matière de sécurité, qui a souligné que les liens entre le polisario et les groupes terroristes compromettent non seulement la stabilité et la sécurité du voisinage immédiat, "mais celle de l'ensemble du continent africain".

Citant un récent rapport du centre CNA pour les études stratégiques, Mme Pellegrin a noté qu'Al Qaida dans le Maghreb islamique (AQMI) a réussi à profiter de la situation pour infiltrer les camps de Tindouf, notant l'existence d'indices compromettants qui prouvent la collusion entre des membres du polisario et les groupes terroristes qui sévissent dans la région.

Les camps de Tindouf sont devenus un terreau fertile pour le recrutement par les groupes djihadistes "en raison du désespoir qui ronge la population des camps", a encore déploré Mme Pellegrin, soutenant que ce désespoir est le fruit de l'intransigeance du polisario "qui persiste à bloquer toute voie pouvant mener à un règlement du conflit". 

La communauté internationale doit faire pression sur l'Algérie pour faciliter l'avancement des négociations sur le dossier du Sahara

La communauté internationale doit faire pression sur l'Algérie pour autoriser le polisario à s'engager sérieusement dans les négociations afin de parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara marocain et ainsi mettre un terme aux souffrances des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, a déclaré, lundi à New York, Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS). 

Intervenant dans le cadre de la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Mahraoui a exhorté le concert des nations à faire pression sur l'Etat algérien "pour qu'il autorise le polisario à s'engager sérieusement dans les négociations à la recherche d'une solution politique juste et mutuellement acceptable".

Cette pression s'impose autant pour mettre fin à ce conflit que pour en finir avec le drame humain qui en résulte et les risques qu'il fait déjà encourir à toute la région, a souligné M. Mahraoui devant une assistance composée d'Etats membres, d'ONGs, de juristes et de défenseurs des droits de l'Homme. 

Alors qu'Alger persiste à dicter aux séparatistes de s'accrocher à l'option référendaire abandonnée par la communauté internationale depuis 2003, la majorité des Sahraouis, dont ceux pris en otage à Tindouf, soutiennent le plan d'autonomie proposé par le Maroc, y voyant la solution "la plus réaliste et la plus juste", a-t-il affirmé, rappelant que ce plan a été à plusieurs reprises qualifié de "sérieux et crédible" par la communauté internationale.

Ce projet porte en lui les ingrédients d'une solution "gagnant-gagnant" puisqu'il permettra aux Sahraouis de retrouver leur autonomie et de gérer leurs propres affaires, et aux pays de la région de s'unir pour affronter tous les défis auxquels ils font face dans un environnement régional très instable.

"Pour nous, Sahraouis, a martelé M. Mahraoui, c'est la solution politique qui concilie l'autodétermination avec l'intégrité territoriale et l'unité nationale".

Au moment où le Royaume offre aux Sahraouis l'espoir d'une vie digne et prospère, ceux-ci continuent de voir à Tindouf leurs droits les plus élémentaires bafoués par les séparatistes, dont les droits d'expression et de libre circulation, a-t-il déploré.

M. Mahraoui a dénoncé le fait que "la sous-nutrition affecte femmes, enfants et personnes âgées, du fait, en grande partie, du détournement des aides internationales par les responsables du polisario et leurs complices algériens", citant à cet égard le dernier rapport de l'Office Européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF) qui reflète l'ampleur de ces détournements. 

Le contrôle de cette aide est rendu quasi impossible par l'Etat algérien qui refuse, malgré les appels répétés du Conseil de sécurité de l'ONU, de recenser et d'enregistrer ces populations, a averti M. Mahraoui.

Et le membre du CORCAS de s'interroger comment ces populations, dont on ne connaît ni le nombre exact ni l'identité, peuvent-elles par ailleurs être considérées depuis 40 ans comme "réfugiées" alors qu'elles ne disposent ni des droits de réfugiés, ni de cartes de réfugiés?.

A cet égard, M. Mahraoui a appelé l'Etat algérien à assumer toutes ses responsabilités au lieu de continuer d'instrumentaliser ces mêmes droits de l'Homme à des fins politiques.

(MAP-12/10/2015)

Sahara marocaine: le plan d'autonomie offre le meilleur cadre possible pour un règlement durable

Le plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, offre le meilleur cadre possible pour un règlement durable négocié de bonne foi, sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis, a déclaré, mardi à Washington, M. Youssef Amrani, Chargé de mission au Cabinet Royal.

"Le Maroc a consenti d'énormes sacrifices dans le but de trouver une solution de compromis juste, pacifique, sur la base d'une troisième voie consensuelle négociée que véhicule le plan marocain d'autonomie", a souligné M. Amrani lors d'une rencontre-débat organisée au prestigieux think tank américain Brookings Institute, sur le thème "Le Maroc et le contexte régional".

Le Royaume a ainsi "apporté la démonstration concrète de sa bonne foi à aller vers une résolution juste et réaliste de ce conflit", a-t-il dit, en insistant qu'"il appartient désormais aux autres parties de faire de même".

Youssef Amrani a tenu à rappeler, dans ce contexte, que la dernière résolution du Conseil de sécurité "a mis en exergue la prééminence, la validité et la crédibilité de l'initiative marocaine d'autonomie, les efforts du Maroc en vue de la résolution de cette question qui ont été qualifiés de sérieux et de crédibles, et réitéré la centralité du processus de négociations politiques en tant que moyen pour aboutir à une solution politique durable".

Pour Youssef Amrani, cette résolution est également "le couronnement de l'impulsion forte et de l'action déterminante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

S'agissant de la question des droits de l'Homme, souvent instrumentalisée pour perpétuer le statu quo et nuire au processus de négociation politique en cours, Youssef Amrani a souligné que "le Maroc est le seul pays qui coopère pleinement avec les procédures spéciales du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et continuera à le faire", ajoutant que "le Royaume dispose de ses propres instruments et institutions traitant des questions liées aux droits de l'Homme et dont la crédibilité et l'efficacité sont reconnus internationalement".

Dans le même contexte, Youssef Amrani a qualifié "d'injustifiable la légitimation de l'état de non-droit qui prévaut à Tindouf", rappelant la demande du Conseil de Sécurité concernant le recensement des populations dans ces camps.

En conclusion, Youssef Amrani a indiqué, que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, "a bénéficié du soutien de trois administrations américaines successives, qui ont qualifié l'initiative marocaine de sérieuse, crédible et de réaliste".

Cette rencontre a été marquée par la participation d'éminents experts et d'anciens hauts responsables US, dont Martin Indyk, ancien envoyé spécial des pourparlers de paix israélo-palestiniens, actuellement Vice-Président du Brookings Institute.

MAP : 21/07/2015

Sahara marocain: Un modèle réussi qui fait grincer des dents

Il ne se passe pas un jour sans que le régime d'Alger et ses agitateurs commandés se déchaînent contre le Maroc et son intégrité territoriale. Cette campagne d'acharnement dénote une fébrilité excessive devant l'impressionnant déploiement du Royaume sur la scène africaine et surtout la reconnaissance internationale du modèle de développement et des droits de l'Homme développé au Sahara.

Le dernier acte de cette animosité effrénée fut les propos hostiles à la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes tenus par le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, devant le sommet de l'Union africaine à Johannesburg.

Et pour cause, l'Algérie peine à surmonter les séquelles du cinglant revers subi le 28 avril dernier devant le Conseil de sécurité dont la résolution a conforté Rabat dans son engagement inébranlable en faveur des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire.

Mais ce qui dérange encore plus le voisin algérien dans la résolution 2218 c'est la reconnaissance internationale sans équivoque des "efforts indéniables du Maroc sur la voie de la promotion des droits de l'Homme", y compris au Sahara par le biais des antennes locales du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). 

L'organe exécutif de l'ONU et avant lui le secrétaire général de l'organisation ont non seulement ignoré la revendication algéro-séparatiste d'élargir le mandat de la Minurso au monitoring des droits humains, mais ils ont aussi appelé surtout à l'enregistrement et au recensement de la population sahraouie de Tindouf.

Cet appel est un autre aspect de l'échec diplomatique de l'Algérie qui a cru bon maintenir le flou sur le nombre surestimé des habitants des camps pour des raisons aujourd'hui connues de tous: gonfler le volume des aides humanitaires destinées à être revendues au marchés noir des pays voisins, déplore le porte-parole de l'association des tribus sahraouies marocaines en Europe (ATSME), Lahcen Mahraoui.

A contrario, a-t-il relevé, les provinces du sud jouissent d'un climat enviable de stabilité et d'ouverture sur les mécanismes internationaux des droits de l'Homme, une dynamique qui a valu au Maroc la confiance de l'ONU et des grandes puissances.

C'est justement cette confiance-là qui a animé l'Union européenne en lançant dernièrement un vaste programme de coopération bilatérale qui tend entre autres à fournir un appui conséquent à l'action du CNDH au Sahara, dont ses antennes à Laâyoune et Dakhla.

La feuille de route en matière des droits de l'Homme tourne en effet autour d'un processus volontariste et irréversible de réformes institutionnelles, comme en témoignent la fin de la poursuite des civils devant les tribunaux militaires et les visites de rapporteurs et de titulaires de procédures spéciales de l'ONU.

Quatre rapporteurs spéciaux de l'organisation internationale ont été en effet invités à visiter le Royaume entre 2014 et 2015, en plus d'une invitation adressée au rapporteur spécial de l'ONU sur la torture.

Les experts internationaux et les différentes délégations onusiennes ne manquent pas d'ailleurs de relever l'ouverture et l'effort exceptionnel de développement au Sahara où ils se déplacent en toute liberté, alors que d'autres pays de la région restent fermés à de tels mécanismes.

Autre illustration de cet engagement volontariste fut la décision du gouvernement d'interagir positivement et rapidement avec les propositions émises par le CNDH et par ses délégations régionales dans les provinces du sud du Royaume.

De l'avis du secrétaire général du conseil, Mohamed Sebbar, l'interaction régulière de l'exécutif avec le CNDH est "l'aboutissement d'un processus plus global de consolidation des mécanismes de surveillance des droits de l'Homme et d'extension du champ des libertés".

Cette initiative permettra dans les faits de "surmonter les difficultés de communication" avec les départements ministériels et de rendre possibles les enquêtes et différentes voies de recours, a déclaré M. Sebbar à la MAP.

Fer de lance du modèle marocain de promotion et de protection des droits de l'Homme, le conseil incarne l'attachement solide du Royaume au respect de ses engagements internationaux en dépit d'un contexte régional instable et en proie à des risques multiples de déstabilisation.

MAP : 16/06/2015

Expert suisse: La sortie de Sellal révèle un "sentiment de frustration" face aux succès du Maroc

Les propos belliqueux du premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, sur le Sahara marocain sont révélateurs d'un "sentiment de frustration" face aux succès du Royaume, a affirmé le spécialiste suisse du monde arabe, Jean-Marc Maillard.

Dans une déclaration lundi à la MAP, M. Maillard a souligné que "la position légitime du Maroc ne va pas être entravée par l'attitude de M. Sellal, certainement irrité de constater la détermination marocaine à développer les relations Sud-Sud comme le confirme si bien la tournée royale en Afrique".

Ce genre de propos récurrents des dirigeants algériens représente "un aveu de faiblesse de leur position et pas seulement sur ce dossier", a fait observer l'expert lausannois, en relevant que la politique d'ouverture constante du Royaume a conduit à un climat stable et favorable au développement économique et social.

Il a à cet égard considéré que "les chiffres de la croissance et des exportations sont tout à fait remarquables et peuvent susciter l'envie du grand voisin chamailleur" d'autant plus que la stabilité est un critère clé du Maroc, "un pays peu sensible aux aléas politiques".

"Cela peut bien évidement provoquer un sentiment de frustration", a dit l'expert, estimant que "ce ne sont pas ces considérations qui freineront le Royaume dans sa volonté d'apporter la stabilité à toute la région dans une constance remarquable que personne ne peut ignorer". 

De l'avis de M. Maillard, l'utilisation d'un vocabulaire hargneux ne sera jamais l'apanage du gouvernement marocain qui préfère les négociations diplomatiques où l'intérêt de la population reste au centre des priorités contrairement à ce que le discours algérien voudrait faire croire.

"Avec cette nouvelle manœuvre sur la question du Sahara, le code de conduite morale du gouvernement algérien apparaît à nouveau sous son plus mauvais jour et cela est tout simplement désolant", a-t-il conclu.

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un différend régional imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front polisario. Ce mouvement séparatiste, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire dans la région maghrébine.

MAP : 16/06/2015

La manœuvre dogmatique de l'Algérie, une tentative vaine pour plonger l'Afrique dans un imbroglio au détriment de ses aspirations 

La manœuvre politique dogmatique de l'Algérie constitue une tentative vaine pour plonger l'Afrique dans un imbroglio qui ne sert pas les aspirations du continent en matière de développement, de stabilité, de sécurité et de prospérité, a affirmé, lundi à Tétouan, Said Zekkari, enseignant chercheur à l'Université Abdelmalek Esaâdi.

En réaction à la déclaration du premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal dimanche lors du 25ème sommet de l'Union africaine à Johannesburg, M. Zekkari a souligné que l'Algérie, à travers son entêtement "chaotique" à faire durer le conflit artificiel autour du Sahara marocain, tente de se débarrasser de ses crises internes qui ne cessent de s'aggraver d'année en année, et de détourner l'attention de l'Afrique sur des questions fondamentales liées au développement, à la sécurité, à la stabilité et à l'exploitation optimale des ressources naturelles et humaines, vers des sujets secondaires qui n'existent que dans l'imaginaire des politiciens algériens.

Dans une déclaration à la MAP, cet expert en droit international a noté qu'au moment où la communauté internationale, dont la société africaine, œuvre à unifier les efforts, les visions et les potentialités pour réaliser la sécurité, la stabilité et le développement, résoudre les conflits et réduire les tensions, le système algérien continue ses manœuvres pour enflammer les conflits marginaux à l'encontre de l'histoire et de la raison, soulignant que les visites réussies effectuées par SM le Roi Mohammed VI à de nombreux pays africains reflètent clairement les principes auxquels croit fortement le Maroc et sa quête pour réaliser une unité africaine fondée sur les principes de développement, de coopération et de solidarité.

L'universitaire a, dans ce sens, indiqué que les peuples africains, après des décennies de guerre, de conflits et d'instabilité, aspirent, aujourd'hui plus que jamais, à un changement positif, loin de la logique des complots et de la procrastination devenue désuète par l'évolution du monde actuel.

Il a ainsi conclu que la stratégie du Maroc dans ses relations avec les pays africains constitue un "choix mature" prospectif, ainsi qu'une leçon d'éthique et d'attachement aux valeurs nobles, face à des pratiques négatives fondées sur des faits falsifiés.

MAP : 16/06/2015

La sortie de Sellal est un aveu d'échec de la politique algérienne

– La sortie du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, à l'ouverture de la 25-ème session ordinaire du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) est "un aveu d'échec de la politique algérienne", a souligné lundi, le président du Centre de développement de la région de Tensift (CDRT), Ahmed Chehbouni.

Au moment où le Maroc déploie ses efforts et ses initiatives pour jouer pleinement sa partition dans le développement économique de l'Afrique et contribuer à sa stabilité spirituelle, comme en témoigne le grand succès des récentes visites de SM le Roi Mohammed VI dans plusieurs pays du continent couronnées par une multitude de conventions de coopération dans divers domaines (Agriculture, Santé, télécom, le champ religieux etc..), les responsables de l'Algérie, en pleine crise de pouvoir et de luttes internes fratricides, ont besoin, plus que jamais, d'échappatoire et de diversion à travers la question du Sahara, a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP.

Le Maroc, fort du succès de sa politique africaine, ne peut prêter une quelconque attention à la bassesse des provocations algériennes. Il devra faire fi de ces viles manœuvres et poursuivre sur sa lancée dans le renforcement de sa coopération avec les pays africains et aller de l'avant dans son projet de régionalisation avancée, a-t-il ajouté.

Tout en qualifiant la manœuvre algérienne de vouloir impliquer l'Union africaine (UA) dans la question du Sahara marocain, de "fuite en avant" d'un Etat qui continue d'essuyer des échecs cuisants, M. Chehbouni estime que l'Algérie est en train de jouer ses dernières cartes. 

Le Maroc devra poursuivre sereinement son processus de développement et fédérer l'action des différents acteurs qui contribuent au chantier de développement des provinces du sud avec la consécration de la démocratie locale et des principes des droits de l'homme, a-t-il ajouté.

MAP : 16/06/2015

expert français : Les propos du Premier ministre algérien sur le Sahara, reflet d'une pensée figée et nostalgique de l'époque de la guerre froide 

Les propos du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal à l'ouverture à Johannesburg de la 25ème session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), sont le reflet d'une pensée figée et nostalgique de l'époque de la guerre froide dont la question du Sahara n'est qu'un triste reliquat, a souligné le directeur général de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG) de Paris, Charles Saint-Prot.

Dans une déclaration lundi à la MAP, M. Saint Prot relève que ce discours donne le sentiment que la diplomatie algérienne n'a pas évolué depuis un demi-siècle et qu'elle reste prisonnière d'une idéologie dépassée. 

"Au regard des défis considérables qui sont ceux de l'Algérie d'aujourd'hui (succession politique, baisse des cours des hydrocarbures, défis sécuritaires ) et des enjeux géopolitiques régionaux, il est pour le moins curieux de voir que l'alpha et l'oméga de la diplomatie algérienne se résument à entretenir un conflit artificiel pour nuire à son voisin marocain", fait observer l'expert français.

Le chef du gouvernement algérien, qui évoquait une affaire de "décolonisation", a déformé la réalité, selon M. Saint-Prot pour qui la décolonisation des provinces du sud marocain s'est faite en 1976 avec le départ des Espagnols et la rétrocession des territoires au Maroc. "Depuis, l'affaire du Sahara marocain est simplement un problème d'ingérence dans les affaires marocaines en violation du droit international", a-t-il soutenu. 

Le directeur général de l'OEG note en outre que le régime algérien continue, depuis 1984, à prendre les Africains en otage sur ce problème qui ne les concerne pas et qu'il les traite même avec un certain mépris en feignant de vouloir donner des leçons alors que tout le monde sait qu'il est le seul responsable et la principale partie prenante dans ce conflit qu'il a créé de toutes pièces et qu'il entretient par tous les moyens.

Pointant du doigt l'inadéquation du discours algérien avec la réalité internationale, l'expert français relève que le Premier ministre algérien réclame devant l'organisation africaine l'élargissement du mandat de la MINURSO et encourage l'agitation d'un prétendu envoyé spécial africain qui est connu pour sa partialité alors que le dossier relève des seules Nations unies.

MAP : 16/06/2015

Sahara marocain : L'Algérie cherche à institutionnaliser sa confrontation avec le Maroc à travers l'instrumentalisation de l'UA

L'Algérie cherche à institutionnaliser sa confrontation avec le Maroc à travers l'instrumentalisation de l'Union Africaine (UA) pour mener une guerre acharnée contre la marocanité du Sahara, a indiqué, lundi, l'universitaire Tajeddine El Husseini. 

Réagissant aux propos tenus dimanche à Johannesburg par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, lors de la 25ème session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, le professeur des relations internationales à l'université Mohammed V de Rabat a affirmé que l'Algérie s'emploie à impliquer certains pays dans une guerre contre la marocanité du Sahara à un moment où le "Polisario" accumule les camouflets et les revers et peine à accéder à une reconnaissance au niveau international.

Le régime algérien est obstiné dans sa quête de détourner l'attention sur ses échecs internes en se focalisant d'une manière obsessionnelle sur la question du Sahara marocain, a regretté M. El Husseini dans une déclaration à la MAP. 

La preuve a-t-il expliqué, dans une énième tentative d'attirer les regards loin des innombrables crises intérieures qu'il peine à résoudre, le régime algérien se fait une fixation qui vire à l'obsession sur la question du Sahara marocain et demeure prisonnier d'idées dépassées et de thèses révolues alors que le monde entier œuvre pour l'intégration et la mise en place de groupements régionaux forts.

M. El Husseini a ajouté que les responsables algériens ont pris l'habitude d'occulter leurs échecs et l'impertinence de leurs choix économiques ainsi que la régression des libertés publiques et la dictature du régime qui pèse sur l'ensemble du pays en se focalisant sur la question du Sahara marocain, faisant observer que l'Algérie n'a pas pu également sortir du modèle de la rente gazière et pétrolière qui prend en otage son économie et l'avenir du peuple algérien. 

Il a également déploré le fait que le régime algérien continue à croire que sa force réside dans la faiblesse de son entourage, relevant que le pays voisin voit en le Maroc son plus grand concurrent et rival en raison de l'essor grandissant que connait le Royaume et dont en dénotent tous les indicateurs socio-économiques. 

L'Algérie ferait mieux de plancher sur le règlement de la crise politique dont elle s'est engluée en raison de l'interminable guerre interne concernant la succession du président Bouteflika, a-t-il dit, relevant que la chute des prix du pétrole et du gaz sur les marchés internationaux vient rallonger la longue liste des problèmes dont pâtit le pays, surtout que ces deux produits constituent plus de 97 pc des exportations du voisin algérien. 

Et de conclure que la diplomatie marocaine est tenue pour sa part de mener une campagne forte pour chasser l'entité fantoche du concert des pays africains et auprès des Etats anglo-saxons sympathisants du "polisario".

MAP : 16/06/2015

Sahara marocain: Quand Sellal s'y mêle il révèle

Par L. BOUFOUS 

En fondé de pouvoirs d'un régime "sans visage", comme l'a si bien décrit l'historien français Pierre Vermeren, le chef du gouvernement algérien, Abdelmalek Sellal s'est fendu, dimanche soir à Johannesburg, d'un discours, dont les propos rappellent que c'est bien à Alger que se trouve la clé du différend régional sur le Sahara.

Seul à aborder le sujet à l'ouverture du 25ème sommet ordinaire de l'Union africaine, Abdelmalek Sellal est parvenu ainsi à se distinguer en abandonnant la promotion de l‘image de l'Algérie comme "observateur neutre" et en révélant que ce conflit est porté bel et bien par la ténébreuse " Djemaâ" d'Alger, qui entretient ce conflit depuis des décennies en caressant un chimérique rêve de leadership régional. 

A travers les jérémiades distillées dans ce discours, le chef du gouvernement algérien a également avoué, sans le dire, les cuisants échecs essuyés au plan international par la machine diplomatique du régime dont il est l'homme lige, notamment dans l'enceinte onusienne la seule à être saisie du dossier et où le Conseil de sécurité continue de prôner une solution politique négociée, en soutenant que la proposition d'autonomie marocaine, est la seule plate-forme crédible pour les négociations. 

Ces mêmes propos sont tenus dans les grandes capitales internationales qui ont rejeté tous les louvoiements et autres harcèlements des maîtres d'Alger, confortées en cela d'abord par le bien-fondé du droit historique du Maroc et sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire, puis par son sérieux et sa crédibilité internationale.

Dans les propos tenus devant le sommet africain, Abdelmalek Sellal a aussi révélé l'irritation de ses maîtres face à la position impartiale de l'organisation des Nations unies sur ce dossier, en se rabattant sur une Union africaine, qui peine à survivre aux inquiétants lendemains qui menacent certaines parties du continent, dans une vaine tentative de raviver des thèses éculées auxquelles seuls quelques malentendants de ce cénacle continuent de croire.

MAP : 16/06/2015

Forum international sur le Sahara : L'autonomie, une base solide pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara(Communiqué final)

Les participants au Forum international sur le Sahara ont souligné, mercredi à Laayoune, que l'autonomie est une base solide pour la résolution du différend artificiel autour du Sahara.

Partant d'une réalité palpable transcendant les allégations mensongère du polisario, la solution pacifique et idéale au différend sur le Sahara réside dans l'octroi d'une autonomie aux provinces du sud, lit-on dans le communiqué final de ce forum organisé par le Centre du Sahara pour la réflexion stratégique sous le thème "le Sahara, 40 ans après ".

Ainsi, le projet d'autonomie constitue une opportunité d'édification d'un avenir meilleur pour des personnes ayant été déplacées et séquestrées contre leur gré dans les camps de Tindouf, ajoute le communique, soulignant que la proposition marocaine est une initiative forte et courageuse et jouit de l'appui de la communauté internationale.

Les participants à cette rencontre internationale ont, en outre, salué les projets et les investissements lancés par le Maroc dans les provinces du sud dans les secteurs public et privé, ainsi que le lancement de plusieurs initiatives de développement, soulignant que ces chantiers illustrent l'engagement du Maroc dans un processus démocratique et moderniste exemplaire.

Ils se sont également félicités de l'approche participative adoptée par le Maroc dans la gestion de la chose publique dans les provinces du sud à travers différentes structures de gestion comme les conseils, les instances élues, les chioukhs des tribus sahraouies et les institutions publiques.

Les participants ont, d'autre part, appelé la communauté internationale à oeuvrer à la levée du siège imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf, particulièrement les femmes et les enfants, attirant l'attention sur les violations graves des droits des femmes et des enfants commises dans ces camps, comme le viol, la dislocation des familles, l'envoi des enfants dans des pays loin du continent africain.

Les participants à cette rencontre avaient souligné lors de la séance d'ouverture que l'Histoire atteste clairement de la marocanité du Sahara, relevant que les documents historiques apportent la preuve que les tribus du Sahara ont prêté allégeance aux sultans du Maroc.

Dans ce sillage, ils ont été unanimes à souligner que les messages adressés par les Souverains alaouites aux gouverneurs et représentants au Sahara témoignent également des liens historiques et politiques entre le Maroc et ses provinces du sud.

Plusieurs thèmes ont été débattus dans le cadre de ce Forum notamment "le Sahara avant 1976", "le Sahara actuellement" et "l'autonomie du point de vue de la loi internationale, l'initiative marocaine d'autonomie comme exemple".

(MAP-01/04/2015)

Forum d'investissement Régions Sud

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a annoncé, samedi à Laâyoune, la réalisation de plusieurs projets de développement du capital humain dans les provinces du Sud pour un investissement global de quelque 4,2 milliards de Dirhams (MMDH).

Il s'agit d'une soixantaine de projets devant générer plus de 10.000 emplois directs, à partir de l'année en cours, dans les régions de Laâyoune- Boujdour-Sakia Lhamra, Oued Eddahab-Lagouira et Guelmim-Smara.

Ces projets concernent divers secteurs dont l'agro-industrie, le transport, le commerce et la distribution, l'industrie, le BTP, la pêche, la santé, les services ou encore l'immobilier, a souligné la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun dans une déclaration à la presse, lors de la cérémonie d'ouverture du Forum d'investissement Régions Sud, organisée en présence du ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Charki Draiss, les walis et gouverneurs des régions du Sud ainsi que les élus et les chioukhs des tribus.

Ce Forum, organisé par la CGEM avec le soutien du ministère de l'Intérieur, marque une étape importante dans l'intégration économique des provinces du Sud, a-t-elle fait valoir, notant que ce conclave met en avant le potentiel socio-économique de ces régions, qui doit être mis aujourd'hui au service de l'économie régionale et nationale.

Et la présidente de la CGEM d'indiquer qu'une année après la tenue du conseil d'administration de la Confédération dans la ville de Laâyoune, l'organisation de ce forum, réaffirme l'engagement et la volonté d'œuvrer en faveur du développement socio-économique, harmonieux et durable des provinces du Sud, un développement créateur d'emplois et de richesses au profit des habitants des provinces du Sud, conformément à la volonté de SM le Roi Mohammed VI.

La CGEM a procédé à l'ouverture d'une CGEM Région du Sud en novembre 2013 et réalisé une monographie du tissu économique et social de la région, préalablement à l'organisation de ce Forum. 

A l'issu de ce rendez-vous économique de grande envergure, la Confédération a signé des conventions de partenariats et des conventions Cadre avec 5 acteurs économiques en vue de la mise en place de programmes de formation gratuits afin de favoriser l'accès à l'emploi de la jeunesse locale.

Ces conventions ont été signées par Mme Bensalah-Chaqroun, M. Larbi Bencheikh, directeur général de l'OFPPT, M. Benmakhlouf Samir, directeur général de Microsoft Maroc, M. Abbad Al Andalousi, président de Injaz Al Maghrib et Mme Hajbouha Zoubeir de la Fondation Phosboucraâ.

Ancien ambassadeur US : l'implication de l'ONU ne peut se concevoir que sous l'angle d'une neutralité à toute épreuve

L'implication des Nations Unies dans le processus de résolution de la question du Sahara, sur la base d'un règlement politique définitif, ne peut se concevoir que sous l'angle d'une neutralité et d'une impartialité à toute épreuve, a déclaré jeudi, Edward Gabriel, ancien ambassadeur US.

Réagissant au contenu de l'appel téléphonique entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Secrétaire général de l'ONU, à l'initiative de ce dernier, M. Gabriel a souligné que "M. Ban Ki-moon a mis l'accent sur l'impérieuse nécessité pour la Minurso de poursuivre sa mission dans le respect strict de son mandat actuel", en rappelant que la Conseil de sécurité avait, à maintes reprises, qualifié le plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, de sérieux, crédible et réaliste.

"Il s'agit là d'une indication claire qu'il existe un effort sérieux pour que la Minurso s'en tienne scrupuleusement à son mandat", a relevé l'ancien diplomate US, en stigmatisant les différentes tentatives qui cherchaient vainement à faire dérailler le processus onusien de sa trajectoire.

Lors de cet appel téléphonique, poursuit M. Gabriel, le secrétaire général de l'Onu n'a pas manqué de saluer le rôle important et l'engagement constructif du Maroc en appui à l'agenda de l'Onu que ce soit pour le maintien de la paix, ainsi qu'en matière de réalisation des priorités actuelles et projetées des Nations Unies, notamment celles relatives aux Objectifs du Millénaire.

Question du Sahara: La neutralité et l'objectivité, consubstantielles à l'implication de l'ONU

La neutralité et l'objectivité sont consubstantielles à l'implication des Nations Unies en vue de trouver une solution politique et définitive à la question du Sahara, a souligné jeudi Peter Pham, Directeur de l'Africa Center relevant du prestigieux think tank US "Atlantic Council".

"Il est d'une importance cruciale de reconnaitre et de rappeler que la mission de la Minurso a toujours été d'adhérer sans réserve aux principes de la neutralité et de la non-ingérence dans les affaires des Etats souverains", a expliqué M. Pham, qui réagissait au contenu de l'appel téléphonique entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, à l'initiative de ce dernier.

Cet expert des questions africaines a tenu à rappeler que "certaines parties ont essayé d'instrumentaliser cette mission onusienne pour en faire quelque chose qu'elle n'est pas et qu'elle ne doit pas être, une démarche hasardeuse de nature à mettre en péril la stabilité régionale".

Il a, dans ce contexte, salué le SG l'ONU qui a souligné au cours de l'entretien téléphonique avec le Souverain que la Minurso poursuivra sa mission dans le respect stricte de son mandat actuel, en rappelant que "M. Ban Ki-moon avait par le passé reconnu l'importance de respecter le mandat de cette mission, et qualifié de bombe à retardement les camps de Tindouf".

Lors de cet entretien, poursuit Peter Pham, le Secrétaire général de l'ONU a mis en avant "le rôle important que joue le Maroc en matière de maintien de la paix et de la stabilité régionales, dans le cadre de la contribution positive du Royaume aux Nations Unies et en faveur des pays africains pour les aider à développer leurs économies, afin qu'ils puissent atteindre les Objectifs du Millénaire".

"Il s'agit là d'une reconnaissance explicite du rôle constructif joué par Sa Majesté le Roi, en matière de développement et de stabilité, non seulement dans le voisinage immédiat du Royaume, en Afrique sub-saharienne, mais également à travers le continent", a relevé d'autre part le Directeur de l'Africa Center.

Question du Sahara : Ban ki-Moon conforte le Maroc dans son exigence du principe fondamental de la neutralité

L'appel téléphonique, jeudi, entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Secrétaire général des Nations Unis, Ban ki-Moon, à l'initiative de ce dernier, a été l'occasion pour la voix onusienne la plus autorisée de conforter le Maroc dans sa bonne foi et sa position de principe quant au strict respect du mandat actuel de la Minurso, dans le plein respect des paramètres de négociations tels que définis par le Conseil de sécurité.

En informant le Souverain qu'"il a pris dûment compte des commentaires et observations du Maroc" tout en donnant "des assurances fermes quant à la neutralité, l'objectivité et l'impartialité des responsables de l'ONU en charge de la conduite de la facilitation onusienne", M. Ban Ki-moon barre, par la même occasion, la voie aux manœuvres pernicieuses et aux velléités obstructionnistes visant à faire dérailler le processus de sa trajectoire légale.

Le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, n'a eu de cesse de mettre en garde la communauté internationale contre toute tentative malavisée ou de mauvaise foi visant à porter atteinte audit processus, au risque de compromettre le rôle et l'engagement même des Nations Unies dans la quête d'une solution politique et définitive à ce conflit qui hypothèque l'avenir de toute la région du Maghreb et met en péril la sécurité dans le Sahel.

Conforme à la légalité internationale, l'approche du Royaume porte en elle le souci constant du Souverain de veiller à la préservation des modalités actuelles de l'implication de l'ONU, mu par un haut sens de l'histoire et de la responsabilité, en droite ligne des équilibres et des impératifs géostratégiques qui commandent d'éviter les approches partiales et les options périlleuses qui sont de nature à plonger la région, dans son ensemble, dans des abîmes insondables en faisant le lit aux groupes terroristes qui ont infiltré à une large échelle les camps de Tindouf et dont la collusion avec le polisario n'est plus à démontrer. 

C'est dans cette optique, que la neutralité à toute épreuve de l'engagement onusien et la poursuite de la mission de la Minurso dans "le respect strict de son mandat actuel" constituent un gage contre toute tentative d'instrumentalisation, une démarche qui porte aujourd'hui le sceau de l'engagement solennel du Secrétaire général des Nations Unis.

En partenaire écouté et respecté dans le concert des nations, le Maroc propose le chemin de la modération en mettant sur la table un plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, que les puissances mondiales et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité qualifient de sérieux, crédible et réaliste.

Il appartient aujourd'hui aux autres parties de s'inscrire dans cette sagesse porteuse de promesses d'un avenir fait de prospérité et de bien-être partagés auxquels aspirent les peuples de la région, qui se trouvent en proie aux visées croisées des groupes terroristes inspirés de l'idéologie funeste d'Al-Qaida et de Daech.

En tenant à remercier Sa Majesté le Roi "pour le rôle actif et l'engagement constructif du Royaume en appui à l'agenda de l'ONU que ce soit pour le maintien de la paix, la promotion du développement humain et la lutte contre l'extrémisme et la radicalisation", le Secrétaire général de l'ONU reconnaît encore une fois le leadership régional du Royaume en tant que force de projection stabilisatrice contre le péril que constitue l'alliance entre le radicalisme et le séparatisme.

(Fouad Arif)

Sa Majesté le Roi reçoit un appel téléphonique du Secrétaire Général de l'ONU

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu, jeudi 22 janvier 2015, un appel téléphonique du Secrétaire Général de l'ONU, M. Ban Ki Moon, indique un communiqué du Cabinet Royal.

Au cours de cet entretien, M. Ban Ki Moon a remercié Sa Majesté le Roi pour le rôle actif et l'engagement constructif du Royaume en appui à l'agenda de l'ONU que ce soit pour le maintien de la paix, la promotion du développement humain et la lutte contre l'extrémisme et la radicalisation, souligne le communiqué.

Sa Majesté le Roi a assuré le Secrétaire Général du soutien du Royaume pour la réalisation des priorités actuelles et projetées de l'ONU, notamment celles relatives aux Objectifs du Millénaire pour le Développement OMD post 2015, aux changements climatiques et à la refonte des opérations de maintien de la paix, ajoute le communiqué.

S'agissant de la question du Sahara marocain, le Secrétaire Général de l'ONU a informé Sa Majesté le Roi qu'il a pris dûment compte des commentaires et observations du Maroc et a donné des assurances fermes quant à la neutralité, l'objectivité et l'impartialité des responsables de l'ONU en charge de la conduite de la facilitation onusienne, précise la même source.

De même, M. Ban Ki Moon a précisé que la MINURSO poursuivra sa mission dans le respect strict de son mandat actuel.

Sur la base des clarifications formulées et des assurances données, Sa Majesté le Roi a confirmé à M. Ban Ki Moon l'engagement du Maroc pour soutenir la facilitation conduite par l'Envoyé personnel et sa pleine coopération avec les responsables désignés à cet effet par le Secrétaire Général, conclut le communiqué du Cabinet Royal.

(MAP-22/01/2015)

Le discours royal à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte est celui "de la vérité et de la rupture" (bureau politique du PPS)

Le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), réuni lundi, a salué la teneur du discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte, le qualifiant de "discours de la vérité et la rupture".

Le PPS, qui s'est arrêté sur les dimensions nationale, régionale et internationale du discours royal, dans un communiqué mardi, a mis en avant la pertinence de l'analyse stratégique, profonde et audacieuse qu'il apporte en levant le voile sur la réalité du conflit artificiel autour du Sahara marocain, et en prônant une approche rigoureuse pour le traitement global de ce dossier.

Dans ce discours porteur de messages clairs et forts, a ajouté le parti, le Souverain a réitéré le rejet catégorique du Maroc de la politique des équilibres hybrides adoptée par certaines puissances et la communauté internationale à l'ONU, tout en rappelant que le Royaume qui a consenti de grands efforts à la faveur de la mise en place d'un modèle de développement exemplaire, la démocratisation de ses institutions, la réforme de ses structures, a également mis sur la table une solution politique sur la base du plan d'autonomie dans les provinces du sud.

Cette solution audacieuse représente le maximum que le Maroc puisse proposer comme l'a affirmé SM le Roi, souligne le parti.

Le PPS a également rappelé que le discours royal a rejeté tout changement des paramètres tels que fixés par l'ONU à ce sujet, particulièrement le volet relatif aux droits de l'Homme, notant que le Maroc, fort de ses institutions constitutionnelles et la nature de son régime démocratique, répond à toutes les conditions et offre toutes les garanties pour prendre à bras le corps les développement internes de ce dossier.

Pour le PPS, les messages forts adressés par le discours royal aux parties concernées, à l'intérieur comme à l'extérieur, affirment qu'il n'y a aucun avenir pour les politiques de manigance et de manipulation qui dénigrent la solidité de la position marocaine et sa ferme volonté d'aller de l'avant dans le cadre de la solution onusienne basée sur le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine.

 

Au terme de sa réunion, le bureau politique du PPS s'est penché sur la 2ème réunion du comité de suivi du Forum de la gauche arabe, ainsi que sur le rapport de la réunion du Comité central de l'organisation de la jeunesse socialiste, tenue samedi dernier dans le cadre des préparatifs du 7ème congrès national, prévu début 2015. 

(MAP-11/11/2014)

Question du Sahara: Le rôle "avéré" de l'Algérie, porteur de risques sécuritaires pour la région

L'Algérie persiste à jouer un rôle "avéré" dans le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara, en fournissant un soutien inconditionnel aux séparatistes du polisario, contribuant ainsi à faire perdurer un confit porteur de risques sécuritaires majeurs pour toute la région, a mis en garde Peter Pham, Directeur de l'Africa Center, relevant du prestigieux think tank US, Atlantic Council.

"Il est très clair pour quiconque ayant une vision objective que le conflit du Sahara tient à une et unique chose, à savoir le soutien de l'Algérie à la soi-disant rasd", a martelé M. Pham dans une déclaration en réaction au Discours Royal à la Nation à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche Verte.

Pour cet expert américain, "le mouvement séparatiste du polisario qui opprime les populations de Tindouf, en violation flagrante des conventions relatives aux droits des réfugiés et du droit international", doit tout son existence aux financements qui lui sont fournis par son mentor l'Algérie qui l'accueille de surcroît sur son territoire.

"Rien de tout cela n'aurait pu avoir lieu sans le soutien de l'Algérie, lequel soutien provient des richesses considérables que l'Algérie gagne de ses ressources naturelles", s'est indigné encore M. Pham, qui a souligné que cette richesse devrait plutôt être affectée au bien-être du peuple algérien et à l'intégration régionale.

M. Pham a, en outre, soutenu que le plan d'autonomie au Sahara proposé par le Maroc pour ses Provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume est la seule proposition "réaliste" sur la table.

Il a rappelé l'appréciation positive constante de la part des grandes puissances qui saluent les "énormes progrès" réalisés par le Maroc ces dernières quinze années en matière du développement de mécanismes crédibles des droits de l'homme ainsi que le progrès démocratique constamment consolidé par Sa Majesté le Roi.

Dans ce contexte, il a indiqué que le Royaume se démarque en la matière en étant le seul pays de la région à s'ouvrir aux procédures spéciales de l'ONU, une situation qui contraste avec "le manque de reddition des comptes et les violations des droits de l'homme que les organisations des droits humains ont récemment documentées non seulement en Algérie, mais plus particulièrement dans les camps de Tindouf".

Sahara: le discours Royal met "les points sur les 'i' en demandant à tous les acteurs concernés d'assumer leurs responsabilités"

Le discours adressé à la Nation par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 39-ème anniversaire de la Marche Verte, "fera date car il met les points sur les i , en demandant à tous les acteurs concernés d'assumer leurs responsabilités", a affirmé le professeur de droit et expert international de la question du Sahara, Abdelhamid El Ouali.

M. El Ouali a fait savoir, dans une déclaration, que ce discours était "très attendu, en particulier au sein des Nations-Unies en raison de l'impasse" dans laquelle se trouve la mission de l'Envoyé Personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Christopher Ross, et "des complications que le dossier du Sahara est en train de connaître du fait des tergiversations et de la politique peu claire de ce même Envoyé Personnel".

Le discours royal "se distingue également par le fait qu'il touche à tous les aspects de la question du Sahara, tant externes qu'internes", a-t-il dit.

Il a relevé à cet égard l'invitation faite aussi bien aux Nations Unies, en particulier au Secrétaire général et son Envoyé Personnel, qu'aux Etats-Unis "d'adopter une attitude non équivoque dans la question du Sahara, notamment en ce qui concerne la politique de l'Algérie qui s'emploie, grâce à ses pétro ou gazo-dollars, à mobiliser contre le Maroc des pays étrangers, des institutions internationales et des ONGs étrangères, afin de ternir l'image de notre pays, en particulier en matière des droits de l'Homme".

Le professeur El Ouali a également mis l'accent sur la réponse claire donnée par le Souverain à ceux qui, au sein des Nations Unies ou dans certaines chancelleries étrangères, espéraient que le Maroc fasse d'autres concessions en vue du règlement du conflit du Sahara. 

La réponse Royale est sans équivoque car le Souverain a réitéré que "le Maroc est chez lui au Sahara (...) et "n'acceptera aucune solution qui porte atteinte à cette souveraineté", tout en affirmant que "la seule solution possible est celle de l'autonomie territoriale dans le cadre de la souveraineté marocaine", a précisé l'expert international.

Il a aussi évoqué les manœuvres dilatoires des adversaires du Maroc qui ont, a-t-il dit, "cherché ces dernières années, grâce à la complicité de ceux dont la responsabilité est de veiller au bon déroulement des négociations lancées par les Nations-Unies en 2007, à faire capoter ces pourparlers". 

Parmi les autres points forts du discours Royal, le professeur El Ouali a relevé notamment "la critique implacable" des thèses des adversaires du Maroc, qui cherchent à induire en erreur l'opinion publique concernant l'exploitation des ressources naturelles du Sahara et de la situation des droits de l'homme dans cette région.

Et d'ajouter que SM le Roi a montré, chiffres à l'appui, que l'Etat marocain a investi au Sahara sept fois plus qu'il n'en a tiré profit, que le Sahara fut laissé par le colonisateur espagnol dans une situation de total abandon, et que les indicateurs de développement sont plus élevés au Sahara que dans les autres régions du Royaume. 

M. El Ouali a aussi relevé que le Souverain a rappelé la reconnaissance par les institutions internationales et les puissances occidentales, à l'instar des Etats-Unis, du statut régional du Maroc, qualifié de "modèle" pour les pays du Sud en matière de démocratie et de droits de l'Homme, et qui affirment que le Sahara est un territoire ouvert auquel peuvent accéder à tout moment les enquêteurs onusiens.

SM le Roi Mohammed VI a ainsi tenu à préciser à l'adresse des adversaires du Maroc ainsi que du Secrétaire général des Nations-Unies, que la question du Sahara n'est pas une affaire de décolonisation, mais un conflit artificiel créé par l'Algérie qui s'emploie à ternir l'image du Royaume, a encore souligné M. El Ouali.

Le discours Royal a également dressé le bilan des réalisations socio-économiques dans les provinces du sud du Royaume, a-t-il noté, soulignant que le Souverain entend cependant "mettre fin à la situation de rente et de privilèges dont jouissent certaines personnes au Sahara en instaurant, dès l'année prochaine, un nouveau type de gouvernance et un autre modèle de développement, et cela dans le cadre de la mise en œuvre d'une régionalisation avancée".

Et de souligner que le discours Royal revêt un caractère fondateur, qui trace, pour les années à venir, les orientations et contours de la politique du Maroc concernant la question du Sahara.

Sahara: la communauté internationale doit cesser de "se faire duper" par l'activisme algérien (Charles Saint-Prot)

Le conflit artificiel autour de la question du Sahara est "très clairement une ingérence d'un Etat étranger qui vise à déstabiliser le Maroc en soutenant un pseudo-séparatisme", a affirmé le directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris, Charles Saint-Prot, appelant la communauté internationale à cesser de "se faire duper ou de fermer hypocritement les yeux sur l'activisme algérien".

Réagissant, dans une déclaration, au discours royal à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche Verte, l'expert français a relevé que SM le Roi Mohammed VI a rappelé qu'il ne faut pas se tromper sur la vraie nature de l'affaire du Sahara marocain qui n'"est pas une question de décolonisation, puisque le Maroc a récupéré ses provinces sahariennes", notant que le Souverain a mis chacun devant ses responsabilités en soulignant la responsabilité particulière de l'Algérie qui est "la principale partie du conflit".

Pour M. Saint-Prot, la communauté internationale "doit soutenir clairement le plan d'autonomie proposé par le Maroc, qui est le seul moyen de mettre un terme à un conflit qui reste un grave facteur de déstabilisation et d'insécurité dans toute la région sahélo-saharienne".

Il a, d'autre part, relevé que le discours royal est une réaffirmation de l'unité territoriale du Maroc, faisant observer que le Souverain a insisté sur la détermination du Royaume à sauvegarder "sa souveraineté inaliénable sur l'ensemble du territoire national, de Tanger à la frontière mauritanienne".

Par ailleurs, SM le Roi a mis en exergue les nombreuses réalisations accomplies par les Marocains dans les provinces du sud, a indiqué M. Saint-Prot, notant, à cet égard, que "la réussite est indéniable et laisse bien augurer du grand chantier de la régionalisation avancée qui constituera un modèle de développement global répondant aux attentes des populations et servira d'exemple pour une régionalisation dynamique touchant toutes les régions du Royaume".

Discours Royal: Le Huffington Post salue la force de la parole Royale, porteuse de stabilité en Afrique du nord

Le discours prononcé, jeudi, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion du 39ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, se distingue par la force de la parole Royale, porteuse de paix et de stabilité dans une région d'Afrique du nord qui en a tant besoin, écrit, vendredi, le journal américain à grand tirage le +Huffington Post+, dans une analyse intitulée: "Le discours fort du Roi offre une opportunité au Polisario".

"Le Roi Mohammed VI a donné un discours, qui interpelle à plus d'un titre grâce à la force de sa teneur, un discours qui contient la clé de la paix et de la stabilité dans une région d'Afrique du nord plus volatile que jamais", souligne l'auteur de cette analyse, Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d'administration de plusieurs think tanks américains, en faisant observer que le haut sens de la mesure de l'adresse Royale trace le cadre et les contours d'un règlement définitif du conflit du Sahara qui n'a que trop duré.

Le Huffington Post relève, dans ce contexte, que Sa Majesté le Roi a insisté sur les droits irréfragables du Maroc sur son Sahara, une vérité historique que nul ne peut ignorer et qui se trouve aujourd'hui consolidée par une réalité sur le terrain qui fait des provinces du sud, une région de prospérité et d'épanouissement pour les citoyens dans l'ouverture et la diversité.

Cette partie du Royaume, poursuit la publication américaine, connaît un boom économique plaçant l'individu au centre des stratégies de développement grâce à des investissements ininterrompus de plusieurs milliards de dollars, dédiés à la construction d'aéroports, d'autoroutes et de logements, entre autres grands projets structurants.

Le secteur privé n'a pas été du reste, poursuit-on, dans la mesure où une dynamique vertueuse emboîte le pas aux efforts de l'Etat pour édifier des établissements hôteliers et des entreprises dans les différents secteurs d'activité, ce qui s'est répercuté positivement sur le marché de l'emploi et les opportunités offertes à la jeunesse.

Et de noter que la ville de Dakhla, qui n'était qu'une caserne militaire espagnole en 1975, véhicule cette grande dynamique de développement, puisqu'elle est aujourd'hui une ville fière et active grâce, entre autres, aux activités économiques induites par son port, tant et si bien que Dakhla est aujourd'hui citée en modèle de développement à suivre par les leaders des pays de la région.

Le discours Royal tord ainsi le cou aux préjugés et aux idées fausses, souligne le Huffington Post, rappelant que pour chaque dirham produit par les provinces du sud, sept autres de plus sont affectés par l'Etat marocain sous forme d'investissements, de subsides ou encore en matière de dépenses.

La publication indique, dans ce sens, ce qu'avait dit le Souverain dans le discours prononcé à l'occasion du 39ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte: "L'affaire du Sahara n'est pas la cause des sahraouis uniquement. Le Sahara est l'affaire de tous les Marocains. Et, comme je l'ai dit dans un Discours précédent : le Sahara est une question d'existence et non une question de frontières".

Et le Souverain d'ajouter: "Il est un fait que ce que produit le Sahara ne suffit pas à satisfaire les besoins de base de ses populations. Et je le dis en toute franchise: les Marocains ont supporté les coûts de développement des Provinces du Sud. Ils ont donné de leurs poches, et prélevé sur les moyens de subsistance de leurs enfants, pour que leurs frères du Sud puissent vivre dignement".

L'auteur de l'analyse relève, dans ce contexte, qu'"au moment où les séparatistes fabriquent des bombes et entravent le processus de négociation, le Maroc a mis en place une économie moderne dans les provinces du sud".

Etant donné la réalité historique et celle sur le terrain, poursuit le Huffington Post, "le Maroc ne peut en aucun cas être l'équivalent diplomatique d'un mouvement séparatiste dirigé par une dictature sur un terrain emprunté, au sud-ouest de l'Algérie, une zone de non droit où prospèrent les trafics de tous genres et où sévit un déni le plus total des droits humains les plus élémentaires".

"Ces fausses équivalences ne font que retarder l'aboutissement à un règlement politique définitif à la question du Sahara", regrette le Huffington Post.

Edward Gabriel : Le Discours Royal résonnera dans les différents centres de pouvoir à Washington

Le discours prononcé, jeudi, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion du 39ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, "résonnera à la Maison Blanche, au Congrès et au Département d'Etat", a affirmé l'ancien ambassadeur américain, Edward Gabriel, dans une déclaration.

"Le Souverain a prononcé un discours très fort, qui suscitera toute l'attention des Etats-Unis", a souligné M. Gabriel, en mettant en exergue "la hauteur de vue et la vision perspicace contenues dans l'adresse royale".

L'ancien ambassadeur US a rappelé, dans ce contexte, que Sa Majesté le Roi a bien voulu faire une "concession significative en acceptant un plan d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine", une initiative qui a fait l'objet d'un soutien sans équivoque de trois administrations américaines successives depuis Bill Clinton à Barack Obama, en passant par l'Exécutif que dirigeait le Président George W. Bush.

Il a fait observer que "le Souverain a donné aujourd'hui le coup d'envoi d'une nouvelle ère dans l'histoire des provinces du sud du Royaume en annonçant la mise en œuvre l'année prochaine de la régionalisation avancée".

"Le Discours Royal se distingue aussi par une grande sagesse, dans la mesure où le Souverain a fait part de la disposition du Maroc à œuvrer avec les Nations Unies pour trouver une issue à la question du Sahara", a relevé, en outre, M. Gabriel.

Il a souligné, d'autre part, qu'en fustigeant l'Algérie en tant que principale partie dans le conflit du Sahara, Sa Majesté le Roi "ne fait que réitérer une vérité historique, car sans l'Algérie il n'y aurait tout simplement pas de groupe séparatiste dénommé polisario aux collusions avérées, d'ailleurs, avec les groupes terroristes qui sévissent dans la région".

Edward Gabriel a, par ailleurs, particulièrement pris note de la mention faite par Sa Majesté le Roi à "la contribution positive" de la Maison Blanche, qui dénote, a-t-il dit, "des relations étroites entre Rabat et Washington au sujet de la question du Sahara et une communauté de vues qui s'est consolidée depuis la rencontre au sommet entre le Souverain et le Président Obama à la Maison Blanche, en novembre 2013".

Lahcen Mahraoui : Le discours royal, "un message clair pour ceux qui doutent encore de la Marocanité du Sahara"

Le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 39-ème anniversaire de la Marche Verte est un discours "historique, franc, direct et ferme" qui envoie un "message clair pour ceux qui doutent encore de la Marocanité du Sahara", a affirmé l'universitaire et porte parole de l'Association des Tribus Sahraouies Marocaines en Europe, Lahcen Mahraoui.

Le discours royal est "une nouvelle feuille de route annonciatrice d'une nouvelle ère" puisqu'il diagnostique de façon frontale et sans détours les vrais acteurs internes et externes et les problèmes qui entravent le règlement définitif du conflit régional du Sahara, a relevé M. Mahraoui dans une déclaration à la MAP, rappelant que le Souverain a insisté sur le fait que l'affaire du Sahara n'est pas une question de frontière mais d'"existence".

Ce discours pointe du doigt également les ambiguïtés de certaines parties en particulier les autorités algériennes et certains fonctionnaires internationaux et appelle à la clarté dans les positions, a-t-il expliqué, notant qu'"on ne peut plus continuer de divulguer de fausses allégations en instrumentalisant les droits de l'Homme et en avançant des mensonges selon lesquelles le Maroc exploiterait les ressources de cette région".

M. Mahraoui, également membre du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes, a souligné que le SM le Roi a saisi cette occasion pour exprimer de manière très directe, son rejet de toutes les tentatives visant à modifier la nature du problème en précisant que "le Maroc dans son Sahara, n'a jamais été une puissance d'occupation ou une puissance administrante".

"Cette région fait partie de notre corps et nous y avons investi parce que nous sommes un et un seul corps, on ne peut plus accepter cette déformation de l'histoire", a insisté M. Mahraoui, notant en outre que SM le Roi a affirmé qu'il n'y aura pas de solution à la question du Sahara tant qu'on n'a pas fait assumer sa responsabilité à l'Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, tout en fustigeant "la complaisance vis-à-vis de la véritable partie" à ce différend et les tentatives de l'exonérer de ses responsabilités. 

L'universitaire a, d'autre part, relevé que SM le Roi a déploré le mode de gestion au Sahara ayant connu "des dysfonctionnements qui en ont fait au fil des ans un terrain propice à l'économie de rente et des privilèges indus", annonçant un changement radical dans ce mode de gouvernance et appelant à l'ouverture d'un dialogue national franc et d'un débat responsable et sérieux sur les différentes idées et conceptions envisageables, en vue d'élaborer des réponses claires à toutes les questions et préoccupations des populations de la région, et ce, dans le cadre de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du pays.

Il a aussi rappelé que le Souverain a précisé que la régionalisation voulue ne se réduit pas à des textes juridiques et au transfert, du centre vers les régions, des ressources matérielles et humaines, mais doit plutôt être fondée sur le patriotisme sincère impliquant un attachement sans faille à l'intégrité territoriale du Maroc. 

Et de conclure que "tout en encourageant les recherches académiques sur les composantes de notre identité pour la consolidation de notre unité nationale, SM le Roi a rappelé que le Royaume est un brassage civilisationnel authentique entre toutes les composantes constitutives de l'identité marocaine".

(MAP-07/11/2014)

Exposition à Bruxelles sur le thème "La Marche Verte, un processus de libération et de développement"

Une exposition sur le thème "La Marche Verte, un processus de libération et de développement", a ouvert ses portes, vendredi soir à Bruxelles, à l’initiative d’un collectif de citoyens marocains de Belgique.
Organisée à la Maison des cultures maroco-flamande à l’occasion de la commémoration du 39-ème anniversaire de la Marche Verte, cette exposition de photos et de manuscrits retraçant les moments forts de cette épopée historique, met en exergue les différentes facettes de la Marche Verte et l’enthousiasme de ses participants ainsi qu’une certaine littérature qui témoigne de cet évènement.

Par cette exposition visible jusqu’au 11 novembre, les initiateurs entendent jeter la lumière sur les leçons et les significations profondes que revêt la Marche Verte, un évènement phare qui restera gravé à jamais dans la mémoire collective de tous les Marocains comme emblème de l’union entre le Nord et le Sud du Royaume et symbole des retrouvailles avec les populations des provinces du sud.

La cérémonie d’inauguration de cette exposition, qui a connu la participation de plusieurs personnalités belges, européennes et de membres la communauté marocaine de Belgique, a été marquée par la projection d’un film documentaire de 17 minutes qui met en avant l’effort considérable déployé par le Maroc pour le développement de ses régions du sud à travers des projets structurants et de grande envergure aussi bien économiques, sociaux et culturels.
A cette occasion, l’ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg, Samir Addahre, a salué vivement la participation des Marocains de Belgique à la commémoration du 39-ème anniversaire de la Marche Verte, un évènement cher à tous les Marocains et qui a mis fin à plusieurs décennies d’occupation des provinces du sud du Maroc.

M. Addahre a ajouté que cet évènement exceptionnel dans l’Histoire du Maroc contemporain restera gravé dans la mémoire collective du peuple marocain, qui, convaincu de la justesse de la cause nationale, se tient prêt à défendre son intégrité territoriale, sa souveraineté et son unité nationale et à faire face à toutes les manœuvres ourdies visant à torpiller le processus de règlement politique de la question du Sahara.

Le Maroc, a poursuivi le diplomate, a interagi positivement avec les efforts onusiens pour parvenir à une solution durable à ce conflit régional et proposé un plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine qui se veut une proposition ouverte, consensuelle, réaliste et crédible pour le règlement définitif de cette question, déplorant l’attitude sclérosée des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume qui restent attachés à des thèses dépassées et qui mobilisent tous les moyens dont ils disposent pour tout simplement nuire au Maroc.
Pour sa part, le chef de la mission du Maroc auprès de l’Union européenne, l’ambassadeur Menouar Alem, a regretté que l’Algérie n’a cessé depuis le début du conflit du Sahara de mobilier tout son arsenal politique, diplomatique, financier et militaire pour exercer une certaine pression sur un bon nombre d’Etats dans le but de déstabiliser non seulement le Maroc mais toute la région.
M. Alem a souligné que l’Algérie et le polisario se sont évertués à détruire pendant toutes ces années le processus onusien visant le réglement de la question du Sahara en refusant le recensement des populations séquestrées à Tindouf et en s’attachant à la tenue d’un supposé référendum d’autodétermination alors que l’Organisation des Nations-Unies elle-même a conclu à l’impossibilité de son organisation et proposé un règlement politique de la question du Sahara tout en demandant aux parties de faire des propositions concrètes dans ce sens.
Le Maroc, a fait observer le diplomate, est jusqu’à présent le seul à avoir mis sur la table une initiative concrète, en l’occurrence le plan d’autonomie, déplorant que cette proposition ouverte à la négociation qui a été saluée par les puissances internationales comme étant une solution de compromis sérieuse, crédible et réaliste a été encore une fois rejetée par l’Algérie et le polisario.

M. Alem s’est en outre dit étonné de voir l’Algérie se défendre d’être partie prenante au conflit du Sahara, alors que des centaines de soldats algériens se sont faits prisonniers par l’armée marocaine au Sahara alors qu’ils combattaient auprès des mercenaires du polisario.

Comment l’Algérie dit ne pas être concernée par la question du Sahara alors que l’actuel président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a officiellement fait une proposition de partition de ce territoire, s’est demandé M. Alem qui trouve très étrange que cette demande provient qu’un pays qui clame dans tous les fora son soutien au mouvement de libération.
Le régime algérien n’hésite pas à utiliser son potentiel financier extraordinaire pour nuire au Maroc et consacre une grande partie de la manne qu’il s’est constitué grâce à la rente pétrolière pour créer une situation d’instabilité dans toute la région, au détriment et au mépris du peuple algérien qui pâtit d’innombrables problèmes socio-économiques, a-t-il martelé.
MAP:09/11/2014

Grandiose cérémonie à Stockholm en célébration du 39ème anniversaire de la Marche Verte

Une grandiose cérémonie a été organisée samedi après-midi à Stockholm en célébration du 39ème anniversaire de la Marche Verte, à l’initiative de plusieurs associations marocaines.
Intervenant lors de cette cérémonie, le président de l’association "Silat Al Wassl", Moustapha El Hadi, a appelé l’ensemble des associations marocaines en Suède à prendre part au congrès constitutif du Conseil consultatif des Marocains résidant en Suède, qui aura pour principale objectif de défendre l’intégrité territoriale du Royaume, de promouvoir les activités culturelles au profit de la communauté marocaine dans le pays scandinave et de renforcer les liens entre cette communauté et le Maroc.

M. El Hadi est revenu sur la position du nouveau gouvernement suédois vis-à-vis de la question du Sahara marocain et rappelé que la ministre suédoise des Affaires étrangères a indiqué que son pays appuie le processus de négociations mené sous l’égide des Nations Unies en vue de parvenir à une solution à ce conflit.
Cette position, a souligné M. El Hadi, est le résultat notamment de la mobilisation des Marocains en Suède qui ont signé des pétitions et contacté la chef de la diplomatie suédoise pour lui expliquer l’historique de ce conflit artificiel et mettre en garde contre toute atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Pour sa part, le président de l’association "Maghrib Al Assr", Mohamed Qabli, a souligné, dans une déclaration à la MAP, que cette cérémonie est devenue un rendez-vous annuel qui est organisé notamment par son association pour célébrer l’anniversaire de la Marche verte, "une fête qui revêt une importance particulière pour nous".
M. Qabli, qui est également vice-président et secrétaire général du Parti des Nouveaux Suédois, a souligné que sa formation politique a écrit à la ministre suédoise des Affaires étrangères pour mettre en garde contre toute position pouvant porter atteinte à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud.
Le Parti des Nouveaux Suédois soutient la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud, a-t-il poursuivi, appelant les responsables marocains en charge du dossier du Sahara à encadrer la communauté marocaine résidant à l’étranger et accroître leur mobilisation pour la défense de la cause nationale.
M. Qabli a en outre mis l’accent sur l’importance de constituer un lobby en suède pour défendre la cause nationale et faire face aux ennemis de l’intégrité territoriale qui sont très actifs en Suède.

De son côté, le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Stockholm, Amal Belcaïd, a relevé que la célébration de la Marche Verte revêt une importance particulière parmi les membres de la communauté marocaine en Suède, qui, a-t-il dit, se sont mobilisés pour faire face aux manœuvres ourdies par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume en Suède en vue de pousser le gouvernement suédois à reconnaître la fantomatique RASD.
Une dizaine d’associations de Marocains en Suède a signé une pétition adressée à la ministre suédoise des Affaires étrangères pour souligner leur attachement à l’intégrité territoriale du Maroc et mettre en garde contre toute position portant atteinte à la souveraineté du Maroc sur ses provinces, a-t-il rappelé.

La mobilisation de ces associations pour la défense de la cause nationale démontre "la maturité" de ces associations et des Marocains résidant en Suède en général, a poursuivi le diplomate.
Pour sa part, El Rhazi Sebhallah Fathallah, ancien membre du Conseil constitutionnel, a donné un aperçu sur l’historique et les causes du conflit artificiel autour du Sahara et souligné que le projet d’autonomie proposé par le Maroc dans ses provinces du sud a été qualifié de "crédible" par la communauté internationale et accorde de larges prérogatives aux habitants des provinces du sud.

Le front du Polisario connaît actuellement une crise interne, du fait de l’accentuation des mouvements de protestation dans les camps de Tindouf contre la direction du front, a ajouté M. El Rhazi, qui est aussi professeur à l’Université Mohammed V de Rabat.

En outre, le Polisario entretient des liens avec le groupe terroriste d’Al Qaida ainsi qu’avec des trafiquants d’armes et de drogue dans la région, a rappelé l’universitaire.
La question de l’intégrité territoriale du Maroc connaît actuellement une étape décisive, puisqu’un rapport sur la question est attendu en avril prochain au niveau des Nations Unies, a souligné M. El Rhazi, qui a appelé à cet égard à la mobilisation de l’ensemble des sensibilités marocaines aussi bien au Maroc qu’à l’étranger afin d’influencer l’opinion publique internationale et convaincre les différentes instances de prise de décision de la justesse de la cause nationale.

M. El Rhazi n’a pas manqué de souligner que les camps de la honte à Tindouf connaissent une situation humanitaire catastrophique, à cause notamment du détournement par les dirigeants du Polisario des aides humanitaires destinées aux camps.

Seule une solution à ce conflit artificiel qui garantit la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud est de même à mettre un terme à ce conflit artificiel et à relancer la région du Grand Maghreb, a-t-il dit.
Quant au directeur de l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) pour les pays scandinaves et baltes, Aziz Mnii, il a indiqué que le Maroc attire de plus en plus les touristes en provenance des pays nordiques, ajoutant que le nombre de ces derniers était de 55.000 en 2010 et devrait dépasser à la fin de 2014 les 100.000.
M. Mnii est revenu également sur les efforts déployés par l’ONMT en vue de promouvoir la destination Maroc dans la région, qui ont été couronnés récemment par le lancement de dessertes aériennes directes à partir d’Oslo, de Stockholm et de Copenhague vers le Royaume.

Le responsable de l’ONMT a appelé par ailleurs les membres de la communauté marocaine en Suède à prendre part aux efforts de promotion de la destination Maroc pour contribuer à l’essor économique que connaît le Royaume, rappelant que la promotion du tourisme a un impact direct sur plusieurs autres secteurs, dont l’hôtellerie, la restauration et l’artisanat.
Cette cérémonie a été marquée par la rediffusion du discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 39ème anniversaire de la Marche Verte, ainsi que par des chansons patriotiques interprétées par une troupe musicale marocaine.

MAP:09/11/2014

L'ambassadeur US à Rabat réaffirme la position de son pays en faveur de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara

L'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Dwight Bush a réaffirmé la position de son pays en faveur de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, qualifié à maintes reprises par Washington de "sérieuse, réaliste et crédible".

"Nous continuons à considérer comme sérieuse, réaliste et crédible la proposition d'autonomie présentée par le Maroc en vue de régler ce différend", a-t-il souligné dans un entretien au journal "Al Massae", dont des extraits ont été publiés jeudi 23/10/2014. 

Le diplomate américain a affirmé que la position de son pays concernant la question du Sahara "n'a pas du tout changé", notant que Washington soutient les résolutions de l'ONU et le processus onusien. 

Tout en soulignant l'impératif du respect des décisions onusiennes, Dwight Bush a insisté sur le fait que "le dialogue demeure la solution idoine pour trouver une issue à ce conflit".

L'ambassadeur américain à Rabat a mis l'accent sur "la solidité des liens existant entre les Etats unis et le Maroc", se disant "confiant" que ces relations vont se renforcer davantage à l'avenir.

D'autre part, le diplomate américain a salué le leadership de SM le Roi Mohammed VI qui prône un Islam de modération et du juste-milieu, réitérant la disposition continue de son pays à renforcer la coopération avec la Maroc pour faire face aux menaces qui guettent la région.

L'Algérie assume "la responsabilité légale" de la situation à Tindouf (HRW)

L'Algérie, qui accueille les populations sahraouies sur son territoire à Tindouf, assume "la responsabilité légale" de la situation des droits de l'Homme dans ces camps, a affirmé samedi l'organisation Human Rights Watch (HRW).

"L'Algérie devrait reconnaître publiquement sa responsabilité légale de veiller au respect des droits de toute personne se trouvant sur son territoire", a assuré HRW lors d'une conférence de presse animée à Alger sur la situation dans les camps de Tindouf.

Cette responsabilité concerne également "les résidents des camps de réfugiés administrés par le Polisario", précise la même source.

Le rapport de HRW, intitulé "Pas sur les écrans : Les droits humains dans les camps de réfugiés de Tindouf", fait état, entre autres, de restrictions imposées aux populations des camps dans l'exercice de certains de leurs droits.

(MAP-18/10/2014)

Communiqué du porte-parole du Palais Royal à l'issue de l'adoption par le conseil de sécurité de l'ONU de la résolution concernant le Sahara Marocain

Suite à l'adoption par le conseil de sécurité de l'ONU de la résolution concernant le Sahara Marocain, le porte-parole du Palais Royal, M. Abdelhak Lamrini a donné lecture, jeudi, d'un communiqué dont voici le texte intégral :

"Le Conseil de Sécurité a adopté, aujourd'hui, 25 avril 2013, à l'unanimité de ses membres la résolution concernant le Sahara Marocain. 

La nouvelle résolution se situe dans le prolongement des résolutions antérieures adoptées depuis 2007. Le Conseil confirme, une fois de plus, la prééminence de l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc et fixe les paramètres d'une solution politique définitive basée sur le réalisme et l'esprit de compromis.

Cette résolution a couronné un processus marqué par plusieurs initiatives et contacts entrepris par Sa Majesté le Roi que Dieu L'assiste auprès de plusieurs Chefs d'Etat, des messages transmis par des Emissaires Royaux dans différentes capitales et une campagne d'explication de la position du Maroc sur les différents aspects couverts par la résolution du Conseil de Sécurité de 2012, ainsi que sur les attentes marocaines concernant celle d'avril 2013.

Ce processus a été accompagné par une forte mobilisation de tous les acteurs politiques et des forces vives de la Nation, reflétant le consensus national, sans cesse renouvelé, autour de la Question Nationale.

Le Royaume du Maroc prend note avec satisfaction de cette résolution qui confirme, avec vigueur, les paramètres incontournables de la solution politique, préserve fortement les perspectives d'une relance prometteuse des négociations et clarifie, de manière précise et définitive, le cadre de traitement des autres aspects de ce différend régional. 

Ainsi le Conseil de Sécurité confirme, par cette résolution, le maintien en l'état du mandat de la MINURSO et de ses activités, conformément aux assurances données et des garanties fournies à Sa Majesté le Roi par M. Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations unies, lors de l'entretien téléphonique du 25 août 2012.

Le caractère régional de ce différend est, désormais, clarifié et précisé par un appel direct et spécifique lancé aux Etats voisins pour s'impliquer plus résolument, en vue de mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique définitive. 

Ainsi, l'Algérie se trouve interpellée pour s'investir, de manière constructive, dans la recherche de la solution politique à ce différend régional. 

De même, la résolution reconnaît que le règlement de ce différend, doublé d'une coopération des Etats membres de l'UMA, contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel. 

Cette résolution ne contient aucun dispositif impliquant, de près ou de loin, une quelconque surveillance internationale des droits de l'Homme. Elle reconnaît et salue les étapes franchies par le Maroc dans le renforcement du Conseil National des Droits de l'Homme, ainsi que l'interaction volontaire du Royaume avec les procédures spéciales dépendant du Conseil des Droits de l'homme. Il s'agit là d'une consécration par les Nations Unies des initiatives et des efforts nationaux engagés par Sa Majesté le Roi, que Dieu L'assiste.

Aussi, cette reconnaissance pleine et entière des réformes entreprises démontre-t-elle que le cadre national demeure l'enceinte idoine pour la prise en charge des questions des droits de l'homme. Le Conseil de Sécurité a apporté, par conséquent, une réponse claire aux tentatives récurrentes d'instrumentalisation des droits de l'homme au service d'un agenda politique connu.

Par ailleurs, le Conseil de Sécurité a réitéré sa demande de procéder au recensement des populations des camps de Tindouf, en encourageant pour la première fois des efforts dans ce sens. Ces efforts s'adressent au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et à l'Etat hôte, l'Algérie, conformément à la Convention de 1951, relative au statut des réfugiés. La mise en Âœuvre de cette obligation, fondée sur des considérations humanitaires, devient plus que jamais nécessaire dans le contexte menaçant d'insécurité et d'instabilité qui prévaut dans l'espace maghrebo-sahelien. Le Maroc espère que les autres parties assumeront pleinement leurs responsabilités en vertu de cette résolution, saisiront les opportunités renouvelées qu'elle offre et s'engageront, sincèrement et résolument, dans une relance réelle du processus politique de négociation. 

Face aux défis sécuritaires majeurs qui secouent la région, le règlement du différend régional sur le Sahara marocain est, désormais, une nécessité stratégique cruciale pour la paix et la stabilité dans la région et un impératif pour le développement économique et social des pays du Maghreb".

La proposition d'autonomie est l'unique solution pour le règlement du conflit du Sahara (élus de la région de Lâayoune)  

La proposition d'autonomie est l'unique solution et l'option la plus appropriée pour mettre un terme au conflit autour du Sahara marocain, ont affirmé dimanche à Lâayoune des élus de la région de Lâayoune-Boujdour-Saqiat el Hamra lors d'une rencontre avec une délégation du groupe socialiste et démocratique au parlement européen.

A cette occasion, le président du conseil de la région de la région de Laâyoune, Sidi Hamdi Ould Errachid, a souligné que l'initiative d'autonomie se veut un grand chantier réaliste et réalisable garantissant aux populations locales une vie digne et leur permettant de gérer elles-mêmes leurs affaires.

Cette initiative, a-t-il poursuivi, émane d'une profonde conviction des Sahraouis reflétant leur indéfectible attachement au glorieux trône alaouite et le pacte d'allégeance qui les lie au Souverain depuis des années.

M. Ould Errachid a ajouté que les partis politiques, les élus, les notables des tribus sahraouies ont unanimes sur la marocanité du Sahara et l'intégrité territoriale du Maroc.

Pour sa part, le président du conseil municipal de la ville de Lâayoune, Moulay Hamdi Ould Errachid, a indiqué que "l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine émane d'une profonde conviction de la population sahraouie, qui a contribué à son élaboration à travers le Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes ou en qualité de chioukhs des tribus sahraouies et élus".

L'autonomie dans les provinces du sud permettra aux Sahraouis, populations locales ou séquestrés dans les camps de Tindouf, de vivre en paix et dans un climat de stabilité et de quiétude, a-t-il dit, ajoutant que les grands chantiers réalisés dans cette partie du Royaume, notamment en matière d'infrastructures, de santé, d'éducation et de développement, apportent la preuve tangible de l'engagement du Royaume dans le processus du progrès et de l'édification démocratique.

La délégation parlementaire européenne a également suivi des exposés sur les projets réalisés dans la ville de Lâayoune ainsi que ceux réalisés ou en cours de réalisation dans d'autres provinces du sud du Royaume.

Conduite par Mme Véronique de Keyser, la délégation a eu, vendredi à Lâayoune, une rencontre avec le wali de la région Khalil Dkhil et tenu samedi une série de rencontres avec des acteurs de la société civile en plus de la visite du siège de la Minurso.

23/06/2013

 

L'intégrité territoriale du Maroc au centre d'une rencontre entre le wali de Laâyoune et une délégation du Parlement européen  

Les développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume ont été au centre d'une rencontre, vendredi à Laâyoune, entre le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Khalil Dkhil, et une délégation du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, conduite par Mme Véronique De Keyser.

Le wali, qui était accompagné de chioukhs de tribus sahraouies, a présenté, à cette occasion, à la délégation européenne, un aperçu sur la cause nationale et les origines historiques du conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Il a fait observer, dans ce cadre, que le Royaume avait présenté une proposition accordant une large autonomie aux provinces du sud dans le but de mettre fin à ce différend, tandis que l'autre partie, qui n'a émis aucune proposition, a choisi d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme dans les provinces sud du Royaume.

Cette instrumentalisation s'est manifestée, récemment, dans l'appel à l'élargissement du mandat de la MINURSO au Sahara pour englober les droits de l'Homme, a noté M. Dkhil, rappelant que les prérogatives de la mission onusienne, telles que fixées auparavant, se limitent à la supervision du cessez-le-feu.

Le wali a, par ailleurs, fait état du ferme attachement des populations sahraouies à la proposition d'autonomie en tant que solution réaliste plébiscitée à l'échelle internationale.

Les avancées réalisées en matière de développement dans les provinces du sud, notamment en ce qui concerne les infrastructures et le développement social, fournissent la preuve tangible de l'engagement du Maroc sur la voie de la modernisation et de la démocratisation, a-t-il affirmé.

Relevant que la réalisation de la paix et de la stabilité dans la région du Sahel et du Sahara demeure parmi les principaux défis auxquels fait face la communauté internationale, M. Dkhil a insisté sur l'urgence de trouver un règlement à la question du Sahara afin d'asseoir la paix et la sécurité dans la région du Sahel et de l'Afrique du Nord.

De son côté, la présidente de la délégation parlementaire européenne a fait part de l'intérêt que porte le groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates à la situation en Afrique du Nord, et, plus particulièrement, aux développements intervenus dans la région sahélo-saharienne.

Un exposé sur les grands chantiers de développement dans les provinces du sud a été présenté, lors de cette rencontre, à l'intention des membres de la délégation qui ont posé plusieurs questions portant essentiellement sur la proposition d'autonomie, la régionalisation avancée, l'emploi et le développement.

Dans le cadre de leur visite, les membres de la délégation devront tenir des réunions avec des élus et des acteurs associatifs locaux. Des visites de terrain à des chantiers de développement et au siège de la MINURSO sont également prévues. 

22/06/2013

 

Deux ONGs US interpellent la communauté internationale au sujet du calvaire de Mustapha Salma et des populations séquestrées dans les camps de Tindouf  

A l'occasion de la Journée mondiale pour les réfugiés, le Leadership Council for Human Rights (LCHR) et Teach the Children International (TCI) ont lancé, jeudi, un appel à la communauté internationale sur la situation dramatique des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, et attiré l'attention sur le calvaire qu'endure le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

"Nous tenons à dénoncer encore une fois la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf, où sévissent le polisario et ses milices, ainsi que le calvaire qu'endure Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a entamé une grève de la faim depuis plus d'un mois pour réclamer un droit fondamental, celui d'être avec sa famille dont il a été privé par les dirigeants des séparatistes", soulignent Kathryn Porter Cameron, Présidente du LCHR, et Nancy Huff, Présidente de TCI, dans un communiqué conjoint.

Mustapha Salma, "un ancien chef de la police du polisario avait été enlevé, détenu dans un lieu secret et torturé par le polisario pour avoir clamé son adhésion à un règlement pacifique à la question du Sahara sur la base du plan marocain d'autonomie", s'indignent-elles.

Le militant sahraoui observe depuis le 20 mai dernier une grève ouverte de la faim devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés à Nouakchott, pour revendiquer la régularisation de sa situation, notamment le droit de rejoindre sa famille et de disposer d'un passeport. Il avait été hospitalisé d'urgence, mardi dernier, suite à la détérioration de son état de santé.

"En tant qu'humanitaires, nous exhortons la communauté internationale, le HCR et la Croix-Rouge et toutes les organisations des droits de l'homme à soutenir le cas de Mustapha pour lui sauver la vie en tant que réfugié parmi tous les autres réfugiés qui n'ont pas de voix dans le monde. Ce jour n'est pas un jour pour célébrer, mais un jour pour commémorer les valeurs de liberté et de dignité humaine", conclut le communiqué du LCHR et de TCI.( 

21/06/2013

 

Cas Ould Sidi Mouloud : Un tragédie "kafkaïenne" et un test pour la communauté internationale 

Le calvaire qu'est en train d'endurer le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud est une tragédie "kafkaïenne", ainsi qu'un test pour la communauté internationale, écrit jeudi le Washington Post.

L'auteur de l'article, Jennifer Rubin, qui avait interviewé Ould Salma en 2011, rappelle que ce dernier avait été kidnappé, torturé et détenu dans un lieu secret par les milices du Polisario pour avoir osé clamer son adhésion au plan marocain d'autonomie au Sahara.

Mustapha Salma observe actuellement une grève de la faim devant le siège de la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott. Il a été hospitalisé en urgence, mardi dernier, suite à la détérioration de son état de santé, rappelle-t-on.

Le Washington Post indique qu'une délégation des provinces du Sud du Royaume se trouve actuellement à Washington pour sensibiliser les prescripteurs d'opinion et les décideurs US, ainsi que le congrès américain sur le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et attirer l'attention sur les violations des droits de l'Homme perpétrées par les séparatistes dans les camps de Tindouf, "où des milliers de personnes sont détenues en otages sans la moindre supervision internationale".

Citant Mohamed Cheikh Ismaili, frère de Mustapha Salma, le journal US indique que ce dernier est privé par le Polisario du droit de retrouver sa petite famille, une situation qui rencontre "mutisme et indifférence" de la part du HCR, qui est pourtant nominalement en charge des réfugiés avec l'obligation de les assister ainsi que leurs familles.

Le Polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb, bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale. 

20/06/2013

 

Le Congressman Jack Kingston se félicite des relations séculaires et privilégiées entre le Maroc et les USA  

Le Congressman américain Jack Kingston s'est félicité, jeudi, du niveau des relations séculaires et privilégiées liant le Maroc et les Etats-Unis à tous les niveaux, suite à une rencontre avec des membres d'une délégation des Provinces du Sud du Royaume, en visite à Washington.

Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette rencontre, M. Kingston a relevé l'excellence des relations politiques entre les deux pays qui se reflètent également sur le niveau des échanges économiques et commerciaux, soulignant l'existence de plusieurs opportunités pour développer et promouvoir davantage ces échanges.

"Le Maroc se distingue par sa stabilité, dans une région du monde marquée souvent par l'instabilité, et il est très important pour nous d'entretenir de bonnes relations avec le Royaume, que ce soit au niveau économique, de la défense ou autre", a souligné le Congressman américain, également président de la sous-commission de l'agriculture à la Chambre basse du Congrès US.

M. Kingston a, par ailleurs, indiqué avoir évoqué avec les membres de la délégation marocaine la situation des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf et les efforts de la communauté internationale visant à aboutir à une solution à ce problème humanitaire.

Il a également été informé, par les membres de la délégation, des derniers développements de l'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui observe une grève de la faim depuis le 20 mai dernier devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés à Nouakchott, pour revendiquer la régularisation de sa situation, notamment le droit de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf et de disposer d'un passeport.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu'il comptait rejoindre sa famille.

Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé, lors de sa visite au Maroc, son opinion favorable à la proposition d'autonomie marocaine, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel du Sahara.

La délégation des Provinces du Sud du Royaume, a également eu des entretiens avec les Congressmen Trey Radel et Ander Crenshaw, mercredi au siège du Congrès. Les membres de la délégation ont, en outre, été reçus au Département d'Etat et ont eu des rencontres avec les médias, les think tanks et des ONG US. 

20/06/2013

 

Les avancées démocratiques et économiques dans les provinces Sud exposées lors d'une table-ronde à Washington  

Les avancées démocratiques et économiques réalisées dans les provinces Sud du Royaume, qui contrastent avec la situation de précarité prévalant dans les camps de Tindouf sous contrôle du "Polisario", ont été exposées, mercredi à Washington, lors d'une table-ronde avec des responsables du prestigieux think tank américain "Woodrow Wilson International Center for Scholars".

Intervenant à cette occasion, Mme Hajbouha Zoubir, qui fait partie d'une délégation des provinces du Sud du Royaume actuellement en visite dans la capitale fédérale américaine, a mis en relief la grande volonté exprimée sur le terrain visant à développer et à moderniser davantage ces provinces, où des investissements colossaux ont été réalisés notamment au niveau des infrastructures et sur le plan économique et social.

Mme Zoubir, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), a relevé, à cet égard, le contraste flagrant entre le progrès et le développement dans les provinces du Sud et la situation de grande précarité et de déni des droits humains les plus élémentaires dans les camps de Tindouf, où règne un climat de terreur imposé par la direction des séparatistes.

Et de souligner dans ce sens l'importance d'aboutir à une solution politique au différend autour de la marocanité du Sahara afin de répondre aux attentes socio-économiques des populations locales et de barrer la route aux visées déstabilisatrices des groupes extrémistes et terroristes actifs dans la sous-région et dans les camps de Tindouf.

De son côté, la jeune parlementaire Rkia Derham a lancé, à cette occasion, un appel à la communauté internationale pour agir d'urgence face à la situation humanitaire alarmante dans les camps de Tindouf, en soulignant que la situation de précarité dans ces camps, qui restent isolés et fermés au reste du monde, constitue un "affront" à toute l'humanité.

Rkia Derham a aussi mis en avant le climat d'ouverture empreint de liberté qui prévaut au Maroc, notamment dans les provinces du Sud du Royaume, où, a-t-elle dit, l'ensemble des citoyens, y compris les femmes, sont impliquées dans la vie politique et sociale au niveau national et local et jouissent de l'ensemble des droits et libertés publiques garanties par la Constitution.

Pour sa part, Hamdi Cherifi, acteur associatif des droits de l'Homme dans la ville de Laâyoune, a dénoncé les "manœuvres machiavéliques" du Polisario qui "exploite la situation socio-économique de certaines catégories de Sahraouis à des fins déstabilisatrices et de propagande".

De son côté, Ahmed Cheikh Ismaili, frère de Salma Ould Sidi Mouloud, qui observe une grève de la faim devant le siège de la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott depuis 32 jours et dont la détérioration de l'état de santé a nécessité son hospitalisation d'urgence mardi soir, a déploré la situation humanitaire de son frère qui est empêché par le Polisario de retourner à Tindouf pour revoir sa famille.

Mohamed Cheikh Ismaili s'est ainsi insurgé contre l'"indifférence" et le "mutisme" qu'observe le HCR vis-à-vis du cas de son frère, qui "lutte pour un objectif humain noble, celui de retrouver les siens".

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du Polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu'il comptait rejoindre sa famille. 

Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé, lors de sa visite au Maroc, son opinion favorable à la proposition d'autonomie marocaine, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel du Sahara.

Il observe depuis le 20 mai dernier une grève ouverte de la faim devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés à Nouakchott, pour revendiquer la régularisation de sa situation, notamment le droit de rejoindre sa famille et de disposer d'un passeport.

La délégation des Provinces du Sud du Royaume a eu, par la suite, des entretiens au siège du Congrès américain notamment avec les Congressmen Trey Radel et Ander Crenshaw.

Les membres de la délégation seront également reçus au Département d'Etat, ainsi qu'au Conseil de la sécurité nationale, et auront des rencontres avec les médias et des think tanks US. 

19/06/2013

 

Calvaire de Mustapha Salma: Le frère du militant sahraoui fait endosser la responsabilité au "polisario" et à ses soutiens algériens  

Le frère de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui observe une grève de la faim devant le siège de la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott et dont la détérioration de l'état de santé a nécessité son hospitalisation d'urgence mardi soir, a fait endosser la responsabilité du calvaire qu'endure le militant sahraoui au "polisario" et à ses soutiens algériens.

Mohamed Cheikh Ismaili, en visite à Washington avec une délégation des provinces du sud, s'est également insurgé contre l'"indifférence" et le "mutisme" qu'observe le HCR vis-à-vis du cas de son frère, qui "lutte pour un objectif humain noble, celui de retrouver les siens".

"Tous ceux qui se disent des défenseurs de la liberté d'expression et des droits de l'Homme doivent venir en aide à mon frère, en grève de la faim depuis plus de 30 jours", a-t-il dit, soulignant que Mustapha Salma "ne fait que revendiquer le droit élémentaire d'être avec sa famille, dont il a été privé par le polisario".

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu'il comptait rejoindre sa famille. 

Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé, lors de sa visite au Maroc, son opinion favorable à la proposition d'autonomie marocaine, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel du Sahara.

Il observe depuis le 20 mai dernier une grève ouverte de la faim devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés à Nouakchott, pour revendiquer la régularisation de sa situation, notamment le droit de rejoindre sa famille et de disposer d'un passeport.

Des délégations de la société civile du Maroc et de Mauritanie avaient rendu visite à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, pour lui témoigner leur solidarité et sympathie.

19/06/2013

 

Evacuation d'urgence à un hôpital de Nouakchott de Mustapha Salma après la détérioration de son état de santé  

Le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui observe une grève de la faim devant la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott, a été évacué, mardi soir, à un hôpital de la capitale mauritanienne où il a été admis au service d'urgence après la détérioration de son état de santé.

Mustapha Salma a perdu connaissance en raison d'une chute de tension conséquente de la grève de la faim qu'il observe depuis un mois.

Une équipe médicale de l'hôpital national de Nouakchott a apporté les premiers secours à Mustapha Salma, déporté depuis plus de deux années et demie des camps de Tindouf en territoire algérien vers la Mauritanie. Les médecins ont procédé à son alimentation par voie intraveineuse.

Des délégations de la société civile du Maroc et de Mauritanie avaient rendu visite à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, pour lui exprimer leur solidarité et sympathie.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu'il comptait rejoindre sa famille. Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé lors de sa visite au Maroc son opinion favorable à la proposition d'autonomie marocaine, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel du Sahara.

Il observe depuis le 20 mai dernier une grève ouverte de la faim devant le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott, pour revendiquer la régularisation de sa situation notamment le droit de rejoindre sa famille et de disposer d'un passeport.

19/06/2013

 

Une délégation sahraouie prend à témoin prescripteurs d'opinion et décideurs US au sujet des violations des droits de l'Homme à Tindouf  

Une délégation des provinces du Sud du Royaume, en visite à Washington, a pris à témoin l'opinion publique, les décideurs et les prescripteurs d'opinion américains quant aux violations caractérisées des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et lancé un vibrant appel pour que cesse le calvaire qu'endurent les populations qui y sont séquestrées par le "Polisario", depuis plusieurs décennies.

"Nous sommes venus à Washington pour rencontrer les médias, les Congressmen, ainsi que les responsables US, et attirer leur attention sur les violations des droits de l'Homme perpétrées à une large échelle dans les camps de Tindouf", a souligné Mme Hajbouha Zoubir dans une déclaration à la MAP, à l'issue d'une rencontre qu'elle avait eue mardi, avec les autres membres de cette délégation, au siège de l'International Republican Institute (IRI), une organisation US à but non lucratif qui oeuvre à la promotion des libertés et de la démocratie dans le monde.

Mme Zoubir, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), a cité les cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui observe une grève de la faim en signe de protestation contre les agissements des séparatistes, et de Najem Allal, enlevé et torturé par les milices des séparatistes, pour appeler à un sursaut des consciences et à oeuvrer à sortir la question du Sahara de cette impasse qui hypothèque l'avenir de toute la région et met sa sécurité en péril.

Pour sa part, Ahmed Cheikh Ismaili a indiqué que sa présence à Washington s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour sensibiliser l'opinion publique internationale sur le cas humanitaire de son frère Mustapha Salma, qui fait l'objet de représailles de la part du +polisario+ pour avoir osé clamer son adhésion au plan marocain d'autonomie au Sahara.

Ahmed Cheikh Ismaili a saisi cette occasion pour dénoncer l'"indifférence" et le "mutisme" qu'observe le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) vis-à-vis du cas de son frère, qui "lutte pour un objectif humain noble, celui de retrouver les siens".

"Nos interlocuteurs à Washington ont écouté avec grand intérêt les derniers développement du cas Ould Sidi Mouloud et ont promis de nous aider à sensibiliser l'opinion publique américaine à cette tragédie humaine", a-t-il affirmé.

La jeune parlementaire Rkia Derham a, de son côté, attiré l'attention sur "les trafics humains et des armes qui se pratiquent à grande échelle dans les camps de Tindouf, devenus dans ce contexte périlleux une base arrière pour les groupes terroristes se réclamant de l'idéologie d'Al-Qaeda".

"Nos entretiens à Washington offrent l'opportunité de tirer la sonnette d'alarme au sujet de la précarité de la situation sécuritaire dans la région", a-t-elle souligné, en insistant sur le fait que la communauté internationale ne peut se permettre d'ignorer les dangers qui guettent cette partie du monde à cause de la collusion et la conjonction d'intérêt entre AQMI le +polisario+.

"En tant que jeunes parlementaires originaires des provinces du Sud et en tant que représentants de la société civile et organisations des droits de l'homme, nous avons fait part à nos interlocuteurs dans la capitale fédérale US de notre unité autour de la marocanité du Sahara", a indiqué Mme Derham, ajoutant que cette visite est également l'occasion de corriger quelques raccourcis et idées reçues.

Elle a, dans ce contexte, mis en avant la diversité et la vivacité de la vie politique et des forces vives qui interagissent dans les provinces du Sud "où nous jouissons de la liberté d'expression et de mouvement, à l'exacte opposé de ce qui se passe dans les camps de Tindouf".

"Nous n'allons pas nous auto-congratuler pour autant dans la mesure où nous œuvrons sans cesse à améliorer notre processus démocratique et nous disposons des institutions démocratiques qui nous permettent de s'engager avec confiance sur cette voie", a-t-elle dit.

De son côté, Hamdi Cherifi, acteur des droits de l'Homme dans la ville de Laayoune, a tenu à souligner que le plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, est la seule proposition garantissant un règlement où il y aurait ni vainqueur ni vaincu.

"Il est extrêmement urgent d'aboutir à un tel règlement car les camps de Tindouf sont devenus une plateforme d'exportation du terrorisme dans la région sahélo-saharienne, d'où l'impérieuse nécessité de leur fermeture", a souligné ce jeune activiste.

La délégation, qui a déjà eu des entretiens au Congrès US, sera également reçue au Département d'Etat, ainsi qu'au Conseil de la sécurité nationale, et aura des rencontres avec les médias et les think tanks US. 

18/06/2013

 

L'Union des Comores réitère son soutien "ferme" à l'intégrité territoriale du Maroc  

L'Union des Comores réitère son soutien "ferme" à l'intégrité territoriale du Royaume, a affirmé, mardi à Rabat, le président de la commission des relations extérieures à l'Assemblée nationale de l'Union des Comores, Abderehmane Ahmed Abdallah.

"L'Union des Comores a constamment soutenu la position du Maroc vis-à-vis du dossier du Sahara et continuera d'apporter son soutien au Royaume dans la défense de son intégrité territoriale au sein des instances régionales et internationales", a-t-il déclaré à la MAP à l'issue de son entretien avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita.

Le responsable comorien s'est en outre félicité de la profondeur et de l'excellence des relations historiques unissant les deux pays, exprimant sa gratitude pour "le soutien constant" du Maroc aux Iles Comores dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la formation.

La visite de la délégation parlementaire comorienne s'inscrit dans le cadre du raffermissement des relations distinguées et de l'amitié profonde nouée entre le Maroc et les Iles Comores, a-t-il dit.

18/06/2013

L'Australie soutient les efforts de l'ONU pour une solution politique à la question du Sahara

L'Australie a exprimé son soutien aux efforts du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable par les parties concernées par le conflit du Sahara, conformément à la résolution 2099 du Conseil de sécurité (25 avril 2013). 

Dans un communiqué conjoint sanctionnant la réunion du ministre australien des Affaires étrangères, le sénateur Bob Carr, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani, qui effectuait la semaine dernière une visite dans ce pays, l'Australie "a souligné l'importance de l'amélioration de la situation des droits humains au Sahara, tout en reconnaissant les mesures entreprises par le Maroc dans ce sens".

M. El Otmani a présenté au sénateur Carr un exposé exhaustif sur les derniers développements de la question du Sahara et le projet d'autonomie, rappelant que le Conseil de sécurité a salué les efforts du Maroc, qualifiés de sérieux et de crédibles sur la voie de trouver une issue.

Par ailleurs, la partie marocaine s'est félicitée de l'appui australien au secteur agricole national, suite à la visite du ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime dans ce pays en 2010, lit-on dans le communiqué conjoint.

D'autre part, les deux ministres se sont réjouis du rôle de la communauté marocaine en Australie et des liens culturels, mettant l'accent sur la nécessité de renforcer les échanges dans le domaine de l'éducation.

Le sénateur Bob Carr, qui a loué les dernières visites de haut niveau entre les deux pays, a souhaité de maintenir la densité de ces contacts à l'avenir, ajoute la même source, notant que les deux ministres ont fait part de leur satisfaction des échanges de visites entre les deux Parlements en 2012.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre les efforts pour trouver les meilleurs moyens de raffermir les relations bilatérales, y compris les consultations entre les hauts responsables, en harmonie avec le mémorandum d'entente signé à l'occasion de la visite du sénateur Carr au Maroc.

Sur un autre plan, les deux ministres ont réaffirmé leur engagement pour la coopération multilatérale sur les questions d'intérêt commun, comme le processus de paix au Proche-Orient, appelant à un retour immédiat aux négociations directes pour parvenir à la solution de deux Etats palestinien et israélien, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.

Le communiqué conjoint a fait état de la satisfaction des deux parties de leur coopération au sein des Nations unies et du rôle des deux pays, en tant que membres du Conseil de sécurité, pour l'instauration de la paix et de la sécurité internationales, soulignant leur profonde préoccupation des défis menaçant la stabilité dans le monde, à l'image de la crise syrienne, la prolifération du terrorisme dans le Sahel et ses répercussions sur l'ensemble de la région.

La visite de Saad Dine El Otmani à Canberra est la première du genre d'un ministre marocain des Affaires étrangères en Australie, qui fait suite à celle dans le Royaume, en juin 2012, du sénateur Bob Carr, premier chef de la diplomatie australienne à se rendre au Maroc. 

17/06/2013

Deux ONG attirent l'attention du CDH sur le sort réservé aux femmes à Tindouf

Deux Organisations non-gouvernementales ont exprimé, mercredi, leur vive préoccupation sur le sort réservé aux femmes et aux enfants dans les camps de Tindouf, où "ils sont confinés sans perspective d'avenir et sans droit à aucun statut".

"Deux générations de Sahraouis sont nées, ont grandi dans les camps et connu des conditions très difficiles de vie, d'éducation et de santé ", a affirmé M. Mohamed Sbia, membre de l'ONG Ocaproce International, lors d'une séance plénière du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies.

Il a expliqué que les femmes et les enfants sont les plus vulnérables vis-à-vis de cette situation de non-droit et ne disposent que de la précarité rendue pérenne du fait de la dépendance vis-à-vis de l'action humanitaire.

Pis encore, l'exploitation des femmes dans la propagande politique au sein du Polisario est quasiment un tabou hermétique aux médias et aux Organisations internationales agissant dans le domaine des droits de l'Homme, a fait observer ce militant.

"Voilà un exemple criant de déni de droit qui exige de la communauté internationale et des instances de l'ONU d' uvrer sans délai pour une solution concrète afin d'améliorer le sort de cette population", a-t-il lancé. 

L'Agence internationale pour le développement (AIDE) a, de son côté, dénoncé la situation tragique de la femme dans les camps de Tindouf, affirmant qu'elles "sont livrées à la merci des dirigeants de ce mouvement séparatiste qui leur fait subir l'odieux crime de procréation forcée". 

"On ne saurait se réjouir des avancées obtenues dans les provinces du sud du Maroc tant que des milliers de femmes et de jeunes filles issues de cette zone sont aujourd'hui oubliées dans les camps du polisario", a regretté Mme Naima Korchi, militante de cette ONG.

Elle a relevé que la situation est incomparable au Maroc, y compris dans la région du Sahara, où la femme sahraouie a vu sa place se consolider dans l'édifice institutionnel et sa présence se renforcer dans les instances politiques, culturelles et économiques. "Des femmes sahraouies sont aujourd'hui parlementaires, présidentes d'associations et chefs d'entreprises", a-t-elle fait valoir.

Le Maroc, a rappelé Mme Korchi, a mis en place nombre d'institutions nationales pour la protection et la promotion des droits de l'Homme, citant en particulier le Conseil national des droits de l'Homme et le Conseil économique, social et environnemental. 

Il s'agit, a-t-elle précisé, de deux instances majeures en charge de l'observation du respect des droits fondamentaux à travers des antennes régionales pleinement investies.

05/06/2013


Une ONG appelle la communauté internationale à agir pour mettre fin au drame de Tindouf

Le Comité international pour le respect de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples (CIRAC) a appelé, mardi à Genève, la communauté internationale à agir d'urgence pour mettre fin au drame des camps de Tindouf "où des groupes de mercenaires décident du sort de toute une population depuis des décennies". 

"Des générations entières ont été condamnées à passer leur vie dans des camps de séquestration où les abus les plus sordides des droits de l'être humain sont fréquents", a affirmé M. Shaibata Mrabih Rabou, représentant du CIRAC, devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) réuni en plénière sur la promotion et la protection des droits humains. 

Il a exhorté tous ceux qui se déclarent comme des défenseurs des droits de l'Homme à permettre aux populations de Tindouf de jouir d'un droit individuel et universel, "celui de pourvoir décider de leur propre sort et regagner leurs pays d'origine, le Maroc". 

Or, a déploré M. Mrabih Rabou, jusqu'à présent le polisario interdit à toute personne de rendre visite à sa famille dans le Royaume, en dehors des visites programmées par l'ONU, et procède à la séparation des familles pour resserrer son emprise sur les camps. 

Il a, à cet égard, fait observer que les camps de Lahmada sont le théâtre de violations des droits fondamentaux et d'atteintes à la dignité humaine, y compris par la séquestration, la séparation des familles, la malnutrition et l'absence d'un climat de liberté. 

Mercredi dernier, la Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a reçu, au siège de l'ONU à Genève, une délégation de militants de la société civile des provinces du sud du Royaume, notamment des victimes des exactions et de tortures commises par le polisario. 

La délégation a attiré l'attention de Mme Pillay sur les cas de violation des droits humains dans les camps de Tindouf, dont ceux de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et Najem Allal. Elle a également exposé les progrès et le climat d'ouverture dont jouissent les provinces sahariennes.

04/06/2013

La position turque de non-reconnaissance du polisario maintenue

La position turque vis-à-vis de la question du Sahara reste inchangée, a affirmé, lundi à Rabat, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, ajoutant que son pays ne reconnaît pas le polisario mais demeure disposé à proposer ses bons offices pour aider au règlement de ce conflit. 

"La Turquie ne reconnaît pas le polisario et soutient le processus de négociations mené, sous l'égide du Conseil de sécurité de l'ONU, entre le Maroc et l'Algérie", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. 

"Nous sommes disposés à faire notre devoir pour aider à la résolution de ce problème", a-t-il ajouté, déplorant la persistance de ce différend "qui sépare deux pays frères comme le Maroc et l'Algérie" et émettant le souhait de voir les frontières maroco-algériennes rouvertes dans les meilleurs délais.

03/06/2013

Les projets de régionalisation avancée et d'autonomie, une solution pour le conflit du Sahara et un pas vers l'intégration maghrébine (chercheur algérien)  

Les projets de la régionalisation avancée et de l'autonomie au Sahara marocain constituent non seulement une solution pour le conflit du Sahara, mais aussi un pas qui permettra de reconfigurer entièrement la région maghrébine et de s'orienter vers son intégration, a affirmé, samedi à Al Hoceima l'écrivain, critique et chercheur algérien, Said Elhadef.

Ces chantiers menés par le Maroc vont contribuer à la réhabilitation de la chose régionale, au développement du pays et à la promotion des régions, tel que c'est le cas dans beaucoup de pays démocratiques dans le monde, a ajouté M. Elhadef, qui intervenait dans le cadre d'un Colloque international sous le signe : "le Grand Maghreb, un développement commun pour un avenir uni".

"Quelles sont les raisons qui laissent les frontières entre l'Algérie et le Maroc fermées jusqu'à aujourd'hui et quelle est la relation entre la question du Sahara et la fermeture des frontières?", s'est interrogé le chercheur dans une intervention sur "la régionalisation et l'autonomie, solutions équitables pour la question du Sahara", relevant que la question du "Sahara n'est pas la seule problématique que vit la région".

Ces frontières terrestres constituent un obstacle pour la mobilité des citoyens des deux pays, et aussi une barrière pour les autres pays comme la Tunisie et la Libye, a ajouté M. Elhadef, notant qu'il n'y a pas de prétexte valable pour la fermeture des frontières et que certaines parties cherchent à empêcher toute union ou rapprochement entre les pays de la région.

Même son de cloche pour le président du Parti républicain maghrébin (Tunisie), Mohamed Boussiri Bouebdelli, qui a appelé au démantèlement des barrières douanières, et à favoriser la libre circulation des citoyens et des biens en vue de promouvoir les échanges économiques, scientifiques et culturels, soulignant qu'à l'ère de la mondialisation, les pays de la région n'ont pas d'autres choix que de s'inscrire dans leur contexte géographique maghrébin.

L'union maghrébine est un rêve chère à la population de la région qui ne devrait pas être encore reportée, a souligné M. Bouebdelli, soulignant que le contexte actuel incite à donner vie à ce projet pour faire face aux problèmes de l'emploi, des disparités sociales et des menaces de l'extrémisme et du terrorisme.

Il s'est félicité, par ailleurs, des dispositions importantes apportées par la constitution marocaine de juillet 2011, soulignant qu'il s'agit d'un pas très important vers la concrétisation de ce projet maghrébin dont il fait un choix stratégique.

De son côté, l'ancien secrétaire général du Conseil économique et social tunisien, Said Bahira, a souligné que l'Union du Maghreb s'inscrit dans "une continuité naturelle, historique, culturelle, religieuse, ethnique et géographique" que personne ne pourrait nier, notant que ce projet reste d'actualité notamment à l'ère des grands changements que connait la région.

Cette rencontre, initiée par la Ligue marocaine pour défendre l'intégrité territoriale, s'est déroulée en présence du Wali de la région Taza-Al Hoceima-Taounate, Mohamed El Hafi, du président du Conseil de la région, Mohamed Boudra, et de plusieurs responsables et acteurs associatifs. 

02/06/2013

PARTICIPATION DU CORCAS AU SÉMINAIRE RÉGIONAL DES CARAÏBES DU COMITÉ DES 24 DES NATIONS UNIES

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) a participé au Séminaire régional des Caraïbes du Comité des 24 des Nations Unies, tenu du 28 au 30 mai, à Guayaquil en Equateur.

Le Corcas a été représenté à ce séminaire par Kheddad El Mousaoui, vice-président, indique un communiqué du Conseil parvenu, vendredi, à la MAP.

"Le Corcas a contribué au sein de la délégation marocaine participante, comme il l'a fait les années précédentes, à la consolidation de la position du Maroc au sujet du traitement de la question nationale, et informé les participants sur les derniers développements de la question du Sahara, à la lumière de l'adoption par le conseil de sécurité de sa dernière résolution 2099", souligne-t-on dans le communiqué.

L'Assemblée générale des Nations-Unies, rappelle la même source, a mis en place en 1961 un comité spécial qui a été appelé le Comité des 24, composé de 17 membres, élargi en 1962 à 24. 

31/05/2013

Le black-out et le blocus imposés aux populations de Tindouf mis à nu devant le CDH  

Le black-out et le blocus imposés aux populations des camps de Tindouf, dans un climat de peur et d'intimidation réducteur de toute liberté de mouvement et d'expression, ont été mis à nu par des parlementaires marocains jeudi lors d'un panel du Conseil des droits de l'Homme (CDH) à Genève.

"Les habitants des camps voient leurs droits élémentaires bafoués au quotidien, contraints à vivre dans un espace fermé et généralement inaccessible, alors qu'aux provinces du sud, la dynamique de développement et d'ouverture ne cesse d'avoir de la vigueur", a fait observer M. Mohamed Hanin, membre du Rassemblement national des indépendants (RNI).

M. Hanin, également président de la Commission de la Justice et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants, s'exprimait devant un panel sur "la situation des droits humains dans les zones de conflit armé" en réaction aux tentatives de parties pro-séparatistes visant à soulever la question du Sahara.

Le modérateur du panel, le parlementaire allemand Markus L?ning, a dans l'immédiat tenu à affirmer que le différend du Sahara "ne répond en aucun cas aux critères de discussion" et qu'il faudrait accorder plus d'attention aux situations d'urgence dans des pays comme la Syrie et la Somalie.

Au nom du droit de réponse, le député marocain a relevé que tous les citoyens des villes sahariennes jouissent de leurs droits d'expression, de déplacement et de circulation partout où ils souhaitent et quand ils le veulent. "Il suffit d'une visite dans la région pour se rendre à l'évidence", a-t-il fait valoir.

Abondant dans le même sens, la députée Amina Maa al-Ainain, du Parti de la justice et du développement (PJD), a mis en évidence le progrès économique et social qui se fait de plus en plus sentir dans les provinces du sud, doublé d'une dynamique d'ouverture et de stabilité qui n'a rien à envier aux autres parties du Royaume.

Mercredi, une délégation de militants de la société civile des provinces du sud a été reçue par la Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Navi Pillay, au siège de l'ONU à Genève.

Les membres de la délégation, dont des victimes de détention et de torture dans les camps de Tindouf, a attiré l'attention de la Haut-commissaire sur les cas de violation des droits humains commises par le polisario, dont ceux du militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et du chanteur Najem Allal. 

30/05/2013

Les droits de l'Homme sont respectés au Maroc et vont "dans la bonne direction" (eurodéputé)  

Les droits de l'Homme sont respectés au Maroc et "vont dans la bonne direction", à la faveur des réformes engagées depuis plusieurs années, a affirmé le vice-président de la sous-commission Droits de l'Homme au Parlement européen, Jean Roatta. 

"L'objectivité dit que les droits de l'Homme sont respectés au Maroc et vont dans la bonne direction", a indiqué l'eurodéputé français dans une déclaration à la MAP à l'issue de la réunion, mercredi à Bruxelles, du groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen. 

"Le Maroc évolue et va dans le bon sens" à la faveur des réformes engagées depuis plusieurs années et que la nouvelle Constitution est venue consolider, a souligné l'eurodéputé membre du Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens), ajoutant que parmi les réformes phares initiées par le Royaume, l'on cite tout particulièrement le code de la famille, la régionalisation, et le renforcement de la participation de la femme à la vie politique.

"Les autres pays du Maghreb peuvent s'inspirer du Maroc" dans ces domaines, a-t-il assuré.

Pour sa part l'eurodéputé belge du Groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, Marc Tarabella, a indiqué que "la situation des droits de l'Homme au Maroc connait une évolution positive indéniable qui devrait être plus souvent mise en exergue au niveau des institutions européennes".

"J'ai visité le Maroc quand j'étais ministre de la formation à la région wallonne et j'ai pu constater une évolution tant sur le plan économique et social qu'en matière des droits humains", a affirmé M. Tarabella, soulignant que les réformes mises en œuvre sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI "sont en marches, donnent leurs fruits et méritent de ce fait d'être mises en relief au sein du Parlement européen".

L'eurodéputé belge a également salué la sagesse du Souverain qui a interagi positivement avec les revendications exprimées par les Marocains dans le contexte du "Printemps arabe", tout en se félicitant de l'adoption par le Maroc d'un code de la famille "très progressiste par rapport à tout ce qui peut se faire dans la région du Maghreb".

De son côté, l'eurodéputé socialiste français et président du Groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen, Gilles Pargneaux, a affirmé que "d'importants progrès ont été faits en matière de respect des droits de l'Homme au Maroc par rapport aux autres pays de la région", relevant que le Maroc est en droit d'être fier de cette amélioration considérable et de cette évolution démocratique voulues et soutenues par SM le Roi Mohammed VI. 

M. Pargneaux a ajouté qu'à travers ses réformes substantielles, le Maroc a administré la preuve et donné l'exemple qu'un pays peut évoluer dans la région maghrébine en adhérant aux valeurs du pluralisme démocratique et des droits humains. 

Le Parlementaire européen a en outre déploré "le business anti-Maroc" auxquels s'adonne une "minorité d'eurodéputés qui a du mal à prendre la mesure des progrès réalisés par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme", notant que ces parlementaires européens adoptent "des postures dépassées".

S'agissant de la question du Sahara, M. Pargneaux a estimé que principal souci actuellement est de trouver une solution qui consolide la paix et la sécurité, notant à cet égard que "le plan d'autonomie au Sahara tel que proposé par le Maroc apparait à ce titre comme une avancée très forte sur la voie du règlement du conflit Sahara et de la réconciliation entre le Maroc et l'Algérie".

30/05/2013

La Haut-commissaire aux droits de l'Homme reçoit une délégation de militants sahraouis à Genève  

La Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay a reçu, ce mercredi après-midi au siège de l'ONU à Genève, une délégation de militants de la société civile des provinces du sud du Maroc, notamment des victimes des exactions et de torture commises par le Polisario.

Cette délégation était composée de MM. Dahi Aguai, président de l'Association des portés disparus au polisario, Mrabih Rabou Shaibata, président de la Coalition régionale pour la lutte contre la pauvreté, et Mohamed Khaya, président de l'association provinciale des œuvres sociales à Boujdour.

Au cours de cette rencontre, la délégation a attiré l'attention de Mme Pillay sur les cas de violation des droits humains dans les camps de Tindouf, dont ceux de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et Najem Allal. Elle a également exposé les progrès et le climat d'ouverture dont jouissent les provinces sahariennes.

Dans ce cadre, le président de l'Association des portés disparus au polisario, Dahi Aguai a demandé à Mme Pillay d'intervenir pour faire toute la lumière sur le sort de centaines de Sahraouis victimes de disparition forcée, d'actes de torture et de graves atteintes à leurs droits les plus élémentaires.

M. Dahi, lui-même ancien détenu à Tindouf, a indiqué que son association est déterminée à saisir la Cour pénale internationale (CPI) sur les violations commises dans les camps afin de traduire en justice les tortionnaires et mettre fin à l'impunité, rappelant que la haute Cour espagnole avait jugé, fin 2012, recevable la plainte déposée par cette ONG contre 28 responsables du polisario "pour génocide et violations graves des droits de l'homme".

Il a présenté à la Haut-commissaire des photos montrant les formes de torture subies par les victimes, de documents relatifs à des témoignages d'anciens détenus dans les geôles du polisario, ainsi qu'aux cas de 800 détenus portés disparus.

De son côté, le président de la Coalition régionale pour la lutte contre la pauvreté, Mrabih Rabou Shaibata s'est élevé contre la situation tragique endurée par des milliers de sahraouis à Tindouf où ils sont privés de leurs droits fondamentaux, notamment en termes de droits d'expression, d'association et de déplacement.

Il a dans ce sens évoqué le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été torturé par les milices du polisario et éloigné en Mauritanie depuis plus de deux ans.

L'affaire de Ould Sidi Mouloud, actuellement en grève de la faim en Mauritanie, "est une illustration on ne peut plus éloquente du déni de la liberté d'expression", a-t-il déploré. 

Il a, par ailleurs, soulevé le cas de l'artiste Najem Allal qui s'est vu torturé en représailles à ses chansons engagées dans lesquelles il dénonce le drame des populations séquestrées à Tindouf.

Le président de l'association provinciale des œuvres sociales à Boujdour, Mohamed Khaya a de son côté exposé, devant la Haut-commissaire, les aspects du développement économique et social réalisés dans les provinces du Sahara, dans un climat de liberté et de stabilité, "gage du ferme engagement en faveur de la promotion des Droits de l'Homme".

A cet égard, il a souligné l'importance du rôle joué par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), particulièrement ses Commissions régionales de Laayoune et Dakhla, dans la protection et la promotion des Droits de l'Homme.

M. Khaya a expliqué que le climat de liberté qui prévaut dans les provinces du sud, en particulier la liberté de déplacement et d'expression pour tous et l'ouverture du Maroc sur les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme, tranche totalement avec le black-out imposé aux populations des camps de Lahmada.

A l'issue de cette rencontre, les militants ont remis à la Haut-commissaire une lettre et un dossier complet sur les cas de graves transgressions aux droits humains dans les camps de Tindouf.

Cette rencontre s'est déroulée dans une atmosphère positive d'écoute, d'attention et d'intérêt de la part de Mme Pillay pour les exposés présentés par les militants sahraouis. 

29/05/2013

Les participants au 1er Forum national sur la cause nationale appellent à la mobilisation de tous les acteurs pour la défense de la question du Sahara  

La nécessité de la mobilisation de tous les acteurs et la coordination de tous les efforts a été revendiqué, avec force par les participants au 1er Forum national sur la cause nationale, dont les travaux ont été clôturés dimanche à Essaouira.

Les intervenants à la dernière journée de ce forum, organisé par l'Association des Souiris résidant à l'étranger, sous le thème "La cause nationale dans le cadre de la diplomatie parallèle", ont appelé à intensifier les activités culturelles dans les différentes villes du Royaume pour sensibiliser les nouvelles générations à la nécessité de se mobiliser en faveur de la défense de la cause juste du Sahara marocain.

Il a été procédé, par la même occasion, à la plantation d'un arbre de l'unité nationale à la place Al Manzeh à l'ancienne médina et l'organisation d'une exposition du patrimoine et des livres sur l'histoire et du Sahara et sur les développements de la question nationale. 

Dans une déclaration à la MAP en marge de cette rencontre, le président de l'Association des Souiris résidant à l'Etranger, Hafid Yamani, a indiqué que ce forum a été une occasion d'échange entre les différents acteurs de la société civile dans les provinces du Sud et à l'étranger et qui s'est couronné par la création d'une coordination des associations participant à cette rencontre pour la défense de la cause nationale.

La création de cette coordination, a-t-il dit, ambitionne d'unir les efforts des intervenants pour servir la cause nationale, et défendre l'intégrité territoriale du Royaume aux niveaux national et international.

Cette rencontre de deux jours, à laquelle ont pris part plusieurs associations des provinces du Sud, de représentants des associations des Marocains de l'étranger et de chercheurs, a été marquée, entre autres, par la signature du livre de référence de l'écrivaine journaliste Malika Oualiali "Le Sahara: cris brûlants".

27/05/2013

M. El Otmani: Les positions constantes de nombreux pays africains ont permis de déjouer les manœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume lors du sommet de l'UA  

Les positions constantes sur la question du Sahara marocain, réitérées par de nombreux pays africains lors du dernier sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, ont permis de déjouer les manœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume, a indiqué dimanche à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.

"Plusieurs pays africains ont réitéré leurs positions constantes, privilégiant la voix de la sagesse, la logique et la raison et découlant d'une connaissance parfaite des origines et de l'évolution de ce conflit régional", a souligné M. El Otmani dans une déclaration à la MAP, ajoutant que "ces positions ont permis de déjouer les manœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume lors de ce sommet".

Le ministre a renouvelé, au nom du Maroc, les remerciements aux pays africains qui ont fait part, lors du sommet de l'UA, de leur soutien à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale du Royaume et de leur attachement aux efforts consentis par l'Organisation des Nations Unies afin de trouver une solution politique réaliste à ce conflit régional.

En revanche, a dit M. El Otmani, "je ne peux qu'exprimer mon regret et ma déception que certains pays persistent dans leurs positions hostiles, faisant fi des droits légaux et légitimes du Maroc sur son Sahara, allant à l'encontre des réalités existant sur le terrain et violant les résolutions de l'ONU".

Dans ce sens, "le Royaume rejette le recours de ces parties à des termes offensants et à des expressions provocatrices, méprisant la réalité et le fond du conflit", a-t-il dit, ajoutant que ces parties "essayent de créer l'amalgame et la confusion entre les combats majeurs menés par le continent africain, auxquels le Maroc apporte sa contribution, et ce conflit régional dont les circonstances, les responsables de son déclenchement et sa pérennisation et le cadre onusien claire pour son règlement sont connus par toute le monde".

M. El Otmani a également affirmé la position immuable du Maroc selon laquelle la question du Sahara marocain relève de la souveraineté territoriale et de l'unité nationale du Royaume sur une partie de son territoire, et que toutes les forces vives et les composantes du peuple marocain, y compris ceux issus des provinces du Sud, sont attachées à cette position constante et mobilisées derrière SM le Roi Mohammed VI, dans le cadre du consensus national, pour défendre les droits légitimes du Maroc et mettre en échec toute manœuvre des adversaires.

26/05/2013

Essaouira: Création de la coordination des associations pour la défense de la cause nationale  

La création d'une coordination des associations pour la défense de la cause nationale participant au forum national, organisé le 25 et 26 mai à Essaouira, a été annoncée, samedi à Essaouira, dans le cadre de la diplomatie parallèle.

Cette coordination élue, dont le coordinateur général, Hafid Yamani, président de l'Association des Souiris résidant à l'Etranger, comprend des associations des provinces du Sud du Royaume et certaines associations marocaines s'activant à l'étranger, et vise à unir les efforts des intervenants pour servir la cause nationale, et défendre l'intégrité territoriale du Royaume aux niveaux national et international.

Lors de cette rencontre, les intervenants ont souligné la nécessité d'une coordination de l'action des membres de la communauté marocaine au sein des pays d'accueil, faisant observer qu'il s'agit d'un important capital humain qu'il faut mettre à profit pour relever le défi de la cause nationale et garantir, par conséquent, le développement d'une régionalisation avancée.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'Union nationale et internationale pour le soutien au projet d'autonomie des provinces du Sud, Mohamed Danane, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, en marge de ce forum, que le noyau de cette coordination est appelé à présenter la proposition d'autonomie pour les provinces du sud et à lutter contre les thèses séparatistes susceptibles de menacer les initiatives menées par le Maroc en vue de mettre en place des réformes.

Il a également appelé à la création d'instances nationales impliquant les composantes de la société civile et les acteurs politiques sahraouis pour mettre le dossier du Sahara sur "la bonne voie".

En outre, M. Danane a précisé que son organisme œuvre, à travers ces différentes branches dispatchées sur le territoire national, en faveur de la cause nationale en s'inspirant du discours Royal qui avait encouragé la diplomatie populaire, en vue de donner une impulsion à la proposition marocaine d'autonomie en tant qu'unique solution pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara.

Par ailleurs, la rencontre a été marquée par la présentation du nouvel ouvrage "Assahraa: sarakhat moultahiba" (Sahara : Cris enflammés) , de la journaliste Malika Oualialile, dans lequel elle relate les souffrances et les peines endurées par nombre de Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

Situé en trois parties (160 pages), ce livre dévoile aux lecteurs, au fil des chapitres, l'ampleur de la tragédie vécue par ces séquestrés, les propositions et initiatives ayant marqué le processus de règlement de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, ainsi que le rôle joué par l'Union du Maghreb Arabe dans ce dossier. 

A noter que la rencontre a relevé la nécessité de mobiliser la société civile pour dénoncer les violations des droits de l'Homme commises dans les camps de Tindouf, en tant que crimes contre l'humanité. 

26/05/2013

Nécessité de consolider la diplomatie parallèle comme force de proposition importante pour défendre la cause nationale (Forum)  

Les intervenants à l'ouverture, samedi, des travaux du 1er Forum national sur la cause nationale ont plaidé pour la nécessité de consolider le rôle de la diplomatie parallèle pour constituer, avec la diplomatie officielle, une force de proposition importante dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume à l'intérieur comme à l'extérieur.

Les participants à ce Forum, organisé par l'Association des Souiris résidant à l'étranger, sous le thème "La cause nationale dans le cadre de la diplomatie parallèle", ont appelé au soutien moral et financier de la diplomatie parallèle qui oeuvre à la défense de la cause nationale à l'étranger pour faire face aux propagandistes de la thèse séparatiste dans plusieurs pays européens.

A cette occasion, le secrétaire général de l'Union nationale et internationale pour le soutien au projet d'autonomie des provinces du Sud, Mohamed Danane, a indiqué que le projet d'autonomie présenté par le Maroc requiert, plus que jamais, la mobilisation des efforts de la société civile, notamment après la proposition américaine concernant l'élargissement des compétences de la Minurso, retirée grâce à l'unanimité des forces vives de la nation.

Il a, à cet égard, réitéré l'engagement pour défendre les causes nationales sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.

Après avoir rappelé que les citoyens dans les provinces du Sud ont exprimé leur satisfaction suite à la présentation par le Maroc du projet d'autonomie, qui jouit du soutien international, M. Danane a précisé que l'Union appelle au lancement d'un dialogue national avec la participation de toutes les composantes politiques sahraouies, dans le but d'enrichir le débat, concernant notamment la mise en oeuvre du projet d'autonomie.

Dans une déclaration à la MAP en marge de cette rencontre, le président de l'Association des Souiris résidant à l'Etranger, Hafid Yamani, a indiqué que ce forum sur la cause nationale se veut un pont entre les différents acteurs de la société civile dans les provinces du Sud et à l'étranger.

Il a annoncé, dans ce sens, que ce Forum sera marqué par la création d'un réseau de coordination entre les représentants des associations participantes et les autres acteurs de la société civile pour faire prévaloir les intérêts du Royaume dans le cadre de la diplomatie parallèle.

Au programme de cette rencontre de deux jours, qui connaît la participation de plusieurs associations des provinces du Sud, de représentants des associations des Marocains de l'étranger et de chercheurs, figure, entre autres, la signature du livre de référence de l'écrivaine journaliste Malika Oualiali "Le Sahara: cris brûlants".

25/05/2013

Les événements de Lâayoune pour célébrer le soi-disant 40ème anniversaire de la création du polisario constituent une authentique farce (Journal canarien)  

Les événements qui se sont produits à Lâayoune pour célébrer le soi-disant 40ème anniversaire de la création du polisario constituent une authentique farce", écrit samedi le journal canarien "El Dia".

Dans un article intitulé "La grande farce du polisario", le journaliste Ramon Moreno, qui cite "des sources fiables", souligne que "c'est un officier supérieur des renseignements militaires algériens alias Mahrez Ammari, qui serait derrière l'organisation et le financement de groupes d'agitateurs qui ont été à l'origine des altercations de Lâayoune, dont leurs petits chefs percevaient 150 euros chacun".

Et le journal d'expliquer que "les prétendus poids-lourds du polisario notamment Ali Salem Tamek, Aminatou Haidar, Ibrahim Dahan y Hmad Hammad sont ceux qui sont chargés d'organiser la distribution de l'aide financière". 

Derrière ces événements se trouve notamment une prétendue ONG (la CODESA) qui serait chargée de l'information, de la planification et du financement de "l'ensemble des cellules opérationnelles" de ces groupes violents, avec des instructions précises de "sortir dans les rues pour recevoir des coups", afin d'être filmés par leurs coreligionnaires et ensuite manipuler convenablement les images pour servir à de faux supports documentaires dans le but de dénoncer une prétendue "violation des droits de l'Homme" au Sahara, précise le journal.

Ces "pauvres martyrs" se sont prêtés à ce jeu moyennant une somme d'argent variant entre 200 et 500 euros pour leurs services de "victimes", ajoute la publication qui fait état également de "l'instrumentalisation" faite, lors de ces événements, de la prétendue "Association sahraouie des victimes des violations des droits de l'Homme", présidée par le dénommé Ibrahim Dahan.

Concernant l'activiste canarien Carmelo Ramirez, le quotidien souligne que ce "métayer agitateur" et "communiste reconverti" semble être "le ministre chargé du dossier du Sahara au service de l'Algérie", et qu'à travers un article publié récemment, il a tenté de continuer à duper les Canariens avec toujours la même rengaine en défendant l'indéfendable. 

25/05/2013

Des députés marocains soulignent les progrès réalisés en matière de droits de l'Homme au Maroc  

Les droits de l'Homme ont enregistré les progrès certains au Maroc notamment dans les provinces du Sud, ont souligné, lundi à Rabat, plusieurs parlementaires marocains lors d'une rencontre avec le rapporteur de la commission des affaires politiques et de la démocratie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Liliane Maury Pasquier.

Dans une déclaration à la MAP, le vice-président de la chambre des représentants et membre de la délégation du parlement marocain au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Mohamed Yatim a indiqué que cette entrevue avec Mme Pasquier a permis d'approfondir le dialogue sur les avancées enregistrées par le Maroc dans les domaines de l'édification démocratique et des droits de l'Homme, notamment l'ouverture sur tous les mécanismes internationaux relatifs aux droits de l'Homme.

Il a ajouté que les interlocuteurs de M. Maury Pasquier ont souligné que la situation de ces droits dans le sud du Royaume ne diffère guère de celle prévalant dans les autres régions du pays, en attirant l'attention sur l'usage malveillant que certaines parties cherchent a faire de cette question.

La responsable européenne a été instruite des efforts considérables accomplis par le Maroc dans les provinces du Sud dans les domaines des droits politiques, économiques et sociaux, a fait savoir M. Yatim. 

Il a ajouté que les parlementaires marocains se sont attachés à donner une image réelle de l'évolution des droits de l'Homme au Maroc et des mécanismes mis en place pour les protéger, une démarche qui a amené le Conseil de l'Europe à accorder au Maroc le statut de partenaire pour la démocratie.

Outre le rôle du parlement en matière de contrôle gouvernemental en la matière, il existe plusieurs institutions nationales et organisations de la société civile qui s'acquittent d'un rôle efficient en matière de protection et de contrôle des droits de l'Homme, a indiqué M. Yatim.

Les interventions de plusieurs députés des provinces du Sud ont mis l'accent sur leur rôle en tant qu'acteurs politiques et force de proposition soucieuse de promouvoir le processus démocratique et le développement dans la région et de consacrer les droits de l'Homme.

Ils ont mis en avant l'apport singulier de la femme sahraouie dans les domaines politique et associatif contrairement à leurs homologues dans les camps de Tindouf qui vivent dans des conditions inhumaines vu l'absence de stabilité familiale et leur séparation de leurs enfants déportés.

Les députés ont, par ailleurs, souligné la place qu'accorde la Constitution à la culture hassanie en tant que composante importante du tissu culturel marocain, mettant l'accent sur l'importance du dialogue et de la communication à tous les niveaux, notamment avec le gouvernement, la société civile et les jeunes, ainsi que sur le développement de la démocratie et des droits de l'Homme pour favoriser une solution pacifique et politique au conflit autour du Sahara.

Mme Pasquier effectue une visite au Maroc pour des entretiens avec les acteurs politiques et ceux opérant dans le domaine des droits de l'Homme en perspective de l'élaboration de son rapport sur la contribution parlementaire à la recherche d'une solution au conflit du Sahara et la situation des droits de l'Homme dans la région.

24/05/2013

Le consensus national autour de la question du Sahara réaffirmé lors des derniers développements de la question nationale (Pdt du Conseil provincial d'Es-Smara)  

Le consensus national autour de la question de l'intégrité territoriale du Royaume et la détermination du Maroc à ne pas concéder un seul iota de son Sahara se sont manifestés une fois de plus lors des derniers développements de la question nationale, a affirmé le président du Conseil provincial d'Es-Smara, Mohamed Salem Lbihi.

M. Salem Lbihi, qui s'exprimait jeudi lors de la session ordinaire du Conseil, a souligné que cette réunion se tient après l'adoption de la résolution de l'ONU portant sur la prorogation du mandat de la MINURSO, une résolution qui conforte le consensus national constant autour de la question nationale et couronne les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI et la diplomatie marocaine dans ce cadre.

La province d'Es-Smara connait actuellement la réalisation de plusieurs projets structurants, notamment ceux entrepris dans le cadre du schéma provincial d'Aménagement du territoire et de développement, a-t-il dit.

Pour sa part, le gouverneur de la province, Mohamed Salem Essebti, a salué l'unité de la société marocaine, le rôle joué par la diplomatie marocaine et les initiatives entreprises par SM le Roi auprès des membres du Conseil de sécurité et des amis des Maroc.

Et d'affirmer que les tentatives menées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume pour porter atteinte à la sécurité et à l'ordre public dans les provinces du sud ont été gérés dans le cadre du respect de la loi, estimant que tout développement ne peut se faire en l'absence de la stabilité et la paix sociale.

Cette session ordinaire a été l'occasion pour le conseil provincial d'approuver à l'unanimité un transfert de fonds, ainsi qu'une convention de partenariat pour la réalisation de projets inscrits dans le cadre de la troisième tranche du schéma provincial d'Aménagement du territoire et de développement.

Elle était également l'occasion de la présentation de la situation du secteur agricole dans la province, des mesures entreprises pour lutter contre les effets de sécheresse, et des projets d'habitat initiés au niveau de la ville. 

24/05/2013

Des acteurs associatifs interpellent à Fès la conscience mondiale pour la libération des séquestrés à Tindouf  

Des acteurs associatifs, réunis vendredi à Fès dans le cadre d'un colloque sur la question du Sahara marocain, ont lancé un appel aux différentes sensibilités de la communauté internationale pour oeuvrer à la libération des Marocains séquestrés à Tindouf

Lors de cette rencontre de trois jours, initiée par l'association méditerranéenne du développement durable (Fès) et l'association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine (Guelmim) et le mouvement mondial pour le soutien à la question du Sahara et le parachèvement de l'unité territoriale (Laâyoune), les représentants du tissu associatif présents ont souligné la nécessité de coordonner leurs actions pour contribuer à la défense à l'international de la cause nationale en général et celle des séquestrés marocains à Tindouf, en particulier. 

Pour Rachid Abdar, du Mouvement mondial pour le soutien à la question du Sahara, il convient de multiplier les actions destinées à attirer l'attention de la communauté mondiale sur l'impératif de la protection des droits des Marocains séquestrés à Tindouf.

En parallèle aux efforts officiels du Royaume pour le règlement de ce conflit artificiel, le tissu associatif a un important rôle à jouer pour mettre la communauté internationale devant ses responsabilités et défendre la cause des Marocains séquestrés dans les camps de la honte, a-t-il relevé.

De son côté, Assalka Souhail, de l'association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine, l'ensemble des acteurs actifs dans les domaines associatif et des droits de l'Homme doivent se mobiliser pour dénoncer la gravité de la situation dans les camps de Tindouf et mettre en avant l'attachement des Sahraouis à leur marocanité.

Le projet d'autonomie élargie sous souveraineté marocaine apporte à cet effet une solution réaliste et globale à ce conflit artificiel et permet de mettre un terme aux souffrances humaines et sociales des Marocains dans ces camps, a-t-elle souligné. 

Pour sa part, Mohamed Karroum, président du colloque, a considéré que ce genre de manifestation démontre toute l'action menée par le tissu associatif pour défendre les causes nationales et mettre en relief l'attachement indéfectible des Marocains à l'intégrité territoriale du Royaume et aux valeurs sacrées du Royaume. 

Cette mobilisation est aussi la preuve, si besoin est, du rejet de toute tentative d'atteinte aux symboles sacrés de la nation et de tout dénigrement des acquis dont jouissent les fils des provinces du sud, à l'instar des autres citoyens marocains, a-t-il poursuivi. 

Placée sous le thème "Rôle de la conscience mondiale dans la libération des séquestrés marocains de Tindouf", cette rencontre est organisée en collaboration avec la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès.

Les sujets soumis au débat portent, entre autres, sur +le Sahara entre les conventions internationales et la souveraineté marocaine+, +les liens des tribus sahraouies avec les Sultans alaouites+ et +la situation des détenus marocains dans les camps+. 

24/05/2013

CNDH: La situation des droits de l'Homme au Maroc au centre d'entretiens avec le rapporteur de la commission des affaires politiques de l'APCE  

La situation des droits de l'Homme au Maroc et l'évolution politique et constitutionnelle en la matière ont été au centre d'entretiens, jeudi à Rabat, entre M. El Habib Belkouch, membre du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et Mme Liliane Maury Pasquier, rapporteur de la commission des affaires politiques et de la démocratie de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe, en visite au Maroc.

A ce propos, M. Belkouch a présenté un aperçu sur la création du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) dans les années 90, marquées par une "réelle ouverture politique du Maroc qui a vu pour la première fois l'implication de la Gauche dans la gestion de la chose publique".

Il s'est en outre attardé sur les mesures qui ont été prises pour accompagner les efforts de protection et de promotion des droits de l'Homme au Maroc, notamment l'élargissement des prérogatives du CNDH pour englober la prévention, la médiation et le pouvoir d'enquête. 

L' échange a également porté sur le développement du CNDH au niveau régional, en particulier avec la mise en place de nouvelles structures dans 13 régions du pays y compris à Lâayoune et Dakhla pour "accompagner l'effort de protection des droits de l'Homme, en concertation avec l'ensemble des acteurs associatifs travaillant dans le domaine, les élus et les départements officiellement concernés par la protection des droits de l'Homme".

M. Belkouch a aussi évoqué les différents rapports établis par cette instance indépendante sur plusieurs questions dont la situation dans, les prisons, les orphelinats et les hôpitaux.

Il a enfin souligné les nouveaux engagements du Maroc en matière de protection des droits de l'Homme, notamment la création de nouveaux mécanismes chargés de veiller sur la question.

Dans ce sens, M. Belkouch a affirmé que l'ensemble de ces structures émanent "d'une volonté politique d'aller de l'avant pour la protection des droits de l'Homme dans l'ensemble du pays", formulant le souhait de voir Mme Pasquier accomplir sa mission "dans le cadre d'une objectivité à même de renforcer les efforts du Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme".

Arrivée mardi soir au Maroc, Mme Pasquier a tenu une rencontre au siège de la MINURSO et a eu des entretiens avec des acteurs locaux dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Elle tiendra également une série de rencontres avec des responsables gouvernementaux et des acteurs locaux. Sa visite au Maroc s'inscrit dans le cadre de la préparation de son rapport sur la contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara. 

23/05/2013

Visite de Mme Pasquier à Laâyoune: Les élus locaux affirment que la proposition d'autonomie est la "solution unique" à la question du Sahara marocain  

Les élus de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra ont souligné, mercredi lors d'une rencontre avec Mme Liliane Maury Pasquier, rapporteur de la commission des affaires politiques et de la démocratie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), que la proposition d'autonomie présentée par le Maroc demeure la "solution unique et l'option la plus appropriée" pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Au cours de cette rencontre, à laquelle ont assisté notamment le président du conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Sidi Hamdi Ould Errachid, et le président du conseil de la commune urbaine de Laâyoune, Moulay Hamdi Ould Errachid, les élus ont confirmé la "conviction inébranlable des Sahraouis quant à la pertinence de cette initiative, dont l'élaboration s'est faite avec leur concours, à travers le Conseil royal consultatif des affaires sahariennes ou en tant qu'élus et chioukhs chargés de l'opération d'identification au Sahara marocain". 

"Le statut d'autonomie, en tant que solution au conflit artificiel du Sahara, est un véritable chantier exécutable qui assure à la population une vie digne et lui permet de gérer ses affaires par elle-même", a souligné Sidi Hamdi Ould Errachid.

"Cette initiative est une option qui émane de notre foi en tant que Sahraouis, d'autant que la population sahraouie est liée au Trône alaouite par l'allégeance depuis de longues années", a-t-il dit, soulignant que les partis politiques, les notables des tribus et les élus sont unanimes dans leur attachement à l'intégrité territoriale du Royaume et leur soutien à la proposition d'autonomie.

"Nous, élus et représentants légitimes de la population des provinces du Sud, avons une foi profonde dans la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine, à l'élaboration de laquelle nous avons contribué à travers le Conseil royal consultatif des affaires sahariennes ou en tant qu'élus et chioukhs des tribus sahraouies", a affirmé pour sa part Moulay Hamdi Ould Errachid. 

"L'autonomie des provinces du Sud assurera à tous les Sahraouis, y compris ceux qui sont aujourd'hui séquestrés dans les camps de Tindouf, une vie paisible et sereine", a-t-il noté, soulignant que la dynamique de développement engagée dans ces provinces, notamment en matière d'infrastructures, de développement humain et de prestations de services sociaux "est une preuve indéniable" de l'engagement du Royaume sur la voie de la modernité et de la consolidation de la démocratie.

Mme Pasquier, qui est arrivée mardi soir dans la ville de Laâyoune, tiendra une série de rencontres avec des acteurs locaux et des représentants de la société civile. 

Sa visite au Maroc s'inscrit dans le cadre de la préparation de son rapport sur la contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara. 

22/05/2013

Laâyoune: la question du Sahara au centre d'une rencontre avec le rapporteur de la commission des affaires politiques de l'APCE

Les derniers développements de la question du Sahara ont été au centre d'une rencontre tenue, mercredi à Laâyoune, entre le Wali de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Khalil Dkhil, des élus locaux et des chioukhs des tribus sahraouies avec Liliane Maury Pasquier, rapporteur de la commission des affaires politiques et de la démocratie de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), en visite au Maroc.

Au cours de cette rencontre, M. Dkhil a fait un exposé sur la question du Sahara marocain et l'origine de ce conflit artificiel, soulignant que le Royaume a mis sur la table la proposition d'autonomie des provinces du Sud afin de parvenir à un règlement définitif de ce différend, une initiative qualifiée de sérieuse et crédible par la communauté internationale.

Le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra a passé en revue également les étapes franchies pour le recouvrement du Sahara marocain et les liens historiques et juridiques unissant les populations des provinces du Sud et le Trône alaouite, ainsi que le processus de développement socio-économique que connaît cette région depuis 1975.

De leur côté, les élus locaux ayant pris part à cette rencontre ont réitéré leur attachement à la proposition d'autonomie en tant qu'unique solution au différend artificiel autour du Sahara, affirmant que les populations sahraouies demeureront attachées à cette initiative qui leur accorde de larges attributions en termes de gestion de leurs propres affaires, sous souveraineté marocaine.

Cette proposition est de nature à garantir à la population sahraouie tous ses droits et les conditions d'une vie digne et à renforcer les libertés dont elle jouit actuellement, ont-ils affirmé, déplorant les souffrances et le calvaire endurés par les Marocains séquestrés à Tindouf, en Algérie.

Ils ont relevé, en outre, que les Sahraouis sont persuadés de la grande pertinence de l'initiative d'autonomie élaborée avec leur contribution à travers le Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), relevant que les grands chantiers mis en Âœuvre dans les provinces du Sud, notamment en matière d'infrastructures et de développement humain, la participation à la prise de décision aux niveaux local, régional et national attestent de l'engagement indéfectible du Maroc sur la voie de la modernité et de l'édification démocratique.

Evoquant la situation des droits de l'Homme, les élus locaux ont souligné que le Royaume a réalisé des avancées significatives dans ce domaine à la faveur des réformes politiques engagées et des instances nationales crées dans ce cadre comme l'Instance équité et réconciliation et le Conseil national des droits de l'Homme, outre la ratification de nombreuses conventions internationales en la matière et l'implication de la société civile.

Mme Pasquier, qui a tenu auparavant une rencontre au siège de la MINURSO, devrait avoir d'autres entretiens avec des acteurs locaux dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra.

22/05/2013

 

M. Ghellab s'entretient avec le rapporteur de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

Le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, s'est entretenu mardi avec le rapporteur de la Commission des questions politiques et de la démocratie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Liliane Maury Pasquier, en visite d'information de quatre jours au Maroc.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la préparation d'un rapport sur le conflit artificiel autour du Sahara, a précisé un communiqué de la Chambre des représentants, ajoutant que Mme. Pasquier va tenir des rencontres avec divers représentants et acteurs de la ville de Laâyoune.

Au cours de cet entretien, auquel ont assisté le premier vice-président de la Chambre des représentants, le chef de la délégation du parlement marocain au sein de l'APCE, Mohamed Yatim, et la représentante parlementaire et membre de la délégation marocaine à l'APCE Nezha El Ouafi, M. Ghellab a abordé les différents aspects du conflit artificiel sur le Sahara marocain, ainsi que les récents développements relatifs à ce différend, après l'adoption le 25 avril dernier de la Résolution 2099 du Conseil de Sécurité portant prorogation du mandat de la MINURSO.

Dans ce contexte, M. Ghellab a informé Mme. Pasquier des phases les plus marquantes qui ont caractérisé la récupération des provinces sahariennes marocaines, des liens historiques et légaux qui unissent la population des provinces du Sud et le trône alaouite ainsi que du développement économique et social qu'ont connu ces provinces depuis 1975.

M. Ghellab a également évoqué le plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2007, qui permet aux habitants de la région d'exercer de larges compétences locales pour la conduite de leurs affaires internes, sous souveraineté marocaine, expliquant que "cette proposition traduit la volonté forte et sincère dont fait montre le Maroc en vue de trouver une solution définitive et durable au différend sur le Sahara sous l'égide des Nations Unies".

A cet égard, M. Ghellab a mis en relief "les énormes sacrifices et les efforts consentis par le Maroc à cet égard, eu égard à la situation grave que traverse la région du Sahel et du Sahara et aux conséquences négatives de ce conflit sur la construction de l'Union maghrébine."

En ce qui concerne la situation des droits de l'Homme, M. Ghellab s'est attardé sur les progrès accomplis par le Royaume dans ce domaine grâce notamment aux réformes politiques entreprises et à la création d'un certain nombre d'institutions nationales, dont l'Instance Equité et Réconciliation et le Conseil national des droits de l'homme (CNDH), ainsi qu'à la ratification d'une série de conventions internationales relatives à la protection des droits de l'Homme et à l'implication de la société civile.

M. Ghellab a également abordé le rôle du Parlement dans le domaine de la sauvegarde et du respect des droits de l'Homme, que ce soit à travers les missions et visites d'information effectuées par les commissions permanentes de la Chambre des représentants à un certain nombre d'établissements publics ou par la formation des commissions d'enquête.

Pour sa part, le rapporteur de l'APCE a expliqué que cette visite "intervient dans le cadre de la préparation de son rapport sur la contribution parlementaire à la résolution du conflit" du Sahara.

21/05/2013

 

Le Conseil provincial de Oued Ed-Dahab rejette toute instrumentalisation des droits de l'Homme contre l'intégrité territoriale du Royaume  

Le Conseil provincial de Oued Ed-Dahab a exprimé, mercredi, son rejet catégorique de l'instrumentalisation du dossier des droits humains par les ennemies de l'intégrité territoriale du Maroc dans le cadre de leurs complots contre l'unité du Royaume et ses droits légitimes. 

"Nous rejetons l'instrumentalisation des droits de l'homme pour d'autres fins" par les ennemies de l'intégrité territoriale du Maroc, qui visent à travers ces tentatives à entamer la sécurité et la quiétude des habitants, a martelé le Président du conseil, Ahmed Bekkar, qui intervenait lors de la réunion de la session ordinaire du Conseil pour le mois de mai. 

Les participants à la réunion, à laquelle a pris part le Wali de la région Oued Ed-Dahab Lagouira, gouverneur de la province de Oued Ed-Dahab, Hamid Chebbar et plusieurs chefs des services extérieurs, ont souligné l'importance de la sécurité et de la stabilité, considérés comme la pierre angulaire du développement, saluant les efforts des forces de l'ordre dans la préservation de la sécurité des habitants. 

A cette occasion, le Wali de la région a passé en revue les derniers développements relatifs à la question du Sahara marocain, rappelant la récente résolution du Conseil de sécurité de l'Onu qui a prolongé la mission de la MINURSO sans adopter la proposition visant à investir la mission onusienne de la prérogative de surveillance des droits de l'homme.

La réunion a été l'occasion de rappeler le rôle du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et ses commissions régionales dans les provinces du sud en matière de prise en charge des dossiers des droits de l'homme et les efforts déployés pour le développement de ces provinces dans les différents domaines, dans le contexte de l'engagement du Royaume en faveur de la démocratique, des droits de l'homme et du développement. 

L'ordre du jour de cette session comprenait l'examen et l'adoption d'un accord de partenariat entre le Conseil et d'autres partenaires sur la construction à Dakhla d'une salle couverte des sports collectifs pour un budget de 12 millions de dirhams, un accord de partenariat concernant la réalisation et le financement du projet d'aménagement de la ville pour une enveloppe budgétaire de 260 millions de dirhams. 

15/05/2013

Les manifestations éparses qui se produisent au Sahara sont téléguidées de l'étranger  

Les manifestations qui se produisent épisodiquement au Sahara sont téléguidées de l'étranger et ne bénéficient d'aucune base populaire, a affirmé le journaliste italien spécialiste de la question du Sahara, Massimiliano Boccolini.

Dans un entretien au journal "Al Mounataf" publié lundi, Massimiliano Boccolini a indiqué avoir constaté, en tant que journaliste habitué à suivre régulièrement les mouvements protestataires quotidiennement à Rome et dans d'autres villes italiennes, des signes tangibles de la démocratie au Sahara, à la différence près que les manifestations qui ont lieu au Sahara sont activées de l'étranger et ne bénéficient d'aucun soutien populaire. Il a, d'autre part, estimé que certaines dérapages médiatiques dans le suivi du dossier du Sahara de la part de certains journalistes européens sont le fait de l'ignorance par ces derniers de la réalité du conflit artificiel créé autour de la question du Sahara. Il a fait valoir, à ce propos, que les rares journalistes qui suivant de près ce dossier ne réalisent pas que la descente dans la rue de quelque cinquante ou même cent personnes ne signifie en rien qu'elles expriment l'opinion générale des populations du Sahara.

Peu de journalistes italiens ou européens sont au fait de l'histoire et de la culture du Sahara et ignorent que le territoire a de tout temps fait partie intégrante du territoire marocain, a-t-il argué, soutenant que ces journalistes ne faisaient que servir de caisse de résonnance aux thèses séparatistes véhiculées durant 30 ans par le polisario, de même qu'ils ignoraient totalement le point de vue du Maroc à ce sujet.

Néanmoins, à la faveur de la globalisation, de plus en plus de journalistes développement une approche objective de ce dossier, a-t-il poursuivi, appelant à agir concrètement pour gagner le soutien de l'opinion publique européenne en faveur de la position marocaine sur ce dossier qui a enregistré des avancées remarquables.

Massimiliano Boccolini a fait part, en ce sens, du besoin pressant d'une agence de presse spécialisée dans la question du Sahara qui devrait émettre en plusieurs langues afin de faire connaitre la réalité du dossier du Sahara.

Selon lui, nombreux sont ceux qui perçoivent le Sahara comme une zone militaire peu habitée et contrôlée par le "polisario" et rares sont ceux qui conaissent l'essor et le développement remarquable que connait cette région à l'image de l'ensemble du territoire marocain.

 S'agissant des derniers évènements survenus dans la ville de Lâayoune, le journaliste italien a dit avoir prévu l'éclatement de violences ainsi qu'une réaction des séparatistes immédiatement après le vote au Conseil de sécurité de l'ONU, car la décision des Etats Unis de retirer leur proposition d'élargissement des attributions de la Minurso constitue, d'une part, une grande victoire diplomatique pour le Maroc et pour SM le Roi Mohammed VI qui a conduit l'offensive diplomatique pour obtenir le retrait de la proposition américaine, et d'autre part, une défaite du "polisario" qui a raté sa dernière chance de faire valoir sa thèse.

D'autre part, en sa qualité de musulman européen, Massimiliano Boccolini , a dit considérer le modèle prôné par SM le Roi Mohammed VI comme étant d' "une extrême importance pour nous, en tant que musulmans en Europe, car il représente l'islam modéré dont nous sommes fiers". 

14/05/13

Nécessité de renforcer le front intérieur pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume (Meeting)  

Les participants à un meeting populaire organisé dimanche à Marrakech autour de la question du Sahara marocain, ont instamment recommandé le renforcement du front intérieur et l'ouverture d'un dialogue national serein et lucide pour défendre la question de l'intégrité territoriale du Royaume contre les manœuvres des adversaires de l'unité du Maroc.

Les participants à ce meeting, initié par le secrétariat local du Parti justice et développement (PJD), sous le thème "la question de l'unité territoriale nationale entre les nouveautés du présent et les perspectives d'avenir", ont appelé à renforcer la mobilisation et la solidarité entre les différentes composantes de la société en vue de conforter l'unanimité nationale et raffermir le front intérieur face au détracteurs de l'unité territoriale du Royaume.

Ils ont ainsi préconisé l'adoption de nouvelles approches propres à cimenter le front intérieur, insistant particulièrement sur l'impératif de mettre un terme aux surenchères politiques et de consolider les choix démocratiques, au vu notamment de l'émergence de nouveaux protagonistes, tels des associations et des groupes qui se sont prêtés au jeu de servir des agendas et des plans hostiles à l'unité territoriale du Royaume, sous le paravent de défense des droits de l'Homme.

Ils ont, dans ce contexte, déploré l'instrumentalisation du dossier des droits humains pour jeter le discrédit sur les avancées indéniables réalisées par le Maroc dans ce domaine et, partant, affaiblir la position du Royaume concernant son unité territoriale. Il ont, dans ce contexte, fait observer que la question du Sahara marocain a passé un cap décisif, cette année au sein des Nations Unies, avec le retrait du projet visant à l'élargir les prérogatives de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du sud.

Ce projet que le Maroc a réussi à mettre en échec grâce à la mobilisation de l'ensemble des composantes de la société, allait constituer le prélude à un nouveau mode opératoire attentatoire à la souveraineté nationale et générateur d'instabilité dans toute la région, ont-ils fait savoir.

"Le Maroc a, certes, remporté la bataille pour le recouvrement du territoire, mais il lui reste à la conforter sur le volet humain, en corrigeant certaines erreurs commises par le passé, et en développant le dialogue franc et serein avec les acteurs de la société civile agissant dans ce domaine", afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans l'encadrement de la société, sans oublier l'impulsion des mécanismes diplomatiques et ceux liés aux droits humains. 

Ils ont aussi insisté sur l'impératif d'accélérer le processus de parachèvement des structures démocratique et de mise en œuvre de la régionalisation avancée, de manière à asseoir les bases de l'édification du Grand Maghreb, seul à même de répondre aux attentes des peuples de la région et d'assurer la complémentarité et la résilience des économies nationales. 

13/05/2013

 

Le Maroc et les Etats-Unis "ont tourné l'épisode de la mésentente" (Asharq Al-Awsat)

Le Maroc et les Etats-Unis "ont dissipé les nuages d'été ayant plané au-dessus" de leurs relations bilatérales, à la faveur de l'entretien téléphonique du président Barack Obama avec SM le Roi Mohammed VI, écrit samedi le quotidien londonien +Asharq Al-Awsat+.

La communication téléphonique "a tourné l'épisode de la mésentente née de la proposition américaine au Conseil de sécurité relative à l'extension du mandat de la Minurso aux droits de l'Homme", ajoute l'auteur de l'article, attribuant à un responsable qu'il ne s'agit nullement "d'un entretien protocolaire, mais un fait traduisant la profondeur des relations historique et stratégiques entre les deux pays".

L'échange "tendait aussi à maintenir le niveau des relations maroco-américaines, en prenant en considération le point de vue marocain dans l'élaboration de la dernière résolution sur le Sahara", fait savoir la même source dans sa déclaration au quotidien.

+Asharq Al-Awsat+ croit savoir que le projet de résolution était "une initiative solitaire" de la représente américaine aux Nations unies, Susan Rice, notant que l'entretien téléphonique "a donné des signaux multidimensionnels, notamment la confirmation du caractère stratégique du partenariat entre Rabat et Washington et la clarification de l'orientation américaine en Afrique du nord, qui considère le Maroc comme un allié et un partenaire de premier ordre".

La communication "aura des retombées positives sur la question du Sahara en réaffirmant la position américaine vis-à-vis de la pertinence de l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie au Sahara", poursuit le journal, qui s'interroge sur l'attitude du front Polisario et de ses parrains en Algérie, qui ont beaucoup misé sur une fissure dans les relations maroco-américaines, mais ont été finalement contrariés par le retrait de la proposition américaine.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait reçu, jeudi, un appel téléphonique de M. Barack Obama, Président des Etats-Unis d'Amérique, avait annoncé, le même jour, le Cabinet Royal dans un communiqué.

Cette importante communication a été convenue à la suite de l'échange de lettres intervenu entre les deux Chefs d'Etat, avait précisé la même source. 

11/05/2013

 

Rencontre à Laâyoune avec une délégation de l'association allemande pour les Nations Unies  

Le Wali de la région Laâyoune-Boujdour-Saguia El Hamra, Khalil Dkhil, accompagné d'élus de la région, a tenu vendredi une réunion avec une délégation de l'association allemande pour les Nations Unies, conduite par son vice-président Ekkehard Griep.

Le Wali a présenté à la délégation allemande un aperçu de la question du Sahara marocain, rappelant que le Maroc a soumis à la table des négociations une proposition d'autonomie des provinces du sud pour parvenir à un règlement de ce conflit artificiel, une proposition qualifiée de sérieuse et de crédible par la communauté internationale.

A l'opposée, l'autre partie n'a fait aucune proposition et s'est attelée à instrumentaliser la carte des droits de l'homme dans les provinces du sud du Royaume, comme l'ont clairement démonté les récents appels en faveur de l'extension du mandat de la MINURSO au contrôle du respect de ces droits, a-t-il dit.

Pour leur part, les élus de la région ont renouvelé leur attachement à la proposition d'autonomie comme seule solution réaliste au conflit, laquelle proposition garantit la dignité, la liberté et les droits de la population, contrairement à ce qu'endurent les marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

Ils ont relevé que les grands projets de développement lancés dans ces provinces donnent la pleine mesure de la forte implication du Maroc dans le processus de développement de ces provinces, rappelant que la population avait contribué à l'élaboration de la proposition d'autonomie à travers le conseil consultatif royal pour les affaires sahariennes (CORCAS).

Créée en 1952, l'Association allemande pour les Nations unies est une organisation non-gouvernementale ayant pour buts notamment d'informer l'opinion publique allemande sur les institutions, les activités et les objectifs de l'ONU, de stimuler la conscience et de susciter le débat autour des questions d'actualité internationale et des politiques extérieures. 

11/05/2013

 

L'entretien téléphonique entre SM le Roi et le président Obama traduit les liens étroits de confiance unissant les Etats-Unis et le Maroc (Rachida Dati)  

L'entretien téléphonique jeudi entre SM le Roi Mohammed VI et le président américain Barack Obama traduit "les liens étroits de confiance qui unissent les Etats-Unis d'Amérique au Royaume du Maroc", a affirmé l'eurodéputé française et vice-présidente de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), Rachida Dati. 

Lors de cet entretien téléphonique, le président Obama a rendu un hommage appuyé aux réformes voulues par SM le Roi Mohammed VI et qui contribuent à faire du Maroc un modèle de stabilité et de démocratie dans le monde arabe, a indiqué vendredi Mme Dati dans un communiqué. 

"C'est fort de cette conviction que le président Obama s'est impliqué récemment et personnellement pour éviter toute dénaturation de la MINURSO dans le travail qu'elle effectue dans les Provinces du Sud", a ajouté l'ex-ministre française de la justice, notant que les Etats-Unis, comme l'Europe, voient dans le Maroc un allié sûr sur lequel ils peuvent compter face aux différentes crises qui secouent le monde arabe et le continent africain. 

Mme Dati a, en outre, fait observer que M. Obama ne s'y est d'ailleurs pas trompé en appelant à une intensification du dialogue politique entre les Etats-Unis et le Maroc, notamment sur les questions de sécurité, de défense et de lutte contre le terrorisme. 

Et de conclure que le Maroc, grâce à la vision et à l'action de SM le Roi Mohammed VI, s'affirme une nouvelle fois aujourd'hui comme un acteur de tout premier plan sur la scène internationale. 

10/05/2013

L'entretien téléphonique entre le président Obama et SM le Roi confirme le soutien de l'Administration US à la vision du Maroc concernant la question du Sahara (universitaire)

Le président américain Barack Obama, à travers l'entretien téléphonique qu'il a eu jeudi avec SM le Roi Mohammed VI, a confirmé le soutien de l'Administration US à la vision du Maroc concernant la question du Sahara, a indiqué Manar Slimi, professeur universitaire et président du Centre maghrébin pour les études sur la sécurité et l'analyse des politiques.

M. Obama "a transmis un message aux pays voisins selon lequel le Maroc demeure le premier allié stratégique dans la région", a déclaré M. Slimi à la MAP, ajoutant qu'à travers cette communication téléphonique, le Chef d'Etat américain, "s'est adressé à certaines organisations américaines pour réitérer la position de l'Administration US et de la Maison Blanche soutenant le Royaume et ses propositions au sujet de la question du Sahara".

Cet entretien témoigne, encore une fois, "de la confiance dont jouit le Maroc auprès des Etats Unis, qui vient s'ajouter au soutien exprimé par la France et l'Espagne à la vision du Royaume concernant la question du Sahara", a-t-il expliqué.

Il a même estimé que les relations maroco-américaines "sont devenues plus fortes, après l'incident lié à ce qui a été appelé un projet de résolution américain sur l'élargissement du mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme".

Evoquant l'invitation faite par le président américain à SM le Roi pour effectuer une visite à Washington, au courant de l'année 2013, le politologue marocain a considéré que cette visite est de nature à renforcer davantage les relations diplomatiques entre les deux pays et confirme que le Maroc "constitue un modèle de démocratie dans la région arabe".

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu, ce jour, un appel téléphonique de M. Barack Obama, Président des Etats-Unis d'Amérique, a annoncé, jeudi, le Cabinet Royal dans un communiqué.

Cette importante communication a été convenue, ces derniers jours, à la suite de l'échange de lettres intervenu entre les deux Chefs d'Etat, a précisé la même source.

09/05/2013

Gouvernement de Panama: La proposition d'autonomie pour le Sahara mérite d'être abordée avec un esprit d'ouverture, de pragmatisme et de réalisme  

Le gouvernement panaméen a salué, mercredi, la proposition d'autonomie pour les provinces du sud présentée par le Maroc pour parvenir à un règlement du conflit sur le Sahara, estimant que cette initiative "mérite d'être abordée avec un esprit d'ouverture, de pragmatisme et de réalisme".

Dans un communiqué, le ministère panaméen des Affaires Etrangères a invité les parties au conflit "à faire montre de volonté politique et de bonne foi afin de parvenir à des accords mutuellement acceptables".

Le Panama considère aussi que le règlement du différend sur le Sahara est "une demande urgente de la communauté internationale parce que la situation d'instabilité dans la région du Sahel représente une menace pour les pays voisins et compromet le bien-être futur de leurs habitants".

Le gouvernement panaméen a enfin exprimé son soutien à la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies de proroger, jusqu'à avril 2014, le mandat de la MINURSO, et apporté son appui au processus de négociations que conduit l'ambassadeur Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU.

Le ministre panamien des Affaires étrangères, Fernando Nunez Fabrega, avait affirmé au journal "La Estrella" de Panama que son pays soutient le processus de négociations sur le Sahara sous les auspices des Nations unies, dans le respect de l'intégrité territoriale du Maroc.

"Il est dans l'intérêt des pays concernés par ce conflit, que le calme prévale dans cette région instable" et que des négociations soient engagées afin de régler ce conflit, a souligné M. Nunez Fabrega, ajoutant que le Panama "examine la possibilité de mettre en place une troïka composée aussi de la Colombie et du Costa-Rica, en vue d'une position unifiée à propos de cette question".

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

09/05/13

Lâayoune : La société civile s'élève contre les actes de vandalisme survenus dans la ville  

Des acteurs de la société civile de la ville de Lâayoune se sont élevés contre les actes de vandalisme perpétrés dernièrement dans la ville par une minorité instrumentalisée par des parties étrangères pour servir des agendas extérieurs.

Lors d'une rencontre organisée mercredi à Lâayoune, ces acteurs (des associations actives dans les domaines de développement, social et juridique) ont exprimé leur attachement aux valeurs de la paix sociale et à la stabilité, soulignant la nécessité de préserver les acquis réalisés en matière de développement et de droits dans les provinces du sud et qui constituent un modèle à suivre.

Ces actes provocateurs ayant suivi l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui ne fait pas mention de l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara visait "la stabilité et la paix sociale ainsi que les biens publics et privés", ont-ils noté. 

Et d'ajouter que ces actes abjects avaient également pour but de perturber la dynamique économique et de porter atteintes aux acquis réalisés dans les domaines juridique et social dans les provinces du sud du royaume.

Ces acteurs ont, par la même occasion, appelé les organisations et la presse internationales, notamment celles qui se rendent dans les provinces du sud, à faire preuve d'objectivité et de neutralité dans le traitement de ce conflit artificiel sur la question du Sahara .

Les événements survenus dernièrement dans les provinces du sud ont fait 150 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, dont certains ont été grièvement touchés, ce qui a nécessité leur évacuation vers Rabat, selon une source officielle. 

Ces événements "étaient minutieusement préparés, l'objectif principal étant de provoquer les forces de l'ordre et les pousser à intervenir pour exploiter les images dans les médias", a ajouté la même source. 

Ce stratagème, a-t-elle poursuivi, tendait aussi à exploiter les visites effectuées dans la région par différents acteurs internationaux opérant dans le domaine des droits de l'Homme, dans le but de "créer l'impression d'un climat d'instabilité dans les provinces du Sud, quitte à se servir des femmes et des enfants pour susciter la sympathie". 

09/05/2013

L'entretien téléphonique entre SM le Roi et le Président Barack Obama, un rappel du caractère structuré, durable et équilibré du partenariat stratégique Maroc-Etats Unis  

-- Par Fouad ARIF --

L'important entretien téléphonique, jeudi, entre SM le Roi Mohammed VI et le Président Barack Obama, à l'initiative de ce dernier, vient démontrer encore une fois que le partenariat stratégique séculaire entre le Maroc et les Etats Unis est une affaire sérieuse, structurée, durable et équilibrée, qui ne peut faire l'objet ni de hold-up, si habile soit-il, ni d'un fric frac aussi pervers puisse-t-il être.

Les relations bilatérales entre les deux pays bâties sur le socle d'un traité d'amitié vieux de plus de 225 années, le premier jamais signé par les Etats Unis avec un pays tiers, exprime aussi une tendance lourde de signification, légitime dans ses aspirations et stratégique dans sa vision qui renseigne sur la profondeur, la densité et le caractère substantiel de ce partenariat unique, maintes fois qualifié d'exemplaire par les responsables des deux pays. L'appréhension de ces relations à cette aune permet de gérer l'adversité quand elle survient et de corriger les trajectoires quand il y a parfois des distorsions ou des erreurs de parcours.

Sur le plan personnel, cet appel exprime la confiance et la haute estime qui marque les rapports entre Sa Majesté le Roi et le Président Obama, qui se traduit par une communication directe, empreinte de compréhension des priorités mutuelles et des intérêts nationaux vitaux des deux pays.

Par rapport à ce qui fonde l'avenir de notre pays, à savoir sa cause nationale, cet appel vient exprimer que la méthodologie de résolution du conflit choisie par le Maroc trouve un soutien décisif et résolu au plus haut sommet du pouvoir américain, qui a, maintes fois, qualifié le plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, de proposition "sérieuse, crédible et réaliste". 

Pour rappel, cette posture a été la position des Etats Unis sous trois administrations depuis l'administration Clinton à celle d'Obama en passant par l'exécutif que dirigeait le Président George W. Bush. Cette proposition fait aussi l'objet d'un soutien sans équivoque et bi-partisan au Congrès des Etats Unis avec ces deux chambres.

Cet appel vient, d'autre part, mettre en avant la singularité du modèle démocratique marocain dans son environnement régional, sous le leadership clairvoyant et expert de Sa Majesté le Roi, qui avait mis en oeuvre des réformes avant-gardistes qui n'ont pas attendu le Printemps arabe pour trouver leur expression concrète sur le terrain.

La communication téléphonique entre le Souverain et le Président Obama confirme, par ailleurs, que l'intervention substantielle et décisive de SM le Roi avait été déterminante dans le rétablissement de la trajectoire du Conseil de sécurité sur la question, que d'aucuns voulaient instrumentaliser, de renouvellement du mandat de la Minurso. 

Rappelons que lors de cette conversation téléphonique, le Président américain a invité Sa Majesté le Roi à effectuer une visite à Washington, au courant de l'année 2013. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a également invité le Président Barack Obama à se rendre en visite au Maroc. Ils se sont mutuellement félicités de l'intérêt qu'offrait cette double échéance.

09/05/2013

Les chioukhs des tribus sahraouies dénoncent les actes de vandalisme à Lâayoune 

Les chioukhs des tribus sahraouies de la région de Lâayoune-Boujdour-Saqiat El Hamra ont dénoncé les actes de vandalisme perpétrés dernièrement dans la ville de Lâayoune par une minorité instrumentalisée par des parties étrangères pour servir des agendas extérieurs.

Dans un communiqué dont lecture a été donnée lors d'une rencontre mardi à Lâayoune, consacrée à l'examen du dossier de l'intégrité territoriale du Royaume, ses signataires ont condamné, les actes provocateurs ayant suivi l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui ne fait pas mention de l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara.

Les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc ont tenté, après l'adoption de la résolution onusienne, de "porter atteinte à la sécurité et à la quiétude des populations, en mobilisant des femmes et des enfants en vue de s'attaquer aux forces de l'ordre et de dégrader des biens", ont noté les chioukhs des tribus sahraouies.

Ils ont en outre fait part de leur mobilisation permanente derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et leur attachement indéfectible à l'allégeance historique au Souverain qu'ils ont héritée de père en fils, soulignant à cette occasion que la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine est la seule à même de mettre un terme au conflit artificiel autour du Sahara.

L'initiative d'autonomie, ont-ils ajouté, est un choix mûrement réfléchi par les Sahraouis, partant du fait que la population sahraouie est attachée au glorieux trône alaouite.

Les chioukhs ont enfin affirmé que les projets de développement et les grands chantiers réalisés dans les provinces du sud du Royaume, principalement en matière d'infrastructures, de services sociaux, médicaux et éducatifs, sont la preuve de l'engagement du Maroc dans le processus de modernité et d'édification démocratique.

08/05/13

MINURSO: La résolution du CS met en cause "le rôle central" de l'Algérie dans le conflit autour du Sahara (St Prot)  

La récente résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le renouvellement du mandat de la MINURSO met en cause "clairement le rôle central" de l'Algérie dans le conflit régional autour du Sahara, affirme le directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris (OEG), Pr Charles Saint-Prot.

Dans une tribune publiée lundi sur le site des questions de défense et de sécurité "theatrum-belli.org", le juriste français épingle Alger pour son soutien aux séparatistes du Polisario et ses vaines tentatives de convaincre la communauté internationale qu'elle n'est pas partie prenante dans le conflit du Sahara.

"Tout récemment, le 25 avril 2013, la résolution 2099 du conseil de sécurité des Nations unies a invité les +Etats voisins+ à s'impliquer en vue de mettre fin à l'impasse actuelle dans ce conflit, ce qui revient clairement à mettre en cause le rôle central de l'Algérie", argumente-t-il.

Et les dénégations d'Alger "ne dupent d'ailleurs personne puisque tout le monde sait que le Polisario est la création du régime algérien sous Boumediene" et reste l'un "des derniers résidus de la guerre froide", assure-t-il.

Le Pr. Saint-Prot dénonce "le dangereux jeu d'Alger contre le Maroc" qui met en péril aussi bien la construction maghrébine que la région maghrébo-sahélienne, sur fond de la publication par la presse d'un document, daté du 16 avril, qui émanerait, affirme-t-il, d'" +un Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui+ -sans conteste un des multiples faux-nez des services algériens- informant un responsable du Polisario d'un soutien financier devant être apporté aux militants sahraouis pour mener des actions d'agitation au Sahara marocain".

Il s'agirait, rapporte-il, d'"envoyer des agents dans les villes de Laâyoune, Dakhla ou Boujdour pour distribuer de l'argent à des meneurs et à des jeunes embrigadés qui multiplient les provocations dans l'espoir de provoquer une réaction des forces de l'ordre marocaines".

Le juriste retient qu'"il est remarquable, au-delà de la guerre des mots et des communiqués, que l'on peut légitimement se demander si l'existence d'un tel organisme ayant pignon sur rue au centre même d'Alger, et dont la vocation est essentiellement subversive, car il sponsorise régulièrement des conférences appelant à la déstabilisation du Maroc, est compatible avec les déclarations selon lesquelles l'Algérie n'est pas impliquée dans le conflit".

"Ceux qui seraient tentés d'alléguer une pseudo-indépendance de cette officine vis-à-vis du pouvoir algérien seraient fort avisés de se demander comment une organisation de ce type peut échapper aux tenants du pouvoir occulte algérien qui manipulent à leur profit l'affaire du Sahara marocain", relève-t-il.

Dans son décryptage, le Pr. Saint Prot note également que "les vieilles méthodes de désinformation du bloc communiste sont combinées avec le recours à des agences de communication et des organisations utilisant la technique du soft power", comme en témoigne la mobilisation d'ONG étrangères "auto-investies dans la +défense des droits de l'Homme+ selon des critères qui leur sont propres" pour médiatiser de prétendus incidents.

"Certaines ne lésinent pas pour complaire aux (riches) dirigeants algériens, quitte à commettre des faux pas grossiers du fait même de cette précipitation aveugle", dénonce le juriste qui cite l'exemple de la Fondation Robert F. Kennedy Center qui a publié sur son site web "une vidéo sur la révolte tunisienne fin 2010 à Sidi Bouzid qu'elle a présentée comme étant la preuve des violences commises par le Maroc contre les populations sahraouies à Laâyoune!".

Il cite également le cas d'autres sites relayant "un reportage de propagande" de deux militantes d'Amnesty International en faveur des séparatistes, manquant "à tous leurs devoir d'objectivité et d'équilibre dans l'approche des événements".

"Bien entendu, sont toujours à l'affût les inlassables réseaux de la subversion sévissant dans toutes sortes d'associations prétendument défenseurs des droits de l'Homme ( ) qui ont trouvé avec l'affaire du Sahara marocain un nouveau souffle et de nouveaux financements", commente-il.

Dans ce contexte, et "à l'heure où la communauté internationale est légitimement soucieuse des risques de déstabilisation majeure dans la vaste zone sahélo-saharienne et a, enfin, compris que l'affaire du Sahara marocain est l'un des éléments d'un tout, du Mali au Sahara Marocain", le Pr Saint Prot relève qu'"il est particulièrement inquiétant de constater que l'Algérie ne se contente pas de financer et d'armer le Polisario, mais concocte un vaste programme visant à déstabiliser le Maroc".

"C'est un jeu dangereux mettant en péril non seulement la nécessaire union maghrébine mais encore la région maghrébo-sahélienne. C'est à dire tout simplement la paix et la sécurité au sud de la Méditerranée", conclut le juriste français.

07/05/2013

 

La question nationale au centre d'une rencontre à la Chambre des conseillers avec une délégation de l'Association allemande pour les Nations unies

La Commission des affaires étrangères, des frontières, des zones occupées et de la défense nationale à la Chambre des Conseillers a tenu lundi à Rabat une rencontre avec une délégation de l'Association allemande pour les Nations unies conduite par son vice-président Ekkehard Griep, axée notamment sur les développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume.

Lors de cette rencontre, le président de la commission, Salem Chekkaf a présenté aux membres de la délégation allemande un aperçu sur la question du Sahara marocain et les origines de ce différend artificiel, mettant en exergue les efforts déployés par le Royaume pour le règlement définitif de ce conflit à travers la proposition d'autonomie dans les provinces du sud, qualifiée par la communauté internationale de "sérieuse et crédible". 

M. Chekkaf a indiqué que l'autre partie, n'a proposé, en contrepartie, aucune initiative sauf de jouer sur l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme dans les provinces du sud, à travers son appel à l'élargissement du mandat de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme.

Après avoir qualifié de "sage" la décision du parlement allemand rejetant une demande de deux partis de l'opposition visant à dénaturer le mandat de la MINURSO, M. Chekkaf a affirmé que le Royaume "est doté de mécanismes suffisants et efficaces" pour l'observation des droits de l'Homme" et "n'acceptera aucun mécanisme portant atteinte à sa souveraineté". 

Ces mécanismes sont notamment le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), en tant qu'institution indépendante, et ses commissions régionales, outre les rapporteurs onusiens accueillis régulièrement par le Maroc, a-t-il expliqué.

Le chef de la Commission a, d'autre part, passé en revue les réformes entreprises par le Maroc dans le domaine des droits humains, depuis l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône, citant en particulier l'expérience de l'Instance Equité et Réconciliation et les réformes économiques et sociales, inspirées par les valeurs de la démocratie et l'Etat de droit.

De son côté, le président de la délégation allemande a mis en relief la stabilité qui règne au Maroc en comparaison avec les autres pays de la région, une particularité attribuable selon M. Griep, au processus de réformes "qui assure au Royaume une situation paisible dans une région instable". 

D'autre part, cette rencontre a été l'occasion pour les membres de la délégation de l'Association allemande pour les Nations unies de prendre connaissance des structures et attributions de la Chambre des conseillers.

Lors de leur déplacement, les membres de la délégation vont tenir des rencontres avec plusieurs responsables marocains et effectuer une visite à la ville de Laâyoune.

Créée en 1952, l'Association allemande pour les Nations unies est une organisation non-gouvernementale ayant pour buts notamment d'informer l'opinion publique allemande sur les institutions, les activités et les objectifs des Nations unies, de stimuler la conscience et de susciter le débat autour des questions d'actualité internationale et des politiques extérieures. 

06/05/2013

 

M.Essabbar: La résolution du CS portant prorogation du mandat de la MINURSO sans modification de sa nature, équitable pour le Maroc

La résolution du Conseil de sécurité portant prorogation du mandat de la MINURSO, sans modification de sa nature, était "une décision équitable" pour le Maroc, a indiqué lundi le secrétaire général du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Mohammed Essabbar.

Cette résolution est "une victoire relative", du fait que le Maroc mènera d'autres combats sur les plans politique et de droits de l'Homme dans le futur", a jouté M. Essabbar, qui était invité à l'émission +Soual Assa3a+, diffusée par la radio Medi I.

M. Essabbar a souligné que le retrait du projet de résolution, prévu pour élargir le mandat de la Mission afin d'inclure la surveillance des droits de l'Homme, a été réalisé grâce à "l'intervention active de SM le Roi Mohammed VI qui a fait revenir la situation à la normale, et aux démarches diplomatiques du Royaume, que ce soit au niveau de la diplomatie officielle ou parallèle, ainsi qu'à la faveur de l'unanimité de toutes les composantes du peuple marocain, notamment les forces vives et les organisations de la société civile, qui ont adressé des messages au Secrétaire général des Nations unies faisant la lumière sur les efforts déployés dans le sens d'améliorer les conditions des droits de l'Homme au Sahara".

"Il n'existe pas de situation exceptionnelle au niveau des droits de l'homme au Sahara qui exige de l'ONU d'instituer un mécanisme supplémentaire à ceux existant au Maroc pour observer les droits de l'Homme", a relevé M. Essabbar, notant que les commissions régionales des droits de l'Homme dans les provinces du sud avaient mis en œuvre toutes les capacités dont elles disposaient au service de la protection et la promotion de la culture des droits de l'Homme.

Concernant les derniers incidents survenus dans la ville de Laâyoune, le secrétaire général du CNDH a noté que ces actes étaient une réaction des sécessionnistes à la résolution onusienne qu'ils ont manifestée à travers les protestations et les provocations à l'égard de la force publique qui, a-t-il souligné, a agi "avec sagesse" et essayé de disperser les manifestants, qui "troublaient la sécurité publique", dans les formes légales, et sans usage de violence.

M. Essabbar a insisté dans ce sens sur la nécessité d'engager un débat national public sur les manifestations en tant que droit "soumis à des restrictions".

Evoquant les volets économique et social dans les provinces du sud, M. Essabbar a relevé que d'énormes efforts en faveur du développement avaient été déployés durant trois décennies dans la région, mettant l'accent sur la nécessité d'opter pour un nouveau modèle de développement, qui soit en harmonie avec les spécificités de la région et fondé sur la gestion de ses ressources naturelles de manière à assurer le bien-être social de la population locale.

En ce qui concerne le suivi de la mise en oeuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation et les décisions arbitrales rendues au profit des victimes, le secrétaire général du CNDH a rappelé que 5.617 personnes issues des provinces du sud avaient bénéficié des dédommagements pécuniaires, soit plus d'un quart du nombre total des victimes bénéficiaires de la réparation du préjudice individuel, en plus de 564 de l'insertion sociale et 155 autres du règlement des situations administratives et financières. 

De son côté, le président du Centre marocain des études et des recherches stratégiques, Tariq Toulati, a indiqué que le projet de résolution qui visait à dénaturer le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme était "une mauvaise appréciation des évolutions positives majeures favorisées par le Maroc depuis des années".

M. Toulati a en outre précisé que cette résolution avait été très positive pour le Maroc, ce qui, a-t-il dit, consacre les grandes lignes des orientations du Royaume en rapport avec les transformations qui s'opèrent dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Il a rappelé dans ce sens que le Maroc a été le premier a appelé depuis 2001 la communauté internationale à prêter attention aux événements dans la région, soulignant que la dernière résolution du Conseil de sécurité considère que le différend autour du Sahara est en lien avec les développements de la situation dans cette région.

Ce conflit, a-t-il expliqué, a ouvert la voie au déplacement des groupes affiliés à Al-Qaïda de l'Afghanistan à la région de l'Afrique du Nord, notant que la présence du Polisario avait facilité la circulation de ces groupes.

Le politologue a ajouté, dans ce contexte, que la presse internationale a récemment révélé que plusieurs éléments appartenant aux milices du Polisario ont pris part aux combats contre les forces françaises au Mali, ce qui a entrainé les Etats influents à répondre à l'appel lancé depuis 2001 par le Maroc.

La nouvelle résolution onusienne contraint pour la première fois Alger à s'engager positivement dans le processus de règlement de la question du Sahara en permettant un recensement total des populations aux camps de Tindouf, a-t-il fait observer, insistant sur l'impératif pour le Maroc de mettre à profit tous les points positifs de la résolution.

De son côté, la militante à Laâyoune et membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Hajjoubha Zoubeir, a estimé que cette résolution comporte plusieurs points positifs, notamment l'appel de l'Algérie à coopérer en faveur d'une solution politique, la mise en exergue, de nouveau, de l'aspect crédible et sérieux de l'initiative marocaine d'autonomie et l'exhortation des deux parties à poursuivre les efforts de promotion des droits de l'Homme, ce qui signifie selon la militante, une reconnaissance par le Conseil de sécurité des efforts du Maroc dans le renforcement des commissions régionales des droits de l'Homme à Laâyoue et à Dakhla et l'interaction avec les mécanismes onusiens en la matière.

Cependant, ajoute Mme Zoubeir, la résolution comprend également des points négatifs relatifs à la suppression des paragraphes sur les mesures du renforcement de la confiance entre les parties, ce qui dénote l'existence des problèmes dans le processus de pourparlers entre les deux parties.

La militante sahraouie a également rappelé les contenus du rapport du CESE, qui a souligné les grands efforts déployés par l'Etat dans le domaine du développement des provinces du sud aux niveaux des infrastructures et des services de base, faisant remarquer, toutefois, que le rapport a constaté un taux de chômage élevé dans ces provinces (15,2 pc) par rapport au moyen national (8,9 pc).

S'agissant des droits économiques, elle a relevé que la plate-forme d'investissement dans la région, aussi bonne soit-elle, des difficultés aux niveaux de l'investissement privé et du système fiscal restent à surmonter.

Pour ce qui est des droits culturels, Mme Zoubeir a noté que le CNDH avait lancé plusieurs initiatives dans ce sens mais sans atteindre le niveau de la réconciliation avec l'identité culturelle, ajoutant que le CESE a appelé notamment à l'instauration de la bonne gouvernance en matière des politiques publiques, la mobilisation des ressources de soutien aux besoins réels des habitants, le rétablissement de la confiance entre le citoyen et l'administration, le renforcement du rôle de la société civile et des institutions de médiation, ainsi que la protection de l'environnement.

06/05/2013

 

M. Laenser: 150 éléments des forces de l'ordre blessés lors des derniers événements survenus dans les provinces du sud  

Le bilan des derniers événements survenus dans les provinces du sud du Royaume s'est élevé à 150 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, dont certains ont été grièvement touchés, ce qui a nécessité leur évacuation vers Rabat, a indiqué lundi le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser. 

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, M. Laenser a affirmé que ces événements "étaient minutieusement préparés, l'objectif principal étant de provoquer les forces de l'ordre et les pousser à intervenir pour exploiter les images dans les médias". 

Ce stratagème, a-t-il poursuivi, tendait aussi à exploiter les visites effectuées dans la région par différents acteurs internationaux opérant dans le domaine des droits de l'Homme, dans le but de "créer l'impression d'un climat d'instabilité dans les provinces du Sud, quitte à se servir des femmes et des enfants pour susciter la sympathie". 

Le ministre a fait état, à ce propos, de la présence de certains "activistes internationaux" avant le déclenchement des événements (deux membres d'Amnesty International), ainsi que de six élus appartenant à des partis politiques européens, précisant que ce plan "est financé par des milieux étrangers à travers le polisario", comme "l'attestent des documents, outre la création d'une association destinée à servir cet objectif de provocation".

M. Laenser a indiqué que ces provocations étaient prévisibles après l'échec du plan des adversaires de l'unité territoriale tendant à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme.

Il a ajouté que l'approche adoptée pour mettre en échec les provocations dont font l'objet les forces de sécurité, réside en l'application de la loi et en le respect des manifestations pacifiques, outre la mobilisation associations de défense des droits de l'homme et de la société civile marocaines, insistant aussi sur le rôle des forces politiques, des associations et des médias pour gagner le pari de la préservation de l'unité territoriale du Royaume. 

Face à l'échec du plan de provocation des éléments de maintien de l'ordre, a-t-il relaté, les agitateurs sont passés à la mobilisation des enfants, des mineurs et des femmes, tout en jetant des cocktails Molotov et en utilisant les armes blanches, dans le dessein d'épuiser les forces et saper leur action dans le cadre de la Loi.

Ils ont également fait appel aux repris de justice et roulé à toute vitesse à bord de véhicule 4X4 sans plaques d'immatriculation pour terroriser les citoyens, a-t-il encore dit, faisant état d'autres actes de provocation pour prétendre que les forces de l'ordre sont intervenues en utilisant la force excessive.

Le ministre de l'Intérieur a souligné que les forces de sécurité n'ont pas procédé à la dispersion des manifestations pacifiques organisées alors même que des journalistes étrangers visitaient les provinces du sud, en dépit des slogans hostiles scandés.

Le nombre des manifestants à Laâyoune ne dépasse guère 200 à 300 personnes sur une population de 200 mille âmes, a-t-il fait observer. 

06/05/2013

Le Maroc oeuvre depuis longtemps à la promotion et à la protection des droits de l'Homme (Journal canarien)

 

Le Maroc oeuvre depuis longtemps à la promotion et à la protection des droits de l'Homme avec la création des commissions régionales du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) dans l'ensemble du territoire national, notamment à Lâayoune et à Dakhla, rapporte samedi le quotidien canarien "El Dia".

Dans un article consacré à la résolution 2099 du Conseil de sécurité de l'ONU prorogeant le mandat de la MINURSO sans en modifier la nature, le journaliste Ramon Moreno a souligné l'"efficacité" de la diplomatie marocaine qui a réussi à faire barrage à toute proposition voulant élargir le mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud.

"Il s'agit d'une réussite du Maroc, sous la direction éclairée de SM le Roi, qui a su défendre les intérêts sacrés de la Nation" et qui atteste de la place importante qu'occupe le Royaume sur la scène maghrébine, arabe et internationale, a-t-il ajouté, notant qu'il est évident que "les grands perdants dans cette histoire préfabriquée sont l'Algérie et le polisario et les différentes ONG qui ont apporté leur soutien à cette comédie en défendant l'indéfendable".

Le journaliste évoque également les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, des relations qui, a-t-il dit, se sont renforcées depuis la dernière visite d'une importante délégation marocaine à Washington. 

04/05/2013

 

Youssef Amrani s'entretient avec l'envoyé spécial du Premier ministre britannique pour le Sahel

 

Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani, s'est entretenu, vendredi à Rabat, avec l'Envoyé spécial du Premier ministre britannique pour le Sahel, Stephan O'Brien, actuellement en visite de travail au Maroc.

Lors de cette rencontre, à laquelle ont assisté le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Nasser Bourita et l'ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, les deux parties se sont félicitées de l'excellence des relations entre le Maroc et le Royaume-Uni, et ont convenu d'Âœuvrer pour renforcer davantage cette coopération.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de ces entretiens, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération a indiqué que les deux parties se sont félicitées de l'excellence des relations entre le Maroc et la Grande Bretagne, et ont abordé nombre de questions à leur tête la question du Sahara et les derniers développements de ce dossier à la lumière de l'adoption récemment par le Conseil de Sécurité de l'ONU d'une résolution reconduisant, sans changement, le mandat de la Minurso.

Les deux parties ont également passé en revue plusieurs autres questions se rapportant notamment à la sécurité régionale et internationale ainsi qu'à la situation au Sahel, a indiqué M. Amrani, qui s'est félicité de l'adoption à l'unanimité de la résolution 2100 par le Conseil de Sécurité de l'ONU, qui ouvre un nouveau chapitre dans le processus initié, celui de la stabilisation du Mali, à travers la transformation de la MISMA en une mission des Nations Unies de Stabilisation (MINUSMA), et ce conformément aux demandes exprimés par le Mali, la CEDEAO et le continent africain tout entier.

M. Amrani a notamment souligné que le Maroc a voté tout naturellement en faveur de cette résolution compte tenu de l'intérêt particulier qu'accorde SM le Roi Mohammed VI à la stabilité au Mali, pays avec lequel le Royaume entretient des relations séculaires.

Il a également salué les efforts particuliers de la France sur ce dossier, ainsi que ceux du Tchad et des pays de la CEDEAO, pour la restauration de la souveraineté de l'Etat et de l'intégrité territoriale du Mali, et pour leur contribution à la paix et la stabilité de la région du Sahel et du Sahara dans son ensemble.

Il s'agit aujourd'hui, a précisé M. Amrani, de consolider ces acquis pour accompagner les importants efforts entrepris sur le plan politique par les autorités maliennes dans la mise en oeuvre de la feuille de route de transition adoptée, par la voie du dialogue et de la réconciliation nationale ainsi que la tenue d'élections.

Sur le plan sécuritaire et humanitaire, le ministre délégué a indiqué que le mandat de la future opération de maintien de la paix, la MINUSMA, tel que défini par la résolution 2100, répond clairement aux attentes du Mali et de la CEDEAO. Cette résolution constitue également une réponse aux aspirations des pays de la région pour le développement d'une coopération interrégionale effective et inclusive entre les Etats et les régions du Maghreb et du Sahel contribuant au développement des synergies dans l'intérêt de la stabilité du Mali et de la région du Sahel et du Sahara ainsi que des régions voisines.

La Grande Bretagne considère le Maroc comme partie fondamentale de la dynamique de stabilisation en Afrique de l'Ouest, à même d'aider à instaurer la paix et à renforcer les relations dans la région du Sahel et du Grand Maghreb, ainsi qu'à l'échelle internationale, a indiqué pour sa part l'Envoyé spécial du Premier ministre britannique pour le Sahel, Stephan O'Brien.

"Nous devons faire tout notre possible pour soutenir les intérêts et l'avenir des peuples d'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Ouest", a-t-il dit, dans une déclaration à la presse, relevant le rôle fondamental du Maroc dans la réalisation de la paix et de la stabilité dans la région.

La rencontre avec le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération a constitué une occasion "importante" pour procéder à un échange de vues en perspective de la consolidation des relations entre le Maroc et la Royaume Uni, a indiqué le responsable britannique. Cette rencontre est le couronnement d'une série d'autres rencontres visant le renforcement du dialogue et de la concertation, a-t-il encore dit.

03/05/2013

 

La communauté juive marocaine à Caracas salue le non élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara

 

La communauté juive marocaine établie dans la capitale vénézuélienne Caracas a exprimé sa satisfaction de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution 2099 qui ne fait aucune mention à l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, mettant en exergue, à cet égard, la sagesse et la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI . 

"Le projet visant à modifier le mandat de la Minurso a échoué car il était infondé et tendait à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume", a déclaré à la MAP Elias Melul Bentolila, l'une des personnalités les plus en vue de la communauté juive marocaine à Caracas.

M. Bentolila a ajouté que les ennemis du Maroc ne parviendront jamais à attenter à l'intégrité territoriale du Royaume sous prétexte des droits de l'Homme, étant donné que des réformes fondamentales ont été entreprises dans le pays en matière de promotion des droits de l'Homme et de développement humain, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

Ces réformes ont valu au Maroc le respect des autres nations et des instances internationales, a-t-il rappelé, soulignant que la communauté internationale doit faire la lumière sur les graves et flagrantes violations des droits humains perpétrées dans les camps de Tindouf en territoire algérien où les populations séquestrées endurent des souffrances au quotidien infligées par les tortionnaires du polisario et en l'absence des conditions les plus élémentaires d'une vie digne.

Convaincu de la nécessité de mettre un terme à ce drame humanitaire, le Maroc a présenté un projet réaliste et viable, à savoir l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud qui permettra aux Sahraouis de gérer leurs propres affaires dans le cadre de la souveraineté marocaine, a rappelé M. Bentolila, relevant que cette initiative n'a pas été appréciée par les autres parties qui veulent maintenir le statu quo pour continuer à tirer profit de ce différend artificiel.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé le mandat de la Minurso d'une année jusqu'au 30 avril 2014, et réitéré son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf.

Dans sa résolution, adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, et qui a été saluée notamment par l'Espagne, les Etats-Unis et la France, le Conseil de sécurité demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique". 

Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".

02/05/2013

 

Une association de MRE au Pays Basque espagnol salue la résolution du Conseil de sécurité et l'unanimité des Marocains autour de la question du Sahara

 

L'association "Tawassol Maroco-basque", basée à Vitoria (nord de l'Espagne) a salué l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution prorogeant pour un an et sans changement le mandat de la Minurso au Sahara, rendant hommage à l'unanimité des Marocains autour de la question du Sahara. 

Dans un communiqué parvenu à MAP-Madrid, l'association s'est félicitée du rejet de la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, affirmant que ce rejet est le résultat de la réaction unanime de tout le Maroc au projet US qui porte atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume. 

L'ONG a également fait observer que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a appelé clairement, pour la première fois, à la tenue d'un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf en territoire algérien, notant que la résolution a réaffirmé la prééminence de la proposition marocaine d'autonomie comme une solution " réaliste " au différend sur le Sahara.

L'ONG a en outre mis en relief les réalisations accomplies en matière de développement et de promotion des droits de l'Homme au Maroc, qui ont été saluées et reconnues dans le texte de la résolution du Conseil de sécurité adopté le 25 avril dernier à l'unanimité de ses membres.

Selon l'association, le Maroc dispose de plusieurs instruments capables de surveiller le respect des droits de l'Homme comme le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et d'autres organisations nationales et qui jouissent de la crédibilité au niveau international.

Le communiqué relève que les membres du "Polisario", par contre, font fi des droits humains et "ne connaissent que le langage des meurtres et des pillages".

Dans sa résolution, adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil de sécurité a demandé aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique" dans le conflit du Sahara.

Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'ONU et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".

02/05/2013

 

La classe ouvrière dénonce les manœuvres visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du royaume

 

La classe ouvrière a dénoncé mercredi, lors de différents meetings organisés à l'occasion de la fête du travail, les manœuvres visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, se félicitant de la mobilisation de l'ensemble des composantes du peuple marocain pour la défense de la cause nationale.

Ainsi, l'Union marocaine du travail (UMT) a souligné la nécessité de faire face à toutes les manœuvres ourdies par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, appelant à la poursuite de la mobilisation générale pour défendre la cause nationale.

L'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) s'est félicitée de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution prorogeant pour un an et sans changement le mandat de la Minurso au Sahara, relevant que ladite résolution est une victoire pour la diplomatie marocaine et est le fruit de la mobilisation de l'ensemble des composantes du peuple marocain.

La centrale syndicale a exprimé ses remerciements à la communauté internationale qui a fait valoir la sagesse et la clairvoyance dans le traitement de cette question, appelant ceux qui entravent la marche de l'Union maghrébine à faire prévaloir les intérêts des peuples de la région qui aspirent à l'édification d'un espace commun. 

Pour sa part, la Confédération démocratique du travail (CDT) a appelé à "davantage d'efficience" dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, à la lumière des derniers développements qu'a connus la question du Sahara marocain.

De son côté, la CDT a plaidé pour la création d'une cellule nationale permanente qui se réunit de manière continue et régulière afin de maintenir la mobilisation visant la défense l'intégrité territoriale. 

Pour la Fédération démocratique du travail (FDT), la dernière résolution du conseil de sécurité a rendu justice au Maroc et aux Marocains dans leur défense de leur cause nationale, appelant à davantage de vigilance pour mettre en échec toutes les manÂœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale. 

L'Organisation démocratique du travail (ODT) a, quant à elle, relevé que la question du Sahara est une affaire de toutes les composantes du peuple marocain sans exception, notant que l'initiative marocaine d'autonomie demeure la plus efficiente solution à ce conflit artificiel et la base de tout processus de négociations. 

L'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a, de son côté, réitéré son attachement à l'intégrité territoriale du Royaume, se félicitant de la mobilisation générale de l'ensemble des Marocains pour contrecarrer les dernières manÂœuvres visant à dénaturer la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme.

Elle a plaidé pour davantage de vigilance afin de faire face aux campagnes de propagande menées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, appelant la communauté internationale à entreprendre des actions concrètes pour mettre la lumière sur les graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.

01/05/2013

Des associations de MRE à Malaga expriment leur satisfaction de la résolution du CS sur la reconduite du mandat de la MINURSO sans modifier sa nature

 

Plusieurs associations de la communauté marocaine de la province de Malaga (sud de l'Espagne) ont exprimé leur satisfaction de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU portant reconduite du mandat de la MINURSO sans en modifier la nature.

"La mise en oeuvre de la régionalisation avancée fera du projet d'Autonomie des provinces du Sud, proposé par le Maroc et qualifié de crédible par la communauté internationale, une réalité irréversible", indique un communiqué conjoint de ces associations, parvenu mercredi à la MAP.

Les représentants du tissu associatif marocain à Malaga se sont également félicités de la victoire remportée par la diplomatie marocaine qui fait barrage à toute proposition voulant élargir le mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces de Sud. Cette victoire est de nature à doper encore davantage l'appareil diplomatique en vue de faire face aux allégations des ennemis de l'intégrité territoriale et à toute tentative d'ingérence dans les affaires du Maroc, ont-ils assuré.

Ils ont également réitéré leur attachement à l'intégrité territoriale du Royaume et leur mobilisation pour la défense inconditionnelle de la première cause nationale. 

Le communiqué conjoint est signé notamment des associations "Al Ayadi Al Hora" (les mains libres), "Al Ikhae Wal Ihsane" (fraternité et bienfaisance), "Bila Hodoud" (sans frontières), "Al Manar", "Atayar Al Jadid Lijamiyat Al Ayadi Al Hora".

01/05/2013

Le Maroc exprime sa pleine satisfaction des discussions tenues entre les hauts responsables marocains et américains sur la base de l'échange de lettres entre Sa Majesté le Roi et le Président Obama  

Le Royaume du Maroc réitère, à nouveau, sa satisfaction de l'adoption par le Conseil de sécurité de la récente résolution sur la Minurso.

Le Maroc exprime, à cet égard, sa pleine satisfaction des discussions tenues entre les hauts responsables marocains et américains sur la base de l'échange de lettres intervenu, à ce sujet, entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Barack Obama.

Le Souverain avait, en effet, adressé une lettre au Président américain Barack Obama, datée du 12 avril 2013, exprimant l'importance que revêt pour le Royaume et son peuple la question du Sahara marocain et les risques qui résulteraient de tout changement du mandat de la Minurso.

30-04-13

La Fédération des associations marocaines à Almeria exprime" sa grande satisfaction " de la résolution du CS sur le Sahara

 

La Fédération des associations marocaines à Almeria (sud-est de l'Espagne) (FAMA), a accueilli avec " grande satisfaction " l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution prorogeant pour un an et sans changement le mandat de la Minurso au Sahara.

" C'est avec une grande satisfaction que nous avons accueilli la résolution de l'ONU portant renouvellement du mandat de la MINURSO au Sahara marocain", sans lui conférer de mission de surveillance des droits de l'Homme, a affirmé dans une déclaration à Map-Madrid, le président de la fédération, El Hassan Belarbi. 

M. Belarbi, qui est professeur et chercheur à l´université d´Almeria, a tenu à souligner, à cet égard, que son association s'est opposée à la proposition américaine car "nous estimons que l'octroi d'une telle prérogative à un organisme étranger" constitue une atteinte à la "souveraineté du Maroc sur un territoire marocain" qu'est le Sahara.

"Nous sommes convaincus que le cadre national est l'enceinte appropriée pour la prise en charge des questions des droits de l'Homme au Sahara marocain et dans d´autres parties du territoire national", note-t-il, en insistant sur le fait que les ennemis de l'intégrité territoriale doivent savoir que le peuple marocain est unanime sur trois questions à savoir la Monarchie, l'Islam, et l'intégrité territoriale.

Selon ce professeur, qui est également directeur de Coopération pour le Développement à l´université d'Almeria, les ennemis de l'unité territoriale du Maroc "vont continuer à essayer de retarder notre grande marche vers le progrès et le développement et la réalisation du bien bien-être escompté", invitant la diplomatie marocaine à "redoubler d'efforts pour montrer à tout le monde le grand saut que nous avons franchi" dans les provinces du sud et dans tout le pays dans divers domaines.

Dans sa résolution, adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil de sécurité a demandé aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique".

Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".

29/04/2013

 

La Jeunesse PJD réitère son attachement à l'option alliant militantisme pour la réforme et préservation de la stabilité (communiqué final)

 

La jeunesse du parti de la justice et du développement (PJD) a réitéré, dimanche à Bouznika, son attachement à l'option alliant militantisme pour la réforme et préservation de la stabilité.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux de son 5è congrès, ouvert vendredi sous te thème "la jeunesse marocaine, un partenaire clé dans le processus d'édification démocratique", la jeunesse PJD a mis en avant "sa totale adhésion aux chantiers de réforme conduits par le gouvernement, sa détermination à défendre les acquis du peuple marocain, et sa disposition à contribuer activement à la mise en Âœuvre de la nouvelle constitution". 

Le texte souligne également la nécessité pressante de concilier la consécration et l'élargissement de la démocratie, la réalisation du développement socio-économique et la conduite de réformes administratives à même d'accompagner les mutations que connaît le Royaume aux plans politique, économique et social. 

"La construction d'un Maroc nouveau passe impérativement par le succès de l'édification démocratique, à travers, essentiellement, une mise en Âœuvre optimale de la nouvelle loi fondamentale et la promulgation, dans les meilleurs délais, des lois organiques y afférent, dans le cadre d'une approche participative impliquant l'ensemble des acteurs", ajoute le communiqué. 

Dans ce cadre, les congressistes ont appelé à l'activation de la restructuration des établissements en relation avec les jeunes, notamment le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative, suivant une démarche participative et démocratique.

L'action associative est à même de contribuer, de manière efficace, à réaliser plusieurs acquis pour la nation, a estimé la jeunesse PJD, soulignant la nécessité de développer l'action de la société civile à travers un dialogue national ouvert à tous. 

D'autre part, la jeunesse PJD a salué la victoire enregistrée par la diplomatie marocaine, et la mobilisation de l'ensemble des composantes de la société marocaine, qui ont abouti à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU, de la résolution 2099 sur le Sahara marocain, prorogeant d'une année et sans changement le mandat de la MINURSO. Elle a, à cet égard, réitéré son appui total à toutes les initiatives à même de défendre la cause nationale, loin de toute concession ou surenchère.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, le nouveau secrétaire de la jeunesse PJD, Khalid El Boukrii a indiqué que "la jeunesse continuera de représenter le bras jeune du parti dans son militantisme pour la réforme et sa lutte contre la corruption". 

La jeunesse PJD, a-t-il dit, continuera d'épouser et d'être le porte-parole des grandes causes et préoccupations de la jeunesse marocaine, comme elle poursuivra son encadrement de cette catégorie de la société, et son incitation à l'endroit des récalcitrants pour qu'ils s'inscrivent plus activement, et d'une manière agissante, dans la vie politique nationale. 

Le passage du PJD de l'opposition à la conduite du gouvernement confère à sa jeunesse une responsabilité et des défis nouveaux, qui requièrent l'adoption d'une approche novatrice dans le traitement et la gestion de la chose publique, a ajouté M. El Boukrii, qui assuré que cette nouvelle donne n'a rien changé aux principes et valeurs portés par les hommes et les femmes du parti de la justice et du développement. 

Khalid El Boukrii a été élu, samedi tard dans la soirée, secrétaire national de la jeunesse du PJD en succession à Mustapha Baba. 

M. El Boukrii a été élu avec 430 voix pour, soit 75 pc des votes, suivi de Abdelhak Tahiri et Iitimad Zahidi.

Ce congrès de trois jours, dont l'ouverture a été marquée par la présence de délégations représentant des partis marocains et étrangers, notamment l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie, la Jordanie, la Mauritanie et la Turquie, a également été marqué par l'élection des membres du bureau national de la jeunesse PJD.

28/04/2013

 

Mandat de la MINURSO: Un sénateur français salue une résolution qui va dans "le bon sens"
 

Le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat français, Christian Cambon, s'est félicité de l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la MINURSO sans modification, qui va dans "le bon sens", plus à même de favoriser une solution à la question du Sahara par rapport au projet initial rejeté par le Maroc.

"Je pense qu'on est revenu dans la logique et le bon sens d'une résolution modérée qui fait allusion au respect des droits de l'homme, au Sahara et dans les camps de Tindouf. C'est satisfaisant par rapport à l'initiative qui avait été prise de manière isolée par nos amis Américains", a-t-il confié à la MAP.

M. Cambon, bien au fait des "progrès" accomplis par le Maroc en matière des droits de l'homme y compris dans les provinces du sud, un effort reconnu d'ailleurs dans la nouvelle résolution, a souligné que la France avait été "très surprise" par une telle initiative visant à inclure dans le renouvellement du mandat de la MINURSO, "un paramètre relatif aux droits de l'Homme", chose qu'"elle a fait savoir par la voix de son ministre des Affaires étrangères à son homologue américain".

"Nous considérions que des initiatives non concertées notamment au sein du groupe des Amis du Sahara n'était pas la meilleure façon pour avancer" sur ce dossier, a affirmé le sénateur français qui se réjouit du retrait de la proposition américaine après "la forte réaction marocaine".

"Nous sommes satisfaits de revenir à une situation plus favorable à l'émergence d'une solution", a ajouté le sénateur français, convaincu que "les déclarations intempestives ou en tout cas non concertées ne peuvent qu'apporter de l'eau au moulin de ceux qui veulent que le Sahara devienne un conflit de niveau international".

Sur le rôle de l'Algérie, interpellée par la nouvelle résolution à s'investir de manière constructive dans le règlement de ce dossier, M. Cambon retient que le souci des droits de l'homme doit être mis en oeuvre de part et d'autre, ce qui sollicite "l'agrément et le soutien" de l'Algérie pour ce qui concerne les camps de Tindouf, en tant que pays hôte.

Pour ce qui est du Maroc, où il avait déjà conduit il y a trois ans une délégation de sénateurs français pour une visite d'information dans les provinces du sud, M. Cambon constate que les autorités ont fait "un certain nombre de pas et d'efforts conséquents", citant notamment les procès qui ont eu lieu après les événements malheureux de Laâyoune, "sous le regard d'observateurs internationaux".

Au-delà de l'aspect des droits de l'Homme, M. Cambon retient également une véritable dynamique de développement économique et social dans les provinces du Sud, sans manquer de souligner la pertinence du plan d'autonomie marocain, soutenu par la France, pour le règlement de la question du Sahara.

"Nous avions constaté qu'il y avait de véritables éléments de développement apporté à la population locale, à Laâyoune comme à Dakhla. Nous avons été impressionnés par le travail qui a été fait en matière d'équipement, d'infrastructure hospitalière, de formation, de traitement des eaux", a-t-il dit.

"Nos amis marocains auraient intérêt à mieux faire connaître leurs réalisations et la situation réelle sur le terrain qui doit s'apprécier à sa juste mesure. Moi j'ai vu cette réalité et il faut pouvoir en témoigner", a-t-il conclu. 

30/04/2013

 

Rencontre d'information à Laâyoune sur les derniers développements de la question nationale  

  

Une rencontre d'information sur les derniers développements de la question nationale s'est déroulée dimanche soir à Laâyoune, sous la présidence du wali de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra, Khalil Dkhil et avec la participation des élus, des notables et chefs de tribus des provinces du Sud.

Cette rencontre a été l'occasion de prendre connaissance des derniers développements du dossier de l'intégrité territoriale du Maroc ainsi que de s'enquérir des multiples avancées accomplies dans les provinces du Sud du Royaume dans les domaines, économique, social et des droits de l'Homme.

Dans une déclaration à la MAP, le membre de la Chambre des conseillers, Niama Mayara, a souligné que cette rencontre a servi de cadre pour faire le point du processus de développement économique et social engagé dans la région, notant que la tenue de cette séance de travail intervient suite à la dernière résolution du Conseil de sécurité relative à la prorogation du mandat de la Minurso.

De son côté, Hassan Rguibi, chef de tribu sahraouie, a considéré que cette rencontre d'information "revêt une grande importance, surtout après la dernière victoire diplomatique du Royaume au sein des Nations unies", saluant la sagesse et la lucidité avec laquelle le Royaume a géré ce dossier, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI. 

29/04/2013

 

Des acteurs politiques appellent à la mise en oeuvre rapide du plan d'autonomie  

  

Des acteurs politiques des provinces Sud ont appelé dimanche soir à Laâyoune à une mise en oeuvre rapide du plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le règlement du conflit artificiel créé autour du Sahara marocain.

Lors d'une rencontre des représentants des principaux organes de la presse nationale avec des parlementaires, chioukhs et dignitaires sahraouis, ces derniers ont été unanimes à saluer "la grande victoire diplomatique" du Royaume au Conseil de sécurité de l'ONU, qui a prorogé le mandat de la mission des Nations unies au Sahara, MINURSO, sans y inclure une proposition largement contestée de lui confier des tâches de surveillance de la situation des droits de l'Homme.

"Nous allons ensuite gagner une nouvelle bataille en nous inscrivant dans une démarche pratique et en lançant dans les plus brefs délais la mise en oeuvre du plan d'autonomie, dans le cadre de la politique de régionalisation avancée", a affirmé Naama Mayara, membre de la Chambre des conseillers, originaire de la région de Laayoune-Boujdour-Sakia al Hamra.

"Ce plan est le seul à même de constituer un catalyseur pour l'option unioniste, aujourd'hui soutenue par la majorité écrasante des Sahraouis, et d'encourager un retour massif de nos frères (ndlr. de Tindouf)", a estimé M. Mayara.

Pour Hassana Rguibi, membre du collectif des chioukh des tribus présent à cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du Wali de Laayoune-Boujdour-Sakia al Hamra et gouverneur de la province de Laayioune, M. Khalil Dkhil,"le Maroc a remporté une victoire aux Nations unies, sous l'impulsion de SM le Roi, mais nous avons besoin d'une plus forte mobilisation nationale".

"Il faut renforcer le front national pour pouvoir faire face aux complots ourdis par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume", a insisté M. Rguibi.

Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté, jeudi dernier, à l'unanimité de ses membres, la résolution concernant le Sahara marocain. 

"Le Conseil confirme, une fois de plus, la prééminence de l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc et fixe les paramètres d'une solution politique définitive basée sur le réalisme et l'esprit de compromis", avait souligné le porte-parole du Palais royal, Abdelhak Lamrini, après l'adoption de cette résolution, qui qui ne fait pas mention à l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara.

Cette résolution, poursuit-on, "préserve fortement les perspectives d'une relance prometteuse des négociations et clarifie, de manière précise et définitive, le cadre de traitement des autres aspects de ce différend régional".

Le conflit du Sahara dit "occidental" , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale. 

29/04/2013

Une association de femmes sahraouies salue l'adoption de la résolution 2099 de l'ONU comme une consécration de la souveraineté marocaine au Sahara

 

L'Association "Femmes sahraouies pour la démocratie et les droits de l'homme" a salué l'adoption de la résolution 2099 du Conseil de sécurité de l'ONU, prorogeant pour un an et sans changement le mandat de la Minurso au Sahara, affirmant qu'il s'agit là d'une "victoire" pour le Maroc et une "consécration de sa souveraineté au Sahara".

Dans une déclaration à MAP-Madrid, la présidente de l'association, Mme Aicha Rahal s'est réjouie du retrait de la proposition américaine qui visait à modifier le mandat de la mission onusienne, affirmant que l'adoption de cette résolution constitue une "victoire" pour le Maroc et aussi pour "tous les sahraouis attachés à leur marocanité et qui rejettent le séparatisme" .

La prorogation du mandat de la MINURSO pour une autre année sans faire aucune mention de la proposition américaine comme le souhaitaient certaines parties, consacre "les efforts de SM le Roi Mohammed VI et la souveraineté du Maroc sur son Sahara", a affirmé la présidente de cette association qui regroupe une centaine de membres dont une dizaine d'Espagnoles et de Suisses. 

Aicha Rahal a fait savoir que son association représente la voix de plusieurs autres Sahraouis qui veulent que le Sahara jouisse de l'autonomie dans le cadre du Maroc.

Après avoir souligné que le Polisario ne "représente pas les Sahraouis" et dénoncé l'ingérence de la Fondation Kennedy et d'autres Ongs épousant la thèse du polisario, dans les affaires internes du Maroc et des sahraouis, Mme Rahal, issue de la tribu Ait lahcen a indiqué que les Sahraouis sont attachés à leur marocanité et rejettent "la dictature des séparatistes du polisario". 

"Nous voulons vivre en paix, ni plus, ni moins. Historiquement, nous sommes des Marocains", a-t-elle dit, saluant, par ailleurs, l'appel lancé par le Conseil de sécurité à l'Algérie pour le recensement des populations séquestrées dans les camps de la honte, à Tindouf, sur le territoire algérien.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé, jeudi dernier, le mandat de la MINURSO d'une année jusqu'au 30 avril 2014, et réitéré son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf.

Dans sa résolution, adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, et qui a été saluée par l'Espagne, les Etats-Unis et la France, le Conseil de sécurité demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique". 

Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".

28/04/2013

 

Fabius souligne l'urgence d'avancer sur le dossier du Sahara qui "bloque les progrès sur l'Union du Maghreb"

 

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a souligné l'urgence d'avancer sur le dossier du Sahara qui "bloque malheureusement les progrès sur l'Union du Maghreb", sur la base du plan d'autonomie marocain que la France soutient.

Dans une interview à l'hebdomadaire Jeune Afrique avant l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui n'a pas modifié le mandat de la MINURSO que d'aucuns souhaitaient étendre à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, M. Fabius a noté qu'une telle initiative aurait entraîné "le blocage de la MINURSO".

M. Fabius a dans ce sens rappelé les progrès enregistrés en matière de respect des droits de l'Homme au Sahara. 

"Pour ce qui nous concerne, nous sommes résolument en faveur des droits de l'Homme, mais dans des conditions qui soient utiles et efficaces. Une initiative qui entraînerait le blocage de la MINURSO ne ferait rien avancer", a-t-il ajouté.

Or, a affirmé M. Fabius, il est d'autant plus important d'avancer que la question du Sahara "bloque malheureusement les progrès sur l'Union du Maghreb".

A cet égard, il a rappelé la position constante de la France sur ce dossier: "Depuis longtemps, ce que nous souhaitons, c'est une solution juste, durable, mutuellement agréée sous l'égide des Nations Unies, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité" et "le plan d'autonomie marocain de 2007 est une base sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée".

28/04/2013

La résolution onusienne, +une grande victoire diplomatique pour le Maroc+ (universitaire)

 

L'adoption de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU, qui ne fait pas mention de l'élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, est +une victoire diplomatique et politique éclatante pour le Maroc+, a indiqué M. Said Seddiki, professeur des relations internationales et du droit international à l'université émiratie d'Al Ain des sciences et de technologies et à l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès.

Dans une déclaration à la MAP, M. Seddiki a souligné que cette résolution est le couronnement d'une intense action diplomatique et de la mobilisation des différents acteurs politiques marocains.

En revanche, elle constitue un revers cinglant pour les tenants de la thèse séparatiste et leurs alliés, qui ne sont pas parvenus à influer sur la position américaine, a-t-il ajouté.

En se félicitant des efforts sérieux et crédibles entrepris par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement de la question du Sahara, la nouvelle résolution onusienne accorde de fait la prééminence à l'initiative marocaine d'autonomie, a ajouté M. Seddiki.

Il a également fait savoir que l'action diplomatique menée par le Maroc durant les derniers jours, pour amener les Etats à revoir leur projet de résolution +a conforté le Royaume dans sa position aux niveaux international et régional+.

L'universitaire a aussi souligné qu'en saluant les avancées du Maroc notamment le rôle du Conseil national des droits de l'homme dans les provinces du sud, la résolution du Conseil de sécurité infirme les allégations véhiculées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc en vue d'induire en erreur la communauté internationale+.

Pour l'orateur, des violations flagrantes des droits de l'Homme sont commises par les séparatistes dans les camps de Tindouf en territoire algérien, où les conditions les plus élémentaires d'une vie humaine font défaut, où l'aide humanitaire est détourné et où la situation catastrophique des séquestrés est atrocement exploitée.

27/04/2013

 

L'écrivaine espagnole Yolanda Aldon salue la résolution du CS sur la MINURSO et se félicite du retrait de la proposition US

 

L'écrivaine et journaliste espagnole a salué l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prorogeant pour un an le mandat de la Miunrso au Sahara, sans dénaturer le mandat qui a été confié à cette mission.

Dans une déclaration transmise samedi à MAP-Madrid, la journaliste espagnole de "Mundiario.com" s'est félicitée du retrait de la proposition américaine qui visait à modifier le mandat de la mission onusienne, exprimant également sa "satisfaction" de la réponse de SM le Roi Mohammed VI quand aux intentions de certaines parties visant à élargir les compétences de la MINURSO.

La prorogation du mandat de la MINURSO pour une autre année "sans tenir compte de la proposition américaine" constitue "une avancée pour que le Maroc exerce ses droits en tant qu'Etat sur le territoire" , fait observer Yolanda Aldon, une écrivaine bien au fait de la réalité marocaine et des changements économiques et politiques intervenus au cours des dernières années dans le Royaume. 

Pour la journaliste espagnole, établie à Cadix (Sud de l'Espagne ), "l'unique solution pour apaiser les tensions" concernant le conflit du Sahara et promouvoir davantage les droits de l'hommes dans cette zone, est de traiter de " manière consensuelle" avec le Royaume du Maroc. 

Pour la journaliste espagnole, c'est à l'Etat marocain et non la Minurso que revient la compétence de surveiller les droits humains dans cette zone.

Après avoir relevé que le différend autour du Sahara constitue "une affaire interne" du Royaume, l'écrivaine a estimé que "Si le Maroc n'intervient pas dans les affaires de l'Etat espagnol" comme dans les cas du Pays Basque et de la Catalogne, "l'Espagne doit agir avec le même esprit " en ce qui concerne cette question. 

Aldon qui, en un an, a publié deux ouvrages dont le dernier "Palabras quebradizas" (Kalimat hacha), édité en espagnol et en arabe, avait participé à la conférence internationale tenue du 17 au 19 avril courant sur "l'image médiatique du Maroc en Espagne ", et à laquelle ont pris part des journalistes et universitaires des deux pays voisins. Collaboratrice auprès de l'Institut Cervantes du nord au Maroc, la journaliste avait été désignée responsable pour l'Espagne et le Maroc du Comité International d'appui à la candidature du peuple syrien pour le prix Nobel de la Paix.

A signaler que l'Espagne, qui estime "non viable" la proposition américaine, a exprimé sa "satisfaction" de l'adoption à l'unanimité de la Résolution du Conseil de sécurité de l'ONU portant prorogation pour un an du mandat de la Minurso.

"Le gouvernement espagnol exprime sa satisfaction pour l'adoption à l'unanimité, jeudi, de la Résolution 2099 du Conseil de sécurité prorogeant pour une année le mandat de la MINURSO ", avait souligne, vendredi, un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé, jeudi, le mandat de la MINURSO d'une année jusqu'au 30 avril 2014, et renforcé son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf.

Dans sa résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique". 

Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".

27/04/2013

 

"Personne ne peut ébranler la confiance du peuple marocain en la justesse de sa cause nationale" (Lahcen Daoudi)

 

Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi a affirmé que "personne ne peut ébranler la confiance du peuple marocain en la justesse de sa cause nationale et de son droit dans son Sahara".

Dans un entretien au journal qatari +Al Arab+, publié samedi, en marge de sa participation aux travaux du 10è congrès de Doha sur le dialogue des religions, M. Daoudi a indiqué que le Maroc a refusé le projet de résolution des Etats Unis d'élargir le mandat Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara et a réussi à convaincre Washington de le retirer. 

"La question du Sahara marocain n'est pas une affaire de leadership ou de pouvoir mais la cause de tout un peuple", a-t-il affirmé, notant que le Maroc, pays démocratique et stable, a tissé des liens forts avec les pays les plus influents du monde, qui ont adopté sa proposition de large autonomie au Sahara.

Abordant le volet des relations entre le Maroc et le Qatar, qu'il a qualifiées de "très solides", M. Daoudi a rappelé que la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI, en octobre dernier, au Qatar a insufflé une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays frères, qui partagent la même vision sur nombre de dossiers internationaux, notamment la situation en Syrie et en Palestine.

"La consolidation des relations maroco-qataries contribuera grandement à consacrer la paix dans le monde et à servir les causes justes", a-t-il dit.

M. Daoudi a indiqué, d'autre part, que sa participation au 10è congrès de Doha sur le dialogue des religions, montre l'intérêt particulier que porte le Maroc, sous la conduite de SM le Roi, Amir Al Mouminine au dialogue entre les religions, les civilisations et les cultures.

27/04/2013

 

La résolution onusienne, une victoire politique pour la stabilité dans la région (Khalid Naciri)

 

La résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain est "une victoire politique pour la stabilité dans la région", a affirmé, vendredi, M. Khalid Naciri, membre du bureau politique du parti du progrès et du socialisme (PPS).

Dans une déclaration à la MAP, M. Naciri a indiqué que la résolution adoptée, jeudi, à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU portant sur la prorogation du mandat de la MINURSO "constitue une victoire politique pour la région, la voix de la sagesse, la vérité historique et la spécificité des relations excellentes liant le Maroc et les Etats-Unis d'Amérique".

Par sa résolution, le Conseil de sécurité "a évité de tomber dans le piège dressé par ceux qui instrumentalise une question sacrée telle celle des droits de l'Homme en vue de réaliser des objectifs n'ayant aucun lien avec ces droits" . "Nous n'avons pas peur de la question des droits de l'Homme, mais nous craignons son exploitation pour des fins politiciennes", a-t-il fait observer.

Dans ce sens, M. Naciri a estimé que la nouvelle étape "nous interpelle pour poursuivre la consécration des choix constitutionnels, à leur tête le projet de régionalisation avancée auquel nous devons donner une signification particulière sur le terrain".

M. Naciri a également souligné la détermination du Maroc à construire l'UMA dans "un esprit de fraternité, de coopération et de stabilité", relevant que "la réalisation d'une démocratie avancée demeure l'un des préludes de la régionalisation avancée".

L'adoption de cette résolution revêt deux significations, l'une géostratégique internationale et l'autre nationale, a-t-il poursuivi.

Premièrement, a-t-il expliqué, la résolution onusienne a relevé "le positionnement stratégique du Royaume du Maroc en tant que pays démocratique, avancé et développé et pionner en matière de paix et de stabilité dans la région maghrébine, notamment dans cette conjoncture difficile marquée par l'instabilité au sahel".

La seconde signification, a-t-il ajouté, illustre l'unanimité du peuple marocain vis à vis de l'adhésion irréversible en matière de construction d'un système des droits de l'Homme+, faisant remarquer que les mécanismes avancés et développés dont dispose le Maroc dans ce domaine "nous permettent de réaffirmer au monde entier notre capacité à protéger et encadrer le champ des droits de l'Homme".

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

27/04/2013

 

La visite de la délégation parlementaire marocaine à Berlin a été fructueuse (membre de la délégation)

 

La visite qu'a effectuée une délégation parlementaire marocaine en Allemagne a été fructueuse et constitué l'occasion de donner une forte impulsion à la coopération maroco-allemande, a affirmé Mohamed Moubdie, membre de cette délégation.

Dans une déclaration à la MAP au terme de cette visite de cinq jours, M. Moubdie a souligné la nécessité d'intensifier les échanges de visites entre les délégations parlementaires des deux pays en vue de promouvoir davantage les relations bilatérales dans différents domaines, politique et économique notamment.

Les discussions menées au cours de cette visite, a-t-il dit, ont été centrées sur les moyens à même de consolider les liens avec ce pays, l'une des grandes puissances mondiales, à travers les garanties et les incitations offertes par le Royaume aux investisseurs, particulièrement dans le domaine des énergies renouvelables, segment où l'Allemagne a été le premier pays à encourager le Maroc à aller de l'avant dans le lancement de projets voués à la production des énergies propres.

Cette visite, a-t-il ajouté, a été également l'occasion d'exprimer la satisfaction du Royaume vis-à-vis de la position du Bundestag et de son rejet de la proposition concernant l'élargissement du mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Royaume.

Nombre d'amis du Royaume au parlement allemand, a ajouté M. Moubdie, ont salué les avancées accomplies par le Maroc au cours de la dernière décennie, à travers le lancement de chantiers favorisant l'ouverture démocratique et la transition politique et sociétale, qui a fait du Maroc un modèle au niveau régional.

La délégation marocaine s'est entretenue, vendredi, avec le président de la Commission du tourisme au parlement allemand, Klaus Brihmig, des voies susceptibles de conforter la coopération bilatéral dans le secteur touristique.

A l'occasion de cette entrevue, M. Brihmig, membre du parti démocrate chrétien, conduit par la chancelière allemande Angela Merkel, a mis l'accent sur l'importance que revêtent la formation et la qualification dans le secteur du tourisme afin de favoriser l'emloi des jeunes et de tirer profit de l'expertise allemande en la matière, tout en notant que le Maroc fournit les pré-requis à l'investissement, la stabilité à titre particulier.

Pour sa part, la délégation marocaine a appelé à encourager les agences allemandes de voyages à promouvoir la destination Maroc.

Les deux parties ont, en outre, convenu d'approfondir le débat autour des différentes questions relatives à la coopération bilatérale dans ce secteur, notamment le volet de l'investissement au Maroc dans le cadre de la vision 2020.

Outre son président, Ahmed Zaïdi, la délégation marocaine était composée de représentants de différents groupes parlementaires, à savoir Jamal Massoudi, Brahim Hesnaoui, Mohamed Moubdie, Mehdi Abbadi, Taher Chakir, Mustafa Eljari et Bouazza Roukbi.

26/04/2013

 

M. Benkirane : La résolution de l'ONU sur le Sahara "une autre victoire pour le Maroc sur le plan politique"

 

La résolution adoptée, jeudi, à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain est "une autre victoire pour le Maroc sur le plan politique", a indiqué le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, qui s'exprimait, vendredi, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, a souligné que M. Benkirane s'est arrêté, au début de cette réunion, sur la décision du Conseil de sécurité relative à la question nationale, considérant que le Royaume "a réalisé une autre victoire dans ce dossier sur le plan politique, d'autant plus la résolution ne comportait aucun indice portant atteinte à la souveraineté du Maroc sur son Sahara évitant toute modification de la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme.

"Le Maroc est précurseur en matière de respect des droits humains et en parfaite harmonie avec les normes internationales", a ajouté M. Benkirane, estimant que "ce qui a été soulevé, à cet égard, n'est qu'une manÂœuvre politique visant à perturber la logique des négociations sur laquelle est fondée la gestion, par les Nations unies, de ce différend qui n'a que trop duré".

Il s'est également félicité de la mobilisation de tous les Marocains sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, qui a consentis tous les efforts et mené les contacts nécessaires pour déjouer une telle manÂœuvre, faisant observer que les ennemis de l'intégrité territoriale "doivent savoir que cette question concerne toute une nation et tout un peuple et qu'ils ne sauront porter atteinte à notre intégrité territoriale".

M. Benkirane a réitéré la disposition du Maroc à poursuivre le processus de "négociations sérieuses", sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, afin de trouver une solution politique durable et acceptable à ce conflit.

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

26/04/2013

 

MINURSO: la résolution 2099 établit "la normalité" de la situation des droits de l'Homme dans les provinces sud (dirigeant PJD)

 

La résolution 2099 adoptée jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies portant prorogation, sans changement, pour un an du mandat de la MINURSO, établit "la normalité" de la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud du Royaume, a indiqué le secrétaire général-adjoint du Parti de la Justice et du développement (PJD), Slimane Amrani. 

Cette résolution "est une reconnaissance que la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud du Royaume est normale", a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, soutenant que, de l'avis même de plusieurs organisations internationales, la situation des droits de l'Homme dans ces provinces ne motive aucun élargissement de la mission de la Minurso.

Il s'agit là d'une victoire de la diplomatie nationale impulsée par SM le Roi Mohammed VI, a-t-il ajouté, notant que la décision onusienne est "une victoire pour le Royaume, Roi, gouvernement et peuple, et un couronnement de la mobilisation de toutes les forces vives de la nation".

M. Amrani a, par ailleurs, appelé à tirer les leçons de cette étape à travers "l'évaluation des acquis des réformes engagées dans le cadre de la nouvelle Constitution", mettant aussi l'accent sur "la nécessité d'aborder l'avenir avec confiance et sérénité pour poursuivre la mise en Âœuvre de ces réformes, et de lancer la régionalisation avancée afin d'assurer un développement élargi dans les provinces du sud, à même d'imposer le modèle marocain de développement qui servira de source d'inspiration pour d'autres expériences dans le monde".

Le soi-disant conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le "polisario", un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

26/04/2013

 

Nouvel échange de visites familiales de et vers les provinces du sud du Royaume

 

L'opération d'échange de visites familiales, pilotée par le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) entre les camps de Tindouf et les provinces du sud du Royaume, s'est poursuivie jeudi par l'organisation du 7ème voyage au titre de l'année 2013, de et vers les provinces de Laâyoune et Smara. 

Selon un communiqué du bureau de la Coordination marocaine avec la Minurso parvenu à la MAP, cet échange a connu la participation de 298 bénéficiaires appartenant à 50 familles. Ainsi, 138 personnes originaires des provinces de Laâyoune et Smara appartenant à 25 familles ont embarqué à bord d'un aéronef de l'aéroport Hassan 1er de Laâyoune, avant que 160 personnes appartenant à 25 familles en provenance des camps de Tindouf aient débarqué du même avion. 

L'opération s'est déroulée dans de bonnes conditions et toutes les mesures ont été prises pour assurer un bon accueil aux participants, précise le communiqué.

Ce nouvel échange porte à 18.727 le nombre des bénéficiaires depuis le lancement de cette opération en mars 2004, dont 8.808 en partance des provinces du sud du Royaume et 9.919 en provenance des camps de Lahmada à Tindouf.

26/04/2013

 

MINURSO: Washington salue l'adoption à l'unanimité de la résolution du Conseil de sécurité

 

Les Etats-Unis saluent l'adoption, à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations Unies, de la résolution 2099 sur le Sahara, qui a prorogé le mandat de la Minurso, a déclaré, vendredi, Patrick Ventrell, porte-parole du Département d'Etat.

"Cette résolution, qui renouvelle le mandat de la MINURSO d'une année, contient un langage additionnel encourageant les efforts soutenus et davantage de progrès en matière des droits de l'Homme", a souligné M. Ventrell, dans une déclaration à la presse.

Le Conseil de sécurité de l'ONU avait prorogé, jeudi, le mandat de la Minurso d'une année jusqu'au 30 avril 2014, et renforcé son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf, rappelle-t-on.

Dans sa résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique".

26/04/2013

 

L'adoption de la résolution du CS sur le Sahara, couronnement des initiatives entreprises par SM le Roi (Lachgar)

 

La résolution adoptée jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies portant prorogation pour un an du mandat de la MINURSO, mais sans en élargir la mission à la surveillance des droits de l'homme, est le couronnement des initiatives entreprises par SM le Roi Mohammed VI et la diplomatie marocaine, a indiqué vendredi le premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar.

Dans une déclaration à la MAP, M. Lachgar a mis en exergue l'impact positif des visites effectuées par les émissaires royaux dans les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

Il a également mis l'accent sur les efforts consentis par toutes les composantes de la société marocaine, partis, syndicats et organisations de la société civile, qui se sont mobilisés pour mettre en échec toutes les manoeuvres des ennemis de la Nation visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.

l'adoption de cette la résolution interpelle la communauté internationale à soutenir la proposition marocaine de large autonomie au Sahara, seule issue pour un règlement définitif de cette question, a souligné M. Lachgar.

Le Conseil de sécurité a adopté jeudi à l'unanimité de ses membres une résolution prorogeant d'une année le mandat de la MINURSO.

Un communiqué dont lecture a été donnée par le porte-parole du Palais Royal, M. Abdelhak Lamrini, a estimé que "la nouvelle résolution se situe dans le prolongement des résolutions antérieures adoptées depuis 2007. Le Conseil confirme, une fois de plus, la prééminence de l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc et fixe les paramètres d'une solution politique définitive basée sur le réalisme et l'esprit de compromis".

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

26/04/2013

 

La résolution 2099 du CS sur le Sahara marocain, un revers cinglant pour les ennemis de la cause nationale (MDS)

 

La résolution 2099 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain, portant prorogation pour une année et sans changement du mandat de la MINURSO, "constitue un acquis de taille pour notre pays et un revers cinglant pour les ennemis de notre cause nationale", a souligné, vendredi le Mouvement démocratique et social (MDS).

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion exceptionnelle, jeudi, du bureau politique du parti pour évaluer les derniers développements de la cause nationale, le MDS a salué "la victoire importante enregistrée par la diplomatie marocaine au sein du conseil de sécurité des Nations Unies". 

"Ce succès est dû principalement à la forte mobilisation du peuple marocain et de ses composantes politiques et sociales et surtout à l'action décisive de SM le Roi Mohammed VI, dont les contacts et les initiatives auprès de certains chefs d'Etats ont permis ce retournement favorable aux thèses marocaines", ajoute le MDS.

Se félicitant de cette issue qui conforte les positions du Maroc, notamment sa proposition d'autonomie, le parti appelle "à plus de vigilance et au renforcement du front intérieur par l'approfondissement des espaces de liberté et des droits de l'Homme, des consultations électorales encore plus transparentes, la mise en place progressive de la régionalisation avancée et l'amélioration des conditions de vie des couches populaires".

En outre, le MDS réitère son engagement à rester mobilisé derrière SM le Roi pour faire triompher les droits inaliénables du Maroc à sauvegarder son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale, conclut le communiqué.

26/04/2013

 

Minurso : Washington salue l'adoption à l'unanimité de la résolution du Conseil de sécurité

 

Les Etats-Unis saluent l'adoption à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2099 sur le Sahara, qui a prorogé le mandat de la Minurso, a déclaré, vendredi, Patrick Ventrell, un porte-parole du Département d'Etat.

26/04/2013

 

L'Espagne exprime sa "satisfaction " de la résolution du Conseil de sécurité sur le mandat de la MINURSO

 

L'Espagne a exprimé sa satisfaction de l'adoption à l'unanimité de la Résolution du Conseil de sécurité de l'ONU portant prorogation pour un an du mandat de la Minurso.

"Le gouvernement espagnol exprime sa satisfaction pour l'adoption à l'unanimité, jeudi, de la Résolution 2099 du Conseil de sécurité prorogeant pour une année le mandat de la MINURSO ", souligne vendredi un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération.

L'Espagne réaffirme "son ferme engagement" pour la promotion et la défense des droits de l'Homme au Sahara et dans les camps de Tindouf, ajoute le communiqué.

En outre, l'Espagne réitère son soutien à une "solution juste, durable et mutuellement acceptable" à ce conflit , dans le cadre des dispositions conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies, indique le communiqué.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé, jeudi, le mandat de la MINURSO d'une année jusqu'au 30 avril 2014, et renforcé son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf.

Dans sa résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique". 

Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".

26/04/2013

 

La résolution 2099 du Conseil de sécurité, "un succès" pour le Maroc et la diplomatie de SM le Roi (expert français)

 

Le vote, jeudi, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, de la résolution 2099 sur le Sahara marocain, et qui a prorogé en l'état le mandat de la Minurso, constitue "un succès pour le Maroc et pour la diplomatie du Roi Mohammed VI", a affirmé le directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG) de Paris, Charles Saint-Prot.

Dans l'éditorial du Bulletin de l'OEG pour le mois de mai, l'expert français note que ce vote se situe dans le prolongement des résolutions antérieures adoptées depuis 2007, soulignant que le texte "mentionne de nouveau le plan marocain d'autonomie et salue les efforts +sérieux+ et +crédibles+ du Maroc pour avancer vers une solution politique définitive.

Sous le titre "Il est temps de mettre fin au conflit sur le Sahara marocain", le Pr. Saint-Prot ajoute que la résolution invite les "Etats voisins" à s'impliquer en vue de mettre fin à l'impasse actuelle, précisant que cela "revient clairement à mettre en cause le rôle de l'Algérie dont on connait le rôle central dans cette affaire".

Fort de l'adhésion de tout son peuple, de celui des partis politiques, des syndicats, des corps intermédiaires, le Souverain s'est "personnellement investi pour désamorcer le piège tendu à son pays par certains groupes d'activistes qui instrumentalisent les droits de l'homme à des fins partisanes et qui avaient réussi à faire proposer par les Etats-Unis le projet de modifier le mandat de la Minurso", rappelle-t-il. 

Et d'ajouter que les diplomates des principaux pays avaient jugé ce projet "particulièrement inopportun et dangereux", tout en notant qu'"il n'appartient pas à de quelconques ONG, plus ou moins manipulées et prisonnières d'idéologies dépassées, de perturber le droit international d'une façon inconséquente". 

Selon le directeur de l'OEG, la résolution du 25 avril "clarifie les choses puisqu'elle rend hommage aux incontestables réalisations du Maroc en matière de droits de l'homme au Sahara marocain, notamment la mise en place, à Dakhla et Laâyoune, des commissions régionales du Conseil national des droits de l'homme". Ces réalisations s'inscrivent dans le cadre plus général des avancées en matière des droits de l'homme depuis plus de douze ans.

C'est pourquoi, poursuit-il, il était "incompréhensible" de mettre en cause le Maroc, un des pays du sud de la Méditerranée accordant le plus d'attention aux libertés fondamentales et au développement de l'Etat de droit. "C'était d'autant plus extravagant que les adversaires du Maroc sont loin d'avoir le même souci du respect des libertés fondamentales", relève-t-il. 

Pour le géopoliticien français, ceux qui "feignent d'être intéressés par les droits de l'homme - mais poursuivent d'autres desseins - ne regardent pas dans la bonne direction". C'est plutôt "dans les camps de Tindouf sous contrôle des miliciens du Polisario et de leur sponsor qu'il faut regarder", observe-t-il.

Par ailleurs, M. Saint-Prot estime que l'administration américaine a fait preuve de "réalisme" en renonçant à "un projet conçu sans doute de manière trop hâtive". "On ne peut que l'en féliciter car il ne faut pas jouer avec le feu dans une région sahélo-saharienne qui a besoin de stabilité, en particulier au regard de ce qui se passe au Sahel".

Rappelant le lien clair établi dans la résolution onusienne entre le conflit sur le Sahara marocain et la stabilité dans la région du Sahel, il a souligné que "les risques de radicalisation du Polisario et ses accointances de plus en plus avérées avec les groupes terroristes, comme Aqmi ou le Mujao, et les narcotrafiquants, rendent encore plus urgente la nécessité de mettre un terme à un conflit qui n'est qu'un reliquat de la Guerre froide".

Comme l'a souligné le secrétaire général des Nations Unies à plusieurs reprises, le contexte géopolitique régional fait qu'il est urgent de mettre fin à un conflit qui n'a que trop duré. "A cet égard, tout le monde sait que la seule solution crédible est de faire avancer le plan d'autonomie proposé par le Maroc depuis 2007", conclut Charles Saint-Prot.

26/04/2013

 

Sahara : le Maroc a su faire entendre sa voix (Bahia Amrani)

 

Après 15 jours de tension, course diplomatique et fermes négociations, l'avant-projet visant à dénaturer la mission de la MINURSO a été retiré, et une résolution prorogeant son mandat d'une année, sans en changer la nature, a été votée jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU. In fine, le Maroc a su faire entendre sa voix, ce qui n'est pas peu, écrit vendredi Bahia Amrani, Directeur de publication de l'hebdomadaire Le Reporter.

Revenant sur la genèse de cette "crise", Mme Amrani explique dans un édito, que Susan Rice, la représentante permanente des Etats Unis auprès de l'ONU, a présenté, le 9 avril, un projet de résolution qui prévoyait d'élargir le mandat de la MINURSO au contrôle des droits de l'homme au Sahara. 

"Cette décision, qu'apparemment Mme Rice a prise seule, a ajouté Mme Amrani, a suscité de vives réactions", et pas seulement celle du Maroc qui n'a eu de cesse d'expliquer que la question des droits de l'homme était instrumentalisée par ses adversaires, mais également celle de certains membres du "Groupe des Amis du Sahara", précisément la France et l'Espagne, qui n'ont pas compris que la diplomate américaine ait pris une telle initiative sans les consulter.

Et d'ajouter que même le Pentagone n'a pas hésité, par la voix de ses responsables, à déclarer publiquement n'avoir pas été informé de la démarche de la représentante américaine à l'ONU. 

Si finalement les diplomates marocains et ceux des pays membres du Groupe des Amis du Sahara sont tombés d'accord, et l'avant-projet contesté retiré, il n'en demeure pas moins que "cette affaire, qui a permis au Maroc de préciser ses lignes rouges quant à d'éventuelles concessions sur la question du Sahara, lui a aussi permis de prendre conscience de la mobilisation de ses adversaires, de leur organisation méthodique ( ), comme de la duplicité de certains d'entre eux", estime l'éditorialiste. Pour elle, il est aujourd'hui, clair que "dans cette guerre du Sahara, il y a plusieurs guerres". 

"Nous pourrions longuement épiloguer sur toutes ces guerres et sur celles d'entre elles que le Maroc ne gagne pas. Nous pourrions aussi nous arrêter sur ce qu'il faudrait faire pour fermer, un à un, tous les fronts ouverts dans ce conflit. Mais ce ne sera pas le propos", relève-t-elle notamment. Toutefois, insiste Mme Amrani, "ce qui a scandalisé, sidéré et révolté, par-dessus tout, nombre de Marocains, c'est la féroce guerre médiatique que l'Algérie a livrée au Maroc, toutes composantes confondues".

Elle cite à ce propos plusieurs extraits de la presse algérienne qui s'est livrée avec une "violence inouïe" à un déchaînement total, une hystérie collective, une surenchère de mauvaise foi, de fourberie et de provocations. 

Dans la même foulée, elle rappelle qu'au début de cette affaire "tous les éditorialistes d'Alger, ont célébré, chacun à sa manière, ce qu'ils ont appelé +la gifle américaine au Palais et à la diplomatie marocaine+ et ce qu'ils ont pensé être +la fin de la relation+ stratégique du Maroc avec les Etats Unis. Tous ont rivalisé d'idées pour accabler le Maroc sur la question des droits de l'homme, comme s'il s'agissait vraiment de cela et comme si l'Algérie était la plus grande démocratie du monde (ou même de la région). Et, lorsque la diplomatie américaine s'est rétractée, les attaques ont redoublé, n'ayant d'égal que la rage et le dépit qui les inspiraient. 

Enfin, Mme Amrani déplore que "cette presse, qui, à l'instar du régime, fonctionne encore selon les codes de la guerre froide, nous oblige à laisser le niveau intellectuel descendre si bas".

26/04/2013

 

La pérennité des relations Maroc/USA est "de la plus haute importance" pour le règlement du conflit du Sahara (eurodéputé)

 

La pérennité de la bonne relation entre le Maroc et les Etats-Unis est "de la plus haute importance", dans l'optique de trouver "au plus vite" une solution au conflit du Sahara, a affirmé l'eurodéputé socialiste français Gilles Pargneaux. 

Dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP, M. Pargneaux, qui est également président du Groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen, a salué la décision américaine de ne pas présenter au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution sur l'extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme.

"Il aurait été paradoxal de jeter le doute sur l'engagement du Maroc en faveur des droits de l'Homme, au moment même où il a installé des centres régionaux du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) dans les provinces du Sud", a-t-il souligné, précisant que ces antennes régionales assurent "une gestion et un traitement des questions relatives aux droits de l'Homme de façon efficace et indépendante tout comme le préconise l'ONU". 

Le parlementaire européen a en outre affirmé que le règlement de la question du Sahara "doit passer par la proposition marocaine d'autonomie, plus crédible et plus durable qu'une auto-détermination qui est d'ailleurs rendue impossible, de fait, par le polisario qui refuse que le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) procède au recensement des populations des camps de Tindouf". 

M. Pargneaux a également souligné l'importance de renforcer encore davantage les relations entre l'Union européenne et le Maroc, annonçant qu'il compte organiser, "dans les semaines à venir", des conférences au Parlement européen sur le thème du processus démocratique marocain et de l'Etat des droits humains au Maroc.

Il a ajouté qu'il entend aussi conduire une délégation d'eurodéputés dans les provinces du sud du Maroc afin qu'ils puissent "constater par eux-mêmes la situation économique, démocratique et sociale de cette région, ajoutant que ces évènements sont nécessaires pour dépassionner un débat qui subit énormément d'interférences de la part de personnes n'ayant jamais réellement mis les pieds sur le terrain pour se faire leur propre opinion".

26/04/2013

 

M. El Khalfi : la résolution sur le Sahara est une victoire de la sagesse du Conseil de sécurité  

La résolution sur le Sahara marocain, adoptée, jeudi par le Conseil de sécurité de l'Onu, constitue une victoire de la sagesse du Conseil dans sa gestion de la question de l'intégrité territoriale du Maroc, a souligné le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. 

Il s'agit également d'une victoire de la légalité étant donné que ce conflit doit être géré dans le cadre du chapitre VI de la Charte des Nations unies, qui stipule qu'aucune décision ne doit être imposée par le Conseil de sécurité, a affirmé M. El Khalfi, qui était l'invité, jeudi soir, du journal "Al Hassad Al Magharibi", diffusé par la chaine Al Jazeera.

M. El Khalfi a rappelé que la résolution a fait cas de l'existence, dans les provinces du sud, d'institutions relevant du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), tout en saluant l'ouverture du Maroc sur les mécanismes onusiens des droits de l'homme et les efforts du Royaume pour parvenir à un règlement politique de la question du Sahara marocain. 

La résolution onusienne a en outre insisté sur l'importance d'effectuer un recensement des populations des camps et d'entamer un cinquième round de négociations dans la perspective de trouver une solution au conflit, a indiqué le ministre. 

Il a, par ailleurs, rappelé que le rejet par le Maroc de la proposition d'élargissement du mandat de la MINURSO procédait de la contradiction de celle-ci avec le cadre juridique ayant servi de base pour la mise en place de cette mission, faisant remarquer que la surveillance des droits de l'hommes ne fait pas partie des prérogatives de nombre de missions onusiennes de maintien de la paix à travers le monde.

Le Maroc, a insisté M. El Khalfi, "a le droit de protéger sa souveraineté", se félicitant de la mobilisation générale de l'ensemble des composantes de la nation pour exprimer aux membres du Conseil de sécurité leur position ferme concernant la cause nationale. 

26/04/2013

Sahara: La France salue la résolution du Conseil de sécurité sur le mandat de la MINURSO  


La France a salué vendredi l'adoption de la nouvelle résolution sur le renouvellement du mandat de la MINURSO, qu'elle a qualifiée de "satisfaisante" notamment sur le volet des droits de l'Homme, un domaine où le Maroc a enregistré "des progrès".

Sur la situation des droits de l'Homme au Maroc, "nous constatons les progrès qui avaient été faits et encourageons les autorités marocaines à continuer dans cette voie", comme l'a déjà rappelé le président François Hollande lors de son récent déplacement dans le Royaume, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse.

M. Lalliot a rappelé la position "constante" de la France au sujet de la question du Sahara qui "n'a pas varié" dès le début des discussions sur le projet de la résolution qui, dans sa nouvelle mouture, appelle les parties à poursuivre leurs efforts en ce qui concerne la promotion et la protection des droits de l'Homme.

Au-delà de l'appui à la mission de Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, le porte-parole a souligné que la position française sur le Sahara est "bien connue au fond" : un soutien au plan d'autonomie marocain et l'action de la France qui "s'inscrit dans l'application stricte des dispositions des résolutions successives du Conseil de sécurité dont celle qui vient d'être adoptée".

M. Lalliot avait déjà rappelé la semaine dernière cette position "claire et constante" de la France sur la question du Sahara, tout en saluant les "importants progrès" accomplis par le Maroc en matière de droits de l'Homme. 

"Premièrement, nous estimons que le statu quo n'est dans l'intérêt de personne. Deuxièmement, nous soutenons depuis longtemps la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement agréée. Nous avons toujours dit que nous soutenions le plan d'autonomie marocain présenté en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies", avait-il dit.

26/04/2013

L'association hispano-sahraouie "HIWAR" exprime sa "grande satisfaction" de la résolution onusienne et appelle à la poursuite de la mobilisation  


L'association hispano-sahraouie "HIWAR", basée à Séville (sud de l'Espagne), a exprimé sa "grande satisfaction" de l'adoption, jeudi, à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU, d'une résolution sur le Sahara marocain, portant prorogation du mandat de la Minurso, sans faire mention d'un quelconque changement dans sa mission, qui consiste essentiellement en le respect du cessez-le-feu.

Cette résolution constitue une "réponse aux manœuvres ourdies par l'Algérie et les séparatistes du Polisario et à leurs tentatives d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme", a indiqué à la MAP, le président de cette association, Abderrahim Berdiji.

"Nous exprimons notre grande satisfaction de l'adoption de cette résolution" qui consacre la "position ferme" adoptée par SM le Roi Mohammed VI, ainsi que les initiatives entreprises par le Souverain auprès des dirigeants des grandes puissances et des pays amis, en vue d'expliquer la justesse de la position marocaine sur le Sahara.

Après avoir mis l'accent sur la nécessite d'aller de l'avant dans la mise en œuvre des projets d'envergure engagés dans le Royaume et des réformes initiées par le Souverain, notamment en ce qui concerne la promotion des droits de l'Homme, le président de l'association a relevé que le "polisario" et l'Algérie allèguent défendre les droits humains, au moment où des organisations internationales des droits de l'Homme, comme Amnesty et Human Right, entre autres, n'ont pas le droit d'accès aux camps de Tindouf, pour y constater de visu les graves violations et les exactions commises contre les populations séquestrées, par les séparatistes du "polisario".

Il a salué, dans ce contexte, l'appel lancé à l'Algérie par le Conseil de sécurité en vue de procéder à un recensement des populations des camps de Tindouf.

Il a également réitéré la détermination de son association à poursuivre la mobilisation pour défendre la cause nationale et mettre en échec les manœuvres des séparatistes visant à torpiller le processus politique tendant à trouver une solution définitive à ce conflit artificiel.

Le conflit du Sahara dit "Occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

26/04/2013


La pérennité des relations Maroc/USA est "de la plus haute importance" pour le règlement du conflit du Sahara (eurodéputé)  


La pérennité de la bonne relation entre le Maroc et les Etats-Unis est "de la plus haute importance", dans l'optique de trouver "au plus vite" une solution au conflit du Sahara, a affirmé l'eurodéputé socialiste français Gilles Pargneaux. 

Dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP, M. Pargneaux, qui est également président du Groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen, a salué la décision américaine de ne pas présenter au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution sur l'extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme.

"Il aurait été paradoxal de jeter le doute sur l'engagement du Maroc en faveur des droits de l'Homme, au moment même où il a installé des centres régionaux du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) dans les provinces du Sud", a-t-il souligné, précisant que ces antennes régionales assurent "une gestion et un traitement des questions relatives aux droits de l'Homme de façon efficace et indépendante tout comme le préconise l'ONU". 

Le parlementaire européen a en outre affirmé que le règlement de la question du Sahara "doit passer par la proposition marocaine d'autonomie, plus crédible et plus durable qu'une auto-détermination qui est d'ailleurs rendue impossible, de fait, par le polisario qui refuse que le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) procède au recensement des populations des camps de Tindouf". 

M. Pargneaux a également souligné l'importance de renforcer encore davantage les relations entre l'Union européenne et le Maroc, annonçant qu'il compte organiser, "dans les semaines à venir", des conférences au Parlement européen sur le thème du processus démocratique marocain et de l'Etat des droits humains au Maroc.

Il a ajouté qu'il entend aussi conduire une délégation d'eurodéputés dans les provinces du sud du Maroc afin qu'ils puissent "constater par eux-mêmes la situation économique, démocratique et sociale de cette région, ajoutant que ces évènements sont nécessaires pour dépassionner un débat qui subit énormément d'interférences de la part de personnes n'ayant jamais réellement mis les pieds sur le terrain pour se faire leur propre opinion". 

26/04/2013

La MINURSO confinée dans son rôle de contrôle du respect du cessez-le –feu  


---Par Lahcen LAOUFI---. 

Le sens de la raison a fini par l'emporter au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU sur celui de l'aventurisme, par l'adoption d'une résolution qui proroge pour un an le mandat de la mission onusienne sans faire mention d'un quelconque mandat d'observation par cette mission du respect des droits de l'homme au Sahara. 

La MINURSO sera donc confinée dans le seul rôle que le Conseil lui a confié dès sa mise en place: le contrôle pur et simple du respect du cessez-le-feu entré en vigueur en 1991 sous l'égide de l'ONU. Le respect des droits de l'homme reste du ressort exclusif du Maroc, Etat souverain sur son Sahara. Un registre sur lequel le conseil de sécurité a expressément salué les avancées du Royaume en se déclarant "conscient et (en) se félicitant à cet égard des mesures que le Maroc a prises pour renforcer les commissions du Conseil national des droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune et du dialogue qu'il entretient avec les titulaires des mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies".

Une donne soulignée aussi par le communiqué du porte-parole du Palais Royal rendu public suite à l'adoption de la résolution onusienne, "cette reconnaissance pleine et entière des réformes entreprises démontre que le cadre national demeure l'enceinte idoine pour la prise en charge des questions des droits de l'Homme". De la sorte, le conseil de sécurité aura apporté "une réponse claire aux tentatives récurrentes d'instrumentalisation des droits de l'homme au service d'un agenda politique connu", a souligné la même source.

Dans le même temps, le Conseil de sécurité a réitéré sa demande de procéder au recensement des populations des camps de Tindouf, en Algérie en "encourageant (pour la première fois) des efforts dans ce sens" et plaidé pour que les deux parties (Maroc et Algérie) redoublent "d'efforts pour tirer avantage des meilleures relations et de l'ouverture des frontières dans l'intérêt de la région et de la communauté internationale dans son ensemble".

La forte détermination affichée du côté marocain, la justesse de la cause nationale et la grande mobilisation de toutes les forces vives de la nation ont gagné. 

L'illusion entretenue, un laps de temps, autour d'un projet fallacieux n'aura donc duré que quelques jours durant lesquels la machine de propagande des ennemis du Maroc aura tourné à fond pour faire aboutir un texte aux antipodes de la légalité internationale. 

Des moments de forte agitation, qui ont remis au-devant de la scène une donne que les tenants du séparatisme ont du mal à avaler : la détermination à toute épreuve d'un Maroc qui n'a jamais été aussi uni pour la défense de sa cause nationale première. Un Maroc qui n'a de leçons à recevoir de personne et ces temps de grand renouveau pour ses provinces sahariennes chères qui, de l'avis de tous, sont devenues un chantier à ciel ouvert où s'entremêlent projets de développement tous azimuts et des réformes tout aussi déterminantes que la promotion des droits de l'homme, quels soient politiques, économiques ou sociaux.

La position du Maroc a été confortée par la prise de conscience d'une communauté internationale aux aguets dans de pareilles circonstances : Le règlement de la question du Sahara est on ne peut plus urgent en ces temps d'instabilité régionale notamment au Sahel.

Au travail de titans entrepris par le Maroc diplomatique, partisan, parlementaire et populaire est venu donc se greffer la sagesse et le sens de responsabilité d'une communauté internationale bien au fait de la nécessité de trouver une solution politique consensuelle et durable à la question du Sahara marocain dans le cadre d'une autonomie élargie.

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit, basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

26/04/2013

Le RNI satisfait du maintien du mandat initial de la MINURSO, conformément aux anciennes résolutions  


Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a exprimé sa "satisfaction" de l'adoption, jeudi, par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur le Sahara Marocain, "portant prorogation pour une année et sans changement du mandat de la MINURSO, conformément aux anciennes résolutions et aux engagements du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, auprès de SM le Roi Mohammed VI".

Dans une déclaration à la MAP après le vote, le président du RNI, Salaheddine Mezouar, a indiqué que cette résolution, adoptée à l'unanimité, "reflète l'esprit de compromis et de réalisme en vue de trouver une issue politique à ce conflit artificiel autour du Sahara marocain".

M. Mezouar a tenu à saluer, à cet égard, "le rôle sage et ferme de SM le Roi Mohammed VI, qui s'est traduit dans les initiatives, les contacts et les messages adressés par le Souverain aux dirigeants des grandes puissances en vue d'expliquer la justesse de la position marocaine".

Il s'est également félicité de la forte mobilisation du peuple marocain dans toutes ses composantes et qui a mis en avant l'unanimité solide et constante autour de la première cause nationale. 

"Il s'agit aujourd'hui de traduire dans les faits le plan marocain d'autonomie", a estimé le président du RNI, assurant que "les autres parties continueront de camper sur leur position, fidèles à leur logique de créer de faux problèmes en vue de torpiller le processus politique visant à trouver une solution consensuelle à la question du Sahara marocain".

Le conflit du Sahara dit "Occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

26/04/2013

Sahara : "La voix de la sagesse a primé" (Amrani)  

Le Maroc se félicite de l'adoption à l'unanimité de la résolution 2099 du Conseil de Sécurité qui démontre que "c'est la voix de la sagesse qui a primé", a affirmé jeudi au siège des Nations Unies à New York, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération, Youssef Amrani.

"L'adoption de ce texte de résolution confirme la pertinence de l'approche consensuelle qui a animé les démarches du Conseil de Sécurité et du Groupe des Amis du Sahara pour encourager une solution politique, basée sur le réalisme et l'esprit de compromis", a souligné le ministre délégué dans une déclaration à la MAP, à l'issue de l'adoption par les Quinze de la résolution prorogeant en l'état le mandat de la MINURSO.

"Le texte final de cette résolution est le fruit et le couronnement de l'impulsion décisive et de l'action déterminante de Sa Majesté le Roi, qui s'est toujours personnellement et pleinement investi pour la préservation et la défense des intérêts suprêmes de la Nation", a ajouté M. Amrani.

Cette "action d'envergure, qui traduit le leadership clairvoyant et l'engagement permanent du Souverain au service de la question Nationale", s'est matérialisée, a-t-il dit, par une "démarche multiforme" déclinée à travers, une "mobilisation, tous azimuts, de l'ensemble des forces vives de la Nation et la réaffirmation du consensus national autour de la sacralité de la Cause Nationale".

Elle a, également, été marquée par la "conduite de démarches proactives et ciblées, auprès des acteurs influents de la Communauté Internationale, concrétisée par des contacts directs et l'envoi de délégations de haut niveau dans nombre de pays membres du Conseil de sécurité".

La résolution 2099 réaffirme la prééminence de l'initiative marocaine d'autonomie et réitère l'appréciation du Conseil sur les efforts "sérieux et crédibles" déployés par le Maroc, "pour aller de l'avant vers un règlement", a dit le ministre.

De même, elle souligne la centralité de la négociation de "bonne foi, comme unique voie pour parvenir à une solution, sur la base du réalisme et de l'esprit du compromis".

Le texte "reconnaît la portée et l'importance des mesures et décisions courageuses ainsi que les efforts entrepris par Sa Majesté le Roi pour la promotion et la protection des Droits de l'Homme", notamment le renforcement de l'action du Conseil National des Droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune ainsi que l'interaction du Royaume avec les procédures spéciales du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.

Par cette reconnaissance, a-t-il poursuivi, l'ensemble des Etats-membres du Conseil de sécurité confirment la confiance placée dans les Institutions marocaines pour la promotion des droits humains et souligne que rien sur le terrain ne justifie une quelconque modification du mandat de la Minurso.

De plus, a-t-il fait observer, la résolution réitère la demande du Conseil de Sécurité concernant le recensement des populations dans les camps de Tindouf en encourageant l'Algérie à maintenir son dialogue avec le HCR sur cette question. "Il s'agit d'un appel, sans équivoque, à l'Algérie", a insisté le ministre.

La résolution, qui demande de nouveau aux Etats voisins de coopérer davantage avec les Nations Unies et les uns avec les autres et de renforcer leur implication pour mettre fin à l'impasse actuelle et progresser vers une solution politique, met l'accent sur "l'importance de la coopération entre les pays de l'UMA".

Le texte reconnaît, en outre, les "menaces liées à l'instabilité et à l'insécurité dans la région du Sahel qui imposent une responsabilité particulière pour les Etats de la région".

En effet, a souligné M. Amrani, le Conseil de Sécurité considère que la persistance du statu quo est inacceptable, c'est pourquoi, il souligne "l'urgence de trouver une solution à ce différend régional".( 

26/04/2013

L'abandon du projet d'élargissement de la mission de la Minurso tient à la position ferme du Maroc (Universitaire)  


L'abandon par le Conseil de sécurité de la proposition d'élargissement du mandat de la Minurso pour englober l'observation des droits de l'Homme est du à "la position ferme du Maroc", a affirmé jeudi Mohamed Darif, professeur de Sciences politiques et de droit constitutionnel à l'Université Hassan II de Casablanca.

Dans une déclaration à la MAP, M. Darif a souligné que la position ferme dont a fait montre le Royaume, ainsi que les initiatives et contacts entrepris par SM le Roi Mohammed VI avec plusieurs chefs d'Etat ont eu le mérite de contribuer à la renonciation à la proposition de modification du mandat de la Minurso. 

Il a, d'autre part, insisté sur la nécessité de poursuivre la mobilisation pour "mettre à nu les manoeuvres ourdies contre le Maroc", visant à porter atteinte à l'image du royaume en matière des droits de l'Homme, en dépit de ses efforts et des étapes franchies dans ce domaine, comme en témoignent plusieurs pays, organisations et observateurs.

La proposition de modifier la mission de la Minurso aurait conduit à nombre de problématiques de nature à revoir le processus des négociations dans son ensemble et entravé l'aboutisssement à une solution politique durable et consensuelle, sur la base de la proposition marocaine d'autonomie aux provinces du Sud, a-t-il expliqué.

Selon M. Darif, les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc "misaient sur l'adoption de la dite proposition" croyant qu'une telle démarche pourrait "altérer les relations entre Rabat et Washington", et espérant ainsi "porter atteinte aux intérêts du Maroc". 

26/04/2013

La résolution du CS réaffirme l'importance du projet d'autonomie et la nécessité d'un règlement réaliste et consensuel (universitaire)  


Le président du centre marocain des études stratégiques, Mohamed Benhamou, a indiqué que la résolution adoptée, jeudi, à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain, réaffirme l'importance du projet d'autonomie et la nécessité d'un règlement réaliste et consensuel de ce conflit.

Dans une déclaration à la MAP, M. Benhamou a estimé que cette résolution a accordé la prééminence à l'initiative marocaine d'autonomie, comme elle a appelé à nouveau à trouver une solution "politique définitive basée sur le réalisme et le consensus" à la question du Sahara.

Ce texte, qui revêt une extrême importance, constitue le couronnement d'une intense action diplomatique menée par le Maroc et montre "l'importance, l'efficience et l'efficacité" des actions et contacts décisifs engagés par la Maroc, a-t-il dit, mettant en exergue, à cet égard, les initiatives royales et la large et forte mobilisation nationale qui ont démontré l'unanimité autour de la question de l'intégrité territoriale.

Il a, en outre, assuré que l'action diplomatique intense et multidimensionnelle entreprise par le Maroc a amené le Conseil de sécurité à ne pas élargir la mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme et, de fait, la résolution adoptée ne comprend aucune mention à un quelconque mécanisme de surveillance.

La résolution onusienne, a-t-il ajouté, s'est, de même, félicitée des réalisations marocaines en matière de droits de l'Homme et du rôle du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), un volet que les adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume veulent instrumentaliser en vue d'entraver le processus de négociation visant à trouver un règlement politique à ce conflit artificiel.

Cette résolution, a affirmé M. Benhammou, est une "grande victoire" pour le Maroc dans sa bataille pour la défense de son intégrité territoriale face à des adversaires qui ne reculent devant rien. 

Il a, d'autre part, souligné l'impérieuse nécessité de mettre en place une stratégie diplomatique nationale qui définit les priorités et objectifs de la phase actuelle et d'inciter la communauté internationale et les pays du voisinage à s'inscrire d'une manière active, responsable, franche et de bonne foi dans la recherche d'une solution définitive à ce conflit artificiel qui menace la sécurité et la stabilité de toute la région. 

Il a également appelé à renforcer encore davantage le front intérieur, à consolider la démocratie et l'Etat de droit, à consacrer les droits de l'Homme, à réaliser le développement économique, social et humain et à s'ouvrir sur les acteurs internationaux dans une prochaine étape afin de promouvoir des relations multilatérales. 

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

25/04/2013

 

L'adoption de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, une victoire pour la diplomatie marocaine (académicien)  


L'adoption, jeudi à l'unanimité, par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution concernant le Sahara marocain, est "une victoire pour la diplomatie marocaine" et un couronnement de la mobilisation de l'ensemble des Marocains : Roi, gouvernement et peuple, a assuré l'universitaire et académicien marocain, Tariq Atlati. 

Dans une déclaration à la MAP, M. Atlali a indiqué que cette résolution reflète, en premier lieu, "le rôle important et central" joué par la "diplomatie marocaine" qui a prouvé, encore une fois, son dynamisme et sa maîtrise du dossier de l'intégrité territoriale du Royaume. 

Pour M. Atlati, les dispositions de cette résolution consacrent la pertinence de l'approche adoptée par la diplomatie marocaine qui n'a cessé d'insister sur la nécessité pour la MINURSO de se contenter de sa mission initiale d'observation du cessez-le-feu. 

Cette résolution, a-t-il ajouté, confirme également l'appel lancé par le Maroc aux autres parties à se conformer aux décisions du Conseil de sécurité concernant le recensement total et global des populations de Tindouf. 

Aux termes de ce texte, a-t-il fait savoir, les autres parties, l'Algérie et le polisario, sont clairement invités à s'inscrire sérieusement dans le processus de négociations visant à régler définitivement cette question. 

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

25/04/2013

Sahara : L'adoption de la résolution 2099 du CS de l'ONU, une victoire pour le Maroc (expert)  


La résolution 2099 sur le Sahara, adoptée jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies, est une "victoire éclatante" pour le Maroc, en ce sens qu'elle ne fait aucune mention de l'élargissement du mandat de la MINURSO à la supervision des droits de l'Homme, a souligné le président de l'Institut marocain des relations internationales (IMRI), Jawad Kerdoudi.

Autre fait important, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, la résolution demande à l'Algérie d'établir un recensement des populations dans les camps de Tindouf, et accorde la prééminence à l'initiative marocaine d'autonomie jugée crédible et sérieuse.

"C'est donc une victoire pour le Maroc, grâce à la mobilisation de toutes les forces vives de la Nation: Autorités, partis politiques et société civile, et on ne peut qu'être satisfaits de l'adoption de cette résolution qui proroge, comme à l'accoutumée, le mandat de la MINURSO d'une année et demande aux différentes parties de poursuivre les négociations", a relevé M. Kerdoudi. 

Il a souligné que "la partie adverse a maintenant saisi qu'il n'y a pas d'autre solution que de négocier dans le cadre de la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine, et c'est là une donne qui a été réaffirmée à l'unanimité par le Conseil de sécurité". 

M. Kerdoudi a d'autre part insisté sur la nécessité de consolider le processus de promotion des droits de l'Homme au Maroc, y compris dans les provinces du Sud, d'accélérer le développement économique et social de ces régions, et de mettre en œuvre la régionalisation avancée. 

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

25/04/2013

Résolution sur le Sahara marocain : la raison et la sagesse l'ont emporté  


Par Bouchra Benyoussef. 

Finalement c'est la raison et la sagesse" qui l'ont emporté avec l'adoption jeudi par voie consensuelle de la résolution prorogeant en l'état le mandat de la MINURSO et de ses activités.

La diplomatie marocaine sous la conduite de SM le Roi vient de remporter une nouvelle victoire à travers l'adoption à l'unanimité de la résolution 2099 prorogeant d'une année le mandat de la mission onusienne et saluant les efforts entrepris par le Maroc en matière des droits de l'Homme.

En effet, le Conseil de sécurité de l'ONU reconnaît et salue les étapes franchies par le Maroc dans le renforcement du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), ainsi que l'interaction volontaire du Royaume avec les procédures spéciales dépendant du Conseil des Droits de l'homme.

Il s'agit d'une reconnaissance pleine et entière des réformes entreprises par le Royaume, à savoir que le cadre national demeure l'enceinte idoine pour la prise en charge des questions des droits de l'homme.

Dans le même temps, le Conseil de sécurité réitère sa demande de procéder au recensement des populations des camps de Tindouf, en Algérie en "encourageant (pour la première fois) des efforts dans ce sens".

"C'est grâce à la persévérance et aux efforts" de la diplomatie marocaine qui a su "convaincre du bien-fondé de sa position juste et légitime que cette victoire a pu se concrétiser", souligne-t-on à New York.

De fait, cette résolution consacre de nouveau la prééminence de l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc et fixe les paramètres d'une solution politique définitive basée sur le réalisme et l'esprit de compromis.

Ceci dénote également de la confiance dont jouit le Maroc auprès de la Communauté et des instances internationales, a souligné un observateur proche du dossier pour qui "l'adoption consensuelle" de cette résolution "en est la meilleure preuve".

Un autre signe de ce tournant qui va dans le sens de la cause légitime du Royaume se reflète également à travers les appels répétés aussi bien du Conseil de sécurité que du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour une "solution politique" à ce différend artificiel et à un règlement "urgent" en raison de la crise au Sahel.

Il s'agit de la première fois que l'Organe exécutif de l'ONU fait le lien entre le règlement de ce conflit artificiel et la crise dans la région du Sahel.

"La réalisation d'une solution politique de ce conflit de longue date et l'amélioration de la coopération entre les Etats membres de l'Union du Maghreb Arabe pourraient contribuer à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel", ont souligné les Quinze.

Le Maroc, tout comme plusieurs experts et observateurs internationaux, avait, à maintes reprises, attiré l'attention, sur "la gravité de la situation sécuritaire dans la région du Sahel, devenue un sanctuaire pour terroristes et appelé à dépasser "les rivalités provocatrices" dans l'intérêt de la paix et la sécurité régionale.

L'ancien représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Erik Jensen, prédisait le danger en avertissant contre un Sahélistan aux portes du Maghreb", quand l'ambassadeur américain, Marc C. Ginsberg, rappelait que le Maroc, un "grand allié des Etats-Unis", vit dans un "voisinage turbulent et menaçant".

Quant au Secrétaire général de l'ONU, il a plaidé, dans son dernier rapport, pour que les deux parties (Maroc et Algérie) redoublent "d'efforts pour tirer avantage des meilleures relations et de l'ouverture des frontières dans l'intérêt de la région et de la communauté internationale dans son ensemble".

Le conflit du Sahara dit occidental est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale. 

25/04/2013

La résolution du conseil de sécurité sur le Sahara marocain conforte judicieusement la démarche du Royaume pour une solution politique négociée à ce différend régional  


-Par Abderrahim El Haddad-. 

La résolution adoptée, jeudi, à l'unanimité par le conseil de sécurité de l'ONU, couronnement de concertations approfondies des parties influentes au sein de cette instance et résultante d'un déploiement tous azimuts de la diplomatie marocaine sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, conforte au plus haut point la démarche constamment prônée par le Royaume sur ce dossier, en réaffirmant les paramètres d'une solution politique définitive au conflit régional suscité autour de la question de l'intégrité territoriale nationale. 

C'est indubitablement un franc succès pour le Maroc, qui voit ainsi aboutir les efforts inlassables déployés par sa diplomatie et l'élan de mobilisation qui s'est mis en branle avec l'implication de toutes les composantes et les forces vives de la Nation. 

Les initiatives et contacts entrepris par SM le Roi Mohammed VI avec plusieurs chefs d'Etat, doublés de messages royaux remis par les émissaires du Souverain dans plusieurs capitales ont eu le mérite d'expliciter plus amplement la position du Royaume, dans le contexte de certaines dérives qui menaçaient de faire capoter le processus de négociations s'il était advenu que le mandat de la Minurso soit élargi à des domaines qui ne sont pas de son ressort.

Non seulement la nouvelle résolution du conseil de sécurité s'en est tenue au cadre arrêté dans les précédentes résolutions pour la conduite des négociations entre les parties, mais elle a réaffirmé sans ambages la prééminence de l'initiative d'autonomie proposée en 2007 par le Royaume pour sortir les négociations de l'impasse et qui a eu l'avantage de démonter toutes les arguties des adversaires pour se dérober à leur responsabilité dans le blocage du processus de règlement.

C'est ainsi qu'"en prenant note de la proposition marocaine présentée au secrétaire général le 11 avril 2007 et en se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement, le conseil de sécurité accorde de fait la prééminence à l'initiative marocaine d'autonomie", face à la supposée proposition du polisario, soumise la même année dans le seul but de faire ombrage à la proposition marocaine, et dont le conseil de sécurité se contente d'en prendre note, vu qu'elle ne fait que ressasser une thèse éculée en déphasage avec les développements marquants intervenus dans ce dossier.

Bien plus, sur le même registre des droits de l'homme que les détracteurs du Maroc ont cru pouvoir mettre en difficulté le Royaume, le conseil de sécurité a expressément salué les avancées du Maroc en se déclarant "conscient et (en) se félicitant à cet égard des mesures que le Maroc a prises pour renforcer les commissions du Conseil national des droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune et du dialogue qu'il entretient avec les titulaires des mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies".

Ainsi, comme le souligne le communiqué du porte-parole du Palais Royal rendu public suite à l'adoption de la résolution onusienne, "cette reconnaissance pleine et entière des réformes entreprises démontre que le cadre national demeure l'enceinte idoine pour la prise en charge des questions des droits de l'Homme". De la sorte, le conseil de sécurité aura apporté "une réponse claire aux tentatives récurrentes d'instrumentalisation des droits de l'homme au service d'un agenda politique connu", a souligné la même source.

Dans ce domaine plus particulièrement, les positions du Maroc se trouvent ainsi bel et bien confortées, tout comme sur bien d'autres points qui revêtent une importance non moins cruciale, tels que "le plan d'action actualisé sur les mesures de confiance" qui permet notamment l'échange de visites des familles et surtout la demande réitérée par le conseil de sécurité dans cette résolution que soit envisagé l'enregistrement des populations vivant dans les camps de Tindouf, ce qui met en lumière les manquements dont se rendent responsables les séparatistes et l'Algérie qui leur offrent un sanctuaire, par le refus de procéder au recensement des populations sahraouies de ces camps, en violation des conventions internationales.

Il y a lieu aussi d'observer que l'impératif d'une solution négociée du conflit créé autour de la question du Sahara -sur lequel le Maroc n'a eu de cesse d'insister compte tenu du contexte régional chargé de menaces pour toute la région sahélo- maghrébine, en rapport avec la prolifération du terrorisme en connexion avec des trafics de tous genres-, a trouvé amplement écho à travers le libellé de la résolution onusienne. Ces préoccupations, le conseil de sécurité les a, en effet, endossées en demandant à nouveau aux parties d'aller de l'avant vers une solution politique, Il a fait cet appel, partant de sa prise de conscience que le règlement de ce différend, doublé d'une coopération des Etats membres de l'UMA, contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel. 

C'est là une invite franche au pays voisin, l'Algérie, qui se montre rétive à répondre à la main tendue par le Maroc, à s'impliquer activement dans une dynamique de bon voisinage, synonyme d'espace maghrébin ouvert et interactif, dont les effets seraient indubitablement bénéfiques sur les contours d'un dénouement heureux pour tous les pays de la région.

C'est fort judicieusement que le communiqué du porte-parole du Palais Royal a relevé qu'à travers la nouvelle résolution du CS, "le caractère régional de ce différend est désormais, clarifié et précisé par un appel direct et spécifique lancé aux Etats voisins pour s'impliquer plus résolument, en vue de mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique définitive", avec tout ce que cela implique comme franc engagement des pays du voisinage pour hâter la solution de ce différend.( 

25/04/2013

La nouvelle résolution du CS de l'ONU sur le Sahara, une victoire éclatante de la mobilisation de la collectivité nationale  


-Par Fouad ARIF-. 

La nouvelle résolution sur le Sahara adoptée, jeudi à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies, constitue une victoire éclatante de la mobilisation exceptionnelle des forces vives de la Nation et vient réaffirmer, encore une fois, le consensus irréfragable de la collectivité nationale autour de la marocanité du Sahara.

Cette résolution constitue également l'aboutissement d'une démarche multidimensionnelle et des initiatives mises en place par Sa Majesté le Roi Mohammed VI auprès des capitales des grandes puissances mondiales et au niveau des arcanes de l'ONU. 

Cette campagne d'explication, qui se situait dans le prolongement du sursaut populaire national, porté par l'ensemble des partis politiques, les acteurs de la société civile et toutes les sensibilités nationales, ainsi qu'une diplomatie proactive, avait pour objectif d'expliquer la justesse de la position marocaine vis-à-vis de la question du Sahara, très fortement ressentie par l'ensemble des Marocains, en droite ligne d'une double vérité historique et identitaire qui touche l'essence même de la Nation marocaine.

A juste titre, cette nouvelle résolution ne contient aucune mention dotant la Minurso d'un mandat d'observation des droits de l'Homme. A contrario, elle reconnait de manière explicite les avancées du Royaume en matière des droits de l'Homme, reconnues au demeurant par la communauté internationale, à travers notamment le Conseil national des droits de l'Homme, qui porte la marque de l'approche royale visant à placer le Maroc dans le giron des grandes démocraties. 

Le cadre national demeure, en effet, le contexte approprié pour la prise en charge des questions des droits de l'Homme, ce qui constitue le meilleur moyen pour barrer la route aux tentatives visant l'instrumentalisation, voire une théâtralisation pathétique des droits de l'Homme. La tentative qui cherchait à doter la Minurso d'un mandat d'observation des droits de l'Homme avait pour objectif de détourner l'attention de la communauté internationale des attitudes passéistes des ennemis de l'intégrité territoriale, qui appréhendent encore le monde sous le prisme de la guerre froide.

La mobilisation de toutes les forces vives de la Nation est venue rappeler à la communauté internationale que la souveraineté du Maroc sur son Sahara ne peut en aucun cas être sujet à négociation, et qu'il s'agit là d'une question qui fait l'unanimité de tous les Marocains.

Cette résolution, qui clôt le débat fallacieux autour des droits de l'Homme, tient, par ailleurs, compte des impératifs géostratégiques dans la région du Maghreb et du Sahel, qui demeure sous une menace persistante des groupes terroristes qui promettent feu et sang dans cette partie stratégique du monde.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le "polisario", un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit, basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale. 

25/04/2013

 

Le CS de l'ONU proroge le mandat de la MINURSO et renforce son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf  

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé, jeudi, le mandat de la MINURSO d'une année jusqu'au 30 avril 2014, et renforcé son appel à l'Algérie pour le recensement des populations dans les camps de Tindouf.

Dans sa résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique". Le CS de l'ONU a, en outre, réaffirmé la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement". Il réitère sa demande pour le recensement des populations qui se trouvent dans les camps de Tindouf, en Algérie et "encourage les efforts", à cet égard. Le CS salue l'engagement des parties de continuer le processus de négociation dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices des Nations unies et se félicite que les parties se soient engagées à continuer le processus dans la persprctive d'un 5ème round de négociations. Il rappelle, en outre, qu'il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008, selon laquelle il est "indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour faire avancer les négociations". Le Conseil demande également aux parties de continuer à faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l'application de ses différentes résolutions ainsi que le succès des négociations. Aux termes de la résolution adoptée ce jour, il demande, de nouveau, aux "parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable".

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du "polisario".

Le "polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

25/04/2013

 

Le Maroc un partenaire privilégié pour l'Allemagne jouissant d'une place de choix en Afrique du nord (Président du Bundestag)  

  

Le Maroc est un partenaire privilégié pour l'Allemagne et jouit d'une place de choix pour sa stabilité dans la région de l'Afrique du nord, a indiqué le président du parlement allemand (Bundestag), M. Norbert Lammert.

Intervenant lors d'une rencontre, mercredi, avec une délégation parlementaire marocaine, actuellement en visite en Allemagne, M. Lammert a tenu à saluer les grandes réformes menées par le Royaume, faisant part de la détermination de son pays, gouvernement et institution législative, à suivre de près l'évolution en cours dans divers domaines au Maroc et à s'ouvrir davantage sur le Royaume.

Après avoir mis en exergue l'histoire séculaire du Maroc, le responsable allemand a souligné le rôle prépondérant du Maroc dans la région tant sur le plan politique qu'économique et sa position géographique en tant que trait d'union entre l'Europe et l'Afrique. M. Lammert s'est, par ailleurs, félicité de l'excellence des relations maroco-allemandes, enrichies par une coopération bilatérale multiforme et un échange de visites entre des délégations parlementaires des deux pays.

Il a, à cet égard, souligné la nécessité d'accorder un intérêt particulier à l'augmentation du volume des investissements et à la promotion du dialogue culturel maroco-allemand.

Pour sa part, le chef de la délégation parlementaire marocaine, Ahmed Zaidi, a salué la position du parlement allemand sur la question du Sahara en votant contre la proposition visant à élargir les prérogatives de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme, notant que le Maroc déploie énormément d'efforts en matière de préservation des droits et libertés.

Et d'ajouter que les relations maroco-allemandes ne cessent de se renforcer via des conventions cadres, faisant observer que le Parlement marocain est déterminé à améliorer le climat d'investissement.

La délégation marocaine a, également, eu des entretiens avec des responsables allemands, portant sur l'expérience allemande en matière de régionalisation et l'initiative marocaine pour l'autonomie au Sahara.-( 

25/04/2013

Les cas présentés par des ONG internationales comme étant des violations des droits de l'homme ne constituent pas une pratique systématique (Sebbar)  


Certains cas présentés par des organisations internationales comme étant des violations des droits de l'Homme ne représentent pas une "pratique systématique", a affirmé Mohamed Sebbar, secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).

"En toute objectivité, ce genre de violations évoquées par certaines organisations internationales, dont la Fondation Robert Kennedy, Amnesty International et Human Rights Watch, outre le rapport du département d'Etat américain, pourrait concerner toutes villes marocaines et le Sahara ne constitue pas une exception", a dit M. Sebbar qui intervenait lors d'une réunion, mercredi à Rabat, de la commission de justice, de législation et des droits de l'homme à la Chambre des représentants. 

Les cas enregistrés au Sahara peuvent se produire dans d'autres villes au Nord comme au Sud du Maroc, a-t-il ajouté, soulignant que la situation des droits de l'Homme au Sahara n'implique pas l'attribution de leur surveillance à la MINURSO. 

Par ailleurs, le secrétaire général du CNDH a abordé le bilan de l'application des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation, précisant à ce propos que 5.617 personnes originaires des provinces du Sud ont bénéficié de dédommagements financiers et 564 autres de l'opération d'intégration sociale et 2053 de la couverture médicale, alors que 155 autres ont vu leur situation administrative régularisée. 

24/04/2013


L'approche consensuelle, prônée par le Royaume pour le traitement de la question du Sahara a finalement prévalu  


-- Abderrahim El Haddad -- 

L'approche consensuelle qui a toujours été de mise dans les efforts pour trouver une solution négociée et mutuellement acceptable à la question du Sahara a finalement prévalu dans les tractations au niveau des instances onusiennes, et plus spécialement au niveau du "groupe des amis du Sahara" comprenant la Grande Bretagne, la France, l'Espagne, la Russie et les Etats Unis d'Amérique.

En s'inscrivant dans une logique tendant à conforter les efforts investis jusqu'a présent pour trouver une solution politique négociée au conflit du Sahara, avec le maintien du mandat de la Minurso selon les termes qui ont, dès le début, présidé à sa mise en place, les concertations qui préludent au vote par le conseil de sécurité de la résolution sur la question du Sahara, auront donc retenu les objections soulevées par le Royaume au sujet des démarches pour étendre le mandat de la Minurso.

Le maintien du consensus concernant cette question, condition essentielle pour relancer les efforts de recherche d'une solution négociée et conforter les progrès déjà réalisés, a été la raison d'être de toutes démarches et initiatives entreprises ces derniers temps par le Maroc pour éviter des dérives du processus de règlement.

Le sursaut salutaire qu'ont enclenché les premières démarches de SM le Roi Mohammed VI, à la lumière des développements intervenus sur ce dossier au niveau des arcanes de l'ONU, en premier lieu les hautes instructions données par le Souverain pour la tenue d'une réunion de haut niveau des instances décisionnelles nationales, avec tout le ballet diplomatique qui s'en est suivi, ont eu le mérite d'expliciter la pertinence de l'approche marocaine à ce sujet et de montrer combien il est primordial pour la communauté internationale de ne pas céder à des manoeuvres d'adversaires qui s'acharnent davantage à faire échouer les efforts de recherche d'une solution négociée et à jeter le discrédit sur le Royaume, qu'à montrer un quelconque souci pour les questions des droits de l'homme, que d'ailleurs elles bafouent allègrement depuis des décennies, au vu et au su de la communauté internationale. 

Ce n'est pas tant la mention de la question des droits de l'homme et le souci d'en assurer la protection qui indispose le Maroc, mais l'instrumentalisation que les adversaires du Maroc cherchaient à faire de la Minusro pour détourner la communauté internationale de leurs attitudes obstructionnistes à toutes les ouvertures du Maroc afin de parvenir à une solution juste et équitable, sur la base de la proposition d'autonomie des provinces du Sud, qui -comme ont insisté la dessus toutes les forces de la nation à leur tête SM le Roi Mohammed VI- reste la seule alternative fiable et crédible pour mettre fin à ce conflit artificiel.

Le front commun qu'a montré au monde toute la collectivité nationale, toutes composantes confondues (gouvernement, partis politiques, société civile, collectivités territoriales, médias et presse nationaux) et ce, dans la foulée de l'élan de mobilisation enclenché suite aux instructions royales données pour la tenue, le 15 avril à Rabat, d'une réunion de haut niveau en présence du chef de gouvernement, des conseillers de SM le Roi et des leaders des partis politiques marocains, a permis à tout un chacun de prendre la mesure de la place centrale qu'occupe la cause nationale dans la conscience nationale et de son caractère prioritaire qui transcende tous les clivages politiques et explique tous les sacrifices consentis en sa faveur par le peuple marocain.

Par delà cet épisode qu'a traversé avec doigté la cause nationale et ce, grâce au climat de mobilisation national et l'opérabilité de tous les canaux diplomatiques entretenus avec les partenaires traditionnels du Royaume, et en premier lieu les Etats Unis avec lesquels le Royaume est lié par des relations séculaires et une coopération multiforme, une nouvelle page s'ouvre pour le cheminement des relations partenariales du Royaume avec ses alliés du monde libre, pour oeuvrer de concert en faveur de la promotion des idéaux de paix, de coopération et d'entente entre les peuples et pour asseoir la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde. Dans ce registre, il continuera à manifester sa pleine disposition à coopérer avec la communauté internationale et les instances onusiennes et à tendre la main aux parties adverses pour trouver une solution politique négociée et acceptable pour tous, qui en finirait avec les souffrances des populations séquestrées et des familles séparées et mettrait la région à

l'abri de tous les soubresauts et les dangers de déstabilisation qui la guettent.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale. 

23/04/2013


Résolution sur la question du Sahara : La position du Maroc a été écoutée en très haut lieu à Washington et à l'ONU  


- Par Fouad ARIF -.

Les négociations intenses menées par le Maroc au sujet du renouvellement du mandat de la Minurso, aussi bien aux Nations Unies que dans les capitales des grandes puissances mondiales, par le biais des émissaires de SM le Roi Mohammed VI, ont fini par faire prévaloir la position du Royaume, qui a été écoutée en très haut lieu à Washington et à l'ONU, a-t-on indiqué auprès d'une source proche du dossier.

Le retrait de la proposition US constitue "un dénouement positif et somme toute logique au regard du partenariat d'exception qui unit le Maroc et les Etats Unis, depuis plus de 225 années, et en droite ligne d'une relation privilégiée qui ne s'est jamais démentie depuis", a déclaré à la MAP le Directeur du Centre Michael Ansari pour l'Afrique relevant du think tank américain Atlantic Council, Peter Pham.

Tout en affirmant qu'il se "réjouit" de cette décision, ce spécialiste des questions africaines, "a applaudi l'Administration américaine pour avoir été attentive aux intérêts et aux préoccupations du Maroc", notant que "cet épisode malheureux dans l'histoire séculaire entre les deux pays est désormais derrière nous" et qu'une solution à la question du Sahara sera trouvée dans le cadre du partenariat maroco-américain et de celui représenté par le groupe des amis du Sahara.

Le partenariat d'exception unissant le Royaume et les Etats Unis "constitue un facteur stabilisateur dans la région du Maghreb et du Sahel", a-t-il dit, rappelant que "les deux pays ont des valeurs en partage et des intérêts communs allant de la sécurité dans la région et l'engagement en faveur du développement économique et des réformes politiques et sociales qui figurent en haut des priorités du Royaume, sous le leadership du Roi Mohammed VI, mais aussi de Son père feu SM Hassan II".

Il a, en outre, estimé que la mobilisation "exceptionnelle" constatée au Maroc "n'a pas surpris ceux qui connaissent le Royaume", en faisant observer que la question nationale est "très profondément ressentie par l'ensemble des Marocains, en droite ligne d'une double vérité historique et identitaire qui touche l'essence même de la nation marocaine".

Le congressman Mario Diaz-Balart a, pour sa part, souligné que les "relations maroco-américaines demeurent fortes et solides" et que "les deux pays sont unis par une amitié séculaire empreinte de respect mutuel et attentive aux préoccupations et aux intérêts communs".

Pour M. Diaz-Balart, "ce partenariat d'exception est appelé à grandir davantage, étant donné la place qu'accordent les deux pays à leurs relations bilatérales". 

23/04/2013


Les avancées du Maroc en matière des droits de l'Homme, une réalité que nul ne peut ignorer (Washington Moroccan American Club)  


Les avancées du Maroc en matière des droits de l'Homme est une réalité que nul ne peut ignorer, tout autant que l'engagement du Royaume, sous le leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI, à consolider le train du développement mis en oeuvre dans toutes les régions sans exclusive, indique un communiqué du Washington Moroccan American Club.

"La tentative de doter la Minurso d'un mandat de surveillance des droits de l'Homme va à contre courant des réalisations majeures du Maroc en matière justement des droits de l'Homme", souligne mardi cette ONG qui oeuvre au rapprochement entre les peuples marocain et américain.

Ces réalisations, poursuit-on de même source, n'avaient pas attendu le Printemps arabe pour trouver leur expression sur le terrain, comme le travail "inédit" dans la région arabe de l'Instance Equité et Réconciliation, la mise en place du CNDH, très fortement représenté dans les provinces du sud et l'adoption d'une nouvelle constitution garantissant les droits des citoyens et reconnaissant les différents affluents de l'identité marocaine.

"Le Washington Moroccan American Club a été surpris par cette proposition, mais demeure confiant que la place de choix qu'occupe le Maroc dans le concert des Nations, sous le leadership du Souverain, et le bon sens stratégique finiront par triompher en cette conjoncture délicate que traverse la région du Maghreb et du Sahel menacée, plus que jamais, par des groupes terroristes qui cherchent à nuire à la stabilité de la région", conclut le communiqué. 

23/04/2013

 

L'élargissement des attributions de la Minurso, une ingérence dans les affaires intérieures du Maroc (partis)  

  

L'élargissement des compétences de la Minurso pour inclure la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du sud représente une ingérence dans les affaires intérieures du Maroc, ont affirmé le parti de l'Action (PA) et le Parti démocratique de l'indépendance (PDI).

Dans des communiqués parvenus à la MAP, les deux partis ont souligné que cette proposition constitue une atteinte à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud et une dénaturation de la mission de la Minurso, déployée en 1991 pour surveiller le cessez-le-feu.

Ainsi, le Parti de l'Action a rejeté toute tentative, de quelque partie que ce soit, visant à nuire aux intérêts du Maroc, dénonçant cette proposition qui constitue une ingérence dans les affaires intérieures du Maroc et une atteinte à sa souveraineté sur ses provinces du Sud.

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion ordinaire de son bureau politique, samedi dernier à Casablanca, le parti a appelé les pays membres du "groupe des Amis du Sahara" à s'opposer à ce genre de projets qui sont de nature à annihiler les efforts visant à parvenir à une solution politique consensuelle au conflit artificiel créé au sujet de la question du Sahara.

Il a, également, appelé les forces politiques nationales et les acteurs de la société civile à davantage de mobilisation pour mettre en échec les manœuvres visant à porter atteinte au modèle marocain en matière de démocratie et de stabilité.

Cette préoccupation est partagée par le parti Démocratique de l'indépendance, dont sa coordination pour la région Laâyoune Sakia El Hamra a dénoncé la proposition attentatoire à la souveraineté nationale.

Le Maroc n'a eu de cesse d'œuvrer depuis la récupération des provinces du sud pour le développement de la région et le respect de la légalité internationale, a rappelé le parti, soulignant l'engagement du Royaume à poursuivre et intensifier le processus de négociations sous l'égide de l'ONU pour trouver une solution politique mutuellement acceptable à ce conflit.

La Coordination régionale du PDI a estimé que la proposition d'élargir le mandat de la Minurso est de nature à compliquer la recherche d'une solution à la question et de faciliter la tache de certaines parties qui s'activent dans l'ombre pour nuire à la stabilité dans une région, confrontée déjà à plusieurs problèmes dont l'insécurité et le terrorisme. 

23/04/2013

 

La FECCOM rejette toute modification de la mission de la MINURSO  

  

La Fédération des Entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM, basée à Barcelone) a exprimé son rejet de toute modification de la mission de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud.

La proposition américaine visant à élargir les prérogatives de la MINURSO aux droits de l'Homme "constitue une grave atteinte à la souveraineté du Royaume du Maroc", indique la FECCOM dans un communiqué adressé à la MAP.

"Cette démarche est de nature à mettre en péril le climat de stabilité et de quiétude qui prévaut dans les provinces du Sud", avertit la FECCOM, mettant en exergue les progrès réalisés par le Maroc en matière de droits de l'Homme et du respect des libertés individuelles et collectives qui "lui ont valu la reconnaissance de la communauté internationale". 

La FECCOM exprime également le soutien des membres de la communauté marocaine en Catalogne à toute initiative prise par le Royaume pour défendre sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire national, réaffirmant son appui au plan d'autonomie pour les provinces du Sud en tant que "solution pacifique et durable au conflit artificiel créé au tour du Sahara marocain". 

23/04/2013

 

Entretiens Benabdallah-Bogdanov sur les liens de coopération maroco-russes  

  

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la politique de la ville, M. Nabil Benabdallah, en visite de travail en Russie, s'est entretenu mardi avec le représentant spécial du Président russe pour le Proche-Orient et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, des liens de coopération maroco-russes et de la question du Sahara marocain.

Dans une déclaration à la MAP, à l'issue de cet entretien tenu en présence de l'ambassadeur du Maroc à Moscou, M. Abdelkader Lachhab, M. Benabdallah a indiqué qu'au cours de l'échange des points de vue sur la question du Sahara marocain, "la partie russe a fait part de sa compréhension de la position marocaine exprimée par le peuple et l'ensemble des forces vives de la Nation pour préserver l'intégrité territoriale du royaume et aller de l'avant en vue de parvenir à un règlement politique basé sur l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc".

Il a en outre salué "la position de Moscou particulièrement en ce qui concerne le non-élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme dans nos provinces du Sud".

Par ailleurs, le ministre a indiqué que l'entrevue a été l'occasion de débattre des perspectives de consolidation des liens bilatéraux, notant que la partie russe a exprimé sa disposition à renforcer ces liens dans plusieurs domaines.

L'entretien a également permis d'exposer l'expérience marocaine dans le contexte du printemps arabe, a indiqué M. Benabdallah, notant que le Maroc a entrepris, depuis de nombreuses années, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, un processus de réformes, ce qui lui a valu d'être cité en exemple dans la région. 

23/04/2013

 

Le tissu associatif marocain aux îles Baléares condamne la proposition visant à dénaturer le mandat de la MINURSO  

  

Deux associations marocaines aux îles Baléares ont dénoncé, lundi, la proposition américaine visant à modifier le mandat de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud.

"Il s'agit d'une démarche irresponsable qui ne fera qu'exacerber la tension dans la région", ont mis en garde l'Union des Marocains des îles Baléares et le Forum marocain pour la coexistence et la citoyenneté dans un communiqué adressé à la MAP.

"Le Maroc, un pays souverain qui a engagé d'importantes réformes démocratiques qui lui ont valu l'estime et la reconnaissance de plusieurs ONGs et pays étrangers, n'a besoin de la tutelle de personne et dispose de mécanismes nationaux ayant fait leurs preuves en matière de protection et de contrôle des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national", ajoutent les deux associations.

L'extension du mandat de la MINURSO aux droits de l'Homme est susceptible d'"entraver les efforts de la communauté internationale visant à parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara, sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie qualifiée à maintes reprises de sérieuse et crédible par les puissances internationales", indique le communiqué.

Les deux associations appellent également les Etats-Unis à solliciter l'ouverture d'une enquête sur les violations par le polisario des droits des sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, réaffirmant la mobilisation des membres de la communauté marocaine dans les îles Baléares pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume. 

23/04/2013

 

Les composantes de la société marocaine continuent d'exprimer leur rejet des initiatives tendant à élargir le mandat de la Minurso  

  

Les différentes composantes de la société marocaine, tant politiques que civiles, continuent d'exprimer leur rejet des initiatives tendant à élargir les prérogatives de la MINURSO pour qu'elles englobent la question des droits de l'Homme.

Dans ce contexte, la Commission marocaine de défense de la cause nationale a "dénoncé vivement " la proposition américaine visant à élargir la mission de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme au Sahara marocain.

Dans une lettre adressée au président américain, Barack Obama, dont copie est parvenue à la MAP, cette association estime que cette initiative constitue une rupture avec le rôle censé contribuer à la résolution de ce conflit artificiel et un antécédent de nature à faire dévier l'approche adoptée par les Nations Unies dans le traitement du dossier du Sahara".

Cette initiative, a-t-elle ajouté, représente un parti-pris flagrant en faveur des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume et des thèses invoquées pour entraver les efforts de la communauté internationale pour parvenir à une solution politique définitive de ce différend.

Pour sa part, la Fédération des Chambres marocaines de Commerce, d'Industrie et de Services a exprimé son rejet catégorique de la proposition des Etats Unis visant à élargir les attributions de la Minurso.

La Fédération estime, dans un communiqué, que cette proposition constitue une atteinte flagrante à la souveraineté du Maroc et une violation de l'accord de cessez-le-feu instauré en 1991, avec tous les risques qui en découleraient, exprimant son refus catégorique de la proposition américaine et réitérant son attachement à l'intégrité territoriale du royaume.

Dans le même sillage, le bureau national du syndicat populaire des salariés a dénoncé l'ingérence dans les affaires intérieures du Royaume, "sous l'effet de certaines positions connues des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc et de la position américaine injuste, qui n'est fondée sur aucune preuve tangible".

Le Comité marocain pour la défense de la souveraineté nationale a exprimé, de son côté, sa condamnation de tous les procédés malveillants utilisés par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et son indignation face aux injonctions étrangères partiales, allant à l'encontre de la volonté du peuple marocain.

Le comité a d'autre part, salué les acquis démocratiques et les avancées modernistes dans les provinces du Sud et exprimé son attachement à l'initiative d'autonomie en tant que levier fondamental de la stabilité de toute la région, faisant part de sa mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale nationale. 

23/04/2013

 

L'avenir du Sahara ne peut se concevoir que dans le cadre d'une autonomie sous souveraineté marocaine (SG du Parti communiste russe)  

  

L'avenir du Sahara ne peut se concevoir que dans le cadre d'une autonomie sous souveraineté nationale marocaine, a affirmé le secrétaire général du Parti communiste russe, M. Guennadi Ziouganov.

Lors d'un entretien mardi avec M. Nabil Benabdallah, Secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), M. Ziouganov a souligné que le Maroc est en droit de défendre son intégrité territoriale, ajoutant qu'il comprend parfaitement les positions exprimées aussi bien par le PPS que par tout le peuple marocain au sujet du Sahara. A ce titre, le SG du parti communiste russe a rappelé les liens solides existant entre les deux pays, relevant l'importance de les promouvoir et les consolider davantage à l'avenir.

De son côté, M. Benabdallah a salué la position du Parti communiste russe, d'autant plus que le Maroc oeuvre à présent à faire face à une proposition visant à dénaturer le mandat de la Minurso, en élargissant ses prérogatives à la surveillance des droits de l'Homme.

Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cet entretien, M. Benabdallah a indiqué que l'entrevue a été l'occasion d'échanger les points de vue sur les liens historiques maroco-russes, les développements que connaît la question nationale, le droit du Maroc à défendre son intégrité territoriale en sus de plusieurs autres questions relatives à la crise mondiale.

Pour le SG du PPS, la réunion a également permis de débattre des relations entre les deux partis et de la possibilité de les renforcer dans plusieurs domaines.

Lors de cet entretien, M. Benabdallah a invité le secrétaire général du parti communiste russe à participer au prochain congrès national du PPS l'année prochaine.( 

23/04/2013

 

Le parti de l'Union Constitutionnelle appelle à "la vigilance" face au projet d'élargissement du mandat de la MINURSO  

 

Le parti de l'Union Constitutionnelle a appelé à la vigilance face au projet d'élargissement du mandat de la MINURSO, présenté sous le libellé d'un "droit qu'on détourne pour créer une injustice".

Cette proposition "constitue un parti-pris, sous-entendu par des intentions inavouées, favorable à la thèse du séparatisme et une consécration de deux poids deux mesures en matière de droits de l'homme au détriment du Maroc, pays qui, pourtant, fait oeuvre de leadership dans la consolidation de la culture des droits de l'Homme et ce, pour satisfaire un groupe qui incarne toutes les formes d'oppression, d'injustice et de déni des libertés et des droits fondamentaux", indique un communiqué de la commission administrative du parti à l'issue de sa réunion samedi à Casablanca.

Les membres de la commission administrative ont exprimé leur préoccupation concernant les positions "entachées d'irresponsabilité qui ne prennent pas en considération leurs retombées graves sur la paix dans la région et dans le monde", estimant que cette proposition constitue "une atteinte à la souveraineté du Maroc, une politisation inacceptable du domaine des libertés et un tremplin pour semer d'anarchie".

Ils ont, en outre, exprimé leur étonnement au sujet de "cet alignement dangereux aux côtés d'un mouvement factice qui recourt à des procédés et subterfuges bien connus", souligne l'instance décisionnelle de l'UC. 

23/04/2013

 

Le Centre RFK passe sous silence les violations caractérisées des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf (Foreign Policy Association)  

  

Le rapport établi par le Centre RFK pour les droits de l'Homme pêche par "manque de sincérité et passe sous silence les abus et les violations caractérisées des droits de l'Homme perpétrées par le polisario dans les camps de Tindouf", lit-on dans une analyse publiée sur le site de Foreign Policy Association.

"Plusieurs ONG de renommée internationale, comme le US Committee for Refugees and Immigrants (USCRI), pointent néanmoins du doigt les restrictions sévères imposées aux pensionnaires de Tindouf par les milices du polisario", souligne l'auteur de cette analyse, Calvin Dark, consultant en communication stratégique à Washington.

Ces rapports, a-t-il déploré, font même état de l'existence "d'un centre de détention pour mères célibataires dans les camps de Tindouf", ajoutant, d'autre part, qu'un homme qui avait réussi à s'extraire de cette détention affirme avoir été torturée et placée avec son épouse dans un container pour une période de trois mois.

Il note, d'autre part, que le rapport du RFK Center occulte aussi le fait que les ONG des droits de l'Homme n'ont pas le droit d'accéder aux camps de Tindouf sans la permission du polisario, qui, le cas échéant, leur impose des mesures draconiennes de surveillance.

La publication dénonce le fait que "les vies de milliers de personnes demeurent en suspens au sud-ouest de l'Algérie", en faisant observer que le polisario et ses soutiens, tel que le Centre RFK, tentent de présenter une image édulcorée, voire utopique, de la vie dans les camps de Tindouf.

A contrario, relève Calvin Dark, les droits de l'Homme sont garantis par la constitution marocaine non seulement dans les provinces du sud, mais sur l'ensemble du territoire national "sans distinction aucune", rappelant à ce propos que le Maroc a mis en place le Conseil national pour les Droits de l'Homme (CNDH), dans un contexte général où s'épanouissent les ONG de la société civile.

Il a également insisté sur le fait que les organisations internationales des droits de l'Homme, dont Human Rights Watch et Amnesty International, jouissent régulièrement d'un libre accès dans les différentes régions du Royaume où elles font leurs enquêtes et tiennent des conférences de presse sans aucune restriction.

Au moment où s'approche un vote au conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la Minurso, "les Etats Unis ne doivent pas se laisser abuser par les manipulations du polisario en cherchant à dénaturer le mandat d'une mission onusienne supposée accomplir une mission de maintien de la paix limitée dans le temps", conclut la publication US. 

23/04/2013

 

L'élargissement des compétences de la Minurso, une menace pour la stabilité de la région (ONG internationale)  

  

L'organisation de Solidarité des Peuples Afro-Asiatiques (OSPAA) a souligné, mardi, que la proposition d'élargissement du mandat de la Minurso ne sert nullement la stabilité dans la région.

"La réactivation, de nouveau, du dossier du Sahara en proposant l'élargissement du mandat de la Minurso, ne sert nullement la stabilité dans une région qui fait face à plusieurs problèmes", dont le terrorisme, selon un communiqué du secrétariat général de l'organisation.

L'organisation a souligné qu'il s'agit d'une "question de grande sensibilité" à laquelle beaucoup d'efforts ont été consentis pour parvenir à une solution équilibrée.

Dans ce sens, elle réitéré l'appui aux efforts pacifiques du Maroc visant le règlement de la question du Sahara, sur la base de l'initiative d'autonomie des provinces du sud sous souveraineté du Royaume.

Elle a également appelé l'Algérie à se réunir avec le Maroc autour de la table du dialogue pour mettre fin à ce conflit, limiter son impact, et ouvrir les frontières entre les deux pays. 

23/04/2013

 

Le président de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants s'entretient avec une délégation espagnole  

  

Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense, des Affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger à la Chambre des représentants, Ali Kabiri, s'est entretenu, mardi à Rabat, avec une délégation du Centre supérieur des études de défense nationale d'Espagne, en visite de travail au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette réunion, M. Kabiri a indiqué que les entretiens ont porté sur la question de l'intégrité territoriale du royaume et l'initiative visant à élargir les prérogatives de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud.

"Nous avons souligné avec satisfaction la déclaration du ministre espagnol des Affaires étrangères" qui a affirmé attendre une nouvelle résolution des Etats-Unis qui pourrait obtenir le consensus de tous les membres du Groupe des amis du Sahara, a ajouté M. Kabiri.

Les discussions ont porté, également, sur les relations exceptionnelles unissant le Maroc et l'Espagne, a-t-il souligné, relevant que la rencontre a été l'occasion de mettre en avant la visite effectuée au Maroc par les présidents des deux chambres du parlement espagnol en septembre 2012, "un geste de grande amitié envers le Maroc et qui a été hautement apprécié par le parlement marocain car c'était la première fois que les présidents des deux chambres du parlement espagnol effectuent ensemble une visite à un pays étranger".

M. Kabiri a fait savoir que les deux parties ont discuté de l'importance des échanges bilatéraux, ainsi que de "la parfaite collaboration entre les services de sécurité des deux pays, notamment au niveau des départements de l'Intérieur et l'adhésion du Maroc et de l'Espagne au groupement 5+5 représentant les pays des deux rives de la Méditerranée".

L'accent a, également, été mis sur la nécessité de mobiliser la société civile au niveau de l'Espagne et du Maroc en vue de dynamiser les relations bilatérales "excellentes et prometteuses", a-t-il poursuivi. 

23/04/2013

 

Un journal italien souligne l'engagement "loyal" du Maroc dans la lutte contre le terrorisme  

  

Le journal italien "Il Foglio" a souligné, mardi, l'engagement "loyal" du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, un phénomène qui n'a aucun respect pour la vie d'autrui, ni pour les droits humains.

Toutefois, a averti le journal, cet engagement risque d'être affecté au nom d'un soi-disant contrôle, du reste "politisé et farci de préjugés", du respect des droits humains. 

"Le résultat en serait qu'Al Qaida au Maghreb Islamique et ses alliés, parmi lesquels militent des centaines de sahraouis du +polisario+, se mettraient de nouveau à frapper" dans toute la région, a prévenu le quotidien sous la plume du journaliste et spécialiste des questions de défense, Pio Pompa.

"Les terroristes n'ont aucun respect pour la vie d'autrui et pour les droits humains et doivent, de ce fait, être combattus sans interruption et sans hésitation", a souligné l'auteur de l'article. Traiter avec eux serait une "stratégie suicidaire et vouée à l'échec", a ajouté "Il Foglio" en se référant à des sources propres.

A la différence d'autres pays de la région, "il n'existe pas au Maroc de bases d'Al Qaida", a précisé le journal en rappelant les réactions suscitées dans le Royaume par la proposition d'élargissement du mandat de la Minurso, où elle est notamment perçue comme "une atteinte à la souveraineté" du pays.

23/04/2013

 

La modification du mandat de la MINURSO "expose la région à de réels dangers terroristes" (PI)  

  

Toute modification du mandat de la MINURSO est de nature à exposer "la région à de réels dangers terroristes", met en garde le Parti de l'Istiqlal, qui a réitéré son "rejet catégorique de la proposition américaine visant à élargir cette mission aux droits de l'Homme".

Cette modification "altère la nature du mandat de la MINURSO et expose la région à de réels dangers terroristes", indique un communiqué du comité exécutif du parti, qui a tenu sa réunion mensuelle dimanche à Marrakech.

Dans ce communiqué, relayé mardi par l'organe du parti "L'opinion", le comité exécutif souligne la nécessité "de réunir les conditions de la mobilisation requise et que rien n'empêche l'application de la régionalisation élargie dans les provinces sahariennes".

Par ailleurs, lors d'une rencontre partisane, tenue le week-end également à Marrakech, le secrétaire général du PI, Hamid Chabat, cité par le journal, a rappelé que sa formation considère la question du Sahara comme "un dossier clos" et que le Maroc "a fait tout ce qu'il a pu et a avancé suffisamment d'initiatives et de propositions en vue d'aider les autres parties à se ménager une sortie honorable du bourbier où elles se sont enlisées".

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. 

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale. 

23/04/2013


La communauté juive marocaine à Caracas rejette catégoriquement la modification du mandat de la Minurso  

 

La communauté juive marocaine à Caracas a exprimé "son rejet catégorique" de la proposition d'élargir les prérogatives de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme, soulignant que ce projet porte atteinte à la souveraineté natioanle.

Ilyass Meloul Bentoulila, l'une des figures de proue de la communauté juive marocaine à Caracas, a affirmé dans une déclaration à la MAP que les tentatives visant à modifier le mandat de la Minurso sont "illogiques", du fait que le Royaume a adhéré à un processus de réformes qui a concerné tous les domaines relatifs aux droits de l'Homme.

Et d'ajouter que le Maroc a pu lors des dernières années réaliser des avancées sans précédent en matière de renforcement des droits humains, ce qui lui a valu une position distinguée parmi les Nations, en particulier au niveau du monde arabe et en Afrique, à la faveur de l'intérêt croissant accordé aux droits des femmes, des enfants et des différents minorités religieuses et ethniques, faisant du Maroc une terre de tolérance et de cohabitation entre les différentes cultures.

"Toute initiative visant à modifier le mandat de la Minurso constituerait une entrave aux efforts ayant pour objectif de consolider les droits de l'Homme au Maroc ainsi qu'une atteinte à l'unité et à la souveraineté du Maroc, d'où notre rejet de ce genre de propositions", a-t-il dit, ajoutant que l'ensemble des Marocains sont convaincus de la justesse de leur cause et sont prêts à la défendre au sein des différents forums internationaux.

Le Maroc a, de tout temps, démontré sa bonne foi en proposant un projet réaliste, à savoir l'initiative d'autonomie qui s'inspire des expériences de grands pays démocratiques en vue de mettre fin à ce conflit artificiel autour du Sahara marocain qui n'a que trop duré et ce, au moment où d'autres parties ont opté pour le statut quo et l'exploitation des souffrances des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale. 

23/04/2013

Sahara: Les Marocains du Canada condamnent "énergiquement" le projet d'élargissement du mandat de la Minurso  

 

Le tissu associatif marocain au Canada a condamné "énergiquement" la manoeuvre d'élargissement du mandat de la Minurso au Sahara marocain, mettant en garde contre les dangers d'une telle démarche sur toute la région. 

Dans des communiqués parvenus à MAP-Montréal, les présidents de différentes associations condamnent "énergiquement" la proposition américaine en vue d'élargir les prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, soulignant que toute tentative en dehors de la solution d'autonomie proposée par le Maroc "pourrait aggraver l'insécurité et l'instabilité dans l'ensemble de la région".

"Notre condamnation est d'autant plus ferme que cette vile tentative ne sert pas la cause de la paix, elle porte atteinte au processus politique engagé à la faveur du projet d'autonomie avancée proposé par le Maroc et fait peser de nouvelles menaces sur la stabilité de la région", affirment les présidents du Congrès Marocain du Canada, Mohammed Jaouad, et de la Fédération Musulmane des Marocains au Canada, Mohamed Khallad. 

Au nom de l'ensemble des membres de la Fondation Tarik Assalama aussi bien au Maroc qu'au Canada qui font partie des Marocains du Monde, "nous appuyons et soutenons corps et âme la décision de notre pays de rejeter catégoriquement toute tentative visant à dénaturer la mission de la Minurso, ou tout autre mécanisme international alternatif quelque soit sa forme", écrit de son côté le président de la Fondation, Ahmed Mendili. Cette tentative unilatérale incompréhensible et injustifiée est inacceptable à tous points de vue , a-t-il ajouté.

Même son de cloche de la part du président de l'Association Musulmane de Montréal-Nord, Abdelaziz Rzik, qui déplore avec force, le projet d'élargissement du mandat de la Minurso, soulignant que "cette proposition constitue une atteinte à la souveraineté de notre pays".

Pour sa part, le Forum des compétences marocaines résidant au Canada (FCMRC) exprime aussi son rejet de la tentative d'élargissement du mandat de la Minurso au Sahara marocain.

Dans un communiqué parvenu à la MAP, le FCMRC se joint au gouvernement du Royaume du Maroc, ainsi qu'à tous les partis politiques et la société civile pour rejeter catégoriquement l'initiative visant à élargir le mandat de la Minurso pour comprendre la surveillance des droits de l'homme dans nos provinces du Sud. 

Le FCMRC considère comme partiale et injuste la position prise par la représentante de l'administration américaine, et il considère qu' une telle initiative porte atteinte à la souveraineté nationale du Maroc et risque d'avoir des conséquences négatives sur la stabilité de toute la région 

Par ailleurs, le Forum des compétences marocaines résidant au Canada appelle le Conseil de sécurité à faire preuve de sagesse afin d'éviter un tel scénario, et condamne fermement cette ébauche de résolution qui, si elle est adoptée, va freiner les efforts du Maroc et de la communauté internationale pour une résolution définitive du conflit du Sahara. 

Le FCMRC appelle l'ensemble des compétences marocaines du Canada à "se mobiliser pour notre cause nationale et à soutenir l'ensemble des forces vives du Maroc, partis politiques, société civile, et Marocains du monde, pour rejeter catégoriquement toute résolution qui porterait atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de notre pays", souligne le communiqué.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale. 

23/04/2013

Le rejet par le Maroc du projet d'élargissement des compétences de la Minurso est fondé sur des considérations juridique, politique et de droits de l'Homme (El Otmani)

 

Le rejet par le Maroc de la proposition d'élargir les compétences de la Minurso pour englober les droits de l'Homme est basé sur des considérations d'ordre juridique, politique et de droits de l'Homme, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Dine El Otmani. 

Ce rejet est fondé sur le fait que la Minurso est chargée, en vertu de l'accord de 1991, de surveiller le cessez-le-feu et d'organiser le referendum, rendu caduc systématiquement par les autres parties, et s'inscrit dans le cadre du chapitre VI de la charte des Nations Unies selon lequel chaque résolution doit être acceptée par toutes les parties, a souligné le ministre, en réponse à une question présentée par les groupes Socialiste, Haraki, Justice et développement, Progrès démocratique, Istiqlali pour l'unité et l'égalitarisme et Authenticité et modernité à la Chambre des représentants.

Le refus catégorique de toute tentative de modifier le mandat de la Minurso procède également du fait que le Royaume n'acceptera jamais qu'une partie quelconque porte atteinte à sa souveraineté sous quelque motif que ce soit, a-t-il ajouté, soulignant que la souveraineté nationale et la sécurité territoriale est un principe ancré dans le droit international.

Sur le plan politique, le Maroc rejette cette proposition, privilégiant le règlement politique conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, au lieu de soulever d'autres sujets à dessein de faire dérailler ce processus, a-t-il fait remarquer.

"Le Maroc, tout en réitérant sa disponibilité à coopérer avec la Minurso afin qu'elle puisse accomplir sa mission, est pleinement engagé à parer à toute dénaturation ou politisation du mandat principal de la mission onusienne, laquelle modification menacerait même son existence", a-t-il dit.

Côté droits de l'Homme, le ministre a rappelé que le Royaume, en adoptant une approche volontariste, a pris des initiatives visant la promotion des droits de l'Homme, y compris dans le Sahara, dans le cadre des réformes audacieuses et tangibles entreprises sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, lesquelles réformes ont été saluées par le Secrétaire général de l'ONU dans ses rapports des deux dernières années.

Dans ce sillage, M. El Otmani a souligné que le Maroc a franchi de grands pas sur la voie du renforcement de l'autonomie des mécanismes nationaux et l'ouverture sur les procédures spéciales de l'ONU, ajoutant que la proposition portant sur la mise en place d'un mécanisme international pour la surveillance des droits de l'Homme au Sahara fait litière des efforts déployés par le Maroc en la matière, ce projet étant "dénué de tout fondement réaliste, car un tel mécanisme n'a jamais été proposé pour une situation similaire", a-t-il dit.

Dans le même ordre d'idées, M. El Otmani a affirmé que le Maroc "n'a rien à cacher", rappelant la récente visite au Royaume du rapporteur européen sur les droits de l'Homme. "Nous serions le seul pays de la région à avoir invité d'autres rapporteurs internationaux à visiter son territoire, convaincus en cela du sérieux des réformes accomplies par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme", a-t-il soutenu.

Le ministre a, d'autre part, noté que si une revendication urgente et immédiate il y a dans le domaine des droits humains, le recensement des séquestrés dans les camps de Tindouf est la première priorité, avec l'obligation pour le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés de leur garantir protection et leur permettre, notamment aux enfants, aux femmes et aux personnes âgées, de rallier la mère patrie, conformément aux accords internationaux et à la convention de Genève relative aux réfugiés".

Sur le plan sécuritaire, M. El Otmani a souligné que la recrudescence des menaces dans la région exige de prendre toutes les précautions nécessaires afin de faire face à ce danger, affirmant que la proposition d'élargissement du mandat de la Minurso ouvre grande la porte à l'anarchie sécuritaire.

Et d'ajouter que cette proposition dénote d'"une position purement politique, biaisée en faveur des intérêts des autres parties et risque de saper la démarche politique et d'exposer la région à toutes les éventualités possibles", affirmant que toutes les parties ont le devoir d'assumer leurs responsabilités.

Rappelant les positions prises par le Maroc, ses efforts diplomatiques et les visites effectuées par une délégation de haut niveau, dépêchée par SM le Roi Mohammed VI dans nombre de pays membres du Conseil de sécurité, M. El Otmani a affirmé que la position marocaine puise sa force dans l'union du peuple marocain et de toutes les forces nationales et de leur mobilisation constante derrière le Souverain pour la défense de l'intégrité du Royaume.

22/04/2013

 

La commission administrative de l'USFP affirme son rejet total du projet américain tendant à changer la nature de la MINURSO

 

La commission administrative nationale de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) a affirmé son rejet total du projet américain tendant à changer la nature de la mission de la MINURSO. 

Dans une déclaration générale à l'issue de sa 2ème session, tenue à Rabat le 20 et 21 avril, la commission a relève que le projet "adopte une approche partiale, basée sur des rapports subjectifs, élaborés par des milieux affidés aux séparatistes et des organisations politiques se prétendant défenseurs des droits de l'Homme, alors que tout le monde connait leur sympathie pour les adversaires de l'unité territoriale du Maroc et leur recours fréquent à la désinformation, à la propagande et à l'affabulation".

La commission a souligné, dans son communiqué parvenu à la MAP, que le projet américain tendant à élargir la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, "constitue une atteinte à la souveraineté marocaine sur les provinces du Sud et une tentative de créer une nouvelle réalité politique et administrative favorisant le projet séparatiste, tel que parrainé par l'Algérie et ce, à contre-courant de l'histoire, des intérêts et de l'avenir des peuples maghrébins".

La cause du Sahara marocain "est une question primordiale et déterminante pour l'avenir de notre pays", affirme la commission, ajoutant que "le peuple marocain, qui a consenti d'énormes sacrifices, ne saurait permettre à une quelconque force, qu'elle soit régionale ou internationale, d'entrainer la cause nationale dans les labyrinthes du séparatisme ou de la fourvoyer dans les arcanes des luttes d'influence au niveau mondial".

Elle a, en outre, insisté sur "la nécessité pour le Maroc de faire front commun dans ce dossier, de faire face au défi et de ne transiger sur aucun pouce du territoire national ". La commission a attiré l'attention sur "l'importance de gérer cette question majeure selon une approche démocratique et participative et d'éviter toutes les erreurs qui peuvent être exploitées par les ennemis de l'intégrité territoriale, qu'il s'agisse de la politique de développement ou des droits de l'Homme"

22/04/2013

 

Le projet d'élargissement du mandat de la MINURSO touche à l'essence même de la souveraineté du Maroc (Syndicats)

 

Le projet d'élargissement du mandat de la MINURSO touche à l'essence même de la souveraineté du Maroc et porte atteinte aux efforts du peuple marocain, toutes composantes confondues, pour parvenir à une solution consensuelle au conflit du Sahara, ont affirmé la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT). 

Ce projet de texte "fait peu de cas des sacrifices du peuple marocain pour l'édification de la démocratie et le respect des droits humains, et ignore le fait que le Maroc a pu se distinguer dans ces deux domaines aux niveaux régional et arabe", souligne un communiqué conjoint publié à l'issue d'une réunion des instances exécutives des deux centrales syndicales, tenue vendredi dernier, et dont copie est parvenue lundi à la MAP. 

Le document souligne que "la classe ouvrière (...) poursuivra sa lutte aux côtés du peuple marocain sous la conduite de SM le Roi, pour parachever la libération de nos territoires occupés et spoliés, dans le nord et dans l'est", estimant qu'une telle décision, si elle venait à être adoptée, "constituera un facteur supplémentaire de tension et d'instabilité dans une région, déjà menacée par différentes formes de conflits, de terrorisme et d'extrémisme". 

Les deux centrales syndicales ont, par ailleurs, condamné la politique de deux poids deux mesures, adoptée en matière de droits de l'homme par certaines grandes puissances qui soutiennent l'entité sioniste dans son oppression du peuple palestinien, outre leur registre peu glorieux en Afghanistan et en Irak. La CDT et la FDT font grief, sur le même registre, du refus de ratifier les conventions internationales relatives à la poursuite en justice des soldats impliqués dans des crimes de guerre ou des tortures sur des prisonniers de guerre". 

La CDT et la FDT ont estimé que la réponse adéquate à ces manoeuvres réside en le confortement de l'unité du peuple marocain et de la cohésion sociale à travers l'implication de tous les Marocains dans la gestion des questions décisives, et la consécration de la démocratie véritable sur la base de la justice sociale et la protection de la dignité humaine".

22/04/2013

 

Modification du mandat de la Minurso : la démarche des Etats-Unis ne semble pas mesurer le danger qui plane sur toute la région (journal malien

 

La démarche des Etats-Unis relative à l'introduction d'une proposition visant à étendre la mission de la Minurso au soi-disant contrôle du respect des droits de l'homme au Sahara étonne et inquiète et ne semble pas mesurer le danger qui plane sur toute la région et le Sahel, écrit, lundi, le journal "Le Malien".

Au moment où la communauté internationale louait les efforts du Maroc en faveur de la paix et des nobles valeurs universelles dans certains pays(Syrie, Mali, dialogue religieux ), les Etats-Unis se laissent manipuler par une Ong connue pour sa proximité avec l'Algérie et le polisario, déplore la publication, qui note que le Maroc "fournit un joli label dans la promotion des droits de l'homme dans toute la région, chose qui est constamment saluée par la communauté internationale".

"Si une telle manipulation se concrétisait, ce serait la porte largement ouverte à toutes les aventures", avertit le journal.

Le Malien rappelle par ailleurs la réunion tenue au Cabinet Royal à Rabat sur les derniers développements de la cause nationale, notant que les participants ont fustigé la partialité d'un tel type de démarche unilatéral et sans consultations préalables, en terme de contexte, de contenu et de procédé.

Les participants ont attiré l'attention sur les conséquences d'une telle attitude sur le processus de négociations en cours, car elle rompait délibérément l'esprit de consensus qui avait toujours animé la recherche d'une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à cette question, relève, le journal.

Ils n'ont pas perdu de vue que depuis avril 2007, date de présentation de l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, la question des droits de l'homme avait été méthodiquement instrumentalisée par les autres parties (Algérie et polisario) au conflit, leur dessein étant de dévier le processus de négociation et de s'en servir comme prétexte pour ne pas s'engager sérieusement et de bonne foi dans la recherche d'une solution politique, ajoute la même source.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, une situation qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

22/04/2013

 

L'élargissement de la mission de la Minurso, une initiative qui "manque de neutralité" et constitue un "parti-pris" en faveur des thèses du +polisario+ (universitaire)

 

La proposition d'élargissement de la mission de la Minurso au Sahara "manque de neutralité" et constitue un "parti-pris" en faveur des thèses et attitudes du +front polisario+, a souligné Saïd Seddiki, professeur de droit international et des relations internationales à l'Université Al Aïn des sciences et technologies aux Emirats Arabes Unis (EAU) et à l'Université Mohammed Ben Abdellah de Fès.

"Il y a plus d'une preuve qui attestent que la proposition d'élargissement des prérogatives de la Minurso au Sahara est une initiative qui manque de neutralité et est alignée sur les attitudes et les thèses du +polisario+", a affirmé M. Seddiki dans une déclaration lundi à la Map.

"Il n'y a pour le moment aucune raison pouvant justifier l'élargissement de la mission de la Minurso pour englober le contrôle des droits de l'Homme au Sahara puisqu'il existe des mécanismes au niveau national, gouvernementaux et non gouvernementaux, pour surveiller la situation des droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Royaume", a affirmé M. Seddiki, notant que le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies "peut être un interlocuteur international dans ce domaine". Â  L'universitaire a ajouté que le principal objectif politique qui sous-tend cette proposition "unilatérale" est de "trouver une couverture pour développer l'activité des soi-disant séparatistes de l'intérieur et restreindre la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud".

Les partisans de cette initiative, a-t-il fait savoir, "ne se soucient pas des réformes politiques, économiques et sociales engagées par le Maroc ces dernières années, lesquelles lui ont valu une reconnaissance internationale considérable".

S'agissant des répercussions de cette initiative sur tout processus de règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara, M. Seddiki a souligné que "d'un point de vue théorique, la recherche d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara et dans les camps de Tindouf est de nature à consacrer la situation d'impasse que connaissent actuellement les pourparlers placés sous l'égide des Nations unies et à faire perdurer la situation de gel que connaît le problème du Sahara à plusieurs niveaux".

Mais dans la pratique, a-t-il relevé, "ce mécanisme pourrait être dans l'intérêt du Maroc pour démanteler les camps de Tindouf s'il exige de faire bénéficier les populations de ces camps de tous les droits que leur confère le droit international des réfugiés, et ouvrir ces camps aux organisations des droits de l'Homme marocaines et internationales pour voir de près les crimes odieux commis par le +polisario+ contre tous ceux que ne s'alignent pas sur leurs thèses séparatistes".

Et de souligner que le Maroc qui a adopté pendant plusieurs années la politique de dialogue avec les ennemis de son intégrité territoriale est appelé aujourd'hui à "avoir une diplomatie anticipative et intelligente où la question des droits de l'Homme et du développement sera au centre".

Il a de même invité les autorités marocaines à "s'ouvrir davantage sur les lobbys internationaux, plus particulièrement américains et de diversifier ses interlocuteurs pour mettre à nu les violations des droits de l'Homme et les pratiques atroces commises par les dirigeants du +polisario+ contre les détenus dans les camps de Tindouf".

22/04/2013

 

L'initiative portant sur l'élargissement de la mission de la MINURSO "s'est basée sur des rapports partiaux et erronés"( réseau sahraoui)

 

Le Réseau des Sahraouis d'Afrique pour le soutien à l'autonomie a exprimé son rejet de l'initiative tendant à élargir la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, "parce qu'elle s'est basée sur des apports partiaux et erronés".

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, dont copie est parvenue à la MAP, le Réseau fait observer que certaines organisations qui se sont rendues dans les provinces du Sud pour évaluer la situation des droits de l'Homme, ont fait montre de parti- pris criant envers le polisario et ses supports et n'ont pas pris la peine de recueillir les positions des autres composantes de la société civile favorables à l'autonomie et rejetant le séparatisme.

Le réseau fait remarquer que le Maroc a volontairement fait le choix de promouvoir les droits de l'Homme, ce qui a été conforté par la mise en place d'instances constitutionnelles. Ces efforts ont valu au Royaume les éloges de la communauté internationale, ce qui rend d'autant moins nécessaire une intervention extérieure pour superviser ce domaine sur son territoire national", a souligné le Réseau.

Il a affirmé que la société civile dans les provinces du Sud est parfaitement en mesure, dans le cadre de la nouvelle Constitution et du projet de régionalisation avancée, de faire le suivi des droits de l'Homme en toute neutralité et objectivité, du fait même qu'elle émane du tissu social de la région, ajoutant que la société civile marocaine dispose de tous les mécanismes pour oeuvrer à un tel objectif.

Le Réseau a ainsi exprimé son refus catégorique de toute ingérence étrangère qui utilise le dossier de la cause nationale pour servir l'agenda d'une quelconque partie.

Il a, d'autre part, averti que l'initiative d'élargir la mission de la MINURSO, si elle venait à être adoptée, est de nature à entraver le progrès des droits de l'Homme dans les provinces du Sud et de "limiter notre rôle comme société civile et acteurs directement concernés, en tant que Sahraouis".

22/04/2013

 

Le Parti de l'Action condamne toute tentative visant à porter atteinte aux intérêts du Maroc

 

Le Parti de l'Action a condamné toute tentative, de quelle que partie que ce soit, visant à porter atteinte aux intérêts du Maroc.

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion ordinaire samedi à Casablanca de son bureau politique, le Parti a dénoncé, la proposition américaine portant sur l'élargissement du mandat de la MINURSO pour englober la surveillance de la situation des droits de l'Homme, "qui constitue une ingérence dans les affaires intérieures du Maroc et une atteinte à la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud".

Il a, à cet égard, appelé l'Administration américaine à faire prévaloir la sagesse et à préserver les relations ancestrales et stratégiques unissant les deux pays, tout en exhortant les pays membres du groupe des Amis du Sahara, particulièrement ceux qui jouissent du droit de véto au Conseil de sécurité de l'ONU, à faire face à ce genre de projets qui sont de nature à saper la démarche consensuelle de recherche d'une solution acceptable pour l'ensemble des parties.

Le Parti de l'Action a, d'autre part, appelé les forces politiques nationales et les acteurs de la société civile à se mobiliser pour faire face à toutes les manÂœuvres visant à nuire à la stabilité du Maroc et à son processus de démocratisation.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. 

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

22/04/2013

 

La proposition d'élargir le mandat de Minurso touche à une question relevant de la souveraineté du Maroc (constitutionnaliste marocaine)

 

La proposition d'élargir le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits humains est "problématique" dans la mesure où elle touche à une question qui relève de la souveraineté même du Maroc, a affirmé lundi à Rome Mme Nadia Bernoussi, vice-présidente de l'Association internationale de Droit constitutionnel.

Dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation à un colloque international sur "L'Europe et le Monde arabe : quelles réformes dans l'ère de la transition?", Mme Bernoussi, qui est également présidente du Réseau africain des constitutionnalistes, a expliqué qu'alors que la mission de la Minurso est "précise", cette proposition prétend en élargir les contours pour englober "une politique publique qui ne concerne pas seulement le Sahara mais l'ensemble du territoire marocain". 

Un tel élargissement "remet en cause et touche à une question relevant de la souveraineté du Maroc", a-t-elle souligné.

L'éminente constitutionnaliste marocaine s'est déclarée cependant confiante en les relations maroco-américaines et leur enracinement dans l'histoire. 

"Je fais confiance à l'histoire et à l'amitié entre les peuples pour tenter de retrouver une entente et une compréhension pour la défense du plan d'autonomie" proposé par le Maroc, a-t-elle dit, mettant l'accent sur le soutien dont bénéficie ce plan de la part de la communauté internationale pour parvenir à une solution politique, réaliste et consensuelle à la question du Sahara.

Mme Bernoussi, qui enseigne notamment à l'Ecole nationale d'administration (ENA) et à l'Ecole de gouvernance et d'économie (EGE) de Rabat, était membre de la commission consultative chargée de la révision de la constitution.

22/04/2013

 

MINURSO: l'Association d'amitié Maroc-Russie remet à l'ambassadeur russe une lettre adressée au président Poutine

 

L'association d'amitié Maroc-Russie a remis, lundi à Rabat, à l'ambassadeur russe au Maroc une lettre adressée au président Vladimir Poutine sur la proposition d'élargissement du mandat de la MINURSO.

Dans cette missive, l'Association met en exergue les efforts consentis par le Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme, qui lui ont valu la reconnaissance des instances internationales, notant que l'extension du mandat de la MINURSO, déployée en 1991 pour surveiller le cessez-le-feu, aux droits de l'Homme est susceptible d'altérer les efforts de la communauté internationale visant à parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara, sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie qui représente une solution idoine à ce différend.

L'association se déclare confiante que la position de la Fédération de Russie consistera en le maintien du mandat initial de la MINURSO, "en harmonie avec les principes de la politique extérieure de la Russie en termes de respect de la légalité internationale et de consécration des conditions de la paix et de la solidarité dans le monde".

Dans une déclaration à la presse, l'ambassadeur de la Fédération de Russie, Boris Bolotine, a réitéré la position de son pays qui s'articule autour du "soutien des bons offices du secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel pour trouver une solutions politique, durable et mutuellement acceptées par toutes les parties."

"Le Maroc a déployé des efforts considérables en matière des droits de l'Homme et de la consolidation de l'Etat de droit, ce qui l'a érigé en un modèle pour les pays arabes et africains" a déclaré le président de l'association d'amitié Maroc-Russie, Abdellatif Bahraoui, soulignant que la tentative d'élargissement du mandat de la MINURO est dénué de tout fondement, en ce sens que le Royaume dispose de mécanismes nationaux susceptibles de protéger les droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national.

22/04/2013

 

L'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara : un précédent grave visant à politiser un dossier à caractère purement juridique (Médiateur)

 

le Médiateur pour la Démocratie et les Droits de l'Homme à Laâyoune a estimé que la création d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara au sein de la Minurso constitue un précédent grave visant à politiser un dossier à caractère purement juridique.

Dans un communiqué parvenu lundi à la MAP, Le Médiateur s'est dit étonné de l'amalgame entre ce qui est politique et juridique dans l'avant-projet de la proposition américaine sur l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara. Il a appelé, à cet égard, tous les membres du Conseil de sécurité à prendre une décision pertinente tenant compte des grandes étapes franchies par le Maroc au cours des dernières années en matière de consolidation des droits de l'Homme.

"L'ouverture du Royaume du Maroc et sa ratification des conventions internationales relatives au respect et à la protection des droits de l'Homme telles que reconnues universellement, ont permis aux organisations non gouvernementales marocaines d'accumuler une expérience remarquable en matière de défense des droits fondamentaux, faisant du Maroc une exception dans la région tout entière", note le communiqué.

Il a également expliqué que les mécanismes qui gèrent la nature du mandat de la Minurso émanent du principe de consensus entre les parties au conflit, qualifiant de "sélective" la politique de droit international adoptée par les Etats Unis.

22/04/2013

 

Résolution sur la question du Sahara : "Les négociations sont en cours" (responsable au Département d'Etat US)

 

"Les négociations sont en cours" pour le renouvellement du mandat de la Minurso au Sahara, a indiqué à la MAP un responsable au Département d'Etat US.

Le responsable américain a fait cette précision en réaction à la déclaration du ministre espagnol des Affaires étrangères, M. José Manuel Garcia-Margallo, qui avait affirmé, dimanche, que Madrid s'attendait à "une nouvelle proposition de résolution américaine".

Le chef de la diplomatie espagnole avait affirmé que l'Espagne attend "une nouvelle proposition de résolution américaine" pour le renouvellement du mandat de la mission de l'ONU au Sahara, qui "pourrait obtenir un consensus" des membres du Groupe des amis du Sahara.

A signaler que le quotidien espagnol à grand tirage "El Pais" avait rapporté, samedi soir sur son site, que l'Espagne considère "non viable" la proposition des Etats-Unis visant à élargir le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'homme au Sahara, une proposition rejetée catégoriquement par le Maroc.

L'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Samuel Kaplan, a admis que la proposition d'élargir les compétences de la Minurso a provoqué la consternation et la colère au Maroc et a généré une tension entre les deux pays, mais s'est dit confiant quant à la qualité des rapports bilatéraux et leur capacité à surmonter les différends.

La nature des relations entre deux pays alliés, comme le Maroc et les Etats-Unis, fait qu'elles peuvent connaitre des désaccords mais sans remettre en question leur solidité, a-t-il dit.

22/04/2013

 

Le Forum sahraoui de lutte contre la torture et le racisme rejette toute initiative visant à porter atteinte à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud

 

Le Forum sahraoui de lutte contre la torture et le racisme, basé à Boujdour, a exprimé son rejet de toute initiative visant à porter atteinte à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, en allusion à la proposition d'élargir la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme.

Le président du Forum, Mohamed Yeslem Haidalla, a affirmé que cette initiative a ignoré le fait que les composantes de la société civile sahraouie, des organisations locales des droits de l'Homme et de la population sahraouie ont exprimé à maintes reprises leur attachement à l'initiative marocaine d'autonomie en tant qu'unique solution au conflit artificiel autour du Sahara ainsi qu'au glorieux Trône alaouite auquel ils sont unis par le pacte d'allégeance (Beia).

Dans une déclaration à la MAP, M. Haidalla a affirmé que personne n'est en droit de formuler des propositions qui vont à l'encontre de la volonté de la population et portent atteinte à la souveraineté des Etats, soulignant que le Forum ainsi que les habitants des provinces du Sud rejettent toute initiative quelle qu'en soit l'instigateur, de nature à porter atteinte à la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud.

Il a en outre indiqué que le Forum sahraoui de lutte contre la torture et le racisme réitère son appel à la communauté internationale pour mettre un terme aux crimes commis quotidiennement contre les sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie.

Le Forum sahraoui, a-t-il ajouté, appelle le secrétaire général de l'ONU, les organisations éprises de paix et les défenseurs des droits de l'Homme ainsi que l'ensemble des forces vives à ouvrir une enquête sur la tragédie vécue par les séquestrés des camps de Tindouf, particulièrement les personnes âgées, les femmes et les enfants ciblés par les abus et dépassements contraires aux religions et aux chartes internationales.

Tout au long de cette période, la bande du Polisario a perpétré impunément ses crimes odieux, tout en excellant dans l'art de la torture (faire délibérément souffrir les séquestrés de la faim, leur infliger des brûlures et arracher leurs ongles), le trafic lucratif de l'immigration clandestine et l'enrôlement des enfants dans des milices des organisations terroristes dans le nord du Mali, les privant ainsi de leur droit à l'éducation.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

22/04/2013

Modification du mandat de la Minurso: Le Forum Canario-Sahraoui rejette la proposition "clairement subjective" des Etats-Unis  

 

Le Forum Canario-Sahraoui (Focasa), qui regroupe des citoyens du Sahara marocain et des iles Canaries, a exprimé son "rejet" de la proposition "clairement subjective" des Etats-Unis visant à dénaturer le mandat de la Minurso, qui est chargée depuis 1991 de superviser le cessez-le-feu dans la zone.

La proposition américaine d'élargir les prérogatives de la Minurso pour englober la surveillance des droits humains au Sahara est clairement une "décision subjective, dictée par l'influence, essentiellement, de la Fondation Robert Kennedy", qui avait visité auparavant les camps de Tindouf (sud d'Algérie) et avait "clairement manifesté son inclinaison en faveur du Polisario", souligne l'ONG basée à Las Palmas, dans un communiqué parvenu lundi à MAP-Madrid.

Pour toutes ces considérations, le Forum Canario-Sahraoui rejette cette initiative qui prétend être menée dans un pays qui "a entrepris toutes sortes de mesures et d'initiatives de protection des droits de l'Homme, particulièrement au Sahara", indique le communiqué signé par le président du Forum, Miguel Ortiz Asin.

Après avoir souligné la partialité de ce type de démarche " unilatérale et sans consultation préalable" qui "rompt délibérément avec l'esprit consensuel ayant toujours animé la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable " au différend sur le Sahara, le Forum canario-sahraoui relève que certains membres du "Groupe des amis du Sahara", qui regroupe les USA, le Royaume-Uni, la Russie, la France et l'Espagne, ont exprimé leur rejet de la proposition américaine.

22/04/2013

 

Sahara: La position des Etats-Unis est restée inchangée (ambassadeur US)  

 

La position des Etats-Unis concernant la question du Sahara est restée inchangée, en dépit de la proposition faite par Washington en vue d'élargir les prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme, a affirmé, dimanche soir, l'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Samuel Kaplan.

Intervenant à l'ouverture de la 12ème édition du Séminaire d'avril de l'Institut de la Légation américaine à Tanger pour les études marocaines (TALIM), M. Kaplan, qui s'apprête à quitter le Maroc après une mission de quatre ans dans le Royaume, a souligné que les Etats-Unis continuent de soutenir "une solution pacifique et consensuelle à ce conflit".

M. Kaplan a aussi rappelé que Washington considère comme "sérieuse, crédible et réaliste" l'initiative marocaine visant à octroyer une autonomie élargie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume, notant que toute solution doit être le fruit de négociations entre les différentes parties au conflit.

Le diplomate américain a admis que la proposition d'élargir les compétences de la Minurso a provoqué la consternation et la colère au Maroc et a généré une tension entre les deux pays, mais s'est dit confiant quant à la qualité des rapports bilatéraux et leur capacité à surmonter les différends.

La nature des relations entre deux pays alliés, comme le Maroc et les Etats-Unis, fait qu'elles peuvent connaitre des désaccords mais sans remettre en question leur solidité, a-t-il dit.

Les travaux du Séminaire d'avril se déroulent ce lundi au siège de la Légation américaine de Tanger avec la participation de chercheurs et professeurs universitaires marocains et américains, réunis sous le thème: "Le dialogue stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis".

Les participants débattront des différents aspects de ce dialogue ainsi que de ses perspectives, à travers les volets de la sécurité, de l'éducation et la culture, de l'économie et de la politique.

22/04/2013

 

Le Collectif des ONG marocaines en Afrique rejette toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO  

 

Le Collectif des ONG marocaines en Afrique a rejeté "catégoriquement" toute tentative visant à dénaturer la mission de la MINURSO, estimant qu'une telle initiative ne fera qu'entraver le processus de négociations en cours sous les auspices des Nations Unies, pour régler la question du Sahara.

Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, le Collectif constate que la proposition de modifier le mandat de la MINURSO s'inscrit dans le cadre des initiatives visant à entraver le processus de négociations en cours sous les auspices des Nations Unies, au moment où le Royaume du Maroc a toujours montré une forte volonté et une bonne foi pour trouver une solution politique, réaliste et consensuelle à la question du Sahara. 

Le Collectif, qui regroupe une dizaine d'associations marocaines de Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Gabon et de Mauritanie, rappelle que le Maroc a présenté une initiative concrète à travers la proposition d'accorder une large autonomie aux Provinces du Sud, initiative qui a été favorablement accueillie sur le plan international et qui a été qualifiée de sérieuse et crédible par l'ensemble des membres du Conseil de Sécurité. 

Selon le Collectif, la démarche visant à dénaturer la mission de la MINURSO, prise unilatéralement sans consultations préalables, ne contribuera nullement à la recherche d'une solution qui tienne compte des impératifs sécuritaires de la région dans son ensemble, estimant que soulever le dossier des droits de l'Homme n'est pas la voie indiquée dans ce cas compte tenu des efforts déployés depuis des années par le Maroc en matière des droits de l'Homme et qui en a fait l'essence même de son système démocratique et le noyau de son projet sociétal. 

La lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU émane de l'Association des Droits de la Femme et de l'Enfant en Côte d'Ivoire, du Club des jeunes du Sahara en Afrique, du Collectif de la Société Civile africaine pour le soutien du projet d'autonomie, de l'Association Lalla Khadija au Gabon, l'Association des femmes marocaines en Mauritanie et des Associations des artisans, des médecins et des artistes marocains au Sénégal, et de celle de la femme et de l'enfant et du Conseil national des marocains (Sénégal).

Par ailleurs, l'association des commerçants marocains résidant en Côte d'Ivoire (ACMRCI) a exprimé, de son côté, son rejet catégorique de toute initiative visant à dénaturer la mission de la MINURSO.

Dans un communiqué parvenu à la MAP, l'ACMRCI, après avoir rappelé que le conflit du Sahara a été imposé au Maroc, estime que les tentatives visant à dénaturer le mandat de la MINURSO ne feront qu'entraver les efforts de la communauté internationale pour une solution juste et durable à ce conflit.

L'ACMRCI a réitéré également le soutien des ressortissants marocains résidant en Côte d'Ivoire aux efforts déployés par SM le Roi, le gouvernement et toutes les forces vives de la Nation pour la consolidation des droits de l'Homme et le choix démocratique, efforts qui ont été reconnus et salués par la communauté internationale.

22/04/2013

 

Elargissement du mandat de la Minurso: "une provocation inacceptable" (Rachida Dati)  

 

La volonté d'élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme est une "provocation inacceptable", a affirmé l'eurodéputée française et vice-présidente de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) Rachida Dati. 

"Cette décision a été prise de manière unilatérale, sans concertation avec les autorités marocaines, et apparaît aujourd'hui comme étant partiale", a souligné Mme Dati dans un communiqué à la MAP. 

Rappelant que le Maroc participe activement aux institutions de l'ONU y compris en ce qui concerne la protection des droits de l'Homme, Mme Dati a fait observer qu'à ce seul titre, "le Maroc méritait de ne pas subir un pareil traitement".

L'ex-ministre française de la justice a en outre fait savoir que la proposition d'élargissement du mandat de la Minurso est "sans fondement" au regard du travail accompli par le Maroc pour garantir le respect des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire. 

"Le Maroc est allé, ces dernières années et de sa propre initiative, de réussite en réussite pour la promotion des droits de l'Homme", a-t-elle insisté, notant que la réforme constitutionnelle, voulue par SM le Roi Mohammed VI et adoptée par le peuple marocain, est le meilleur exemple qui illustre l'engagement du Maroc en faveur de la promotion et la consécration des droits humains. 

Pour toutes ces raisons et bien d'autres, a-t-elle ajouté, "j'ai décidé d'adresser un courrier au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et au secrétaire d'Etat américain John Kerry pour leur faire part de ma très vive émotion suite à cette volonté de dénaturation du mandat de la Minurso, en leur demandant de revenir en arrière".

Mme Dati n'a pas aussi manqué de mettre en garde contre toute dénaturation du mandat de la Minurso, relevant qu'une telle démarche vient déstabiliser un pays ami et exemplaire qui est un modèle de stabilité aujourd'hui dans le monde arabe et un allié sûr face aux menaces qui pèsent sur le monde notamment dans le Sahel. 

La dénaturation de la mission de la Minurso vient aussi menacer les négociations en cours concernant les Provinces du Sud, alors que le Maroc, notamment avec son plan d'autonomie, a toujours montré sa volonté de trouver une solution équitable, durable et acceptable par tous, a averti Mme Dati. 

La parlementaire européenne a fait part aussi de son souhait que la France puisse rappeler ces quelques "vérités" au Conseil de Sécurité et réaffirmer le soutien de la communauté internationale aux efforts considérables déployés par le Maroc.

22/04/2013

 

La modification du mandat de la Minurso aura des conséquences dangereuses sur la stabilité au Sahel (Centre européen)  

 

L'extension du mandat de la Minurso à un monitoring des droits de l'Homme aura des conséquences dangereuses sur la stabilité de l'ensemble de la région sahélo-saharienne déjà en proie à l'insécurité, aux trafics en tous genres et à la prolifération de mouvements extrémistes, souligne le Centre euro-méditerranéen pour la coopération et la diplomatie citoyenne (CECDC). 

Dans une analyse publiée lundi, le CECDC, basé à Bruxelles, s'interroge sur l'intérêt et les vraies motivations quant à l'élargissement du mandat de la Minurso aux droits de l'Homme alors que l'Algérie ne s'est jamais soumise aux obligations statutaires, notamment du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR). 

Le refus de l'Algérie d'autoriser le HCR à procéder au recensement des populations des camps de Tindouf n'est-il pas un affront à une institution onusienne, tonne le CECDC, relevant que cela prouve si besoin était l'impossibilité du HCR à faire respecter les droits humains dans les camps. 

"Qui prend aujourd'hui fait et cause du sort réservé aux populations des camps qui osent exprimer une opinion divergente de celle du polisario et de l'Algérie, tel que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, et pourquoi le principe du retour librement consenti à la mère patrie, le Maroc n'est pas garanti ?", s'interroge le CECDC.

Dans ce contexte, le doute est donc grandement autorisé quant à la finalité de la proposition de l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara, ajoute le Centre euro-méditerranéen pour la coopération et la diplomatie citoyenne, notant que cette proposition est d'emblée vouée à l'échec, dès lors que l'Algérie et par extension le polisario bénéficient d'une exception absolue à cette universalité aux droits humains. 

Et de souligner que cette proposition semble clairement entachée d'une approche déséquilibrée surtout que le Maroc a entrepris de larges réformes démocratiques, largement saluées et encouragées par la communauté internationale. 

Le CECDC rappelle, en outre, que le cadre de négociation régi par le chapitre VI de la charte des Nations-Unies en matière de règlement pacifique des conflits, ne permet pas à l'ONU d'imposer une solution, faisant observer que seule une solution politique mutuellement acceptable permettra d'assoir une paix juste et durable entre les parties. 

Pour le CECDC, à ce stade, seule la proposition marocaine d'autonomie présentée en 2007 au conseil de sécurité de l'ONU est considérée par la communauté internationale comme solution sérieuse et crédible à la question du Sahara, relevant que tous les efforts doivent être conjugués en ce sens dans l'intérêt des populations. 

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario.

Le polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, une situation qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

22/04/2013

Modification du mandat de la minurso: Un juriste espagnol se dit étonné de la proposition américaine 

 

Le juriste espagnol, Miguel Angel Puyol Gagrcia a exprimé "son étonnement" de voir les Etats-Unis d'Amérique, qui "ont toujours vanté leur amitié avec le Maroc et salué les réformes entreprises au cours de dernières années" dans divers domaines, présenter une proposition visant à élargir le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'homme.

"Qui est derrière cette rocambolesque idée!" appelant à enquêter sur de supposées violations de droits humains commises par le Maroc au Sahara, "alors que de nombreux pays font l'éloge de la politique du Royaume dans ce domaine? ", s'est demandé le président du Centre des Etudes hispano-marocaines, basé à Saragosse (Nord de l'Espagne), dans une déclaration à MAP-Madrid.

"Il semble incroyable qu'aujourd'hui le pays, le plus puissant du monde, et qui a toujours vanté son amitié avec le Maroc, évoque de violations présumées des droits humains par le Maroc au Sahara ", a fait observer le juriste espagnol, soulignant que les réformes entreprises, ces dernières années, par le Royaume ont " été saluées par de nombreux pays, dont les Etats-Unis", et ont fait de ce pays "un exemple à suivre", en matière des réformes démocratiques et de protection des droits de l'homme, et aussi à "son combat inlassable contre la corruption et le terrorisme" , et à sa nouvelle Constitution, adoptée en juillet 2011 par un référendum populaire.

"Je me demande, s'il existe un pays dans le monde qui a fait au cours des dix dernières années davantage de progrès dans tous ces domaines, autant que le Maroc?", fait observer le juriste, rappelant à "certains politiciens américains " que, parmi les nombreuses avancées progressives, le Maroc "constitue le seul pays musulman dans le monde qui a adopté une loi sur l'égalité entre les deux sexes et ou existe un parlement élu librement et démocratiquement" par les citoyens, sans citer, les libertés d'expression et de circulation. 

Il a également tenu à leur rappeler que le Maroc, qui est un "pays leader en Afrique en matière de démocratie, de libertés, d'égalité et de droits", fut le premier pays à reconnaitre l'indépendance des Etats-Unis.

M. Puyol Garcia, qui a visité les provinces du Sud à plusieurs reprises, et aussi les camps de Tindouf (dans le sud ouest d'Algérie), ou dit il, "il n' y a ni liberté de mouvement ou d'opinion", a dénoncé ,à cet égard, les crimes atroces commis à l'encontre des victimes et des prisonniers et des civils dans les geôles du polisario et qui relèvent de crimes de guerre, rappelant, à cet égard, la Convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, entrée en vigueur le 11 novembre 1970. Il a rappelé , dans ce cadre, le rapport publié par l'organisation Amnesty international, le 5 septembre 2003, dénonçant ces crimes commis contre les prisonniers marocains qui étaient détenus dans les prisons de Tindouf. 

Puyol Garcia a, d'autre part, dénoncé le détournement et le vol par la direction du polisario des aides humanitaires destinées aux populations sahraouies qui relèvent aussi de "crimes contre l'humanité", rappelant que l'UE tout comme le comité américain pour les réfugiés, avaient dénoncé par le passé ces détournements.

Parmi les autres crimes du polisario, le juriste espagnol a cité les pratiques d'esclavage dans les camps de Tindouf et qui ont été dévoilés à plusieurs reprises par la presse internationale dont les journaux "El Pais " et "Canarias 7" . Il a rappelé à cet égard le film documentaire Intitulé "Stolen", réalisé par les journalistes australiens Violeta Ayala et Daniel Falshaw, à la suite de leurs visites dans les camps de Lahmada". 

"Au lieu de demander la modification du mandat de la Minurso, il était plus logique (pour les Etats Unis) de poursuivre et de dénoncer devant la Cour pénale internationale, créée le 1er juillet 2002, tous les dirigeants du polisario pour ces crimes de guerre", a dit le juriste espagnol, soulignant que ce tribunal est compétent pour statuer sur la situation des 900 prisonniers marocains qui avaient été incarcérés dans les geôles du polisario en "violation flagrante de la Convention de Genève".

Le Centre des études hispano-marocaines s'assigne pour objectif de promouvoir le dialogue et la coopération entre le Maroc et l'Espagne ainsi que l'échange culturel et le métissage entre les deux pays. Il oeuvre également au renforcement des liens entre les sociétés civiles des deux pays, à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.
22/04/2013

Des instances politiques, professionnelles et intellectuelles rejettent l'élargissement des prérogatives de la MINURSO 

Des instances politiques, professionnelles et intellectuelles ont exprimé leur rejet catégorique de la proposition d'élargissement des prérogatives de la MINURSO pour englober la surveillance des droits humains au Sahara marocain.

La fédération des éditeurs de journaux dans les provinces sud a estimé dans un communiqué, publié à l'issue d'une réunion de son bureau exécutif, tenue récemment à Laâyoune, que cette initiative constitue "une grave atteinte à la souveraineté du Royaume, au peuple marocain, et à la stabilité dans le Sahara marocain et les régions avoisinantes", saluant les avancées réalisées en matière des droits de l'homme dans les provinces du sud.

De son côté, le bureau exécutif de la jeunesse harakie a appelé, dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion tenue samedi à Rabat, les Etats-Unis à reconsidérer leur proposition, exhortant la communauté internationale à rejeter ce projet qui "sape les efforts internationaux visant à parvenir à un règlement juste au conflit artificiel autour du Sahara marocain".

Pour sa part, l'Union des organisations éducatives au Maroc a exprimé, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, son rejet de cette initiative, condamnant ses motivations, notamment à la lumière des avancées politiques et démocratiques réalisées au Maroc, couronnées par l'adoption d'une Constitution qui consacre les droits de l'Homme et la participation à la vie politique.

Toute éventuelle révision du rôle de la Minurso visant à étendre ses prérogatives pour englober la surveillance des droits de l'Homme porterait atteinte aux efforts déployés par une société civile agissante dans cette région, en particulier après la création du Conseil national des droits de l'Homme et au regard du rôle joué par l'Institution du Médiateur et par les organisations de défense des droits de l'Homme, souligne la lettre.

De son côté, Bouzaid Lahbib, cheikh d'identification pour la tribu de Rguibat, a affirmé dans un communiqué qu'alors que les efforts consentis par le Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme sont salués par la communauté internationale, un tel parti pris pour ce genre d'initiatives unilatérales est "inacceptable", rappelant que le Royaume, qui s'est engagé à trouver une solution politique et définitive à la question du Sahara, a adhéré à une dynamique constructive en proposant l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud.

Pour sa part, le Centre Tarik Ibn Zyad pour les Etudes et la Recherche a souligné que le Maroc, en tant qu'Etat indépendant, n'a pas besoin d'une partie extérieure pour lui dicter sa conduite dans le domaine des droits de l'Homme, appelant le Conseil de sécurité à rendre justice au Royaume.

Le Centre a aussi exprimé son étonnement quant à cette initiative, notant qu'il fallait en revanche prendre des décisions urgentes pour assurer le respect des droits humains à l'intérieur des camps de Tindouf, en Algérie, dans lesquels les droits des personnes séquestrées sont bafoués en permanence.
21/04/2013

 

La tentative de modifier le mandat de la Minurso, un flagrant parti pris inacceptable (Marocains résidant en Allemagne)  

 

Nombre d'associations de Marocains résidant en Allemagne ont rejeté toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO, un "flagrant parti pris inacceptable", selon elles, pour les thèses des séparatistes.

Plusieurs cadres et représentants associatifs ont estimé, dans des déclarations à la MAP, que l'élargissement du mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme reviendrait à chercher à affaiblir le processus démocratique dans lequel le Maroc s'est résolument engagé.

La proposition de dénaturer le mandat de la Minurso est inacceptable car il s'agit d'une "violation flagrante de la souveraineté marocaine", affirme Mohamed Khalouk de l'Université de Marbourg.

L'heure est à la mobilisation de toutes les composantes du peuple marocain pour faire échec à cette initiative, a-t-il dit, plaidant en outre pour l'accélération de la mise en œuvre des dispositions de la Constitution et la consolidation de la bonne gouvernance à la faveur de la régionalisation avancée.

L'expert dans les questions de la migration et membre de la municipalité de Düsseldorf, Sami Charchra, a fustigé, pour sa part, une démarche engagée à l'instigation de la Fondation Kennedy qui n'est autre, selon lui, qu'un "un parti pris flagrant en faveur des thèses des séparatistes", à l'heure où la région du Sahel et du Sahara est sous la menace de défis sécuritaires énormes.

L'instrumentalisation des droits de l'Homme pour déstabiliser le processus de regèlent du dossier du Sahara est une tentative vouée à l'échec, a affirmé pour sa part le journaliste et acteur associatif Abdelhadi Mhami, qui rappelle les avancées réalisées sur plus d'une décennie par le Maroc, aujourd'hui un modèle de stabilité et de respect des droits de l'Homme.

Même son de cloche chez le président d'une association des Marocains d'Allemagne, Issam Smaili, pour lequel le Royaume dispose de suffisamment de mécanismes et d'organisations indépendantes et crédibles pour suivre et évaluer la situation des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national.

Le Maroc n'a aucunement besoin à ce propos de la tutelle d'une partie ou instance externe, a-t-il insisté. 
21/04/2013

La proposition visant à modifier le mandat de la MINURSO au Sahara, une offense aux organisations de droits de l'homme, aux représentants de la nation et à la région du Sahara (parlementaires) 

Des parlementaires des provinces du sud du Royaume ont affirmé, récemment, que la proposition visant à modifier le mandat de la MINURSO au Sahara pour englober la surveillance des droits de l'homme constitue une offense aux organisations des droits de l'homme nationales et locales ainsi qu'aux représentants de la nation, notamment aux parlementaires de la région du Sahara.

Ainsi, M. Ahmed Lakhrif, parlementaire et vice-président du conseil municipal de Laâyoune a assuré que ''la proposition visant à modifier le mandat de la MINURSO au Sahara pour englober la surveillance des droits de l'homme est une offense aux organisations des droits de l'homme nationales et locales ainsi qu'aux représentants de la nation chargés de surveiller la situation des droits de l'homme dans la région du Sahara conformément aux lois nationales et aux usages internationaux''.

''Nous, en tant que représentants de la nation dans la région du Sahara, rejetons cette proposition qui n'est fondée sur aucune base juridique et qui porte atteinte à la souveraineté nationale du Royaume et à la volonté des habitants du Sahara attachés à leur marocanité'', a affirmé à la MAP M. Ahmed Lakhrif, rappelant que la MINURSO est chargée uniquement de surveiller le cessez-le-feu en vertu de l'accord de 1991.

La partie ayant émis cette proposition doit s'intéresser, en premier lieu, aux graves violations des droits de l'homme dont sont victimes les séquestrés dans les camps de Tindouf dans le territoire algérien, violations qui ont été condamnées, à maintes occasions, par nombre d'organisations internationales de droits de l'homme, a-t-il indiqué.

Au moment où le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon salue, dans son dernier rapport, les efforts déployés par le Royaume dans le domaine des droits de l'homme, cette proposition s'inscrit en opposition avec la volonté de la communauté internationale de trouver une solution rapide au conflit artificiel du Sahara, notamment après la dégradation de la situation sécuritaire dans la région du Sahel et du Sahara, menaçant la stabilité de toute la région, a averti M. Lakhrif. 

De son côté, M. Mouloud Ajaf, député de la région du Sahara a assuré à la MAP que les sahraouis sont attachés aux constantes de la nation marocaine, à l'initiative d'autonomie qui constitue l'unique solution au conflit artificiel du Sahara, affirmant qu'il joint sa voix à celles des représentants de la nation dans la région du Sahara pour s'opposer à cette proposition qui porte atteinte à la souveraineté du Maroc.

M. Ajaf exprime sa conviction que les manœuvres ourdies par les adversaires de l'unité territoriale du Royaume du Maroc ne détourneront pas les sahraouis de leur attachement à la proposition d'autonomie comme solution réaliste faisant l'unanimité et louée à l'échelle internationale.

Il a, de plus, estimé que la partie qui a présenté cette proposition vise à parasiter le choix adopté par le Royaume en matière politique, économique, sociale, notamment en matière de renforcement des droits de l'homme, des libertés, de la démocratie, le Maroc étant un modèle à suivre dans la région.

Au moment où la communauté internationale salue les réformes politiques, économiques, sociales engagées au Maroc, a exprimé son soutien à la proposition d'autonomie dans les provinces du sud du Royaume en tant que solution idoine, efficiente au conflit artificiel du Sahara, les adversaires de l'unité territoriale instrumentalisent la question des droits de l'homme dans les provinces du sud pour couvrir les graves violations dont sont victimes les sahraouis dans les camps de Tindouf.

Les élus et chioukhs des tribus sahraouies dans les provinces du sud du Royaume ont exprimé, à leur tour, leur rejet de toute proposition visant à modifier le mandat de la MINURSO au Sahara marocain, insistant sur leur attachement à l'initiative d'autonomie qui constitue l'unique solution au conflit artificiel du Sahara.
21/04/2013

 

Des associations de Marocains en Espagne dénoncent la proposition de modification du mandat de la Minurso

L'association Réseau de la société civile marocaine dans le Pays Basque et le nord de l'Espagne, a exprimé son "rejet total" de toute tentative de modifier le mandat de la MINURSO qui est chargée uniquement de veiller au respect du cessez-le- feu conclut en 1991. 

Dans un communiqué parvenu samedi à la MAP, l'association a exprimé sa "feme condamnation" du projet présenté par les Etats-Unis aux Nations unies visant à étendre le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme, affirmant que cette tentative est de nature à entraver le processus de règlement définitif du conflit artificiel autour du sahara.

De même, cette proposition prise d'une façon "unilatérale" fait fi des efforts soutenus déployés par le Maroc à tous les niveaux , des importantes réalisations accomplies dans tous les domaines, notamment en matière des droits de l'homme, ainsi que de l'engagement entier du Royaume pour clore définitivement ce différend, à travers le plan d'autonomie, note le communiqué.

L'association a appelé, dans ce cadre, la communauté internationale à assumer pleinement ses responsabilités et à œuvrer pour préserver la stabilité et la sécurité dans cette région en proie à des menaces du terrorisme et du trafic de tout genre.

Le communiqué a rappelé les crimes commis en violation des conventions internationales et du droit humanitaire, dans les camps de la honte sur le territoire algérien, déplorant le mutisme observé par la communauté internationale sur les violations et exactions commises par Alger et le polisario depuis quatre décennies. 

Pour sa part , l'associaton "Tawassol-Espagne ", basée à Estepona (Malaga ), dans le sud de l'Espagne , a exprimé son "rejet catégorique " de tout projet énoncé de modification du mandat de la Minurso, qui est à même de permettre à une instance de s'immiscer dans les affaires internes du Royaume et de porter atteinte à son intégrité territoriale. "Nous exprimons, à l'instar de tous les Marocains, notre rejet de cette proposition visant à élargir la mission onusienne aux dépens des droits et de la souveraineté du Maroc", souligne l'association qui regroupe des Marocains et des Espagnols.
21/04/2013

 

"Il n'y a aucun motif valable sous-tendant l'élargissement des prérogatives de la MINURSO" (universitaire)

"Il n'y a aucun motif valable qui sous-tend un changement de la nature du mandat de la MINURSO pour l'élargir au contrôle des droits de l'Homme au Sahara marocain", a affirmé Abdellatif Benjelloun, professeur de droit public à l'université d'Al Ain aux Emirats arabes unis.

" Le mandat de la MINURSO, objet de la Résolution 690 du Conseil de sécurité de l'ONU (avril 1991), se limite au contrôle du cessez-le-feu" au Sahara, a fait remarquer M. Benjelloun dans une déclaration à la MAP, soulignant que "cette résolution ne fait pas mention des droits de l'Homme au Sahara marocain". 

"L'élargissement des prérogatives de la MINURSO constitue une violation flagrante des accords signés entre les parties en 1991, qui ne font aucunement mention à la surveillance des droits de l'Homme", a-t-il expliqué, notant que "le droit international n'habilite pas le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre des résolutions amendant des accords internationaux".

La proposition d'élargissement des prérogatives de la MINURSO "constitue un alignement criard sur les thèses mensongères du polisario, qui cherche, à tout va, à pousser les Nations Unies à prendre des positions en porte-à faux avec le processus de négociations qu'elles supervisent depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu", a ajouté M. Benjelloun, rappelant que "ce n'est pas la première fois que les ennemis de notre intégrité territoriale recourent à de telles manœuvres pour saper les efforts du Maroc visant à trouver une solution définitive au conflit du Sahara".

L'académicien s'interroge sur les mobiles qui ont poussé les Etats Unis à proposer l'élargissement des prérogatives de la MINURSO en ce moment précis, où la région sahélo-saharienne se trouve confrontée au danger du terrorisme rampant. 

La proposition d'élargissement du mandat de la MINURSO "n'a pas pris en considération l'évolution notable qu'a connue le dossier des droits de l'Homme dans notre pays, qui a été reconnue par la communauté internationale, dont le Secrétaire général de l'ONU qui s'est félicité dans son dernier rapport de la coopération du Maroc avec le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, ainsi que dans les recommandations du Conseil national des droits de l'Homme", a-t-il poursuivi.

"Ces dernières années, le Maroc a déployé de grands efforts en matière de promotion des droits de l'Homme au Sahara, comme il a adhéré à toutes les initiatives allant dans ce sens, en permettant à des organisations nationales et internationales, ainsi qu'à des personnalités politiques et des parlementaires étrangers de visiter ses provinces du Sud et de s'enquérir de près de la situation des droits humains qui y prévaut", a soutenu M. Benjelloun, faisant observer que le polisario, avec le soutien de l'Algérie, persiste dans la répression des opposants à ses thèses et dans l'interdiction aux délégations internationales de se rendre dans les camps de Tindouf.

"L'initiative d'élargissement des prérogatives de la MINURSO n'aidera pas à trouver une solution au conflit artificiel du Sahara et entrainera inéluctablement un regain de tension et d'instabilité dans la région", argue M. Benjelloun, prédisant un retour à la case départ du processus des négociations, dans le cas où cette proposition est entérinée par le Conseil de Sécurité.
21/04/2013

Les Marocains du Nord de la France déplorent avec force le projet d'élargissement du mandat de la Minurso

Des associations marocaines du Nord de la France ont déploré "avec véhémence" la tentative d'élargissement du mandat de la Minurso au Sahara marocain, mettant en garde contre les dangers d'une "vile manoeuvre" sur une région déjà "sensible".

Dans un communiqué transmis à la MAP, les associations signataires appellent la communauté internationale à oeuvrer pour une solution qui s'inscrit dans le respect de l'intégrité territoriale du Royaume, soulignant que toute démarche en dehors de la solution d'autonomie proposée par le Maroc "risquerait d'aggraver l'insécurité et l'instabilité dans l'ensemble de la région".

Elles réitèrent leur détermination "inconditionnelle" à défendre la Cause nationale et leur mobilisation contre "toutes les manoeuvres susceptibles de porter atteinte à l'intégrité territoriale de notre pays et à sa souveraineté".

Tout en exprimant leur "solide attachement" au trône alaouite, les associations signataires annoncent l'organisation d'une rencontre, mardi soir à Lille, pour sensibiliser les Marocains résidant dans le Nord de la France aux derniers développement de la question du Sahara.
21/04/2013

 

Le PPS exprime sa "totale incompréhension et son rejet" de l'intrusion de la surveillance des droits humains dans la mission de la MINURSO

Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a réaffirmé que "l'intrusion de la surveillance des droits humains dans la mission de la MINURSO est non seulement une déviance par rapport à l'accord de 1991" , mais elle constitue de plus, "une atteinte à la logique géopolitique qui requiert la prise en considération de la déstabilisation de la région saharienne", exprimant sa "totale incompréhension et son rejet d'une telle position nouvelle".

Dans une déclaration publiée vendredi à l'issue de la dernière réunion de son Bureau Politique, le PPS a souligné que cette intrusion "frappe de plein fouet la dignité du peuple marocain et de son Etat, dès lors qu'elle repose sur la mise en doute de la capacité de la société marocaine à poursuivre l'action en faveur de l'instauration des Droits de l'homme" et signifie "la défiance à l'égard des autorités marocaines à se conformer à leurs engagements malgré le fait qu'elles demeurent soumises à la surveillance des multiples institutions nationales et internationales de défense des droits humains".

Le Bureau Politique du PPS a exprimé "sa stupeur face à une tentative de porter atteinte au rôle assuré par notre pays dans cette zone, le Maroc étant l'Etat maghrébin se distinguant le plus par la stabilité et son édification d'une démocratie avancée, dans l'attachement ferme aux droits de l'homme mis en œuvre dans toutes les provinces du pays, y compris les provinces du Sahara".

De même, le Parti attire-t-il l'attention de la communauté internationale sur le fait que toute introduction "intempestive de la question des droits de l'homme dans les missions de la MINURSO entraînerait une entrave de fait des tâches de gestion administrative et souveraine exercées par le Maroc en pleine conformité avec la légalité internationale".

Le Bureau Politique du PPS a indiqué que le Maroc, "fort de son unanimité nationale et de sa conviction irréfragable de la justesse de sa position, s'est toujours comporté dans la gestion de cette affaire – contrairement aux autres parties – avec un sens élevé d'ouverture et de recherche du compromis. Cela, tout le monde en est conscient comme il a été confirmé dans l'examen de son plan de règlement négocié sur la base de l'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine". De même que cela est amplement corroboré par le positionnement géopolitique du Maroc dans l'espace maghrébin en tant que pays pleinement engagé dans l'édification de l'Etat de droit, démocratique et moderne, dans le plein respect de la philosophie et des mécanismes des droits de l'homme". 

Le Royaume, a poursuivi le PPS, est par conséquent "dans la plénitude de son droit légitime à voir les Nations-Unies et les puissances agissantes au Conseil de Sécurité, avec lesquelles il a toujours agi dans un esprit positif et de confiance, conforter l'orientation constructive qu'elles ont toujours adoptée jusqu'à présent" , précisant qu'elles "ont en effet toujours rendu hommage au rôle d'avant-garde joué par le Maroc dans la région, en sa qualité de l'un des principaux piliers de la stabilité régionale qui est, en soi, antinomique avec toute atteinte à la logique prévalant pour la recherche d'une solution politique concertée de ce conflit artificiel".

Le Bureau politique du PPS a réaffirmé qu'il continue de veiller à ce que les droits de l'homme "soient dûment respectés du nord au sud du Maroc", signalant que "le processus d'édification d'un système complet de droits humains et d'un Etat démocratique moderne, demeure une préoccupation majeure des Marocains et ne devra connaître ni lenteur ni arrêt" .

Après avoir souligné sa "haute appréciation de la réaction forte et légitime" de l'ensemble des forces politiques marocaines par rapport à ce qui se trame contre le Maroc à l'ONU, le PPS en appelle à nouveau à l'ensemble des forces sociales et politiques marocaines à "redoubler d'efforts et unifier les démarches pour convaincre le monde entier que l'esprit de cohésion et l'unanimité nationale – par delà les divergences démocratiques – demeurent notre principal outil dans le traitement d'une question vitale que le peuple marocain unanime, considère comme intangible".
21/04/2013

 

Modification du Mandat de la Minurso: L'Espagne "attend une nouvelle résolution américaine qui pourrait obtenir le consensus de tous les membres " (Margallo)

Le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, M. José Manuel Garcia-Margallo, a affirmé , dimanche, que l'Espagne attend "une nouvelle résolution américaine " pour le renouvellement du mandat de la mission de l'ONU au Sahara, et qui "pourrait obtenir un consensus" des membres du Groupe des amis du Sahara.

"Nous attendons une nouvelle résolution des Etats-Unis qui pourrait obtenir le consensus de tous les membres", a dit M. Margallo dans une déclaration à la presse espagnole, au terme de ses rencontres avec divers responsables jordaniens à Amman.

Interrogé sur la position de Madrid au sujet de la proposition US, le ministre a tenu à rappeler que le Groupe des amis du Sahara se compose de la France, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Russie et de l'Espagne. Cette nouvelle proposition américaine " n'a pas été acceptée par deux des membres de ce groupe" , ce qui "rend difficile son adoption, sachant que la règle dans le groupe est le consensus", a dit le chef de la diplomatie espagnole, dont les propos ont été rapportés par l'agence "EFE" .

A signaler que le quotidien espagnol à grand tirage "El Pais " avait rapporté, samedi soir sur son site, que l'Espagne considère " non viable " la proposition des Etats-Unis visant à élargir le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'homme au Sahara, une proposition rejetée catégoriquement par le Maroc.
21/04/2013

 

Minurso: Une ONG sahraouie dénonce une "volonté d'instrumentaliser les droits de l'Homme" 

Le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME), un association sahraouie basée en France, a dénoncé dans une lettre au Secrétaire général de l'Onu, la tentative d'extension du mandat de la Minurso, y voyant une "volonté d'instrumentaliser les droits de l'Homme" dans les provinces du Sud du Royaume.

Tout en remerciant le Secrétaire général pour "les efforts considérables" déployés pour trouver une solution au conflit "artificiel" du Sahara, le Comité dit "rejeter toute initiative visant à changer la nature du mandat de la Minurso, et "dénonce la volonté d'instrumentaliser les droits de l'Homme".

Rappelant les efforts du Maroc en vue de consolider l'Etat de droit et consacrer le respect des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire, le CSCSME réitère son appui au Plan d'Autonomie du Sahara, dont la crédibilité est reconnue par l'ensemble de la communauté internationale, comme "l'unique solution pour la paix de cette région du monde".

Dans cette lettre, dont copie est parvenue à la MAP, l'ONG sahraouie invite, par ailleurs, l'Algérie à "lever le blocus sur les camps de Tindouf" pour permettre aux organisations humanitaires et des droits de l'Homme de constater la situation alarmante des populations sahraouies qui y sont séquestrées.

Elle appelle la communauté internationale à agir pour permettre à cette population de retrouver sa liberté de circulation et d'expression, soulignant que ces camps sont devenus "le plus grand refuge" des groupes terroristes fuyant le Mali.
21/04/2013

L'association Tawassol maroco-basque dénonce la proposition visant à dénaturer le mandat de la Minurso

L'association Tawassol maroco-basque, basée à Vitoria (nord de l'Espagne) a dénoncé la tentative de dénaturer le mandat de la Minurso chargée de surveiller le respect du cessez-le feu conclu en 1991, en mettant en garde contre les conséquences de cette proposition qui porte atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc 

Dans un communiqué parvenu à MAP-Madrid, l'association a appelé l'opinion publique nationale à "se mobiliser et à œuvrer par tous les moyens pour faire avorter l'initiative américaine" au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, soulignant que "l'Etat marocain est le seul garant des droits des citoyens sur tout le territoire national". 

"Alors que l'on s'attendait à une solution négociée au différend artificiel autour des provinces du sud, dans le cadre de l'Initiative d'une large autonomie sous souveraineté marocaine, on a été surpris par la présentation de cette proposition visant à élargir le mandat de la Minurso, avec les convoitises des séparatistes du Polisario et de l'Algérie, un pays qui mobilise des milliards de dollars, revenus de la vente du gaz, pour porter atteinte l'intégrité territoriale du Royaume", souligne l'association.

Le communiqué a, dans ce cadre, mis en relief les réalisations importantes accomplies en matière de développement et de promotion des droits de l'homme dans les Provinces du sud, à l'instar des autres régions du Royaume, rappelant 

les grands projets initiés dans ces provinces et les infrastructures d'envergure réalisées et qui ont mobilisé de grands investissements de la part de l'Etat marocain.

L'association a, en outre, mis l'accent sur le fait que le Maroc dispose de plusieurs instruments capables de surveiller le respect des droits de l'homme sur tout le territoire national , tels le Conseil national des droits de l'homme, l'organisation et l'association marocaine des droits humains (OMDH et AMDH) ainsi que la Ligue marocaine des droits de l'homme, entre autres organismes nationaux.

L'association Tawassol maroco-basque a , par ailleurs, appelé la Communauté internationale à dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf (sud d'Algérie) et les violations quotidiennes dont elles font l'objet par " la bande du Polisario, avec la protection des généraux algériens".
21/04/2013

L'Ordre des ingénieurs géomètres topographes rejette toute tentative destinée à dénaturer la mission de la MINURSO

L'Ordre des Ingénieurs Géomètres Topographes a rejeté toute tentative destinée à étendre les prérogatives de la mission de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme dans le Sahara marocain.

Le président de l'Ordre, Mohamed Chrourou, a exprimé, samedi à Kénitra, lors d'une rencontre des ingénieurs géomètres topographes, le rejet catégorique de toute tentative visant à dénaturer la mission de la MINURSO dans les provinces du sud.

"Nous associons notre voix à celles du gouvernement, du parlement, des partis politiques, de la société civile et de toutes les composantes du peuple marocain pour rejeter un tel comportement que nous considérons comme une ingérence dans les affaires intérieures du Royaume", a-t-il dit.

Les ingénieurs géomètres topographes, qui ont été les premiers, lorsque le Maroc a récupéré ses provinces du sud, à fouler le sol du Sahara pour réaliser les travaux topographiques et les cartes de la région, ne peuvent en aucun cas accepter une telle démarche, a insisté le président de l'Ordre.
20/04/2013

 

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO, une "grave atteinte" à la souveraineté du Maroc (journal qatari)

La proposition américaine d'élargir les prérogatives de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l'Homme au Sahara constitue une "grave atteinte à la souveraineté du Maroc, et une déviation du processus de traitement de ce conflit artificiel autour du Sahara marocain", a estimé samedi le journal qatari Al Arab.

Le quotidien a noté, dans un article intitulé "Les relations maroco-américaines à l'épreuve du Sahara", qu'abstraction faite des interprétations données au projet de proposition américain, celui-ci "n'est pas nouveau, et le Maroc a toujours su déjouer ce genre de manoeuvres".

L'article, qui rappelle que les Etats-Unis considèrent le Maroc comme étant un allié majeur en Afrique du nord, souligne que la proposition ne respecte pas les dispositions de la Charte des Nations unies, notamment le Chapitre VI relatif au règlement pacifique des différends.

La question d'élargissement des prérogatives de la MINURSO, soutient le quotidien, nécessite "l'implication de la société civile et du mouvement de défense des droits de l'homme dans une bataille diplomatique parallèle à la diplomatie officielle et partisane dans l'objectif de faire connaitre la question nationale et de bloquer la voie aux adversaires de l'intégrité territoriale, tout en allant de l'avant dans le processus de réformes".

Ce qui importe aujourd'hui "c'est de poursuivre la mise en oeuvre de la régionalisation élargie, telle que consacrée dans la Constitution, en commençant par les provinces du sud, et de renforcer davantage le processus de développement économique dans ces provinces", conclut le journal.
20/04/2013

 

L'Espagne considère "non viable" la proposition américaine d'élargissement des prérogatives de la MINURSO (El Pais)

L'Espagne considère "non viable" la proposition des Etats-Unis d'élargir les prérogatives de la mission des Nations unies au Sahara (Minurso) pour englober la surveillance des droits de l'Homme, rapporte le journal espagnol "El Pais".

"Contrairement aux autres capitales concernées, Madrid observe le silence sur cette question", mais au sein du + Groupe des Amis du Sahara à l'ONU +, auquel elle fait partie, l'Espagne a déclaré "clairement" que la proposition américaine est "non viable", écrit le journal madrilène à grand tirage, dans un article intitulé "l'Espagne et la France rejettent la proposition des Etats-Unis sur le Sahara", publié samedi soir sur son site web.

Selon le journal, le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, José Manuel Garcia-Margallo, est "partisan de la recherche de formules alternatives à la proposition américaine" comme le fait de charger le haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), et non le Haut commissaire aux droits de l'homme, de "désigner un envoyé pour superviser la conduite des forces de sécurité" dans la région.

Le quotidien fait, par ailleurs, état de la mobilisation générale au Royaume pour le rejet de la proposition américaine, soulignant que face "au défi américain inattendu, le Maroc a trouvé deux alliés: l'Espagne et la France".
20/04/2013

 

L'élargissement des prérogatives de la Minurso menace les efforts internationaux visant une solution définitive à la question du Sahara (Association d'Amitié maroco-russe) 

Les tentatives américaines visant à élargir les prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme dans les provinces marocaines du sud menacent de saper les efforts internationaux visant à trouver une solution définitive à la question du Sahara, sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie, qui constitue une issue appropriée pour toutes les parties au conflit selon le principe de ni perdant ni gagnant, a indiqué l'Association d'amitié maroco-russe.

L'initiative américaine porte fortement atteinte également aux efforts du Royaume, qui a mis en place des mécanismes de suivi du respect des droits de l'homme et de la société civile marocaine qui a produit plusieurs associations et organisations non-gouvernementales chargée du suivi, du contrôle et de la défense de ces droits en réponse aux différentes observations des organisations internationales des droits de l'homme, a précisé l'Association dans une lettre adressée au président russe, Vladimir Poutine, et dont une copie est parvenue samedi à la MAP.

L'Association d'amitié maroco-russe s'est dite confiante que la position du gouvernement russe au sein du Conseil de sécurité sera celle de la préservation des missions initiales de la Minurso afin de ne pas faire dévier la question du Sahara marocain du processus de quête d'une solution pacifique sur la base de la proposition marocaine réaliste de doter la région d'une autonomie, en harmonie avec la politique étrangère russe qui a toujours agi dans le respect de la légalité internationale et la promotion des voies pacifiques et de la solidarité dans le monde.

Dans le même sens, le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix a exhorté les Nations-Unies et son Conseil de sécurité à "ne pas dissocier la question des droits de l'homme, à donner la priorité à la lutte contre l'esclavagisme au sein des camps (de Tindouf), et à aider à ouvrir la voie aux libertés individuelles et collectives dans des camps gérés par une direction calquée sur le modèle stalinien".

Les droits de l'homme tels qu'évoqués dans les projets de l'ONU doivent concerner toute la région et plus particulièrement à l'Est du Mur, transformé en une zone où s'activent les groupes jihadistes et les réseaux de contrebande des drogues, des armes et des êtres humains, et à l'intérieur des camps de Lahmada où les libertés sont constamment violées et bafouées, a souligné le Centre dans un communiqué parvenu samedi à la MAP.

Le Centre a invité les Nations-Unies et les institutions des droits de l'homme à assumer leurs responsabilités à ce sujet comme évoqué, implicitement et explicitement, dans le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, adressé au Conseil de sécurité.

Le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix a estimé que la focalisation sur la région à l'ouest du mur de sable induit à une lecture biaisée du conflit du Sahara, appelant à ce que les rapports des organisations des droits de l'homme soient équilibrés.

Il a également appelé l'ONU à assumer ses responsabilités concernant le recensement de la population des camps de Tindouf et à souligner l'incapacité de la Minurso à notifier les souffrances des séquestrés dans les camps et plus particulièrement dans le camp de Dakhla, situé sur la frontière entre l'Algérie et la Mauritanie et qui s'est transformé en une pépinière des groupes jihadistes.
20/04/2013

 

La proposition d'élargissement des prérogatives de la MINURSO risque de faire déraper le processus de négociations sur le Sahara (CDM) 

La proposition visant l'élargissement des prérogatives de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme dans les provinces du sud du Maroc risque de faire dérailler le processus de négociations et d'entraver l'aboutissement de la proposition du Maroc d'accorder une autonomie élargie au Sahara, accueillie favorablement par la communauté internationale, a estimé le Club diplomatique marocain (CDM).

Ce projet "constitue un danger pour l'ensemble de la région", a prévenu le CDM dans un communiqué, mettant en garde contre les répercussions de ce projet au niveau de la région, marquée par l'aggravation de la situation au Sahel.

Le CDM a exprimé son rejet catégorique de cette proposition qui ne correspond pas à la mission de la MINURSO, se disant "déçu par cette volte-face d'un pays ami".

Et de rappeler que la communauté internationale a suivi et salué les avancées enregistrées dans la consécration de la démocratie et des droits de l'Homme dans l'ensemble du territoire du Royaume.

Le Maroc, a fait observer le CDM, qui réitère son attachement aux liens historiques et stratégiques avec les Etats-Unis, "est confiant en la sagesse des responsables américains et du Conseil de sécurité", ajoutant que "les principes et les valeurs des relations internationales sont à même de faire face aux agissements de certains lobbies qui cherchent à servir leurs intérêts et leur vision étriquée du conflit".
20/04/2013

 

L'USFP réitère son rejet total de la proposition d'élargissement du mandat de la MINURSO

L'Union socialiste des Forces populaires (USFP) a réitéré son rejet total de la proposition visant l'élargissement du mandat de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme, appelant l'ensemble des forces politiques, syndicales, associatives et des organisations des droits de l'Homme à se mobiliser pour faire face aux différentes manoeuvres tendant à saper les efforts de paix dans la région.

Présentant samedi à Rabat un rapport au bureau politique lors de la 2-ème session de la commission administrative de l'USFP, le Premier Secrétaire du Parti, Driss Lachguar, a dénoncé l'alignement de cette position à l'une des parties au conflit (du Sahara), une position qui se situe aux antipodes de la concertation et de l'esprit de consensus qui ont marqué le processus de recherche d'une solution politique et juste, basée sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays de la région.

Il a rappelé que le bureau politique du parti avait appelé, dans le communiqué rendu public le 15 avril courant, les travailleurs marocains, en prélude à la fête du 1-er mai, à exprimer leur position de rejet de toute tentative visant à porter atteinte à l'unité territoriale comme il avait décidé de dépêcher une délégation auprès des partis de pays membres permanents du Conseil de sécurité pour expliquer la position du Maroc et du parti vis-à-vis de l'initiative américaine.

Il a d'autre part souligné que le renforcement du front intérieur passe par des initiatives permettant de rétablir la confiance à l'intérieur des provinces du sud afin de favoriser l'adhésion de leurs forces vives à un projet rénové en prélude à l'autonomie.

M. Lachguar a, par ailleurs, indiqué que le bureau politique poursuit la mise en oeuvre de la recommandation du communiqué final du dernier congrès relative à la tenue d'une conférence internationale sur la cause nationale pour mettre à nu les manoeuvres visant à entraver le processus de recherche d'une solution politique négociée sur la base de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara marocain.
20/04/2013

 

Les acteurs de la société civile opposent un rejet catégorique à l'élargissement des prérogatives de la MINURSO

Des acteurs politiques et de la société civile ont rejeté catégoriquement l'élargissement des prérogatives de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l'Homme au Sahara.

L'ensemble des membres de la Chambre du commerce, d'industrie et des services (CCIS) de Tanger ont ainsi dénoncé les manœuvres visant à dénaturer le mandat de la MINURSO . Dans un communiqué rendu public à l'issue de sa session ordinaire du mois de mars dernier, les membres de la Chambre ont exprimé leur "rejet catégorique" de la proposition d'élargir les prérogatives de la MINURSO, considérant que cela porte atteinte à la souveraineté du Maroc et constitue une violation flagrante de l'accord de cessez-le feu de 1991 .

De leur côté, les membres du Conseil municipal de Tiflet ont rejeté fermement la proposition américaine, alignée sur les thèses des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc, d'étendre la mission de la MINURSO aux droits de l'Homme, jugeant qu'elle est de nature à "menacer le processus des négociations, entamer la souveraineté du Maroc et mettre en danger la stabilité de la région".

Cette position est porteuse de répercussions négatives sur l'esprit des négociations, au motif qu'elle s'écarte intentionnellement du consensus qui constitue une caractéristique constante du processus de recherche d'une solution politique juste, durable et acceptable à ce conflit régional artificiel du Sahara, voulue par le Conseil de sécurité de l'ONU, soutiennent les membres du Conseil, réunis en session ordinaire au titre du mois d'avril. 

Pour leur part, les associations +Annakhla Addahabia+, +Arrachad pour le développement durable et l'environnement+ et +les chantiers Jeunesse Maroc+ (section de Youssoufia) ont dénoncé "l'atteinte inacceptable à la souveraineté marocaine", appelant la communauté internationale à faire prévaloir la logique et à admettre que le projet d'autonomie au Sahara présenté par le Royaume, de par sa crédibilité, constitue la solution idoine à ce différend.

"Nos provinces du Sud, comme en témoignent des organisations internationales des droits humains, jouissent de tous les droits que leur garantit la Constitution", soulignent ces associations dans un communiqué commun adressé à l'ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, estimant que la proposition américaine écorne les relations historiques entre les pays et porte atteinte à la souveraineté du Maroc. 

De même, Ali Ben El Ghali Raissouini de la Zaouia Raissounia et ancien bâtonnier du barreau de Tétouan, a exprimé son "grand étonnement des informations au sujet de la nouvelle position américaine allant à l'encontre de l'intégrité du Maroc et à l'encontre de l'ensemble des Marocains".

Dans une lettre adressée au président américain Barack Obama, M. Raissouni a rappelé les relations séculaires entre les deux pays, ainsi que la position honorable US prenant la défense du Maroc, de son unité territoriale et de son indépendance, exhortant le chef de l'exécutif américain à soutenir le Maroc.

20/04/2013

L'ODT dénonce les manœuvres visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc

L'Organisation démocratique du travail (ODT) a dénoncé les manœuvres et les intrigues tramées contre l'intégrité territoriale du Maroc "qui ne peut faire l'objet d'un quelconque marchandage".

S'exprimant à l'occasion de la session ordinaire du Conseil national de l'ODT, placée sous le signe "ne pas céder au marchandage, ne pas faire de concession au sujet de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale", le secrétaire général de l'organisation syndicale, Ali Lotfi a appelé le gouvernement marocain à accélérer le processus de mise en place de la régionalisation avancée et du plan d'autonomie dans les provinces du sud.

M. Lotfi a souligné que la question du Sahara concerne l'ensemble du peuple marocain qui est ouvert au dialogue et s'oppose à tout ce qui est de nature à diviser les peuples. 

La base de toute discussion ou négociation sur le Sahara demeure l'initiative marocaine pour un statut d'autonomie dans les provinces du Sud, a dit M. Lotfi, précisant que la tentative de modification du mandat de la MINURSO va altérer le processus de règlement de ce conflit artificiel.

La session ordinaire du Conseil national de l'ODT, tenue sur fond de crise économique et sociale, a été également l'occasion d'aborder les mesures récentes adoptées par le gouvernement pour faire face aux répercussions de la conjoncture actuelle.

Le SG de l'ODT a critiqué la décision du gouvernement de réduire de 15 milliards de dirhams l'enveloppe allouée aux investissements publics pour l'exercice 2013. Cette mesure, selon M. Lotfi, aura "un impact désastreux" sur les petites et moyennes entreprises et la création de l'emploi.

Le syndicaliste a insisté sur la lutte contre la corruption et la fraude sociale, l'instauration d'une équité fiscale et une répartition équitable des richesses, au lieu de recourir à des mesures incertaines.

Seules des mesures visant à incriminer l'évasion fiscale, à lutter contre la corruption, à réviser le système de compensation sans porter atteinte au pouvoir d'achat des citoyens, à lutter contre les spéculateurs, à structurer les canaux de distribution et de commercialisation des produits alimentaires, à redynamiser le commerce intérieur, à moderniser l'agriculture, à qualifier les petites et moyennes entreprises et à garantir les droits des travailleurs et des immigrés marocains, sont à même de mettre l'économie marocaine sur la bonne voie et de redonner confiance aux citoyens, a conclu M. Lotfi.
20/04/2013

 

Dénaturer le mandat de la Minurso "déstabilisera indûment" le processus de négociation (Rachida Dati)

Dénaturer le mandat de la Minurso "déstabilisera indûment" le processus de négociation en vue du règlement de la question du Sahara, a affirmé l'eurodéputée française et vice-présidente de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), Rachida Dati. 

Elargir le mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme "revient à mettre en doute tous les efforts considérables réalisés de sa propre initiative par le Maroc pour trouver une solution politique, juste et durable au conflit du Sahara", a souligné Mme Dati dans un communiqué. 

L'ex-ministre de la Justice, qui "regrette vivement" la proposition de dénaturer le mandat de la Minurso, a appelé à "ne pas déstabiliser, par ce genre d'initiative, un pays, qui représente aujourd'hui un modèle de stabilité pour l'ensemble du monde arabe".

"Prenons garde également à ne pas fragiliser un allié sûr dans la lutte contre le terrorisme, à un moment où la menace terroriste se fait de plus en plus pressante dans le Sahel", a-t-elle averti. 

Mme Dati a en outre affirmé que l'émotion qu'a suscitée cette démarche au Maroc est non seulement compréhensible. Elle est justifiée car "elle laisse planer un soupçon inacceptable sur la capacité du Maroc à faire respecter les droits de l'Homme dans cette région", a-t-elle fait observer. Or, a-t-elle rappelé, la nouvelle Constitution voulue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et adoptée par les Marocains en 2011, a entériné des avancées considérables pour la démocratie marocaine.

Le président français François Hollande a bien tenu aussi à rappeler le 4 avril courant devant le Parlement marocain, les réussites importantes du Maroc en matière de droits de l'Homme, a-ajouté Mme Dati qui a formé le vœu que la France s'engage aux Nations-Unies pour le rappeler.

L'eurodéputée française a indiqué que "le Maroc n'est pas un partenaire international lambda. Il est plus qu'un allié, il est un ami pour l'Europe et les Etats-Unis". "On ne traite pas les amis ainsi", a-t-elle regretté.
20/04/2013

 

Smara : Des acteurs politiques expriment leur refus de toute tentative d'élargir les compétences de la MINURSO

Des chioukhs des tribus et des élus, ainsi que des membres du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes et un certain nombre d'acteurs associatifs et de notabilités de la province de Smara ont exprimé leur "refus catégorique de toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO".

"L'élargissement du mandat de la MINURSO constituera une atteinte à la souveraineté de notre pays et une menace pour la sécurité, la stabilité et la paix sociale dans cette région", ont-ils averti dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon.

Ils ont également mis en garde contre le risque que représente une telle proposition pour le processus de règlement de ce conflit artificiel sur le Sahara marocain, basé sur un esprit de consensus et non sur des diktats ou décisions unilatérales.

Dans ce sens, ils ont condamné "ce genre d'initiatives unilatérales prises sans consultation préalable, tant en termes de contenu que de contexte".

Ces personnalités se sont déclarées "étonnées" de cette initiative d'autant plus que le Maroc déploie des efforts tous azimuts en matière de consécration de la démocratie et de renforcement de l'indépendance des mécanismes nationaux de promotion des droits humains, qui ont été soutenus et accueillis favorablement par la communauté internationale et nombreux partenaires internationaux du Royaume.

Elles ont souligné que le Maroc s'est engagé de bonne foi dans le processus de négociations supervisé par les Nations unies pour trouver un règlement définitif au conflit sur le Sahara marocain, monté de toutes pièces par les parties adverses,- bien qu'il ait récupéré ses provinces du Sud selon un processus conforme à la légalité internationale- et ce, dans le souci de faire prévaloir une démarche de dialogue, de négociations et d'ouverture pour mettre fin aux tensions avec le voisinage.

Ces acteurs locaux ont rejeté toute initiative visant à imposer des mesures unilatérales qui empièteraient sur la souveraineté, dès lors que toute la plate-forme convenue dès le début pour la relance des négociations, s'est basée fondamentalement sur une approche consensuelle et négociée pour parvenir à un accord sur une solution globale satisfaisante pour toutes les parties. 

Ils ont de même souligné l'impératif pour la communauté internationale d'assumer ses responsabilités et de prendre garde aux manoeuvres d'adversaires rodés aux procédés mensongers et aux subterfuges dans lesquels ils sont passés maîtres pour occulter leur registre sinistre en matière de violations des droits humains et ce, depuis plus de trois décennies. .

La lettre a noté que s'il est besoin de mesures ou mécanismes pour favoriser le respect des droits de l'Homme, ils doivent concerner urgemment et en premier lieu les camps où sont retenues contre leur gré des populations condamnées à subir un terrible diktat de leurs geôliers et à végéter dans des conditions inhumaines au mépris de toutes les normes du droit.

Le texte a souligné que le Royaume a réussi à devenir un modèle en matière de stabilité, de sécurité et de coexistence grâce aux choix pertinents et aux orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Grâce à la symbiose et au consensus de toutes ses forces vives, le Maroc est capable, ajoute la lettre, de défendre ses droits légitimes et déjouer les manœuvres visant à porter atteinte à sa souveraineté et à sa sécurité, soulignant que le Maroc a toujours fait preuve de sagesse et de perspicacité en proposant une solution crédible consistant à accorder une large autonomie aux populations du Sahara sous sa souveraineté.

Ces acteurs ont relevé que les mesures unilatérales visent à jeter le trouble sur la proposition d'autonomie, qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale, et sur les progrès réalisés dans le domaine des droits de l'Homme, en particulier dans les provinces du sud après la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l'homme et la création de sections locales opérant en toute crédibilité et professionnalisme.

Ces mesures visent aussi à mettre en doute les efforts du Royaume, reconnus au niveau international pour son implication effective dans la recherche d'une solution à ce conflit, ont-ils ajouté.

Ils ont exprimé l'espoir de voir l'initiative visant à élargir les compétences de la MINURSO déboucher sur un échec, exprimant leur confiance dans la sagesse et la clairvoyance des membres du Conseil de sécurité, qui sont bien conscients que la question du Sahara est d'une grande importance pour tout le peuple marocain.

Ils ont aussi souligné la nécessité pour le Conseil de sécurité de poursuivre ses débats sur la proposition marocaine d'autonomie qui permettra aux Sahraouis dans les camps de Tindouf de regagner leur patrie et contribuer à la dynamique de développement enclenchée dans les provinces du Sud et bénéficier du climat de paix et de stabilité dont jouissent ces régions.

Ils ont également renouvelé leur engagement de défendre les acquis réalisés dans tous les domaines, faisant savoir que les manoeuvres ourdis par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc ne nuiront nullement à la volonté d'aller de l'avant, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, sur la voie d'édification d'une société démocratique et consacrer la protection des droits et libertés.

Ils ont souligné leur attachement indéfectible au glorieux trône alaouite et leur mobilisation constante pour défendre les constantes sacrées de la nation et l'intégrité territoriale du Royaume sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI.
20/04/2013

 

La tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, une entrave au processus de paix dans la région (responsable politique tunisien)  

La tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO est en contradiction avec ses prérogatives, cette dernière étant chargée uniquement de surveiller le cessez-le-feu en vertu de l'accord de 1991, a indiqué le porte-parole du parti républicain maghrébin tunisien, M. Mohamed Ahmed El Kabissi, affirmant que cette initiative est de nature ''à entraver la mission de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara et à influer sur le processus de paix dans la région''.

Dans une déclaration à la MAP, M. El Kabissi a expliqué que son parti estime que l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud présentée par le Maroc et consacrée par le projet de régionalisation avancée prévue par la nouvelle constitution, ''constitue un choix rationnel, crédible contribuant à mettre fin à ce conflit artificiel en vue de se consacrer à l'édification de l'Union du Maghreb regroupant tous les peuples maghrébins dans un cadre de fraternité, de coopération, de solidarité pour réaliser les ambitions des générations montantes vers le progrès et la prospérité''.

Et d'indiquer que son parti oeuvre dans le cadre d'une coordination maghrébine créée, récemment à la ville d'Agadir, avec la participation de partis et d'associations civiles maghrébins ''à approfondir la prise de conscience par les peuples maghrébins de l'importance, de la nécessité de l'édification d'un Maghreb arabe unifié comprenant les cinq pays maghrébins : la Libye, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, dans un monde qui ne reconnaît plus que les groupements et les entités régionales fortes''.

Il a expliqué que l'union maghrébine possède tous les éléments d'homogénéité religieuse, géographique, culturelle, outre des ressources humaines immenses, des richesses naturelles variées, regrettant que les peuples maghrébins nonobstant toutes ces composantes ''continuent à payer un lourd tribut'' en raison ''de la paralysie de l'union maghrébine, de son incapacité à relever les nombreux défis colossaux dont le plus dangereux est la propagation de foyers de terrorisme dans la région du Sahel et du Sahara''.

D'autre part, le responsable politique tunisien a observé que le coût économique du non Maghreb est très élevé, citant des statistiques économiques d'après lesquelles, les pays du Maghreb arabe perdent annuellement près de 10 milliards de dollars, soit 2 pc du PIB, outre la hausse terrible du niveau de la pauvreté (plus de 18 pc de la population), un taux de chômage dépassant 22 pc, autant de facteurs qui ont aggravé les déficits budgétaires dans les économies locales maghrébines et leur incapacité à offrir le minimum d'opportunités de travail à des jeunes ayant recours en dernier lieu à l'immigration.

Dans ce contexte, le porte-parole du parti républicain maghrébin a précisé que sa formation suit avec considération les initiatives de SM le Roi Mohammed VI visant l'aplanissement des difficultés entravant l'édification du projet maghrébin et empêchant d'aboutir à une solution juste et consensuelle à la question du Sahara dans le cadre d'une approche fondée sur la démocratie participative, la mise en pratique de l'autonomie, la stratégie de développement local", assurant que son parti est convaincu qu'''il s'agit d'une orientation judicieuse à même de transcender les écueils, en prélude à l'intégration maghrébine escomptée''.
20/04/2013

 

Toute modification du mandat de la Minurso risquerait d'accentuer les tensions dans la région (Freedom for All)  

Toute modification du mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'homme risquerait d'exacerber les tensions dans la région, a averti l'association britannique +Freedom for All+.

+La stabilité qui règne dans les provinces du sud du Maroc montre qu'il n'est pas nécessaire d'élargir le mandat de la Minurso pour englober la surveillance de la situation des droits de l'homme+, a indiqué, vendredi à la MAP Mme Tanya Warburg, Présidente de l'association, soulignant que toute modification du mandat de la mission onusienne risquerait d'exacerber la tension dans la région.

L'activiste a tenu à mettre en avant, dans ce cadre, l'action entreprise par le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), en particulier dans les provinces du sud.

Le CNDH, qui dispose de représentations dans ces provinces, est doté des pouvoirs et des prérogatives nécessaires qui lui permettent d'assurer, dans les meilleures conditions, la surveillance de la situation des droits de l'homme dans ces régions, ajoute Mme Warburg, soulignant que le CNDH doit poursuivre ses activités, qui ont recueilli le soutien et la confiance de la population locale.

Mme Warburg a mis en évidence +les énormes progrès+ réalisés par le Maroc dans le domaine de l'amélioration des droits de l'homme durant les dernières années.

+La détermination et l'engagement du Maroc d'introduire des mesures supplémentaires pour la consolidation du respect et de la protection des droits de l'homme à travers son territoire, ont été salués par la communauté internationale+, y compris par le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, et par Le Rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Juan Mendez+.

Mme Warburg relève encore que son organisation note avec satisfaction la reconnaissance par M. Ban Ki-Moon des améliorations réalisées au niveaux des conditions sociales dans les provinces sud du Royaume ainsi que les nouveaux plans de développement régional mis en œuvre par le Maroc dans ces provinces.

Et de souligner que le Maroc, pays qui jouit d'une grande estime sur le plan international pour son ouverture et pour son respect des droits humains, ne doit pas être traité sur un pied d'égalité avec les séparatistes du polisario.

Les camps de Tindouf, où ce groupe est hébergé dans le sud-ouest de l'Algérie, sont soumis à un état de siège, a-t-elle dit, relevant que +l'accès à ces camps est virtuellement impossible, même pour le personnel du Haut-Commissariat pour les réfugiés+.

Mme Warburg s'est félicitée, dans ce contexte, du fait que le Secrétaire général de l'ONU ait exprimé, dans son dernier rapport sur le Sahara, des préoccupations au sujet de la sécurité des personnes parquées dans les camps de Tindouf, une question que Freedom for All n'a pas cessé de soulever.

Elle a relevé que M. Ban a fait, pour la première fois, une référence explicite aux dangers qui guettent les personnes séquestrées à Tindouf, en raison des activités de recrutement des organisations criminelles et terroristes, actives dans la région.

L'activiste s'est également félicitée de l'appel lancé par le chef de l'Onu en faveur de l'enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf en vue de les identifier, établir leur besoins et connaitre leur nombre exact.
20/04/2013

 

Une ONG sahraouie en Belgique dénonce la tentative de "politiser" la mission de la MINURSO  

L'Association marocaine de solidarité sahraouie en Europe (AMSSE), basée à Anvers dans le nord de la Belgique, a dénoncé la tentative de "politiser" la mission de la MINURSO et d'étendre son mandat pour englober la surveillance des droits de l'Homme. 

Dans un communiqué parvenu à la MAP, l'AMSSE appelle la communauté internationale, en particulier l'organisation des Nations-Unies, à traiter le dossier de la question du Sahara avec "objectivité et réalisme" à la lumière de la crise au Sahel et de l'implication du Polisario dans tout ce qui se passe dans cette région.

L'AMSSE exhorte également l'ONU à œuvrer pour le règlement de ce différend artificiel que le Maroc cherche à clore définitivement à travers le plan d'autonomie qui reste une initiative ouverte et réaliste et qui répond aux aspirations de l'ensemble de la région à la démocratie, au développement et à la justice sociale.

L'Association souligne aussi les efforts soutenus déployés par le Maroc en faveur de la promotion des droits l'Homme sur l'ensemble de son territoire, y compris dans les provinces du sud, faisant observer que le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) qui dispose d'antennes à Laâyoune et à Dakhla "a fait montre d'objectivité et de neutralité dans son traitement de la question des droits humains dans ces régions". 

Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. 

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, une situation qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
20/04/2013

Dénaturer le rôle de la Minurso va à contresens des avancées du Maroc en matière de démocratie participative (The National Interest)  

Chercher à politiser le rôle de la Minurso, en la dotant d'un mandat d'observation des droits de l'Homme va à contresens des avancées tangibles du Maroc dans tous les domaines, notamment en matière de démocratie participative, de lutte contre la corruption, des droits de la femme et des différentes minorités religieuses et ethniques, écrit vendredi le magazine américain, The National Interest.

"Il n'y a pas un seul domaine où le Maroc n'a pas enregistré des progrès durant ces dernières années, notamment en matière de démocratie participative, de lutte contre la corruption, des droits de la femme et des différentes minorités religieuses et ethniques, d'ouverture de son économie pour les jeunes entrepreneurs, d'amélioration de son infrastructure et de protection de l'environnement en devenant un leader mondial dans le secteur des énergies renouvelables", souligne l'auteur de cette contribution, Talal Belrhiti, ancien consultant politique à Washington.

En dépit de ces avancées réelles, "les Marocains ne s'auto-congratulent pas dans la mesure où chacun sent le besoin qu'il reste encore davantage à réaliser", note-t-il, ajoutant qu'au Maroc, "les changements ne relèvent pas du domaine de la théorie, mais sont bel bien une réalité palpable, notamment dans le monde des affaires, de la société civile, de consolidation de la démocratie participative et des projets de développement à travers le Royaume, y compris au Sahara".

Dans ce contexte, fait-il observer, "chercher à politiser le rôle de la Minurso est de nature à porter atteinte au Maroc, qui est un rare exemple dans la région, un pays qui a fait le choix délibéré du progrès authentique, graduel, soutenu et reconnaissable".

"S'engager dans cette voie susciterait perplexité en temps normaux, le faire en cette conjoncture incertaine, qui plus est au moment où la communauté internationale mène un combat contre les forces résiduelles d'Al-Qaeda au Mali et au Sahel, remettrait en question la sagesse derrière les tentatives visant à dénaturer le mandat de la Minurso et montrerait une volonté d'aller à rebours des intérêts fondamentaux des amis", souligne M. Belrhiti.

L'auteur de cette analyse rappelle, dans ce contexte, que le conflit du Sahara remonte à la période la guerre froide où le Maroc s'était résolument rangé du côté du monde libre contre le bloc de l'Est, en attirant l'attention que "ce choix stratégique n'a pas été du goût de groupes marxistes, dont certains ont pu, grâce au soutien de l'Algérie et de la Libye de Mouaamar Kadhafi, créer une guérilla baptisée +polisario+ et déclarer la guerre au Maroc". 

The National Interest note que pour éviter l'impasse et empêcher que ce conflit ne dégénère, le Maroc a mis sur la table des négociations un plan d'autonomie pour le Sahara, garantissant les droits culturels, économiques, et politiques des populations concernées.

Face à cette approche dynamique empreinte de bonne foi, le polisario et ses soutiens algériens se cantonnent dans une vision datant de la guerre froide, fait-on observer.

Et de conclure : "au lieu de chercher à lier les mains d'un allié inestimable, il conviendrait de se pencher sur le contenu du plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine".

Le conflit du Sahara dit "occidental" , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Le polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
20/04/2013

 

Dénaturer le rôle de la Minurso va à contresens des avancées du Maroc en matière de démocratie participative (The National Interest) 

Chercher à politiser le rôle de la Minurso, en la dotant d'un mandat d'observation des droits de l'Homme va à contresens des avancées tangibles du Maroc dans tous les domaines, notamment en matière de démocratie participative, de lutte contre la corruption, des droits de la femme et des différentes minorités religieuses et ethniques, écrit vendredi le magazine américain, The National Interest.

"Il n'y a pas un seul domaine où le Maroc n'a pas enregistré des progrès durant ces dernières années, notamment en matière de démocratie participative, de lutte contre la corruption, des droits de la femme et des différentes minorités religieuses et ethniques, d'ouverture de son économie pour les jeunes entrepreneurs, d'amélioration de son infrastructure et de protection de l'environnement en devenant un leader mondial dans le secteur des énergies renouvelables", souligne l'auteur de cette contribution, Talal Belrhiti, ancien consultant politique à Washington.

En dépit de ces avancées réelles, "les Marocains ne s'auto-congratulent pas dans la mesure où chacun sent le besoin qu'il reste encore davantage à réaliser", note-t-il, ajoutant qu'au Maroc, "les changements ne relèvent pas du domaine de la théorie, mais sont bel bien une réalité palpable, notamment dans le monde des affaires, de la société civile, de consolidation de la démocratie participative et des projets de développement à travers le Royaume, y compris au Sahara".

Dans ce contexte, fait-il observer, "chercher à politiser le rôle de la Minurso est de nature à porter atteinte au Maroc, qui est un rare exemple dans la région, un pays qui a fait le choix délibéré du progrès authentique, graduel, soutenu et reconnaissable".

"S'engager dans cette voie susciterait perplexité en temps normaux, le faire en cette conjoncture incertaine, qui plus est au moment où la communauté internationale mène un combat contre les forces résiduelles d'Al-Qaeda au Mali et au Sahel, remettrait en question la sagesse derrière les tentatives visant à dénaturer le mandat de la Minurso et montrerait une volonté d'aller à rebours des intérêts fondamentaux des amis", souligne M. Belrhiti.

L'auteur de cette analyse rappelle, dans ce contexte, que le conflit du Sahara remonte à la période la guerre froide où le Maroc s'était résolument rangé du côté du monde libre contre le bloc de l'Est, en attirant l'attention que "ce choix stratégique n'a pas été du goût de groupes marxistes, dont certains ont pu, grâce au soutien de l'Algérie et de la Libye de Mouaamar Kadhafi, créer une guérilla baptisée +polisario+ et déclarer la guerre au Maroc". 

The National Interest note que pour éviter l'impasse et empêcher que ce conflit ne dégénère, le Maroc a mis sur la table des négociations un plan d'autonomie pour le Sahara, garantissant les droits culturels, économiques, et politiques des populations concernées.

Face à cette approche dynamique empreinte de bonne foi, le polisario et ses soutiens algériens se cantonnent dans une vision datant de la guerre froide, fait-on observer.

Et de conclure : "au lieu de chercher à lier les mains d'un allié inestimable, il conviendrait de se pencher sur le contenu du plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine".

Le conflit du Sahara dit "occidental" , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Le polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
20/04/2013

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO enfreint la légalité internationale (chercheur)  

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l'Homme au Sahara constitue une violation de la légalité internationale, a affirmé Abderrahim Manar Slimi, enseignant chercheur en sciences politiques.

Dans une déclaration à la MAP, M. Slimi, également président du Centre maghrébin pour les études sur la sécurité et l'analyse des politiques, a souligné que "ces prérogatives, ayant fait l'objet d'un accord, ne peuvent être élargies sans l'aval du Maroc".

"Au moment où le Maroc jouit d'une bonne réputation pour son engagement en faveur des droits de l'Homme, qui l'a érigé en modèle au niveau du monde arabe, on continue de soulever, ici et là, la question de la surveillance des droits de l'Homme au Sahara", s'est-il étonné.

La proposition d'élargissement du mandat de la MINURSO ne devrait pas faire long feu, "car on s'est rendu compte que cette initiative sert essentiellement des agendas privés", a estimé M. Slimi, citant, à cet égard, les propos récents du Secrétaire américain à la Défense, selon lesquels "les Etats-Unis ne peuvent renoncer à un partenaire stratégique comme le Maroc".

Selon le chercheur, ces derniers développements de la question du Sahara sont l'occasion pour les partis politiques de resserrer leurs rangs au service de la cause nationale qui faisait, dans les années 80 et 90, l'objet d'une forte mobilisation partisane.

Une grande responsabilité incombe aux formations politiques nationales et à la société civile en ce qui concerne la sensibilisation à la question nationale et aux menaces pesant sur l'intégrité territoriale du Royaume, afin que les générations montantes puissent s'approprier cette cause vitale, a-t-il souligné.
20/04/2013

Le parti Al Ahd Addimocrati exprime son refus catégorique de l'élargissement du mandat de la Minurso

Le parti Al Ahd Addimocrati a exprimé, vendredi, de son refus catégorique de la proposition formulée par les Etats-Unis portant sur l'élargissement du mandat de la MINURSO dans les provinces du Sud pour inclure également les droits de l'Homme.

Dans un communiqué rendu public au terme d'une réunion, vendredi, de son bureau politique, le parti a réitéré l'attachement du Maroc au respect des droits de l'Homme et à son intégrité territoriale, stigmatisant les exactions auxquelles sont exposées les séquestrés dans les camps de Tindouf, tout en s'interrogeant sur le bien-fondé de la volte-face américaine.

Par ailleurs, la jeunesse du parti, qui a tenu mercredi dernier une réunion d'urgence, a souligné que le Maroc est parmi les pays ayant accordé un "intérêt particulier" aux droits de l'Homme, conscient en cela des manœuvres ourdies par les adversaires de l'intégrité territoriale.

Les jeunes du parti Al Ahd Addimocrati se sont déclarés, dans un communiqué, disposés à tous les sacrifices pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume, dénonçant les diktats extérieurs et onusiens partiaux allant à l'opposé de la volonté du peuple marocain.

20/04/2013

MINURSO: les groupes parlementaires mettent en garde contre l'exacerbation de la tension dans la région

Les groupes parlementaires des deux Chambres du Parlement ont averti, vendredi, que toute modification du mandat de la MINURSO contribuerait à saper l'ensemble du processus de règlement de la question du Sahara et à exacerber la tension et l'instabilité dans la région.

Lors d'une réunion conjointe des commissions des Affaires étrangères des deux Chambres, les parlementaires ont souligné que cette éventualité va constituer une déviation dangereuse de l'essence du rôlele conféré par le Conseil de sécurité et est contraire à l'approche suivie par l'ONU à partir de 1985 et aux dispositions du Chapitre VI de la Charte des Nations unies, de même qu'elle va accentuer les causes de la tension dans une région déjà embrasée sur fond de démantèlement de régimes totalitaires et l'arrivée de grandes quantités d'armes entre les mains des groupes terroristes et des organisations mafieuses.

Cette démarche unilatérale et partiale néglige les développements accomplis par le Maroc en matière de promotion des droits humains, ont relevé les groupes parlementaires, affirmant que le Maroc ne va pas accepter d'instrumentaliser cette question dans un conflit artificiel touchant au droit historique à l'intégrité territoriale, tout en considérant que l'alibi des droits de l'Homme pour s'ingérer dans les pays n'est plus acceptable et est devenu caduc.

Le Maroc, à la faveur d'un travail d'accumulation et des luttes des forces vives, dispose des mécanismes et des structures garantissant l'exercice libre et total des libertés et permettant de parer les violations et la poursuite des responsables, conformément aux référentiels mondialement consacrés, a-t-on encore indiqué, notant que le projet d'autonomie, favorablement accueilli par la communauté internationale en tant que proposition sérieuse et crédible et bonne base pour les négociations, traduit une vision réaliste pour le règlement définitif du conflit du Sahara marocain, faire cesser le calvaire des citoyens retenus par le polisario dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, et prévoir les répercussions de la persistance de ce différend sur l'ensemble de la région.

Ils ont également appelé à poursuivre les responsables des crimes individuels et collectifs perpétrés à l'encontre des Marocains séquestrés à Tindouf, à diligenter une enquête concernant le détournement des subventions internationales accordées aux populations des camps et écoulées sur les marchés des pays voisins, à dévoiler le sort des disparus et des opposants au polisario et les pratiques dans les lieux de torture, ainsi qu'à permettre au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) de recenser la population des camps, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

D'autre part, les groupes parlementaires ont rappelé la profondeur des relations ancestrales unissant le Maroc et les Etats-Unis, basées sur les principes d'entente, de respect mutuel et d'intérêt commun, espérant que Washington révise son projet de résolution en prenant en considération les objectifs stratégiques des deux pays.

Les groupes parlementaires ont, par ailleurs, souligné l'importance d'accélérer la cadence des reformes politiques, institutionnelles et économiques engagées par le Royaume, conformément aux dispositions de la Constitution, de raffermir le développement économique sur tous les plans et mettre en Œuvre le chantier de la régionalisation avancée. 

19/04/2013

La modification de la mission de la MINURSO, "une grave menace à l'entité nationale qu'on ne peut négliger", (Parlement)

La modification de la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme au Sahara est "une grave menace à l'entité nationale qu'on ne peut négliger en aucune manière" et "une flagrante atteinte à la souveraineté nationale", met en garde vendredi le Parlement, dans un communiqué rendu public à l'issue d'une série de réunions urgentes tenues par les deux Chambres.

Le Parlement a appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité à traiter ces développements avec la sagesse et la lucidité requises pour préserver le processus de négociations placé sous l'égide de l'ONU, en vue de parvenir à une solution politique réaliste et de compromis à la question du Sahara, en réponse aux attentes de la communauté internationale.

"Après avoir examiné profondément ces développements, le Parlement du Royaume du Maroc, qui suit avec une grande inquiétude les récents agissements visant à modifier la mission de la MINURSO dans les provinces du Sud, condamne vigoureusement ces manœuvres visant la souveraineté du Maroc sur ses terres", lit-on dans le communiqué.

Cette nouvelle donne fait fi des développement que connait le Royaume et de ses efforts continus en matière des droits humains, largement salués par la communauté internationale avec la mise sur pied de l'Instance équité et réconciliation (IER), l'adoption des nouvelles dispositions constitutionnelles élargissant le champ des libertés individuelles et collectives, la consolidation des institutions en charge de ce dossier, notamment le Conseil national des droits de l'Homme et ses commissions régionales, outre l'adhésion volontaire du Maroc à tous les mécanismes onusiens spécialisés, souligne la même source.

Rappelant l'attachement du Maroc au système international des droits de l'Homme, l'institution législative s'est déclarée "grandement étonnée" de cette initiative unilatérale, tant par son timing que par ses motivations, la qualifiant de "surprenante et d'injustifiée" au regard de l'ouverture et de l'interaction positive et régulière du Royaume avec l'ensemble des mécanismes onusiens de droits de l'Homme.

L'initiative s'aligne sur les thèses des séparatistes avec toutes les répercussions dangereuses que cela suppose pour la stabilité et la sécurité de la région, eu égard à la corrélation avérée et attestée, d'ailleurs par de nombreux observateurs internationaux et régionaux, entre les groupes séparatistes et les réseaux de trafic d'armes et d'êtres humains et du crime organisé dans la région, a ajouté le communiqué, estimant que cette situation nécessite une solution urgente à ce conflit artificiel sur la base de l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud, qui a été considérée comme une proposition sérieuse et crédible par la communauté internationale.

19/04/2013

M. Biadillah s'entretient avec l'ambassadeur de l'Union européenne au Maroc

Le président de la Chambre des conseillers, Mohammed Cheikh Biadillah a eu, vendredi à Rabat, des entretiens avec l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) au Maroc, Rupert Joy.

Lors de cette entrevue, M. Biadillah a mis en avant les relations distinguées de partenariat stratégique qu'entretient le Royaume du Maroc avec l'UE et les moyens de les renforcer davantage, saluant le travail de la commission mixte Maroc-UE et son rôle dans la consolidation de la coopération bilatérale dans différents domaines, indique un communiqué de la deuxième Chambre.

M. Biadillah a également passé en revue l'action de la Chambre des conseillers dans le cadre de la nouvelle Constitution, mettant en avant le processus de développement démocratique mené sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Après avoir réitéré la position ferme du peuple marocain rejetant catégoriquement la tentative d'extension du mandat de la MINURSO aux droits de l'Homme, le président de la Chambre des conseillers a estimé que la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud constitue une solution idoine pour résoudre ce conflit régional artificiel, dans le cadre de la souveraineté nationale.

Pour sa part, l'ambassadeur de l'UE à Rabat s'est félicité des relations de coopération et d'amitié excellentes unissant les deux parties, appelant à intensifier et diversifier la coopération bilatérale dans tous les domaines au service des intérêts communs.

M. Joy a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour parvenir à une solution au conflit du Sahara, eu égard à l'importance de cette question pour le Maroc et ses effets sur la région toute entière.

19/04/2013

L'Association des immigrés marocains et de l'amitié luso-arabe rejette catégoriquement toute tentative visant à dénaturer le mandat de la Minurso

 

L'Association des immigrés marocains et de l'amitié luso-arabe "Assalam", basée à Porto (nord du Portugal) a exprimé son rejet catégorique de toute proposition visant à dénaturer la mission de la Minurso pour englober la surveillance de la situation des droits de l'Homme au Sahara marocain.

"Nous refusons catégoriquement toute initiative visant l'élargissement de la mission de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme au Sahara marocain, car une telle proposition est de nature à porter atteinte à la souveraineté nationale du Royaume et compromettre une solution juste et durable de la question du Sahara", a indiqué le président de l'Association, Hamou Amgoun, dans un communiqué parvenu à la MAP.

Il a dénoncé avec force cette démarche "unilatérale qui vise à faire perdurer le conflit artificiel autour du Sahara marocain et qui constitue une entrave aux efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution politique et définitive".

Cette proposition "est un déni des réalisations accomplies par le Maroc et reconnues internationalement dans le domaine des droits de l'homme", a affirmé M. Amgoun, considérant que la situation exige une mobilisation nationale globale pour répondre à toutes "les manœuvres qui se trament contre l'intégrité territoriale du Royaume".

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.
<!--[endif]-->

19/04/2013

M. Amrani qualifie de "ligne rouge" la création d'un mécanisme international de contrôle des droits humains dans les provinces du sud

 

Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani, a qualifié, vendredi, de "ligne rouge" la création de tout mécanisme international de contrôle des droits humains dans les provinces du sud du Royaume, quelle qu'en soit la nature, la forme ou la mission, écartant toute possibilité de négociation à ce propos.

Le Maroc rejette cette approche dangereuse car la question du Sahara est placée sous le chapitre VI de la Charte de l'ONU, en ce sens que le Conseil de sécurité se limite à encourager les parties à parvenir à la solution escomptée, loin de toute résolution contraignante, a expliqué le ministre au cours d'une réunion conjointe des commissions des Affaires étrangères des deux Chambres du Parlement.

Le changement d'approche "signifie tout simplement plus de dangers et va saper le compromis entre les membres du Conseil de sécurité", a-t-il averti, estimant que l'élargissement de la mission de la MINURSO constitue, en quelque sorte, une récompense politique aux autres parties et satisfait les motivations politiciennes outrepassant largement le domaine des droits de l'Homme, telles qu'exprimées par ces parties, au détriment du Maroc.

Le texte proposé constituera une véritable rupture avec les efforts fournis pour stimuler le processus politique, sur la base des résultats de la dernière tournée régionale de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, a indiqué le ministre, relevant que cette mesure pénalise injustement la partie la plus engagée dans ce processus et qui a consenti les efforts nécessaires en vue d'appuyer la nouvelle approche du médiateur onusien privilégiant la stratégie des navettes diplomatiques.

C'est une approche injustifiée car, contrairement aux autres cas de surveillance des droits humains dans le cadre des missions de maintien de la paix, la situation au Sahara marocain est tout à fait normale, loin de toute violation, dépassement et transgression nécessitant l'élargissement des prérogatives de la MINURSO ou la mise en place d'un mécanisme international, a-t-il insisté.

M. Amrani a rappelé que, grâce aux orientations royales, le Maroc a engagé des réformes considérables et entrepris des mesures crédibles en matière de la protection des droits humains, à leur tête le renforcement des mécanismes et du rôle du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), y compris la création de bureaux régionaux à Laayoune et Dakhla, et la coopération étroite du Conseil avec les organismes onusiens spécialisés.

Le ministre a souligné que la proposition de surveillance des droits humains ne pourrait être mise en Œuvre car cela "suppose de mettre à pied d'égalité, et de manière inadmissible, un Etat souverain, membre actif des Nations unies et des mécanismes juridiques du droit international, et une entité factice n'ayant aucun engagement international en la matière", notant que cette proposition serait une négation des efforts du Maroc qui a pris, depuis 2011, des initiatives sérieuses et tangibles pour le traitement des allégations de violations au Sahara. Lesquelles initiatives ont été parachevées et ont pris une dimension internationale avec les visites des rapporteurs spéciaux, de délégations gouvernementales, des médias, de parlementaires et d'ONGs.

Tout en rappelant que ces actions ont été saluées par le Conseil de sécurité, M. Amrani a déploré de ne pas donner le temps suffisant à ces initiatives pour arriver à maturation, se demandant sur la pertinence de la précipitation à les suppléer par des mécanismes internationaux diamétralement opposés.

M. Amrani a rappelé que les autres parties ont opté de manière délibérée, durant les dernières années, pour une stratégie basée sur l'instrumentalisation des idéaux des droits de l'Homme, avec le soutien de parties réputées pour leur hostilité au Maroc, particulièrement des ONG et des médias.

Cette stratégie vise essentiellement à détourner l'attention sur la responsabilité des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc vis-à-vis du processus politique placé sous l'égide de l'ONU, en vue de faire perdurer la situation de statu quo, contrecarrer toute solution réaliste et de compromis, saper les efforts sérieux, crédibles et de bonne foi du Royaume et porter préjudice à la dynamique déclenchée par l'initiative d'autonomie.

L'autre aspect de cette stratégie flagrante, a-t-il fait observer, s'articule autour de tentatives désespérées de certaines parties de politiser la mission de la MINURSO en donnant une image totalement erronée, partiale et déséquilibrée de la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud du Royaume.

"Le Royaume du Maroc, fort de l'unanimité de l'ensemble de ses composantes autour de l'unité nationale, continuera, comme par le passé et de manière souveraine, à faire face à toute tentative à même d'altérer les efforts visant à parvenir à une solution politique respectant la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale", a conclu M. Amrani.

19/04/2013

L'Association des ex-prisonniers de guerre marocains dénonce l'initiative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO

"L'Association des ex-prisonniers de guerre marocains" a vivement dénoncé l'initiative visant à étendre les prérogatives de la MINURSO pour englober la surveillance du respect des droits humains au Sahara marocain, y voyant une menace au cessez-le-feu de 1991.

Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon et aux membres permanents du Conseil de sécurité, dont copie est parvenue vendredi à la MAP, le président de l'Association, Ali Najab prévient qu'"une telle résolution, si elle venait à voir le jour, risque de remettre en question le cessez-le feu qui jusqu'à présent a permis à l'ONU de travailler avec sérénité à la recherche d'une solution définitive à ce conflit".

Cette résolution " risquerait d'être à l'origine de troubles graves" et conduirait une remise en cause du cessez-le-feu, ce qui serait "catastrophique", souligne l'Association.

Sur le registre des droits de l'homme, la lettre rappelle l'action que déploient plusieurs ONG de défense des droits de l'Homme comme l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH), l'Association marocaine des droits humains (AMDH) ou encore le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) qui disposent de bureaux régionaux à travers tout le Royaume, y compris dans les provinces du Sud, et qui jouissent de la liberté totale de dénoncer tout abus en matière des droits de l'Homme.

L'Association, qui représente quelque 2300 ex-prisonniers de guerre, s'est interrogée, par ailleurs, sur le mutisme des instances internationales au moment où les prisonniers marocains, civils et militaires, étaient demeurés en captivité à Tindouf, en territoire algérien, 13 ans après le cessez-le-feu et ce, en flagrante violation des Conventions de Genève qui stipulent que la libération des prisonniers doit être immédiate après l'arrêt des hostilités.

La lettre a, d'autre part, appelé le Conseil de Sécurité à rejeter cette proposition US, afin de garder l'espoir de parvenir à une solution définitive au conflit du Sahara qui dure déjà depuis plus de 35 années.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.

Le Polisario, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, ce qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

Sahara: La France salue les "importants progrès" du Maroc en matière de droits de l'Homme

 

La France a réaffirmé vendredi son soutien au projet d'autonomie marocain pour le règlement de la question du Sahara, saluant les "importants progrès" accomplis par le Maroc en matière de droits de l'Homme.

"Nous estimons que le Maroc a fait d'importants progrès en matière de droits de l'Homme au cours des dernières années et qu'il convient de les encourager", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, en réponse à une question sur une éventuelle extension du mandat de la MINURSO aux droits de l'Homme.

M. Lalliot a rappelé la position "claire et constante" de la France sur la question du Sahara.

"Premièrement, nous estimons que le statu quo n'est dans l'intérêt de personne. Deuxièmement, nous soutenons depuis longtemps la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement agréée. Nous avons toujours dit que nous soutenions le plan d'autonomie marocain présenté en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il conclu.

19/04/2013

Des parlementaires marocains appellent l'administration US à revoir sa proposition portant sur l'élargissement du mandat de la MINURSO         

 

Des membres de la chambre des représentants du Maroc participant au programme "Leadership législatif" du Partenariat de Deauville pour le soutien de la transition démocratique dans la région MENA (organisé par le Département d'Etat en septembre 2012), ont appelé "l'administration américaine à revoir sa proposition portant sur l'élargissement du mandat de la MINURSO pour englober la surveillance de la situation des droits de l'Homme au Sahara marocain".

Dans une lettre adressée à l'ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, les parlementaires invitent l'administration US à "intensifier ses efforts pour examiner les moyens de parvenir à une solution politique, juste, permanente et consensuelle, conformément à la proposition marocaine courageuse tendant à octroyer l'autonomie à nos provinces du sud".

Dans ce document, dont copie est parvenue vendredi à la MAP, les députés exhortent par ailleurs "l'Algérie à ouvrir ses frontières et améliorer ses relations avec son voisin le Maroc, dans l'intérêt des peuples de la région et pour préserver la sécurité et la paix".

Ils ont également appelé "l'ensemble des pays du Grand Maghreb à  œuvrer à l'intégration régionale et à tirer parti des atouts économiques, commerciaux et sociaux, de façon à garantir la stabilité aux plans sécuritaire et politique dans la région".

La lettre a été signée par des participants membres du PJD (Parti de la justice et du développement), PAM (Parti authenticité et modernité), RNI (Rassemblement national des indépendants), MP (Mouvement populaire), PPS (Parti du progrès et du socialisme) et USFP (Union socialiste des forces populaires).

19/04/20113

L'élargissement du mandat de la Minurso "est contraire aux tâches de surveillance du cessez-le-feu" (parti)         

 

L'initiative visant l'extension du mandat de la Minurso "est contraire aux tâches de cette force onusienne chargée de surveiller le respect du cessez-le-feu dans la zone, sans englober d'autres domaines qui s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc", a indiqué le Parti de la Choura et de l'Istiqlal.

"Cette proposition passe sous silence les multiples réalisations du Maroc dans le domaine de la protection des droits de l'Homme, dont le dispositif a été renforcé par l'adoption à l'unanimité d'une nouvelle constitution garantissant les droits et les libertés de tous les citoyens marocains", a précisé le parti dans un communiqué, dont copie est parvenue vendredi à la MAP.

Lors d'une réunion extraordinaire du secrétariat général du Parti sur les derniers développements de la question nationale, le parti a noté que "plusieurs intervenants, dont des ONG américaines, n'abordent pas les violations flagrantes des droits humains dans les camps de Tindouf, l'absence de liberté et la séparation des familles", indique le communiqué.

Le Parti a par ailleurs "appelé à respecter les conventions signées entre le Maroc et les autres parties, sous l'égide des Nations Unies en vue de faire réussir le processus de négociation fondé sur des références consensuelles et basé sur l'initiative marocaine d'autonomie".

"Le Maroc s'est toujours engagé du côté de la légitimité internationale, a adhéré au processus de négociations parrainé par les Nations Unies et a veillé à donner une nouvelle dynamique à ce processus et à le sortir de l'impasse grâce à la proposition d'autonomie des provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine", précise le communiqué.

19/04/2013

L'élargissement du mandat de la Minurso serait une atteinte à la souveraineté nationale (famille de la résistance)

 

La tentative de modification du mandat de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'homme constitue une atteinte claire à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Maroc, a affirmé la famille de la résistance et de l'armée de libération.

Dans un communiqué, la famille de la résistance a fait part de son rejet et de sa ferme condamnation de cette initiative qualifiée d'unilatérale, se félicitant à nouveau de l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du sud, sous la souveraineté nationale, en tant que voie démocratique de nature à régler définitivement le conflit, consolider la paix et la sécurité dans la région et à garantir les conditions idoines pour la construction de l'édifice maghrébin.

Cette initiative vise à attenter au processus de négociations auquel le Maroc a adhéré d'une manière constructive et responsable et l'instrumentaliser en vue de porter atteindre à l'esprit de consensus qui a marqué le processus de recherche d'un règlement politique juste et durable.

L'exploitation de la question des droits de l'homme par l'autre partie au conflit artificiel autour des droits légitimes du Maroc, ajoute la même source, tend à saper les mesures, les dispositions et les initiatives prises par le Maroc pour promouvoir les droits de l'homme sur l'ensemble du territoire national et ses efforts soutenus visant à renforcer les mécanismes nationaux et leur adhésion au système universel des droits de l'homme à travers la ratification de plusieurs conventions internationales.

La famille de la résistance condamne aussi les allégations mensongères et désespérées véhiculées par les ennemis de l'intégrité territoriale ainsi que leurs manœuvres au sujet des droits de l'homme dans les provinces du sud en vue de dissimuler les conditions désastreuses et justifier les violations flagrantes commises à l'encontre de nos frères sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, ce qui exige une intervention de la communauté internationale pour les libérer du joug de leurs geôliers et faciliter ainsi leur retour à la mère patrie, en interaction spontanée avec l'initiative d'autonomie et du projet de régionalisation avancée.

Dans ces circonstances, la famille de la résistance réitère sa détermination constante et sa mobilisation totale derrière SM le Roi Mohammed VI pour faire avorter toutes les manœuvres ignobles ourdies contre l'intégrité territoriale du Maroc, les constantes sacrées et les valeurs civilisationnelles et historiques du Royaume et exprime "sa confiance en la sagesse et la clairvoyance des membres du conseil de sécurité de l'ONU et en leur capacité à trouver les formules susceptibles de protéger le processus de négociations de tout déclin".

Dans le même sens, le communiqué a fait part de "la mobilisation permanente de la famille de la résistance pour la défense des frontières et de l'intégrité territoriale nationale de Tanger à Lagouira, ainsi que la consécration des acquis nationaux à la faveur de la symbiose forte liant le peuple marocain et le glorieux Trône Alaouite".

Elle a de même affirmé sa mobilisation pour accomplir le devoir national sacré et faire face aux manœuvres et aux allégations mensongères véhiculées par les ennemis du Maroc dans une tentative de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.

19/04/2013

L'extension du mandat de la Minusro "incompréhensible" et "irresponsable" (Géopoliticien français)

 

Le Directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris (OEG), Charles Saint-Prot, a jugé "inopportune" l'initiative visant l'extension du mandat de la Minurso, car elle conduirait à dénaturer les prérogatives de cette mission, ce qui est à la fois "incompréhensible" et "irresponsable".

"C'est une proposition incompréhensible alors que le Maroc a accompli des réalisations considérables dans le domaine des droits de l'homme", a souligné le Pr. Saint-Prot, estimant que les promoteurs de cette initiative "ne regardent pas du bon côté"

"Il semble que les groupes de pression auteurs du projet sont eux-mêmes victimes d'activistes et autres idéologues spécialistes de la désinformation dans la pure tradition de l'ancien bloc communiste", a-t-il déclaré à la MAP.

"En réalité, explique-t-il, ceux qui ont conçu ce projet ne regardent pas du bon côté. Ils devraient s'intéresser à la question des droits de l'homme là où elle se pose vraiment, c'est-à-dire dans les camps de Tindouf sous contrôle des milices du polisario et de leur sponsor". Des camps où les personnes sont "parquées et ne peuvent circuler librement, des femmes malmenées, des enfants arrachés à leur famille, comme cela a été récemment exposé par des victimes au Parlement européen".

D'autre part, l'expert français a qualifié d'"irresponsable" cette proposition. "Etendre le mandat de la Minurso serait une grave faute car cela conduirait à fermer la porte à toute possibilité de mettre un terme à un conflit qui n'a que trop duré", prévient-il.

"Le vote d'un tel projet serait le meilleur moyen de plonger le conflit dans une impasse dangereuse", a-t-il encore expliqué, notant que cela reviendrait à "ouvrir une dangereuse boite de Pandore" alors que toute la région sahélo-saharienne est menacée de déstabilisation par les terroristes et les activistes de toute sorte.

"On ne comprendrait pas que les Etats-Unis, qui sont légitiment attachés à la lutte contre le terrorisme et les fauteurs de désordre, prennent le risque d'aggraver une situation déjà bien préoccupante", a relevé le géopoliticien français.

Rappelant le soutien français au projet marocain d'autonomie jugé "crédible" et "sérieux" par toutes les puissances responsables, M. Saint-Prot a noté que "la France qui a courageusement pris ses responsabilités dans l'affaire du Mali et connait bien les enjeux géopolitiques locaux, ne peut que maintenir sa position traditionnelle afin d'éviter de plonger le conflit du Sahara et toute la région dans de nouvelles turbulences".

Le polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb, bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

Projet de rapport US : "l'administration américaine ne mesure pas l'ampleur d'un tel revirement" dans l'affaire du Sahara (Bouaida)

La députée du Rassemblement national des indépendants (RNI), M'Barka Bouaida, a affirmé que "l'administration américaine ne mesure pas l'ampleur d'un tel revirement" dans l'affaire du Sahara, en réaction à la proposition d'élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'homme.

Dans une interview publiée par le magazine +Le Reporter+ dans son numéro de cette semaine, la députée du RNI exprime son "inquiétude quant à l'évolution des événements au Sahara" et qualifie le projet de rapport américain, qui prévoit l'extension des prérogatives de la MINURSO au volet des droits de l'Homme de "surprenant". L'Amérique "ne mesure pas l'ampleur d'un tel revirement puisqu'elle ne fait pas de cette région sa priorité", dit-elle.

Mme M'Barka explique cette volte-face des Etats-Unis par le "changement de l'équipe diplomatique américaine avec l'arrivée de John Kerry". Elle rappelle que ce dernier "était contre le Maroc", lorsqu'il était président de la commission des affaires étrangères au Congrès américain.

M. Kerry est aussi "un proche de la Fondation Kennedy dont la présidente affiche publiquement son soutien inconditionnel aux séparatistes", ajoute-t-elle.

Le Maroc "est un pays souverain", affirme la députée, qui met en exergue les efforts consentis par le Maroc, notamment en matière des droits de l'homme, soulignant que "la nouvelle constitution y consacre tout un chapitre", ainsi que "les efforts économiques, sociaux et politiques pour faire du Sahara une région modèle".

Interrogée sur les défis liés à l'affaire du Sahara, Mme Bouaida qualifie de "pertinente" la stratégie constructive, délibérément choisie par le Maroc, basée sur un modèle de régionalisation avancée, mais, note-t-elle, "il est temps de la mettre rapidement en place, d'accompagner la région dans un développement humain, social et culturel et de faire un travail de fonds pour réussir une parfaite intégration".

"Sur le plan diplomatique, il est également temps d'élargir la diplomatie à tous les acteurs marocains politiques, parlementaires et économiques, ainsi qu'à l'ensemble de la société civile", fait valoir la députée.

La diplomatie marocaine "doit se faire dorénavant de manière scientifique et juridique. Elle doit être intelligente et coordonnée. Il est temps d'effectuer un changement significatif", affirme-t-elle en conclusion.

19/04/2013

Sahara: La Fédération des associations marocaines à Almeria rejette toute proposition dénaturant le mandat de la Minurso    

 

La Fédération des associations marocaines à Almeria (sud-est de l'Espagne) (FAMA), a dénoncé la tentative de dénaturer le mandat de la Minurso, exprimant son rejet total à toute proposition portant modification du statut de cet organisme onusien qui est chargé uniquement de veiller au respect du cessez-le-feu depuis 1991.

"Aucune mission des Nations Unies pour le maintien de la paix dans le monde n'a eu ou a pour mandat de surveiller les droits de l'homme", a affirmé, dans une déclaration à MAP-Madrid, le président de la fédération, M. El Hassan Belarbi, se disant "contre l'élargissement des compétences de la Minurso au Sahara marocain".

M. Belarbi, professeur et chercheur à l´université d´Almeria, a souligné, à cet égard, que le Maroc a "réalisé beaucoup de progrès dans tous les domaines, et notamment dans les droits de l´homme tout au long de son territoire, et personne ne peut nier ces avancées", dans un pays ou il n'existe ni "Guantanamo" ni "Abou Ghrib".
"Ou sont ceux qui parlent maintenant des droits de l'homme quand ces derniers sont violés quotidiennement en Palestine par Israel", s'est demandé M. Belarbi, également directeur de Coopération pour le Développement à l’Université d'Almeria.

"Aujourd'hui, le Maroc est synonyme de respect des droits de l'homme après la réconciliation avec le passé et la création du Conseil national des droits de l'homme", a-t-il dit, notant que "beaucoup de pays qui se disent démocratiques n'ont pas réconcilié avec leur passé comme il l'a fait le Maroc ".

Le polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

Les conseils de la société civile pour le suivi de la gestion de la chose locale dans les trois régions du sud opposent un "refus catégorique" à tout changement dans le rôle de la MINURSO

Les conseils de la société civile pour le suivi de la gestion de la chose locale dans les trois régions du sud ont exprimé "leur refus catégorique de tout changement dans le rôle de la MINURSO".

 

Ces conseils représentants les régions Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Oued Ed Dahab-Lagouira et Guelmim-Smara ainsi que les provinces d'Aousserd, Dakhla, Boujdour, Laayoune, Smara, Tan Tan, Guelmim et Assa-Zag ont souligné que tout changement dans la mission de la MINURSO est considéré comme une "ingérence flagrante dans les affaires intérieures de notre pays", indique un communiqué parvenu à la MAP.

Ils ont réitéré leur rejet catégorique de toute tentative, de quiconque, d'"imposer à la population des provinces du Sud son agenda colonial qui sèmera les graines de la discorde et de l'instabilité, en travestissant les réalités historiques et géographiques, et en dénaturant les spécificités des peuples".

Ces conseils ont également rejeté toute ingérence étrangère dans "nos affaires et dans nos vies, d'abord en tant que Marocains et ensuite en tant que Sahraouis", soulignant que le Royaume est "un modèle en matière des droits de l'Homme aux plans arabe et africain".

Ils ont, en outre, fait part de leur mobilisation totale pour défendre "la vérité historique" de la marocanité des provinces du Sud et honorer le pacte de la Baia.

19/04/2013

Les conseils de la société civile pour le suivi de la gestion de la chose locale dans les trois régions du sud opposent un "refus catégorique" à tout changement dans le rôle de la MINURSO

Les conseils de la société civile pour le suivi de la gestion de la chose locale dans les trois régions du sud ont exprimé "leur refus catégorique de tout changement dans le rôle de la MINURSO".

Ces conseils représentants les régions Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Oued Ed Dahab-Lagouira et Guelmim-Smara ainsi que les provinces d'Aousserd, Dakhla, Boujdour, Laayoune, Smara, Tan Tan, Guelmim et Assa-Zag ont souligné que tout changement dans la mission de la MINURSO est considéré comme une "ingérence flagrante dans les affaires intérieures de notre pays", indique un communiqué parvenu à la MAP.

Ils ont réitéré leur rejet catégorique de toute tentative, de quiconque, d'"imposer à la population des provinces du Sud son agenda colonial qui sèmera les graines de la discorde et de l'instabilité, en travestissant les réalités historiques et géographiques, et en dénaturant les spécificités des peuples".

Ces conseils ont également rejeté toute ingérence étrangère dans "nos affaires et dans nos vies, d'abord en tant que Marocains et ensuite en tant que Sahraouis", soulignant que le Royaume est "un modèle en matière des droits de l'Homme aux plans arabe et africain".
Ils ont, en outre, fait part de leur mobilisation totale pour défendre "la vérité historique" de la marocanité des provinces du Sud et honorer le pacte de la Baia.

19/04/2013

L'élargissement de la mission de la Minurso risque d'accentuer l'instabilité dans la région (Expert)

 

L'élargissement de la mission de la Minurso pour englober les droits de l'Homme au Sahara risque d'accentuer l'instabilité dans la région, a averti, M. George Joffe, célèbre spécialiste britannique des questions nord-africaines.

"Cette proposition ne fera que croitre la tension et l'instabilité dans la région", a confié le chercheur à la MAP.

Il a, dans ce contexte, mis en avant les progrès réalisés par le Maroc, en particulier durant les dernières années, sur la voie du renforcement et de la protection des droits de l'homme, y compris dans les provinces du sud, citant l'initiative du Conseil national des droits de l'homme de mettre en place des représentations dans ces provinces.

Rappelant les efforts consentis depuis plusieurs années pour trouver une solution politique et mutuellement acceptable au conflit du Sahara, M. Joffe a souligné que la situation qui prévaut actuellement dans la région du Sahel renforce l'urgence de trouver une telle solution à même d'éviter une propagation de l'instabilité.

Il a, toutefois, souligné que toute solution de ce conflit passe inéluctablement par un rapprochement entre le Maroc et l'Algérie, même si Alger continue d'argumenter que le conflit du Sahara n'est pas un différend algéro-marocain.

L'appel lancé par le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, pour la réouverture des frontières entre les deux pays rejoint celui lancé il y a plusieurs années par le Maroc, a-t-il dit, notant qu'un tel appel est totalement approprié, eu égard à l'impact positif du rapprochement entre Rabat et Alger sur l'intégration dans la région d'Afrique du nord.

Cependant, le chercheur s'est interrogé au sujet de la volonté du régime algérien de contribuer positivement à un tel rapprochement qui demeure, a-t-il dit, le seul moyen de contenir la tension dans la région.

Rappelant l'enlèvement de travailleurs humanitaires étrangers dans la région de Tindouf, M. Joffe a souligné que ces enlèvements corroborent les rapports internationaux faisant état d'infiltration des camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) par des groupes radicaux qui y ont trouvé un terrain fertile pour le recrutement de combattants pour le compte d'organisations extrémistes.
Il s'agit d'une situation qui mérite d'être étudiée et prise au sérieux, a soutenu M. Joffe, soulignant que le plan d'autonomie présenté par le Maroc "est certainement une proposition sérieuse qui mérite d'être prise en compte pour un règlement définitif de la question du Sahara".

Le conflit du Sahara, dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Ce mouvement, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

L'élargissement de la mission de la Minurso risque d'accentuer l'instabilité dans la région (Expert)

L'élargissement de la mission de la Minurso pour englober les droits de l'Homme au Sahara risque d'accentuer l'instabilité dans la région, a averti, M. George Joffe, célèbre spécialiste britannique des questions nord-africaines.

 

"Cette proposition ne fera que croitre la tension et l'instabilité dans la région", a confié le chercheur à la MAP.
Il a, dans ce contexte, mis en avant les progrès réalisés par le Maroc, en particulier durant les dernières années, sur la voie du renforcement et de la protection des droits de l'homme, y compris dans les provinces du sud, citant l'initiative du Conseil national des droits de l'homme de mettre en place des représentations dans ces provinces.

Rappelant les efforts consentis depuis plusieurs années pour trouver une solution politique et mutuellement acceptable au conflit du Sahara, M. Joffe a souligné que la situation qui prévaut actuellement dans la région du Sahel renforce l'urgence de trouver une telle solution à même d'éviter une propagation de l'instabilité.

Il a, toutefois, souligné que toute solution de ce conflit passe inéluctablement par un rapprochement entre le Maroc et l'Algérie, même si Alger continue d'argumenter que le conflit du Sahara n'est pas un différend algéro-marocain.

L'appel lancé par le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, pour la réouverture des frontières entre les deux pays rejoint celui lancé il y a plusieurs années par le Maroc, a-t-il dit, notant qu'un tel appel est totalement approprié, eu égard à l'impact positif du rapprochement entre Rabat et Alger sur l'intégration dans la région d'Afrique du nord.

Cependant, le chercheur s'est interrogé au sujet de la volonté du régime algérien de contribuer positivement à un tel rapprochement qui demeure, a-t-il dit, le seul moyen de contenir la tension dans la région.

Rappelant l'enlèvement de travailleurs humanitaires étrangers dans la région de Tindouf, M. Joffe a souligné que ces enlèvements corroborent les rapports internationaux faisant état d'infiltration des camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) par des groupes radicaux qui y ont trouvé un terrain fertile pour le recrutement de combattants pour le compte d'organisations extrémistes.

Il s'agit d'une situation qui mérite d'être étudiée et prise au sérieux, a soutenu M. Joffe, soulignant que le plan d'autonomie présenté par le Maroc "est certainement une proposition sérieuse qui mérite d'être prise en compte pour un règlement définitif de la question du Sahara".

Le conflit du Sahara, dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Ce mouvement, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

La proposition d'élargir le mandat de la MINURSO constitue "une ingérence flagrante dans les affaires nationales internes" (UMT)

 

L'Union marocaine du travail (UMT) a dénoncé énergiquement la tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO, qui constitue une "ingérence flagrante dans les affaires nationales internes".

Dans un communiqué parvenu à la MAP, la centrale syndicale rejette la proposition d'inclure "la supervision de la situation des droits de l'Homme au mandat de la MINURSO" fixé en vertu d'un accord entre les deux parties, soulignant que l'UMT n'a cessé de revendiquer le respect des droits de l'Homme dans leur globalité et à tous les niveaux sur l'ensemble du territoire national.

La classe ouvrière a appris "avec grand étonnement et une profonde déception" la nouvelle de la tentative tendant à modifier le mandat de la MINURSO pour l'élargir à la situation des droits de l'Homme à l'instigation des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume", ajoute l'Union.

Le syndicat a adressé un message au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon pour "l'annulation de cette tentative" et a saisi la Centrale syndicale américaine AFL/CIO en vue de sensibiliser les travailleurs américains sur la justesse de la cause nationale, ajoute le communiqué, qui réaffirme l'attachement de l'UMT à l'intégrité territoriale et sa mobilisation constante pour sa défense.

19/04/2013

La communauté marocaine aux Etats-Unis rejette catégoriquement la tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO

 

-Propos recueillis par Naoufal Enhari-

Des personnalités représentatives de la communauté marocaine établie aux Etats-Unis, actives dans les domaines académiques et associatifs, ont rejeté avec force la tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO, affirmant qu'une telle proposition est à même de porter atteinte à la souveraineté nationale du Royaume et de compromettre une solution juste et durable de la question du Sahara.

Pour Boubker Abisourour, ancien Economiste à la Banque Mondiale et acteur associatif établi de longue date à Washington, les dernières informations faisant état d'initiatives visant à élargir la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme au Sahara ne peuvent que susciter "inquiétude et indignation de tout marocain jaloux des intérêts supérieurs de la nation".

Dans une déclaration à la MAP, Abisourour, qui est également le président-fondateur de "Ibn Khaldoun Academy" un établissement qui enseigne aux enfants de la communauté marocaine la langue arabe et l'éducation islamique, a estimé qu'une telle action est "susceptible de mettre en péril le règlement juste et négocié proposé par le Maroc à travers son plan d'autonomie élargie pour la région du Sahara".

"Je me tiens donc mobilisé, comme l'ensemble des composantes de la Nation, derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le gouvernement marocain, et je me joins à eux pour rejeter ces initiatives qui tentent désespérément d'instrumentaliser la question des droits de l'homme pour faire prendre au processus onusien une autre direction que celle basée sur le plan sérieux, crédible et réaliste présenté par le Maroc", a-t-il encore affirmé.

Et de relever, à cet égard, que ce genre d'initiatives "n'est pas nouveau", en ce sens que la communauté internationale doit garder à l'esprit que depuis la présentation en avril 2007 du Plan d'autonomie marocain, "les autres parties au conflit n'ont eu de cesse de brouiller les pistes avec cette soi-disant question des droits de l'homme".

Boubker Abisourour a aussi fait remarquer que le Maroc a déjà adopté et mis en  œuvre des mesures volontaristes visant la promotion et le respect des droits de l'homme sur l'ensemble de son territoire, se disant confiant que le Royaume "saura convaincre les membres du Conseil de sécurité de préserver le processus politique en cours contre les effets néfastes de ces manœuvre trompeuses, car il y va de la stabilité de toute la région".

De son côté, Anouar Majid, professeur et vice-recteur pour les initiatives mondiales à l'université de la Nouvelle Angleterre, a souligné dans une déclaration à la MAP que l'initiative visant à altérer la mission de la MINURSO intervient au "pire moment qui soit", en ce sens que la région se trouve déjà dans une "situation très volatile" marquée par l'instabilité et la menace terroriste émanant du Sahel.

M. Majid, qui est également le directeur du "Center for Global Humanities" de l'University of New England, avance aussi que le Maroc peut se targuer ces dernières années d'un bilan très positif en matière de respect et de promotion de la culture des droits de l'homme, notamment à travers l'action du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) et comme l'attestent de nombreux rapports internationaux en la matière.

Et de relever que le Maroc a présenté un plan crédible d'autonomie qui permet de préserver et de conserver les traditions et les ressources de ses provinces du sud tout en garantissant leur prospérité et développement socio-économique.

L'universitaire marocain a, toutefois, mis en garde contre les tentatives des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume visant à faire échouer l'initiative marocaine et par ricochet porter atteinte à la paix et la stabilité de la région dans son ensemble, affirmant que l'option indépendantiste n'a aucune perspective d'aboutissement dans le contexte historique et géostratégique actuel.

Pour sa part, Hassan Samrhouni, président du "Washington Moroccan American Club", a également mis en garde, dans une déclaration similaire, contre toute "tentative malavisée" visant à dénaturer le mandat de la MINURSO au Sahara, en condamnant avec force l'usage des droits de l'Homme à des fins politiciennes.

Samrhouni a aussi regretté que cette tentative intervient à un moment où le Maroc a accumulé d'importantes réalisations et progrès en matière de respect et de promotion des droits de l'Homme, tout en soulignant la pertinence du plan d'autonomie présenté par le Royaume afin d'aboutir à une solution juste et durable à ce différend régional artificiel.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

L'élargissement des compétences de la MINURSO, une entrave à toute solution politique de la question du Sahara (El Yazghi)

L'élargissement des compétences de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme constitue une entrave à toute solution politique concertée sur le conflit artificiel du Sahara, a souligné l'ancien ministre d'Etat et Premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), Mohamed El Yazghi.

Dans une déclaration à la MAP sur les derniers développements de la question nationale, M. El Yazghi a indiqué qu'une telle proposition va à l'encontre de la méthodologie dans laquelle l'ONU s'est engagée depuis le renoncement de l'option du référendum et l'adoption d'une recommandation insistant sur la nécessité d'aller de l'avant dans le processus de négociations afin de trouver une solution politique concertée. "Cette méthodologie est le meilleur moyen pour parvenir à cette solution", a-t-il poursuivi.

Il a ajouté que l'élargissement des compétences de cette mission est de nature à "porter atteinte à l'action diplomatique et aux efforts de l'émissaire onusien pour le Sahara visant à parvenir à une solution politique", soulignant qu'"il est inacceptable que "le Conseil de sécurité exige une solution politique et, en même temps, pose des problèmes secondaires".

"Je suis pas étonné de voir une telle proposition mise en avant surtout après la visite de la présidente de la fondation Kennedy au Maroc et dans les camps (de Tindouf) et sa publication d'un rapport négatif et partial à l'égard du polisario", a-t-il noté.

Après avoir relevé que les droits de l'Homme font l'objet de certaines violations dans le Nord comme dans le Sud, il a rappelé la création d'un conseil national des droits de l'Homme qui dispose de sections à Laayoune et à Dakhla et qui jouit de toute l'indépendance nécessaire pour l'accomplissement de ses missions.

"Si jamais il y a des violations des droits de l'Homme, le Maroc dispose des mécanismes adéquats pour assurer leur suivi et prendre les décisions disciplinaires nécessaires à l'encontre de ceux qui y en sont responsables", a-t-il insisté.

Outre ces mécanismes, il existe le Conseil des Nations Unies pour les droits de l'Homme qui est habilité à contrôler la situation des droits de l'homme n'importe où dans le monde, a-t-il ajouté, relevant que le Maroc, qui est membre de cette instance, reçoit des missions et présente un rapport annuel sur les droits de l'Homme qui fait l'objet de débats au sein du Conseil en présence des organisations internationales des droits humains.

Il a qualifié de "légitime" la position du Maroc de rejeter la proposition élargissant les compétences de la MINURSO et qui "fait l'unanimité de tous les Marocains, soulignant le droit du Royaume de rejeter une telle proposition, qui va à l'encontre de l'esprit de consensus tel que stipulé dans l'article 6 de la Charte des Nations unies.

A cet égard, il a rappelé la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du sud du Royaume, est qualifiée de "sérieux et de crédible" par les Nations unies.

Dans le même ordre d'idées, M. El Yazghi s'est interrogé sur les raisons qui sont derrière cette proposition visant à punir le Maroc, alors qu'il a présenté une alternative pour résoudre ce dossier, qui a été saluée par la communauté internationale.

"Le Maroc, qui est dans sa terre et les populations du Sahara vivent dans leur patrie, ne renoncera jamais à une parcelle de ses provinces récupérées", a-t-il dit, soulignant la nécessité d'une mobilisation nationale et davantage de dialogue pour contrer tout projet attentatoire à l'intégrité territoriale du Royaume.

Il a, en outre, mis en exergue les efforts déployés par le Conseil économique, social et environnemental pour le développement de ces provinces, relevant que le rapport final qui sera publié en octobre par cette instance est de nature à ouvrir de nouveaux horizons devant le chantier de régionalisation avancée.

"Nous espérons que la régionalisation avancée ouvrira la porte à un développement global auquel contribue la population de la région, en tenant compte des spécificités locales", a-t-il dit.

19/04/2013

Sahara: Le Bundestag rejette une proposition de l'opposition pour élargir la mission de la Minurso

Le parlement allemand (Bundestag) a rejeté, jeudi soir, une proposition des partis de l'opposition appelant à l'extension de la mission de la Minurso pour englober la question des droits de l'Homme au Sahara.

Lors d'une séance plénière, le Bundestag a voté contre cette proposition présentée par les groupe Démocratique socialiste et des verts, les plus importantes formations politiques de l'opposition du pays.

Les deux groupes ont demandé au gouvernement allemand, conduit par la Chancelière Angela Merkel, d' œuvrer, au sein de l'ONU, afin de doter la Minurso de compétences lui permettant de "suivre la situation des droits de l'Homme au Sahara et doter la région d'un mécanisme des droits de l'Homme".

19/04/2013

La modification du mandat de la MINURSO risque de déstabiliser la région (Tajeddine El Houssaini)

-Propos recueillis par Driss Guedira-

La tentative de modifier le mandat de la MINURSO et d'élargir sa mission à la surveillance de la situation des droits de l'Homme au Sahara est une démarche très risquée et déstabiliserait la région, a affirmé Tajeddine El Houssaini, professeur à la Faculté de droit de Rabat.

La proposition d'élargir le mandat de la MINURSO avec le soutien notamment de l'Algérie, du polisario et d'autres pays, conduira à coup sûr à déstabiliser la région pour être à la merci des groupes terroristes qui circulent en toute liberté dans la région sahelo-saharienne, a indiqué M. El Houssaini dans un entretien à la MAP.

Non seulement cette approche manque de fondement sur le plan des principes, mais elle pourra servir de prétextes à l'Algérie et aux mercenaires du polisario pour déclencher à nouveau les hostilités armées dans la région et aussi pousser les parties aux négociations, à durcir encore plus leurs positions, a-t-il expliqué, notant que les initiateurs de cette proposition ignorent absolument les risques réels qu'elle pourrait avoir sur toute la région ainsi que ses conséquences sur le plan sécuritaire et la stabilité au Sahara et en Méditerranée.

Sur le plan du Droit international, les développements intervenus dans le dossier du Sahara ont connu des contradictions en ce sens que la supervision du cessez-le-feu n'a pas été confiée à la MINURSO sur la base d'une résolution du Conseil de sécurité mais elle est le fruit d'un accord conclu en 1991 entre le Maroc et le polisario, et d'un point de vue juridique, cette entente ne peut être révisée ou amendée qu'avec le consentement des parties signataires, surtout que le Royaume n'a fait aucune proposition à ce sujet, a-t-il souligné.

M. El Houssaini a également rappelé que les attributions du Conseil de sécurité concernant cette question sont clairement définies dans l'article 6 de la Charte des Nations Unies qui énumère les mesures que l'organe exécutif de l'ONU est habilité à prendre dans des situations spécifiques qui peuvent influer sur la paix et la sécurité internationales sans toutefois constituer une menace.

Conformément aux dispositions des articles 33 à 37 de la Charte onusienne, le rôle du Conseil de sécurité se limite à présenter des résolutions non contraignantes, par conséquent cette proposition, et même au cas où elle serait adoptée, n'engagera nullement le Maroc à l'appliquer sur son territoire national, a soutenu le juriste marocain.

Par ailleurs, si la tentative de modifier le mandat de la MINURSO venait à être entérinée par le Conseil de sécurité en conférant à la Mission onusienne de larges attributions en matière de contrôle des droits de l'homme, cela alors constituerait une brèche et offrira un prétexte aux "séparatistes de l'intérieur" comme aux mercenaires du polisario de s'infiltrer au Sahara, dans le cadre des visites familiales, avec pour unique objectif de déstabiliser le pays et d'exécuter leurs plans, ce qui pourrait provoquer des actes de vandalisme et de violences mettant les autorités marocaines dans l'obligation d'intervenir, a dit M. El Houssaini.

Les extrémistes et les terroristes pourraient également mettre à profit cette opportunité pour propager leurs thèses même avec l'usage des armes, et les pays occidentaux vont se rendre compte que leurs efforts à préserver la stabilité dans la région et éviter les enlèvements et la prise d'otages sont partis en vain, a-t-il mis en garde.

A la question de savoir si la proposition de modifier le mandat de la MINURSO pourrait nuire aux efforts visant à parvenir à une solution politique au conflit artificiel du Sahara, M. El Houssaini a estimé que cette démarche pourrait ne pas porter atteinte clairement aux intérêts supérieurs du Maroc mais sûrement elle influerait sur les négociations entre les parties concernées par le conflit.

La communauté internationale soutient l'initiative marocaine d'autonomie et cet appui a été renforcé davantage après la crise malienne et surtout avec la situation d'instabilité prévalant dans la région sahélo-saharienne, a-t-il rappelé, notant que ces facteurs ont donné plus d'importance aux questions de la sécurité et la stabilité, et convaincu les acteurs concernés par la question sur la nécessité de parvenir à une solution urgente à ce différend régional qui n'a que trop duré.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

Tanger : la CCIS condamne les manœuvres visant à dénaturer le mandat de la Minurso      

 

Les membres de la Chambre de commerce, d'industrie et de services de Tanger (CCIS) ont condamné jeudi les manœuvres visant à modifier le mandat de la Minurso dans les provinces du sud du Maroc.

Dans un communiqué rendu public en marge de la tenue de la session ordinaire de la CCIS au titre du mois de mars 2013, les élus, les professionnels, les cadres et les fonctionnaires de la Chambre ont exprimé leur "refus catégorique" de la proposition visant à élargir les compétences de la Minurso, qui constitue "une atteinte à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu de 1991".

Les différentes composantes de la CCIS de Tanger ont aussi dénoncé toute tentative visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, quel que soit le motif invoqué, appelant à la mobilisation de tous pour contrecarrer les plans hostiles au Maroc et défendre la cause nationale.

La proposition de modification du mandat de la Minurso est "en décalage avec les données géostratégiques" de la région du Grand Maghreb et du Sahel, dans laquelle le Maroc "se démarque par ses avancées en matière de stabilité, de réformes et de promotion des droits de l'homme sur l'ensemble de son territoire", ajoute le communiqué.

Le conflit du Sahara dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

19/04/2013

Union des écrivains du Maroc : La modification du mandat de la MINURSO, un "parti pris flagrant" pour la thèse des séparatistes

 

L'Union des écrivains du Maroc (UEM) a qualifié la proposition de modification du mandat de la MINURSO de "parti pris flagrant" pour la thèse des séparatistes, qui ont longtemps fabriqué de toutes pièces et avec le soutien de l'Etat algérien tous les prétextes possibles pour entrainer les Nations unies dans des positions aux antipodes du processus de règlement par les négociations.

Dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP, l'UEM met en garde contre ce "retournement dangereux de l'administration américaine, qui s'est laissée entrainer par les mensonges véhiculés par le front du Polisario, hérité de la guerre froide et de la pensée totalitaire".

Il exprime son souhait de voir Washington revenir sur sa position et "ne jamais traiter, au même pied d'égalité, un Etat imbu d'une volonté constante de consécration d'une réelle démocratie, considéré comme l'un des piliers de la sécurité et la stabilité dans la région maghrébine et qui a toujours appartenu au monde libre, et des groupuscules qui se sont approvisionnés en armes de pays qui étaient de tout temps contre les principes de la légalité internationale et les valeurs de liberté et de démocratie espérés par les peuples.

Ces groupes, poursuit le document, ont "dressé un rideau de fer sur les camps et pris des expatriés sahraouis comme otages qu'ils monnayent dans des marchés politiques douteux".

L'UEM note une "contradiction claire" entre le contenu du dernier rapport présenté par le secrétaire général des Nations unies au Conseil de sécurité et la proposition de modification du mandat de la MINURSO, car le dit-rapport avait salué les développements positifs dans le domaine des droits de l'Homme au Maroc, qui "permettent même aux parties pro-Polisario dans les provinces du sud d'exprimer publiquement leur position séparatiste".

Dans l'autre camp, relève le communiqué, le "polisario et sa marraine l'Algérie rejettent toute procédure de recensement intègre et indépendant par le Haut commissariat de l'ONU des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf", s'interrogeant dans ce sens sur "la partie qui viole alors les droits de l'homme".

"S'il arrive que le Conseil de sécurité tombe dans ce piège, il quittera son rôle de facilitateur du processus de règlement politique pacifique, négocié et accepté par toutes les parties, pour revenir au point zéro de la crise", considère l'Union des écrivains du Maroc, ajoutant qu'une telle situation "serait un coup dur aux efforts pacifiques continus".

L'organisation s'est dite "étonnée qu'un tel projet de recommandation soit une initiative de l'administration américaine, ce qui a constitué un choc pour l'opinion publique marocaine dans toutes ses composantes".

Elle appelle, dans ce sens, intellectuels, créateurs et défenseurs de la liberté "d'exercer une pression morale sur l'administration américaine et sur toutes les parties qui soutiennent cette proposition de nature à faire durer la tension dans l'entourage maghrébin, à la lumière des dangers qui guettent la paix et la stabilité dans la région du sahel et le sud du Sahara". "Des zones, poursuit l'Union, où des "forces aspirent créer un Etat factice dans le corps maghrébin, alors que tous ses tissus historiques et sa nature géographique rejettent cette idée qui contraste avec la logique des alliances fortes auxquelles tous les pays et peuples s'acheminent".

L'UEM forme le vÂœu de "voir les bons offices et les consultations en cours avec les pays membres du Conseil de sécurité déboucher sur le rejet de cette proposition, quelle que soit sa forme, et que les efforts diplomatiques se poursuivent pour parvenir à un règlement pacifique définitif, en se basant sur le projet d'autonomie élargie présenté par le Maroc". Laquelle proposition qui a été "salué par le Conseil de sécurité comme étant sérieuse, crédible et une base flexible pour un règlement qui écarte le spectre de l'anarchie et de la guerre de la région maghrébine, dans un contexte international troublé".

Le conflit du Sahara dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

La proposition visant à modifier le mandat de la MINURSO dans les provinces du Sud est "précipitée et irréfléchie" (Parti de la gauche verte)

Le Parti de la gauche verte (PGV) a estimé que la proposition visant à modifier le mandat de la MINURSO dans les provinces du Sud est "précipitée et irréfléchie".

Cette initiative "n'est pas adossée à une analyse objective de la situation des droits de l'Homme dans la région et des différences entre la situation de ces droits au Sahara, d'une part, et dans les camps de Tindouf, de l'autre, ainsi que de leur répercussion sur la stabilité dans l'ensemble de la région", indique un communiqué du parti parvenu jeudi à la MAP.

Attaché à la consolidation des droits de l'Homme et à leur protection dans l'ensemble du Royaume et des pays du monde, le Parti exhorte la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour mettre la pression sur le "Polisario" et l'Algérie, afin de permettre aux séquestrés de Tindouf de bénéficier des droits et des libertés, au même degré que les populations des provinces du Sud.

Le parti appelle aussi la communauté internationale à faire valoir la sagesse dans le traitement d'un différend, qui est l'un des vestiges de la guerre froide, sur la base de la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, ajoute la même source.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

L'élargissement du mandat de la MINURSO va à l'encontre des objectifs recherchés par l'ONU (PND)

La proposition d'élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance de la situation des droits de l'homme dans les provinces du Sud du Royaume "va à l'encontre de l'objectif recherché par les Nations unies", a estimé le Parti démocrate national (PDN).

Dans un communiqué publié jeudi, à l'issue d'une réunion de son bureau politique, le PDN souligne que "le mandat de la MINURSO a toujours été limité à la supervision du cessez-le-feu, y greffer de nouvelles compétences irait à l'encontre de l'objectif recherché par les Nations unies et serait contraire à l'accord portant création de cette mission signé en 1991".

Cette proposition, relève le parti, "porte atteinte à la souveraineté nationale, un élément essentiel dans la continuité même de la nation marocaine et de l'existence de ses composantes". Dans ce contexte, le PDN appelle à "la mobilisation générale et à la mise en branle de l'ensemble de l'appareil diplomatique, dans un esprit de vigilance, lorsqu'il s'agit d'événements dont dépend le devenir du Sahara marocain".

Le parti affirme en outre que le Maroc, qui dispose des instances et des mécanismes nécessaires pour contrôler la situation des droits de l'homme sur son territoire, "refuse qu'on lui impose une quelconque partie de surveillance" externe.

18/04/2013

Le groupe des amis du Sahara doit réfléchir aux "conséquences" de toute tentative d'altérer le mandat de la MINURSO (universitaire)

Le groupe des amis du Sahara "doit réfléchir aux conséquences" de toute tentative visant à altérer le mandat de la MINURSO, a affirmé l'universitaire et ancien haut fonctionnaire de l'ONU, Abdelkader Abbadi.

"Avant d'entreprendre quoique ce soit au sein du Conseil de sécurité, le groupe des amis du Sahara doit prendre en compte et réfléchir aux répercussions et conséquences possibles de toute tentative touchant à la sécurité et à la souveraineté nationale", a affirmé à la MAP à New York, M. Abdelkader Abbadi, spécialiste des questions du CS.

"Le groupe des amis (du Sahara) devrait comprendre que dans le cas échéant, le peuple marocain ne resterait pas indifférent et ne se comporterait pas en spectateur", a averti cet universitaire basé à New York.

Le "peuple marocain est solidement uni derrière son Roi concernant le Sahara et ce consensus national constitue le rempart qui briserait toute tentative visant à toucher à l'intégrité territoriale" du Royaume, a dit M. Abbadi.

Le "peuple marocain ira jusqu'au bout pour la défense de son intégrité territoriale, et la marocanité du Sahara est la première cause nationale, et le groupe des amis devrait prendre en considération cette réalité", a poursuivi M. Abbadi, auteur d'un ouvrage qui vient de parraître sur "le Maroc indépendant", dont un chapitre traite de la question du Sahara marocain.

Quant à parler de la "situation des droits de l'Homme, le Maroc a été à maintes reprises cité en modèle, notamment dans le monde arabe, par la communauté internationale", a tenu à rappeler M. Abbadi qui a exercé aux Nations Unies de 1967 à 1997, où il a occupé notamment le poste de directeur politique dans le département du Conseil de sécurité.

Dès lors, soulever cette "question ici et aujourd'hui ne peut que provoquer naturellement la surprise", a dit M. Abbadi, exprimant toutefois l'espoir que le groupe des amis "appréciera à leur juste valeur les efforts déployés par le Maroc dans ce domaine".

Outre les Etats-Unis d'Amérique, le Groupe des amis du Sahara comprend la France, l'Espagne, le Royaume-Uni et la Russie.

Une réunion consacrée aux derniers développements de la question nationale s'était tenue, lundi dernier au Cabinet Royal, en présence de Conseillers du Souverain, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement.

Cette réunion a été consacrée aux "derniers développements concernant la question nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO".

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. Ce mouvement est soutenu par le pouvoir algérien et revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Le Conseil de gouvernement réaffirme la position ferme et constante du Maroc rejetant toute modification du mandat de la Minurso

Le Conseil de gouvernement a réaffirmé, jeudi, la position ferme et constante du Maroc rejetant toute modification du mandat de la Minurso.

Le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué, dans un point de presse à l'issue du Conseil, que ce dernier a écouté un exposé sur les derniers développements de la question du Sahara, ajoutant que l'accent a été mis sur la nécessité d'intensifier l'action diplomatique afin d'expliquer la position du Maroc.

Il a indiqué que le Maroc mise sur la sagesse des membres du Conseil de sécurité pour empêcher une prise de décision dans ce sens au regard des conséquences néfastes et négatives qu'elle aurait sur la stabilité et la sécurité de la région, particulièrement à la lumière de la recrudescence des menaces sécuritaires et terroristes dans la région du grand Sahara et du Sahel et dont la dernière guerre au Mali a montré la gravité.

M. El Khalfi, avait, qualifié, lundi, d'"incompréhensible" et d'"injustifiée" la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, relevant "la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable".

M. El Khalfi, qui était l'invité du journal du soir de la chaîne de télévision Al Oula, a indiqué que cette tentative visant à élargir les compétences de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme, intervient à un moment où le Maroc a accumulé d'importantes réalisations en la matière.

Cette démarche constitue "un danger pour notre Cause Nationale" et "une atteinte injustifiée" à la souveraineté du Maroc, a-t-il poursuivi, estimant qu'une telle démarche n'est qu'une "récompense politique pour les autres parties n'ayant pas répondu favorablement aux résolutions du Conseil de sécurité".

Une telle tentative, a-t-il ajouté, ne peut que perturber le processus politique des négociations, rappelant que le Maroc appelle depuis des années à trouver une solution politique négociée, juste et équitable à ce conflit, dans un esprit de réalisme et d'entente entre toutes les parties.

Le ministre a rappelé que la MINURSO avait été créée sur la base d'un accord conformément au chapitre VI de la Charte des Nations unies, qui énonce le règlement pacifique consensuel des conflits.

18/04/2013

Les initiatives tendant à élargir le mandat de la MINURSO, un "parti- pris flagrant" en faveur des thèses visant à faire perdurer le conflit (acteurs associatifs)

Des acteurs associatifs et de la société civile au Maroc ont affirmé, dans des communiqués parvenus à la MAP, que les initiatives tendant à élargir le mandat de la MINURSO pour inclure la supervision de la situation des droits de l'Homme au Sahara, constitue un "parti-pris flagrant" aux côtés des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume et des thèses visant à pérenniser le conflit artificiel dans la région.

Ces acteurs ont demandé aux initiateurs de pareilles démarches à renoncer à leurs positions "partiales" qui ne peuvent que nuire à la stabilité de la région.

A cet égard, le Mouvement Unité et Réforme (MUR) a affirmé que la démarche voulant étendre la mission de la Minurso aux droits de l'homme est d'une "partialité flagrante" envers les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et les thèses visant à faire perdurer ce conflit, tout comme il s'agit d'une entrave aux efforts des Nations Unies pour trouver une solution politique et définitive.

Le MUR a exprimé, dans un communiqué, son refus catégorique de cette initiative partiale, la considérant comme une atteinte à la souveraineté du Maroc et une sérieuse menace pour la stabilité de la région et les efforts visant à consolider la paix et la stabilité.

Le bureau politique du Mouvement a appelé toutes les parties prenantes à prendre garde à toute initiative qui aliénerait un acteur influent dans la préservation de la stabilité et de la sécurité dans la région, soulignant qu'il n'y pas lieu de dévier le processus de règlement de son cours, surtout après la dynamique enclenchée par la proposition d'autonomie présentée par le Maroc, et largement saluée par la communauté internationale.

De son côté, l'Association pour la levée du blocus sur les séquestrés des camps de Tindouf, basée à Boujdour, a estimé que l'initiative de dénaturer la mission de la Minurso est "d'une partialité flagrante" en faveur des autres parties et fait fi de l'ancrage stratégique du Maroc dans ses relations avec ses partenaires traditionnels.

Dans ce sens, l'Association a exprimé son rejet de toute modification de la mission de la MINURSO, affirmant que l'ensemble des Marocains refusent toute ingérence ou entrave à la proposition d'autonomie des provinces du Sud, en tant que seule solution politique susceptible de mettre un terme au conflit et de permettre le retour à la mère-patrie des séquestrés des camps de Tindouf.

La Fondation Fqih Tétouani des sciences, de littérature et des Œuvres sociales a fait savoir, dans un communiqué, qu'elle rejette les démarches de certaines parties alignées sur les thèses des adversaires de l'intégrité territoriale, et qui présentent des propositions minées induisant en erreur l'opinion publique et servant l'agenda des adversaires.

La Fondation considère que la proposition d'élargir la mission de la MINURSO constitue "un coup dur aux efforts visant à trouver une solution négociée au conflit artificiel du Sahara et aux actions déployées par la communauté internationale et à leur tête les Etats-Unis".

Elle a, en outre, exprimé ses craintes des conséquences que provoquerait une déviation du rôle de la Minurso, s'agissant notamment de l'aggravation de la situation sécuritaire dans la région et de la montée de la tension, sachant le rôle positif joué par le Maroc dans ce registre aux côtés de la communauté internationale.

L'Amicale des écrivaines du Maroc a, pour sa part, exprimé "son rejet de toute tentative d'ingérence extérieure dans les affaires intérieures du Royaume", faisant savoir qu'elle entend "faire face à toute position hostile aux constantes de la Nation, à sa cohésion sociale et à son intégrité territoriale".

L'institution "Bayt Al Hikma" a, de son côté, affirmé suivre avec préoccupation les récents développements de la question du Sahara après la proposition d'élargir la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme.

A cet égard, elle a indiqué que "compte tenu de la gravité de cette proposition, qui constitue une ingérence directe dans la souveraineté marocaine, et étant donné les conséquences d'une telle initiative sur la question de l'intégrité territoriale du Royaume, outre qu'elle constitue un retour en arrière non justifié par rapport à la légalité internationale, nous considérons que la situation exige une mobilisation nationale globale pour répondre à toutes les manœuvres qui se trament contre l'intégrité territoriale de notre pays, en cette phase particulière, d'autant plus que le Conseil de sécurité a lui-même qualifié la proposition d'autonomie des provinces du Sud de sérieuse et crédible, proposition saluée, par ailleurs, par les capitales et les instances internationales".

Le président de L'Association Tiris pour l'intégrité et de développement (Smara), Mohamed Rakeb a estimé, dans un communiqué parvenu à la MAP, que toute modification de la mission de la MINURSO serait une atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume et aux sentiments des Sahraouis marocains attachés aux constantes de la Nation.

L'inclusion des droits de l'Homme unilatéralement dans la mission de la MINURSO "est en contradiction avec la résolution de l'ONU numéro 690 de 1991 et un déni des réalisations accomplies par le Maroc, sous la conduite sage de SM le Roi Mohammed VI, dans le domaine démocratique et des droits de l'Homme", a-t-il indiqué.

M. Rakeb a fait observer que secrétaire général des Nations unies a lui-même salué les réalisations du Maroc en matière de démocratie, dans son dernier rapport relatif aux droits de l'Homme. Il s'est référé également au constat du rapporteur onusien des droits de l'Homme, Juan Mendez, à l'issue de sa visite au Maroc qui a relevé que "la culture des droits de l'homme au Maroc se renforce de jour en jour".

M. Rakeb a, d'autre part, salué les acquis réalisés par le Maroc dans les provinces du Sud qui jouissent de quiétude et de sécurité, réaffirmant son soutien à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI d'accorder l'autonomie à ces provinces et dénonçant toutes les formes de violation des droits humains et le déni des normes élémentaires de vie dans les camps de Tindouf, où règne la répression et l'absence de liberté d'expression et de mouvement, outre l'épreuve de la séparation dont souffrent les familles.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Modification du mandat de la MINURSO, une instrumentalisation du dossier des droits de l'Homme

La proposition de modification du mandat de la MINURSO n'est qu'une tentative d'"instrumentalisation du dossier des droits de l'Homme pour interférer dans le règlement du conflit au Sahara", a affirmé Mustapha Sehimi, politologue et professeur à l'université Mohammed V.

Cette tentative "n'est qu'une instrumentalisation de ce dossier (des droits de l'Homme, ndlr) pour essayer de fragiliser les positions diplomatiques du Royaume, qui sont toujours fortes", a expliqué M. Sehimi dans une déclarartion à la Map.

"Ces positons, a-t-il souligné, ont été renforcées par le plan d'autonomie (proposé par le Maroc) pour les provinces du Sud, qualifié par la communauté internationale de proposition crédible, sérieuse et réaliste, ainsi que par les reformes d'envergure entreprises par le Royaume dans les domaines politique, constitutionnel et des droits de l'Homme".

Dans le même ordre d'idées, il a relevé que "cette tentative perd toute pertinence, étant donné que le dispositif mis en place par le Maroc en la matière est tout à fait efficient et opérationnel".

Il a cité à cet égard l'action du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) qui, a-t-il dit, a installé deux antennes régionales à Laâyoune et à Dakhla et adopté une "politique de portes ouvertes à toutes les doléances relatives à des atteintes éventuelles aux droits humains".

Pour ce politologue, "élargir le mandat de la MINURSO pour y incruster la surveillance des droits de l'Homme est une initiative unilatérale qui n'est pas conforme avec l'esprit de compromis et de concertation qui devrait présider à la relation avec un pays souverain, en l'occurrence le Maroc".

"C'est inacceptable, car c'est une atteinte à la souveraineté du Royaume", a-t-il affirmé.

"Il n'est pas question d'accepter qu'une +entité+ de suivi des droits de l'Homme relevant de la MINURSO s'installe dans les provinces du Sud et exerce une fonction régalienne, qui revient, de droit, à l'Etat marocain", a-t-il dit.

"Il n'est pas question non plus qu'un quelconque plan de règlement soit imposé au Maroc et la communauté internationale le sait très bien", a-t-il ajouté.

Il a, toutefois, estimé qu'une telle tentative offre "une occasion au Royaume d'aller plus loin dans la mise en Œuvre de la régionalisation avancée", qui constitue avec le plan d'autonomie, une solution pertinente et acceptable au niveau des instances diplomatiques internationales.

M. Sehimi a par ailleurs déploré le lobbying engagé par la Fondation Robert Kennedy, une institution dont les positions partiales dans le dossier du Sahara remettent en cause la crédibilité

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Sahara : Le Leadership Council for Human Rights met en garde contre des tentatives de nature à "faire dérailler le processus de négociations"

Le Leadership Council for Human Rights (LCHR), l'une des principales organisations des droits de l'homme aux Etats Unis, a mis en garde, jeudi dans un communiqué, contre les tentatives qui sont de nature à faire dérailler le processus de négociations de sa trajectoire, à travers notamment l'élargissement du mandat de la MINURSO.

Le LCHR dénonce, dans ce cadre, l'"arrogance" du Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme, ainsi que son "antagonisme injustifié" envers le Maroc par le biais de "rapports mensongers et biaisés", et voit en cette démarche "une énième tentative du pouvoir algérien pour faire dérailler le processus de négociations en cours".

"Un manque de compréhension de la question du Sahara placerait les Nations-unies dans une situation où cette organisation ne serait pas en mesure d'appréhender les préoccupations sécuritaires régionales dans leur globalité", affirme la Présidente du Leadership Council for Human Rights, Kathryn Porter Cameron.

Il s'agit, explique la fondatrice du caucus des droits de l'homme au congrès américain, de "jeter un regard serein sur la réalité sur le terrain et de commencer par reconnaitre et pointer du doigt le soutien actif de l'Algérie au Polisario", ainsi que les "liens avérés des séparatistes avec les groupes terroristes" qui sévissent dans la région.

"De nombreux experts ont mis l'accent sur les liens de plus en plus étroits entre des leaders du Polisario et des organisations terroristes comme Al-Qaeda dans le Maghreb islamique (AQMI) et le Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'ouest (Mujao)", a dit Mme Porter Cameron, en rappelant l'implication de membres du Polisario dans les combats au Mali, confirmée par ailleurs par différentes sources, dont le ministre malien des Affaires étrangères, Tièman Coulibaly.

Elle a, dans ce contexte, mis en garde contre toute tentative visant "à mettre sur un même pieds d'égalité le Royaume du Maroc, un Etat indépendant et souverain, et le Polisario, connu pour être une marionnette entre les mains du régime algérien".

Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire, à Tindouf, le mouvement séparatiste du Polisario.

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

La Chambre des représentants rejette catégoriquement l'élargissement du mandat de la MINURSO 

La Chambre des représentants a exprimé, jeudi, son rejet catégorique de toute initiative visant l'élargissement du mandat de la MINURSO pour englober la surveillance de la situation des droits de l'Homme au Sahara.

En réaction à cette initiative, le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, a averti que l'élargissement du mandat de la MINURSO est de nature à faire dévier le processus de règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain au niveau des Nations unies.

Et d'ajouter, dans une déclaration à la MAP, que la tentative visant à dénaturer le mandat de la mission onusienne s'inscrit en porte-à-faux avec l'approche adoptée par l'ONU en ce qui concerne ce conflit artificiel, laquelle se base sur la concertation et la négociation et non pas sur les décisions unilatérales.

Une telle initiative occulte les avancées réalisées par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme, qui lui ont valu une vaste reconnaissance de la communauté internationale, a fait valoir M. Ghellab, citant notamment la création de l'Instance équité et réconciliation (IER), dont la plupart des recommandations ont été mises en œuvre, la promulgation de la nouvelle Constitution, la création du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'adhésion volontariste du Maroc à l'ensemble des mécanismes de l'ONU en la matière.

Les derniers développements de la cause nationale feront l'objet, vendredi, d'une séance commune de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger à la Chambre des représentants, et la Commission des affaires étrangères, des frontières, des zones occupées et de la défense nationale à la Chambre des conseillers, a indiqué M. Ghellab.

Et de préciser que cette réunion, prévue à 16h00, sera l'occasion pour le gouvernement de passer en revue les derniers développements intervenus à ce sujet, et pour les parlementaires d'examiner les initiatives qui devront être entreprises à cet égard, particulièrement en matière de diplomatie parlementaire.

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour trouver une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain, de même qu'elle retarde l'intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Message de SM le Roi au Président Poutine

Le Conseiller de SM le Roi, M. Taieb Fassi Fihri, a remis, jeudi à Moscou, au ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, un message de SM le Roi Mohammed VI au président Vladimir Poutine.

Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une séance de travail entre le ministre russe et une délégation marocaine de haut niveau, dépêchée par SM le Roi, M. Fassi Fihri a indiqué que le message Royal, "s'inscrit dans le cadre de la concertation continue entre les chefs d'Etat des deux pays". Cette rencontre, a-t-il ajouté, "témoigne d'une volonté de promouvoir les relations bilatérales, de renforcer et d'élargir le partenariat et la concertation dans le domaine politique".

Les entretiens de la délégation marocaine avec le ministre russe ont porté sur les derniers développements de la question du Sahara marocain, a-t-il dit, rappelant que la partie russe soutient le processus de négociations dans le cadre des critères fixés par le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l'ONU.

Ils ont également porté sur des questions d'actualité internationale notamment "la situation au Sahel et au Sahara et les menaces pour la paix et la sécurité émanant de groupes extrémistes", a-t-il ajouté, faisant remarquer que la Russie suit avec intérêt les développements survenus en Afrique et dans le monde arabe.

M. Fassi Fihri a également tenu à rappeler que les relations entre les deux pays ne cessent de se renforcer et de s'élargir dans divers domaines, notamment après la visite historique de SM le Roi à Moscou en 2002, qui a permis de donner une très forte impulsion aux relations bilatérales dans le cadre du partenariat stratégique, et celle effectuée par le président Poutine au Maroc en 2006.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saad Dine Otmani, a affirmé, pour sa part, avoir informé le ministre russe des affaires étrangères de "la position du Maroc rejetant totalement tout élargissement de la mission de la Minurso pour englober les droits de l'Homme au Sahara marocain", ajoutant que la position marocaine est irréversible s'agissant de la souveraineté nationale.

Lors de cette rencontre, il a été examiné les questions liées à la sécurité au Sahel et au Sahara, la situation en Syrie et l'équilibre dans les relations internationales, a-t-il dit.

Le Maroc est , en outre, le premier partenaire de la Russie en Afrique et dans le Monde arabe ce qui fait que le Royaume occupe une place stratégique pour la Russie dans la région, a souligné encore le ministre.

Outre MM. Fassi Fihri et Otmani, la délégation marocaine comprend, M. Mohamed Yassine Mansouri, Directeur Général des Etudes et de la Documentation. La rencontre s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc en Russie, M. Abdelkader Lachhab.

18/04/2013

L'élargissement du mandat de la Minurso mènera la région vers l'inconnu et l'instabilité (Ali Kabiri)

L'Initiative tendant à élargir le mandat de la Minurso pour englober les droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Royaume mènera la région vers l'inconnu, l'instabilité et l'insécurité, a affirmé, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense, des Affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger à la Chambre des représentants, Ali Kabiri.

Cette initiative porte atteinte aux efforts déployés par la communauté internationale pour lutter contre l'insécurité, l'instabilité et le terrorisme dans la région, a-t-il relevé dans une déclaration mercredi à la MAP, rappelant que l'adhésion du Maroc à ces efforts a été saluée par l'ensemble des acteurs concernés.

Le Maroc ne peut en aucun cas accepter une telle initiative qui portera atteinte à sa souveraineté nationale et à la sécurité dans la région, a-t-il insisté.

Le mandat de la Minusro est clair et bien défini tel qu'il a été accepté par le Maroc en 1991, a-t-il encore rappelé, soulignant que ce mandat ne peut être modifié sans l'aval du Maroc.

M. Kabiri s'est dit également étonné du timing choisi pour lancer cette initiative surtout qu'elle intervient au moment où des résolutions du conseil de sécurité ont salué ces deux dernières années, les efforts déployés par le Maroc pour la promotion des droits de l'Homme et le rôle joué à cet égard par le Conseil national des droits de l'Homme.

Il a en outre indiqué que la commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants a invité, à la demande de plusieurs groupes parlementaires, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération à tenir une réunion pour examiner les différents aspects de cette question et les mesures à prendre pour faire face à cette initiative.

M. Kabiri a, dans ce ce sens, mis l'accent sur le rôle que doit jouer la diplomatie parallèle pour expliquer les risques et répercussions de l'adoption d'une telle initiative, rappelant en outre que l'initiative marocaine d'autonomie, qui est sérieuse et crédible, constitue une base de négociations.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. Ce mouvement, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

L'élargissement du mandat de la Minurso peut entraver le processus de règlement de la question du Sahara (Expert)

La proposition de modification du mandat de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme est de nature à entraver le processus de règlement de la question du Sahara, a indiqué Taïbi Saadaoui, expert international marocain résidant en Allemagne.

Le Maroc, qui a présenté l'initiative d'autonomie en tant que solution de compromis au conflit artificiel autour du Sahara marocain, doit barrer la route à toute tentative visant à porter atteinte à son intégrité territoriale et à sa souveraineté, a affirmé M. Saadaoui à la MAP, ajoutant que le Maroc est capable de gérer ses affaires intérieures par lui-même qu'elles s'agissent des droits de l'Homme ou des conditions sociales.

Pour cet expert, les initiatives proposées par des parties hostiles au Maroc en disent long sur leurs intentions d'affaiblir le rôle du Royaume et sa position dans la région maghrébine en particulier après les évènements du Printemps arabe et la crise malienne.

M. Saadaoui a, en outre, indiqué que le Maroc, qui a su interagir positivement avec le vent de changement apporté par le Printemps arabe et préserver sa stabilité politique en cette conjoncture difficile, est envié par ses adversaires qui cherchent à porter atteinte à son unité, à son intégrité territoriale et à son rayonnement international.

Il a également fait observer que le Maroc, qui joue un rôle important au Maghreb et à l'échelle africain et méditerranéen, a consentis d'importants efforts pour trouver une solution à la question du Sahara, et ce partant de sa conviction que tout retard dans le règlement de ce différend aura une incidence négative sur toute la région, relevant que les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc doivent se rendre à l'évidence que le règlement de la question du Sahara aura des retombées positives sur l'ensemble des pays de la région et fera du Maghreb un pôle régional fort.

Le conflit du Sahara dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

L'Association hispano-sahraouie "Hiwar" dénonce toute tentative de modifier la statut de la Minurso

L'Association hispano-sahraouie (Hiwar), basée à Séville (Sud de l'Espagne) a dénoncé fermement, mercredi, la tentative de modifier le mandat de la MINURSO, dans le but d'instrumentaliser les droits de l'homme à des fins politiciennes.

Dans une déclaration à MAP-Madrid, le président de l'association, Abderrahim Berdiji a rejeté toute initiative visant la dénaturation du mandat de la mission onusienne, soulignant que ce projet suscite "l'étonnement", d'autant plus que le Royaume a réalisé ces dernières années de grandes avancées dans le domaine des droits humains.

L'annonce de cette tentative, a déploré M. Berdiji, survient au moment ou le Maroc a accompli d'importants progrès en matière des droits humains marqués notamment par l'indemnisation des victimes des violations du passé dont celles des provinces du Sud du Royaume.

Il a rappelé, à cet égard, la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) qui dispose de deux délégations régionales au Sahara et les recommandations importantes de l'Instance équité et réconciliation (IER).

L'association condamne vigoureusement l'usage des droits de l'Homme à des fins politiciennes, a-t-il dit, faisant remarquer que si le Maroc a autorisé des visites en toute liberté dans la région aux organisations internationales qui soutiennent la thèse des séparatistes à l'instar de la Fondation Kennedy, des associations telles que Amnesty international et Human right watch sont, par contre, toujours interdites d'accès aux camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.

Les Etats-Unis devaient au lieu de réclamer la modification du statut de la Minurso, demander la surveillance des droits civiques à Tindouf, ou il n' y a ni liberté de mouvements ni celle d'expression, a fait observer M. Berdiji, en citant dans ce cadre l'enlèvement en 2009 du dénommé Kahlil Ahmed et qui est toujours porté disparu, et les cas notamment de l'artiste Najem Allal, et du militant Mustapha Salma Ould sidi Mouloud, qui est interdit par la direction du polisario de retrouver sa famille dans les camps de Tindouf pour le simple crime d'avoir soutenu l'initiative d'autonomie. "Alors qu'au Maroc, des séparatistes jouissent de toute la liberté de circulation et de voyage à l'étranger avec des passeports marocains", fait-il encore remarquer pour dénoncer les exactions dont font l'objet les opposants du polisario à Tindouf.

Après avoir souligné que le Maroc a, dans le cadre de ses efforts visant à trouver une solution au différend autour du Sahara, présenté la proposition d'Autonomie, et que l'autre partie reste figée dans sa position, le président de l'association Hiwar a appelé le Royaume à aller de l'avant sur la voie de la promotion du processus des droits de l'homme engagé par le Royaume, de la mise en Œuvre de la régionalisation avancée et la poursuite des projets de développements à tous les niveaux.

Le conflit du Sahara dit "occidental" , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Tentative d'élargissement du mandat de la MINURSO, "une dérive dangereuse aux conséquences imprévisibles" (Journaliste)

Le but évident de la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance de la situation des droits de l'homme au Sahara est , à la fois, de remettre en question les progrès accomplis par le Royaume en matière de Droits de la personne humaine, de jeter le doute sur la réalité de son unité et de son intégrité territoriale et, enfin, d'entraver toute recherche de solution au conflit du Sahara, sur la base du projet d'autonomie avancée proposé par le Maroc , a déclaré à la MAP l'éditeur du journal Atlas Montréal, M. Abdelghani Dades.

Cette nouvelle position américaine peut réduire à néant tous les efforts déployés au cours des dernières années afin de sortir la région du nord-ouest africain des turbulences et des incertitudes, poursuit l'éditeur du Groupe Atlas Média.

Elle constitue ainsi "une dérive dangereuse aux conséquences imprévisibles. Il est de ce fait inacceptable", a-t-il ajouté, émettant le souhait que les membres du Conseil de sécurité sauront "éviter le piège, qu'ils rejetteront le projet pour permettre aux espoirs de paix de rester vivants et qu'ils ramèneront ainsi les choses dans leur juste cours".

Aucune personne soucieuse de paix, à fortiori aucun originaire du Maroc où qu'il vive de par le monde, ne peut rester indifférent devant cette nouvelle manŒuvre (ndlr : l'initiative visant à élargir les attributions de la MINURSO au Sahara) , estime M. Dadès.

Le conflit artificiel sur le Sahara, dit "occidental", rappelle-t-on, a été imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et abrite sur son territoire les séparatistes du polisario, qui cherchent à créer un Etat factice au Maghreb, risquant ainsi d'affecter les efforts de la communauté internationale d'établir une intégration économique et sécuritaire dans la région.

18/04/2013

Le Maroc déploie des efforts soutenus pour promouvoir les droits de l'Homme (eurodéputé)

Le Maroc déploie des efforts soutenus en faveur de la promotion des droits de l'Homme dans l'ensemble de son territoire national, y compris dans ses provinces du Sud, a affirmé l'eurodéputé socialiste français, Gilles Pargneaux, en réaction à la proposition visant à élargir le mandat de la MINURSO aux droits humains.

"En tant que président du Groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen, j'ai effectué plusieurs visites dans les provinces du Sud du Maroc et contrairement aux propos erronés du rapport de la Fondation Robert Kennedy, j'ai pu constater à plusieurs reprises que les droits de l'Homme sont respectés dans la région du Sahara", a déclaré M. Pargneaux à la MAP.

"J'ai été plusieurs fois à Laâyoune et à Dakhla où j'ai eu des rencontres avec plusieurs acteurs locaux de la société civile qui m'ont tous assuré du respect des droits de l'Homme dans la région", a-t-il réaffirmé, ajoutant que dans un monde arabe particulièrement instable, "le Maroc se démarque par sa modernité et par son processus démocratique qui peut servir de modèle pour nombre de pays arabes".

M. Pargneaux a souligné, à ce propos, que la création du Conseil national des droits de l'Homme, la réforme constitutionnelle et la mise en place de l'Instance équité et réconciliation sont autant de preuves de "la volonté marocaine, sans précédent au Maghreb, de promouvoir durablement une culture des droits de l'Homme dans le Royaume".

Le parlementaire européen a également rappelé à cet égard que le président français a lui-même souligné devant le Parlement marocain le 4 avril dernier que les droits des femmes, la réforme du code de la famille, la feuille de route démocratique tracée par la Constitution de juillet 2011 sont des avancées déterminantes qui peuvent élever le Maroc comme un modèle pour beaucoup de pays.

Le conflit du Sahara dit "occidental" , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Ce dernier soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Les tentatives visant à dénaturer la mission de la Minurso peuvent entraver sérieusement le processus de paix dans la région

-Par Ali Benstitou-

Plusieurs observateurs au fait du dossier du Sahara et ses corrélations avec la situation politique et sécuritaire dans la région du Maghreb et du Sahel, ont accueilli avec une grande stupéfaction les tentatives visant à dénaturer la Mission de la MINURSO pour l'impliquer dans la gestion d'affaires internes, relevant strictement de la souveraineté du Maroc, à savoir le domaine des droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Royaume.

En effet, au moment où l'opinion publique nationale et régionale et au niveau du Maghreb et du Sahel en général, attendait de la communauté internationale et les capitales agissantes dans ce dossier à Œuvrer pour le clore définitivement après que la menace que représente ce conflit artificiel pour la sécurité et la stabilité de toute la région, ait été clairement établie, tout le monde a été, pour le moins étonné, par cette initiative "douteuse" relative à la surveillance des droits de l'Homme.

Tout observateur sensé et au fait des agissements des mercenaires qui président aux destinées des camps de Tindouf et des services de renseignements qui les commanditent, ne peut être dupé par ces pratiques pernicieuses visant à instrumentaliser la question des droits de l'Homme dans les provinces sahariennes, à les présenter à l'opinion publique sous un aspect dénaturé et tronqué, loin de la réalité sur le terrain, même s'il s'agit d'une société civile très active et réactive, qui ne ménage aucun effort pour défendre les droits politiques, économiques et sociaux des populations locales, dans le cadre de mécanismes constitutionnels reconnus et de lois qui incriminent toute violation de ces droits.

Dans ce même contexte, il serait judicieux de rappeler le processus d'évolution de la question des droits de l'Homme au Maroc, après qu'il ait été décidé, à très haut niveau et avec un grand courage, de rouvrir cette page pour réconcilier les Marocains avec leur passé.

A cet effet, l'Instance Equité et Réconciliation, mise en place dans cet objectif, a émis nombre de recommandations audacieuses qui ont permis de mettre sur pied les mesures garantissant aussi bien la défenses des droits et acquis que la fermeture définitive du dossier des violations.

Une deuxième structure constitutionnelle, à savoir le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) est venue renforcer ces mesures et les traduire dans les faits, sur l'ensemble du territoire national, en ce sens que le CNDH dispose de sections régionales partout dans le Royaume, y compris les provinces du Sud.

De ce fait, tout observateur honnête et avisé, serait en droit de s'interroger sur les finalités cachées et réelles, mais aussi la pertinence de mettre sur la table la question des droits humains au Sahara, alors que tous, les ennemis avant les amis, reconnaissent les grands efforts déployés par le Royaume dans ce domaine et les grandes avancées qu'il a réalisées en matière de démocratie et de liberté, comparativement à ses voisins dans l'espace maghrébin.

Tout est donc là pour prouver l'existence de visées politiques préméditées visant, entre autres, à brouiller les cartes dans ce dossier et tenter de jeter le discrédit sur l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, dans le cadre de la régionalisation avancée instituée par la nouvelle constitution, alors que cette initiative s'est imposée avec force sur la scène internationale, et suscite chaque jour davantage d'appui et de crédibilité auprès des interlocuteurs et partenaires du Maroc, car elle représente la solution idoine "qui permettra au Royaume et à son voisin, l'Algérie, d'édifier le Grand Maghreb, devenu une nécessité vitale et stratégique pour les cinq pays de la région".

Ainsi, face à ce tournant grave, qui hypothèque toute avancée dans le processus de paix et le ramène au point de départ, les observateurs avertis et au fait de ce dossier n'ont pas manqué de relever que "autant la déception du Maroc était grande face à ces tentatives de dénaturation de la mission de la MINURSO, autant cette situation a mis en avant l'unanimité de la société marocaine sur cette cause nationale sacrée, une unanimité clairement perçue dans la mobilisation de toutes les forces vives de la Nation: Partis politiques, syndicats, société civile, de tous bords, qui se sont unies pour faire face à ce complot, aux relents douteux, visant à contenter "l'Algérie du gaz et pétrole" et à satisfaire ses velléités hégémoniques, quitte à sacrifier pour cela la stabilité et l'unité de tous les peuples maghrébins.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

18/04/2013

Le RNI rejette catégoriquement toute tentative tendant à élargir le mandat de la MINURSO

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a exprimé, mercredi, son rejet catégorique de toute tentative tendant à élargir le mandat de la MINURSO, du fait que cette démarche constituera "une déviation claire de la mission qui lui a été confiée par l'ONU, à savoir le contrôle du cessez- le-feu" au Sahara.

Dans un communiqué, le bureau politique de cette formation, qui s'est penché sur l'examen de cette initiative, souligne que le Maroc, grâce à la clairvoyance de sa direction, de ses choix et de ses orientations, et à la faveur des sacrifices de son peuple, dispose désormais de mécanismes nationaux susceptibles de protéger les droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national.

Le RNI appelle à faire face aux tentatives de perturbation visant la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, mettant en garde contre toute aventure de nature à plonger l'ensemble de la région dans un climat d'insécurité et d'instabilité.

La formation politique a invité ses militants à la mobilisation pour renforcer le front intérieur, affronter les manouvres séparatistes et préserver les acquis en matière de développement dans les domaines des droits humains, économique et démocratique, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.

17/04/2013

La chambre des Conseillers rejette à l'unanimité la proposition d'élargir la mission de la MINURSO

 Les groupes de la majorité et de l'opposition au sein de la Chambre des Conseillers ont rejeté mardi à l'unanimité la proposition d'élargir la mission de la MINURSO pour englober la surveillance des droits de l'Homme.

Un projet qui touche à la souveraineté du Maroc et constitue une dérive dangereuse du processus de règlement du conflit artificiel au Sahara marocain, parrainé par les Nations Unies et qui exige un esprit de consensus et non une logique de diktats et d'initiatives unilatérales.

A l'instar des positions des directions des partis politiques et des instances de la société civile, qui ont unanimement condamné cette initiative, les groupes parlementaires ont exprimé leur "colère et préoccupation" quant aux effets potentiels d'une telle démarche sur le processus de négociation en cours, avec un impact négatif sur l'esprit de consensus qui devrait marquer la recherche d'un règlement politique juste à ce conflit artificiel, sur la base de la proposition d'autonomie pour les provinces Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Les formations de la majorité et de l'opposition ont appelé à nouveau les membres du Conseil de sécurité et toutes les forces qui défendent la cause de la paix dans le monde à examiner avec lucidité le contexte des négociations entamées depuis cinq ans et de faire la distinction entre la partie qui œuvre positivement à la recherche d'un règlement juste et permanent à ce conflit et celle qui excelle dans les manœuvres dilatoires dont le seul but et de faire échouer les négociations et perdurer le conflit pour des raisons que nul n'ignore aujourd'hui.

Dans ce contexte, le groupe Istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme, qui fait partie de la majorité gouvernementale, a estimé que l'initiative d'élargir la mission de la MINURSO "ne peut absolument pas être considérée comme un mécanisme onusien banal ( ) mais un projet qui renferme en son sein un caractère extrêmement dangereux qui touche en profondeur à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud".

Selon le même groupe, "ce genre d'initiatives unilatérales prises sans concertation préalable, que ce soit sur le plan du contenu, du contexte et de la manière, demeure incompréhensible et suscite l'étonnement", d'autant que la communauté internationale et de nombreux partenaires internationaux reconnaissent les efforts déployés par le Royaume en matière de défense des droits de l'Homme et de renforcement de l'indépendance des mécanismes nationaux dans ce domaine.

Le groupe Istiqlalien a condamné "cette campagne enragée et déchaînée et les complots ourdis par l'Algérie et ses complices, les mercenaires (du Polisario), dont des preuves ont établi l'implication dans des affaires de terrorisme, ce qui requiert de notre part aujourd'hui une plus grande mobilisation pour protéger notre parcours démocratique et le prémunir contre tout glissement".

Sur le même ton, le groupe Socialiste, un composant majeur de l'opposition, a souligné qu'"en dépit de la délicatesse dont a fait montre le Maroc à l'égard de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Christopher Ross, et des efforts consentis par le Royaume en matière d'instauration de l'Etat de droit, de renforcement du rôle des institutions constitutionnelles et de protection des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national, cette initiative d'élargir la mission de la MINURSO représente une atteinte à la souveraineté nationale sur le territoire marocain, dont les provinces du Sud sont partie intégrante".

Le groupe a "rejeté fermement la tentative de dénaturer la mission de la MINURSO, fixée par les Nations Unies depuis le cessez-le-feu en 1991 et cette décision inopinée et unilatérale qui épouse mot à mot les propositions de l'Algérie et du Polisario qui appellent à soumettre la situation des droits de l'Homme à surveillance de la MINURSO".

"Il n'existe aucune raison juridique ou réaliste pour charger la MINURSO de contrôler les droits de l'Homme, au moment où le Maroc a fourni de grands efforts en matière de respect de ses droits et des libertés individuelles et collectives, et ce à travers son adhésion au système mondial et sa ratification de nombreuses conventions internationales dans de nombreux domaines", a affirmé le groupe Socialiste.

De son côté le groupe Constitutionnel, une des formations de l'opposition également, a indiqué, que "l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme par les autres parties à ce conflit ne date pas d'aujourd'hui" et que "l'objectif est une tentative de faire dévier le processus de négociation, auquel le Maroc a adhéré de façon efficace et responsable". Cette démarche, relève le même groupe, vise à bloquer "la recherche d'une solution politique et objective à ce conflit dont le caractère dangereux ne cesse de s'accroître, après les derniers développements dans la région du Sahel".

"Les avancées du Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, et qui ont touché l'ensemble du territoire national sans aucune exception ou exclusion, sont aujourd'hui applaudies par la communauté internationale et par de nombreux partenaires internationaux du Royaume", a fait valoir le groupe Constitutionnel, qui s'est interrogé sur les mobiles et les véritables raisons de ce "nouveau complot" qui ramène le conflit à la case départ.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

La proposition d'élargir le mandat de la MINURSO au Sahara, +non-structurée, infondée et ne sert pas la paix+ (militants de droits de l'Homme)

Des militants de droits de l'Homme ont qualifié, mercredi à Rabat, la proposition d'élargir le mandat de la MINURSO au Sahara pour englober la surveillance des droits de l'Homme de +non-structurée, infondée et ne servant aucunement la paix et la promotion des droits humains dans la région+.

Dans des déclarations à la MAP, en marge d'une rencontre initiée par des organisations des droits humains, ces acteurs ont exprimé leur +étonnement et profond regret+ au sujet de la présentation de pareille proposition qui +sous-estime aussi bien l'effort consenti par les organisations des droits de l'homme dans les provinces du sud, comme partout dans le Royaume, que l'ouverture du Maroc sur les mécanismes internationaux dans ce domaine et sa consécration des principes universels des droits humains dans la Constitution de 2011+.

Exprimant son regret quant à la présentation de cette proposition +inattendue+, notamment sur un plan de droits humains, Driss El Ouali, président du Centre marocain des droits humains (CMDH), a rappelé que plusieurs organisations, y compris la sienne, sont très actives dans les provinces du sud et +suivent de près les évènements et les éventuelles violations+.

Il a cité, à titre d'exemple, le rapport élaboré par +une commission des droits de l'homme, constituée de 11 organisations, dont le CMDH, et qui a suscité l'intérêt de l'opinion nationale et internationale+, ajoutant que cette proposition est +non-structurée, infondée et ne servant aucunement la paix et les droits humains dans la région+.

Tout en exprimant le rejet des organisations des droits de l'homme de +cette approche+, Driss El Ouali a appelé au retrait de cette proposition.

De son coté, Mohamed Nachnach, président de l'organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH), a considéré que cette proposition +porte atteinte à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume et elle est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité y afférentes+, tout en exprimant son rejet pur et simple de cette approche.

+C'est une forme d'ingérence étrangère dans les affaires internes et une atteinte à la dignité du Maroc et à ses droits sur ses terres, surtout que le Maroc vit aujourd'hui une nouvelle phase estampillée par le respect des droits de l'homme+, faisant référence à la nouvelle Loi fondamentale, qui +s'applique sur tout le Royaume et qui insiste aussi bien sur les principes des droits de l'homme dans plus de 40 articles, que sur la primauté des conventions internationales sur la législation nationale+.

Dans le même contexte, Mohamed Nouhi, président de l'instance marocaine des droits de l'homme (IMDH), a réitéré le +refus catégorique de cette proposition et de toute forme de tutelle de quelconque partie étrangère, pour suppléer aux associations s'activant dans le domaine des droits de l'homme dans la région+.

Il s'est dit aussi étonné de voir le dernier rapport, présenté par le secrétaire général des Nations unies au conseil de sécurité en date du 8 avril 2013, ne comporter aucune indication au rôle joué par les organisations des droits de l'homme dans la région, en matière de protection ou de promotion de ces droits.

Au même sujet, Morad Raghib, de l'association le Médiateur pour la démocratie et les droits de l'homme, a considéré que la proposition d'élargir le mandat de la MINURSO au Sahara pour englober la surveillance des droits de l'Homme est +un tournant politique dangereux+.

17/04/2013

Proposition de modification du mandat de la MINURSO: le MP "n'acceptera aucune décision portant atteinte à la souveraineté nationale"
 

Le bureau politique du Mouvement populaire (MP) s'est dit opposé à toute décision qui porterait atteinte à la souveraineté nationale et ouvrirait la voie à une ingérence dans les affaires internes du Royaume, en réaction à la proposition d'élargir le mandat de la MINURSO pour y greffer la surveillance de la situation des droits de l'homme au Sahara.

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion extraordinaire de son bureau politique, le MP a exprimé son "étonnement" qu'une telle proposition soit mise sur la table et affirmé qu'il "n'accepterait aucune décision, d'aucune partie, qui porterait atteinte à la souveraineté du Royaume et qui constituerait une ingérence dans ses affaires internes", tout en appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à "rendre justice au Maroc et à le confirmer dans ses droits légitimes".

Le MP a également réaffirmé son soutien à l'initiative marocaine visant à trouver une solution juste et consensuelle au conflit artificiel au Sahara marocain et sa détermination à "barrer la route à toutes les tentatives algériennes de saper la proposition marocaine, largement saluée par la communauté internationale, d'accorder l'autonomie aux provinces du Sud, dans le cadre du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume".

"Grâce aux grandes réformes en cours, relève par ailleurs le communiqué, le Maroc a fait des progrès reconnus internationalement dans le domaine des droits de l'homme, avec entre autres l'élargissement du champ des libertés publiques, le droit de manifester, la liberté de circulation et le respect des principes universels" en la matière.

"Le choix démocratique fait par le Royaume du Maroc dans ce domaine, ajoute le MP, a permis une ouverture sur des contingents d'observateurs internationaux et de représentants onusiens, ainsi que sur les acteurs de la société civile, y compris les opposants à la cause nationale".

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. Ce mouvement, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

+Cette initiative, politique par excellence, présente la région comme si elle était en état de blocus ou souffre de l'absence de tout mécanisme de plaidoirie, bien connu dans le domaine des droits de l'homme+, a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité de +protéger les droits humains de toute politisation+.

Pour sa part, Ismail Belhaj, de l'association Adala, a estimé que cette proposition +porte préjudice au militantisme des organisations marocaines et à leur action en faveur des droits de l'homme dans les provinces du sud, qui ne date pas d'hier+.

Revenant sur le dernier rapport du SG de l'ONU sur le Sahara, il a souligné que ce document comporte +une insuffisance et une injustice en ce qui concerne l'action des organisations marocaines des droits de l'homme dans la région+.

Dans une lettre adressée au SG de l'Onu, Ban Ki Moon, sur la situation des droits humains au Sahara, neuf associations de défense des droits de l'homme considèrent que +l'élargissement du mandat de la MINURSO au Sahara pour englober la surveillance des droits de l'Homme ne peut servir les objectifs de l'agenda des droits humains et pourrait même saper l'indépendance de l'action en la matière+.

Cette lettre, présentée lors de cette rencontre, est signée par l'OMDH, l'association Adala, l'IMDH, le Médiateur, l'observatoire marocain des libertés publiques, l'alliance marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'homme, le CMDH, le centre Droits des gens et le comité de défense des droits humains.

Le conflit du Sahara dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

La Coordination internationale pour le soutien à l'autonomie au Sahara marocain rejette toute tentative de dénaturer la mission de la MINURSO

 

Dans un communiqué parvenu au bureau de la Map à Laâyoune, la Coordination affirme que "toute initiative de modification de la mission de la MINURSO pour y inscrire une action de surveillance des droits de l'homme dans les provinces du Sud du Royaume porterait atteinte à la souveraineté nationale et conduirait à une rupture du processus de négociation en cours, sur la base de la proposition courageuse du Maroc d'offrir une autonomie aux provinces du Sud, proposition qui était unanimement saluée par la communauté internationale".

"Une telle initiative est à contre-courant avec le rapport du 8 avril du S.G des Nations unies, dans lequel il pointe du doigt une situation dangereuse qui impose à la communauté internationale de rechercher une solution politique, consensuelle et rapide au Sahara", lit-on dans le texte du communiqué, qui met en garde contre "les conséquences de cette situation inquiétante sur la sécurité et la stabilité, non seulement au Sahara et au Sahel, mais dans toute la région méditerranéenne".

La Coordination appelle en outre à "un recensement rapide des populations séquestrées dans les camps de Tindouf", tout en insistant sur la nécessité de "libérer la totalité des personnes séquestrées, de leur permettre de rejoindre leur patrie, le Maroc, et de cesser de faire de l'affaire du Sahara marocain un fonds de commerce rentable".

Le communiqué appelle enfin à "l'ouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie pour permettre l'intégration économique maghrébine à laquelle aspirent les peuples de la région".

17/04/2013

Les élus et chioukhs des tribus sahraouies rejettent toute proposition dénaturant le mandat de la Minurso

Les élus des provinces du Sud et chioukhs des tribus sahraouies ont exprimé leur rejet de toute proposition dénaturant le mandat de la Minurso dans le Sahara marocain, réitérant leur attachement à l'initiative d'autonomie comme seule solution au conflit artificiel autour du Sahara.

Dans une déclaration à la MAP, Hamdi Ould Rchid, président du Conseil de la ville de Laâyoune et l'un des chioukhs des tribus sahraouies, a affirmé que les élus et représentants de la population locale refusent la proposition visant à élargir les compétences de la Minurso dans le Sahara marocain.

Cette proposition, qui émane des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, vise à nuire au processus de développement politique, économique et social engagé par le Maroc, notamment en matière de renforcement des droits de l'Homme, des libertés et de la démocratie, un processus exemplaire sur le plan régional, a-t-il indiqué.

Les manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc n'ébranleront pas l'attachement des habitants des provinces du Sud à l'initiative d'autonomie comme solution réaliste qui a reçu un écho favorable auprès de la communauté internationale, a-t-il noté, soulignant que la proposition marocaine garantit la dignité, la liberté et les droits des habitants de cette région, contrairement au quotidien des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, victimes des formes les plus graves de maltraitance et d'oppression.

De son côté, Abdellah Salhi, l'un des chioukhs des tribus sahraouies, a relevé que les parties à l'origine de la proposition voulant dénaturer la mission de la Minurso auraient mieux fait de mettre fin aux atteintes aux droits de l'Homme perpétrées dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien .

Le Maroc s'est engagé depuis des années en faveur d'une solution politique définitive à ce problème et a entamé une dynamique positive et constructive à travers l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de l'intégrité de son territoire, a-t-il mis en exergue, ajoutant que cette initiative est porteuse d'un avenir meilleur pour les habitants du Sahara marocain et permettra en plus de mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf.

Pour sa part, Brahim El Ghzal, acteur associatif et membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a mis l'accent sur le rejet catégorique exprimé par les habitants du Sahara marocain à la proposition d'élargissement des compétences de la Minurso.

Au moment où la communauté internationale salue les réformes politiques, économiques et sociales du Maroc et exprime son soutien à la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, en tant que solution la plus crédible à ce conflit artificiel, les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume continuent d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme pour dissimuler les graves violations de ces droits dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté.

Mohamed Saleh Ould Sidi El Alem Idrissi, l'un des chioukhs de la province de Smara a, quant à lui, exprimé son refus de toute proposition portant atteinte à la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.

M. Idrissi a noté que cette proposition ne fera que compliquer davantage la situation, au moment où l'on attendait une pression sur les autres parties pour parvenir à une solution à ce conflit artificiel .

Il a aussi rappelé que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef de la Minurso, Wolfgang Weisbrod-Weber, avait souligné, lors d'une rencontre de communication avec les acteurs locaux à Smara tenue au début de ce mois, que la mission de la Minurso est définie par les Nations unies et se limite à l'observation du cessez-le feu.

17/04/2013

Des acteurs politiques appellent à une "forte" mobilisation diplomatique pour empêcher l'adoption de la proposition sur la MINURSO

La proposition d'élargir le mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Maroc constitue une "flagrante provocation" qui appelle une "forte" mobilisation diplomatique pour empêcher son adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU, ont affirmé des acteurs politiques.

Ces acteurs, qui participaient à l'émission "Qadaya Wa araâ", diffusée mardi soir par la première chaîne de télévision nationale, ont souligné que cette proposition est une provocation qui porte atteinte à l'expérience démocratique réussie du Maroc, ajoutant que le Royaume, fort de l'unanimité de l'ensemble de ses composantes sur l'unité territoriale, est capable de sortir la "tête haute" de cet examen.

Le secrétaire général du Parti travailliste, Abdelkrim Benatiq, s'est dit surpris de la proposition d'élargir le mandat de la MINURSO, laquelle proposition représente en réalité une "aventure" de la part de ses défenseurs dans une région sur laquelle pèsent plusieurs menaces.

Le Maroc, qui a démontré à travers l'histoire de ce conflit artificiel sa capacité à résister dans le cadre d'un front intérieur "fort et soudé", peut aussi surmonter cet examen grâce à une "forte" mobilisation de toutes les composantes de la société, a-t-il dit précisant que la réunion, tenue au cabinet royal à ce sujet, a été un "grand évènement national" et une occasion pour les leaders des partis politiques de réaffirmer leur mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de la cause nationale.

De son côté, la député du Parti de la justice et du développement Amina Maâ alaynine, a relevé que cette proposition, émanant des détracteurs des succès du Maroc en matière de démocratie et de droits de l'homme, est une nouvelle occasion pour la réaffirmation de l'unanimité du peuple marocain contre toute atteinte à son unité territoriale.

Elle a mis l'accent sur la nécessité de la mobilisation de l'appareil diplomatique marocain et du renforcement des contacts avec les pays influents à l'ONU pour empêcher l'adoption de cette proposition, ainsi que l'importance d'aller de l'avant dans le processus de consolidation des choix démocratiques en tant que rempart contre toute velléité d'immixtion étrangère dans les affaires intérieures du Maroc.

Après avoir salué le processus de développement des provinces du sud, la député du PJD a appelé à l'accélération des chantiers de modernisation de ces provinces et du projet de régionalisation avancée.

Pour Abdellah Bekkali, membre du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, (PI), cette proposition, qui vise à porter atteinte à l'expérience démocratique marocaine, doit être combattue "de manière collective et forte", déplorant l'"hésitation" dans le traitement par l'ONU de la question du Sahara.

Le Maroc, qui a réussi à sortir la "tête haute" de toutes les péripéties historiques de ce conflit artificiel, est à même de gagner la bataille contre cette nouvelle manŒuvre, a-t-il noté.

Même constat chez Hassan Boukantar, membre de la commission administrative de l'USFP qui a exprimé son "étonnement" au sujet de cette "étrange" proposition, précisant que le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU sur le Sahara a simplement insisté sur la consolidation des mécanismes de protection des droits de l'Homme, sans appeler à la mise en place d'un mécanisme extérieur.

Il a ajouté que le Conseil de sécurité considère toujours la proposition d'autonomie présentée par le Maroc comme étant "sérieuse et crédible" pour la recherche d'une solution à ce conflit.

Selon lui, la responsabilité principale incombe à la diplomatie marocaine qui doit sonder les positions des pays membres du Conseil de sécurité pour empêcher l'adoption de cette proposition.

Pour sa part, Mohamed Maâzouz, membre du bureau politique du Parti de l'authenticité et de la modernité (PAM) a appelé à la consolidation du front intérieur et à l'encouragement de la diplomatie parallèle pour contribuer à la défense de l'intégrité territoriale du royaume.

Il a également appelé au renforcement des contacts avec la Fondation Kennedy au sujet des droits de l'homme pour expliquer à cette ONG les progrès enregistrés par le Maroc dans ce domaine.

La proposition d'élargir le mandat de la MINURSO a été également rejetée par M'barka Bouaida, membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI) en s'interrogeant sur le timing de cette initiative "qui sert les intérêts des autres parties, rompues aux provocations, surtout depuis la présentation par le Maroc de la solution d'autonomie".

Elle a souligné l'importance d'une action diplomatique "forte et élargie" pour empêcher l'adoption de cette proposition par le Conseil de sécurité de l'ONU.

17/04/2013

Des ONGs marocaines adressent une lettre au S.G de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme au Sahara

Plusieurs ONGs marocaines active dans le domaine des droits de l'Homme ont adressé une lettre au Secrétaire général des Nations unies, dans laquelle elles attirent l'attention du responsable onusien sur plusieurs points relatifs à la situation des droits de l'Homme au Sahara.

Affirmant avoir pris note notamment du Rapport 5/2013/220 que M. Ban Ki-Moon avait soumis au Conseil de sécurité, le 8 Avril 2013, dans la perspective de la tenue d'une réunion du Conseil pour discuter la situation au Sahara et adopter une résolution sur la question, et prenant acte des visites effectuées dernièrement par son envoyé spécial dans la région, M. Christopher Ross, ces organisations soulignent que la situation des droits de l'Homme au Sahara "a toujours été au centre de leur attention, en tant qu'acteurs de la société civile", à travers "le travail quotidien effectué par les secteurs de nos organisations sur le terrain, de même qu'à travers le suivi de toutes les questions relatives aux droits de l'Homme dans la région qui nécessitent notre intervention en vue de protéger et de défendre les droits de l'Homme dans toutes leurs dimensions".

Cette action, ont-elles ajouté, a été menée à travers notamment des visites des prisons dans la région, le suivi des procès des "activistes sahraouis", des missions d'information et d'enquête sur les allégations de violation des droits humains dans la région ayant donné lieu à des rapports rendus publics et l'observation du procès des suspects accusés dans les événements de Gdeim lzik et l'élaboration d'un rapport à ce sujet (février 2013).

Ces ONGs attirent également l'attention du Secrétaire général sur le fait que les visites effectuées par son envoyé personnel dans la région ont été l'occasion pour elles d'informer M. Ross des activités et des initiatives concrètes prises par les organisations des droits de l'Homme actives dans la région "en vue de protéger et de promouvoir les droits de l'Homme, et enrichir un débat pluraliste sur le sujet".

Cependant, ont-elles relevé, tous ces efforts et les résultats qu'ils ont générés ont été "négligés dans les rapports qui vous ont été présentés concernant cette question".

En leur qualité d'organisations de défense des droits de l'Homme, "attachées à l'universalité et l'indivisibilité des droits de l'Homme", ces ONGs indiquent qu'elles traitent de diverses questions relatives aux droits de l'Homme "d'une manière professionnelle et objective, indépendamment de toutes les considérations politiques liées à la région".

"C'est dans cette perspective que nous avons lutté contre toutes les violations, et c'est partant de ce background que nous avons élaboré nos rapports, et nous avons contribué à de nombreux programmes d'éducation aux droits de l'Homme, et de renforcement des capacités des acteurs des droits de l'Homme dans la région", ont-elles fait observer.

Partant de ces considérations, font-elles remarquer, "nous croyons que la priorité dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l'Homme dans la région devrait être accordée au renforcement de l'action des organisations non gouvernementales sérieuses et crédibles actives sur le terrain, et que toute autre orientation, y compris l'élargissement du mandat de la Minurso pour inclure la surveillance de la situation des droit de l'Homme, ne peut servir les objectifs de l'agenda des ONGs des droits de l'Homme, et pourrait même nuire à l'indépendance de l'action pour la défense des droits humains".

Cette lettre a été signée par l'Organisation Marocaine des Droits Humains(OMDH), l'Association Adala, l'Instance Marocaine des Droits Humains, le Médiateur pour la Démocratie et Droits de l'homme, l'Observatoire Marocain pour la liberté publique, la Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les Droits de l'Homme, le Centre Marocain pour les Droits de l'homme, le Centre des Droits des Gens et la Commission de la défense des Droits de l'Homme.

17/04/2013

Les Marocains résidant en Tunisie dénoncent l'instrumentalisation des droits de l'Homme dans le dossier du Sahara

La communauté marocaine en Tunisie a exprimé ses préoccupations face aux manœuvres tendant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, à travers l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme dans le dossier du Sahara.

Nombre de représentants de cette communauté, forte de milliers de ressortissants, ont affirmé, dans des déclarations à la MAP, que les tentatives d'élargissement du mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance de la situation des droits de l'Homme est une manŒuvre entreprise à l'instigation du Polisario et de l'Algérie, avec pour seule ambition d'asseoir une hégémonie sur le Maghreb.

Les ennemis du Maroc ne cessent de colporter des mensonges sur la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud du Maroc à un moment où les droits les plus élémentaires sont bafoués dans les camps de Tindouf et en Algérie, s'indigent MM. Mohamed Achbar et Abdelmjid Tozi, respectivement présidents de l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie et de l'association des Marocains du sud tunisien.

Pour l'ensemble du peuple marocain, la question du Sahara est une cause nationale sacrée et ce genre de manœuvres "ne nous rendra que déterminés plus encore à défendre notre intégrité territoriale", affirment-ils.

Et M. Tozi d'ajouter que le Maroc est appelé à faire preuve de plus de fermeté pour faire échec à ce genre de stratagème, en exposant au monde entier la véritable réalité sur le terrain.

L'Homme d'affaires et président d'une association caritative, Aziz Zaki, dénonce, lui aussi, l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme dans cette nouvelle campagne visant l'intégrité territoriale du Maroc.

Les séparatistes du polisario, dopés par la manne financière et l'appareil diplomatique de l'Algérie, ont présenté une image tout à fait erronée à certains Etats, dont le jugement est surtout motivé, selon lui, par les intérêts économiques qui les lient au pouvoir algérien.

M. Zaki a enfin réitéré la mobilisation de tous les Marocains derrière SM le Roi Mohammed VI pour faire échec à ces manŒuvre et défendre le Sahara marocain.

17/04/2013

La Communauté juive marocaine de Toronto rejette "catégoriquement" l'initiative tendant à élargir le mandat de la MINURSO au Sahara

La Communauté juive marocaine de Toronto "rejette catégoriquement" l'initiative tendant à élargir le mandat de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme au Sahara, a déclaré son président, Simon Keslassi, dans un communiqué parvenu à la MAP.

"La Communauté Juive Marocaine de Toronto, à travers son président, se joint à son Roi SM Mohammed VI, au Gouvernement du Royaume du Maroc, ainsi qu'à tous les partis politiques et rejette catégoriquement l'initiative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO", poursuit M. Keslassi.

Pour lui, le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc et "toute tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO ne fera que ralentir ou freiner tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit".

"Nous Juifs Marocains de Toronto, nous applaudissons les efforts déployés par Notre Roi et Son gouvernement pour consolider les droits de l'homme et le choix démocratique, des efforts salués et reconnus par la Communauté internationale", poursuit le président de la Communauté juive marocaine de Toronto.

17/04/2013

Dénaturer le mandat de la Minurso, équivaut à un "non-sens" géostratégique (Directeur de l'ICTS)

-Propos recueillis par Fouad ARIF-

La proposition appelant à dénaturer le mandat de la Minurso équivaut à un "non-sens" géostratégique, en ce sens qu'elle cherche à politiser ce mécanisme onusien, dans un contexte régional fragile et en proie à la menace des groupes terroristes, qui ont réussi à infiltrer à une large échelle les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, a déclaré à la MAP, Yonah Alexander, Directeur du Centre International pour les Etudes contre le Terrorisme (ICTS), relevant du Potomac Institute à Washington.

"Si cette proposition venait à être adoptée par le conseil de sécurité des Nations Unies, bien que je crois que la sagesse finira par l'emporter en dernier ressort, il y aurait un retour de bâton lourd de conséquence", a mis en garde cet expert en matière de lutte anti-terroriste.

Pour cet ancien expert onusien pour les questions d'assistance technique internationale, doter la Minurso d'un mandat d'observation des droits de l'homme "n'a pas lieu d'être étant donné les réalisations accomplies par le Maroc en matière de consolidation des droits de l'homme, dans le respect des standards internationaux en la matière".

"Le processus visant à trouver un règlement à la question du Sahara en pâtira forcément, car cette proposition accouchée sans consultation préalable, ne contribuera pas à la recherche d'une solution qui tienne compte des impératifs sécuritaires de la région dans son ensemble", a souligné M. Alexander.

Le Directeur de l'ICTS a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité de trouver un règlement définitif à la question du Sahara, qui constitue "une entrave à la sécurité de la région et empêche le déploiement d'une véritable coopération économique au Maghreb et dans le Sahel". M. Alexander confie, dans ce cadre, avoir constaté lors d'une visite à Dakhla les opportunités offertes aux personnes, qui avaient eu la chance de s'extraire aux camps de Tindouf, pour devenir des citoyens productifs et partant, bénéficier de l'essor et du progrès que connaissent les provinces du Sud. "Il s'agit là d'un droit humain inaliénable", a-t-il insisté.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

Dénaturer le mandat de la Minurso porterait atteinte aux efforts de résolution du conflit du Sahara (universitaires)

La proposition appelant à dénaturer le mandat de la Minurso est "une mauvaise initiative" qui porterait atteinte aux efforts déployés par la communauté internationale visant le règlement définitif du conflit autour du Sahara, a souligné Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques (CMES).

"Ce projet ne pourrait aucunement contribuer à trouver une solution à ce conflit. Au contraire, il encouragerait les autres parties à plus de rigidité et d'intransigeance dans leurs positions", a-t-il déclaré à la MAP.

Cet avis est partagé par Jawad Kerdoudi, président de l'Institut marocain des relations internationales (IMRI), qui considère que l'élargissement des compétences de la Minurso pour englober la surveillance des droits de l'Homme va rendre la solution de la question du Sahara "plus difficile".

"C'est une mesure dangereuse qui va rendre le problème du Sahara plus compliqué et les efforts de sa résolution encore plus difficiles", a fait observer M. Kerdoud, ajoutant que cette tentative "va rompre le cadre qui a toujours existé entre le Royaume et l'ONU concernant le rôle de la Minurso".

Selon M. Benhammou, cette tentative "reflète une analyse et une approche de cette question qui n'est pas approprié à la réalité, d'autant plus qu'elle ne prend pas en considération les grandes avancées accomplies par le Royaume en matière des droits de l'Homme".

Juridiquement, l'Etat marocain est le seul habilité à veiller à la protection et à l'application des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national, y compris dans les provinces des sud, a-t-il soutenu.

Concrètement, le Maroc a franchi de grand pas sur la voie de la défense et la promotion des droits de l'Homme, tels que reconnus par le droit international en la matière, partout sur son territoire, y compris dans ses provinces du sud, a martelé M. Kerdoudi.

Dans le même ordre d'idées, M. Benhammou a déploré que cette tentative ne s'attaque pas aux "vrais problèmes, dont les graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf".

"Il est étonnant que les Etats-Unis et d'autres pays n'accordent pas une importance aux exactions des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, une zone de non-droit où les personnes séquestrées sont privée de leurs droits fondamentaux", a-t-il regretté.

Pour M. Benhammou, au lieu d'Œuvrer pour assurer le respect des droits de la population de ces camps et démasquer la réalité des conditions de vie inhumaines des séquestrés, cette initiative va dans le "mauvais sens" et n'aiderait pas à résoudre ce conflit régional.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

La tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO est +totalement injuste+ (association britannique)

La tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance de la situation des droits de l'homme dans les provinces du sud du Maroc est +totalement injuste+, a affirmé mardi l'association britannique +Family Protection+.

+Il est injuste de demander l'élargissement du mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance de la situation des droits de l'homme au Sahara, au moment où le Maroc a réalisé des progrès indéniables pour la consolidation des droits de l'homme à travers son territoire+, a dit Mme Jane Standing, Présidente de cette association, active dans le domaine de la promotion et de la protection des droits humains.

L'activiste s'est dite +profondément préoccupée+ par le manque d'accès aux camps de Tindouf, où le mouvement séparatiste du polisario est hébergé dans le sud-ouest de l'Algérie.

Déplorant l'absence de tout recensement des populations séquestrées dans ces camps, l'activiste a rappelé l'état de siège imposé aux camps par les autorités algériennes.

+Pour se rendre dans ces camps, une autorisation spéciale et écrite du commandement militaire algérien est requise+, a-t-elle dit, soulignant que +même les ressortissants algériens ordinaires sont interdits de se rendre dans les camps de Tindouf, considérés comme une zone militaire par les autorités algériennes+.

+Je suis particulièrement inquiète pour les jeunes dans ces camps+, a encore dit Mme Standing, ajoutant que ces jeunes +sont plus que jamais vulnérables, les camps étant devenus un terrain de recrutement pour les preneurs d'otages et autres groupes terroristes prêts à rejoindre les rangs de l'organisation Al-Qaida au Maghreb Islamique.

Et l'activiste de souligner que des rapports internationaux ont confirmé l'implication du polisario dans les conflits au Mali et en Libye, rappelant l'enlèvement de travailleurs humanitaires internationaux dans les camps de Tindouf.

Le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, a mis en garde contre les conséquences du conflit au Mali sur la stabilité dans toute la région de l'Afrique du nord et de l'ouest, a-t-elle rappelé, notant que l'attaque terroriste, perpétrée en janvier dernier dans le site gazier d'In Amenas en Algérie, rappelle la menace terroriste grandissante qui pèse sur toute la région.

Au vu de cette menace, le règlement de la question du Sahara semble plus que jamais urgent, a-t-elle dit, soulignant que le plan d'autonomie proposé par le Maroc demeure +la seule base logique et fiable+ pour toute solution de cette question.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

L'UC met en garde contre "l'exploitation politicienne flagrante du dossier des droits de l'homme" au Sahara

L'Union constitutionnelle (UC) a mis en garde, mardi, contre "l'exploitation politicienne flagrante du dossier des droits de l'homme" au Sahara pour porter atteinte à la stabilité dans la région entière, en l'entrainant dans une spirale de conflits ethniques et tribaux interminables et en l'éloignant d'une solution négociée, sur la base de la proposition d'autonomie marocaine.

Dans un communiqué, dont copie est parvenue à la MAP, le secrétariat général de l'UC affirme son "refus absolu, total et catégorique" de toute modification de la mission première de la MINURSO, qualifiant toute tentative dans ce sens de "dérive dangereuse de la mission principale fixée par le Conseil de sécurité" et "d'ingérence inacceptable qui touche à la souveraineté nationale du Royaume".

"Toute requête de modification de la mission de la Minurso, en vue de la charger de la surveillance des droits de l'homme, de manière unilatérale, dépasserait le cadre des dispositions des chartes qui régissent les relations internationales, basées sur la concertation, et saperait toute la démarche consensuelle de recherche d'une solution acceptable pour l'ensemble des parties", ajoute le communiqué, qui qualifie en outre l'initiative de "déni flagrant de tous les efforts déployés par le Royaume dans le domaine du renforcement de la culture des droits de l'homme et de son expérience cumulée en la matière qui lui a valu le statut de pionnier dans le monde arabe".

Le secrétariat général a appelé la communauté internationale à s'opposer à ce genre de propositions aux conséquences incalculables, soulignant que le Maroc, qui constitue un modèle en matière de traitement des questions ayant trait aux droits de l'homme, aspire à ce que ses amis, promoteurs des droits de l'homme à travers le monde, soutiennent et encouragent ces efforts auxquels adhère l'ensemble du peuple avec ses institutions politiques, sa société civile et ses organisations des droits de l'homme.

"Toute attitude dévalorisante de cette politique volontariste ou qui tenterait de stopper cette dynamique par le fait d'une tutelle externe aurait des effets contraires qui ne servent en rien la démarche de recherche d'une solution définitive et rapide à ce conflit artificiel et délicat", a indiqué l'UC.

L'UC a, d'autre part, insisté sur la nécessité de renforcer le front national et soutenir la diplomatie partisane au service de l'unité territoriale nationale.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

MINURSO: L'ATSME dénonce l'instrumentalisation politicienne des droits de l'homme pour parasiter le processus de règlement

L'Association des Tribus Sahraouies Marocaines en Europe (ATSME), basée en France, a dénoncé vigoureusement la tentative de modifier le mandat de la MINURSO en vue d'instrumentaliser les droits de l'homme à des fins politiciennes étroites pour parasiter le processus politique et appelle la communauté internationale à chercher une solution politique au différend sur le Sahara.

Dans une déclaration rendue publique à Paris, le porte-parole de l'association, Lahcen Mahraoui a "mis en garde contre toute modification du statut de la MINURSO au Sahara", car "toute modification du statut et des objectifs de cette mission est synonyme pour nous d'une atteinte aux accords du cessez-le feu" conclu s en 1991.

L'ATSME "condamne vigoureusement l'usage des droits de l'Homme à des fins politiciennes", car elle considère " qu'il n'y a pire atteinte aux droits de l'Homme que leur manipulation à des fins politiciennes étroites".

Le processus politique au sein du Conseil de sécurité qui vise la recherche d'une "solution politique, juste, réaliste et mutuellement acceptable" pour mettre fin à ce conflit régional, doit continuer, selon M. Mahraoui, dans une "atmosphère sereine et ne doit pas être parasité par des considérations autres".

"Nous regrettons que depuis quatre ans, aucune avancée n'a été réalisée alors que le Maroc en proposant en 2007 une autonomie élargie répondant aux standards internationaux et qualifiée, dans toutes les résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU votées depuis, de +proposition sérieuse et crédible+, a permis de sortir ce processus du statu quo dans lequel il était enlisé auparavant, a-t-il ajouté.

Aussi, l'ATSME, appelle la communauté internationale à "prendre toutes ses responsabilités et chercher de trouver une solution politique au plus vite à ce conflit pour limiter l'étendue de l'instabilité dans la région".

Cette région, a-t-il souligné, "est menacée déjà par le terrorisme, les trafics en tout genre (drogue, armes, êtres humains) qui sévissent à ses frontières et ne doit pas être déstabilisée davantage".

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

Dénaturer le mandat de la Minurso reviendrait à plonger le conflit du Sahara et la région dans des abîmes insondables (Expert US)

-Propos recueillis par Fouad ARIF-

Dénaturer le mandat de la Minurso reviendrait à plonger le conflit du Sahara et la région dans des abîmes insondables, "car cela se traduirait par une politisation préjudiciable à cette mission onusienne, qui n'a pas lieu d'être au vu des réalisations accomplies par le Maroc en matière de développement et des droits de l'Homme au Sahara", a déclaré à la MAP, Peter Pham, Directeur du centre Michael S. Ansari, relevant de l'Atlantic Council, un centre de recherche basé à Washington.

"Il ne faut pas que le Maroc, un modèle de stabilité, soit victime de ses succès dans une région en proie aux doutes et à la violence", a souligné cet expert américain des questions sécuritaires et géostratégiques africaines, en mettant en garde que la crédibilité de la Minurso "serait sérieusement écornée en cas de modification de son mandat".

Cette proposition accouchée sans consultation préalable, "est de nature aussi à saper la confiance nécessaire au processus de négociation entre les parties concernées dans ce conflit", a dit Peter Pham, qui aurait aimé voir cet "intérêt" s'exprimer à l'égard "des violations des droits de l'homme perpétrées quotidiennement par les milices du polisario dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie".

"Des milliers de personnes sont parquées dans des conditions inhumaines dans ces camps et souffrent de l'exacerbation de la situation humanitaire, au mépris des conventions internationales pertinentes tant est si bien qu'aujourd'hui on peut parler de misère générationnelle au sud-ouest de l'Algérie, sans la moindre opportunité économique ou politique, notamment pour les jeunes".

A contrario, "nous entendons beaucoup de bruits de la part de certaines ONG auto-proclamées des droits de l'homme qui profitent de la liberté de mouvement et d'accès au Maroc pour se rendre dans le royaume et rédiger des rapports biaisés et iniques", a-t-il déploré, en qualifiant "d'ironique que le Maroc soit ainsi victime de son ouverture sur le monde et de ses succès en matière de réformes tous azimuts".

Peter Pham a, par ailleurs, formé le vÂœux que "les voix de la sagesse finiront par prévaloir et éviter que soit élargi le mandat de la Minurso qui équivaut à une politisation que rien ne justifie, car s'engager sur ce chemin est porteur de risques et de dangers que la région toute entière ne pourra supporter".

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.

Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

Toute tentative dénaturant le mandat de la Minurso saperait le processus de négociations et aurait un effet déstabilisateur sur toute la région

-Par Abderrahim El Haddad-

Tous les efforts concertés engagés jusqu'à présent pour régler le conflit artificiel sur le Sahara marocain, surtout depuis la déclinaison par le Maroc de la proposition de large autonomie pour les provinces du Sud risquent désormais d'être réduits à néant, vu les dérives dangereuses qui menacent le processus en cours du fait de certaines initiatives voulant faire dévier la Minurso de sa mission.

Si le Maroc s'est engagé de bonne foi dans le processus de négociations supervisé par les Nations Unies pour mettre un terme définitif au conflit créé sur la questions du Sahara par les parties adverses,- bien qu'il ait récupéré ses provinces du sud selon un processus conforme à la légalité internationale- et ce partant de son souci de faire prévaloir une démarche de dialogue de négociations et d'ouverture pour mettre fin aux tensions avec le voisinage, il ne saurait se laisser imposer des mesures unilatérales qui empièteraient sur la souveraineté, dès lors que toute la plate-forme convenue dès le début pour la relance des négociations, s'est basée fondamentalement sur une approche consensuelle et négociée pour parvenir à un accord sur une solution globale satisfaisante pour toutes les parties.

C'est cette logique qui continue de présider aux démarches du Maroc dans ce dossier et c'est celle là- même qui l'a amené à décliner en 2007 sa proposition pour une large autonomie dans les provinces du Sud, qui loin d'être une proposition figée, est allée de pair avec toute une dynamique salutaire porteuse de multiples avancées dans les provinces du sud, particulièrement dans le dossier des droits de l'homme, que d'aucuns avancent aujourd'hui comme couverture pour plaider en faveur d'un élargissement des prérogatives de la Minurso.

Face aux arguties fallacieuses des adversaires qui continuent sans vergogne à invoquer à l'encontre du Maroc la questions des droits de l'homme pour jeter le discrédit sur la dynamique réformiste mise en Œuvre dans le Royaume depuis plusieurs années et dont les retombées positives sont constatées par tout observateur averti jusque dans les provinces du Sud, la communauté internationale, particulièrement les nations influentes, ont la responsabilité de prendre garde aux manœuvres d'adversaires rodés aux procédés mensongers et aux subterfuges dans lesquels ils sont passés maitres pour occulter leur registre sinistre en matière de violations des droits humains et ce, depuis plus de trois décennies.

S'il est besoin de mesures ou mécanismes pour favoriser le respect des droits de l'homme, ils doivent concerner urgemment et en premier lieu les camps où sont retenues contre leur gré des populations condamnées à subir un terrible diktat de leurs geôliers et à végéter dans des conditions inhumaines au mépris de toutes les normes du droit.

A contrario, toute évaluation objective du cheminement opéré dans ce dossier, ne peut que retenir la pertinence de tout le dispositif patiemment mis en place par le Maroc pour se mettre en convergence avec les normes internationales des droits de l'homme, à commencer par les attributions conférées au Conseil national des droits de l'homme aux termes de la nouvelle constitution, lequel dispose désormais d'antennes dans toutes les régions, y compris au niveau des provinces du Sud, sans oublier le rôle renforcé de la société civile et l'adhésion du Royaume à tous les instruments internationaux garantissant le plein respect des droits de l'homme tels qu'universellement reconnus.

Toutes ces avancées, qui ont ailleurs valu au Royaume la reconnaissance internationale, rendent manifestement sans objet toute initiative tendant à élargir les compétences de la Minurso aux droits de l'homme, dès lors que le Maroc laisse toute latitude à toute institution ou organisation spécialisée de venir constater sur place les nouvelles réalités qui déteignent positivement sur la situation des droits de l'Homme.

C'est partant de cette ligne de conduite, respectueuse des engagements contractés et fidèle aux options stratégiques avec les partenaires loyaux, que le Maroc alerte les parties prenantes du dossier sur la gravité des dérives qui découleraient d'une dénaturation de la mission de la Minurso, dont les adversaires ont depuis longtemps fait le cheval de bataille dans le dénigrement du Maroc, avec l'arrière pensée malveillante de porter la déstabilisation- qui touche déjà de plein fouet tout le pourtour du Sahara avec ce qu' on a vu au Mali- jusqu'au cÂœur du Maroc, bien au delà des provinces du Sud.

Le Maroc, qui a su se maintenir comme un havre de stabilité, de sécurité et de coexistence harmonieuse et paisible entre toutes ses composantes, et ce grâce aux choix judicieux qui se sont renforcés sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, saura se prévaloir de l'adhésion unanime de l'ensemble des forces vives de la nation pour défendre ses droits et déjouer les manœuvres visant à entrainer la communauté internationale dans une dérive qui anéantirait tous les efforts patiemment investis par la communauté internationale pour clore le dossier du Sahara selon une approche salutaire pour tous les pays de la région, et l'engagerait par là-même vers des voies obscures porteuses de déstabilisation, de chaos et de dissensions fratricides, comme l'actualité en offre quotidiennement le spectacle de par le monde. C'est la position qui a été réaffirmée avec force, lors de la réunion de haut niveau tenue lundi au Cabinet royal en présence du chef de gouvernement, de conseillers de SM le roi et des leaders des partis politiques, lors de laquelle l'accent été mis sur le consensus de l'ensemble des composantes de la nation autour de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale et sur la confiance du Maroc en la capacité des membres du conseil de sécurité de trouver les formules appropriées pour préserver le processus politique de toutes dérives aux conséquences lourdes et néfastes pour la stabilité de la région.

17/04/2013

 

Dénaturer la mission de la MINURSO, une tentative "injustifiée" et "contreproductive" (expert)

La tentative de dénaturer la mission de la MINURSO et d'élargir le cadre de son action pour y inclure la surveillance des droits de l'Homme au Sahara marocain est "injustifiée" et "contreproductive" et n'est "pas de nature à aider" au règlement de ce conflit artificiel, a affirmé Samir Bennis, un expert en relation internationale.

Une telle démarche "n'est pas de nature à aider" au règlement de ce conflit artificiel "ni à servir à stabiliser la région", a souligné mardi à la MAP à New York, M. Bennis expert à l'ONU.

C'est une "tentative totalement incompréhensible" au regard des "avancées remarquables du Maroc en matière des droits de l'Homme et de démocratisation", saluées par la Communauté internationale, y par compris le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a-t-il dit.

Dans son dernier rapport soumis début avril au Conseil de Sécurité de l'ONU, Ban Ki-moon s'est félicité de la "coopération du Maroc avec les procédures spéciales" du Conseil des Droits de l'Homme (CDH) et s'est dit "encouragé" par les récentes recommandations du Conseil National des Droits de l'Homme "entérinées" par le Royaume.

A cet égard, Ban Ki-moon a qualifié de "développement positif" la création du CNDH et de ses antennes régionales et souligné que les autorités marocaines ont "facilité l'accès" aux procédures spéciales des Nations Unies.

Aujourd'hui, ce dont le monde a "besoin", notamment à la lumière de ce qui se passe au Mali et dans la région du Sahel, confrontée à l'effondrement des structures de l'Etat, au terrorisme et au crime organisé, c'est plutôt "d'une approche qui  œuvre à un rapprochement réel entre les parties au conflit et préparer le terrain pour arriver à une solution dans l'intérêt des populations de la région, la stabilité et la sécurité régionale et internationale.

Dans ce contexte, la proposition marocaine d'autonomie est, comme souligné, à maintes reprises par le Conseil de sécurité, une solution de compromis "sérieuse et crédible" à même de préserver les intérêts de toutes les parties et demeure une solution "gagnant-gagnant", a rappelé ce conseiller politique, auteur d'un ouvrage sur les relations maroco-espagnoles.

Et de rappeler que dans son dernier rapport début avril aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU, Ban Ki-moon, a encouragé les parties à privilégier plutôt "la logique du donnant-donnant".

Une réunion consacrée aux derniers développements de la question nationale s'était tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence de Conseillers du Souverain, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement.

Cette réunion a été consacrée aux "derniers développements concernant la question nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO".

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Ce mouvement est soutenu par le pouvoir algérien et revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

17/04/2013

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO serait "une violation" des résolutions du Conseil de sécurité (MDS)

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO serait "une violation" des résolutions du Conseil de sécurité et une démarche contraire à la teneur de l'appel téléphonique que SM le Roi Mohammed VI a eu en août dernier avec le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a considéré le Mouvement démocratique et social (MDS).

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion d'urgence, tenue lundi soir, le MDS rappelle que M. Ban avait assuré, lors de cette conversation téléphonique, que l'ONU n'entend pas opérer un quelconque changement sur le mandat de la MINURSO, notant que tout revirement constituerait une négation des efforts du Maroc se rapportant à ce conflit artificiel, notamment le respect des décisions internationales y afférentes et la proposition marocaine d'autonomie élargie dans les provinces du sud, qui a été favorablement accueillie par la communauté internationale.

Le Mouvement s'est en outre dit "étonné" et "consterné" par ces initiatives visant à mêler les droits humains à cette question car le Maroc est le premier pays arabe et africain à consacrer le pluralisme politique, la liberté d'expression et les droits humains, des principes confirmés dans la Constitution du Royaume.

Le conflit artificiel sur le Sahara, dit "occidental", a été imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et abrite sur son territoire les séparatistes du Polisario, qui cherchent à créer un Etat fantoche dans le Maghreb risquant ainsi d'affecter les efforts de la communauté internationale d'établir une intégration économique et sécuritaire dans la région.

16/04/2013

L'élargissement du mandat de la MINURSO risque d'entraver les discussions avec l'envoyé spécial pour le Sahara (Biadillah)

L'initiative tendant à élargir le mandat de la MINURSO est susceptible d'entraver les discussions en cours entre le Maroc et l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a assuré, mardi, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.

Cette démarche ne respecte pas les prérogatives de la mission onusienne chargée, en vertu de l'accord de 1991, de surveiller l'application du cessez-le-feu au Sahara, a-t-il affirmé dans une déclaration à la MAP.

Tout en espérant que cette initiative n'arrive pas aux cercles de décision des Nations unies, M. Biadillah a indiqué que le Maroc est confiant en la sagesse de ses partenaires internationaux "qui ont parfaitement conscience du caractère vital de la question du Sahara pour l'ensemble du peuple marocain".

Le Royaume a également confiance en ses partenaires au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, y compris la France et les Etats-Unis, a-t-il ajouté, rappelant que Washington et Rabat sont liés par un accord de partenariat stratégique.

Après avoir souligné l'importance de l'action du Maroc pour la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde et ses efforts en matière de lutte contre le terrorisme, le président de la deuxième Chambre s'est dit convaincu que les partenaires du Maroc ne devront pas changer de position sur une question "qui revêt, comme ils le savent pertinemment bien, un caractère vital pour le Maroc, à présent comme à l'avenir".

M. Biadillah, qui a appelé à resserrer les rangs en vue de faire face à toute initiative de ce genre, s'est de même dit persuadé que la proposition marocaine accordant une large autonomie aux provinces du Sud continuera de susciter le débat au sein du Conseil de sécurité et d'intéresser les forces éprises de paix de par le monde.

Le projet d'autonomie "permettra à nos frères dans les camps de Tindouf de retourner chez eux pour gérer leurs propres affaires, en compagnie de leurs frères dans la région, à travers un Parlement et un gouvernement locaux, ce qui représente une solution de ni vainqueur ni vaincu", a expliqué M. Biadillah.

De plus, l'initiative marocaine permettra au Maroc et à l'Algérie voisine de s'atteler à l'édification du grand Maghreb "devenu, plus que jamais, une impératif stratégique pressant, notamment sur le plan économique", a-t-il ajouté, faisant remarquer que le coût du non-Maghreb s'élève à deux points de PIB et environ 600.000 postes d'emploi par an pour chacun des cinq pays de la région.

Outre ses bienfaits économiques, l'édification du grand Maghreb fera des pays de la région un interlocuteur privilégié de la rive nord de la Méditerranée, de l'Europe et des pays occidentaux, a-t-il noté.

16/04/2013

La tentative de dénaturer la mission de la MINURSO "freinerait la recherche collective d'une solution politique" (Centre de recherche)

La tentative de dénaturer la mission de la MINURSO et d'élargir le cadre de son action pour y inclure la surveillance des droits de l'Homme au Sahara marocain a été qualifiée, mardi, par le président du Centre d'études et recherches politiques et stratégiques pour les affaires sahariennes, M. Al Hiba Addi, de "facteur négatif qui n'encouragerait pas la poursuite de la recherche collective d'une solution politique" à ce conflit.

Dans une déclaration à la Map, M. Addi a affirmé que cette démarche "trahit un sélectivisme et un double-standard dans le traiement de cette question, d'autant que la demande du Maroc d'un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, n'a à ce jour reçu aucune suite favorable".

Les acteurs politiques et de la société civile au Maroc "sont amplement conscients des enjeux stratégiques" qui président à l'action de l'autre partie, à travers la manipulation du dossier des droits de l'homme, a-t-il dit.

Pour lui, le fond stratégique de cette démarche est de "chahuter la proposition marocaine d'autonomie élargie qui a été largement saluée par la communauté internationale, ainsi que les progrès réalisés par le Royaume dans le domaine des droits de l'homme, particulièrement au Sahara marocain, après la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l'homme et la création de commissions régionales crédibles et professionnelles".

Une réunion consacrée aux derniers développements de la question nationale s'était tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence de Conseillers du Souverain, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement.

Cette réunion a été consacrée aux "derniers développements concernant la question nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO".

16/04/2013

Aucune raison juridique ou concrète de confier à la MINUSRO la surveillance de la situation des droits de l'Homme au Sahara (USFP)

Il n'existe aucune raison juridique ou concrète pour confier à la MINURSO la surveillance de la situation des droits de l'Homme au Sahara au moment où le Maroc a accompli de grandes avancées dans la protection des droits et libertés individuelles et collectives, en ratifiant plusieurs conventions internationales en la matière, a affirmé le bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires (USFP).

Le Royaume dispose, en outre, de mécanismes nationaux, civils et politiques dont la crédibilité et l'efficience sont reconnues à l'échelle internationale, souligne un communiqué de l'USFP publié au terme d'une réunion, lundi, de son bureau politique.

"Le Maroc ne peut accepter aucune ingérence étrangère dans ses affaires, ni céder à une quelconque pression servant des agendas qui n'ont rien à voir avec les droits de l'Homme, mais qui cherchent plutôt à mettre entre les mains des séparatistes les moyens leur permettant de provoquer les troubles et de semer la zizanie", préviennent les membres du bureau politique de l'USFP.

Ils ont, dans la même veine, averti que toute modification du mandat de la mission onusienne risque de "créer de nouveaux foyers de tension dans la région sahélo-saharienne, avec leur lot de problèmes sécuritaires, politiques, sociaux et économiques".

Les membres du bureau politique ont exprimé leur étonnement de cette approche "unilatérale qui, en plus d'enfreindre les accords de Madrid et du cessez-le-feu, signés sous l'égide de l'ONU, applique au pied de la lettre les propositions de l'Algérie et du Polisario appelant à charger la MINURSO de la surveillance de la situation des droits de l'Homme dans la région".

Le conflit du Sahara dit "occidental" est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain, de même qu'elle retarde l'intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

L'élargissement de la mission de la MINURSO "est contraire à la charte onusienne" (Lachgar)

Le Premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), M. Driss Lachgar, a affirmé que "l'initiative visant à élargir les attributions de la MINURSO est contraire à la charte des Nations-Unies et au contexte de dialogue engagé entre le Maroc et les Nations unies.

Dans une déclaration à la MAP, M. Lachgar a qualifié cette initiative de "complot" visant à enterrer la résolution 1991 relative à la MINURSO en lui attribuant des compétences qui "n'ont jamais fait l'objet d'un accord" entre toutes les parties.

"En examinant le dernier rapport du SG des Nations Unies, l'USFP a eu le sentiment qu'un complot était ourdi contre l'intégrité territoriale du Maroc", a dit M. Lachgar, qui a estimé que "ce rapport s'est inscrit en contradiction avec son contexte, d'un côté il renferme des parties claires qui saluent les efforts consentis par le Maroc en matière des réformes politiques, de régionalisation, des libertés publiques et des droits de l'Homme, et de l'autre, il fait état d'atteintes aux droits de l'Homme", en exposant des "cas isolés" ou des "incidents sans preuves".

"Le Bureau politique du parti a décidé, lors d'une réunion la veille avec son groupe parlementaire, d'appeler à une réunion urgente de la commission des affaires étrangères, en concertation avec les autres groupes parlementaires, de tenir une séance publique pour condamner ce plan-complot et d'adresser un message clair à l'opinion publique internationale pour montrer que les marocains sont unis autour de cette question", a-t-il ajouté.

Le Premier secrétaire de l'USFP a précisé que le Bureau politique de son parti a décidé, en outre, d'adresser un appel à la classe ouvrière marocaine, qui s'apprête à célébrer le 1er mai, afin qu'elle place la question de l'intégrité territoriale nationale à la tête de ses revendications et de charger une commission extérieure du parti d'engager des contacts avec les partis socialistes dans les pays membres du Conseil de sécurité.

M. Lachgar a indiqué que le Bureau politique du parti a en outre décidé de se rendre dans les provinces du Sud du Royaume, après la session de la commission administrative qui se tiendra samedi prochain, pour débattre avec les militants et les sympathisants du parti dans ces provinces, des "plans visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc".

16/04/2013

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO porte atteinte à la souveraineté du Maroc sur son territoire et attise les tensions dans la région (Boukantar)

L'élargissement des prérogatives de la MINURSO est synonyme de rétrécissement de la souveraineté du Maroc sur ses terres qu'il a récupérées dans la cadre de la légalité internationale et ouvre la voie à la montée des tensions dans la région, a souligné El Hassan Boukantar, professeur des relations internationales à l'université Mohammed V Agdal de Rabat.

Toute décision visant l'élargissement de la mission de la Minurso, a dit Boukantar dans une déclaration à la MAP, est de nature à attiser la tension dans la région qui connaît actuellement de nombreux foyers de tensions et d'instabilité, notamment dans la région du Sahel.

Compte tenu de ces considérations et des retombées négatives qui peuvent résulter d'une telle décision, a-t-il ajouté, le Maroc ne peut que rejeter et maintenir son refus d'élargir la mission de la Minurso qui est en contradiction avec la résolution 690 de 1991, fruit d'un accord ayant donné lieu à la création de la Mission dans l'unique but de surveiller le cessez-le-feu et les questions militaires y afférentes.

Boukantar a rappelé que le dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la Sahara comportait des expressions qui pourraient attenter à la souveraineté du pays bien qu'il ait mentionné les actions positives réalisées par le Maroc en général dans le domaine des droits de l'Homme et au Sahara en particulier, à travers le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) et ses instances régionales qui font un travail important en phase avec les normes internationales, plus particulièrement celles de Paris.

La décision qui sera prise par le Conseil de sécurité à ce sujet doit obligatoirement faire l'objet d'un consensus entre les membres, notamment les membres permanents, a-t-il encore ajouté, notant que les prochains jours verront, sans nul doute, des négociations difficiles et le Maroc doit maintenir son refus d'élargir la mission de la MINURSO, tout en réfléchissant en parallèle à un mécanisme, tel que mandater le CNDH, qui est connu pour son travail sérieux, afin d'élaborer un rapport annuel qui sera soumis aux instances onusiennes, notamment au Secrétaire général de l'Onu et au Conseil de sécurité.

Selon l'universitaire Boukantar, il est impératif de penser à une sorte de consensus à même d'assurer la continuité de l'esprit de compromis avec lequel le conseil de sécurité traite ce dossier dans le cadre de l'article 6 pour trouver une solution politique négociée et acceptable par toutes les parties.

"Nous ne voulons pas que cette dynamique s'estompe en raison de pressions exercées par des parties qui ne prennent pas en considération les dangers auxquels fait face la région", a-t-il affirmé.

Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Ce mouvement est soutenu par le pouvoir algérien et revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

Le RNI rejette toute tentative visant à élargir les compétences de la MINURSO

Le Rassemblement national des Indépendants (RNI) a exprimé, mardi, son rejet "de toute tentative visant à élargir les compétences de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme".

Dans une déclaration à la Map sur les derniers développements de la question nationale, le président du RNI, Salaheddine Mezouar, a affirmé que cette proposition vise "à créer une nouvelle réalité sur le terrain".

Cette démarche, a-t-il ajouté, ne tient pas compte "des derniers développements que connaît la région et des efforts déployés par le Maroc pour consolider les droits de l'Homme et consacrer son choix démocratique, des efforts qui on été salués par la communauté internationale".

Il a souligné que "cette proposition passe sous silence, en revanche, le rôle joué par l'Algérie et le +polisario+ pour entraver toute solution à ce conflit artificiel".

16/04/2013

L'UC exprime son "rejet catégorique" de toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO

Le secrétaire général de l'Union constitutionnelle (UC), Mohamed Labied, a exprimé, mardi, le "rejet catégorique" de son parti de toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO et à élargir ses compétences pour englober les droits de l'Homme, qualifiant une telle démarche d'attentatoire à la souveraineté marocaine. 

"Une telle proposition est rejetée en bloc (..) du fait qu'elle constitue une atteinte à la souveraineté nationale", a-t-il affirmé dans une déclaration à la Map, en réaction aux derniers développements que connait la question nationale.

Le S.G. de l'UC a souligné qu'"il existe des constantes sacrées" et que "le peuple marocain a juré de ne pas céder un seul pouce du territoire de son Sahara", mettant l'accent sur la pertinence et le sérieux de la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud du Royaume.

Il a dans ce sens rappelé que le Maroc ne cesse, depuis le début de ce conflit artificiel, de collaborer avec les Nations unies pour trouver une solution acceptée par toutes les parties.

"Fort de sa foi inébranlable en la justesse de sa cause, le Royaume  œuvre inlassablement pour aider chacun à trouver une solution sans pour autant permettre une atteinte à sa dignité et à sa souveraineté quel qu'en soit le prix", a-t-il insisté.

Sur la question des droits de l'Homme, le secrétaire général de l'UC s'est demandé si les "mêmes droits sont en vigueur et respectés en Algérie, dans les camps de détention de Lahmada, en territoire algérien, et ont connu la même évolution enregistrée par le Royaume dans ce domaine".

Les droits de l'Homme au Maroc, a-t-il rappelé, "ne cessent de se renforcer, grâce aux efforts déployés notamment sur les plans institutionnel et juridique", se disant "étonné" du silence fait autour de certains pays qui ne respectant pas les droits de l'Homme.

Le Polisario est un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien et qui revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

Sahara: Le consensus national, un rempart contre toute initiative unilatérale.

-Par Omar Lachheb-

Certaines initiatives concernant des questions internationales sont souvent dictées par des intérêts et peuvent être compréhensibles dans le contexte actuel des relations internationales, par contre, si ces initiatives sont unilatérales et alignées, elles sont inacceptables et rejetées.

Une telle situation correspond aux initiatives tendant à élargir les compétences de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme, sachant que cette mission a pour unique tâche de superviser le cessez-le-feu entre le Maroc et le polisario, en vigueur depuis 1991 conformément à la résolution onusienne. Il s'avère ainsi que ces initiatives visent à entraver le processus de négociations en cours sous les auspices des Nations unies.

Toutefois, le Royaume, qui a de tout temps fait montre d'une forte volonté et d'une bonne foi pour aller de l'avant vers une solution politique, réaliste et consensuelle de la question du Sahara, a présenté une initiative concrète à travers la proposition d'octroi d'une large autonomie aux Provinces du sud, initiative qui a été favorablement accueillie sur le plan international.

L'ensemble des membres du Conseil de sécurité avaient ainsi qualifié la proposition marocaine de "sérieuse" et "crédible". Partant de ce constat, le Maroc ne peut accepter de faire marche arrière, car il est conscient des dangers et menaces qui guettent toute la région en termes de sécurité et de stabilité.

Aborder la question du Sahara uniquement sur le volet des droits de l'Homme, même si c'est une exigence de l'autre partie, cela ne concerne nullement le Maroc, car s'il y a un pays dans la région MENA ou parmi les pays en développement qui a adhéré de façon soutenue et volontariste à la promotion des droits humains c'est bien le Royaume du Maroc, un fait reconnu par l'ensemble des Nations, dont celles qui visent actuellement à modifier la mission de la Minurso. Ces mêmes pays avaient salué, à maintes reprises, les réalisations du Maroc dans le domaine de la protection des droits de l'Homme.

Le Maroc, comme le mentionnait le communiqué du Cabinet royal, a adopté des mesures volontaristes pour la promotion et la protection des droits de l'Homme et procédé à l'élargissement de l'ouverture sur les procédures spéciales des Nations unies, répondant ainsi aux attentes de la communauté internationale et, plus particulièrement, du Conseil de Sécurité.

Il n'est pas vain de s'interroger comment les auteurs de cette démarche qui vise à dénaturer la mission de la MINURSO, prise unilatéralement sans consultations préalables, pensent-ils contribuer à impulser le processus de négociation en cours sur la question du Sahara?. Assurément, le dossier des droits de l'Homme, n'est pas la voie indiquée dans ce cas, compte tenu des efforts déployés, depuis des années, par le Maroc en matière des droits de l'Homme. Le Royaume a sans cesse fait de ce dossier l'essence même de son système démocratique et le noyau de son projet sociétal. Dès lors, et contrairement à ses détracteurs, Il ne s'agit pas, pour le Maroc, d'une affaire à instrumentaliser politiquement et de manière systématique dans l'objectif, de dévier le processus de négociations et d'en faire un prétexte pour dissimuler la stérilité de son approche pour régler une bonne fois pour toute la question du Sahara.

Le contenu d'une telle démarche visant à dénaturer la mission de la MINURSO doit être révisé, tant la persistance d'une telle initiative aux dépens du sérieux et de la crédibilité et au profit de manœuvres politiques ignobles, avec tout ce que cela comporte comme dangers pour l'ensemble de la région.

En tout état de cause, le Royaume, et comme le soulignait le communiqué du Cabinet royal, fort du consensus de toutes les composantes de la Nation autour de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale, demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de Sécurité et en leur capacité à trouver les formules appropriées pour préserver le processus politique de toutes dérives.

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Ce mouvement est soutenu par le pouvoir algérien et revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

L'initiative tendant à élargir le mandat de la MINURSO mènera la région vers l'inconnu (PJD)

L'initiative tendant à élargir le mandat de la MINURSO au Sahara mènera la région vers l'inconnu, a affirmé le secrétaire général-adjoint du Parti de la Justice et du développement (PJD), Slimane Amrani.

Cette initiative, tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO, n'est pas en harmonie avec l'esprit de consensus tel que stipulé dans l'article 6 de la Charte des Nations Unies, a indiqué M. Amrani dans une déclaration à la MAP.

Toute initiative de ce genre portera atteinte à la souveraineté nationale qui est "une ligne rouge" pour l'ensemble des Marocains, a-t-il rappelé, estimant que ce projet encouragera les autres parties au conflit à persister dans leur entêtement et à contrarier le processus auquel a adhéré la communauté internationale pour trouver une solution politique et mutuellement acceptable à cette question.

M. Amrani a appelé le Conseil de sécurité à faire preuve de sagesse pour ne pas amener l'ensemble de la région vers l'inconnu.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

"Le Maroc rejette catégoriquement toute proposition tendant à l'élargissement du mandat de la MINURSO" (El Otmani)

"Le Maroc rejette catégoriquement toute proposition tendant à l'élargissement du mandat de la MINURSO ou à la mise en place d'un mécanisme international alternatif de surveillance des droits de l'Homme dans ses provinces du Sud", a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saâd Dine El Otmani.

Répondant à une question de la MAP au sujet des derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations Unies, M. El Otmani a souligné que ce rejet est fondé sur "des considérations politiques, sécuritaires et juridiques évidentes".

"Cette position est constante et ne changera jamais. Elle est fondée sur des considérations politiques, sécuritaires et juridiques évidentes", a-t-il affirmé.

M. El Otmani a fait remarquer que "depuis la présentation, en 2007, par le Royaume du Maroc de son initiative d'autonomie, la question des droits de l'Homme a été constamment instrumentalisée pour tenter de dévier le processus de négociation et de servir de prétexte, aux autres parties, pour ne pas s'engager dans la recherche d'une solution politique au différend régional sur la Sahara".

"Le Maroc, de son propre gré, a adopté des mesures et pris des initiatives pour la promotion et la protection des droits de l'Homme, y compris dans la région du Sahara. Ces mesures s'inscrivent dans le prolongement des réformes audacieuses et substantielles lancées par SM le Roi Mohammed VI", a-t-il expliqué, rappelant que "le Conseil de sécurité s'en est, d'ailleurs, félicité".

"Dans ce cadre, le renforcement de l'indépendance des mécanismes nationaux et l'ouverture sur les procédures spéciales des Nations Unies répondent largement aux attentes de la communauté internationale et plus particulièrement des membres du Conseil de Sécurité", a ajouté M. El Otmani, réaffirmant que "le Maroc demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de sécurité et leur capacité à préserver les acquis, renforcer le consensus, immuniser le processus et faire respecter les paramètres qui ont toujours guidé l'action du Conseil de Sécurité sur ce dossier".

Le conflit du Sahara dit occidental , rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario.

Le polisario, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

Dénaturer le mandat de la Minurso va à rebours des impératifs géostratégiques et d'une vérité historique irréfragable

-Par Fouad ARIF-

La proposition appelant à dénaturer le mandat de la Minurso va à rebours des impératifs géostratégiques de la région du Maghreb et du Sahel, où le Maroc se distingue comme un havre de stabilité et une référence en matière de réformes et de consolidation des droits de l'homme sur l'ensemble du territoire national.

Au moment où le Royaume fait preuve d'ouverture et de transparence pour ce qui est de la situation des droits de l'Homme et de l'évolution de son processus démocratique, cette proposition passe sous silence le manque de volonté manifeste de la part de l'Algérie et du polisario à s'inscrire de bonne foi dans le processus de négociations, ce qui met en péril la sécurité dans la région et fait le lit à une radicalisation dans les camps de Tindouf, devenus aujourd'hui le ventre mou de toute stratégie de lutte anti-terroristes efficiente.

Il convient de rappeler, dans ce contexte, que le Maroc, soucieux de la nécessité de sortir la question du Sahara de l'impasse, avait répondu à l'appel de la communauté internationale et mis, en 2007, sur la table des négociations un plan d'autonomie jugé "crédible, sérieux et réaliste, ainsi qu'une approche à même de satisfaire les aspirations des populations concernées à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité".

Dénaturer le mandat de la Minurso reviendrait donc à plonger le conflit du Sahara et la région dans des abîmes insondables, "car cela se traduirait par une politisation préjudiciable à cette mission onusienne, qui n'a pas lieu d'être au vu des réalisations accomplies par le Maroc en matière de développement et des droits de l'Homme au Sahara", fait observer, à ce propos, Peter Pham, Directeur du centre Michael S. Ansari, relevant de l'Atlantic Council, un centre de recherche basé à Washington.

Cette proposition accouchée sans consultation préalable, "est de nature aussi à saper la confiance nécessaire au processus de négociation entre les parties concernées dans ce conflit", a dit Peter Pham, qui aurait aimé voir cet "intérêt" s'exprimer à l'égard "des violations des droits de l'homme perpétrées quotidiennement par les milices du polisario dans les camps de Tindouf, au sud ouest de l'Algérie".

"Il ne faut pas que le Maroc, un modèle de stabilité, soit victime de ses succès dans une région en proie aux doutes et à la violence", a souligné cet expert américain des questions sécuritaires et géostratégiques africaines, en mettant en garde que la crédibilité de la Minurso "serait sérieusement écornée en cas de modification de son mandat".

Dans un récent entretien à la MAP, Joe Grieboski, un expert américain en matière de sécurité et de lutte anti-terroriste, avait mis l'accent sur la nécessité pour les Nations unies et le Conseil de sécurité de "mettre Alger et le Polisario face à leurs responsabilités", seul moyen, soutient-il, de "donner du sens" au processus onusien. Dans l'absence d'une telle démarche, "Alger et les séparatistes persisteront dans leur déni de la vérité aussi bien historique que factuelle", a-t-il estimé.

Le think-tank américain Foreign Policy Research Institute appelle, par ailleurs, à se méfier de l'instrumentalisation, voire d'une "théâtralisation ostentatoire" des questions des droits de l'homme en travestissant des principes nobles pour servir de vils desseins.

En effet, depuis la présentation de l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, la question des droits de l'homme a été méthodiquement instrumentalisée par les séparatistes et leurs soutiens algériens pour tenter de dévier le processus de négociation de sa trajectoire et de s'en servir comme prétexte pour ne pas s'engager résolument et de bonne foi dans la recherche d'une solution politique.

Le polisario est un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien et qui revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

16/04/2013

La tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO est "incompréhensible" et "injustifiée" (El Khalfi)

Le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a qualifié, lundi, d'"incompréhensible" et d'"injustifiée" la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, relevant "la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable".

M. El Khalfi, qui était l'invité du journal du soir de la chaîne de télévision Al Oula, a indiqué que cette tentative visant à élargir les compétences de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme, intervient à un moment où le Maroc a accumulé d'importantes réalisations en la matière.

Cette démarche constitue "un danger pour notre Cause Nationale" et "une atteinte injustifiée" à la souveraineté du Maroc, a-t-il poursuivi, estimant qu'une telle démarche n'est qu'une "récompense politique pour les autres parties n'ayant pas répondu favorablement aux résolutions du Conseil de sécurité".

Une telle tentative, a-t-il ajouté, ne peut que perturber le processus politique des négociations, rappelant que le Maroc appelle depuis des années à trouver une solution politique négociée, juste et équitable à ce conflit, dans un esprit de réalisme et d'entente entre toutes les parties.

"Imposer une démarche unilatérale pour dénaturer le mandat de la MINURSO constitue une rupture avec la logique de négociations pour parvenir à une solution politique", a-t-il souligné, insistant sur le fait qu'une telle démarche "ne peut que favoriser les manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, qui ne cessent d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme pour justifier leur non-adhésion de manière sérieuse au processus de négociations".

Le ministre a également rappelé que la MINURSO a été créée sur la base d'un accord conformément au chapitre VI de la Charte des Nations unies, qui énonce le règlement pacifique consensuel des conflits.

Le Maroc a entrepris plusieurs initiatives conformément aux "Principes de Paris" relatifs au statut des institutions nationales des droits de l'Homme, a-t-il rappelé, faisant remarquer que "l'ouverture du Maroc sur les mécanismes onusiens, n'aurait pas dû avoir lieu sans les acquis obtenus par le Royaume, durant des années, en matière de promotion des droits de l'Homme.

15/04/2013

Le PPS exprime son "ferme rejet" de toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO

Le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdallah a affirmé que son parti exprime son "ferme rejet" de toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO et d'en élargir la mission aux droits de l'Homme.

Dans une déclaration à la MAP, à l'issue d'une réunion lundi au Cabinet Royal, consacrée aux derniers développements de la Question Nationale, en présence de Conseillers du Souverain, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, M. Benabdellah a fait part de son "étonnement" à l'égard de cette tentative, qui "cherche pratiquement à porter atteinte au processus de règlement de la question du Sahara sur la base d'une solution politique courageuse, proposée par le Maroc, consistant en l'octroi d'une autonomie aux provinces du sud du Royaume".

"Le Maroc, en ce sens, est victime de son espace démocratique élargi. Mais, il ne craint pas de traiter la situation des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire, car tout le monde reconnait que le royaume est un Etat démocratique qui respecte les droits de l'Homme et adhère à toutes les conventions internationales en la matière", a-t-il souligné, rappelant que le "polisario" n'adhère à aucune convention dans ce domaine et que l'Algérie abrite les camps de Tindouf sur son territoire.

M. Benabdallah s'est, en outre, interrogé sur l'utilité d'une telle démarche, si cette tentative est en mesure de faire avancer le processus de règlement de ce conflit et si elle ne vise, en fait, qu'à "marginaliser et saper la proposition marocaine d'autonomie".

Selon le secrétaire général du PPS, dénaturer le mandat de la MINURSO ne peut qu'engendrer des "développements dangereux" de la question du Sahara outre "des dérapages d'une grande ampleur" à un moment où plusieurs parties appellent à trouver d'urgence une solution à ce conflit artificiel eu égard aux menaces de terrorisme et tout autre sorte de trafic dans la région.

La réunion, qui s'est déroulée au Cabinet Royal, a été consacrée aux "derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO".

Selon un communiqué du Cabinet Royal, elle a été l'occasion de réitérer le consensus national autour de la position constante du Royaume du Maroc pour rejeter catégoriquement ces initiatives. Au moment où les efforts du Royaume en faveur de la promotion des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire national û y compris dans les provinces du Sud - sont salués par la Communauté internationale et par de nombreux partenaires internationaux, la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable, en terme de contenu, de contexte et de procédé ne peuvent que susciter incompréhension et rejet.

15/04/2013

Le SG du parti de l'Istiqlal récuse les initiatives tendant à dénaturer le mandat de la Minurso

Le Secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat a rejeté, lundi, les initiatives visant à dénaturer le mandat de la Minurso, affirmant qu'il est hors de question d'en discuter.

Dans une déclaration à la MAP à la suite d'une réunion tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence de Conseillers de SM le Roi, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, consacrée aux derniers développements concernant la question Nationale, M. Chabat a mis en exergue l'uninimité faite autour de la question du Sahara au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, soulignant qu'aucune partie "ne peut imposer au Maroc une quelconque décision".

Le SG du parti de l'Istiqlal a rappelé, dans ce contexte, les progrès réalisés au Sahara, notamment dans le domaine de la consécration des droits de l'homme et du développement local, précisant que "les réalisations accomplies dans les provinces du sud dépassent de loin celles effectuées dans d'autres régions du nord du Royaume".

La meilleure preuve de l'attachement de la population du Sahara à sa marocanité, a-t-il dit, réside dans sa participation massive aux élections législatives organisées en 2011, au cours desquelles le taux de participation le plus élevé a été enregistré dans les provinces du sud, ainsi que dans son adhésion au processus démocratique qui a suscité la considération de la communauté internationale.

Il a affirmé que le Maroc qui a "opéré des changements dans la stabilité" et qui adhère aux efforts internationaux visant à lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue et l'immigration illégale ne doit pas être récompensé en retour par "des tentatives attentatoires à son unité territoriale".

M. Chabat a assuré que les différentes composantes, gouvernement, partis et société civile feront face aux tentatives d'extension de la mission de la Minurso, qui sont, a-t-il dit, menées par de petits lobbies connus pour leur hostilité au Maroc.

Ce genre de tentatives, a-t-il relevé, ne sont pas les premières du genre puisque procédées par d'autres entreprises qui ont été mise en échec "grâce à la cohésion du peuple et à sa foi en la justesse de la cause de l'unité nationale".

15/04/2013

Toute initiative visant à changer la nature du mandat de la MINURSO est une violation de l'accord de cessez-le-feu de 1991 (Benatiq)

Toute initiative visant à changer la nature du mandat de la MINURSO constitue une violation de l'accord du cessez-le-feu signé en 1991, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies, entre le Maroc et les séparatistes du Polisario, et dont les termes stipulent que la seule mission de la MINURSO consiste à veiller au respect du cessez-le feu entre les parties, a affirmé le Secrétaire général du Parti Travailliste, Abdelkrim Benatiq.

Dans une déclaration à la MAP, en réaction à des initiatives visant à modifier le mandat de la MINURSO, M. Benatiq a souligné que "les Etats Unis ne sont pas fondés à pousser vers un élargissement des attributions de la MINURSO", ajoutant que "s'il y a lieu d'envisager un élargissement de la mission, il faudrait alors engager de nouvelles négociations à ce sujet, car cela contredit la teneur de l'accord de 1991 conclu sous supervision de l'Onu".

Hormis la mission de surveillance du cessez-le-feu, confiée à la MINURSO, toutes les autres prérogatives relèvent du Secrétaire général de l'Onu, à travers les envoyés personnels qu'il nomme dans l'objectif de créer les conditions favorables aux négociations entre le Maroc et le front du Polisario", a fait savoir M. Benatiq.

15/04/2013

Les derniers développements de la Question Nationale au centre d'une réunion au Cabinet Royal (Communiqué)

Sur Hautes instructions de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L'assiste, une réunion consacrée aux derniers développements de la Question Nationale s'est tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence de Conseillers du Souverain, du Chef du Gouvernement, des leaders des partis politiques, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, indique un communiqué du Cabinet Royal.

Cette réunion a été consacrée aux "derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO", précise le communiqué, dont voici le texte intégral :

"Sur Hautes instructions de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L'assiste, une réunion consacrée à la Question Nationale s'est tenue aujourd'hui au Cabinet Royal. 

A cette réunion ont pris part des Conseillers de Sa Majesté Le Roi, le Chef du Gouvernement, les leaders des partis politiques ainsi que plusieurs membres du Gouvernement.

Cette réunion a été consacrée aux derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO.

La réunion a été l'occasion de réitérer le consensus national autour de la position constante du Royaume du Maroc pour rejeter catégoriquement ces initiatives. Au moment où les efforts du Royaume en faveur de la promotion des droits de l'homme sur l'ensemble du territoire national û y compris dans les provinces du Sud - sont salués par la Communauté internationale et par de nombreux partenaires internationaux, la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable, en terme de contenu, de contexte et de procédé ne peuvent que susciter incompréhension et rejet.

Les participants à la réunion ont exprimé leur préoccupation quant aux conséquences d'une telle approche sur le processus de négociation en cours, tant elle rompt délibérément avec l'esprit consensuel qui a toujours animé la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional artificiel, sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis que le Conseil de Sécurité appelle de ses vÂœux.

Depuis la présentation, en avril 2007, par le Royaume du Maroc de l'initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, la question des droits de l'homme a été méthodiquement instrumentalisée par les autres parties au différend, pour tenter de dévier le processus de négociation et de s'en servir comme prétexte pour ne pas s'engager résolument et de bonne foi dans la recherche d'une solution politique.

Pour sa part, le Royaume du Maroc a adopté des mesures volontaristes pour la promotion et la protection des droits de l'homme, sur l'ensemble de son territoire. C'est dans ce cadre que s'inscrivent, notamment, le renforcement de l'indépendance des mécanismes nationaux des droits de l'homme et l'élargissement de l'ouverture du Maroc sur les procédures spéciales des Nations Unies, répondant ainsi aux attentes de la communauté internationale et, plus particulièrement, du Conseil de Sécurité.

En tout état de cause, le Royaume, fort du consensus de l'ensemble des composantes de la Nation autour de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale, demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de Sécurité et en leur capacité à trouver les formules appropriées pour préserver le processus politique de toutes dérives aux conséquences lourdes et néfastes pour la stabilité de la région".

15/04/2013