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Mercredi 17 Janvier 2018

La France rappellera à M. Horst Köhler que le plan marocain d'autonomie au Sahara constitue une base sérieuse et crédible

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La France rappellera à M. Horst Köhler que le plan marocain d'autonomie au Sahara  constitue une base sérieuse et crédible

Le ministre français de l'Europe et Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rappellera, à l'occasion d'un entretien mercredi à Paris avec M. Horst Köhler, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, que le plan marocain d’autonomie de 2007 constitue une base sérieuse et crédible pour la résolution de ce conflit, a indiqué mercredi le Quai d'Orsay.

M. Jean-Yves Le Drian rappellera également l’attachement de la France au plein respect des accords de cessez-le-feu et réaffirmera le soutien de la France à une solution juste, durable et mutuellement agréée au Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, a affirmé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie française réitérera, en outre, le plein appui de son pays à l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies dans l’exercice de sa mission, ainsi que son attachement à la MINURSO, selon la même source.

MM. Le Drian et Köhler feront, par ailleurs, le point sur les contacts de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations, depuis sa prise de fonctions en août 2017, ainsi que sur les prochaines étapes de sa mission et la situation au Sahara, a ajouté le communiqué.

La France avait salué, en août dernier, la nomination de M. Horst Köhler comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, en l'assurant de "son plein soutien" dans cette mission.

Une déclaration publiée alors par le Quai d'Orsay, avait souligné que la France considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée.

Elle avait jugé qu’il était important de relancer sans délai le processus politique conduit par les Nations unies en vue d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable, comme l’a réaffirmé la résolution 2351 du conseil de sécurité du 28 avril 2017. 

(MAP 17/01/2018)