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Jeudi 24 Juillet 2014

Le président du Comité économique et social européen en visite au Maroc

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Le président du Comité économique et social européen en visite au Maroc

Le partenariat Maroc-UE au centre d'un entretien entre M. Benkirane et le président du Comité économique et social européen

Le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, s'est entretenu, vendredi à Rabat, avec le président du Comité économique et social européen, Henri Malosse, des moyens de renforcer davantage le partenariat Maroc-UE.

Le responsable européen est en visite de travail au Royaume dans le cadre de sa participation aux travaux de l'assemblée générale du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Lors de cette entrevue, les deux parties se sont félicitées du renforcement et de l'élargissement de leurs relations commerciales, insistant sur la nécessité de mette en place un accord de partenariat plus ambitieux, au service des intérêts des deux parties aux niveaux commercial et politique et en faveur du renforcement des volets social et humanitaire dans le cadre d'une nouvelle politique européenne de voisinage.

L'accent a été mis également sur la détermination des institutions européennes, renouvelées récemment, de se focaliser sur le renforcement des relations euro-méditerranéennes, en particulier le partenariat Maroc-UE à travers la mise en place de mécanismes communs de suivi pour l'application des accords de partenariat bilatéraux.

M. Malosse a souligné à cette occasion les initiatives constitutionnelles entreprises par le Royaume pour renforcer le rôle de la société civile et consolider la démocratie participative, ayant contribué à la consécration du rôle du Royaume en tant que partenaire essentiel de l'Union européen dans la région.

 

Le CESE et le Comité économique et social européen créent un comité de suivi des relations Maroc-UE

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Comité économique et social européen ont décidé de créer un comité de suivi mixte permanent chargé de l'accompagnement des nouvelles phases de partenariat entre le Maroc et l'Union européenne sur les plans économique, social et environnemental. 

"Il a été décidé de mettre en place un comité mixte, chargé d'assurer le suivi et l'évaluation du partenariat entre le Maroc et l'UE, qui permettra à la société civile marocaine ainsi qu'aux syndicats et patrons, et les composantes du comité européen d'exprimer leurs points de vue par rapport à ce partenariat", a annoncé, jeudi à Rabat, le président du CESE, Nizar Barak dans une déclaration à la presse.

Les deux Conseils s'engagent également, dans le cadre de leur accord de coopération conclu en juillet 2012, à coproduire des avis sur des thématiques d'intérêt commun, a indiqué M. Baraka dans sa déclaration suite à une réunion de travail avec une délégation du Comité économique et social européen conduite par son président, M. Henri Malosse. Le premier avis sera ainsi consacré à la question migratoire.

"Nous avons également décidé de travailler ensemble pour arrêter une nouvelle politique de migration, suivant une approche humaine et intégrée, et de développer nos relations bilatérales en misant sur des idées novatrices", a-t-il dit.

Le CESE et le Comité économique et social européen s'engagent pour la promotion de la participation de la société civile en tant qu'axe important de la coopération Maroc-UE dans le sens d'un développement partagé. 

MM. Malosse et Baraka ont convenu de donner une nouvelle dynamique aux relations entre les deux institutions et de porter la coopération bilatérale à un niveau supérieur.

M. Malosse est intervenu dans le cadre de la 40ème session ordinaire de l'Assemblée générale du CESE sur le thème "Relations Maroc-UE : défis d'avenir". Cette session ordinaire a adopté à la majorité l'avis relatif au projet de loi n 86.12 relatif aux contrats de partenariat public-privé, ainsi que le rapport sur "L'école, les nouvelles technologies et les paris culturels".

Le comité économique et social européen assure la représentation des différentes composantes à caractère économique et social de la société civile organisée. Grâce à sa mission de consultation, ses 353 membres et les organisations qu'ils représentent, peuvent participer au processus décisionnel de l'UE.

M. Biadillah s'entretient avec le président du Comité économique et social européen

Le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah s'est entretenu, jeudi à Rabat, avec le président du Comité économique et social européen, Henri Malosse.

Lors de cette entrevue, M. Biadillah a mis en exergue la spécificité de l'expérience démocratique marocaine ainsi que le processus de réformes structurelles initiées par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

L'accent a été mis également sur le statut avancé dont jouit le Royaume du Maroc auprès du partenaire stratégique européen, la nouvelle politique marocaine d'immigration et d'asile, la place privilégiée accordée par la Constitution de 2011 à la société civile en tant que partenaire dans l'élaboration des politiques publiques ainsi que les prérogatives de la Chambre des conseillers telles que stipulées par la loi fondamentale du Royaume.

Pour sa part, M. Malosse a salué le rôle des institutions démocratiques issues de la nouvelle Constitution, qui constitue un modèle pour la région.

Le responsable européen s'est aussi félicité de la qualité des relations de partenariat unissant le Comité économique et social européen et le Conseil économique, social et environnemental marocain.

Il a ajouté que sa visite au Maroc vise à échanger les expériences et les meilleures pratiques avec les responsables marocains sur plusieurs questions d'intérêt commun.

Le CESE adopte ses avis sur le partenariat public-privé et sur l'école et les nouvelles technologies

Le Conseil économique, social et environnemental, qui a tenu jeudi à Rabat sa 40ème session ordinaire, a adopté à la majorité l'avis relatif au projet de loi n 86.12 relatif aux contrats de partenariat public-privé, ainsi que le rapport sur "L'école, les nouvelles technologies et les paris culturels". 

Concernant le projet de loi relatif aux contrats de partenariat public-privé (PPP), objet d'une saisine par la Chambre des Conseillers, l'Assemblée générale a formulé des recommandations visant à protéger les citoyens, le tissu économique national et les deniers publics, avec des mécanismes de gouvernance permettant une régulation et un contrôle durant toutes les phases du projet, de sa préparation à son lancement, en capitalisant sur le retour d'expériences, notamment dans le cadre de la gestion déléguée.

Dans ce cadre, le Conseil recommande notamment l'encadrement et le développement d'une stratégie dédiée au PPP, une vision globale qui donne de la visibilité sur les projets programmés et les inscrit dans une logique de développement sur le long terme, et permet aux entreprises nationales de s'y préparer.

Il appelle également à l'inscription dans la loi du principe fondamental de garantie de la préservation des droits des citoyens et usagers dans le cadre des contrats de PPP.

Il plaide pour le renforcement de la phase d'évaluation préalable, avec l'institutionnalisation dans la loi de l'organe en charge de la préparation des dossiers et de l'évaluation de l'efficience économique, et son ancrage au plus haut niveau de l'Exécutif, avec une prise de décision finale collégiale, en concertation avec la société civile, et qui soit dûment motivée, argumentée et publique.

Le conseil souligne également l'importance de l'inclusion de la préférence nationale et de la création de valeur ajoutée nationale pour faire bénéficier l'économie marocaine de la dynamique résultant de la mise en œuvre de ce nouveau type de contrats.

Il met l'accent sur la nécessité de renforcer la couverture du risque social, lié à la situation des employés et au respect de la réglementation du travail, sous peine de résiliation et de sanctions.

Les membres du Conseil appellent aussi à l'instauration des principes de transparence et de reddition des comptes, à travers la mise en place d'un organe indépendant d'évaluation des contrats de PPP, et la facilitation de l'accès à l'information sur les projets.

Par ailleurs, l'Assemblée a adopté à l'unanimité le rapport du CESE sur "L'école, les nouvelles technologies et les paris culturels" dont les recommandations visent à mettre en évidence les conditions humaines, institutionnelles, pédagogiques et matérielles pouvant contribuer à améliorer, rendre efficace et réussir une intégration fonctionnelle des nouvelles technologies, et la promotion de la culture dans le système d'éducation et de formation nationale.

Cette session, présidée par le président du CESE, Nizar Baraka, a également été marquée par l'intervention du président du Comité économique et social européen, Henri Malosse, sur le thème "Relations Maroc-UE : défis d'avenir".

(MAP-24/07/2014)

Mme Bouaida: Le Maroc attache un vif intérêt au renforcement de la coopération avec le Comité économique et social européen

La ministre-déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Mbarka Bouaida, a affirmé, mercredi à Rabat, lors d'un entretien avec le président du Comité économique et social européen (CESE), Henri Malosse, que le Maroc attache un vif intérêt au renforcement de la coopération avec le CESE, étant donné son "rôle essentiel dans l'élaboration des politiques communautaires, en étroite collaboration avec le Conseil de l'UE, la Commission européenne et le Parlement européen".

Lors de cette entrevue avec M. Malosse en visite au Maroc les 23 et 24 juillet, la ministre déléguée a en outre souligné que la coopération avec le CESE est de nature à favoriser le "partage de l'expérience et l'expertise dans les domaines qui relèvent de sa compétence et dont le Maroc pourrait s'inspirer dans la poursuite de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution".

Cette coopération, a-t-elle rappelé, "a été initiée depuis l'adoption en 1995 de la Déclaration de Barcelone qui établit le Partenariat Euro-méditerranéen, à travers la participation marocaine aux Sommets Euromed des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires". 

Mme Bouaida a souligné que "la tenue au Maroc de deux Sommets Euromed des CES, en 1997 et en 2008, confirme la démarche prônée par les autorités marocaines pour renforcer le dialogue avec les acteurs non étatiques, qui constituent des partenaires incontournables et essentiels dans la réalisation des grands chantiers initiés par le Maroc", notant à cet égard que l'adoption, en 2008, du document conjoint portant sur le Statut avancé Maroc-UE a "consacré l'institutionnalisation de la coopération entre le Maroc et le CESE, en tant qu'outil important et à forte valeur ajoutée pour le Partenariat stratégique qui lie le Maroc et l'UE".

La ministre déléguée s'est en outre "félicitée de la participation du Président du CESE à l'Assemblée Générale du CESE marocain, qui témoigne de la qualité des relations qui lient les deux Institutions".

Compte tenu de la diversité des questions inscrites à l'agenda Maroc-UE, l'association des acteurs étatiques et non étatiques est de nature à permettre une meilleure maîtrise des retombées de cette relation, a-t-elle estimé.

Mme Bouaida a qualifié cette relation de "fructueuse et mutuellement bénéfique", notamment, en ce qui concerne, "la mise en œuvre du Plan d'action sur le Statut Avancé 2013-2017, l'application de l'Accord de Pêche et de l'Accord Agricole, les négociations en cours sur l'Accord de Libre Echange Complet et Approfondi, outre la poursuite du processus de rapprochement législatif et réglementaire du Maroc à l'UE", a-t-elle tenu à préciser.

La ministre a mis en exergue les opportunités offertes au niveau de la coopération triangulaire, compte tenu de la qualité des relations qu'entretient le Royaume à la fois avec l'Union européenne et les pays d'Afrique subsaharienne.

"Le Royaume pourrait constituer la plateforme par excellence pour une coopération triangulaire mutuellement bénéfique", a-t-elle renchéri.

De son côté, M. Malosse a qualifié sa visite au Maroc, accompagné notamment du président du Comité de suivi Euromed du CESE d' "importante", étant donné, a-t-il dit, qu'"avec les élections au Parlement européen, l'union européenne sera amenée à connaître un changement de direction".

"L'UE va prendre un nouvel départ avec un nouveau leadership qui va permettre de constituer un centre de gravité", a-t-il ajouté. 

Concernant sa visite au Maroc, le président du CESE a indiqué qu'elle a pour but de "renforcer les relations de coopération avec le conseil économique, social et environnemental (CESE) marocain, et d'échanger avec les responsables au Maroc sur certains sujets d'intérêts communs". 

La thématique de migration sera notamment examinée avec les responsables marocains, a relevé M. Malosse, ajoutant que le Maroc est aussi concerné par cette question, étant donné, qu'il est confronté aux mêmes difficultés que connait l'UE compte tenu du "nombre important des migrants subsahariens qui affluent dans le Royaume", a-t-il dit.

Le développement de la société marocaine passe par le renforcement des capacités des organisations de terrain

Le développement de la société marocaine passe par un renforcement des capacités des organisations économiques et sociales de terrain, a estimé le président du Comité économique et social européen, Henri Malosse, en déplacement officiel au Maroc.

"Nous sommes en effet convaincus que le développement de la société marocaine, comme pour celle de l'Union européenne (UE), passe par un renforcement des capacités des organisations économiques et sociales de terrain", a dit M. Malosse.

"Nous nous sommes félicités lorsque la Constitution marocaine a renforcé le rôle de la société civile", a-t-il ajouté.

Il a indiqué, par ailleurs, que "l'avenir de l'Union européenne passe par des relations denses et de partenariat engagé avec ses voisins de la région Euro méditerranée".

Dans ce cadre, il a qualifié le Maroc de "partenaire privilégié" de l'UE, avec lequel les relations se sont intensifiées depuis le premier accord commercial avec les Communautés européennes en 1969. 

Les relations entretenues entre l'UE et le Maroc ont toujours été non seulement privilégiées, "mais aussi et surtout fondamentales pour les deux parties", a affirmé le responsable. 

"A ce titre, nous aurions un intérêt commun évident à envisager un accord d'association plus ambitieux et plus avantageux pour les deux parties que ce qu'il n'est aujourd'hui, sur le plan commercial, social ou encore politique", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, la réindustrialisation et l'immigration font partie des priorités dessinées par Jean-Claude Juncker, président de la prochaine Commission européenne. Deux domaines dans lesquels le Maroc pourrait être un partenaire. Le Comité économique et social européen et le Conseil économique, social et environnemental marocain pourraient alors engager les deux sociétés civiles à préparer ce dialogue et ces coopérations", selon M. Malosse.

Il a rappelé l'accord de partenariat entre le Comité économique et social européen et le Conseil économique, social et environnemental signé en 2012.

Une délégation du comité économique et social européen, conduite par son président Henri Malosse, effectue mercredi et jeudi (23 et 24 juillet) une visite au Maroc, en vue de renforcer les relations de coopération avec le conseil économique, social et environnemental et d'échanger avec les responsables marocains de certains sujets d'intérêts communs. 

Cette visite sera l'occasion de discuter des relations entre l'UE et le Maroc, et plus particulièrement de la place de la société civile dans ces relations. 

M . Malosse, qui interviendra lors de la 40ème session de l'assemblée générale du CESE sur le thème "Maroc et UE, les défis d'avenir", aura également des entretiens avec plusieurs responsables marocains, axés notamment sur les priorités du nouveau président de la Commission européenne Jean Claude Juncker, à savoir la réindustrialisation de l'Europe et la migration. 

Le comité économique et social européen assure la représentation des différentes composantes à caractère économique et social de la société civile organisée. Il constitue un organe institutionnel consultatif, établi en 1957 par le traité de Rome. Grâce à sa mission de consultation, ses 353 membres et les organisations qu'ils représentent, peuvent participer au processus décisionnel de l'UE.

(MAP-23/07/2014)