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Lundi 17 Mars 2014

M. Biadillah prend part à la 130e Assemblée de l'Union interparlementaire à Genève

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M. Biadillah prend part à la 130e Assemblée de l'Union interparlementaire à Genève

Politique migratoire: une expérience singulière dans la rive sud de la Méditerranée

La nouvelle politique de gestion des flux migratoires au Maroc représente une expérience singulière à l'échelle des pays de la rive sud de la Méditerranée, a affirmé mardi à Genève le président de la Chambre des Conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah.

S'exprimant devant la 130e assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), M. Biadillah a souligné que "cette initiative courageuse lancée en application des directives de SM le Roi Mohammed VI, est la seule en son genre au sud de la Méditerranée dans un domaine aussi complexe qu'est l'immigration".

Il a dans ce cadre évoqué l'opération en cours visant la régularisation des immigrés clandestins issus de pays africains, mais aussi de la Syrie, conformément aux dispositions du droit international, afin de leur permettre de jouir pleinement de leurs droits et des conditions d'une vie digne.

Dans le même contexte, le président de la deuxième chambre a mis en évidence le modèle marocain de démocratie qui s'est graduellement consacré dans un climat de stabilité, de sérénité et de large participation, une dynamique qui a mis le pays en position de faire face aux nouveaux défis sécuritaires.

Ces défis, a-t-il précisé, sont liés entre autres au combat contre l'extrémisme sous toutes ses formes, à la gestion des flux migratoires et tout ce qui en découle en termes de trafic d'êtres humains, de drogue, d'armes et de crime transfrontalier.

C'est dans cet esprit que le Royaume conçoit son engagement au service de la paix et de la sécurité internationale, a dit M. Biadillah qui a fait état du soutien incessant apporté par le Parlement marocain à la juste cause palestinienne, placée au rang des priorités aux côtés de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume.

Il a à cet égard rappelé la récente réunion à Marrakech du Comité Al-Qods sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, une réunion qui a été couronnée par l'adoption de mesures bénéfiques pour le peuple palestinien et pour la paix dans la région. 

La même ville a accueilli, début mars, une réunion du conseil des ministres arabes de l'Intérieur afin de dessiner les contours d'une stratégie globale pour la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier, a-t-il poursuivi, ajoutant que cette rencontre a été sanctionnée par "la déclaration de Marrakech".

Dans le même ordre d'idées, M. Biadillah a affirmé que la demande d'inscription d'un point d'urgence sur la Centrafrique, présenté par la délégation marocaine à l'assemblée de l'UIP, illustre l'engagement renouvelé de l'institution législative en faveur de la paix, de la sécurité et de la démocratie.

Il n'a pas manqué de remercier tous les parlementaires du monde qui ont apporté leur soutien à la proposition marocaine qui s'élève contre le nettoyage ethnique et confessionnelle dans ce pays africain, quels qu'en soient les responsables et les motivations.

La 130e assemblée de l'UIP (17-20 mars), qui coïncide avec le 125e anniversaire de l'organisation, est l'occasion pour les parlementaires du monde entier de s'engager pour un monde sans armes nucléaires. 

"Avec un nombre d'armes nucléaires estimé à plus de 17.000 dans le monde, le désarmement et la non-prolifération nucléaires présentent un caractère d'urgence et demeurent une priorité pour un monde plus sûr", indique-t-on auprès de l'UIP que préside M. Abdelwahed Radi.

(MAP-18/03/2014)

UIP: L'adoption d'un point d'urgence sur la Centrafrique, une victoire de la diplomatie parlementaire

L'adoption d'un point d'urgence sur la crise centrafricaine, proposé par la délégation marocaine à la 130e Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), "est une victoire de la diplomatie parlementaire", a souligné mardi à Genève le président de la Chambre des conseilers, M. Mohamed Cheikh Biadillah.

C'est la première fois que l'UIP vote à la majorité en faveur de la demande d'inscription d'un point d'urgence présentée par un pays arabe et africain, a déclaré à la MAP M. Biadillah qui prend part aux travaux de l'assemblée à la tête d'une importante délégation parlementaire.

Selon le président de la deuxième Chambre du parlement, "ce sont d'habitude les propositions soumises par des pays d'Europe ou d'Amérique qui sont retenues".

La proposition marocaine, intitulée "contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité et à la consolidation de la démocratie en Centrafrique: L'apport de l'UIP", vise à mobiliser l'union et les institutions parlementaires à travers le monde en faveur des efforts visant à mettre fin au nettoyage ethnique et confessionnelle croisé que subit la population centrafricaine.

Présentée au préalable dimanche dernier aux groupes arabe, africain et islamique, cette proposition a obtenu leur large soutien et a été même applaudie par le groupe islamique. "Il faut signaler que certains pays d'Amérique Latine ont voté aussi en notre faveur", a-t-il ajouté.

"C'est une victoire pour la diplomatie marocaine dans le monde en général, et particulièrement en direction de l'Afrique et du monde arabe, et ce grâce à l'action incessante de SM le Roi Mohammed VI pour la consolidation des relations du Royaume avec les pays frères africains de ces régions et l'engagement humanitaire de Sa Majesté en faveur de ces pays", a relevé M. Biadillah.

Il a indiqué que l'aboutissement de l'initiative du Maroc illustre le rôle actif qu'il joue au service de la paix et de la sécurité internationale, notamment en Afrique, sous la conduite éclairée du Souverain.

En présentant cette proposition lors des réunions de concertation des groupes arabe, africain et islamique, M. Biadillah a déploré les crimes odieux perpétrés en Centrafrique par des groupes armés, y compris des assassinats, des enlèvements, des actes de torture et la destruction d'écoles, d'hôpitaux, d'habitations et des lieux de culte.

Ces actes barbares ont poussé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers vers les pays voisins (Tchad, Soudan du Sud, République démocratique du Congo, Cameroun et le Congo). "Le seul point commun entre ces populations est l'Islam", a-t-il précisé. 

Cette situation laisse craindre une nouvelle catastrophe humanitaire dans le continent africain, a-t-il mis en garde, estimant que l'UIP est appelée à adhérer aux efforts de l'ONU et des autres organisations régionales en vue de mettre fin à l'opération d'épuration ethnico-confessionnelle croisée dont la Centrafrique est le théâtre.

130è Assemblée de l'UIP : large soutien à une proposition marocaine visant l'examen de la situation humanitaire en Centrafrique

La demande d'inscription d'un point d'urgence sur la situation humanitaire en République centrafricaine, présentée par la délégation parlementaire du Maroc à la 130è assemblée de l'Union interparlementaire (UPI) à Genève, a reçu lundi un large soutien des groupes arabe, islamique et africain de l'organisation. 

Cette proposition intitulée "Contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité et à la consolidation de la démocratie en Centrafrique: l'apport de l'UIP", vise à mobiliser l'appui de l'union et des institutions parlementaires à travers le monde en faveur des efforts visant la cessation du nettoyage ethnique dans ce pays, a indiqué le président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, lors des réunions dimanche de ces groupes.

M. Biadillah, qui a présidé à cette occasion une réunion de concertation du groupe islamique, a déploré les crimes odieux perpétrés par des groupes armés, y compris des assassinats, des enlèvements, des actes de torture et de destruction d'habitations et de symboles religieux, selon un communiqué de la Chambre.

Ces milices, a-t-il précisé, ont poussé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers vers les pays voisins (Tchad, Soudan du Sud, République démocratique du Congo, Cameroun).

Cette situation laisse craindre une nouvelle catastrophe humanitaire dans le continent africain, a-t-il fait observer, estimant que l'UIP est appelée à adhérer aux efforts de l'ONU et des autres organisations régionales en vue de mettre fin à l'opération d'épuration ethnique et confessionnelle menée par les "anti-balaka" contre la minorité musulmane.

Il a également considéré que l'union se doit d'accompagner les autorités de transition afin de rétablir la sécurité et favoriser une réconciliation nationale durable entre les différentes composantes du peuple. Il s'agit, selon lui, de promouvoir un climat de dialogue politique entre tous les belligérants susceptible de déboucher sur des élections libres et transparentes permettant le retour à l'ordre constitutionnel, rompu à la suite du coup d'Etat du 24 mars 2013.

Plusieurs chefs de délégations arabes, islamiques et africaines ont exprimé leur total soutien à la proposition marocaine, se félicitant de la contribution appréciable du Maroc au sein de l'UIP, notamment dans les domaines humanitaire, de promotion de la paix et de la stabilité dans le monde et la préservation du patrimoine culturel de l'humanité.

Seule la délégation algérienne a fait l'exception en émettant des réserves sur l'initiative du Maroc.

A l'occasion de l'assemblée, la délégation parlementaire marocaine a présenté deux candidatures pour des postes à pouvoir au sein du groupe arabe de l'UIP. Il s'agit du député Abdelaziz El Omari, candidat à siéger au sein de la commission de la paix et de la sécurité internationale, et de la députée Rachida Benmasoud, candidate à la commission des questions des Nations unies.

Mme Benmasoud avait pris part aux travaux de la commission de coordination des femmes parlementaires qui a examiné la thématique liée à la protection des enfants, en particulier ceux non accompagnés, et à l'interdiction de leur exploitation en situation de guerre ou de conflit armé.

Intervenant lors de cette rencontre, la députée a affirmé que le Maroc œuvre sans cesse, depuis la signature de la convention de l'enfant en 1993, pour mettre en place tous les mécanismes de protection y afférents et consacrer les droits de l'enfance.

Elle a rappelé à cet égard les acquis obtenus grâce aux efforts des parlementaires en la matière, à travers des projets de législations en lien entre autres avec le code du travail et le code de procédure pénale.

Mme Benmasoud a également rappelé l'opération lancée par le Maroc pour la régularisation des immigrés, y compris les femmes et les enfants, ce qui illustre son ferme engagement en faveur des droits de l'enfant.

La délégation parlementaire marocaine à la 130è assemblée de l'UPI, présidée par M. Biadillah, est composée de MM. Abdelaziz El Omari, Noureddine Lazrak, Bouamar Taghouane, Rachid Al Abdi, Rachida Benmasoud, Hamdi Couscous, Mohamed Al Alami et Ahmed Touizi.

M. Biadillah prend part à la 130e Assemblée de l'Union interparlementaire à Genève

Le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah prend part, à la tête d'une délégation parlementaire, à la 130e assemblée de l'Union interparlementaire (UIP) qui a ouvert ses travaux lundi à Genève.

Quelque 715 parlementaires de 141 pays participent à cette session de l'UIP qui se propose de réaffirmer l'engagement en faveur d'un monde sans armes nucléaires.

"Avec un nombre d'armes nucléaires estimé à plus de 17.000 dans le monde, le désarmement et la non-prolifération nucléaires présentent un caractère d'urgence et demeurent une priorité pour un monde plus sûr", indique un communiqué de l'Union.

"Notre regard est rivé sur l'avenir et sur la manière de relever efficacement les défis rencontrés dans les domaines de la sécurité humaine et des valeurs démocratiques en mettant à contribution toute l'énergie de ceux qui représentent les citoyens du monde entier", a déclaré à cette occasion le président de l'UIP, Abdelwahed Radi.

Pour cette 130e assemblée, les parlementaires du monde entier procèderont à l'élection d'un nouveau secrétaire général de l'union pour succéder à M. Anders Johnsson.

D'anciens parlementaires ont présenté leur candidature pour ce poste, dont Barbara Contini (Italie), Kimmo Roobert Kiljunen (Finlande) et Geert Versnick (Belgique), l'actuel Secrétaire général adjoint de l'UIP, Martin Chungong (Cameroun), et Shazia Rafi (Pakistan), ancienne secrétaire générale de l'Action mondiale des parlementaires.

La sécurité mondiale fera l'objet de plusieurs résolutions visant notamment l'atténuation des effets des catastrophes sur le développement, les grands enjeux démographiques, la protection des droits de l'enfant, en particulier des enfants migrants en temps de conflit.

Les cyber-attaques qui menacent la sécurité mondiale, la contribution de l'UIP au règlement pacifique de la crise syrienne ainsi qu'au rétablissement de la paix et à la consolidation de la démocratie en Centrafrique figurent parmi les principales questions à l'ordre du jour de l'assemblée.

La situation en Ukraine est également au menu des discussions, au lendemain du très controversé référendum en Crimée sur son rattachement à la Russie.

La 130ème Assemblée réunira les femmes parlementaires pour la première de leurs deux réunions annuelles dans le cadre de l'UIP. Cette rencontre, la dix-neuvième du genre, portera notamment sur les priorités pour les femmes au cours de la décennie à venir.

(MAP-17/03/14)