Forum mondial des droits de l’Homme - Marrakech 2014

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http://fmdh-2014.org/

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http://fmdh-2014.org/programme/details/4/

PRÉSENTATION DU FORUM

Au mois de décembre 2013, le Secrétariat d’Etat aux droits de l’Homme de la présidence de la République du Brésil a organisé le Premier Forum mondial des droits de l’Homme (FMDH), avec plus de 5 000 participant-e-s du Brésil, d’Amérique latine mais aussi de plusieurs pays dont le Maroc.

Couronné de succès, ce forum s’est tenu vingt ans après la Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’Homme de 1993.

Entretemps, les valeurs des droits de l’Homme ont connu un mouvement d’universalisation continue et sont devenues une variable centrale des relations internationales, alors que de nouveaux traités venaient renforcer le droit international des droits de l’Homme.

Durant cette même période, le système des Nations unies en matière de protection des droits fondamentaux s’est significativement renforcé et s’est renouvelé : création du Conseil des droits de l’Homme, adoption de l’Examen périodique universel, désignation de vingt-neuf titulaires au titre des procédures spéciales, entrée en vigueur de neuf instruments internationaux (deux conventions internationales et sept protocoles facultatifs), …

Depuis Vienne, de nouvelles instances régionales de promotion et de protection des droits de l’Homme ont vu le jour, alors que les institutions nationales des droits de l’Homme, balbutiantes alors, se sont affirmées comme des acteurs dynamiques et au rôle de plus en plus important.

En même temps, de multiples organisations non gouvernementales nationales, régionales ou internationales, de plus en plus professionnelles et spécialisées, ont émergé et sont devenues des acteurs incontournables, faisant entendre la voix des sociétés et interpellant les Etats quant au respect de leurs engagements internationaux. En vingt ans aussi, de nouvelles problématiques, hier inconnues, ont émergé et interpellent la conscience mondiale alors que la contestation de l’universalisme s’est diversifiée et s’est amplifiée.

C’est dans ce contexte, largement renouvelé et dans un monde globalisé et connecté, que le forum de Brasilia s’est tenu, confirmant la nécessité d’un espace universel et fraternel de dialogue et d’échanges entre les multiples acteurs qui agissent aujourd’hui pour répondre aux aspirations des peuples pour le respect de leur dignité, l’égalité et la justice.

Dans le prolongement de cette dynamique, la deuxième édition du FMDH se tient à Marrakech à la fin novembre 2014.

Dans le prolongement de la première édition du Forum mondial des droits de l’Homme de Brasilia, le forum de Marrakech sera composé de forums thématiques, dont la préparation et le déroulement sont assurés par des réseaux d’acteurs de la société civile, à des institutions nationales des droits de l’Homme, des équipes académiques, …

Les principales conclusions seront présentées à une Conférence finale qui doit regrouper la société civile, les gouvernements, les INDH, les représentants du système international de protection des droits de l’Homme de l’ONU, les ONG internationales, et des figures et institutions internationales des droits de l’Homme, appelées à prendre la parole pour réagir, délivrer des messages, etc.

Des ateliers de formation peuvent être proposés. De même des ateliers autogérés d’échanges de bonnes pratiques et d’expériences ainsi que de mise en place de nouveaux réseaux peuvent être proposés, voire aboutir à des assemblées de convergence.

Enfin, une foire de l’économie sociale et solidaire est organisée, ainsi que des manifestations culturelles.

Plusieurs instances d’organisation ont été installées dont un comité de suivi international , un secrétariat national marocain, un Comité local d’accueil à Marrakech, un Comité international de préparation (regroupant tous les acteurs impliqués) ainsi qu’un Comité scientifique international.

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Droits de l'Homme: le Maroc, un pays "précurseur en Afrique"

Le Maroc est un pays "précurseur en Afrique" en matière des droits de l'Homme tant les avancées sont nombreuses, a affirmé l'eurodéputée française Rachida Dati. 

"Dans le domaine des droits de l'Homme, le Maroc est pour moi un pays véritablement précurseur en Afrique au vu des multiples avancées accomplies", a dit Mme Dati dans un entretien. 

Nombreuses sont les initiatives qui témoignent de cette évolution, a-t-elle souligné, citant à cet égard la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) en 2004, du plan de développement économique pour les provinces du Sud, du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui "joue un rôle majeur" dans la société marocaine d'aujourd'hui, et de l'Instance centrale de prévention contre la corruption. 

L'élection en novembre 2013 du Maroc à une très large majorité au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU est une reconnaissance internationale de l'engagement du Royaume en faveur des droits de l'Homme, a-t-elle indiqué.

Mme Dati a fait observer que les multiples réformes initiées par le Maroc dans les différents domaines illustrent bel et bien la vision que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a pour son pays et pour son peuple, notant que sur "la question des droits humains comme sur le plan économique ou diplomatique, le Maroc est un pays leader en Afrique". 

L'ancienne ministre de la Justice, Garde des sceaux, a en outre relevé que la tenue au Maroc de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) est un autre "signal fort" de l'intérêt que porte le Maroc à la question des droits humains. Car, a-t-elle expliqué, après le Brésil, c'est un pays africain qui prend le relais et qui consacre la vocation des pays du Sud à parler des droits de l'Homme. 

"Pour moi, la tenue au Maroc de ce forum, qui permet à de nombreux acteurs venus des quatre coins du monde de se retrouver pour échanger sur de nombreuses thématiques liées aux droits de l'Homme, a beaucoup de sens", a déclaré Mme Dati.

Cela dénote la volonté du Royaume d'avoir un dialogue sincère sur la question des droits humains avec les instances et organisations internationales en vue d'y insuffler une nouvelle dynamique au Maroc et partout dans le monde, a-t-elle précisé, relevant que c'est justement lorsque l'on est conscient de ses acquis mais également du chemin qu'il reste encore à faire qu'on peut avancer sur ces questions. 

Mme Dati n'a pas manqué de condamner les critiques dont fait l'objet le Maroc de la part de certains eurodéputés concernant les droits de l'Homme, faisant remarquer que celles-ci sont essentiellement motivées par des "raisons politiciennes' et non par l'intérêt du peuple marocain. 

"Malgré des voix isolées qui s'élèvent pour critiquer le Maroc, je reste persuadée que dans son ensemble, le Parlement européen souhaite aller de l'avant dans ses relations avec le Maroc, partenaire privilégié de longue date de l'Union européenne", a-t-elle assuré, faisant remarquer que l'approbation de l'accord de pêche UE-Maroc, il y a quelques mois, en est l'illustration. 

(Morad Khanchouli)

Moments d'intenses émotions à la clôture du 2ème FMDH de Marrakech

La cérémonie de clôture, dimanche à Marrakech, du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH, 27/30 novembre) a été émaillée de moments d'intenses passions comme pour immortaliser dans les cœurs le succès éclatant d'une rencontre de quatre jours de débats, de discussions et d'échange d'idées, de rêves et d'ambitions.

Le bal a été ouvert, dès l'entame de cette cérémonie, avec l'appel à observer une minute de silence et à lire la Fatiha à la mémoire des victimes des perturbations climatiques et des inondations qui se sont abattues, ces derniers jours, sur plusieurs régions du Maroc.

Au total, douze intervenants se sont succédé sur l'estrade, chacun apportant sa touche à cette cérémonie qui, loin de verser dans la rigueur des propos sobres et dépouillés qui caractérisent habituellement le discours sur les droits de l'Homme, ont préféré donner libre cours au Pathos, au langage du cœur et des émotions.

Ainsi, en est-il de l'intervention enflammée de Michel Tubiana, président du Réseau méditerranéen des droits de l'Homme, qui a livré un réquisitoire cinglant sur la situation des droits de l'Homme dans certains pays du pourtour de la Grande Bleue, tout en mettant un accent singulier sur les souffrances du peuple palestinien.

"Nous refusons de voir la Méditerranée érigée en mouroir, qu'on ne vienne pas nous dire qu'elle ne peut être autrement", a-t-il sèchement lancé, en référence aux victimes de la migration clandestine, à l'adresse de l'assistance qui l'a plusieurs fois salué par un tonnerre d'applaudissements.

Toujours aussi réceptif et généreux, cet auditoire a accueilli avec une standing ovation la montée sur scène de Bassima Halfaoui, veuve du militant et homme politique tunisien assassiné en février 2013, qui a, en femme chevronné et habituée des grands meetings, accompagné l'assistance à réciter l'hymne national tunisien : Ida châabou yawman .

Dans la foulée, l'allocution mélancolique de l'Algérienne Nassera Dutour, présidente de l'Association SOS disparus, a plongé l'assistance dans une profonde tristesse avec ces rappels récurrents à la disparition de son fils : "Ca fait 17 ans que je cherche, 17 ans que je me demande, 17 ans que j'interroge, 17 ans que j'attends, 17 ans que je brûle pour connaître la vérité".

Piqué au vif, le même auditoire allait être chauffé jusqu'à l'incandescence par l'arrivée-surprise au podium du célèbre chanteur-compositeur libanais Marcel Khalifé qui, toujours aussi calme et posé derrière une barbe sel-poivre qui cerne un visage évangélique, a confié: "J'ai opté pour la musique en vue de prendre la défense des droits de l'Homme".

Après cette entrée en matière, il a invité l'assistance à entonner ensemble, sans musique ni instrument hormis sa voix douce et exquise comme pour dire une messe, une de ses chansons les plus célèbres, à savoir "Mountassiba Al Qamati Amchi, ".

Et comme pour finir en beauté, l'auditoire a été plongée dans une sorte d'osmose collective que seul un hymne national comme celui du Maroc sait le faire, en récitant religieusement, avec un groupe de jeunes écoliers brandissant les couleurs nationales, "Manbita Al Ahrar ". 

Le FMDH-2014, étape décisive dans le processus d'élaboration de l'agenda du développement post-2015

La deuxième édition du Forum mondial des droits de l'homme (FMDH), organisée du 27 au 30 novembre, pour la première fois en terre africaine, a été une étape décisive dans les efforts entrepris pour l'élaboration de l'agenda mondial du développement post-2015.

De par la qualité et la pertinence des thématiques débattus, le FMDH a eu le mérite de servir de cadre idoine pour l'approfondissement de la réflexion autour de cette feuille de route des Nations Unies relative au développement pour l'après 2015.

Le FMDH, estiment plusieurs participants, a apporté une valeur ajoutée sûre aux débats déjà engagés sur l'agenda mondial du développement post- 2015, en concertation avec toutes les parties prenantes.

C'est dire que l'objectif final est de s'inscrire dans cette logique de la continuité de la dynamique de développement et de croissance, telle que dégagée par les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et d'être en mesure de concocter un programme plus ambitieux et crédible pour l'après-2015.

Le forum mondial des droits humains (FMDH) de Marrakech vient ainsi à point nommé pour enrichir le débat planétaire et approfondir la réflexion sur l'agenda de développement post-2015.

Et pour preuve, ce conclave ayant transformé la cité ocre en capitale mondiale des droits humains quatre jours durant, a été marqué par des débats intensifs sur l'importance d'inclure et prendre en compte les droits humains, en particulier ceux de l'enfant, de la femme, des personnes en situation de handicap et de migrants dans tout agenda de développement.

La pertinence de ce forum a été mise en avant par Mme Susan Alzner, chargée du programme des Nations Unies avec les organisations non-gouvernementales, selon laquelle le FMDH contribue à la protection et la promotion des valeurs universelles des droits de l'Homme

Dans la foulée, elle a précisé que le forum de Marrakech apporte aussi une valeur ajoutée sûre aux efforts soutenus pour la promotion et le renforcement de la culture et des droits de l'Homme dans le monde.

Tout en reconnaissant le progrès réalisé en matière des droits humains dans plusieurs régions du monde grâce au concours et à l'implication effective de la communauté internationale, elle a estimé qu'il y a encore un long chemin à parcourir dans ce domaine.

Dans cette optique de promotion des droits humains dans leur conception la plus large, le Forum de Marrakech a été aussi l'occasion de se pencher sur les outils les plus efficients, à même d'assurer une parfaite vulgarisation et protection des droits des personnes en situation de handicap.

Les débats ont porté sur les mécanismes internationaux de protection des droits des personnes en situation de handicap (PESH), l'éducation aux droits de l'Homme au 21ème siècle, la protection des défenseurs de droits de l'Homme, des journalistes et des migrants ainsi que la lutte contre l'impunité, la peine capitale, la traite des êtres humains, et la violence contre la femme et l'enfant.

Les échanges et discussions ont également porté sur l'accès à la justice et à l'information et sur la justice transitionnelle, la diversité culturelle, la relation entre droits humains, développement durable et démocratie.

De l'avis de plusieurs participants, la pertinence de ce forum n'est plus à démontrer. Une importance, certes, due aux questions débattues mais également, au choix judicieux de la ville de Marrakech, terre des grandes rencontres mondiales, pour abriter ce rendez-vous planétaire placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

C'est dans ce cadre que Mme Navy Pillay, ancienne Haut-commissaire aux droits de l'Homme, a félicité le gouvernement marocain pour l'organisation de cette deuxième édition FMDH.

'L'organisation par le Royaume d'un tel événement d'envergure regroupant des experts internationaux et militants associatifs venant des quatre coins du monde témoigne de l'engagement du Maroc pour le respect et la protection des droits humains'', a-t-elle relevé.

Et de faire observer que la forte participation que connait le FMDH reflète l'intérêt particulier que porte aussi bien les défenseurs des droits humains que les représentants des gouvernements à la protection des droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation de handicap et des migrants.

Tout ceci laisse penser que le FMDH- 2014 se dresse déjà comme un pari réussi pour le Maroc qui, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, poursuit avec détermination, rigueur et responsabilité, la consolidation de son édifice démocratiques par le biais de réformes audacieuses et profondes destinées à améliorer les conditions de vie des populations et à consolider la place de l'individu au cœur de la dynamique de développement.

-Par Fouzi AZZAM-

Le 2ème Forum mondial des droits de l'Homme tient toutes ses promesses

Après quatre jours de débats intenses autour des principales thématiques des droits de l'Homme dans le monde, la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) a pris fin dimanche à Marrakech, en tenant toutes ses promesses et en permettant d'agir sur l'agenda international en la matière. 

Ainsi, plus de 100 sujets relatifs aux droits humains ont été débattus lors de cet événement qui a rassemblé quelque 7.000 personnes en provenance de 95 pays. La cité ocre a été, à cette occasion, le théâtre de 160 activités associatives, sportives, culturelles et de formation.

En plus, 397 journalistes représentant les médias de plus de 20 pays ont couvert cette deuxième édition, alors que 750 bénévoles ont été mobilisés sur les différents sites abritant les activités de l'événement, selon un bilan établi par le comité d'organisation.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Ils confirment le succès éclatant de cette édition dont l'ouverture a été marquée par la lecture du message royal adressé aux participants. Un moment fort où le Souverain avait annoncé le dépôt, par le Royaume, des instruments de ratification du protocole facultatif de la Convention internationale contre la torture et autres traitements inhumains, cruels ou dégradants, en vue de la mise en place dans les prochains mois d'un Mécanisme national de prévention. 

SM le Roi a également annoncé la ratification du troisième Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, qui établit une procédure de présentation de communications. 

Dans Son message aux participants, le Souverain a affirmé que "l'universalité des droits de l'Homme ne saurait être sujet à des remises en cause. Pour autant, loin d'être l'expression d'une pensée et d'un modèle unique, l'universalité doit être, dans sa quintessence, la résultante d'une dynamique d'adhésion progressive, par étapes, moyennant une appropriation individuelle et collective, où les traditions nationales et culturelles trouvent naturellement leur place, ni contre ni à côté, mais autour d'un socle de valeurs indérogeables. L'universel ainsi enrichi gagne en légitimité lorsqu'il représente et protège la diversité de l'humanité, et quand tous les peuples et toutes les cultures le façonnent et se l'approprient".

Le message royal a salué la pertinence des thématiques retenues dans le cadre des différentes activités du Forum et qui cadrent avec l'agenda international des droits de l'Homme.

Quatre grandes thématiques mondiales ont particulièrement été enrichies par les débats au sein des ateliers et autres réunions organisées en marge du FMDH et qui font l'objet de rapports de synthèse comportant des recommandations et des propositions concrètes.

Le Forum de Marrakech a ainsi activement participé aux préparatifs du 20ème anniversaire de la Déclaration et du programme mondial d'action Beijing+20 sur les droits des femmes, et ce à travers 9 ateliers thématiques dédiés, entre autres, aux questions de parité et d'égalité, de violences de genre et de leadership féminin.

Les participants au FMDH-2014 ont également pris part à la discussion mondiale autour des objectifs de développement post-2015, qui doit faire l'objet d'une réunion internationale en septembre 2015 à New York. 

Les participants ont, dans ce cadre, exhorté les parties prenantes à ce chantier planétaire à évaluer le degré d'achèvement des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et de définir de nouveaux objectifs basés sur le développement durable et une approche droits-de-l'Hommiste.

Les questions de migration ont également été fortement présentes lors des débats de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme. Les participants ont notamment plaidé pour une nouvelle gouvernance internationale en matière de gestion des flux migratoires et des droits des réfugiés et de l'asile.

A quelques mois de l'ouverture de la 21ème Conférence internationale sur le climat à Paris (COP 21), les questions de protection de l'environnement et des villes durables ont évidemment été présentes sur l'agenda des participants à cette deuxième édition.

Plusieurs autres sujets relatifs aux droits civils et politiques, socio-économiques, culturels et environnementaux ont été débattus à Marrakech. Des questions émergentes ont particulièrement été au coeur des débats comme celles relatives aux droits des personnes âgées, aux droits de l'homme et les entreprises, au VIH-Sida, au droit à l'information, à la gouvernance sécuritaire ou à la liberté de conscience.

La deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme a également coïncidé avec la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Des manifestations, des projections de films, des expositions de photos et des concerts ont permis aux participants au FMDH Marrakech 2014 de faire entendre leur voix et d'exiger une solution juste et équitable au conflit israélo-palestinien.

Le FMDH a permis aussi à 18 institutions internationales, réseaux et collectifs de défense des droits de l'Homme de tenir leurs réunions internes à Marrakech. Ces différents organismes ont inscrit, à leur tour, les principales thématiques débattues lors des ateliers sur leurs agendas internes, nourrissant davantage la délibération mondiale autour de questions clé pour l'avenir du système international des droits de l'homme.

En plus des 7.000 participants originaires de 95 pays, le Forum de Marrakech a permis à des milliers de visiteurs d'aller à la rencontre des associations et des acteurs des droits humains au Maroc et dans le monde. Un village a ainsi entièrement été dédié aux rencontres avec le grand public. Six expositions et un marathon international ont notamment été organisés pour promouvoir et sensibiliser le grand nombre aux thématiques actuelles et émergentes des droits de l'Homme au Maroc et dans le monde.

Afin de préserver la mémoire institutionnelle en matière de droits de l'Homme, un timbre commémoratif a été édité par Barid Al Maghrib.

Les travaux du forum ont entièrement été relayés sur Internet, grâce à l'installation d'une télévision et d'une radio sur le web et aux publications sur les réseaux sociaux. En tout, 14 millions de personnes ont pu suivre, en direct, les activités du Forum partout dans le monde. Les différents contenus produits sur les différentes plateformes utilisées ont totalisé 30 millions de vues.

Clôture à Marrakech de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme

La 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a clôturé ses travaux dimanche à Marrakech, après quatre jours de débats intenses autour des principales thématiques des droits humains dans le monde.

La séance de clôture de cet événement planétaire a été marquée par les interventions de plusieurs personnalités mondiales actives dans ce domaine, dont le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l'Homme, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'éducation et le président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme.

Prenant la parole, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami, a exprimé ses sincères remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a entouré ce Forum de Sa haute sollicitude et honoré ce conclave par un message adressé aux participants.

Ce message constitue une feuille de route pour poursuivre le processus de réformes en cours, a souligné M. El Yazami, relevant que le FMDH a débouché sur 29 déclarations couvrant les conclusions de l'ensemble des panels thématiques organisés durant cette Grand-mess des droits de l'Homme.

M .El Yazami s'est félicité du grand succès de cette manifestation, rendant hommage à toutes les parties ayant assuré l'organisation de cet évènement d'envergure. 

Pour sa part, Mme Verena Taylor, représentante du Secrétaire général du Conseil de l'Europe, a tenu à rappeler les liens forts de coopération unissant le Maroc et le Conseil, relevant que les deux parties entretiennent des relations de partenaires confiants .

Le Maroc et le Conseil de l'Europe construisent ensemble une relation de coopération et de coordination dans de nombreux dossiers dont celui de la promotion de la réforme politique et démocratique dans le voisinage méditerranéen, a dit Mme Taylor.

Se félicitant de la tenue du Forum au Maroc, la responsable européenne a saisi l'occasion pour saluer la teneur du message adressé par Sa Majesté le Roi aux participants au conclave de Marrakech.

Qualifiant le message royal de fort et clair , Mme Taylor a rappelé que le Maroc a réalisé des progrès notables en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme, des progrès qui ont été accélérés grâce à la Constitution de 2011, a-t-elle dit.

Pour sa part, Michel Tubiana, président du réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme, a rendu hommage à la société civile marocaine pour son dynamisme, soulignant que la société civile marocaine est riche de sa diversité, de sa force et de son impact .

Mettant en avant les progrès réalisés par le Maroc notamment dans le domaine de la consolidation des droits de la femme, M. Tubiana a relevé que les femmes ne sont pas complémentaires aux hommes, elles sont leurs égales . L'égalité doit être au cœur des droits humains, a-t-il martelé.

Abordant la question palestinienne, le président du réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme, s'est prononcé en faveur du droit du peuple palestinien à un Etat indépendant. Il ne s'agit pas d'être pour ou contre la question palestinienne, il s'agit de défendre les droits humains d'un peuple , a-t-il dit.

La situation des droits de l'Homme en Algérie a également été au cœur de l'intervention du responsable du réseau euro-méditerranéen, dénonçant en particulier le blocus imposé au peuple Algérien. Je pense à mon pays de naissance l'Algérie qui s'enferme dans un autisme , a-t-il déploré.

Pour sa part, le représentant spécial de l'UE pour les droits de l'Homme, Stavros Lambrinidis a souligné l'importance que porte l'Union européenne pour la promotion et la protection des droits humains, mettant l'accent sur la nécessité de faire face aux extrémistes et forces obscurantistes qui veulent imposer leurs lois aux populations et personnes les plus vulnérables.

"Les droits de l'Homme sont des droits universels qui méritent d'être soutenus de façon permanente", a-t-il affirmé, appelant les législateurs à œuvrer pour la protection de la liberté de la presse, de l'expression et de l'internet qui demeurent les garants de la liberté et de la démocratie. 

De son côté, la présidente de la Fondation tunisienne Chokri Belaid contre la violence, Mme Bassma Khalfaoui Belaid a plaidé pour la mobilisation de toutes les composantes de la société pour défendre des droits humains, veiller au respect des droits de l'Homme et bâtir un Etat démocratique moderne.

"La création de la Fondation Chokri Belaid contre la violence constitue une réponse de la société civile tunisienne à l'assassinat des militants des droits de l'Homme tunisiens", a-t-elle précisé, faisant état de la détermination du peuple tunisien à poursuivre la lutte pacifique pour faire face à la violence sous toutes ses formes.

D'autres intervenants ont adressé leurs vifs remerciements à SM le Roi Mohammed VI et au Maroc pour l'excellente organisation de cet évènement, notant que ce Forum a offert l'occasion pour débattre de différentes questions liées à la promotion des droits de l'Homme à travers le monde.

Tenue sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi, la deuxième édition du FMDH, a été marquée par la participation de 7000 personnes en provenance de 95 pays.

Plus de 100 sujets ont été débattus pendant les quatre jours de la manifestation et 160 activités associatives, sportives, culturelles et de formation ont été organisées partout dans la ville ocre.

FMDH-Marrakech : des experts débattent de l'impact de la corruption sur les droits socio-économiques et le principe de l'égalité

Des experts marocains et étrangers ont initié, samedi à Marrakech, un débat de haut niveau sur la problématique de la corruption et son impact négatif sur les droits socio-économiques et l'un des principes fondateurs des Droits de l'homme qu'est l'égalité.

Les intervenants à la rencontre, organisée dans le cadre des évènements spéciaux en marge du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme qui se tient du 27 au 30 novembre à Marrakech, ont convenu que la corruption constitue un énorme obstacle à la consécration totale des droits de l'homme (droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels), comme elle bafoue le droit au développement et les principes fondamentaux tels la transparence, la redevabilité, la non-discrimination et la participation du citoyen dans tous les aspects de la vie de sa communauté.

Lors de cette rencontre, initiée par l'Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) sous le thème "Lutte contre la corruption et protection des Droits de l'Homme", il a été notamment question d'intégrer la lutte contre la corruption dans le cortège des efforts pour la consécration des Droits de l'homme.

Intervenant à ce débat, le président de l'ICPC, Abdessalam Aboudrar a relevé la nécessite de mettre sur pied des stratégies d'actions communes fédérant les efforts des intervenants concernés par la protection des Droits de l'homme et les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption. Une action commune qui devra se focaliser, au-delà des déclarations de volonté politique, sur l'activation effective des divers outils juridiques et institutionnels en matière de promotion des droits de l'homme et de la lutte contre la corruption.

Dans le cadre de l'objectif qui consiste à associer lutte contre la corruption et défense des droits de l'homme, l'intervenant a plaidé pour une stratégie ciblant des objectifs à court et moyen termes en vue de consolider et rendre crédibles les actions globales de long terme qui nécessitent des dizaines d'années pour parvenir aux objectifs escomptés.

Pour sa part, Kichour Sang, expert en formation auprès de l'ONU, a estimé que la cause de la lutte contre la corruption implique la consécration du droit à l'enseignement et à l'éducation qui constitue le fondement essentiel pour assurer au citoyen d'accéder à l'ensemble de ses droits et pratiquer pleinement sa citoyenneté.

L'expert a plaidé pour des efforts collectifs et concertés des acteurs des droits humains pour assurer un système d'enseignement intègre et propice à l'éclosion des valeurs égalitaires et humaines. Un tel objectif requiert des efforts conjoints du secteur public et privé, a-t-il conseillé. 

Le directeur des études stratégiques à l'ICPC, Ahmed Yassin Foukara, a relevé, de son côté, la difficulté de la lutte contre la corruption qui constitue un obstacle majeur à l'accès aux droits socio-économiques. A travers le monde, il y a lieu de constater que les stratégies de lutte contre la corruption donnent peu de résultats compte tenu de la difficulté à cerner le phénomène de la corruption et ses rouages insaisissables.

La corruption est une entorse aux valeurs des droits de l'homme et un obstacle au développement et aux efforts pour l'édification de l'Etat de droit et des institutions, a-t-il dit. Et d'ajouter que la consécration des droits humains implique nécessairement une mobilisation efficace des acteurs et des stratégies efficientes pour l'éradication de la corruption.

Pour sa part, Moulay Hassan Alaoui, conseiller auprès de l'ICPC, a passé en revue les divers torts occasionné par la corruption au niveau politique, économique et social, ainsi qu'aux stratégies de développement durable et les objectifs fondamentaux de la paix sociale et de la stabilité.

Après avoir affirmé la nécessaire convergence des efforts de lutte contre la corruption et ceux de la promotion des droits de l'homme, il a recommandé une approche globale de lutte contre ce phénomène fondée sur "une cartographie de la corruption et des violations des droits de l'homme", une adaptation du Code pénal aux dispositions des normes internationales, la promotion de la bonne gouvernance et une mobilisation de la société civile dans la lutte contre toutes les formes de corruption.

Les débats de cette rencontre ont été l'occasion d'un brainstorming sur les meilleures pratiques des institutions et organismes engagés dans la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l'amélioration de la participation sociétale dans la protection des Droits de l'Homme et la lutte contre la corruption, en plus des actions concrètes à mettre en place pour la protection des droits de l'Homme et la lutte contre la corruption.

Le 2è FMDH a clôturé ses travaux dimanche. Ce conclave mondial a permis, quatre jours durant, des débats et des échanges de haut niveau autour des principales thématiques des droits de l'homme dans le monde.

La deuxième édition du FMDH a tenu toutes ses promesses. En tout, 7000 personnes en provenance de 95 pays ont pris part à ce rendez-vous mondial des droits humains. Plus de 100 sujets ont été débattus pendant les quatre jours de la manifestation, en plus de 160 activités associatives, sportives, culturelles et de formation qui ont été organisées dans différents espaces de la ville.

Semi-marathon des droits de l'Homme (1ère édition): nette domination des athlètes kenyans

La 1ère édition du semi-marathon des droits de l'Homme, disputée dimanche à Marrakech dans le cadre de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), a été marquée par une nette domination des athlètes kenyans, dont cinq sont arrivé en tête.

Ainsi, l'athlète Silas Kipruta est arrivé premier du classement général en 1 heure 01 minutes et 26 secondes, suivi de ses compatriotes Mutie Tom (1h 01:37) et Kipyogo Larsliue (1h 01:40). 

L'athlète marocain Salah Eddine Bounasr s'est quant à lui, classé 6ème dans le classement final parcourant la distance en 1 heure 03 minutes et 26 secondes.

Côté dames, l'Ethiopienne Danite Hirut est arrivée première au classement final parcourant la distance en 1 heure 12 minutes et 59 secondes, suivie de l'athlète kenyane Kioko Eunice (1h 13:37) et de l'autre éthiopienne Shankule Amane (1h17:57).

Bonne consolation pour l'athlétisme marocain féminin: les deux Marocaines Sana Achahhbar et El Mansouri Sana se sont classées respectivement en 4ème et 5ème position parcourant cette distance respectivement en 1 heure 20 minutes et 31 secondes et 1 heure 21 minutes et 01 seconde.

Organisée par le FMDH, en collaboration avec l'Observatoire national des droits de l'enfant sous le thème "Courir pour un futur meilleur", la 1ère édition du Semi-marathon des droits de l'Homme, dédiée aux droits des enfants, vient célébrer la 25ème anniversaire de l'adoption par l'Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention internationale des Droits de l'Enfant (CIDE).

Cet événement sportif a connu la participation d'un plateau bien garni d'athlètes avec de grosses pointures issus des quatre coins du monde.

Ce semi-marathon a été marqué par la participation de l'ex-champion olympique et mondial, Said Aouita.

Plusieurs personnalités du monde artistique, politique, sportif et associatif, ainsi que des représentants des autorités locales, en plus de participants au FMDH ont assisté à cette manifestation sportive d'envergure.

14 millions de personnes ont suivi en direct les activités de la 2ème édition du FMDH

Quatorze millions de personnes à travers le monde ont pu suivre, en direct grâce à Internet, les activités de la 2eme édition du Forum mondial des droits de l'Homme.

Les différents contenus produits sur les différentes plateformes utilisées lors de ce forum ont totalisé 30 millions de vues, indique-ton auprès des organisateurs.

Plus de 100 sujets relatifs aux droits humains ont été débattus au cours de cet événement qui a rassemblé quelque 7.000 personnes en provenance de 95 pays, ajoute-t-on. 

La cité ocre a été, à cette occasion, le théâtre de 160 activités associatives, sportives, culturelles et de formation.

En plus, 397 journalistes représentant les médias de plus de 20 pays ont couvert cette deuxième édition, alors que 750 bénévoles ont été mobilisés sur les différents sites abritant les activités de l'événement, selon un bilan établi par le comité d'organisation. 

L'Argentine abritera le 3éme Forum mondial des droits de l'Homme

L'Argentine abritera le prochain Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), a annoncé le président du réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme, Michel Tubiana, lors de la cérémonie de clôture du 2è FMDH (27 au 30 novembre à Marrakech) .

"La troisième édition du FMDH aura lieu en Argentine dans un an ou deux", a dit M. Tubiana.

L'édition de Marrakech a été marquée par la participation de 7.000 participants, des centaines d'ONG internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Forum a constitué une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation de handicap et des migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

Mme Nassera Dutour dénonce la disparition de milliers de personnes en Algérie sous prétexte de la lutte antiterroriste

Mme Nassera Dutour, Présidente de l'association SOS Disparus, Algérie, a dénoncé, dimanche à Marrakech, la disparition de milliers de personnes en Algérie sous prétexte de la lutte antiterroriste.

"Dans les années 90, en Algérie ce sont 8000 personnes qui ont disparus sous prétexte de lutte antiterroriste", a déclaré Mme Dutour dans une intervention lors de la séance de clôture de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH).

L'activiste algérienne, dont le fils avait disparu il y a 17 ans, a appelé à faire la lumière sur le sort des personnes disparues et rendre justice à leurs familles.

"Il est nécessaire de faire la lumière sur le destin des personnes disparues et rendre justice à leurs familles", a-t-elle dit, soulignant que "si le passé peut être oublié, ses traces sont présentes chaque jour et se sentent sur nos corps et notre vécu au quotidien".

Plus de 100 sujets ont été débattus pendant les quatre jours du Forum et 160 activités associatives, sportives, culturelles et de formation ont été organisées partout dans la ville ocre.

M. El Hiba s'entretient avec la ministre brésilienne des droits de l'Homme

Le délégué interministériel aux droits de l'Homme, M. Mahjoub El Hiba, a eu samedi à Marrakech, des entretiens avec la ministre brésilienne des droits de l'Homme, Mme Edeli Salvatty, axés sur les moyens de développer la coopération bilatérale en matière des droits de l'Homme.

Lors de cette entrevue qui s'est déroulée en marge du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH ), les deux parties ont insisté sur l'importance de renforcer les consultations et les rencontres bilatérales afin d'élaborer des visions communes en faveur de la promotion des droits de l'Homme et l'échange des expérience en la matière.

A cette occasion, les deux responsables ont discuté de l'avenir des forums des droits de l'Homme dans le monde après l'édition de Marrakech.

La ministre brésilienne des droits de l'Homme avait salué l'adhésion du Maroc au processus de promotion des droit de l'Homme.

Mme Salvatty avait confié à la MAP que la tenue de ce conclave au Maroc "illustre le vif intérêt accordé par le Royaume à la question des droits humains".

Selon Mme Salvatty, la tenue de la première et la deuxième édition respectivement au Brésil et au Maroc témoigne de la centralité de la question des droits de l'Homme pour Brasilia et Rabat.

Le Forum Mondial des Droits de l'Homme: Le Maroc confirme son statut de modèle régional et continental

Les quelque 6000 délégués qui ont fait le déplacement cette semaine à Marrakech pour prendre part au 2è Forum Mondial des Droits de l'Homme (FMDH) ont eu l'occasion d'observer la manière avec laquelle le Maroc a pu bâtir son édifice démocratique, érigé désormais en modèle régional et continental.

Lors des différents ateliers et rencontres thématiques qui ont eu lieu durant les quatre jours de cette grand-messe, ces délégués venus de plus de 90 pays ont suivi des débats riches et variés, au cours desquels le modèle marocain a été décliné, cité en exemple, souligné et a suscité des acclamations à la mesure des efforts sincères et authentiques que le Royaume déploie, sous l'impulsion du Souverain, pour concrétiser son projet sociétal.

De la justice transitionnelle aux droits de la femme et de l'enfant, en passant par l'éducation aux droits de l'Homme, la protection des journalistes ou encore la promotion de la diversité linguistique et culturelle, le Royaume se distingue comme une exception aux yeux des participants, venus pour la première fois assister à un forum mondial des droits de l'Homme en terre arabe et africaine.

Nombreux sont les délégués qui ont perçu en la décision du Maroc d'abriter la deuxième édition du FMDH une illustration de l'engagement ferme et volontariste du Royaume en faveur de la promotion et la protection des droits de l'Homme dans leur universalité et indivisibilité.

La tenue du FMDH au Maroc "illustre le vif intérêt que le Royaume accorde à la question des droits humains", indiquait la ministre brésilienne des droits de l'Homme, Mme Edeli Salvatty, dont le pays avait abrité la première édition du Forum.

La même évaluation du statut de modèle que le Maroc nouveau joue sur l'arène internationale des droits de l'homme a été exprimée par des responsables onusiens, dont Hatem Kotrane, membre du Comité des droits de l'enfant de l'Onu.

L'engagement royal en faveur des droits de l'Homme mérite d'être salué en tant que signal fort quant à la détermination du Maroc de poursuivre le processus de modernisation en droite ligne de sa stratégie globale de développement tout azimut, ajoute-t-il.

Selon lui, les avancées réalisées par le Maroc place le Royaume "sur une très bonne trajectoire qui donne l'exemple de ce que les Etats peuvent faire de mieux pour protéger les droits".

Abondant dans le même sens, Mme Navy Pillay, ancienne Haut commissaire aux droits de l'Homme, estime que l'organisation dans le Royaume d'un tel événement d'envergure témoigne de l'engagement du Maroc pour le respect et la protection des droits humains.

Le message adressé par Sa Majesté le Roi aux participants au Forum de Marrakech a marqué le moment fort de ce rendez-vous planétaire. Le message royal a permis, par sa force et sa pertinence, aux acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux présents dans la ville ocre de saisir le choix du Maroc d'engager, comme l'a affirmé le Souverain, des réformes profondes et volontaristes qui répondent aux aspirations et aux attentes des citoyens.

Conscients de la place que le Royaume occupe sur la scène africaine, à la faveur du leadership agissant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une Afrique capable de se prendre en charge et s'imposer comme acteur influent dans le monde contemporain, les participants au Forum de Marrakech ont hautement apprécié l'accent mis dans le message royal sur l'émergence de l'Afrique en tant que composante essentielle dans l'élaboration du corpus universel des droits de l'Homme.

Le Souverain n'a-t-il pas souligné que "l'Afrique est suffisamment mûre pour tenir toute la place qu'elle mérite dans l'architecture mondiale des droits de l'homme, et y assumer pleinement son rôle".

La vision royale pour une Afrique agissante sur l'échiquier international des droits de l'Homme a été bien accueillie par les participants au FMDH, qui y ont vu l'illustration d'"un grand leadership".

"SM le Roi est connu par Son grand leadership et Sa vision clairvoyante pour l'avenir du Maroc et celui de l'Afrique", commente le président de l'Union Parlementaire Internationale (UPI), Saber H. Chowdhury, soulignant que Sa Majesté le Roi "juge à sa juste valeur le potentiel de l'Afrique".

"Il est temps pour l'Afrique de sortir de son repli et faire montre de leadership sur des questions aussi importantes que celles de la promotion des droits de l'Homme", a poursuivi M. Chowdhury.

Aujourd'hui, fort d'une base solide encadrée par une Constitution avant-gardiste et encouragé par un bilan honorable sur tous les plans, le Maroc poursuit surement et sereinement l'œuvre de perfectionnement de son édifice démocratique, dans le cadre d'une démarche humaniste et universaliste plaçant les droits de l'homme au cœur de sa stratégie globale de développement.

Création à Marrakech du Réseau arabe et africain des femmes juges

Le Réseau arabe et africain des femmes juges a été créé, samedi à Marrakech, avec comme missions la promotion des droits des femmes juges et la lutte contre toutes les formes de discrimination à l'encontre de cette frange de la société.

L'annonce a été faite lors de la clôture d'un atelier sous le thème "Quelle approche pour le genre social dans le secteur de la justice?" tenu dans le cadre de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre.

Cette rencontre était consacrée à partager les expériences, à mettre en relief l'important rôle des femmes juges dans l'édification de l'Etat de droit et à passer en revue les différentes contraintes qui entravent encore l'accès des femmes aux postes de décision dans le secteur de la justice.

Les participantes à cette rencontre, dont des femmes magistrats arabes et africaines, ont relevé que l'insertion professionnelle des femmes dans le secteur de la justice constitue un levier pour l'édification de l'Etat de droit.

Elles ont, par ailleurs, fait observer que les discriminations envers les femmes juges dans le monde arabe et en Afrique sont dues aux pratiques et mentalités machistes plus qu'aux législations nationales, notant que l'insertion professionnelle des femmes dans le secteur de la justice demeure faible dans la majorité des pays arabes, ont-elles noté.

Elles sont 140 femmes juges en Jordanie, à peine 41 en Egypte sur un total de 15.000 juges, (la nomination de la première femme juge égyptienne ne date que de 2006) et 29 femmes juges en Palestine, ont-elles fait savoir.

A l'inverse, les trois pays de l'Afrique du Nord (Maroc, Tunisie et Algérie) sont des pays pionniers au niveau de l'insertion professionnelle de la femme dans le secteur de la justice.

Dans ce cadre, les intervenants ont fait observer que le nombre de femmes juges dans ces pays ne cessent d'augmenter. Au Maroc, on dénombre actuellement 940 femmes juges sur un total de 4.001 juges, et il est prévu que ce nombre atteindra les 1.140 durant l'année prochaine, comparativement à 660 dans la République démocratique du Congo sur un total de 3.500 juges.

Les participantes ont mis en relief l'importance du réseautage entre les associations nationales, régionales et continentales comme moyen pour militer en faveur de la promotion des droits des femmes juges.

Elles ont en outre, mis en relief cette initiative qui a permis de réunir pour la première fois des femmes juges provenant du monde arabe et de l'Afrique.

Organisée par l'Association marocaine des femmes juges, en collaboration avec l'organisation Karama, cette rencontre a été marquée par la participation de femmes juges issues du Maroc, de la Palestine, de l'Egypte, de la Jordanie, du Soudan, du Yémen et de la République démocratique du Congo.

Les participants ont débattu de thèmes se rapportant au "rôle de la femme juge dans l'édification de la justice" et "La représentativité de la femme dans le secteur de la justice au Maroc: quels défis ?", "l'expérience africaine dans l'accès des femmes aux postes de décision dans le secteur de la justice" , "l'accès de la femme dans le secteur de la justice: quelles difficultés au monde arabe ?: cas de la Jordanie, de l'Egypte, de Palestine, du Soudan et du Yémen".

L'Association marocaine des femmes juges a pour vocation la réalisation d'une représentation de poids de la femme juge dans les centres de décision et la vulgarisation de la culture d'égalité et l'égalité des chances dans le domaine professionnel.

Conseiller du Président palestinien : la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, "un cri pour la liberté"

La journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien est "un cri pour la liberté" en soutien aux revendications légitimes des Palestiniens pour l'instauration d'un Etat indépendant avec Al Qods Acharif comme capitale, a affirmé Yahya Yakhlaf, conseiller du Président palestinien.

La célébration de cette journée est un signe de solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte contre l'occupation israélienne qui impose toujours "son blocus" sur les territoires palestiniens et ce en violation flagrante de la légalité internationale, a souligné M .Yakhlaf lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion du Forum mondial des droits de l'Homme de Marrakech.

Cette journée internationale est l'occasion pour mettre à nu les agressions israéliennes barbares commises contre le peuple palestinien. Elle est aussi un rendez-vous pour intensifier les efforts des acteurs des droits de l'Homme en faveur de la causse palestinien, a-t-il enchainé.

M. Yakhlaf a saisi cette occasion, pour exprimer son estime et ses vifs remerciements à SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods pour son soutien à la question palestinienne.

Plus de 6.000 participants, des centaines d'ONGs locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH, dont les travaux se poursuivront jusqu'à dimanche avec à la clé un dense programme d'échanges et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Forum constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation d'handicap et des migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

(MAP-30/11/2014)

FMDH: débat à Marrakech sur une meilleure implication des parlements auprès des mécanismes onusiens des droits de l'Homme

Des représentants des parlements de plusieurs pays et région du Monde et des organismes de coopération interparlementaire ont débattu, samedi à Marrakech, du rôle des parlements dans la promotion des droits de l'Homme et examiné les modalités d'une meilleure implication des institutions législatives dans le travail des mécanismes onusiens en particulier le Conseil des droits de l'Homme et son mécanisme d'Examen périodique universel (EPU).

Tenue en marge du 2eme Forum mondial des Droits de l'homme à l'initiative du parlement marocain et des partenaires nationaux et étrangers, en particulier l'Union interparlementaire (UIP) et le Bureau du Haut-commissariat aux Droits de l'Homme (HCDH), la rencontre a été l'occasion d'approfondir les débats sur cette question ainsi que d'échanger sur les bonnes pratiques des institutions législatives en matière de promotion des droits de l'homme et leur rôle dans l'harmonisation des législations nationales avec les résolutions internationales en matière des droits humains.

Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le président de la Chambre des Représentants, M. Rachid Talbi Alami a affirmé que la tenue de cette réunion de réflexion en marge de ce conclave mondial des acteurs des Droits de l'homme atteste d'une volonté commune (gouvernements, parlements et sociétés civiles) d'élaborer une feuille de route et une politique efficiente en matière de promotion des Droits humains inspirée des normes internationales et en interaction avec les différents mécanismes onusiens dédiés.

''Notre engagement envers les Droits de l'Homme découle d'une profonde conviction que cette question constitue la pierre angulaire de l'édification d'une société démocratique, moderne, ouverte, tolérante et respectueuses des différences culturelles, loin du repli, des tensions et de l'extrémisme'', a-t-il dit.

Et de rappeler à cette occasion l'engagement du Maroc pour assoir les fondements d'un Etat démocratique et la consécration des droits de l'homme. La tenue de ce rendez-vous mondial des Droits de l'Homme au Maroc constituera une date phare dans le processus démocratique du Royaume, comme elle témoigne d'une reconnaissance de sa remarquable dynamique en matière de promotion des droits de l'homme, de la pertinence de ses réformes audacieuses et de son attachement résolu aux valeurs universelles consacrant la dignité humaine et les droits d'une pleine citoyenneté, a-t-il souligné.

Et de rappeler, à ce sujet, l'initiative ''Justice et équité'' qui constitue une expérience pilote et un modèle au niveau régional, la mise sur pied des différents outils juridiques et institutionnels pour la consécration des droits de l'homme aux niveaux politique, économique, social, culturel et environnemental, en plus de l'adhésion du Royaume aux diverses conventions internationales et son engagement à harmoniser sa législation nationale avec les dispositions de la législation internationale. Le tout a été couronné par la constitution de 2011 qui a relevé davantage le seuil des réformes et consacré les valeurs universelles des droits de l'homme, a-t-il rappelé.

Pour sa part, le président de la Chambre des Conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah a tenu à se féliciter de la tenue du FMDH au Maroc, terre de dialogue, de diversité et d'interactivité constructive entre les cultures et les civilisations, exprimant le souhait que ce rendez-vous mondial puisse marquer le début d'un tournant dans le domaine de la promotion des droits de l'homme avec des pays du sud qui s'érigent en acteur à part entière dans la production et la conception des normes internationales en matière des droits humains.

La rencontre des institutions législatives à Marrakech a pour objectif d'approfondir la réflexion sur les moyens d'enclencher une nouvelle dynamique d'interaction des parlements nationaux avec les instances onusiennes des droits de l'homme, appelant à une attention particulière au rôle des parlements dans la mise en application des recommandations issues de ces instances à travers une action législative soucieuse d'adapter les législations nationales à l'esprit et aux dispositions des normes internationales en matière des droits humains.

La question de l'interaction entre parlements et instances onusiennes revêt une importance centrale dans le chantier de la consécration des droits de l'homme, compte tenu que la plupart des recommandations de ces instances onusiennes relèvent directement des prérogatives et compétences des parlements en matière de législation et de contrôle.

Afin de s'assurer une meilleure implication des parlements dans la question des droits de l'homme, M. Biadillah a plaidé en faveur de certaines mesures comme la création d'une commission permanente des droits de l'homme au sein des parlements, la tenue de sessions de formation périodiques sur les droits de l'homme au profit des parlementaires, en plus de la célérité des procédures d'adoption des lois relatives à la protection des droits personnes en situation de précarité (femmes, enfants, personnes âgées, personnes aux besoins spécifiques, les émigrés).

Pour une meilleure contribution des parlements à la consécration des droits de l'homme, M. Biadillah a également appelé à une approche participative fondée sur la coordination et la concertation entre les parlements, les institutions nationales des droits de l'homme et les acteurs de la société civile. 

Pour sa part, le délégué interministériel aux droits de l'Homme, Mahjoub El Hiba, a relevé que la non-intégration des parlements auprès des instances onusiennes des droits de l'homme, contrairement aux gouvernements, constitue une lacune qu'il convient de combler. Les parlements sont les mieux désignés pour interagir avec les instances onusiennes des droits de l'homme compte tenu de leurs compétences et de leurs liens directs avec la société civile, a-t-il souligné.

M. El Hiba a rappelé que les recommandations de la ''déclaration de Rabat'' (issues du séminaire régional sur le rôle des parlements auprès des instances onusiennes 29-30 septembre 2014), constitue une plate-forme importante pour réfléchir sur les moyens à même de remédier à cette situation et s'assurer une meilleure contribution des parlements nationaux aux travaux des mécanismes onusiens des droits de l'homme.

Le représentant du bureau du Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies, M. Ibrahim Salama, a abondé dans le même sens en affirmant qu'il serait illogique de voir les parlements rester à l'écart des instances onusiennes des droits de l'homme alors que les institutions législatives sont un acteur majeur, compte tenu de leurs compétences (adoption des résolutions internationales et adaptation des législations nationales aux normes universelles des droits humains), en plus de leur légitimité représentative et de leur proximité des citoyens et de la société civile.

En vue de mieux habiliter les parlements à jouer leur rôle de promoteur des droits de l'homme et d'acteur incontournable auprès des instances onusiennes, M. Salama a appelé les parlements à adhérer pleinement à la question des droits de l'homme au-delà des considérations politiques. La consécration des droits de l'homme est une aspiration commune à toute l'humanité qui ne peut souffrir les clivages d'ordre politiques, a-t-il estimé.

Selon l'argumentaire de conclave, le système onusien des Droits de l'Homme est appelé à consentir encore davantage d'efforts pour améliorer la contribution des Parlements à ce système, en particulier dans le Conseil des droits de l'homme et son mécanisme d'Examen périodique universel (EPU).

La rencontre des parlements à Marrakech s'inscrit dans le cadre d'un processus de débats et de consultations lancé pour identifier et valider les options appropriées permettant d'assurer une contribution effective et continue des Parlements au système onusien.

Dans cette perspective, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté, lors de sa 22ème session, une résolution sur ''la Contribution des parlements aux travaux du Conseil des droits de l'homme et à son Examen périodique universel'' insistant sur le rôle crucial que les Parlements doivent jouer, notamment en traduisant les engagements internationaux en politiques et lois nationales, et en renforçant l'Etat de droit. 

L'adoption de cette résolution est dictée par les opportunités qu'offrent les synergies possibles pour faire en sorte que l'Examen périodique universel ait le plus d'effet et d'impact au niveau national.

Le Brésil et l'Argentine saluent l'adhésion du Maroc au processus de promotion des droits de l'Homme

La ministre brésilienne des droits de l'Homme, Mme Edeli Salvatty, et le secrétaire pour les droits de l'Homme au ministère argentin de la justice, Juan Martin Fresneda, ont hautement salué l'adhésion du Maroc au processus de promotion des droit de l'Homme.

Mme Salvatty a déclaré en marge de sa participation au Forum mondial des droits de l'Homme, qui se tient à Marrakech, que la tenue de ce conclave au Maroc "illustre le vif intérêt accordé par le Royaume à la question des droits humains".

La tenue de la première et la deuxième édition respectivement au Brésil et au Maroc témoigne de la centralité de la question des droits de l'Homme pour Brasilia et Rabat, a dit la responsable, soulignant que l'engagement des deux pays en faveur de cette noble cause des droits de l'Homme est à même de contribuer à l'entente et la coexistence dans le monde.

Le FMDH est un évènement très important qui contribuera surement au renforcement de la culture des droits de l'Homme à l'échelle mondiale, a-t-elle enchainé.

Pour sa part, le secrétaire pour les droits de l'Homme au ministère argentin de la justice a indiqué que le Maroc s'est engagé dans ce processus de promotion des droits de l'Homme depuis des années, encouragé en cela par l'instauration d'un climat démocratique, condition sine qua non pour la consécration des droits.

En abritant le FMDH, le Maroc renforce son ouverture sur le monde, a-t-il dit, ajoutant que le conclave de Marrakech a offert un espace commun pour l'expression des différentes visions liées à la promotion des droits humains.

Plus de 6.000 participants, des centaines d'ONGs locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH, dont les travaux se poursuivront jusqu'à dimanche avec à la clé un dense programme d'échanges et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Forum constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation d'handicap et des migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

La Budgétisation Sensible au Genre, une question fondamentale pour un développement durable et équitable

La Budgétisation Sensible au Genre (BSG) est une question fondamentale pour assurer un développement durable et équitable plus soucieux de l'égalité des genres, ont souligné les participants à un atelier de haut niveau, organisé samedi à Marrakech dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH). 

Il s'agit aussi d'un moyen à même de contribuer à la refondation des modèles de développement vers plus de soutenabilité, d'équité, d'inclusion et de respect des droits de l'Homme, ont-ils indiqué lors de cette rencontre qui avait pour thème "la Budgétisation Sensible au Genre sous le prisme des droits humains : une perspective majeure pour les Objectifs de Développement Durable post 2015". 

Marqué par la participation de spécialistes et d'experts représentant différents organismes mondiaux, régionaux et nationaux concernés par la question, cet atelier a été l'occasion de présenter l'expérience marocaine en matière de BSG.

S'exprimant à ce sujet, Mohamed Chafiki, directeur du Centre d'excellence de la Budgétisation Sensible au Genre du ministère de l'Economie et des Finances, a donné un aperçu sur les différentes étapes franchies par l'expérience marocaine dans le domaine de la BSG qui jouit désormais d'une reconnaissance internationale.

Il a rappelé, dans ce sens, la consécration du ministère de l'Economie et des Finances par la Commission des experts des Nations Unies du service public qui lui a accordé le premier prix d'excellence pour le service public en 2014, ainsi que la désignation de ce département comme un membre actif de la Communauté des pratiques relatives au financement de l'égalité des sexes, lancée par le président de la Banque Mondiale en avril 2014 à Washington.

Pour sa part, Nadira El Guermaï, gouverneur coordinatrice de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), a relevé que fonder une politique pertinente dans n'importe quel domaine ne peut se faire sans adopter une approche genre, l'ancrer dans la réalité et s'assurer de sa réussite grâce à des instruments bien définis.

 

Mme El Guermaï a présenté, à titre d'exemple, l'INDH qui accorde une grande priorité dans ses différents projets à l'approche genre, précisant que, grâce à cette démarche, des transformations positives d'ordre intellectuel et comportemental ont été constatées sur les femmes bénéficiaires de l'Initiative.

Ces projets ont permis à ces femmes de se sentir en confiance et de retrouver leur dignité, a-t-elle affirmé.

Zohra Khan, de l'ONU-Femmes, entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, a indiqué que le BSG doit veiller à l'égalité entre les hommes et les femmes, présentant des exemples de certains pays à travers le monde qui ont réussi dans ce domaine. 

Elle a déploré, toutefois, le recul en matière de financement des programmes encourageant l'égalité des genres dans les politiques publiques, appelant à redoubler d'effort pour intensifier ce type d'investissement et dépasser les différentes entraves qui empêchent la femme d'être un acteur à part entière du processus de développement de chaque pays. 

"Profils genre et voies de gendérisation des stratégies de développement: cas de la Banque Africaine de Développement" et "rénovation des modèles de développement et droits de l'Homme dans l'espace méditerranéen", figurent parmi les sous-thèmes débattus à cette occasion. 

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du 27 au 30 novembre, le 2ème FMDH constitue une plateforme de dialogue et de débats sur des thèmes divers qui couvrent toutes les générations de droits : droits civils et politiques, droits économiques, sociaux et culturels ou droits environnementaux.

L'engagement du Maroc en faveur des droits de l'enfant, un gage pour l'avenir

Fort des avancées réalisées durant les quinze dernières années sur la voie de la protection et la promotion des droits de l'Homme dans leur universalité et indivisibilité, le Maroc s'est résolument engagé en faveur du respect des droits de l'enfant en tant que gage pour l'avenir et pierre angulaire dans le cadre du projet global d'édification d'une société démocratique et moderne.

Dans le sillage des réformes démocratiques entreprises dans le Royaume, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les droits de l'enfant ont connu un bond qualitatif encadré par un nouvel esprit et une vision globale fondée sur une approche accordant la priorité au respect des droits de l'Homme en général et à ceux de l'enfant en particulier.

Thème important lors du 2è Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui se tient à Marrakech, la question des droits de l'enfant a bénéficié d'une attention particulière dans le message adressé par le Souverain aux participants à ce conclave mondial.

Dans ce message, moment fort de cette deuxième édition du FMDH, SM le Roi a souligné que "la question de la protection contre toutes les formes de violation des droits des enfants constitue pour Nous une préoccupation constante".

Rappelant que le Royaume a ratifié la Convention onusienne relative aux droits de l'enfant et les deux Protocoles facultatifs à cette Convention, concernant respectivement l'implication d'enfants dans les conflits armés et la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, le Souverain a souligné que la protection constitutionnelle des enfants a aussi constitué un tournant décisif dans le processus de la consolidation du système national de protection juridique de l'enfance.

Ces avancées du Maroc et l'engagement royal en faveur des droits de l'enfant ne sont pas passés inaperçus, suscitant l'acclamation des participants au conclave de Marrakech.

L'engagement royal mérite d'être salué en tant que signal fort quant à la détermination du Maroc de poursuivre le processus de modernisation en droite ligne de la stratégie globale de développement, a déclaré Hatem Kotrane, membre du Comité des droits de l'enfant de l'Onu.

Le message royal a réservé de larges passages aux droits des femmes, érigés en priorité, s'est félicité le responsable onusien, estimant que la consolidation des droits de la femme conduira à une amélioration automatique et rapide des droits de l'enfant.

M. Kotrane s'est également réjoui de l'engagement du Maroc de ratifier le troisième Protocole facultatif à la Convention onusienne relative aux droits de l'enfant qui établit une procédure de présentation de communications.

"Ces avancées placent le Maroc sur une très bonne trajectoire qui donne l'exemple de ce que les Etats peuvent faire de mieux pour protéger les enfants, respecter les engagements pris à leur égard et mettre en œuvre une stratégie globale des droits de l'Homme", a-t-il dit, soulignant que la constitutionnalisation des droits de l'enfant au Maroc constitue "un atout majeur" en vue de mettre en place une législation et adapter tous les textes actuels pour une meilleure promotion et protection des droits de l'enfant.

Illustration de cet engagement sans faille en faveur des droits de l'Enfant, l'Observatoire National des Droits de l'Enfant, présidé par SAR la princesse Lalla Meryem, a organisé un certain nombre de séances, en marge du FMDH, pour mettre en avant les acquis et les avancées depuis la ratification par le Maroc de la Convention onusienne relative à cette question il y a 21 ans.

Depuis cette date, énormément d'avancées ont été réalisées, brisant le mur du silence concernant des questions comme les violences ciblant les enfants, dans un esprit d'ouverture et en harmonie avec la prise de conscience au plus haut niveau de l'Etat que le développement humain durable ne peut se réaliser si les enfants d'aujourd'hui, qui sont les femmes et les hommes de demain, ne disposent pas des moyens favorisant leur épanouissement.

Toutes ces avancées ont permis au Maroc de se projeter, avec confiance, dans l'avenir, renforçant la centralité des droits de l'enfant dans son agenda de développement économique et social.

Le FMDH a été ainsi l'occasion de présenter, lors d'une rencontre thématique consacrée à l'examen des droits de l'enfant et les objectifs de l'agenda de l'après 2015, les pas franchis par le Maroc dans ce sens.

Au cours de cette rencontre, organisée en partenariat avec l'Observateur National des Droits de l'Enfant, les participants, venus de divers horizons, ont pu suivre des présentations sur la place des enfants dans l'agenda national de développement.

La promotion et la protection des droits de l'enfant est au cœur des priorités du Maroc, a affirmé dans ce contexte le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, qui a précisé que cette instance procède à l'évaluation de la place qu'occupe l'enfant dans les politiques publiques sur la base d'une approche globale et conformément aux dispositions de la Constitution.

Il s'agit ainsi d'une œuvre ininterrompue que le Maroc s'emploie à faire aboutir pour permettre aux enfants de mener une vie saine, à l'abri de tout abus, l'ultime objectif étant de les qualifier pour jouer pleinement le rôle d'acteurs à part entière dans le perfectionnement du modèle de développement et de modernisation authentique du Maroc du 21è siècle.

La situation des personnes âgées requiert la révision des législations et politiques publiques

Un parterre de juristes et d'experts nationaux et étrangers ont souligné, samedi à Marrakech, l'importance de procéder à la révision des législations, politiques publiques et programmes afférents aux personnes âgées en raison de leur inadéquation avec les attentes et besoins de cette catégorie de par le monde.

Les changements de la pyramide des âges et des conditions socioculturelles de la société moderne ont grandement affecté le statut et la situation des personnes âgées, ont estimé ces panelistes lors d'une rencontre intitulée protéger et promouvoir les droits des personnes âgées : opportunités et moyens , organisée dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH, 27/30 novembre).

Ils ont mis l'accent sur l'impératif de renforcer les instances et institutions concernées par la question des personnes âgées et de mettre en place des structures juridiques et d'approches pertinentes sur le long terme.

A ce propos, le directeur de l'Entraide nationale Abdelmounaim Madani a passé en revue les différents programmes sociaux consacrés aux personnes âges, notamment en termes d'accueil et d'hébergement et d'accès aux services de santé, d'accompagnement et d'animation sociale et culturelle.

Il a rappelé que le Maroc dispose de plus d'une soixantaine d'établissements de protection sociale qui sont gérées par des institutions caritatives au profit de 52 mille pensionnaires, dont 53 PC sont des femmes, en plus d'autres établissements gérés par l'INDH, la Fondation Mohammed V pour la solidarité et des bénévoles.

Il a assuré que les préparatifs vont bon train pour la création d'un Observatoire national des personnes âgées, faisant état du renforcement des établissements de la protection sociale en ressources humaines, en plus de l'orientation des efforts des différents partenaires vers les zones souffrant de manque en infrastructures adéquates.

Même son de cloche du côté de Mohamed Aït Azizi, directeur de la protection de la famille, de l'enfance et des personnes âgées au ministère de la Solidarité, de la famille et du développement social, qui a relevé les efforts consentis par les pouvoirs publics avec d'autres institutions et associations de la société civile en vue de l'émergence d'une nouvelle génération des services et prestations ciblant les personnes âgées.

Il a signalé que des campagnes de sensibilisation seront organisées chaque année pour faire valoir la place qui revient aux personnes âgées et leur statut aux niveaux social, culturel et familial, surtout que cette place de choix dans la le corps social marocain commence à subir de plein fouet les contrecoups de la modernité dans le sillage de la mondialisation.

Les autres intervenants, dont des acteurs associatifs venus notamment d'Afrique du Sud, de France, des USA et de Suisse, ont souligné la nécessité de promouvoir la situation et les droits des personnes âgées dans les politiques et programmes publics.

FMDH : La protection des droits des enfants au cœur des priorités du Maroc

La protection des droits des enfants est au cœur des priorités du Maroc, a affirmé samedi à Marrakech, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka.

Intervenant lors d'une rencontre-débat organisée dans le cadre de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme, qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre, M. Baraka a remercié l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) d'avoir organisé un forum thématique consacré à l'examen des droits de l'enfant 25 ans après l'adoption de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE).

"Le Maroc œuvre sans cesse pour la protection des enfants comme en témoigne la ratification par le Royaume des deux protocoles facultatifs à la CIDE concernant l'implication des enfants à des conflits armés, la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie", a-t-il précisé, affirmant que la convention internationale des droits de l'enfant fait partie des droits universels des droits humains.

Et d'ajouter que le Conseil économique, social et environnemental procède à l'évaluation de la place qu'occupe l'enfance dans les politiques publiques sur la base d'une approche globale et conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution qui a consacré les droits de l'enfant à l'éducation, à la santé et à la protection contre les abus et toutes les formes d'exploitation. 

Dans son rapport sur la nouvelle charte sociale, le CESE "met l'accent sur la nécessité d'assurer un suivi du respect des droits de l'enfant (en particulier ceux en situation de handicap) à l'éducation, à l'accès à l'information et aux technologies de l'information", a précisé M. Baraka.

Lors de ce forum thématique, organisé par l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), présidé par SAR la Princesse Lalla Meryem, le Sous-Secrétaire général de l'ONU à la coordination des politiques et aux affaires inter-institutions, Thomas Gass, a adressé aux participants un message vidéo dans lequel le responsable onusien a exprimé sa profonde gratitude à SM le Roi Mohammed VI et au Maroc pour La tenue au Maroc de ce forum mondial des droits de l'Homme et de la rencontre spéciale dédiée à l'examen de la situation des jeunes et enfants du monde dans l'agenda du développement post-2015 .

"Cet événement spécial vient à point nommé puisqu'il coïncide avec le 25ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant", a-t-il dit, indiquant que les recommandations qui seront adoptées lors de la rencontre de Marrakech seront soumises pour approbation lors du prochain sommet de l'ONU, prévu en septembre 2015.

Thomas Gass a relevé que les auteurs du plan mondial de développement, qui ont fixé huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), ont omis les droits sociaux et économiques des enfants.

"Le développement durable est indissociable de la protection des droits des enfants", a-t-il souligné, ajoutant que l'agenda de développement post-2015 va renforcer l'arsenal juridique de protection des droits universels de l'enfant.

Pour sa part, l'adjoint du représentant de l'UNICEF au Maroc, Jean Benoit Manhes a rappelé les grandes lignes du rapport élaboré par l'UNICEF en 2013 sur la situation des enfants handicapés dans le monde.

Les signataires de la Convention relative aux droits de l'enfant et la Convention relative aux droits des personnes handicapées se sont engagés à garantir à tous les enfants, indépendamment de leur capacité ou handicap, la jouissance de leurs droits sans aucune discrimination, a-t-il dit.

"Ces conventions témoignent d'un mouvement mondial croissant visant à inclure les enfants handicapés dans la vie communautaire. Elles stipulent que les enfants handicapés ont les mêmes droits que les autres membres de la société", a précisé le responsable de l'UNICEF, appelant la communauté internationale à œuvrer pour l'amélioration de la situation des enfants handicapés qui se heurtent toujours à des obstacles pour participer à la vie civique, sociale et culturelle de leurs sociétés. 

M. Jean Benoit Manhes a également appelé les acteurs publics à faciliter l'accessibilité des personnes en situation de handicap et plaidé pour le lancement de campagnes de sensibilisation aux droits des enfants à la santé, à l'éducation et à la protection sociale.

Abondant dans le même sens, le Pr Hatem Kotrane, membre du Comité des Nations Unies des droits de l'enfant, a présenté à l'assistance un regard croisé sur 25 ans d'application de la convention internationale des droits de l'enfant.

Il a également donné un aperçu général des acquis réalisés par la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), mettant l'accent sur les carences relevées et les points qui doivent être pris en compte dans l'agenda de développement post-2015 en faveur des droits des enfants.

L'un des objectifs principaux de cette rencontre est de dresser le bilan de la mise en œuvre de la CIDE 25 ans après son adoption et d'identifier les moyens de renforcer la coopération internationale en vue d'une application renforcée de ses dispositions, a-t-il fait remarquer.

L'ancien champion du monde et olympique d'athlétisme Said Aouita a, de son côté, souligné l'importance de la pratique du sport dans l'épanouissement des capacités des enfants.

Le sport permet aux enfants de s'affirmer dans la société, d'éviter la violence et la consommation de drogue et toutes autres sortes de déviance , a-t-il affirmé, mettant en relief les retombées positives du sport sur la société.

L'Assemblée Générale Mondiale des Jeunes appelle à prendre des mesures spécifiques contre les abus envers les enfants et le travail forcé

L'Assemblée Générale Mondiale des Jeunes, tenue vendredi à Marrakech, a appelé les Etats membres à prendre des mesures spécifiques contre les abus envers les enfants et le travail forcé.

Les participants, qui ont reconnu la vulnérabilité des enfants dans le monde, en particulier les plus fragiles et démunis, ont recommandé l'intensification des efforts en faveur de la protection de cette frange de la société.

Ils ont recommandé également d'universaliser l'accès à l'éducation dans tous les pays, sur la base de l'égalité des chances dans les secteurs privé et le public. Dans ce sens ils ont souligné que la facilitation du transport public est un défi crucial qu'il faut relever afin de permettre aux étudiants d'accéder aux écoles sans contraintes.

Dans le même ordre d'idées, l'Assemblée a estimé que l'accès à l'information à travers les nouvelles technologies en général et internet en particulier, devrait être démocratisé et utilisé de façon plus large. 

L'Assemblé a adopté une autre recommandation relative aux droits de la femme condamnant vivement la violence à l'encontre de la femme et les cas alarmants de harcèlement sexuel, tout en prônant l'importance de la parité dans l'emploi et les lieux de travail.

Les congressistes ont également convenu de faciliter la mobilité entre les différents pays, appelant les Etats membres à assumer leurs responsabilités et redresser en conséquence les situations critiques qui ont lieu à l intérieur de leurs frontières.

L'Assemblée Générale Mondiale des Jeunes a été tenue dans le cadre de la 2ème édition du Forum des Droits de l'Homme en coopération avec l'Observatoire National des Droits de l'Enfant (ONDE) présidé par SAR la Princesse Lalla Meryem, et les Nations Unies. 

Plus de 94 pays ont répondu à l'appel à travers la présence des jeunes et enfants parlementaires de leurs pays respectifs. 

L'Assemblée Générale a été l'occasion de débattre de plusieurs sujets importants qui seront pris en compte dans le cadre de l'agenda post 2015 des Nations Unies. 

Plus de 6.000 participants, des centaines d'ONGs locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH, dont les travaux se poursuivront jusqu'à dimanche avec à la clé un dense programme d'échange et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Forum constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

"La migration économique", solution idoine aux flux migratoires dans le monde

La dynamique migratoire, dans toute la complexité de ses ramifications et manifestations, requiert une nouvelle génération de mesures et de dispositions qui tiennent compte des conditions économiques des migrants et leur permettent une meilleure intégration dans les pays d'accueil, ont souligné, samedi à Marrakech, les participants à une rencontre thématique.

La montée des problématiques liées à la migration un peu partout dans le monde nécessite la prise de mesures supplémentaires de nature à améliorer les conditions de vie des migrants et à faciliter leur insertion dans le tissu socioéconomique des pays d'accueil, ont relevé ces panelistes réunis autour d'une rencontre sur les "dynamiques migratoires au croisement des expériences et des perspectives", organisée dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH, 27/30 novembre).

Ainsi, Abdelhamid El Jamri, expert auprès du Haut-commissariat aux droits de l'Homme, a estimé qu'en dépit des efforts déployés au plan humanitaire à l'échelle internationale, la question migratoire exige aujourd'hui, plus que jamais le renforcement des législations nationales et leur adaptation avec les mécanismes onusiens pertinents, ainsi que la mise en place de mesures permettant l'insertion spontanée des migrants dans le tissu économique et social des pays d'accueil.

Pour Delphine Perrin, de l'Université Aix Marseille, le caractère multidimensionnel du phénomène migratoire impose désormais aux Etats nationaux de renforcer leur arsenal juridique et de mettre en place des mesures institutionnelles pouvant faciliter l'encadrement des migrants, tout en leur assurant les conditions d'une vie digne.

Dans ce sens, Ousmane Ba, membre de la plateforme des associations et des communautés de migrants subsahariens, a livré un témoignage sur la situation des migrants dans les pays du Maghreb, assurant que ces migrants, qui ont quitté leurs pays d'origine à cause de problèmes économiques, politiques et sociaux, aspirent à une insertion active et effective dans les pays d'accueil en vue de contribuer à leur développement.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FMDH constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait notamment aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

M. Baraka appelle à l'intensification des actions pour la vulgarisation de la Charte sociale de l'Union des Conseils Economiques et Sociaux de la Francophonie

La feuille de route qui sera adoptée par l'Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires de la Francophonie (UCESIF) pour 2015-2016, doit axer son action sur la mobilisation des pays membres en vue d'intensifier les actions de vulgarisation de la Charte sociale de l'Union, a souligné vendredi, à Marrakech, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka.

Les Conseils économiques et sociaux (CES) des pays francophones sont appelés à élaborer des rapports annuels par pays sur les indicateurs de la Charte de l'UCESIF et sur l'évaluation des politiques publiques mises en œuvre pour généraliser l'accès des citoyens à cette nouvelle génération de droits de l'Homme, a-t-il ajouté lors d'un atelier sous le thème "L'impact de la Charte sociale de l'UCESIF sur la promotion des Droits Humains fondamentaux dans les pays de l'Union" dans le cadre de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre.

M. Baraka a relevé que l'objectif final de ces actions consiste à réunir les conditions de la création d'un observatoire de la Charte de l'UCESIF.

Il a par ailleurs, souligné que les objectifs et le contenu de la Charte sociale de l'UCESIF s'inscrivent pleinement dans les perspectives des Objectifs de Développement Durable (ODD) en cours d'élaboration et d'examen par les Nations-Unies pour la période 2015-2030.

"Le Maroc a joué un rôle important dans l'élaboration et l'adoption de la Charte sociale de l'UCESIF qui constitue une avancée majeure pour les pays membres", a relevé de son côté, le secrétaire général de l'UCESIF Michel Doucin.

M. Doucin, également conseiller diplomatique du CESE français, a appelé à mettre en œuvre cette charte et à faire en sorte qu'elle aboutisse à des résultats concrets. 

Le président de l'UCESIF, Christos Polyzogopoulos, a souligné pour sa part, que l'adoption de politiques restrictives par certains pays dont la Grèce, ont conduit les économies à la récession, ont considérablement miné le niveau de vie de la société et fortement augmenté le taux de chômage. 

"La pauvreté et le chômage constitue une plaie dans de nombreuses régions du monde alors que d'énormes richesses s'accumulent dans les mains d'une minorité", a-t-il ajouté. 

Et de conclure que la pauvreté et les inégalités sociales constituent une menace pour la cohésion sociale.

Le président du CES du Bénin, Tabé Augustin Gbian, a relevé de son côté, l'importance de telles chartes dans la promotion des droits de l'Homme dans les pays de l'Union, appelant à mettre en œuvre cette charte à la faveur de la réalisation des attentes et aspirations des citoyens de l'Union au développement durable, à une vie décente et digne.

Il a, en outre, mis en relief l'expérience du CES béninois, appelant par ailleurs, à tirer profit de la riche expérience accumulée par le CESE marocain dans ce domaine.

Dans le même ordre d'idées, le président du CES du Congo, Jean-Marie Tasomo, a mis en relief l'expérience pionnière du CESE marocain ainsi que toutes les initiatives du Royaume en faveur du développement du continent noir dans tous les domaines.

Il a en outre, appelé à mettre en œuvre les dispositions de la Charte sociale de l'Union et à garantir la pérennité à cette charte à travers sa vulgarisation aux niveaux international et continental. 

Cette rencontre a été également l'occasion de signer un accord de coopération entre le CESE et son homologue du Congo.

A Rappeler que la Charte sociale de l'UCESIF s'articule autour de trois éléments constitutifs complémentaires à savoir l'énumération des droits fondamentaux, économiques, sociaux, culturels, politiques, civils et environnementaux, la déclinaison des droits fondamentaux en objectifs opérationnels et l'identification des indicateurs de suivi des résultats de l'action.

Cette charte est structurée en sept volets complémentaires. Il s'agit de l'accès aux services essentiels et bien-être social, les Savoirs, formation et développement culturel, l'inclusion et solidarités, la protection des enfants, le dialogue social, dialogue civil et partenariats innovants, la protection de l'environnement et la gouvernance responsable, développement et sécurité économique et démocratie sociale.

Organisé par le CESE (Maroc), cet atelier de travail, qui a vu la participation de plusieurs CES, membres de l'UCESIF et institutions nationales, a offert l'opportunité pour faire le bilan des actions de vulgarisation de la Charte sociale de l'UCESIF menées à ce jour et évaluer l'impact de cette vulgarisation sur la promotion des bonnes pratiques en matière d'effectivité des droits humains fondamentaux dans les pays de l'Union. 

Créée en 2004 à Ouagadougou, l'UCESIF rassemble les institutions de compétences similaires des pays francophones, en vue de créer un espace d'échanges d'expériences entre professionnels évoluant dans le même domaine d'activités.

Placée sous l'égide de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l'UCESIF regroupe les Conseils Economiques et Sociaux de 22 pays.

Une protection efficace des droits de l'Homme passe par l'harmonisation des législations nationales avec les normes internationales

Une protection efficace des droits de l'Homme passe inéluctablement par l'harmonisation des législations nationales avec les normes internationales, ont affirmé les participants à une rencontre organisée samedi à Marrakech.

Lors de ce débat thématique qui s'est déroulé dans le cadre du Forum mondial des droits l'Homme (FMDH), les différents intervenants ont souligné que l'approche droits de l'Homme doit cadrer tout le processus d'élaboration de lois nationales.

Or , si les législations en matière des droits de l'Homme sont à caractère normatif et institutionnel, l'aspect transversal des droits de l'Homme consiste à intégrer l'approche droit humain dans toute l'action législative et à engager des intervenants qualifiés dans le domaine législatif et des structures institutionnelles adaptées ainsi que des techniques scientifiques innovantes, ont-ils relevé.

Selon les intervenants, la question de l'harmonisation des textes nationaux avec les normes internationales en matière des droits de l'Homme nécessite la coordination au niveau institutionnel et thématique, l'adoption d'une approche participative dans l'élaboration des lois, le renforcement des capacités et la mobilisation des moyens nécessaires pour promulguer des textes de qualité.

Organisée par le ministère chargé des relations avec le Parlement et la société civile, cette rencontre a examiné deux thèmes principaux à savoir: les démarches permettant de soutenir les efforts en faveur de la continuité des législations avec les normes internationales en matière des droits de l'Homme et les standards et les indicateurs des droits de l'Homme dans le processus d'élaboration des lois.

Plus de 6.000 participants, des centaines d'ONGs locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH, dont les travaux se poursuivront jusqu'à dimanche avec à la clé un dense programme d'échange et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Forum constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

Sit-in de solidarité avec la Palestine au Village du FMDH de Marrakech

Plusieurs participants aux travaux du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) ont organisé, samedi à Marrakech, un sit-in au Village du Forum à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec la Palestine qui coïncide avec le 29 novembre.

Drapés de kéfiés ou munis de fanions et de drapeaux palestiniens, les participants à ce sit-in, dont des acteurs associatifs de différentes nationalités, ont scandé des slogans de soutien au peuple palestinien et à sa lutte pour la liberté et l'indépendance.

Regroupés autour d'un drapeau géant avec au centre une photo de la Mosquée Al-Aqsa, ces manifestants de différentes sensibilités politiques et idéologiques ont appelé la communauté internationale à faire pression sur l'Etat d'Israël pour l'amener à mettre un terme à ses exactions et agressions dans les territoires palestiniens occupés et à sa politique belliqueuse dans la Bande de Gaza.

Cette manifestation s'ajoute à d'autres actions de solidarité organisées dans le cadre du FMDH avec le peuple palestinien, dont la participation du Forum à la campagne Building Solidarity for Palestinian Refugees , initiée par l'UNRWA, avec au menu l'exposition d'une photo géante sur la façade de la poste Gueliz.

Dans le même cadre, le Village du Forum abritera ce soir le vernissage d'une exposition de photos, alors qu'une soirée est prévue au cinéma Colisée avec Yahya Yakhlef, ancien ministre palestinien de la culture, qui se poursuivra avec la projection du film Les Infiltrés de Khaled Jarrar, en plus d'une soirée musicale animée par le trio Joubran et une exposition de photos des réfugiés palestiniens depuis 1948.

Dans un message lu en son nom par l'ambassadeur palestinien à Rabat à l'ouverture jeudi dernier de ce 2ème FMDH, qui se poursuivra jusqu'au 30 courant, le Président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abass avait salué les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI pour l'édification d'un Etat palestinien souverain et indépendant, avec Al-Qods comme capitale.

M. Abbas s'est félicité également du soutien apporté par le peuple marocain au peuple Palestinien dans son combat pour recouvrer ses droits et faire face à l'occupation israélienne, qui commet ''encore des agressions barbares'' contre la bande de Gaza.

Le président palestinien a appelé la communauté internationale à intervenir pour contraindre Israël à mettre un terme au blocus imposé au peuple palestinien, réaffirmant l'attachement des Palestiniens à la paix et la légalité internationale.

Le parlement européen attache une grande importance au renforcement des relations de coopération avec le Maroc

Le parlement européen attache une grande importance au renforcement des relations de coopération avec le Maroc, "un pays prioritaire" pour l'Union européenne (UE), a indiqué Mme Elena Valenciano, présidente de la sous-commission des droits de l'Homme et des femmes au Parlement européen.

Mme Valenciano, qui s'exprimait lors d'un point de presse en marge du 2è Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) dont les travaux se poursuivent samedi à Marrakech, a tenu à réitérer l'engagement de l'institution législative de l'UE à renforcer son appui au processus de développement politique du Royaume.

"Nous sommes prêts à renforcer notre coopération avec le Maroc dans le cadre d'un dialogue d'égal à égal", a-t-elle dit, soulignant l'importance du processus de développement économique, politique et de modernisation engagé dans le Royaume.

Les femmes sont appelées à occuper une place importante dans le cadre de ce processus, a-t-elle dit, soulignant, dans ce contexte, l'importance du message adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux participants au Forum de Marrakech, dans lequel le Souverain a indiqué que le Maroc a fait de la question de l'égalité et de la parité un des axes principaux de ses politiques publiques, notamment en développant la budgétisation sensible au genre, reconnue par les Nations unies comme une démarche pionnière.

Le parlement européen se tient prêt à consolider les liens de coopération avec le Maroc en vue de renforcer la marche vers davantage d'émancipation de la femme et éradiquer tous les obstacles qui empêchent son épanouissement, le but étant de permettre à la femme d'occuper la place qui lui revient au sein de la société, en particulier dans les positions de prise de décision.

La présidente de la sous-commission des droits de l'Homme au parlement européen a mis l'accent, dans ce sens, sur la nécessité de mettre à jour le code pénal marocain qui doit, a-t-elle dit, "refléter le nouveau Maroc et les défis de l'égalité". 

Vendredi, la délégation de l'UE à Rabat avait souligné dans un communiqué que la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l'homme était au cœur du dialogue politique entre l'Union et le Maroc et constituait un domaine prioritaire de la coopération technique et financière de l'UE.

De hautes personnalités européennes prennent part au FMDH à Marrakech, dont Stavros Lambrinidis, représentant spécial de l'UE pour les droits de l'homme, Elena Valenciano et Pier-Antonio Panzeri, co-président de la Commission parlementaire mixte UE-Maroc.

Animation et culture s'invitent au 2ème FMDH de Marrakech

Les travaux du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) se poursuivent, samedi à Marrakech, avec la programmation d'une riche palette d'activités culturelles et d'animation comme pour atténuer la rigueur des débats qui ponctuent, depuis deux jours, cette grand-messe d'envergure mondiale.

En levée de rideau de ce programme, le cinéma Colisée a abrité, la veille, la projection d'un film documentaire en hommage à feue Assia El Ouadie, la femme de loi marocaine que d'aucuns aimaient appeler affectueusement de son vivant "Mama Assia".

Cette projection a été également émaillée par une rencontre avec la famille de la défunte, ainsi qu'avec Hala Mourad, la réalisatrice de ce documentaire, qui retrace la vie, le combat et le parcours d'une dame hors pair avant de rendre l'âme, un 2 novembre 2012 à Casablanca, à l'âge de 63 ans.

En ce 29 novembre, journée internationale de solidarité avec la Palestine, le Forum de Marrakech participe à la campagne "Building Solidarity for Palestinian Refugees", initiée par l'UNRWA, avec au menu l'exposition d'une photo géante sur la façade de la poste Gueliz.

Sur la même lancée, le Village du Forum abritera ce soir le vernissage d'une exposition de photos, alors qu'une soirée est prévue au cinéma Colisée avec Yahya Yakhlef, ancien ministre palestinien de la culture, qui se poursuivra avec la projection du film "Les Infiltrés" de Khaled Jarrar, en plus d'une soirée musicale animée par le trio Joubran.

Toujours au Village du Forum, les participants ont droit à un concert de musique argentine du "Grupo Tonolec", un atelier de dance du "Bailarina de Tango y folclore", une exposition d'affiches sous le signe "La peine de mort n'est pas la justice" de la Coalition mondiale pour l'abolition de la peine de mort, alors qu'Amnesty Maroc présentera une pièce de théâtre sur "l'abolition de la peine de mort" et animera un atelier d'écriture sous le signe "Les plumes mouvantes" et une performance musicale sous le titre "Le cri des esclaves".

Ces activités sont accompagnées, hors site, par une exposition de Mahi Binebine sous le signe "Insoumission" au musée de la Palmeraie (20 novembre/20 décembre), un Carnaval pour les droits le long des grandes artères de la ville ocre et un marathon des jeunes pour les droits humains.

Dans le même ordre d'idée, Poste Maroc a émis, vendredi, un timbre-poste d'une valeur de 8,40 Dh, commémorant la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme, parallèlement à une exposition philatélique.

FMDH : l'institution du Médiateur, un acteur central au sein des systèmes nationaux de protection des droits de l'Homme

De part son rôle de garant de la bonne conduite des pouvoirs publics, l'institution du Médiateur est l'un des acteurs centraux au sein des systèmes nationaux de protection des droits de l'Homme, ont souligné, vendredi à Marrakech, les participants à une rencontre organisée dans le cadre de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH). 

Les Médiateurs ont un rôle vital à jouer dans la garantie d'une pratique administrative appropriée, conséquente et efficace, un rôle qui englobe en partie la sauvegarde des droits de l'Homme comme élément faisant partie du concept de bonne gouvernance, ont-ils ajouté lors de cette rencontre organisée sous le thème "la médiation institutionnelle, levier pour la protection des droits de l'Homme", en partenariat avec l'Institution du Médiateur du Royaume. 

Intervenant à cette occasion, le Médiateur du Royaume du Maroc, Abdelaziz Benzakour, a indiqué que la médiation institutionnelle est une mission qui doit être accomplie en toute indépendance des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, en vue de contribuer à la consolidation de l'Etat de droit et à faire prévaloir la bonne gouvernance garante de la stabilité sociale et du respect des institutions.

Il a mis en exergue la contribution importante des institutions du Médiateur dans la consolidation de la démocratie, ainsi que dans la consécration du respect de la Constitution et du principe de séparation des pouvoirs, ajoutant qu'elles doivent en même temps collaborer avec les trois pouvoirs afin de renforcer leur crédibilité.

M. Benzakour a relevé, en outre, que les institutions du Médiateur sont appelées à œuvrer pour la recherche des meilleurs méthodes et mécanismes pour résoudre les litiges et concilier les positions des parties en conflit et à s'ouvrir sur les organisations de la société civile qui reflètent les avis des citoyens sur la gestion de la chose publique.

Pour sa part, la Protectrice du citoyen du Québec et présidente de l'Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF), Raymonde Saint-Germain, a souligné que le médiateur, qui doit être un instigateur des bonnes pratiques, est appelé à s'assurer que ces pratiques deviennent une référence et qu'elles soient maintenues pour l'ensemble des citoyens.

Les médiateur, a-t-elle poursuivi, peut avoir des interventions visant à protéger le citoyen contre une bureaucratie excessive, ajoutant que l'action démocratique dans l'Etat moderne n'est possible qu'au moyen de l'organisation bureaucratique, laquelle n'étant pas bien contrôlée, tend à détruire cette démocratie et ses valeurs.

M. John Walters, Ombudsman de la Namibie et président de l'Institut international de l'Ombudsman (IOI), a souligné l'importance de cette table ronde dans la mesure où elle permet de faire la lumière sur les actions et les efforts entrepris par les médiateurs pour la sauvegarde des droits humains.

Richard Senghor, secrétaire général du Défenseur des Droits (France), a souligné que les médiateurs sont les produits d'une certaine maturité démocratique, ajoutant que cette institution a évolué au fil du temps, étant donné que les demandes du citoyen ont évolué également. Le reste des intervenants ont évoqué notamment la question du renforcement de la communication, de la coopération et de la complémentarité entre les réseaux internationaux de la médiation et celle du devenir de la sécurité administrative. Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du 27 au 30 novembre, le 2ème FMDH constitue une plateforme de dialogue et de débats sur des thèmes divers qui couvrent toutes les générations de droits : droits civils et politiques, droits économiques, sociaux et culturels ou droits environnementaux.

(MAP-29/11/2014)

Le projet du code de la presse et de l'édition comportera un article sur la protection des journalistes contre les agressions

Le projet du code de la presse et de l'édition comportera un article sur la protection des journalistes contre les agressions dans le sillage du renforcement des dispositions juridiques régissant le secteur des médias, a annoncé, vendredi à Marrakech, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.

Il importe de réfléchir à la mise en place de mécanismes pertinents de protection des journalistes contre les agressions lors de l'exercice de leur mission, a affirmé M. Khalfi dans une intervention lors d'une rencontre thématique sur la "protection des journalistes et lutte contre l'impunité", organisée dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH, 27-30 novembre).

Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de journalistes marocains et étrangers et de représentants d'organisations syndicales régionales et internationales, dont l'UNICEF, le ministre a mis l'accent sur l'impératif de s'entendre sur une définition précise du terme "agression", dès lors qu'il pourrait référer, au-delà d'un acte d'agression directe, à toute autre atteinte aux données personnelles ou de piratage, au chantage, diffamation ou restriction sur les conditions de travail ou les sources des professionnels des médias.

M. Khalfi a également souligné l'importance de mettre en place des mécanismes nationaux de suivi et de documentation des cas d'agressions contre les journalistes, relevant que son département a mis en place, depuis octobre dernier, une fenêtre sur le portail du ministère pour la réception directe des plaintes d'agressions ciblant les professionnels des médias en vue de les déférer devant le ministère de la Justice et des Libertés. 

De son côté, le président du Syndicat national de la presse marocaine, Abdellah Bekkali, a fait état de la recrudescence des cas d'agression contre les journalistes de par le monde, quoiqu'avec des différences d'un pays à un autre, qualifiant ce genre d'agression de "crime complet" qui ne saurait être ramené à une simple pratique relevant de l'ordre public. 

Il a noté que les rapports des organisations internationales concernées font ressortir que les 10 pays qui tiennent le haut du pavé en termes d'agressions contre les journalistes sont précisément ceux où "le débit démocratique" et l'Etat de droit font cruellement défaut. 

Même son de cloche du côté du vice-président de la Fédération internationale des journalistes, Younes Moujahid, qui a mis en exergue les efforts déployés auprès des instances internationales concernées, notamment onusiennes, pour faire face aux cas d'agressions contre les journalistes qui peuvent provoquer la mort, particulièrement dans les zones proies aux tensions et aux conflits armés. 

Les autres intervenants ont passé en revue les différents mécanismes onusiens pertinents et leurs limites en matière de protection des journalistes contre les diverses formes de violations, particulièrement dans les zones de conflit. 

Seulement 21,8 pc des investisseurs à travers le monde intègre la démarche Responsabilité sociale de l'entreprise

Au niveau mondial, seulement 21,8 pc des actifs sous gestion (investisseurs) intègre la démarche Responsabilité Sociale de l'entreprise (RSE), qui réfère de plus en plus explicitement aux droits de l'Homme, a fait savoir, vendredi à Marrakech, Fouad Benseddik, membre du Comité de direction au sein de Vigeo, une agence qui évalue l'engagement des organisations sur les objectifs de responsabilité sociale.

Les questions de la RSE et des droits de l'Homme ne sont pas encore inscrites parmi les priorités dans les stratégies de développement des entreprises, a-t-il fait observer dans le cadre d'une table ronde sous le thème "la responsabilité sociale des entreprises: levier pour la promotion des droits de l'Homme", tenue dans le volet évènements spéciaux du 2-ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui se tient du 27 au 30 novembre dans la ville ocre. 

M. Benseddik, qui se réfère à une étude effectuée par Vigeo, cette Agence française, qui s'est imposée comme le premier expert européen de l'analyse, de la notation et de l'audit-conseil des organisations, s'agissant de leurs démarches, pratiques et résultats liés aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, note aussi que près de 10 pc des entreprises analysées font face à des controverses liées aux droits de l'Homme. 

Et de relever certains secteurs qui sont plus exposées que d'autres à ces controverses. Il s'agit notamment des mines, de l'énergie, de l'agroalimentaire, du tabac et de la distribution.

La vice-présidente de la commission RSE & Label à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mme Dounia Taarji, a relevé que les entreprises au niveau mondial se sont progressivement engagées dans une démarche de RSE.

Dans ce cadre, elle a noté que la CGEM a fait de l'intégration de la démarche RSE une priorité, ajoutant que l'expérience de la CGEM en matière d'intégration de la démarche RSE et de protection des droits de l'Homme reste très "féconde". 

Lors de cette rencontre, des responsables au sein d'entreprises ont partagé leurs stratégies en matière d'intégration de la démarche RSE. 

Ainsi, Mme Patricia Zoundi, administrateur directeur général au sein de QuickCash (Côte d'ivoire), a fait savoir que son groupe a mis en place une politique visant la valorisation des employés de l'entreprise.

Le directeur développement Ressources humaines à l'international au sein du groupe Managem, Kamal Fahmi, a noté de son côté, que le secteur minier contribue au développement socio-économique des régions, ajoutant que ce groupe minier et hydrométallurgique marocain a mis en place, en concertation avec les populations eux-mêmes et la société civile, une dizaine de projets sociaux, qui bénéficient aux populations et qui confirment l'engagement social de Managem. 

Il s'agit de projets socio-économiques relatifs notamment à la construction de routes, d'écoles et à l'organisation de caravanes médicales et de colonies de vacances en plus de la promotion d'activités génératrices de revenus. 

Cette rencontre est organisée par la CGEM, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), l'Association nationales des gestionnaires et formateurs des ressources humaines (AGEF) et l'Institut marocain de l'audit social (IMAS). 

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FMDH est un rendez-vous mondial majeur pour l'ensemble des intervenants dans le processus d'universalisation des droits humains qui consacre leur centralité et en fait une variable incontournable des relations internationales. 

Cette 2ème édition connait la participation de quelque 5.000 personnes, dont les grands noms de la scène internationale, des prix Nobel de la Paix, des responsables d'organismes onusiens, des chefs de gouvernements, des ministres, des représentants d'ONGs, des universitaires de renom, des militants des droits de l'Homme à l'échelle mondiale, des médias internationaux, et des personnalités emblématiques dans les domaines économique, culturel et humanitaire. 

Parmi les thèmes retenus pour les débats de haut niveau de ce conclave, figurent notamment "l'accès à la justice et droits de l'Homme", "discriminations et droit de l'homme", "droit à l'environnement et justice climatique", "l'abolition de la peine de mort, une dynamique universelle", "l'application des droits économiques, sociaux et culturels et la justice", et "l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens de promotion et de protection des droits de l'Homme". 

Au menu des débats figurent aussi " l'éducation pour tous", "traditions religieuses et droits de l'Homme", "de la rhétorique à l'effectivité: évaluons le changement 20 ans après Beijing", "les droits de l'Homme en entreprise", "dynamiques migratoires: au croisement des expériences et des perspectives" et "économie sociale, solidaire et environnementale: tous les droits et obligations de l'Homme".

Les institutions nationales des droits de l'Homme en conclave à Marrakech sur les moyens de renforcer leur interaction avec les organismes onusiens

Les instances nationales de promotion et de protection des Droits de l'Homme (INDH) se sont rencontrées, vendredi à Marrakech, pour examiner les moyens de renforcer leur interaction et leur engagement auprès des organes et mécanismes des Nations-Unis. 

Réunis dans le cadre des évènements spéciaux tenus en marge du 2-ème Forum mondial des droits de l'homme (FMDH), qui se déroule du 27 au 30 novembre à Marrakech, les représentants de plusieurs réseaux régionaux des INDH ont débattu du statut actuel de ces institutions considérées comme acteur principal dans la promotion des droits de l'homme et des moyens de relever leur rôle et missions tant au niveau national qu'au niveau des différents mécanismes et instances des Nations-Unies en charge des droits de l'Homme. 

Lors de ce conclave, les représentants des réseaux régionaux des INDH ont plaidé pour permettre à ces institutions de siéger dans différentes instances onusiennes des droits de l'Homme et le droit de s'exprimer aux Assemblées générales de l'ONU. 

Intervenant lors de cette rencontre, le président du Comité international de coordination des INDH, M. Lawrence Mushwana, a souligné que pour une telle présence auprès des instances et mécanismes de l'ONU, les institutions nationales des droits de l'Homme, dont plusieurs sont jeunes, se trouvent devant le défi de renforcer leur compétence, de s'assurer de la conformité de leurs missions aux "principes de Paris" (Résolution 48/134 des NU relative aux INDH), en plus de veiller à leur indépendance et leur vocation de pont de communication entre les Etats, d'une part, et les ONG et les différents acteurs locaux des droits de l'homme, de l'autre. 

M. Mushwana a relevé plusieurs défis à surmonter, dont l'insuffisance des moyens de ces institutions et le degré d'engagement des Etats envers les résolutions internationales des droits humains. 

Après avoir rappelé la volonté du secrétaire général de l'ONU et du Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations-Unies de faire des INDH un acteur majeur dans la promotion des Droits de l'homme, il a appelé ces institutions nationales à œuvrer pour rehausser leur compétences notamment en matière de "reporting", et de mettre à contribution, à cet effet, les nouvelles technologies de l'information, en plus des efforts à consentir pour s'ouvrir sur l'ensemble des acteurs locaux et la société civile. 

Dans une allocution prononcée en son nom, le directeur de la division des traités du Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies (HCDH), Ibrahim Salama, a souligné la volonté de cet organisme onusien à ériger les INDH en partenaires incontournables dans la promotion des droits de l'homme à travers le monde. Les institutions nationales des droits de l'homme jouent un rôle de première importance et occupent la position privilégiée d'acteur central et de pont de communication entre les Etats et les acteurs de la société civile, a-t-il fait remarquer.

Et de se féliciter de cette rencontre, susceptible de renseigner les instances onusiennes sur les initiatives à entreprendre pour soutenir les INDH à jouer pleinement leur rôle d'acteur de premier plan dans la promotion des droits de l'homme. Il s'agit aussi de relever les obstacles et les défis à surmonter pour permettre à ces institutions de jouer pleinement leur rôle tant au niveau local qu'au niveau des mécanismes internationaux de protection des droits de l'Homme, a-t-il dit.

Pour sa part, Katharina Rose, représentante du Comité international de coordination des INDH, a évoqué la possibilité, envisagée depuis 2013, d'élargir la participation des Institutions nationales des droits de l'Homme au Haut-commissariat aux droits de l'Homme des Nations-Unies et des différents mécanismes onusiens concernés. 

Elle a appelé à ce que les Nations-Unies développent les mécanismes de coopération avec les INDH à même de leur permettre de prendre part et s'exprimer aux assises des instances onusiennes et des Assemblées générales de l'ONU. 

De son côté, Debbie Konner, du réseau européen des INDH, a plaidé en faveur d'ériger les institutions nationales des droits de l'Homme en partenaire de confiance auprès des instances de l'ONU. Pour ce faire, a-t-elle conseillé, les INDH doivent renforcer leur capacité en matière de surveillance, d'investigation et de "reporting" dans le domaine des droits de l'homme, œuvrer pour la conformité des législations locales aux résolutions internationales en matière des droits humains, en plus d'un travail de coopération étroit avec les acteurs de la société civile. 

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 2-ème édition du FMDH est un rendez-vous mondial majeur pour l'ensemble des intervenants dans le processus d'universalisation des droits humains qui consacre leur centralité et en fait une variable incontournable des relations internationales. 

Le 2ème FMDH connait la participation de plus de 5.000 personnes, dont les grands noms de la scène internationale, des prix Nobel de la Paix, des responsables d'organismes onusiens, des chefs de gouvernements, des ministres, des représentants d'ONGs, des universitaires de renom, des militants des droits de l'Homme à l'échelle mondiale, des médias internationaux et des personnalités emblématiques dans les domaines économique, culturel et humanitaire. 

En marge de cet évènement, plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux tiennent des conclaves autour de thématiques diverses autour de la question centrale de la promotion des droits de l'Homme à travers le monde. 

Parmi les thèmes retenus pour les débats de haut niveau de ce conclave, figurent notamment "l'accès à la justice et droits de l'Homme", "Discriminations et droit de l'homme", "droit à l'environnement et justice climatique", "l'abolition de la peine de mort, une dynamique universelle", "l'application des droits économiques, sociaux et culturels et la justice", et "l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens de promotion et de protection des droits de l'Homme". 

Au menu des débats figurent aussi "l'éducation pour tous", "traditions religieuses et droits de l'Homme", "de la rhétorique à l'effectivité: Evaluons le changement 20 ans après Beijing", "les droits de l'Homme en entreprise", "dynamiques migratoires: au croisement des expériences et des perspectives" et "économie sociale, solidaire et environnementale: tous les droits et obligations de l'Homme".

FMDH : La démocratie et la coopération entre les pays favorisent la paix et le respect des droits de l'homme

La démocratie et la coopération entre les pays constituent "une condition sine qua non" à l'établissement de la paix et la protection des droits de l'Homme à travers le monde, a affirmé, vendredi à Marrakech, l'ancien chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero. 

Intervenant lors d'un panel organisé dans le cadre du 2-ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui se tient du 27 au 30 novembre dans la ville ocre, M. Zapatero a relevé que la démocratie mène à la paix et réduit les violations des droits humains, appelant à la promotion de la démocratie en tant que vecteur qui sert à réduire le risque de violence au sein des sociétés sur le plan international. 

Il a souligné, à cet égard, la nécessité de tirer les leçons des violences et des conflits qui ont marqué l'histoire de l'humanité, indiquant que l'espace de la communauté européenne, qui était dans le passé un foyer de guerres et de conflits, est devenu aujourd'hui grâce à la promotion de la démocratie, un havre de paix et un modèle de l'intégration. 

L'ancien chef du gouvernement espagnol a fait savoir que "l'histoire nous a appris que l'intolérance, quelle que soit sa nature ou ses origines, constitue une menace pour la paix", estimant que l'unité et la coopération entre les religions et la promotion du dialogue entre les civilisations favorisent l'épanouissement de l'entente et de la coexistence entre les peuples. 

Une troisième guerre mondiale, a-t-il souligné, n'a pas eu lieu jusqu'à présent à cause de la démocratie qui s'est renforcée considérablement au cours des 20 dernières années à travers le monde, affirmant que l'intolérance, la dictature, la pauvreté et le trafic de drogues attisent le risque de l'insécurité. 

Et d'ajouter que l'égalité entre les hommes et les femmes devrait être au top des priorités de l'agenda mondial de développement post-2015, car cela permettra d'atteindre d'autres objectifs stratégiques. 

Pour sa part, le président du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l'Homme, Michel Tubiana, a affirmé que la démocratie ne peut être exportée ou imposée de l'extérieur, soulignant la nécessité de donner la chance aux pays arabes et les aider à construire leurs propres projets démocratiques sans ingérence dans leurs affaires internes. 

D'après M. Tubiana, la démocratie et les droits humains ne sont pas la panacée exclusive à certains pays ou un continent sans l'autre car les peuples se partagent les mêmes aspirations à la liberté et la démocratie. 

Selon le président du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l'homme, la consécration de l'égalité entre les peuples requiert le renforcement du débat et du dialogue entre les gouvernements et les acteurs de la société civile, ce qui permet de bâtir une société tolérante. 

M. Tubiana a salué, par ailleurs, la politique migratoire du Maroc, en particulier la décision du Royaume de régulariser la situation des immigrés de sub-sahariens, affirmant que le Maroc est le seul pays dans le continent africain à entreprendre une telle initiative.

Les gouvernements tenus d'assurer la protection des défenseurs des droits de l'Homme

Les autorités gouvernementales sont tenues d'assurer la protection des défenseurs des droits de l'Homme et de fournir davantage d'efforts pour renforcer les mécanismes pertinents conformément aux référents internationaux en la matière, ont indiqué des participants à une réunion thématique organisée, vendredi à Marrakech, dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH, 27/30 novembre).

Les agressions récurrentes contre les défenseurs des droits de l'Homme un peu partout dans le monde revêtent une grande gravité, ont regretté ces intervenants et acteurs associatifs venus de Russie, Maroc, Palestine, Egypte, Pakistan et Botswana, exigeant par la même la mobilisation de l'ensemble des acteurs concernés pour venir à bout de ces agressions.

Ce panel, qui intervenait dans le cadre d'une rencontre intitulée "Pour garantir la protection des défenseurs des droits humains", a noté la recrudescence des cas d'agressions visant les défenseurs des droits de l'Homme, particulièrement dans des pays sous occupation, comme c'est le cas en Palestine où ces acteurs sont la cible de toutes sortes d'exactions (arrestations, assassinats, etc.).

Ces acteurs font constamment l'objet du même lot d'exactions dans des pays qui passent par des situations tumultueuses, ou qui négocient des transitions difficiles ou encore ceux qui comptent des minorités religieuses ou ethniques.

Les différentes interventions ont mis l'accent sur l'impératif de respecter les dispositions prévues par la Déclaration universelle sur les défenseurs des droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations-Unies en 1998 et d'appuyer les efforts du rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'Homme.

Plus de 6.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre avec à la clé un dense programme d'échange et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum, qui durera jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

Le FMDH replace la question des droits de l'Homme au cœur des politiques des Etats

Le 2ème Forum Mondial des Droits de l'Homme (FMDH), dont les travaux se poursuivent à Marrakech, est un évènement "très important" qui a permis de replacer la question des droits de l'Homme au cœur des politiques des Etats, a affirmé le président de la délégation du parlement européen pour les rapports avec les pays du Maghreb arabe, Antonio Panzeri.

La promotion des droits de l'Homme doit être conçue comme un ingrédient pour le développement démocratique et social des sociétés, a indiqué le responsable européen dans une déclaration à la presse.

Et d'ajouter que le FMDH, qui se tient pour la première fois en Afrique, devra envoyer un message dans cette direction.

Plus de 6.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre avec à la clé un dense programme d'échange et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

FMDH : la participation de hautes personnalités européennes, une marque de l'importance attachée par l'UE à la promotion des DH

La participation de hautes personnalités européennes au 2ème Forum mondial des droits de l'homme, qui se tient du 27 au 30 novembre à Marrakech, dénote de l'importance toute particulière qu'attache l'Union Européenne (UE) au respect et à la promotion des droits de l'homme, indique, vendredi, un communiqué de la délégation de l'UE à Rabat.

Le Représentant spécial de l'Union européenne pour les droits de l'homme, Stavros Lambrinidis, la Présidente de la sous-commission "Droits de l'homme" au Parlement européen, Elena Valenciano, et le co-président de la Commission parlementaire mixte UE-Maroc, Pier-Antonio Panzeri, prennent part aux travaux de ce Forum mondial, souligne le communiqué, en évoquant les différentes actions entreprises à la faveur de la promotion des droits de l'Homme.

"La promotion de la bonne gouvernance et des droits de l'homme est au cœur du dialogue politique entre l'UE et le Maroc et un domaine prioritaire de la coopération technique et financière de l'UE. C'est ainsi par exemple que l'UE appuie le plan gouvernemental pour l'égalité, et va soutenir la réforme de la justice ainsi que la nouvelle politique migratoire du Maroc", ajoute le communiqué.

L'UE mène également un dialogue très actif avec la société civile, qu'elle a appuyée depuis 2000 à travers 140 projets avec un montant global de 40 millions Euros. Quelque 300 organisations et réseaux ont en été les bénéficiaires, souligne-t-on de même source.

Actuellement, plus de 50 projets sont en cours d'exécution avec un budget global de15 millions Euros, dans les domaines de la démocratie et des droits de l'homme, mais aussi de la justice, la migration, l'environnement. 

Par ailleurs, la nouvelle Facilité Société Civile va permettre de contribuer au renforcement des capacités de la société civile (y compris de plaidoyer et monitoring des politiques publiques) avec la mise en oeuvre d'un nouveau programme qui couvre la période 2013-2015 avec un budget global de 1.4 millions Euros.

De même, un Fonds européen pour la démocratie a également été mis sur pied, afin de répondre aux demandes de soutien formulées par les organisations de la société civile, les mouvements et les militants individuels, y compris les jeunes leaders et les médias indépendants, agissant en faveur d'un système politique pluraliste et ce, indépendamment de leur taille ou de leur statut officiel.

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FMDH constitue une plateforme de dialogue et de débats sur des questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme et des migrants.

Pleins feux sur la question de l'enfance au 2ème FMDH de Marrakech

La question des droits de l'enfance a été, vendredi, au cœur d'une importante réunion thématique dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), dont les travaux se poursuivent à Marrakech.

Organisée par les Nations unies et l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), présidé par SAR la Princesse Lalla Meryem, cette rencontre qui intervient dans le sillage de la célébration par la communauté internationale en ce mois de novembre du 25è anniversaire de l'adoption de la convention des Nations unies pour les droits de l'enfant (CNDE), est l'occasion pour débattre notamment des enjeux liés aux droits de l'enfant à l'échelle régionale et internationale

Cette réunion thématique est un espace aussi d'analyse et de débat sur les défis à relever pour garantir à l'enfance un lendemain meilleur lui offrant les meilleures conditions d'épanouissement respectant ses droits.

Convaincus que le respect des droits de l'Homme commence par la manière dont la communauté internationale aborde la situation des enfants, les participants à cette rencontre ambitionnent de faire le bilan des promesses faites aux enfants et de donner corps à la volonté de construire un nouvel agenda d'engagements renouvelés et de militantisme en faveur des droits de l'enfant.

S'inscrivant dans le cadre du volet "Enfance" du FMDH, ce débat thématique fait le point sur les réalisations enregistrées autour de la question des droits de l'enfant et les avis et points de vue des militants par rapports aux nouveaux challenges de la CNDE et ses protocoles facultatifs.

Il vise l'identification des priorités d'action qui contribueront à inspirer les futurs programmes d'intervention dans le domaine des droits de l'enfant.

Cette rencontre examine plusieurs thèmes dont "les droits des enfants 25 ans après: enjeux de transition", "la violence, la maltraitance et l'exploitation à l'encontre des enfants", "la santé mentale des enfants et des jeunes" et "la sécurité des enfants".

En parallèle avec cette rencontre thématique sur les droits de l'enfant, l'assemblée générale mondiale des jeunes s'est réunie pour faire le point avec les parties prenantes sur la question des droits de l'enfant, les efforts fournis par la communauté internationale pour la mise en œuvre de la CNDE et ses protocoles.

Par ailleurs et en guise de clôture du volet "Enfance" au FMDH, l'ONDE organise un marathon grandiose placés sous le thème "Courir pour un futur meilleur".

Cet événement permettra au 15.000 participants attendus, dont des athlètes professionnels et des personnalités de courir pour la cause de l'enfance dans une ambiance ludique.

Le coup d'envoi sera donné sur le lieu même du Forum pour un parcours de 21 km (semi-marathon).

La remise des prix aura lieu durant la cérémonie de clôture du FMDH.

Le FMDH de Marrakech: Prémices d'éclosion d'un génie africain

Le Forum Mondial des Droits de l'Homme, qui se tient pour la première fois en terre africaine, aura livré, dès son entame, les prémices d'éclosion d'un génie africain en tant que composante essentielle dans l'élaboration du corpus universel des droits de l'Homme.

Telle est la constatation faite par de nombreux représentants gouvernementaux, d'organisations internationales et d'ONG actives dans ce domaine suite au message adressé, jeudi soir, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux participants à ce conclave.

Ces participants n'ont pas manqué de relever la force et surtout la pertinence du message royal, qui s'impose, d'après eux, comme une référence et une feuille de route qui devra favoriser l'émergence d'une Afrique des droits de l'homme ayant son mot à dire et qui se veut une composante essentielle de relations nord-sud équitables et équilibrées, y compris dans le domaine de la promotion et la protection des droits de l'Homme.

La vision royale vient, encore une fois, traduire un leadership agissant du Souverain allant dans le sens de la mise en place de bases solides pour un avenir africain fait de progrès économique et politique, affirme le président de l'Union Parlementaire Internationale (UPI), Saber H. Chowdhury.

Sa Majesté le Roi "juge à sa juste valeur le potentiel de l'Afrique", observe le responsable.

Forte de ce potentiel, certes non encore suffisamment mis à profit, l'Afrique est, comme l'a affirmé le Souverain, suffisamment mûre pour tenir toute la place qu'elle mérite dans l'architecture mondiale des droits de l'homme, et y assumer pleinement son rôle.

Le continent africain du 21è siècle, désormais fortement visible dans les radars des puissances mondiales comme la future terre de croissance et d'opportunités économiques, est en droit de se libérer des carcans du passé qui le confine, entre autres, dans des rapports externes souvent élaborés sur la base de critères biaisés et ne tenant pas compte du patrimoine immatériel singulier du continent.

Le message royal au Forum de Marrakech est venu à point nommé pour montrer de nouveau la centralité de la dimension des droits de l'Homme dans l'approche royale.

Il s'agit là d'une source de fierté pour l'Afrique, comme l'a souligné le président du Conseil des Droits de l'Homme (CDH), Ndong Ella Baudelaire.

Selon le responsable onusien, le message royal trace la voie à suivre pour permettre à l'Afrique de tenir sa place dans le concert international des droits de l'homme, et y jouer le rôle qui lui revient de droit.

Force est de constater que la vision royale pour l'Afrique procède d'une stratégie africaine multidimensionnelle, renforcée par l'implication personnelle du Souverain qui place constamment l'être humain au centre des préoccupations.

Les nombreuses visites effectuées par le Souverain dans les pays africains et la multitude d'accords conclus à l'occasion des déplacements royaux conjugués au statut du Royaume en tant que partenaire respecté et écouté au sein de la communauté internationale, attestent de cette capacité du Maroc de jouer son rôle de fédérateur pour une Afrique exerçant pleinement l'influence qui lui revient sur l'échiquier international.

C'est dans cette veine que le Souverain a souligné dans le message adressé aux participants au Forum de Marrakech que l'Afrique ne peut plus rester une simple consommatrice de normes internationales conçues en son absence, a insisté le Souverain.

Les instruments internationaux en matière de droits de l'homme ont été conçus en l'absence du continent sur la scène internationale, a déploré Sa Majesté le Roi.

C'est là une vision qui vise à assurer le co-développement et la co-émergence des pays africains, invitant la communauté internationale à porter à l'égard de l'Afrique un regard novateur, à rebours des schémas classiques, et à mettre en œuvre de nouvelles approches partenariales dans tous les domaines sans exclusive, en particulier dans celui de la démocratisation et de la protection et la promotion des droits de l'homme.

-Par Abdelghani Aouifia-

FMDH: les autorités régulatrices des médias appelées à jouer un rôle fondamental pour la promotion des droits de l'Homme

Les autorités régulatrices des médias ont un rôle fondamental à jouer pour la promotion de la culture, des principes et des valeurs des droits de l'Homme, ont souligné, vendredi à Marrakech, les participants à une table-ronde organisée dans le cadre de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH).

Des responsables d'organismes régulateurs des médias et des experts en la matière des quatre coins du monde ont relevé aussi, lors de cette rencontre qui avait pour thème "la promotion de la culture des droits de l'Homme : rôle des régulateurs des médias", que la donne de la régulation des droits de l'Homme dans les médias devient de plus en plus complexe, notamment dans l'ère du numérique. 

S'exprimant à cette occasion, la présidente du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA), Amina Lamrini El Ouahabi, a souligné que le régulateur des médias se trouve au cœur de la thématique des droits humains, du fait qu'il veille, entre autres, au respect de la liberté d'expression qui doit se faire dans le respect des droits de l'Homme, de la dignité humaine, du jeune public et de a diversité culturelle.

Elle a fait observer que cette rencontre constitue une occasion propice pour les régulateurs des médias à travers le monde d'échanger et de partager leurs diagnostics, préoccupations et espoirs pour l'avenir en rapport avec le thème retenu.

Avoir six réseaux internationaux de régulateurs des médias autour d'une même table pour échanger sur une thématique aussi cruciale que celle des droits de l'Homme dans les médias est déjà un acquis en soi, s'est-elle réjoui.

La vice-présidente de la Plateforme européenne des autorités de régulation (EPRA), Celene Craig, a relevé que l'une des missions principales des régulateurs des médias est de veiller à la promotion des valeurs et principes des droits de l'Homme, notamment le droit à la liberté d'expression, ainsi qu'au respect de la diversité culturelle et linguistique dans les médias.

Mme Craig a mis l'accent sur l'importance de garantir l'indépendance de l'autorité régulatrice des médias et de s'assurer qu'elle ne fasse l'objet d'aucune ingérence politique ou d'autre nature, soulignant aussi la nécessité d'interdire les contenus incitant à la haine, ainsi que de veiller à garantir le droit d'accès aux supports médiatiques des personnes à besoins spécifiques et la possibilité de réclamations de la part du public. 

Beatriz Quinones, présidente de la Plateforme des régulateurs ibéro-américains (PRAI), a indiqué que la régulation des médias est un moyen de veiller au respect du droit à la liberté d'expression, l'un des droits humains fondamentaux que les organismes régulateurs doivent promouvoir.

Elle a relevé que cette régulation devient de plus en plus complexe, expliquant que la production de contenus n'est plus l'apanage des médias audiovisuels, puisque de simples citoyens peuvent également le faire grâce aux nouvelles technologies de la communication. 

Le secrétaire permanent de la Plate-forme des régulateurs de la communication des pays et territoires de langue portugaise, Carlos Magno Castanheira, a mis l'accent surtout sur le rôle des autorités régulatrices dans la lutte contre toute forme de discrimination, notamment linguistique ou culturelle dans les médias.

Le président du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Abdourahmane Ousmane, a insisté sur la nécessité de veiller à la liberté des contenus, de leur diffusion et de leur réception, attirant l'attention sur les moyens à même de rendre plus effective l'autorité exercée par les régulateurs des médias.

Le président du Réseau des instances de régulation méditerranéennes (RIRM), Hamoud Ould M'Hamed, a rappelé que la démocratie et les droits de l'Homme sont des choix universels irréversibles, notant le rôle important que les régulateurs des médias peuvent jouer en faveur de l'essor de ce modèle sociétal.

Il a estimé, dans le même sens, qu'il est du devoir des autorités de régulation de garantir, dans le cadre de la promotion des droits humains, le respect des différents courants de pensée et de la diversité culturelle et linguistique.

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du 27 au 30 novembre, le 2ème FMDH constitue une plateforme de dialogue et de débats sur des thèmes divers qui couvrent toutes les générations de droits : droits civils et politiques, droits économiques, sociaux et culturels ou droits environnementaux.

Marrakech abrite une exposition photographique de l'UNRWA sur les réfugiés palestiniens en marge du FMDH

"The Long Journey : le long voyage" est le thème d'une exposition photographique de l'UNRWA qui sera organisée samedi à Marrakech en marge du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme. 

Les clichés affichés, lors de cette exposition qui se tiendra à Bab Jdid, racontent la vie et l'histoire des réfugiés de Palestine depuis 1948 grâce à une sélection de photographies emblématiques issues des archives de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), indique un communiqué du Centre d'information des Nations Unies à Rabat.

L'exposition, organisée par le Centre d'information des Nations Unies, l'ambassade de Palestine au Maroc et le ministère de la Culture entre dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, observée chaque 29 octobre, et de la proclamation par l'Assemblée générale des Nations Unies de l'Année 2014 "Année internationale de solidarité avec le peuple palestinien". 

Elle met également l'accent sur la tragédie humaine liée à l'un des plus vieux cas de migration forcée de l'histoire moderne, tout en révélant les défis auxquels sont confrontés les réfugiés palestiniens, de même que l'ingéniosité, la résilience et la fermeté avec laquelle ils continuent d'y faire face, relève le communiqué.

Ces archives uniques ont été inscrites en 2009 dans le registre "Mémoire du Monde" de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

La première exposition a été inaugurée le 28 novembre 2013 au Centre Al-Ma'mal dans la vieille Ville d'Al Qods et a été montré à Amman en mars et en avril et à Gaza en juin 2014, et tout récemment, le 24 novembre 2014 au siège des Nations Unies à New York, rappelle la même source.

Dépôt par le Maroc des instruments de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture: un engagement fort, selon l'UE

L'Union européenne (UE) a félicité le Maroc pour le dépôt des instruments de ratification du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant auprès du Secrétariat général des Nations Unies, y voyant un engagement fort en faveur du renforcement de la démocratie.

"L'Union européenne tient à féliciter le Maroc pour le dépôt des instruments de ratification du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant auprès du Secrétariat général des Nations Unies ce 24 novembre", a indiqué l'ambassadeur de l'UE au Maroc, Rupert Joy, dans une déclaration à la presse.

"Cette initiative témoigne des efforts poursuivis par le Maroc et de son engagement fort en faveur du renforcement et de la consolidation de la démocratie, des libertés fondamentales et des droits de l'homme", s'est-il félicité. 

L'entrée en vigueur de ce Protocole le 24 décembre prochain impliquera la mise en place d'un mécanisme de protection contre la torture qui soit doté du droit d'accéder sans préavis aux centres de privation de liberté, a encore noté le diplomate européen.

Le Maroc a déposé, lundi dernier, les instruments de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. 

Le Royaume, rappelle-t-on, a entamé les procédures de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture, après son adoption en Conseil du gouvernement, le 26 mai 2011 et en Conseil des ministres, le 9 septembre de la même année, avant qu'il ne soit approuvé par le Parlement.

FMDH : Nécessité de valoriser les droits des personnes en situation de handicap

La protection et vulgarisation les droits des personnes en situation de handicap ont été au centre des travaux d'un panel organisé vendredi dans le cadre de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre.

Les débats se sont focalisés sur les mécanismes internationaux de protection des droits des personnes en situation de handicap (PESH), les droits socioéconomiques ainsi que la place qu'occupent les PESH dans les politiques publiques.

Les échanges et discussions ont également porté sur l'agenda du développement post-2015, le rôle de la société civile dans la protection des droits personnes handicapées, le respect des dispositions des conventions relatives aux droits des PESH et les grandes lignes du rapport mondial sur le handicap élaboré par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les conclusions du rapport de l'UNICEF sur la situation des enfants handicapés dans le monde.

Les intervenants ont évoqué les problèmes auxquels sont confrontées les personnes handicapées et leurs familles. Ils ont également souligné l'importance de la Convention internationale des droits des personnes handicapées dans la promotion et la défense des droits de cette frange de la société.

Cette convention consacre les droits des PESH, ont-ils noté, mais pour garantir ces droits, il faudra un système de collecte systématique de données capables de fournir des informations fiables sur le vécu quotidien et le coût de la prise en charge des personnes handicapées, ont-ils plaidé.

Les participants ont également mis l'accent sur la nécessité d'inclure les droits des personnes handicapée dans les politiques publiques et de prendre en compte les besoins spécifiques des PESH, affirmant que quelle que soit la nature du handicap (moteur, visuel, mental..), l'accessibilité doit être garantie.

Selon les intervenants, le FMDH, qui se tient six ans après l'entrée en vigueur de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, offre une opportunité pour asseoir une approche transversale et globale des droits des PESH.

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du 27 au 30 novembre, le FMDH constitue une plateforme de dialogue et de débats sur des questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme et des migrants.

FMDH : Plaidoyer pour une interaction positive entre les Etats et les mécanismes onusiens en faveur des droits de l'Homme

Les participants à une rencontre thématique, organisée vendredi à Marrakech dans le cadre du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH, 27/30 novembre), ont souligné l'importance d'une interaction positive entre les Etats et gouvernements et les mécanismes onusiens pertinents pour une promotion optimale des droits de l'Homme.

Les Etats devraient adhérer activement aux rapports onusiens liés aux droits humains, dont l'examen périodique universel et les instances et conventions pertinentes, en vue d'approfondir les réformes juridiques et de consacrer les valeurs et principes y afférents, ont souligné les participants à cette rencontre placée sous le signe "l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens de promotion et de protection des droits de l'Homme".

Ainsi, l'ancienne Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Mme Navy Pillay, a estimé que l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens suppose leur adhésion au mécanisme d'examen périodique universel (EPU) au plan national, ainsi qu'avec les conventions et traités internationaux et les mesures onusiennes consignées dans les rapports spéciaux concernés par la question des droits humains.

Soutenant que les EPU ont enregistré des résultats positifs dans nombre de pays membres, elle a néanmoins noté que les rapporteurs spéciaux sont confrontés parfois à des difficultés liées à l'évaluation de la situation des droits de l'Homme, en raison du manque de réactivité des gouvernements ou de leur atermoiement quant à l'application des recommandations formulées dans ce sens.

De son côté, le délégué interministériel des droits de l'Homme, Mahjoub El Haiba, a évoqué le rôle qui échoit aux instances nationales compétentes en matière de renforcement et de protection des droits de l'Homme, ainsi que la place de la coopération entre les institutions onusiennes concernées et l'ensemble des organisations et acteurs régionaux et internationaux gouvernementaux et non-gouvernementaux.

Il a indiqué qu'au Maroc, la création d'une Délégation interministérielle des droits de l'Homme, chargée de la coordination, du suivi, de la préparation et de la mise en œuvre de la politique gouvernementale dans ce domaine a contribué au renforcement de l'interaction positive entre le Maroc et le systèmes des Nations-Unies des droits de l'Homme.

Il a rappelé que le Maroc, un des premiers pays à avoir fait l'objet d'un EPU par le Conseil des droits de l'Homme en 2008, a accepté 11 recommandations sur 13 formulées et n'en a rejeté aucune, ajoutant que, lors du deuxième cycle d'examen de 2012 il a accepté 140 recommandations sur 148.

Le représentant du haut-commissariat aux droits de l'Homme, Brahim Salamé, s'est de son côté attardé sur les efforts fournis par cette instance onusienne en terme d'appui aux initiatives nationales de protection des droits de l'Homme, à travers le renforcement des compétences du tissu associatif et l'organisation de sessions de formation, entre autres.

Depuis la tenue de la Conférence de Vienne sur les droits de l'homme en 1993, le système onusien des droits de l'Homme n'a cessé de se développer et, parallèlement, de se complexifier, notamment à travers la multiplication des organes de traités, des procédures spéciales, ainsi que par la création du Conseil des droits de l'Homme (CDH) en 2006 et son mécanisme de l'EPU.

L'interaction des Etats avec l'ensemble de ces mécanismes a pour objectif fondamental, à la base, d'aider les Etats, dans un esprit de coopération continue et de dialogue interactif et constructif, et à mettre en œuvre leurs obligations internationales.

Plus de 6.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part au 2ème FMDH qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre avec à la clé un dense programme d'échange et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum, qui durera jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment, aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

Le FMDH de Marrakech enrichit le débat mondial sur les droits de l'Homme

La deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre, vient à point nommé pour enrichir le débat mondial sur la nécessité de protéger et promouvoir les valeurs universelles des droits humains, a affirmé Mme Susan Alzner, chargée du programme des Nations Unies avec les organisations non-gouvernementales.

Le Forum de Marrakech apporte aussi une valeur ajoutée aux efforts soutenus engagés pour le renforcement de la culture et des droits de l'Homme dans le monde, a dit Mme Suzan Alzner dans une déclaration.

Je suis impressionnée par la forte participation d'acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux de divers horizons, représentant toutes les composantes de la société , a ajouté la responsable onusienne, l'une des hautes personnalités participant à cette manifestation mondiale des droits humains.

Lors des travaux de la rencontre mondiale de Marrakech, les participants vont examiner les moyens d'améliorer la protection des droits de l'Homme en faveur des couches sociales les plus fragiles conformément aux conventions et traités de l'ONU relatifs aux droits de l'Homme, a précisé Mme Suzan Alzner.

Malgré les efforts consentis et le progrès enregistré en matière des droits humains dans plusieurs régions du globe grâce à la mobilisation de la communauté internationale, il y a encore un long chemin à parcourir dans ce domaine , a-t-elle fait remarquer.

Le FMDH connait la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, agences des Nations-Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises. 

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cet événement mondial, qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

(par Fouzi Azzam)

FMDH-Marrakech: Le message Royal, une véritable feuille de route pour les réformes à venir

Le message adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux participants au 2è Forum Mondial des Droits de l'Homme, qui se tient à Marrakech, représente ''une véritable feuille de route et une vision pour les réformes à venir'', a affirmé, vendredi, le Président du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami.

Le message Royal ''constitue pour le Maroc, une véritable feuille de route et une vision pour les réformes à venir'', a dit M. El Yazami, lors d'un point de presse, soulignant que le message de Sa Majesté le Roi a marqué sans conteste le moment fort de la séance d'ouverture du conclave de la ville ocre.

Relevant la centralité de la question de la parité et de l'égalité dans le message Royal, le Président du CNDH a tenu à rappeler que la parité a été érigée en tant qu'objectif constitutionnel dans la loi fondamentale marocaine. 

La parité ne signifie pas simplement l'égalité, a-t-il dit, précisant que la concrétisation de cet objectif passe par l'élaboration de politiques en vue de réaliser l'égalité. Il s'agit de politiques qui s'imposent à tous, dans tous les domaines, a encore dit M. El Yazami, soulignant que la réalisation de la parité demeure la responsabilité non seulement de l'Etat mais de tous les intervenants.

Et d'ajouter que le message Royal a tracé la voie des prochaines étapes immédiates qu'il importe de couvrir, notamment avec l'adoption de nouvelles lois portant sur le travail domestique, la violence contre les femmes et l'autorité pour la parité.

Le message de Sa Majesté le Roi a également marqué un renforcement de l'adhésion du Maroc au système international des droits de l'Homme avec le dépôt lundi 24 novembre au Secrétariat général de l'Onu à New York des instruments de ratification du protocole optionnel de la convention contre la torture, et la décision du Royaume d'adhérer au troisième protocole de la convention des droits de l'enfant. 

Il s'agit d'annonces fondamentales dans la mesure où elles devront nécessairement conduire à la mise en place, en douze mois, d'un mécanisme national de prévention de la torture et des mauvais traitements, a dit M. El Yazami, expliquant que ce mécanisme sera une institution indépendante dotée du pouvoir d'aller dans tous les centres de privation de liberté sans avertir et établir des rapports.

Le Maroc sera le 54è pays dans le monde disposant d'un tel mécanisme, a-t-il dit, rappelant que cette initiative avait fait l'objet d'une recommandation du CNDH dans son premier rapport d'octobre 2012 sur les prisons.

Le Président du CNDH a, d'autre part, noté que le message Royal a apporté la confirmation de la volonté des pays du sud de s'imposer comme des acteurs à part entière dans le monde des droits de l'Homme. 

Ce n'est pas le fruit du hasard , a-t-il dit, rappelant le rôle de plus en prépondérant joué par les pays du sud dans les forums internationaux des droits de l'Homme.

Le Président du CNDH a, en outre, relevé que le 2è FMDH représente un moment fort pour le Maroc et pour la réflexion internationale sur les questions des droits humains, qui demeurent un processus continu et infini.

Le conclave de Marrakech est marqué par sa diversité extraordinaire comme en témoigne la participation de représentants gouvernementaux, du système des Nations unies des droits de l'Homme, des principales ONG internationales, de la société civile internationale, de nombreux experts et des représentants du monde de l'entreprise. 

Le FMDH de Marrakech : Une fourmilière en action malgré le mauvais temps

Assurément, rien ne semble dissuader les organisateurs et encore moins les participants au 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) dont les travaux se poursuivaient, vendredi à Marrakech, contre vents et marées par un temps marqué, depuis la veille, par des précipitations ininterrompues.

Dès 9H30, une unité des sapeurs-pompiers s'affairait à pomper les eaux de pluies qui se sont amassées à l'entrée du village du Forum, juste à côté du centre de presse où des journalistes de tous bords et supports et de divers pays planchaient sur leur travail, non sans allusion aux pluies.

Ici, entre deux frappes de clavier, on épilogue sur la hauteur des pluies et les prévisions météorologiques pour les deux jours à venir, avec des références en intermittence tantôt aux routes coupées, tantôt à la capacité des chapiteaux à résister aux précipitations.

Signe de préoccupation ou geste de témérité, le président du CNDH Driss El Yazami a assuré, lors d'un point de presse, que les organisateurs sont en contact permanent avec les autorités locales de Marrakech pour parer à toute éventualité liée aux intempéries.

Les allées du village ont beau être couvertes et munies d'accès pour les personnes souffrant de handicap, la pluie aura tout submergé sur son passage. Dans la foulée, les participants ont troqué leurs vêtements habituels contre d'autres plus sûrs pour mieux être au chaud. Capuchons, pull-overs, écharpes, bottes, imperméables et parapluies ont, comme par enchantement, supplanté du décor les costumes-cravates, tailleurs et autres accoutrements mondains.

A l'image d'une fourmilière constamment en action, les différents sites du village du forum, qui regroupe un total de 14 salles, dont une réservée aux plénières d'ouverture et de clôture, n'ont pas désempli. Dans les salles de ce village, baptisées des noms d'illustres personnalités ayant marqué les avancées des droits de l'Homme au Maroc, les haut-parleurs, comme les orateurs, rivalisent en rhétorique et en dextérité.

Ainsi, en est-il de la salle Fatima Aït Ettajer où des participants planchent sur le handicap et les droits de l'Homme, dont le droit à la santé, la salle Edmond Amran El Maleh où il est question de la santé mentale et droits de l'Homme, avec un focus sur la situation des professionnels de la santé face à la torture, la salle Zhour El Alaoui où l'on parle de l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens de promotion et de protection des droits de l'Homme, ainsi que de l'accès à la justice.

Dans la salle Mohamed Berdouzi, l'accent est mis sur le rôle de la justice dans la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels et la justice transitionnelle, alors que dans la salle Mai Fatma on parle de la ville et des droits de l'Homme et des systèmes régionaux des droits de l'Homme et leur protection effective, tandis que dans la salle Abraham Serfaty il est question du droit à l'éducation pour tous et de l'économie sociale, solidaire et environnementale.

Des participants planchent dans la salle Habiba Zahi sur l'éducation aux droits de l'Homme au 21ème siècle et sur le droit à l'eau comme vaste champ pour les droits de l'Homme, d'autres examinent dans la salle Abdelaziz Meziane Belfkih sur la protection des défenseurs des droits humains et la protection des journalistes et la lutte contre l'impunité, alors que dans la salle Bani El Ayachi il est question de l'abolition de la peine de mort, des droits des jeunes et droit international.

Dans l'entretemps, la salle Abdellah El Oualladi réunit des intervenants de divers horizons autour d'expériences internationales de la diversité linguistique et culturelle et la thématique des accords de libre-échange politique, de voisinage et impacts sur les droits de l'Homme, la salle Driss Benzekri abrite une rencontre d'évaluation des mécanismes internationaux et nationaux de lutte contre la violence de genre, au moment où un débat sur le leadership féminin est animé à la salle Assia El Ouadie.

Plus de 5.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part à ce 2ème FMDH qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre avec à la clé un dense programme d'échange et de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Ce grand-messe planétaire des droits de l'Homme, une première en terre africaine, promet d'émettre une série de recommandations et de propositions relatives à l'amélioration du système des Nations-Unies des droits de l'Homme, la promotion de la coopération internationale et le renforcement des capacités des acteurs et des intervenants dans ce domaine, la consécration des meilleures pratiques en la matière et la définition des problématiques et des enjeux à venir.

Entre les séances d'ouverture et de clôture, près de 200 espaces de discussion, de rencontres et de formation sont programmés, des forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales, des ateliers de formation, des événements spéciaux à l'initiative des institutions marocaines en présence de leurs homologues internationaux, des activités internes et des activités autogérées.

Outre une douzaine de forums dédiés aux femmes, cette édition met l'accent sur les droits des jeunes, des enfants, des migrants et des personnes en situation de handicap avec plus de 50 activités et une action de sensibilisation sur les droits de l'Homme.

FMDH : Mme Navy Pillay met en avant l'engagement du Maroc en faveur des droits humains

L'organisation au Maroc du Forum mondial des droits de l'Homme "témoigne de l'engagement du Royaume pour le respect et la protection des droits humains", a affirmé Mme Navy Pillay, ancienne Haut commissaire aux droits de l'Homme.

"L'organisation dans le Royaume d'un tel événement d'envergue regroupant des experts internationaux et militants associatifs venant des quatre coins du monde témoigne de l'engagement du Maroc pour le respect et la protection des droits humains", a souligné Mme Pillay dans une déclaration.

"La forte participation que connait le FMDH reflète l'intérêt particulier que portent, aussi bien les défenseurs des droits humains que les représentants des gouvernements à la protection des droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situation d'handicap et les migrants", a précisé l'ancienne Haut commissaire aux droits de l'Homme, l'une des personnalités conviées au forum de Marrakech.

Elle a félicité le gouvernement marocain pour la tenue de la deuxième édition FMDH à Marrakech.

"Je félicite le gouvernement du Maroc pour la tenue du FMDH, un rendez-vous mondial exceptionnel qui offre un espace d'échange et de dialogue entre les acteurs gouvernementaux et les défenseurs des droits humains", a-t-elle dit.

Ce forum connait la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, agences des Nations-Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises. 

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum, qui se poursuivra jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

(Fouzi Azzam)

Président de l'UPI : SM le Roi Mohammed VI, un grand leadership et une vision clairvoyante pour le Maroc et l'Afrique

Le président de l'Union Parlementaire Internationale (UPI), Saber H. Chowdhury, a rendu hommage, jeudi soir à Marrakech, à SM le Roi Mohammed VI, soulignant que le Souverain fait montre d'"un grand leadership" et d'"une vision clairvoyante" pour l'avenir du Maroc et de l'Afrique.

"SM le Roi est connu par son grand leadership et Sa vision clairvoyante pour l'avenir du Maroc et celui de l'Afrique", a confié à la MAP M. Chowdhury en marge de la séance d'ouverture du 2è Forum Mondial des Droits de l'homme (FMDH).

Saluant la teneur du message adressé par le Souverain aux participants au Forum, le président de l'UPI a noté que SM le Roi "juge à sa juste valeur le potentiel de l'Afrique", un potentiel, a-t-il dit, qui "n'a pas encore été suffisamment mis à profit". 

D'après le responsable, la décision de tenir cette 2è édition du FMDH en terre africaine "est appropriée". "Il est temps pour l'Afrique de sortir de son repli et faire montre de leadership sur des questions aussi importantes que celles se rapportant à la promotion et la protection des droits de l'Homme", a ajouté M. Chowdhury. 

Le Forum de Marrakech revêt une grande importance dans la mesure où il intervient à la veille d'importantes échéances internationales, a-t-il dit, soulignant que la tenue du Forum sous le Haut Patronage de SM le Roi est un signal "très encourageant".

Le président de l'UPI a, dans cette veine, émis le souhait de voir les recommandations, qui seront adoptées au Maroc, trouver le chemin vers la mise en œuvre pour une meilleure protection des droits de l'Homme dans leur universalité. 

M. Chowdhury s'est, d'autre part, réjouit des progrès réalisés par le Maroc durant les quinze dernières années en matière de consolidation des droits de l'Homme. Il a notamment cité, dans ce contexte, les avancées réalisées en matière des droits de la femme et des personnes vulnérables. 

Ces progrès placent le Maroc "sur la bonne voie", a dit le responsable, soulignant que ces progrès font du Royaume "une locomotive pour le reste du continent africain".

Abordant les relations de coopération entre le Maroc et l'UPI, M. Chowdhury s'est dit confiant que ces relations, déjà excellentes vont se renforcer dans l'avenir à la faveur des progrès que le Royaume ne cesse de réaliser dans les différents domaines. 

Le conclave de la ville ocre se tient avec la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, agences des Nations-Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises. 

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum, qui durera jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

(Abdelghani Aouifia)

Mme Fatou Bensouda : le Maroc est sur la bonne voie en matière des droits de l'Homme

Le Maroc est sur la bonne voie en matière des droits de l'Homme, il fait et fera des efforts intéressants dans ce domaine, a affirmé, jeudi à Marrakech, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda. 

Dans une déclaration à la presse, elle a qualifié de "message très positif pour les droits de l'Homme" le message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui s'est ouverte jeudi soir à Marrakech. 

''Les pays africains, pris individuellement, ont ratifié nombre d'instruments et de conventions, mais je crois que c'est la mise en œuvre de ces conventions qui importe le plus'', a-t-elle souligné. 

SM le Roi avait notamment assuré, dans le message adressé aux participants, que l'Afrique était suffisamment mûre pour tenir toute la place qu'elle mérite dans l'architecture mondiale des droits de l'homme, et y assumer pleinement son rôle. 

Le Souverain a souligné que l'Afrique ne peut plus rester une simple consommatrice de normes internationales conçues en son absence, relevant que les instruments internationaux en matière de droits de l'homme ont été conçus en l'absence du continent sur la scène internationale. 

Et de préciser que l'Afrique, à défaut d'avoir contribué à son élaboration, ''doit pouvoir enrichir le droit international des droits de l'Homme avec sa culture propre, son histoire et son génie, afin de mieux se l'approprier". 

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi, ce forum, dont l'ouverture s'est déroulée en présence notamment des présidents des deux Chambres du Parlement, des membres de gouvernement, et des responsable d'institutions nationales et d'autres personnalités, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains. 

La deuxième édition du FMDH connait la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, agences des Nations-Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises.

Le président du CDH salue la teneur du message Royal au Forum Mondial des Droits de l'Homme

Le président du Conseil des Droits de l'Homme (CDH), Ndong Ella Baudelaire, a salué la teneur du message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants au 2-ème Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), dont les travaux se sont ouverts jeudi soir à Marrakech. 

Le message royal est venu à point nommé pour tracer la voie à suivre pour avancer vers la promotion et la protection des droits de l'homme, a confié à la MAP M. Baudelaire en marge de la séance d'ouverture du Forum. 

Le président du CDH s'est en particulier attardé sur l'accent mis par SM le Roi sur la place que l'Afrique doit tenir dans l'architecture mondiale des droits de l'homme, et y assumer pleinement son rôle. 

M. Baudelaire, s'est dit, dans ce contexte, fier de voir le Maroc, un pays africain, abriter cette grand-messe des droits de l'Homme. 

Le Maroc, sous la conduite de SM le Roi, "assure un leadership important en matière des droits de l'Homme", a-t-il dit.

Dans Son message adressé aux participants, le Souverain a notamment souligné que l'Afrique est suffisamment mûre pour tenir toute la place qu'elle mérite dans l'architecture mondiale des droits de l'homme, et y assumer pleinement son rôle. 

"L'Afrique ne peut plus être, invariablement, le sujet des rapports internationaux et l'objet inextricable des évaluations extérieures. L'Afrique est suffisamment mûre pour tenir toute la place qu'elle mérite dans l'architecture mondiale des droits de l'homme, et y assumer pleinement son rôle", a souligné le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le ministre de la Justice et des Libertés, M. Mustapha Ramid.

L'Afrique ne peut plus rester une simple consommatrice de normes internationales conçues en son absence, a en outre insisté SM le Roi, précisant que les instruments internationaux en matière de droits de l'homme ont été conçus en l'absence du continent sur la scène internationale. 

Le conclave de la ville ocre se tient avec la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, Agences des Nations-Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum, qui durera jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

(Abdelghani Aouifia)

(MAP-28/11/2014)

FMDH : La consécration des valeurs des droits de l'Homme, un défi planétaire

La consécration des valeurs des droits de l'Homme est un défi planétaire, qui interpelle l'ensemble des pays et peuples du monde indépendamment de leurs différences, ont souligné nombre d'éminentes personnalités, jeudi à Marrakech, lors de la séance d'ouverture du 2éme Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH). 

Afin de relever ce défi, les différents intervenants ont estimé nécessaire d'intensifier les efforts de tous les acteurs nationaux et internationaux pour promouvoir les droits de l'Homme et ce en harmonie avec les mécanismes onusiens en la matière. 

Dans ce sens, le président du Conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies, Baudelaire Ndong Ella, a salué les actions menées par le Maroc à la faveur de la promotion des droits de l'Homme, citant à cet égard le dépôt par le Royaume des instruments de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. 

Il a également souligné le rôle actif joué par le Maroc au sein du Conseil onusien des droits de l'Homme, mettant en relief les efforts engagés par les instances régionales et internationales chargées de la protection des droits de l'Homme pour la consécration de l'Etat de droit et le respect des droits humains. 

Le CDH œuvre "sans cesse pour que les Etats respectent leurs engagements", a-t-il précisé, affirmant que le Forum de Marrakech offre une plateforme d'échange fructueux entre les représentants étatiques, les défenseurs des droits de l'Homme et tous les acteurs de la société civile sur les nouveaux enjeux en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme. 

Le FMDH constitue aussi un cadre d'excellence pour le renforcement des capacités des différents acteurs par l'échange sur les bonnes pratiques en vue d'assurer une coopération efficiente entre toutes les parties prenantes en matière des droits de l'Homme, a-t-il relevé. 

Pour sa part, le président de l'Union interparlementaire (UIP), Saber Chowdhury, s'est félicité de la tenue de ce Forum au Maroc, soulignant le rôle important joué par les parlementaires dans la promotion et la protection des droits humains au profit de toutes les composantes de la société. 

Après avoir donné un aperçu général des activités, la mission et les objectifs de l'UIP, M. Saber a fait savoir que le monde fait face actuellement à plusieurs défis, dont l'extrémisme et le fanatisme, affirmant que les conflits peuvent être résolus à travers le dialogue politique. 

La transparence, la bonne gouvernance et la reddition des comptes favorisent le développement de la démocratie et permettent d'éviter les abus de pouvoirs et violations des droits humains, a-t-il souligné. 

Quant à Mme Fatou Bensouda, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), elle a souligné l'importance que revêt ce Forum qui connait une forte participation de la part des défenseurs des droits de l'Homme et militants associatifs. 

Elle a déploré la persistance de l'impunité et de la violence dans certaines régions du monde, exhortant tous les pays du globe à adhérer à la convention de Rome. 

"La communauté internationale doit soutenir les institutions et les organisations qui s'investissent dans les droits de l'Homme pour que la justice et l'équité règnent dans le monde", a-t-elle noté.

De son côté, la ministre des droits de l'Homme du Brésil, Mme Edeli Salvatty, a remercié SM le Roi Mohammed VI et le peuple marocain pour l'organisation de ce forum mondial des droits de l'Homme, affirmant que le Brésil participe à cet événement avec une forte délégation, ce qui témoigne de l'intérêt que porte son pays à cette grande messe.

"Le Maroc et le Brésil accordent une grande importance à la protection et la promotion des droits de l'Homme à l'échelle internationale", a-t-elle tenu à préciser, indiquant que la première édition du FMDH, organisée au Brésil, a prouvé la capacité des pays du Sud à tenir un tel événement, alors que la deuxième édition de Marrakech a renforcé l'espace de dialogue et d'échange entre les militants des droits de l'Homme. 

Quant à l'ancien chef du gouvernement espagnol José Luis Rodr?guez Zapatero, il a félicité le Maroc pour les avancées réalisées en matière des droits de l'Homme, affirmant que la lutte pour la paix et le respect des droits humains nécessite du courage et une forte volonté, citant à cet égard l'exemple du Maroc qui vient de déposer les instruments de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. 

"Les droits de l'Homme sont des droits universels et ne connaissent pas de frontières, de religions ou de couleurs", a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d'assurer l'égalité entre l'homme et la femme et appelant à la mobilisation globale pour faire face à la violence commise à l'égard de la femme. 

Pour sa part, le président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abass a salué dans un message lu en son nom par l'ambassadeur palestinien à Rabat, les efforts déployés par SM le Roi Mohammed VI pour l'édification d'un Etat palestinien souverain et indépendant, avec Al-Qods comme capitale. 

Le président Abass s'est félicité également du soutien apporté par le peuple marocain au peuple palestinien dans son combat pour recouvrer ses droits et faire face à l'occupation israélienne, qui continue de commettre ses agressions barbares contre la bande de Gaza. 

Le président palestinien a appelé la communauté internationale à intervenir pour contraindre le gouvernement israélien à mettre un terme à son blocus imposé sur le peuple palestinien, réaffirmant l'attachement des palestiniens à la paix et la légalité internationale. 

Le Haut commissaire aux droits de l'Homme des Nations-unies, Zeid Ra'Ad Al Hussein, a dans une allocution lue en son nom, exprimé son grand estime pour SM le Roi Mohammed VI, qui a entouré cet évènement de Sa sollicitude, soulignant que le programme riche de ce Forum couvre toutes les problématiques liées aux droits de l'Homme à l'heure actuelle. 

Et d'ajouter que la question des droit de l'Homme ne concerne pas seulement les gouvernements, mais aussi l'ensemble des sociétés à travers le monde et ce pour garantir une vie digne individuelle et communautaire. 

Il a estimé que la sortie de l'impasse requiert la libération des capacités de la société civile et le développement des législations relatives aux droits de l'Homme.

Le président de la Fédération internationale des journalistes Jim Boumalha, a insisté sur la nécessité de renforcer la protection des hommes de médias notamment dans les zones de conflits, mettant en garde contre la croissance des cas de violence contre cette catégorie de professionnels notamment par les groupes terrorisme. 

De son coté, Naima Amar, représentante des femmes soulaliyates, a relevé les problèmes auxquels sont confrontés ces femmes en réclamant leur droit de bénéficier des terres collectives à l'instar des hommes. 

La séance d'ouverture de ce Forum, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été marquée par la lecture du message adressé par le Souverain aux participants. 

Ce forum, dont l'ouverture s'est déroulée en présence notamment des présidents des deux Chambres du Parlement, des membres de gouvernement, et des responsable d'institutions nationales et d'autres personnalités, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains. 

Cette grand-messe des droits de l'Homme connait la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, Agences des Nations Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises.

Le FMDH de Marrakech, illustration parfaite de la vision Royale pour l'ancrage de la culture des Droits de l'Homme

Le 2ème Forum mondial des Droits de l'Homme (FMDH), qui s'est ouvert jeudi soir à Marrakech, représente l'illustration parfaite de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l'ancrage des valeurs démocratiques et de respect des Droits de l'Homme dans un Maroc, résolument tourné vers l'avenir. 

Les milliers de participants, y compris des responsables gouvernementaux, des représentants d'organisations internationales, des Prix-Nobels, des activistes de la société civile et des représentants de médias internationaux, auront l'occasion de découvrir, à Marrakech, les pas franchis par le Royaume sur la voie de la consolidation de ces valeurs nobles, qui constituent le socle solide sur lequel repose sereinement, le Maroc nouveau. 

Ce Forum, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 30 novembre, offrira aussi l'opportunité de constater de visu et juger à sa juste valeur le degré de vitalité et de dynamisme atteint par les institutions marocaines et les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme. 

Cette vitalité demeure, en effet, le fruit d'une approche novatrice et résolue voulue par Sa Majesté le Roi pour la consolidation de l'Etat de droit, la protection et la promotion des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales. 

Le FMDH de Marrakech, une étape importante qui va compter dans l'agenda international et régional car se tenant à la veille de grandes échéances planétaires, vient aussi apporter un témoignage éloquent au leadership sage et clairvoyant de Sa Majesté le Roi, qui positionne le Royaume en tant que partenaire écouté et respecté sur la scène internationale. 

Plusieurs observateurs et experts internationaux, comme le suisse Jean-Marc Maillard, qualifient, dans ce contexte, le choix du Royaume pour accueillir le Forum d'"opportun et apprécié à sa juste valeur". 

"C'est bien plus qu'un Forum, mais une véritable reconnaissance car c'est la première fois qu'un tel événement se tient en terre africaine", indique M. Maillard, membre de plusieurs ONG helvétiques. 

Le conclave de Marrakech vient, en outre, apporter une nouvelle illustration du rôle phare que le Royaume joue dans une région toujours en proie à l'incertitude, un rôle constamment confortée et consolider à la faveur de l'importance particulière qu'accorde Sa Majesté le Roi à la consolidation du processus démocratique et à la promotion des Droits de l'Homme et de la gouvernance. 

En effet, la consécration des droits de l'homme font l'objet d'un intérêt considérable au Maroc, de par l'engagement de Sa Majesté le Roi, qui veille inlassablement à la consolidation et au renforcement des acquis réalisés dans ce domaine par le Royaume. 

Sa Majesté le Roi Mohamed VI avait pertinemment souligné dans le Discours Royal du 10 décembre 2000, commémorant la journée mondiale des Droits de l'Homme: nous nous sommes engagés à promouvoir les Droits de l'Homme et à préserver la dignité du citoyen dans le cadre d'une approche globale des Droits de l'Homme, les considérant comme un puissant levier de développement, aux dimensions politique, économique, sociale et culturelle, étroitement imbriquées . 

C'est là un engagement Royal sans faille et sans équivoque qui sert de catalyseur d'un environnement propice au renforcement du dynamisme de la société civile et son implication massive dans les projets sociétaux en tant qu'atout majeur dans la promotion et la protection des Droits de l'Homme.

Le statut du Maroc, internationalement reconnu comme modèle de développement démocratique et économique dans la région, n'est pas le fruit du hasard. C'est le cheminement d'un processus, conduit dans le cadre d'une dynamique nationale volontariste qui bénéficie de l'adhésion de toutes les forces vives de la Nation dans tout le territoire du Royaume et sans exclusive, de Tanger à Lagouira.

C'est sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi que ce processus a été consolidé, avec comme toile de fond le souci constant de placer le citoyen au cœur de toute la politique de développement, dans le cadre d'une démarche Royale soucieuse des préoccupations des Marocains et attentive à leurs aspirations.

Il convient de rappeler, dans ce contexte, les réalisations palpables du Maroc depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi, notamment la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation, qui a permis de tourner la page des violations passées des Droits de l'Homme, de l'adoption, suite à une large et vaste consultation citoyenne, du nouveau code de la famille, qui place la famille sous la responsabilité partagée de l'homme et de la femme, outre l'épanouissement des associations et organisations de la société civile, devenues partie intégrante de ce grand projet du Maroc du 21è siècle.

Toutes ces avancées font du Maroc ce qu'il est aujourd'hui, une voix de la modération et un partenaire respecté et écouté, sur le sol du quel converge la communauté internationale pour débattre de questions aussi cruciales que salutaires pour l'avenir du monde.

(Abdelghani Aouifia)

L'UNICEF et le CNDH lancent une exposition photographique innovante en marge du FMDH

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) organisent, du 27 au 29 novembre, dans le cadre du 2è Forum mondial des Droits de l'Homme (FMDH), une exposition photographique sur le parvis de la gare de Marrakech, indique jeudi un communiqué de l'UNICEF.

Initiée pour la première fois hors d'Europe, cette exposition revisite les succès et contraintes ayant jonché le processus universel de promotion et de mise en œuvre des droits de l'homme.

"C'est un moyen original, fort et concret pour rappeler que trop de droits des enfants sont encore foulés aux pieds et qu'il est de la responsabilité de tous d'améliorer cette situation", a déclaré à cette occasion la représentante de l'UNICEF Régina De Dominicis, cité par le communiqué.

En outre, une table ronde sur les multiples formes de violence contre les enfants aura lieu ce vendredi (14H00) à Marrakech, offrant ainsi l'occasion aux différents partenaires de fournir des recommandations concrètes en vue de sensibiliser, prévenir et répondre à toutes ces formes de violences.

La deuxième édition du FMDH s'est ouverte, jeudi en début de soirée à Marrakech, avec la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, agences des Nations Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises.

Ouverture à Marrakech du 2ème Forum mondial des Droits de l'Homme

La deuxième édition du Forum mondial des Droits de l'Homme (FMDH), s'est ouverte jeudi en début de soirée à Marrakech avec la participation de plus de 6.000 personnes venant d'une centaine de pays, représentant ONG locales et internationales, agences des Nations Unies, gouvernements, institutions nationales des droits de l'Homme, organismes internationaux, groupements professionnels, ainsi que des dirigeants politiques, acteurs mondiaux de développement et des droits humains, syndicats et entreprises.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum, qui durera jusqu'au 30 novembre, constitue une plateforme pour discuter de plusieurs questions ayant trait, notamment aux droits de l'enfant, de la femme, des personnes en situations d'handicap et les migrants, en plus d'autres problématiques non résolues depuis la conférence de Vienne des droits de l'Homme et d'autres questions liées à la nouvelle génération des droits humains.

La séance d'ouverture a été marquée par la lecture du message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à ce Forum mondial des droits de l'Homme. 

La liste des participants comprend des prix Nobel de la Paix, des responsables d'organismes onusiens, des représentants de gouvernements, d'ONG, des universitaires de renom, des militants des droits de l'homme à l'échelle mondiale, des médias internationaux et plusieurs hautes personnalités.

Le programme de cette grand-messe mondiale des droits humains prévoit des forums thématiques qui seront organisés et gérés par les acteurs de la société civile. Les principales conclusions de ces forums seront présentées lors d'une conférence finale qui regroupera société civile, représentants du système international de protection de droits de l'Homme de l'ONU et les ONG internationales.

Les travaux se dérouleront dans quatre espaces, déclinés en conférences, forums thématiques, ateliers et activités artistiques, culturelles et sportives. 

L'organisation de ce forum représente une reconnaissance internationale des réalisations accomplies par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme et témoigne du dynamisme de la société civile et de l'ouverture du Maroc, terre d'accueil et de tolérance dynamisme.

L'objectif principal du Forum est de promouvoir un espace de dialogue public sur les droits humains à l'échelle internationale, où les principales avancées et les défis en la matière seront débattus, avec une attention particulière au respect de la différence, la participation sociale et les principes de l'égalité et la parité. 

Le 1er Forum mondial des droits de l'Homme avait eu lieu en 2013 au Brésil.

FMDH-Marrakech : Le dialogue social ne prospère que dans un environnement démocratique

Le dialogue social ne prospère que dans un environnement politique démocratique qui respecte les libertés syndicales et garantit les droits fondamentaux des travailleurs, ont affirmé, jeudi à Marrakech, des responsables du secteur syndical représentants plusieurs régions du monde.

En l'absence d'un véritable dialogue social, les pays ne peuvent réaliser un développement économique global et améliorer les conditions de travail de la classe laborieuse, ont relevé plusieurs syndicalistes au "Forum syndical mondial", tenu dans le volet Evènements spéciaux du Forum mondial des droits de l'Homme" (FMDH), qui se tient à Marrakech du 27 au 30 novembre.

Le dialogue social ne peut aboutir aux résultats escomptés sans certaines conditions préalables, dont la représentativité, la crédibilité et la responsabilité, ont souligné les intervenants à la première plénière de ce Forum tenu sous le thème "le dialogue social, pilier pour un travail décent". 

Et de relever que la réussite du dialogue social reste tributaire aussi d'institutions impartiales et crédibles pour superviser ce dialogue. 

Le directeur adjoint de l'Organisation Arabe du travail (OAT), Haidar Abashar, a souligné que le mouvement syndical arabe reste homogène, fort et enraciné dans la société et que le Maroc se présente comme un pionnier en matière de dialogue social. 

M. Abashar a relevé l'importance du dialogue social comme condition essentielle à la paix sociale. 

"Le dialogue social entre tous les partenaires demeure la voie la plus appropriée pour assurer la paix sociale. Son absence menace la cohésion de la société", a-t-il dit à ce sujet.

Malgré la divergence des intérêts particuliers des uns et des autres, l'intérêt général implique l'engagement des partenaires à entretenir un dialogue social constant, a-t-il insisté. 

Le Secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale internationale (CSI), Wellington Chibebe, a appelé, de son côté, les patronats et les gouvernements à changer leur vision vis-à-vis des travailleurs et considérer la classe laborieuse comme partenaire à part entière de dialogue social. 

Il a, en outre, fait observer que l'apparition de nouveaux concepts tels que la flexibilité du marché du travail, fait craindre le spectre de l'émergence "d'une nouvelle forme d'esclavage des temps modernes". 

Il a, par ailleurs, insisté sur l'importance d'un dialogue social "équilibré" entre les différents partenaires.

Monica Coninck, de la Confédération syndicale internationale (CSI), a salué, quant à elle, le leadership de la femme au Maroc qui lui a permis d'améliorer ses conditions de vie. 

La syndicaliste a soulevé lors de ce conclave la question des travailleurs domestiques dont les droits ne sont pas encore reconnus dans les législations nationales. 

Les travailleurs domestiques restent encore exploités et ne disposent pas des droits les plus élémentaires, a-t-elle affirmé.

Les autres intervenants ont souligné que le dialogue social est appelé à suivre les exigences du monde de travail, qui connaît un changement constant, mettant l'accent sur la nécessité d'institutionnaliser le dialogue social et d'en faire un outil de convergence assurant la revendication fondamentale du travail décent.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le Forum mondial des droits de l'Homme représente un rendez-vous mondial majeur pour l'ensemble des intervenants dans le processus d'universalisation des droits humains qui consacre leur centralité et en fait une variable incontournable des relations internationales.

Cette 2ème édition connait la participation de quelque 5.000 personnes, dont les grands noms de la scène internationale, des prix Nobel de la Paix, des responsables d'organismes onusiens, des chefs de gouvernements, des ministres, des représentants d'ONGs, des universitaires de renom, des militants des droits de l'Homme à l'échelle mondiale, des médias internationaux, et des personnalités emblématiques dans les domaines économique, culturel et humanitaire.

Parmi les thèmes retenus pour les débats de haut niveau de ce conclave, figurent notamment "l'accès à la justice et droits de l'Homme", "Discriminations et droit de l'homme", "droit à l'environnement et justice climatique", "l'abolition de la peine de mort, une dynamique universelle", "l'application des droits économiques, sociaux et culturels et la justice", et "l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens de promotion et de protection des Droits de l'Homme".

Au menu des débats figurent aussi " l'éducation pour tous", "traditions religieuses et droits de l'Homme", "de la rhétorique à l'effectivité: Evaluons le changement 20 ans après Beijing", "les droits de l'Homme en entreprise", "l'application des droits économiques, sociaux et culturels et la justice", "Dynamiques migratoires: au croisement des expériences et des perspectives" et "Economie sociale, solidaire et environnementale: tous les droits et obligations de l'Homme".

FMDH: l'ONG africaine AIPD se félicite de "l'impressionnant élan réformateur" au Maroc

L'ONG africaine Action pour la paix et le développement dans la région des Grands-Lacs (AIPD) s'est félicitée de "l'impressionnant élan réformateur" en cours au Maroc, où s'ouvre jeudi le deuxième Forum mondial des droits de l'Homme.

"Nous avons beaucoup d'admiration pour les actions initiées ces dernières années afin de promouvoir la dynamique de réforme de manière globale, particulièrement sur le plan des droits de l'Homme", a déclaré à la MAP le président de l'AIPD, M. Maurice Katala.

Le pays, a-t-il dit, représente aujourd'hui "un exemple à suivre" en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme, y compris les droits des étrangers et des migrants.

L'expert rd-congolais a affirmé que le Royaume a su en peu de temps légaliser les demandeurs d'asile et les étrangers en situation irrégulière et a agi avec sérieux et détermination en vue d'apporter les bonnes solutions aux problématiques qui en découlent. 

Il a estimé que ces réformes et bien d'autres, initiées depuis des années déjà, ne tardent pas à porter leurs fruits et à promouvoir la place du pays en tant que modèle dans la région.

Placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FMDH se penche entre autres sur des thématiques émergentes en rapport avec les droits humains, y compris l'élaboration d'une déclaration sur "les personnes âgées" et "les entreprises et droits de l'Homme".

Plus de 5.000 participants, des décideurs, des défenseurs des droits de l'Homme et des chercheurs sont attendus au forum de Marrakech, lequel sera marqué par une forte implication des pays du Sud et des débats ouverts sur des problématiques aussi variées que les droits des femmes, des enfants, des groupes vulnérables et des migrants.

M. Belmokhtar plaide à Marrakech pour la sensibilisation des enfants aux droits de l'Homme dès leur très jeune âge

Le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, Rachid Belmokhtar, a plaidé, jeudi à Marrakech, pour la sensibilisation des enfants aux droits de l'Homme dès leur très jeune âge afin de s'assurer une génération montante respectueuse de ces valeurs et assumant pleinement leurs droits et devoirs de bons citoyens.

"Les enfants d'aujourd'hui sont les hommes de demain. Plus tôt on les sensibilisera aux droits de l'Homme, mieux on en fera de bons citoyens", a-t-il dit dans une déclaration à la presse lors d'une visite à l'école "Jbel Lakhdar" dans la cité ocre qui a consacré, à l'instar de l'ensemble des établissements scolaires à travers le Royaume, une partie des cours matinaux à la promotion des valeurs et principes des droits humains.

M. Belmokhtar a relevé que cette initiative, organisée à l'occasion du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme, qui s'ouvre jeudi dans la cité ocre, a une valeur symbolique "très forte", puisque les enfants ont aussi des droits à respecter, dont le premier est le droit à l'enseignement.

Ce droit est aujourd'hui non seulement légitime mais légal, étant donné qu'il est inscrit dans la Constitution, a-t-il poursuivi, faisant savoir que l'ensemble des acteurs concernés doivent agir afin qu'aucun enfant ne soit privé de son droit à l'enseignement. 

Le ministre a mis l'accent sur la lourde responsabilité qui incombe à la famille de l'enseignement dans ce domaine, ajoutant que le défi à relever n'est pas uniquement en rapport avec l'accès de l'enfant à l'enseignement, mais également avec sa réussite à l'école qui doit être une source de motivation. 

Le ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, Abdelâdim El Guerrouj, a indiqué que l'un des investissements le plus importants réalisés par le Maroc est celui effectué pour l'éducation des générations montantes et leur sensibilisation à tout ce qui se rapporte aux droits de l'Homme et à la citoyenneté.

Le système de l'éducation nationale a réalisé plusieurs acquis en matière de promotion de la culture des droits de l'Homme présente aussi bien au niveau des programmes, des méthodes pédagogiques, des manuels scolaires que de la vie scolaires de manière générale, a-t-il relevé.

M. El Guerrouj a souligné que l'un des l'objectifs de cette initiative, lancée à l'occasion du Forum de Marrakech, est de faire de la promotion de la culture des droits de l'Homme une pratique quotidienne pour les élèves, ajoutant que l'organisation de ce forum par le Maroc est une reconnaissance de ses efforts en faveur de la consécration de la culture des droits humains à tous les niveaux.

Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami, a fait observer que plus de six millions d'enfants marocains dans toutes les classes du Royaume discutent aujourd'hui des droits de l'Homme au même moment, s'intéressent à ces droits et les apprennent.

"Ce moment vas laisser des traces dans leur cursus scolaire avec probablement l'amorce d'une conscience civique et citoyenne chez les décideurs et les citoyens de demain", a-t-il noté.

Le délégué interministériel aux droits de l'Homme, Mahjoub El Hiba, a souligné que cette initiative n'a pas seulement une valeur symbolique, mais aussi une portée fondamentale liée à la promotion de l'enseignement des droits de l'Homme dans les écoles à l'aide de méthodes pédagogiques modernes à même de permettre aux enfants de s'approprier les principes et valeurs de ces droits.

Cet enseignement, a-t-il dit, est essentiel et doit se faire de manière interactive, de façon ce que l'élève interagisse avec son professeur et qu'il contribue aussi à son auto-enseignement dans le domaine des droits de l'Homme.

M. El Hiba a mis en exergue l'existence au Maroc d'une prise de conscience et de capacités pouvant promouvoir l'enseignement des droits de l'Homme, ajoutant que l'école doit participer à la promotion de la culture des droits humains aux côtés des autres acteurs concernés, dont les familles et les médias.

Des activités éducatives axées sur les droits de l'Homme ont été organisées ce jeudi dans plus de 10.000 établissements d'enseignement à travers le Maroc avec la participation de près de 6,8 millions d'élèves, à l'occasion du 2ème Forum mondial des droits de l'Homme (27-30 novembre).

Cette initiative vient couronner une série d'activités éducatives sur la thématique des droits de l'Homme que le ministre de l'Education nationale avait appelé à organiser en partenariat avec le comité d'organisation du Forum de Marrakech, dans le but de contribuer à la consécration des valeurs des droits humains en tant que patrimoine de l'humanité.

Elle a pour objet de renforcer la dynamique lancée par le ministère dans ce domaine, à travers notamment la révision de 122 manuels scolaires pour y supprimer les contenus contraires aux valeurs et principes des droits humains, la formation de professeurs et de formateurs dans ce domaine, l'introduction des dispositions de la Constitution relatives à ce domaine dans le système d'éducation et la création d'un réseau de près de 5.000 clubs des droits de l'Homme et de la citoyenneté.

Droits de l'Homme: le Maroc a développé "une base solide et enviable"

L'ONG mauritanienne "Mémoire et justice", l'une des plus actives à l'international, a rendu hommage jeudi au Maroc pour avoir développé "une base solide et enviable" dans la protection et la défense des droits de l'Homme.

"La tenue en terre marocaine d'un évènement de l'envergure du Forum mondial des droits de l'Homme est en soi un message international fort d'encouragement et de reconnaissance" pour le Royaume, a déclaré à la MAP M. Mohamed Vall Alghadi, président de l'association.

M. Alghadi, qui prend part à la deuxième édition du Forum organisé du 27 au 30 novembre, s'est dit impressionné par la forte participation des principaux acteurs de défense des droits humains dans le monde. 

"C'est le plus bel hommage que l'on peut rendre à un pays comme le Maroc alors qu'il nous offre un modèle dans la région", a-t-il fait valoir.

Il a dans ce contexte relevé que le Royaume "s'est doté en quelques années d'une base solide qu'il continue à développer pour une meilleure protection des droits de l'Homme et un plus grand respect de cette culture universelle.

Cet engagement en faveur d'une gouvernance respectueuse des droits de l'Homme, a-t-il dit, s'est illustré à travers l'ouverture du pays sur les différents acteurs concernés lors des différentes étapes de préparation de la grand-messe de Marrakech.

Plus de 5.000 participants, des décideurs, des militants et des chercheurs sont attendus au forum mondial des droits de l'Homme qui sera marqué par une forte implication des pays du Sud et des débats ouverts sur des problématiques aussi variées que les droits des femmes, des enfants, des groupes vulnérables et des migrants.

FMDH: Un programme dense pour des échanges fructueux

La 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), qui s'ouvre jeudi à Marrakech, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue sans nul doute, un espace ouvert d'échanges denses et fructueux et un moment inégalé de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions.

Plus de 5.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers prennent part à ce conclave international de haute facture, une première pour le continent africain.

Cette grand-messe planétaire des droits de l'Homme tentera d'émettre une série de recommandations et de propositions relatives à l'amélioration du système des Nations-Unies des droits de l'Homme, la promotion de la coopération internationale et le renforcement des capacités des acteurs et des intervenants dans ce domaine, la consécration des meilleures pratiques en la matière et la définition des problématiques et des enjeux à venir.

Les défenseurs des droits de l'Homme du monde entier se sont donnés rendez-vous au FMDH de Marrakech, pour faire avancer la promotion de ces valeurs humaines universelles fondamentales sur le plan international et faire le point sur les contraintes qui pèsent encore sur leur effectivité. D'ONG locales aux agences des Nations unies, en passant par des centaines de réseaux associatifs, d'experts et d'organismes internationaux dont des Prix Nobel, des dirigeants politiques et des acteurs mondiaux du développement et des droits humains se retrouvent à la cité ocre jusqu'au 30 novembre courant.

Entre les séances d'ouverture et de clôture, près de 200 espaces de discussion, de rencontres et de formation sont programmés, des forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales, des ateliers de formation, des événements spéciaux à l'initiative des institutions marocaines en présence de leurs homologues internationaux, des activités internes et des activités autogérées.

Cette deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme met au centre des débats la question de l'égalité des sexes et de la parité avec 12 forums dédiés aux femmes.

Les droits des jeunes, des enfants, des migrants et des personnes en situation de handicap seront également au cœur des débats, avec plus de 50 activités et une action de sensibilisation sur les droits de l'Homme qui sera programmée le 27 novembre à la même heure et dans toutes les écoles et classes du pays.

L'édition d'un timbre spécial Forum mondial par Barid Al Maghrib, une exposition philatélique, la célébration d'une journée spéciale Palestine, le 29 novembre, pour commémorer la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien et la programmation d'une grande exposition internationale d'arts plastiques sont également au menu de la programmation de ce forum.

Parmi les thèmes retenus pour les débats de haut niveau de ce conclave, figurent notamment "l'accès à la justice et droits de l'Homme", "Discriminations et droit de l'Homme", "droit à l'environnement et justice climatique", "l'abolition de la peine de mort, une dynamique universelle", "l'application des droits économiques, sociaux et culturels et la justice", et "l'interaction des Etats avec les mécanismes onusiens de promotion et de protection des Droits de l'Homme".

Au menu des débats figurent aussi " l'éducation pour tous", "traditions religieuses et droits de l'Homme", "de la rhétorique à l'effectivité: Evaluons le changement 20 ans après Beijing", "les droits de l'Homme en entreprise", "l'application des droits économiques, sociaux et culturels et la justice", "Dynamiques migratoires : au croisement des expériences et des perspectives" et "Economie sociale, solidaire et environnementale : tous les droits et obligations de l'Homme".

Les principales conclusions seront présentées lors d'une Conférence finale qui doit regrouper la société civile, les gouvernements, les Institutions nationales des droits de l'homme (INDH), les représentants du système international de protection des droits de l'Homme de l'ONU, les ONG internationales, et des figures et institutions internationales des droits de l'Homme appelées à prendre la parole pour réagir et délivrer leurs messages.

Compte tenu de son envergure et de la forte participation des instances et organismes des droits de l'Homme venus des pays des quatre coins du monde, le Forum de Marrakech promet de faire date dans le processus d'universalisation des droits de l'Homme et de devenir un point nodale de la convergence des différents acteurs (institutions, ONG, mouvements sociaux et instances internationales) pour la consécration de ces valeurs communes à toute l'humanité.

Cet événement de taille devra s'atteler à identifier les principaux problèmes dans le domaine des droits de l'Homme dans ses relations avec le processus démocratique, et ce pour fournir des suggestions spécifiques et promouvoir les mécanismes d'enseignement et les aspects normatifs en matière de droits de l'Homme.

Ce rendez-vous phare de l'agenda international est d'autant plus important qu'il se tient à la veille de grandes échéances planétaires à savoir la Conférence Paris Climat 2015, le programme onusien de développement post-2015 et le Programme d'action (Beijing+20) relatif à la parité et les droits des femmes.

Au vu de la large participation des acteurs nationaux et étrangers et de la nature des sujets et thématiques prévus, ce 2ème FMDH promet d'être une étape fondamentale dans le débat juridique mondial sur la question des droits de l'Homme dont les outputs permettront indubitablement de conforter l'édifice démocratiques à l'échelle mondiale et de consacrer l'ouverture des pays sur les instances internationales concernées et leur contribution active aux questions des droits de l'Homme.

La tenue du 2ème Forum Mondial des Droits de l'Homme à Marrakech est une ''validation des choix du Maroc''

La tenue à Marrakech (27-30 novembre) de la deuxième édition du Forum Mondial des Droits de l'Homme (FMDH) est une validation des choix du Maroc en la matière, a affirmé le politologue français, Christophe Boutin.

Dans une déclaration à Strasbourg, M. Boutin, qui est par ailleurs vice-président de l'Association de promotion des libertés fondamentales, a rappelé la visite effectuée au Maroc par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Mme. Navi Pillay qui a salué les avancées du Maroc en la matière.

"Je crois qu'il est important que ce Forum se tienne cette année au Maroc pour valider ses choix on optant pour un contrôle des droits de l'Homme à travers une institution marocaine reconnue qu'est le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), avec un président lui-même reconnu et je pense qu'il est important de valider ces choix", a-t-il dit.

Pour M. Boutin, "les droits de l'Homme, pas plus au Maroc qu'ailleurs, ne doivent pas être abandonnés, c'est une surveillance de chaque instant et ce type de forum devrait permettre de replacer les droits de l'Homme à leur vraie place".

Professeur agrégé de droit public, Christophe Boutin est spécialiste de l'histoire des idées politiques et du droit constitutionnel, il s'intéresse également au droit comparé, aux questions de société et aux recherches sur les espaces maritimes, un intérêt décliné dans plusieurs ouvrages en tant qu'auteur ou co-auteur.

Président du Centre Nord Sud du Conseil de l'Europe : le Maroc a démontré ces dernières années une "progression phénoménale"

"Le Maroc a démontré ces dernières années une progression phénoménale, aussi bien sur le plan économique que le plan humain en général", a souligné, mercredi à Strasbourg, le président du Centre Nord Sud du Conseil de l'Europe, Jean-Marie Heydt.

Se félicitant de l'accueil par le Maroc de la deuxième édition du Forum Mondial des droits de l'Homme (FMDH) , M. Heydt a relevé, dans une déclaration, que cette édition constitue une "formidable progression dans le principe de ce Forum, d'abord parce qu'il change de partie géographique, ensuite il cible un pays du continent africain qui a démontré ces dernières années une progression tout à fait phénoménale à bien des égards, aussi bien sur le plan économique que sur le plan humain en général, notamment la position de la femme dans le processus de participation".

"Nous sommes devant un processus qui évolue favorablement", a-t-il souligné, indiquant que dans le cadre des travaux qu'il a eu l'occasion de conduire dans le contexte du Conseil de l'Europe avec la société civile et avec les différents membres du Centre Nord Sud du Conseil de l'Europe lui permettent d'affirmer "qu'on est dans une progression tout à fait intéressante pour les populations en interne et pour tout regard extérieur sur le pays", a-t-il ajouté.

Le président du Centre Nord Sud a relevé à cet égard la ferme volonté de SM le Roi Mohammed VI qui a impulsé cet "élan formidable où tout le monde est appelé à s'y impliquer".

(MAP-27/11/2014)

FMDH de Marrakech: un conclave mondial pour la célébration des droits de l'Homme

La ville de Marrakech, cité du renouveau permanent et symbole de la diversité marocaine dans toute sa splendeur, accueille à partir de jeudi la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), une occasion de célébrer la noblesse de la lutte sans cesse de l'humanité pour un meilleur lendemain fait de respect des droits de l'Homme dans toutes leurs dimensions. 

Tenue sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce grand-messe mondiale, qui verra la participation de plus de 5.000 participants, représentant 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers, sera l'occasion de mettre en avant les réalisations enregistrées par le Maroc dans ce vaste domaine des droits humains. 

En effet, le Royaume vit, depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 1999, au rythme soutenu de réformes ayant touché au vivre quotidien d'un Etat moderne, en particulier dans le domaine de l'ancrage de la pratique démocratique et de la culture des Droits de l'Homme. 

Cette marche, conduite par le Souverain avec une sagesse et une clairvoyance reconnues mondialement, se distingue par une approche participative permettant au Maroc de réaliser un saut qualitatif en matière de renforcement de la démocratie et de garantie des Droits de l'Homme, positionnant par la même occasion, le Royaume en pôle position par rapport à son voisinage régional. 

Le processus, enclenché dès l'entame des années 2000, a porté sur un chantier vaste englobant notamment l'intégration des droits culturels et linguistiques dans les agendas des politiques publiques, la justice transitionnelle, l'extension de l'accès aux droits économiques et sociaux, le développement humain et la gouvernance territoriale.

Force est de constater que l'expérience de l'Instance Équité et Réconciliation (IER), créée en janvier 2004, a marqué un tournant décisif dans le cadre de la marche démocratique du Royaume, car elle a permis au Maroc de se réconcilier définitivement avec son passé, en soldant les violations passées du Droit de l'Homme. 

A la faveur des programmes de réparations individuelle et communautaire déployés dans ce contexte et la mise en œuvre des autres recommandations, l'IER a fait cas d'école dans le monde, focalisant l'attention des grandes puissances mondiales et des organisations internationales de défense des Droits de l'Homme, qui y ont vu une expérience pionnière dans la région et qui mérite tout l'encouragement. 

L'adoption en 2004 du code de la famille, suite à une large et vaste consultation citoyenne, a constitué un autre jalon important, sur la voie de la consécration de l'égalité et du sens de la justice au sein de la cellule familiale. 

Décideurs politiques et observateurs internationaux n'ont pas manqué de saluer cette avancée, la qualifiant de modèle pour les autres sociétés musulmanes dans la mesure où le code marocain a su concilier les volets religieux et légal et introduit des changements en faveur de l'égalité. 

Conscient de l'importance de l'élément humain dans le cadre de la marche du développement économique et politique, le Maroc a lancé l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) dans le sillage du discours Royal du 18 mai 2005, en tant que projet visant l'amélioration des conditions économiques et sociales des pauvres et l'appui des activités génératrices de revenus et créatrices d'emplois. 

Cette initiative aussi noble qu'ambitieuse offre une parfaite illustration de l'engagement sérieux du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, en matière de lutte contre la précarité et l'exclusion sociale. Elle traduit avec éloquence les vertus du projet de société auquel le Maroc nouveau croit et pour lequel il mobilise ses ressources et déploie ses compétences nationales. 

Ces réalisations et tant d'autres ont été consacrées par la Constitution de 2011. Cette Loi Fondamentale a constitué le parfait parachèvement de l'ensemble d'un processus entamé depuis 1999, et une suite logique consacrant le choix délibéré de cheminer sur la voie de la consolidation des institutions démocratiques.

Fort d'une base interne solide, le Maroc s'est projeté avec aisance sur le plan international, renforçant son ouverture sur les ONG internationales actives dans le domaine de la défense des Droits de l'Homme tout en consolidant sa coopération avec les différents mécanismes internationaux notamment onusiens en la matière, en tant que choix irréversible.

C'est dans le cadre de cette ouverture continue que le Maroc s'est engagé d'une manière volontariste à coopérer et à interagir avec les mécanismes de promotion et de protection des Droits de l'Homme de l'ONU, y compris les procédures spéciales.

Dans la foulée, le Royaume a adopté un plan d'action national de mise en œuvre des recommandations émanant de ces mécanismes en vue de permettre une mise en œuvre rationnelle, cohérente et globale des recommandations qui en sont issues.

La capacité du Maroc à respecter ses engagements internationaux et de traiter avec audace les questions et les dysfonctionnements constatés en matière des Droits de l'Homme s'est illustrée par le déplacement dans le Royaume du Rapporteur de l'ONU sur la traite des personnes, Mme Joy Ezeilo, et du Rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Juan Mendez. 

Cette ouverture, d'ailleurs unique dans la région, a été reconnue par M. Mendez, qui a saisi l'occasion de la présentation de son rapport devant le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) à Genève pour remercier le Royaume pour "sa coopération et ses efforts continus" visant le renforcement de la coopération avec les procédures spéciales, établies par le CDH sur des questions thématiques. D'après lui, une culture des Droits de l'Homme se développe au Maroc où les différentes autorités "font preuve de volonté politique".

Les déplacements de ces hauts responsables onusiens au Maroc favorisent, en effet, un dialogue franc, ouvert et constructif avec toutes les parties prenantes, tout en témoignant de l'engagement effectif et irréversible du Royaume dans la consolidation des Droits de l'Homme à l'échelle internationale.

Il faut souligner, dans cette veine, que toutes ces réalisations -- qui seront à coup sûr mises en avant lors du deuxième Forum Mondial des Droits de l'homme (Marrakech, 27-29 novembre 2014) -- ne sont pas dictées par des circonstances spécifiques. Elles sont le fruit d'un choix délibéré et d'une méthode Royale qui positionne le Maroc comme un exemple à suivre et un havre de stabilité, qui se démarque de certains pays dont la vision étriquée du monde les a placés sur le chemin vers la faillite politique.

- Par Abdelghani Aouifia - 

(MAP-27/11/2014)

Organisation d'un atelier sur la budgétisation sensible au genre en marge du Forum Mondial des Droits de l'Homme

Le Centre d'Excellence de la Budgétisation Sensible au Genre (BSG) du ministère de l'Economie et des Finances au Maroc, organise le 29 novembre à Marrakech, un atelier de haut niveau en marge de la 2ème édition du Forum Mondial des Droits de l'Homme.

Organisé sous le thème "la budgétisation sensible au genre sous le prisme des droits humains : une perspective majeure pour les objectifs de développement durable post 2015", cet événement intervient dans le sillage de l'adoption de la nouvelle Loi Organique des Finances par le Maroc qui couronne les acquis de l'expérience marocaine en matière de BSG, précise un communiqué du Centre d'Excellence de la BSG.

Il s'agit d'une expérience qui jouit, désormais, d'une reconnaissance internationale, comme en témoignent la consécration du ministère de l'Economie et des Finances, par la commission des experts des Nations Unies du service public, qui lui a octroyé le premier prix d'excellence pour le service public en 2014 et sa désignation comme un membre actif de la Communauté de Pratiques relative au financement de l'égalité des sexes, lancée par le président de la Banque Mondiale en avril 2014 à Washington, ajoute la même source.

Cette manifestation a pour ambition d'enrichir les réflexions en cours, sur les voies de sortie de crise et au-delà sur la refondation des modèles de développement vers plus de soutenabilité, d'équité, d'inclusivité et de respect des droits de l'Homme. 

C'est dans ce cadre que la BSG, approchée sous le prisme des droits humains, non seulement, dans ses dimensions instrumentale et opérationnelle, retrouve toute sa place, mais aussi sa vocation fondatrice de politiques publiques orientées, principalement, vers la jouissance effective des différentes générations des droits de l'Homme, sans distinction aucune dans le cadre d'une démocratie participative respectueuse de la dignité humaine.

Cet événement spécial s'enrichit de la participation de spécialistes et d'experts représentant différents organismes mondiaux, régionaux et nationaux concernés par la question. 

Il s'agit du Système des Nations Unies (ONU Femmes, PNUD, UNICEF, FNUAP ), des bailleurs de Fonds et d'organismes multilatéraux et nationaux tels la Banque Mondiale, le FMI, la Banque Africaine pour le Développement, l'Union Européenne, la Banque Européenne d'Investissement, la CEA, l'OCDE, l'UPM, le CMI, l'Agence Française pour le Développement, ), des praticiens de la BSG en provenance d'institutions publiques de différents continents, ainsi que des représentants d'ONG nationales et internationales et acteurs des droits de l'Homme.

Cet évènement constitue une opportunité inégalée de dialogue et d'échange entre mouvement des droits de l'Homme, système des Nations-Unies, bailleurs de fonds et représentants des gouvernements et des ONG, autour d'une question fondamentale pour le développement durable et équitable.

Le Dépôt des instruments de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture, un "cadeau" à la veille du FMDH

Le dépôt par le Maroc des instruments de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture est un "cadeau du gouvernement marocain à la veille du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH)", dont la 2e édition s'ouvre, jeudi à Marrakech, a indiqué mercredi le secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Mohamed Sebbar.

"Ce grand pas est un nouvel acquis qui ouvrira, à n'en point douter, plusieurs possibilités dans le domaine de la Protection, surtout qu'il incombe désormais au Maroc de créer un mécanisme national de lutte contre la torture", a déclaré M. Sebbar, en réaction au dépôt par le Royaume des instruments de ratification.

Ce mécanisme, a-t-il fait observer, "revêt une importance capitale puisqu'il permettra d'endiguer le phénomène de la torture, en vue de son éradication".

Le Maroc a ratifié, le 21 juin 1993, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée le 10 décembre 1984 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Dès lors, le Maroc a présenté 4 rapports périodiques et réagi aux recommandations qui s'en sont suivies.

De même, le Maroc a entamé les procédures de ratification du Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture, après son adoption en Conseil du gouvernement, le 26 mai 2011 et en Conseil des ministres, le 9 septembre de la même année, avant qu'il ne soit approuvé par le Parlement.

Pour M. Sebbar, ce dépôt donne la preuve du progrès réalisé par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, en atteste, a-t-il argué, la tenue à Marrakech du deuxième FMDH, du 27 au 30 novembre courant.

Evénement grandiose, le 2è FMDH revêt plusieurs symboliques, eu égard à la renommée et au grand nombre des participants qui a dépassé toutes les prévisions, a fait valoir M. Sebbar.

"Le Maroc est un point lumineux dans la région, son processus de promotion des droits de l'Homme ayant connu plusieurs progrès significatifs, comme le confirment plusieurs participants au FMDH, issus de 94 pays et qui reconnaissant, tous, les réalisations accomplies par le Royaume dans ce domaine, aussi bien sur le plan officiel qu'au niveau de la société civile", s'est félicité le SG du CNDH.

Atelier à Marrakech sur la Budgétisation Sensible au Genre

Dans le cadre de la deuxième édition du Forum Mondial des Droits de l’Homme, le Centre d’Excellence de la BSG du Ministère de l’Economie et des Finances au Maroc, organise un atelier de haut niveau sur « La budgétisation sensible au genre sous le prisme des droits humains: Une perspective majeure pour les Objectifs de Développement Durable post 2015 », le samedi 29 novembre 2014 à Marrakech.

L’organisation de cet événement spécial au Maroc intervient dans le sillage de l’adoption de la nouvelle Loi Organique des Financespar notre pays qui couronne les acquis de l’expérience marocaine en matière de BSG ; une expérience qui jouit, désormais, d’une reconnaissance internationale, comme en témoignent la consécration du Ministère de l’Economie et des Finances, par la commission des experts des Nations Unies du service public, qui a lui a octroyé le premier prix d’excellence pour le service public en 2014 et sa désignation comme un membre actif de la Communauté de Pratiques relative au financement de l’égalité des sexes, lancée par le président de la Banque Mondiale en avril 2014 à Washington.

Cette manifestation a pour ambition d’enrichir les réflexions en cours, sur les voies de sortie de crise et au-delà sur la refondation des modèles de développement vers plus de soutenabilité, d’équité, d’inclusivité et de respect des droits de l’Homme. C’est dans ce cadre que la BSG, approchée sous le prisme des droits humains, non seulement, dans ses dimensions instrumentale et opérationnelle, retrouve toute sa place, mais aussi sa vocation fondatrice de politiques publiques orientées, principalement, vers la jouissance effective des différentes générations des droits de l’Homme, sans distinction aucune dans le cadre d’une démocratie participative respectueuse de la dignité humaine.

Cet événement spécial s’enrichit de la participation de spécialistes et d’experts représentant différents organismes mondiaux, régionaux et nationaux concernés par la question. Il s’agit du Système des Nations Unies (ONU Femmes, PNUD, UNICEF, FNUAP…), des bailleurs de Fonds et d’organismes multilatéraux et nationaux tels la Banque Mondiale, le FMI, la Banque Africaine pour le Développement, l’Union Européenne, la Banque Européenne d’Investissement, la CEA, l’OCDE, l’UPM, le CMI, l’Agence Française pour le Développement, …), des praticiens de la BSG en provenance d’institutions publiques de différents continents, ainsi que des représentants d’ONG nationales et internationales et acteurs des droits de l’Homme.

Il s’agit d’une opportunité inégalée de dialogue et d’échange entre mouvement des droits de l’Homme, système des Nations-Unies, bailleurs de fonds et représentants des gouvernements et des ONG, autour d’une question fondamentale pour le développement durable et équitable.

Le 2e forum mondial des droits de l'Homme de Marrakech traduit la volonté du Royaume de contribuer au débat international sur les questions des droits de l'Homme

Le Conseil de gouvernement, réuni vendredi 21/11/2014 sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, a exprimé la fierté du Maroc d'abriter le 2e forum mondial des droits de l'Homme, prévu du 27 au 30 novembre à Marrakech, notant que cet événement traduit la volonté et l'ambition du Royaume de contribuer au débat international sur les questions des droits de l'Homme.

Ce forum sera aussi l'occasion pour présenter le modèle marocain qui constitue une expérience singulière en matière de promotion des droits de l'Homme et des libertés, en phase avec les dispositions de la Constitution, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha Khalfi, lors d'un point de presse à l'issue de ce conseil. 

Le Conseil de gouvernement a souligné que le Maroc qui s'affirme comme modèle en matière d'interaction avec les mécanismes onusiens des droits de Homme, a cumulé sur les plans législatif, institutionnel et pratique de nombreuses réalisations distinguées en la matière.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le forum de Marrakech, auquel prendront part près de 5 mille invités, verra l'organisation de rencontres thématiques à l'initiative des organisations de la société civile marocaines sur des questions liées aux droits de l'homme dans sa dimension universelle, ainsi que des conférences qui seront animées par des personnalités de renom, des débats qui seront diffusés en direct sur internet, des ateliers de formation et des activités internes d'institutions et d'organisations internationales.

FMDH: Les droits de l'Homme célébrés en terre marocaine

Fort de ses acquis dans le domaine des droits de l'Homme, davantage consolidés par la Constitution de 2011, le Maroc accueille, du 27 au 30 novembre à Marrakech, la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La tenue de ce conclave international de haute portée, une première pour le continent africain, vient ainsi confirmer la vocation et l'ambition du Royaume qui connait une forte dynamique et des réformes profondes visant la promotion des droits de l'Homme en tant que choix volontariste irréversible.

Ce Forum illustre, de même, l'engagement permanant du Royaume en faveur de la consécration et de la promotion des valeurs des droits de l'Homme. Il s'agit là clairement d'une reconnaissance des efforts tous azimuts menés par le Maroc pour favoriser le développement de la culture démocratique, de pluralisme et d'égalité, à la faveur notamment d'une Constitution novatrice, laquelle a conféré une dimension profonde aux droits humains, en l'occurrence économiques et sociaux. 

Véritable espace ouvert d'échanges denses et fructueux, cette rencontre est, sans nul doute, un moment inégalé de partage d'expériences, de cultures et d'ambitions, mais aussi l'occasion pour le Maroc de bien se positionner dans le débat mondial autour des droits de l'Homme, en tant qu'acteur à part entière et partenaire actif et crédible.

S'affirmant comme modèle en matière d'interaction avec les mécanismes onusiens des droits de Homme, le Maroc, initiateur de nombreuses réalisations distinguées sur les plans législatif, institutionnel et pratique, est en droit d'être fier d'abriter le 2e forum mondial des droits de l'Homme, un événement international phare qui traduit la volonté et l'ambition du Royaume de contribuer activement aux actions internationales dans le domaine des droits de l'Homme.

Ce forum sera aussi l'occasion pour présenter le modèle marocain qui constitue, selon nombre d'organisations nationales et internationales, gouvernementales et non gouvernementales, une expérience singulière en matière de promotion des droits de l'Homme et des libertés.

Ainsi et après le Brésil, c'est le Maroc, pays stable, ouvert et promis à un avenir prospère, qui prend, cette année, le relais, fort en cela d'un long processus inclusif couplé à une approche globale des droits de l'Homme, qui associe les institutions nationales et internationales.

Pour relever le défi de l'organisation de cet événement d'envergure, le Maroc a, dès sa désignation en tant que deuxième pays hôte du FMDH, mis en place un Comité Scientifique International composé d'un large panel d'experts nationaux et internationaux.

Ce comité a élaboré un programme à même d'embrasser tout le spectre des problématiques liées à la question des droits de l'Homme, qui prennent aujourd'hui une nouvelle dimension, dictée par les évolutions sociales, économiques, technologiques, industrielles et scientifiques.

Qui plus est, un large programme de consultation a permis de mobiliser l'ensemble des acteurs nationaux et débouché sur la tenue de deux séminaires nationaux de préparation avec la société civile et une multitude de rencontres bilatérales ayant réuni près de 300 réseaux associatifs marocains. Par ailleurs, les 13 commissions régionales du CNDH sont, à leur tour, mobilisées et s'évertuent à animer des rencontres d'information régionales.

Plus de 5.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers sont attendus à ce forum.

Les participants devront faire le point sur les principales avancées en matière des droits de l'Homme dans le monde, et les contraintes qui pèsent encore sur leur effectivité d'ONG locales aux agences des Nations unies, en passant par des centaines de réseaux associatifs, d'experts et d'organismes internationaux dont des Prix Nobel, des dirigeants politiques et des acteurs mondiaux du développement et des droits humains.

Ainsi, entre les séances d'ouverture et de clôture, près de 200 espaces de discussion, de rencontre et de formation sont programmés, des forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales, des ateliers de formation, des événements spéciaux à l'initiative des institutions marocaines en présence de leurs homologues internationaux, des activités internes et des activités autogérées.

Cette deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme met au centre des débats la question de l'égalité de sexes et de la parité avec 12 forums dédiés aux femmes.

Les droits des jeunes, des enfants, des migrants et des personnes en situation de handicap seront également au cœur des débats, avec plus de 50 activités et une action de sensibilisation sur les droits de l'Homme qui sera programmée dans toutes les écoles du Royaume, le 27 novembre, à la même heure et dans toutes les écoles et classes du pays.

L'édition d'un timbre spécial Forum mondial par Barid Al Maghrib, une exposition philatélique, la célébration d'une journée spéciale Palestine, le 29 novembre, pour commémorer la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien et la programmation d'une grande exposition internationale d'arts plastiques sont également au menu.

Ce Forum devra s'atteler à identifier les principaux problèmes dans le domaine des droits de l'homme dans ses relations avec le processus démocratique, et ce pour fournir des suggestions spécifiques et promouvoir les mécanismes d'enseignement et les aspects normatifs en matière de droits de l'Homme.

Ce rendez-vous phare de l'agenda internationale est d'autant plus important qu'il se tient à la veille de grandes échéances planétaires à savoir la Conférence Paris Climat 2015, le programme onusien de développement post-2015 et le Programme d'action (Beijing+20) relatif à la parité et des droits des femmes.

L'approche du Maroc en matière des droits de l'Homme au centre d'entretien entre M. Benkirane et le président du CDH

Les efforts du Maroc en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme ont été au centre des entretiens qu'a eus, mercredi à Rabat, le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et le président du Conseil des droits de l'Homme, Baudelaire Ndong Ella.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont passé en revue les divers aspects de l'expérience marocaine en matière de promotion des droits de l'Homme et salué les initiatives du Maroc au sein des instances onusiennes des droits de l'Homme.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cet entretien, le responsable onusien s'est félicité de la coopération fructueuse du Royaume avec les instances onusiennes des droits de l'Homme, notamment aux niveaux de la mise en oeuvre des conventions internationales relatives aux droits de l'homme et de l'adaptation de la législation nationale aux instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme.

Il s'est félicité également de l'organisation par le Maroc de la 2è édition du Forum Mondial des Droits de l'Homme (FMDH) à Marrakech, illustrant ainsi le dynamisme du Royaume quant à son approche en matière de droits de l'homme, eu égard au large éventail de questions relatives aux droits de l'homme qui seront débattues. 

Cette rencontre a été également une occasion pour mettre l'accent sur la nécessité de promouvoir la coopération entre le Maroc et les autres pays africains en matière de promotion des droits de l'Homme.

Placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FMDH examinera des sujets classiques mais aussi des thématiques émergentes en rapport avec les droits humains, y compris l'élaboration d'une déclaration sur "les personnes âgées" et "les entreprises et droits de l'Homme".

Plus de 5.000 participants, des décideurs, des défenseurs des droits de l'Homme et des chercheurs sont attendus au forum de Marrakech, lequel sera marqué par une forte implication des pays du Sud et des débats ouverts sur des problématiques aussi variées que les droits des femmes, des enfants, des groupes vulnérables et des migrants.

FMDH: Marrakech fin prête pour accueillir plus de 5.000 participants venus des quatre coins du monde

La tenue à Marrakech du 27 au 30 novembre de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH), sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, vient conforter la position de la cité ocre et sa réputation de destination de choix pour les grandes manifestations nationales et internationales.

La ville de Marrakech, destination touristique phare du Royaume, est fin prête pour accueillir plus de 5.000 participants venus des quatre coins du monde et qui se sont donné rendez-vous dans le cadre de cette grand-messe planétaire de droits de l'Homme.

La tenue de ce conclave international constitue ainsi une reconnaissance de la place de la cité ocre qui abrite tout au long de l'année, un nombre important de manifestations à caractère culturel, artistique, scientifique, économique, politique et technique.

Au rayonnement culturel international, cette cité impériale dotée d'une infrastructure touristique moderne et très attractive répondant aux standards mondiaux en la matière, vit au rythme du renforcement de son processus de développement en faveur de la dynamisation du tissu économique et de la promotion de l'activité touristique et ce en droite ligne avec de la vision du Maroc qui affiche sa détermination à promouvoir et enrichir l'offre touristique nationale.

Conscient du rôle de taille que joue le secteur touristique dans le développement de l'économie, le Royaume poursuit sa politique afin de doter la Cité ocre, première destination touristique nationale, d'infrastructures modernes lui permettant d'accueillir ses visiteurs dans les meilleures conditions de sécurité et de confort, renforcer son attractivité économique et consolider sa place en tant que pôle touristique mondial.

Des participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers sont attendus à Marrakech pour la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme.

Les participants devront faire le point sur les principales avancées en matière des droits de l'Homme dans le monde, et les contraintes qui pèsent encore sur leur effectivité d'ONG locales aux agences des Nations unies, en passant par des centaines de réseaux associatifs, d'experts et d'organismes internationaux dont des Prix Nobel, des dirigeants politiques et des acteurs mondiaux du développement et des droits humains.

Ainsi, entre les séances d'ouverture et de clôture, près de 200 espaces de discussion, de rencontre et de formation sont programmés, des forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales, des ateliers de formation, des événements spéciaux à l'initiative des institutions marocaines en présence de leurs homologues internationales, des activités internes et des activités autogérées.

Cette deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme met au centre des débats la question de l'égalité de sexes et de la parité avec 12 forums dédiés aux femmes.

Les droits des jeunes, des enfants, des migrants et des personnes en situation de handicap seront également au cœur des débats, avec plus de 50 activités et une action de sensibilisation sur les droits de l'Homme qui sera programmée dans toutes les écoles du Royaume, le 27 novembre, à la même heure et dans toutes les écoles et classes du pays.

L'édition d'un timbre spécial Forum mondial par Barid Al Maghrib, une exposition philatélique, la célébration d'une journée spéciale Palestine, le 29 novembre, pour commémorer la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien et la programmation d'une grande exposition internationale d'arts plastiques seront programmées à l'occasion. 

Ce Forum vise à identifier les principaux problèmes dans le domaine des droits de l'homme dans ses relations avec le processus démocratique, et ce pour fournir des suggestions spécifiques et promouvoir les mécanismes d'enseignement et les aspects normatifs en matière de droits de l'Homme.

Ce rendez-vous important de délibérations et de débats à l'échelle internationale est une étape importante qui va compter dans l'agenda international et régional car il se tient à la veille de grandes échéances planétaires à savoir Paris 2015 pour le climat, les objectifs du Millénaire dans leur vision post-2015, Beijing+20 pour ce qui est de la parité et des droits des femmes.

Le Maroc fait preuve d'une coopération croissante avec les mécanismes onusiens de protection des droits de l'Homme

Le Maroc a fait preuve d'une coopération croissante avec les mécanismes des Nations Unies de protection des droits de l'Homme, note un rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), présenté mardi à Marrakech, lors d'une conférence de presse en marge de la tenue de son Bureau international.

De nombreux mécanismes et procédures spéciales ont été autorisés à se rendre au Maroc au cours des dernières années, relève le même rapport présenté par le président de la FIDH, Karim Lahidji, qui était accompagné par la secrétaire générale de la fédération, Amina Bouayach, et la responsable du Bureau du Maghreb de la FIDH, Marie Camberlin.

Et d'ajouter que des rapports d'étape ont également été soumis au Comité des droits de l'Homme (rapports de mi-parcours dans le cadre de l'Examen périodique universel) ainsi qu'au rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Rapporteur spécial sur la torture).

Par ailleurs, le rapport de la FIDH souligne que l'adoption par le Maroc d'une nouvelle Constitution en 2011 a marqué un tournant important dans la dynamique de réforme de ses institutions et tout particulièrement de son système judiciaire.

Le rapport relève aussi que les autorités marocaines se sont engagées dans un vaste chantier de réforme de la justice, qui se traduit par un foisonnement de lois, dont quelques-unes ont été adoptées, tandis que la majorité est en cours d'adoption ou en préparation.

L'examen de ce processus révèle des avancées importantes en matière de protection des droits de l'Homme, et suggère certains approfondissements, en concertation avec la société civile, pour une harmonisation pleine et entière de la législation avec la Constitution et les Conventions internationales de protection des droits humains ratifiés par le Maroc, note le rapport.

Cependant, si ce processus de réformes est fondamental et doit être soutenu, le défi majeur pour les autorités marocaines reste la mise en œuvre des lois, ajoute-t-il. 

Les autorités sont appelées à continuer à mettre en place des instances et mécanismes indépendants chargés de surveiller l'application des lois, relève le document, ajoutant que les programmes de formation mis en place notamment par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) sont des initiatives qui doivent être poursuivies et développées.

Le rapport rappelle en outre, que le Maroc a mis en place une nouvelle politique migratoire, suivant une approche humanitaire conforme aux engagements internationaux du Maroc et respectueuse des droits des immigrés.

Selon les organisations de défense des droits des migrants, on n'enregistre plus de rafles dans la majorité des villes marocaines, ni de reconduites à la frontière algérienne ou mauritanienne, souligne le rapport. 

Le rapport a émis une série de recommandations, notamment la poursuite et l'approfondissement du processus de réforme pour harmoniser les lois nationales avec la constitution et les conventions internationales de protection des droits humains ratifiées par le Maroc.

Le rapport préconise aussi de veiller à une consultation systématique et effective de la société civile et des ONGs sur les différents processus de réformes et les définitions des politiques pour accompagner celles-ci.

La FIDH appelle aussi à prévoir des mesures alternatives à la détention préventive et veiller à leur mise en œuvre, à œuvrer pour que les réformes du Code pénal et du Code de procédure soient rapidement adoptées et que leurs dispositions soient pleinement conformes aux normes et conventions internationales de protection des droits humains et aux recommandations du Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire (formulées dans son rapport d'août 2014).

Le Conseil économique, social et environnemental organise un atelier sur la Charte sociale de l'UCESIF

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) organise, vendredi prochain à Marrakech, un atelier de travail sur "L'impact de la Charte sociale de l'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires de la francophonie (UCESIF) sur la promotion des droits humains fondamentaux dans les pays de l'Union".

Cet atelier de travail se tiendra en marge des travaux de la deuxième session du Forum mondial des droits de l'homme (FMDH), prévu du 27 au 30 courant dans la cité ocre du Royaume, précise un communiqué du CESE. Plus de 5.000 participants, venant de 94 pays, des centaines d'ONG locales et internationales et des dizaines d'experts nationaux et étrangers sont attendus à ce forum. 

Le rapport plaide aussi pour l'abolition de la peine de mort dans le nouveau Code pénal.

Ce rapport a été établi suite à une mission de la FIDH (26 mai-5 juin), durant laquelle elle s'est rendue à Rabat, Casablanca et Laâyoune. La délégation a pu avoir accès aux prisons d'Oukacha (Casablanca) et celle de Salé, ainsi qu'à la prison de Laâyoune où elle a rencontré des représentants de l'administration pénitentiaire et a pu s'entretenir librement avec des détenus. 

Cette mission de la FIDH a été menée en étroite collaboration avec ses organisations membres au Maroc, l'association marocaine des droits Humains (AMDH) et l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH). Elle a également coopéré avec plusieurs organisations partenaires et en particulier Adala et le Groupe antiraciste de défense et d'accompagnement des étrangers et des migrants (GADEM).

La FIDH tient son Bureau international pour la première fois au Maroc. Les 22 membres dirigeants de la FIDH, originaires de tous les continents, se réunissent du 24 au 27 novembre à Marrakech pour échanger sur les stratégies de l'organisation.

La FIDH est une ONG internationale de défense des droits humains qui fédère 178 organisations dans près de 120 pays. 

Forum mondial des droits de l'Homme à Marrakech: l'illustration d'un Maroc qui avance

La tenue à Marrakech du deuxième Forum mondial des droits de l'Homme (FMDH) est l'illustration d'un Maroc qui avance à un moment difficile pour la région, a affirmé lundi l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, M. Mohamed Aujjar.

Première en terre africaine, l'évènement va attirer plus de 5.000 personnes "qui pourront constater combien le Maroc a avancé sur les questions en lien avec les droits humains", a déclaré M. Aujjar dans une interview au journal la Tribune de Genève.

Ce sera aussi l'occasion, a-t-il dit, pour les décideurs, chercheurs et des représentants d'ONG d'échanger les idées en ce moment difficile et trouble que traverse la région arabo-islamique. 

Le diplomate marocain a assuré que la grande majorité des ONG marocaines prendront part à la deuxième édition du FMDH, relevant toutefois que "toute organisation peut exprimer son désaccord en toute liberté, le Maroc étant un pays pluraliste et démocratique".

Prié de dire quelles priorités se fixent le Royaume à l'ONU, l'ambassadeur a souligné l'engagement résolu du Maroc à densifier les liens entre le Nord et le Sud au sein du système des Nations unies.

"Mon pays, avec son identité plurielle, arabe, berbère, africaine, juive et méditerranéenne, est porteur d'une grande ambition. Il est la démonstration que l'islam tolérant n'est pas incompatible avec la démocratie et le respect des droits de l'Homme", a-t-il fait observer.

Le Maroc, a ajouté M. Aujjar, est très ouvert à la marche de l'humanité vers le progrès et compte pleinement mettre à profit son mandat au sein du Conseil des droits de l'Homme pour la promotion et la protection des valeurs des droits humains et pour la préservation de leur universalité.

Abordant l'action contre la menace terroriste dans la région, l'ambassadeur a indiqué que le Royaume a développé une expertise internationalement reconnue dans le domaine de la lutte contre la radicalisation, "que nous partageons avec nos amis qui font face à ce fléau international".

"Nous sommes conscients que la lutte contre le terrorisme se situe à la jonction entre les droits de l'Homme et le maintien de la sécurité", a fait valoir M. Aujjar, notant que le Royaume "s'efforce de concilier entre ces deux impératifs dans le strict respect des législations nationales et des standards internationaux".

Il s'agit là, selon lui, d'un engagement assumé au plus haut niveau de l'Etat à la faveur d'un processus continu de réformes qui a été couronné par l'adoption la Constitution de 2011 qui représente un tournant dans l'histoire du Royaume.

La 2ème édition du "Forum mondial des droits de l'Homme" au Maroc : une reconnaissance internationale des réalisations du Royaume   

 La tenue cette semaine à Marrakech de la 2ème édition du "Forum mondial des droits de l'Homme" est une "reconnaissance internationales des réalisations" du Royaume dans ce domaine, a affirmé l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale.

L'ouverture du Maroc sur les acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme lui a valu leur "reconnaissance", notamment en le "désignant pour abriter la deuxième édition du Forum mondial des droits de l'Homme'', a souligné M. Hilale dans une déclaration.

Cette manifestation "représente une reconnaissance internationale des réalisations du Royaume dans ce domaine et de la vitalité des institutions nationales et des organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme", a poursuivi l'ambassadeur.

M. Hilale a, en outre, mis en avant "l'importance du rôle de la société civile dans la promotion et la protection des droits de l'Homme", en ce sens qu'elle apporte un "soutien précieux aux efforts de l'Etat et permet de renforcer le respect des droits de l'Homme sur le terrain". C'est "conscient de ce rôle"que le Maroc a inscrit dans sa constitution de 2011 leur rôle dans la promotion et la protection des droits de l'Homme", a-t-il rappelé.

C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, le Royaume qui est "honoré de cette confiance des ONG du monde ne ménagera aucun effort pour assurer la pleine réussite de leur forum mondial".

Et de saisir cette occasion pour rappeler "l'engagement du Maroc pour la promotion et la protection des libertés et droits fondamentaux tant au niveau national qu'international notamment au Conseil des Droits de l'Homme".

"En tant que membre fondateur du Conseil et siégeant actuellement dans ce dernier, le Maroc ne ménagera aucun effort pour défendre les principes et les objectifs du Conseil des Droits de l'Homme, et renforcer l'efficacité et l'effectivité de ce dernier", a-t-il conclu.

Les 5000 participants à ce forum, venant de 94 pays, seront réunis pour faire le point sur les principales avancées en matière des droits de l'Homme dans le monde, et les contraintes qui pèsent encore aujourd'hui sur leur effectivité : d'ONG locales aux agences des Nations unies, en passant par des centaines de réseaux associatifs, d'experts et d'organismes internationaux dont des Prix Nobel, des dirigeants politiques et des acteurs mondiaux du développement et des droits humains.

Près de 200 espaces de discussion, de rencontre et de formation sont programmés, forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales , des ateliers de formation, des événements spéciaux à l'initiative des institutions marocaines en présence de leurs homologues internationaux, des activités internes, des activités autogérées.

En d'autres termes, la tenue de ce forum au Maroc, terre africaine de rencontres, de retrouvailles, de paix mais aussi de stabilité, revêt une symbolique toute particulière et illustre clairement cette volonté manifeste des pays de la rive sud de s'inscrire dans les débats mondiaux autour des questions des droits de l'Homme, et de réitérer leur engagement en faveur de la promotion et de la défense des valeurs universelles. Le FMDH serait donc une opportunité pour le Maroc de réitérer, encore une fois, sa fierté d'appartenir à l'Afrique, dans le cadre de sa solidarité agissante avec les pays africains frères et amis, et de mettre à contribution son expérience, son expertise et son savoir- faire en matière de défense et de promotion des droits de l'Homme et des libertés fondamentales collectives et individuelles, et ce en application même des Hautes Orientations Royales pour une coopération sud-sud effective et un partenariat gagnant-gagnant.

C'est dans cette logique que SM le Roi Mohammed VI a réitéré, lors de Son discours du 30 Juillet dernier à l'occasion de la Fête du Trône, Son attachement à exploiter au mieux l'évolution du modèle marocain de démocratie et de développement ‘'pour conforter l'image et la place du Maroc sur la scène internationale et défendre les intérêts supérieurs et les causes justes de notre pays''.

S'agissant du Continent Africain, dans ce même discours adressé à la nation, le Souverain avait fait part de Sa profonde conviction que ‘'l'Afrique est apte à réaliser son essor''. ‘'Cependant, cet objectif ne pourra être atteint que si le continent compte sur ses enfants et sur ses ressources propres. Ici, Je tiens à réaffirmer ce que J'ai dit à Abidjan : l'Afrique doit faire confiance à l'Afrique'', a dit SM le Roi.

C'est dire que l'engagement du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud est traduit également par les multiples actions que mène SM le Roi Mohammed VI, depuis Son intronisation, pour plaider une solidarité agissante en faveur de l'Afrique subsaharienne. 

Les efforts du Maroc pour donner à la coopération Sud-Sud un visage humain et empreint de solidarité, se traduisent par son engagement constant en faveur des causes nobles de la paix et du développement, ainsi que par ses positions solidaires toujours manifestées à l'égard des préoccupations des pays du Sud, et de leurs aspirations au progrès et au bien-être. 

Lors de ce forum des ONGs, des agences des Nations Unies, des centaines de réseaux associatifs et d'experts, outre des organismes internationaux dont des prix Nobel pour la paix, des dirigeants politiques et des acteurs mondiaux, feront le point sur les principales avancées en matière des droits de l'Homme dans le monde, ainsi que sur les diverses contraintes qui continuent de peser sur leur effectivité.

Au menu de ce conclave figurent, entre autres, près de 200 espaces de discussion, de rencontre et de formation, des forums thématiques organisés conjointement par des ONG marocaines et internationales, des ateliers de formation, outre une série d'événements spéciaux à l'initiative des institutions marocaines, en présence de leurs homologues internationaux.

L'ONDE organise une série d'événements dans le cadre du FMDH de Marrakech

L'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), présidé par SAR la Princesse Lalla Meryem, et les Nations unies organisent le volet "enfance" du Forum mondial des droits de l'homme (FMDH) qui se tiendra à Marrakech du 27 au 30 novembre sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, indique un communiqué de l'ONDE.

Lors de ce forum, l'ONDE aura plus particulièrement en charge la coordination et l'animation d'une série d'activités, dédiées à la question des droits de l'enfant et à ses enjeux à l'échelle régionale et internationale.

Au programme de cet événement figurent plusieurs manifestations majeures, à savoir, un forum thématique sur les droits de l'enfant sous le thème "les Droits de l'Enfant dans le monde, 25 ans après", une Assemblée générale mondiale des jeunes, ainsi qu'un un marathon placé sous le thème "Courir pour un futur meilleur".

La tenue de la deuxième édition du FMDH représente une plateforme exceptionnelle pour faire le point avec les principales parties prenantes de la question des droits de l'enfant sur les efforts fournis par la communauté internationale pour la mise en œuvre de la CNDE et de ses protocoles.

Dans le cadre de ce forum, l'ONDE et les représentants du secrétariat général des Nations Unies organisent, les 28 et 29 novembre prochains, la 2ème édition de l'Assemblée générale mondiale des jeunes, une assemblée qui réunira des jeunes et adolescents venant des quatre coins du monde

Le format de cette rencontre se fera selon le modèle de l'Assemblée générale des Nations unies à travers laquelle les jeunes du monde s'expriment par le biais d'analyses et débats sur les défis liés à l'enfance, dans le cadre d'une véritable réunion de l'Organisation des Nations unies.

La 2ème édition de l'Assemblée générale mondiale des jeunes réunira un panel d'experts, de représentants d'organismes internationaux et de personnalités de marque qui animeront les débats. La liste des intervenants comprend Amine Maalouf, Edgar Morin, Corinne Woods ou encore Bahia Hariri.

Lors de cet événement seront discutées 15 thématiques issues d'un sondage en ligne des Nations Unies ayant récolté plus de 5 millions de doléances et propositions, mais la thématique phare sera l'"Agenda post 2015". A ce sujet, le secrétaire général de l'ONU M. Ban Ki-Moon affirme qu'il s'agit-là de l'agenda de "développement le plus participatif que le monde ait jamais vu".

D'ailleurs, dans ce cadre, l'ONDE organise en collaboration avec le "United Nations Millennium Campaign", un événement spécial sur l'approche inclusive de mise en œuvre de ce processus.

Parmi les sujets qui seront abordés figurent en particulier les thématiques clés telles que la santé mentale des enfants et des jeunes face au fléau des drogues, les droits de la population des 16-23 ans qui ne dispose pas de code juridique international leur permettant de faire face aux enjeux de la transition à l'âge adulte, l'équité dans l'accès au savoir, l'implication des enfants et des jeunes dans le processus de l'innovation, ainsi que le renouvellement des responsabilités à l'égard des enfants dans le cadre de l'Agenda Post 2015 (politiques publiques intégrées).

Par ailleurs, lors de la clôture du Forum de Marrakech, l'ONDE organisera un marathon des droits de l'enfant, un événement grandiose qui permettra aux 15.000 participants attendus (parmi lesquels athlètes professionnels, officiels et personnalités) de courir pour la cause de l'enfance dans une ambiance ludique.

L'ONDE, qui œuvre de concert avec les départements gouvernementaux, les institutions nationales et la société civile pour réussir l'organisation d'une manifestation d'une telle envergure, procédera également à la coordination avec les instances des Nations unies, de la Ligue Arabe, de l'ISESCO et du Conseil de l'Europe.

La communauté internationale célèbre, le mois de novembre de cette année, le 25ème anniversaire de l'adoption de la Convention des Nations Unies pour les Droits de l'Enfant (CNDE).

Au Maroc, cette commémoration sera marquée par un programme de manifestations impliquant les départements gouvernementaux, le parlement, les institutions nationales et les organisations de la société civile.

(MAP-25/11/2014)