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Mercredi 16 Mars 2016

27è session du Forum Crans Montana (FCM) à Dakhla

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27è session du Forum Crans Montana (FCM) à Dakhla

Fin des travaux de la 27-éme session du Forum Crans Montana

Après cinq jours de débats enrichissants sur le développement de l'Afrique et la coopération sud-sud, les travaux de la 27è session du Forum Crans Montana (FCM) ont pris fin lundi soir à bord du bateau de croisière GNV Rhapsody.

Le FCM a poursuivi ses débats à bord du GNV à destination de Casablanca après trois jours de travaux intenses à Dakhla, la perle des provinces du sud, qui a abrité ainsi pour la deuxième année consécutive une édition de ce prestigieux Forum consacrée à l'Afrique. 

Plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères issues de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales ont pris part à cette grand-messe qui s'est tenue sous le thème de "l'Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable".

L'édition 2016 de ce forum, organisée en partenariat avec l'ISESCO, a réuni le gotha mondial de l'économie et de la politique et d'illustres personnalités, dont des Chefs d'Etat et de gouvernement, anciens ou en exercice, des présidents de Parlement, de ministres et de hauts responsables d'organisations et institutions régionales et internationales.

Les travaux du FCM se sont déclinés en une quinzaine de sessions portant notamment sur la sécurité alimentaire, énergétique et humaine, la femme, les jeunes et l'emploi, l'importance des régions, l'environnement, l'éducation et la santé.

Le président d'honneur du FCM, Jean-Paul Carteron, a qualifié de "succès" cette 27e session de par le nombre et la qualité des participants, notant que tout le monde est "enthousiaste" à revenir à nouveau dans le Royaume dans le cadre du FCM. 

 

(MAP 22/03/2016)

Les défis communs exigent des deux rives de l'Atlantique de réfléchir à de nouveaux moyens pour accélérer leur coopération

Les défis communs exigent des pays des deux rives de l'Atlantique, d'Afrique et d'Amérique latine, de réfléchir à de nouveaux moyens pour dynamiser leur coopération, ont estimé les participants à un débat organisé lundi dans le cadre du 27è Forum Crans Montana (FCM) qui poursuit ses travaux à bord du paquebot GNV Rhapsody.

Lors d'un panel sous le thème "L'Atlantique sud, un espace de croissance économique à fort potentiel", plusieurs experts issus des deux bords de l'Atlantique ont souligné que les pays d'Afrique et d'Amérique latine font face à des défis communs liés à la sécurité, au développement et à la lutte contre les trafic d'êtres humains et de drogue qui exigent l'exploration et la diversification des opportunités de partenariat et de coopération, en exploitant leur potentiel économique, culturel et humain.

Ils ont estimé que l'éloignement géographique entre les deux rives de l'Atlantique s'efface devant des défis communs de cette ampleur qui font que la complémentarité entre les pays de ces deux blocs devient une nécessité impérieuse et non un luxe, relevant qu'il existe une volonté commune pour une coopération équilibrée entre les pays du Sud.

Les intervenants ont insisté sur la nécessité de corriger les clichés sur l'Afrique et l'Amérique latine, qui les résument aux épidémies, aux conflits armés et politiques, à l'insécurité et aux crises économiques, appelant à promouvoir les images positives de la croissance et du potentiel économiques dont regorgent les deux zones.

Par ailleurs, les participants à un autre panel sur l'emploi des jeunes ont souligné que la jeunesse représente "une source intarissable de talents" qu'il convient d'en tirer profit et de lui permettre de s'épanouir afin de contribuer aux efforts de développement du continent.

La capacité d'innovation et l'ambition des jeunes constituent un capital pour l'Afrique qui doit être confortée par la formation et l'encadrement, ont-ils noté, soulignant le rôle des gouvernements, des organisations professionnelles et de la société civile et les entreprises à faire renaitre l'espoir chez les jeunes en leur permettant l'accès aux opportunités d'emploi.

La mise en œuvre de la régionalisation au Maroc émane d'une démarche "visionnaire" 

La mise en œuvre de la régionalisation avancée au Maroc émane d'une démarche vraiment " visionnaire", a affirmé l'ancien ministre de l'Intérieur et ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.

"Ayant été pendant de longues années Préfet de région, je sais bien comment fonctionne les régions en France et je dois dire que c'est vraiment visionnaire d'avoir voulu développer la régionalisation du Maroc", a déclaré le responsable français dans un entretien accordé à la MAP, à l'occasion de sa participation au 27ème Forum Crans Montana qui se tient à Dakhla du 17 au 22 mars.

L'un des atouts de cette régionalisation est la proximité qui permet d'être au fait des problèmes et des attentes de la population, a-t-il expliqué, notant que les décisions au plus près du terrain sont bien plus pertinentes que celles prises à 800 ou 200 km.

En plus, la communauté de voisinage fait que les gens se créent un moteur et ont envie de faire des choses ensemble parce que c'est leur problème et qu'ils s'efforcent de résoudre ensemble, a-t-il ajouté, soulignant que "l'identité régionale est un moteur d'action et d'efficacité considérable".

L'ancien ministre français a salué, par ailleurs, l'intérêt accordé par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, au développement des pays de l'Afrique subsaharienne dans le cadre de la coopération Sud-Sud, mettant en avant l'apport considérable du Royaume à ces pays.

"Avec respect, je suis, à travers la presse, les différents déplacements de SM le Roi Mohammed VI dans différents pays africains accompagné de dizaines de chefs d'entreprises pour promouvoir le Maroc en Afrique mais aussi pour offrir aux Africains des possibilités de partenariat vers le développement", a-t-il dit.

"Le Maroc par rapport à la moyenne des pays africains est un pays développé", à la faveur du niveau mondial et exceptionnel de ses élites, a-t-il affirmé.

"C'est une sorte de régionalisation continentale" que le Maroc est entrain de promouvoir vis-à-vis de l'Afrique, a-t-il estimé.

M. Guéant s'est félicité, d'autre part, des thématiques retenues dans cette édition du FCM, qui s'est tenue pour la 2éme année consécutive à Dakhla, précisant qu'elles sont "majeures pour le développement de l'Afrique". Que ce soit dans la santé, l'éducation, la régionalisation ou la promotion de la femme, le Maroc joue "un rôle considérable", a-t-il conclu.

Des experts soulignent la nécessité pour les pays africains de développer leurs stratégies de communication

Les pays africains ont besoin de développer des stratégies de communication en vue de promouvoir leurs potentiels et soigner leur image aux yeux de l'Occident, ont souligné, dimanche, les participants à un débat organisé dans le cadre du Forum Crans Montana qui poursuit ses travaux à bord du navire de croisière GNV Rhapsody entre Dakhla et Casablanca. 

Les experts et les spécialistes dans les stratégies de communication provenant de plusieurs pays dont la France, la Roumanie, la Russie et la Belgique ont indiqué que l'Afrique est devenue un centre d'intérêt au niveau international, ce qui exige des pays africains l'élaboration de stratégies de communication susceptibles de corriger les stéréotypes et les clichés qui entachent leur image. 

Le FCM constitue une opportunité de communication entre les pays du sud, plus particulièrement ceux de l'Afrique, pour exposer leurs expériences ainsi que les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans différents domaines, ont-ils relevé, notant que la dynamisation des liens entre l'Afrique et les autres régions du monde passe par la communication dans la perspective d'une meilleure entente mutuelle. 

Ils ont noté, à cet égard, que plusieurs pays de l'Europe de l'Est font face aux mêmes problèmes dont souffrent les pays africains au niveau des préjugés véhiculés par les médias, mettant l'accent sur l'importance de s'ouvrir sur les moyens de communication et promouvoir un discours ciblé pour faire face à ces problèmes et difficultés. 

Les problèmes qui se posent aux pays africains, notamment ceux faisant face aux conflits et à des crises économiques, pour mettre en place des stratégies de communication, ont été également discutés lors de cette session qui a mis l'accent sur la nécessité de consolider la crédibilité du discours médiatique. 

Plusieurs sujets ont été évoqués lors de cette rencontre, notamment la "communication internationale et image de marque nationale", "les principes et les exigences pour développer une stratégie de communication intégrée pertinente", "Afrique et pays occidentaux : pour de nouvelles stratégies de communication et des relations dynamiques". 

Les participants au FCM poursuivent leurs travaux à bord du navire de croisière GNV Rhapsody, qui a levé l'ancre dimanche matin à destination de Casablanca, après deux jours de débats intenses à Dakhla, qui a accueilli pour la deuxième année consécutive cette prestigieuse messe internationale.

(MAP-21/03/2016)

Le Maroc déterminé à aller de l'avant dans sa stratégie en matière de connexion du réseau ferroviaire aux ports

Le Maroc est déterminé à avancer dans sa politique de développer la connexion de son réseau ferroviaire aux différents ports du Royaume, a affirmé Aziz Rachidi Alaoui, chef du Département Marketing et ventes à l'Office national des chemins de fer (ONCF), lors d'un débat organisé dans le cadre du 27è Forum Crans Montana, dimanche à bord du navire GNV Rhapsody, en croisière entre Dakhla et Casablanca.

Cette politique a permis au Royaume de connecter plusieurs ports importants au réseau ferroviaire national, notamment ceux de Tanger-Med, Jorf Lasfar, Nador, Casablanca ou encore Safi, mais la stratégie ambitieuse du Maroc vise à élargir ce réseau pour englober d'autres infrastructures portuaires, notamment les ports de Kénitra, le nouveau port de Nador et celui de Dakhla, a précisé M. Alaoui lors d'un panel sur l'amélioration de l'impact global de l'industrie maritime sur l'économie africaine.

Dans ce cadre, l'ONCF va accompagner tous les projets d'envergure lancés dans les provinces du Sud, a-t-il dit, notant qu'il sera procédé au développement des plateformes logistiques notamment dans les villes de Fès, Tanger, Marrakech, Oujda et Nador.

Conscient de l'impact de l'industrie maritime sur le développement de chaque pays, le Maroc a mis en place une feuille de route prometteuse pour développer ses infrastructures portuaires mais aussi moderniser et élargir son réseau ferroviaire pour développer la multi-modalité des ports, a-t-il expliqué.

Dans ce sens, il a indiqué que le Maroc est disposé à faire bénéficier les pays africains amis de son expérience en la matière à travers des partenariats de coopération et des sessions de formation, mettant l'accent sur l'importance de la coopération inter-africaine dans ce domaine.

Les autres participants à ce panel, des responsables portuaires, des experts et des dirigeants, ont mis l'accent sur les nouveaux enjeux du développement portuaire en Afrique et l'impact positif de l'amélioration permanente des connexions portuaires.

Ils ont également souligné que l'industrie maritime est fondamentale pour permettre à l'Afrique de relever le défi de l'interconnexion et de désenclaver les régions enclavées.

Le Forum Crans Montana choisit les nouveaux leaders du futur 2016

Les prix du Forum Crans Montana des nouveaux leaders du futur au titre de l'année 2016 ont été remis aux lauréats lors d'une cérémonie organisée dimanche dans le cadre de la 27ème session du Forum qui se tient à Dakhla (17-22 mars).

Une quarantaine de jeunes, dont dix Marocains, représentant des institutions gouvernementales, des entreprises et des ONG, ainsi que les mondes du cinéma, de la mode, de la presse et des droits de l'homme ont ainsi reçu cette prestigieuse distinction. 

Les nouveaux leaders du Futur du FCM est une communauté unique de jeunes décideurs d'Afrique, du Monde Arabe, d'Europe Orientale, d'Asie Centrale, d'Amérique du Sud et d'Extrême-Orient, sélectionnés pour leur réussite professionnelle exceptionnelle et leur expérience du leadership au sein d'entreprises et de gouvernements.

Selon les organisateurs, les nouveaux leaders du Futur bénéficient du soutien appuyé du Forum de Crans Montana pour renforcer leurs réseaux régionaux et internationaux, dans le cadre de la Coopération Sud-Sud que le Forum n'a eu de cesse de promouvoir comme une dimension essentielle d'un dialogue international renouvelé. 

Les nouveaux leaders seront invités à participer gracieusement à l'ensemble des Forums proposés dans le Programme Officiel pour une durée de trois ans et bénéficient d'excellentes opportunités de rencontres avec de grands décideurs de la vie politique et des affaires.

Ensemble, ils forment une puissante Communauté qui façonnera le monde à venir et relèvera les principaux défis du 21ème siècle.

Ils bénéficieront lors de cette 27e session du forum notamment d'une formation à bord du navire de croisière GNV, qui abritera les travaux du forum à compter de ce dimanche comme ils participeront aux trois prochaines éditions du FCM.

Le secrétaire général de l'Union de la jeunesse de Sakia Al Hamra-Oued Eddahab, Mansour Lambarki, qui fait partie des nouveaux leaders du Futur 2016 choisis par le FCM, a déclaré à la MAP que cette distinction fait honneur à la jeunesse marocaine, soulignant que les jeunes du Sahara marocain peuvent représenter le Maroc de meilleure façon dans les différents fora internationaux.

Pour la journaliste sahraouie, Bneita Abbassi, cette distinction ouvre la voie aux jeunes pour contribuer à l'édification d'un monde meilleur.

Elle constitue également le couronnement d'un parcours académique et professionnel des lauréats, a-t-elle précisé dans une déclaration à la MAP.

Le Forum Crans Montana lève l'ancre à destination de Casablanca

C'est à bord du prestigieux bateau de croisière GNV Rhapsody que le Forum Crans Montana poursuit à partir de ce dimanche les travaux de sa 27-ème session qui ont commencé vendredi dernier à Dakhla. 

Ils sont plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales, qui ont pris part à cette 2-ème édition du FCM à Dakhla et ils sont plusieurs centaines (plus de 500) qui ont insisté à poursuivre ces travaux à bord du GNV Rhapsody qui a levé l'ancre ce dimanche matin à destination de Casablanca. 

Ainsi, d'illustres personnalités nationales et étrangères du monde de la politique, de l'économie, de la société civiles etc, continuent leurs débats, dans un cadre agréable, autour du thème de "l'Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", retenu pour cette édition du FCM, qui se tient sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. 

Cette partie maritime du FCM a été entamée par une session plénière qui a mis l'accent essentiellement sur les moyens d'améliorer l'impact de l'industrie maritime sur l'économie africaine.

Les participants prendront également connaissance de l'expérience réussie du Maroc en matière de développement des provinces du sud et ses efforts visant à concilier tradition et progrès, avant de se pencher sur les problèmes du marché du travail en Afrique notamment pour les jeunes, qui constituent une source inépuisable de talents avec une capacité d'innovation importante.

"L'Atlantique sud : un espace de croissance économique à fort potentiel", "le renforcement des coopérations Afrique-Amérique du sud et centrale" et "l'Action commune internationale sur l'environnement priorités et perspectives" figurent également parmi les sujets qui seront débattus lors de cette deuxième partie du FCM entre Dakhla et Casablanca. 

Le GNV Rhapsody est un navire battant pavillon italien d'une capacité de 2.680 passagers et 550 véhicules, qui peut atteindre une vitesse de 23.80 nœuds.

Le Maroc, un pays stable qui montre un bel exemple de développement au monde (Jesse Jackson)

A la faveur des réformes profondes qu'il a entreprises, le Maroc est un pays stable qui montre un bel exemple de développement au monde, a affirmé, samedi à Dakhla, le Révérend Jesse Jackson, leader religieux et des droits civiques américain.

"Grâce au leadership de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a fait preuve de stabilité, de croissance et d'inclusion, dans une région bouleversée par le printemps arabe", a souligné le pasteur américain dans une déclaration à la MAP, à l'occasion de sa participation au 27ème Forum Crans Montana (17-22 mars).

"C'est toujours bien de venir au Maroc, l'un des plus grands carrefours du monde. Ce pays est à la fois africain, arabe et européen", a-t-il dit.

Evoquant sa participation au FCM, qui se tient sous le thème: "L'Afrique et la coopération sud-sud : une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", le Révérend Jackson a assuré qu'"il y a une cause commune qui attire les gens à se réunir au Maroc".

"L'Afrique est en train d'avoir une nouvelle image de marque, non seulement celle des crises et de la guerre, mais aussi celle des économies à la croissance la plus rapide du monde", a-t-il souligné.

Cet ancien candidat aux primaires démocrates pour l'élection présidentielle des Etats-Unis dans les années 80 n'a pas manqué de saluer l'élan de développement en cours dans les provinces du Sud du Maroc, et en particulier à Dakhla.

"Dakhla est une fleur qui s'épanouit dans le désert", a-t-il résumé, tout en émettant le vœu de voir la question du Sahara trouver une issue "par le dialogue et la diplomatie".

"J'espère que les conflits puissent être résolus non pas par la violence mais par la diplomatie. Cette crise doit être résolue et elle peut l'être", a-t-il dit, soulignant que "tout le monde a intérêt à ce que la paix continue à régner dans la région".

Le Révérend Jesse Jackson a, par ailleurs, dit espérer que les propos du Secrétaire général de l'ONU, Ban-Ki-moon, lors de sa récente visite dans les camps de Tindouf, soit une "erreur".

"J'espère que c'était une erreur. Nous avons besoin de l'ONU qu'elle soit une force de réconciliation. Non pas choisir une partie mais de réconcilier les parties", a déclaré cet ancien compagnon de lutte de Martin Luther King.

Forum Crans-Montana : Inauguration à Dakhla du premier golf éco-responsable du Maroc

Le premier Golf éco-responsable du Maroc, un links qui s'étend sur 34 hectares et qui s'intègre dans un projet de village écologique d'une superficie globale de 53 ha, a été inauguré samedi à Dakhla en marge du Forum Crans Montana.

Ce Golf a été inauguré par le Wali de la région Dakhla Oued Eddahab gouverneur de la province d'Oued Eddahab, Lamine Benomar, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée en présence des présidents des conseils de la région et de certains participants au Forum Crans Montana. 

Surplombant Oued Eddahab, le Golf de Dakhla "Rio de ORO/Oued Eddahab", qui tire son nom de la célèbre lagune, constitue le premier parcours de golf 100 pour cent écologique.

Entre mer et désert, ce Golf de neuf trous est doté de sable naturel et des greens d'un gazon spécial résistant à la sécheresse. Les fairways en sable fin présentent une qualité de jeu exceptionnelle, semblable à un fairway gazonné, tandis que pour la mise en relief des greens, un mélange de sable et de pierres du site a été utilisé, ainsi que de la terre végétale et des pierres provenant des environs.

Le Président de la Bosnie-Herzégovine exprime la détermination de son pays de renforcer les relations avec le Maroc

Le Président de la République de Bosnie-Herzégovine, M. Dragan Covic, qui a reçu en audience, dimanche à Casablanca, le Chef du Gouvernement Abdelilah Benkirane, a exprimé la détermination de son pays à développer les relations avec le Royaume du Maroc et à renforcer la coopération bilatérale, eu égard aux atouts et aux potentialités du Maroc qui le prédisposent à occuper une place de choix dans les relations internationales.

Le président de la Bosnie-Herzégovine effectue actuellement une visite dans le Royaume, la première du genre, au cours de laquelle il a pris part au 2ème Forum Crans-Montana (FCM), qui s'est ouvert vendredi à Dakhla en présence de personnalités internationales.

Dans une déclaration à la presse, M. Dragan a indiqué que ses discussions avec M. Benkirane ont été l'occasion d'examiner les moyens d'instaurer les assises d'une coopération fructueuse entre les deux pays, notant que le développement, la stabilité et la paix dont jouit le Maroc aux plans politique et économique peuvent servir de modèle dont on peut s'inspirer aux niveaux local et régional. 

Le Président de la Bosnie-Herzégovine a également souligné l'importance des échanges de visites entre les responsables des deux pays pour discuter de questions d'intérêt commun.

Pour sa part, M. Benkirane a déclaré que sa rencontre avec le président de la Bosnie-Herzégovine intervient conformément aux Hautes instructions Royales, eu égard au grand intérêt que porte le Souverain à ce pays européen.

Il a, à cet égard, mis en relief les efforts permanents du Maroc pour renforcer ses relations avec les pays européens, y compris la République de Bosnie-Herzégovine pays dont la communauté musulmane constitue la moitié de la population, et qui a, de surcroit, montré un intérêt particulier pour le Royaume et exprimé la forte volonté de raffermir les relations de coopération bilatérale. 

M. Benkirane a également indiqué que M. Covic lui a fait part du souhait de son pays de bénéficier de l'expérience marocaine en matière de consécration de la démocratie, considérée comme une expérience ''très positive" par les responsables de la Bosnie-Herzégovine.

Le Chef du Gouvernement a de même indiqué que le Président de la Bosnie-Herzégovine lui a demandé de transmettre à SM le Roi son souhait de voir le Souverain effectuer une visite en Bosnie-Herzégovine.

La rencontre a été l'occasion également d'aborder la situation que connait la majorité des pays de la région et son impact sur les relations avec l'Europe et de souligner que le Maroc, grâce à son expérience en matière de transition démocratique dans la stabilité, peut servir d'exemple à suivre dans la région, a dit M. Benkirane.

Les pays du pacifique ont toute leur place dans la COP22 

Les pays du pacifique ont toute leur place dans la COP22, qui se tiendra à Marrakech en novembre prochain, et ce dans le cadre d'une responsabilité sociale pour lutter contre le changement climatique, a affirmé, vendredi à Dakhla, la ministre chargée de l'Environnement, Hakima El Haite.

L'une des priorités du Royaume du Maroc est de permettre aux pays les plus vulnérables sur le plan climatique, de bénéficier, avant 2020, de l'aide financière nécessaire pour faire face aux défis que posent ces changements climatiques, a indiqué Mme El Haite lors de la réunion de suivi du Forum Maroc et Iles du Pacifique, tenue en marge des travaux de la 27e session du Forum Crans Montana.

A cet égard, Mme El Haite, qui a présidé cette réunion, a déploré que 62 milliards de dollars soient dépensés sur le climat, sans qu'il y ait pour autant des résultats concrets, tout en soulignant la nécessité d'asseoir une bonne gouvernance des financements climat lors de la COP 22.

Dans le même sillage, elle a exposé les initiatives entreprises par le Maroc en la matière, dont la création de plusieurs institutions d'énergies renouvelables, ainsi que l'accréditation par le Fonds vert pour le climat pour accompagner les projets des pays du Sud.

Par ailleurs, elle a fait savoir que cette réunion de suivi ne porte pas seulement sur l'agenda climatique, mais a pour objectif d'examiner plusieurs pistes de coopération, dont l'éducation et le tourisme entre le Maroc et les Etats insulaires du Pacifique.

En dépit de la grande distance géographique qui sépare le Maroc des îles pacifiques, ils partagent des valeurs communes qui leur permettent de consolider leurs relations, a indiqué, pour sa part, Karim Medrek, directeur de la diplomatie publique et des acteurs non-étatiques au ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

Il a rappelé, à cet égard, que le Maroc et la région du Pacifique ont une aspiration commune au développement et au progrès, ainsi qu'une volonté partagée de préserver leurs traditions et cultures.

D'ailleurs, la vision du Maroc, en faveur d'une coopération Sud-Sud solidaire et agissante, anime cet engagement visant le renforcement de la coopération avec les Etats du Pacifique, a indiqué M. Medrek.

De son côté, le secrétaire général du Forum de Développement des Iles du Pacifique, François Martel, a affirmé que les pays du pacifique n'ont pas attendu que le monde vienne à leur rescousse, mais qu'ils ont bien au contraire pris les mesures nécessaires pour remédier au changement climatique. 

Il a averti du danger qui émane du changement climatique et qui entrave le développement des îles du pacifique, mettant l'accent sur la nécessité de poursuivre les négociations de certaines clauses de l'Accord de Paris, dont celles relatives aux pertes et dommages.

Les ministres des îles du pacifique ont appelé, de leur côté, à prendre le changement climatique au sérieux, de s'engager dans la mise en oeuvre de l'Accord de Paris afin de protéger les peuples du Pacifique de toute catastrophe et de répondre à leur attentes en matière de développement économique et social.

Les intervenants ont été unanimes, par ailleurs, à rendre hommage au Royaume du Maroc, pour les efforts consentis dans la défense des intérêts des pays du Sud et pour le développement des îles du Pacifique.

Le Forum de Crans Montana, qui se tient sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales 

Forum Crans-Montana: un quotidien argentin met en relief l'importance des thématiques débattues à Dakhla

Le quotidien électronique argentin "Infobae" a mis en relief l'importance des thématiques débattues à l'occasion de la 27-ème session du Forum Crans-Montana (FCM), qui s'est ouverte vendredi à Dakhla, en présence d'une brochette de personnalités internationales.

Dans une tribune publiée samedi, le quotidien rapporte qu'à l'instar de l'année précédente, le Forum Crans-Montana rassemble des chefs d'Etat et de gouvernement, des leaders politiques et des experts internationaux en vue de mettre en lumière des thématiques relatives au développement, aux changements climatiques et aux défis présents et futurs pour l'Afrique.

"D'importants efforts ont été consentis en vue d'assurer la réussite d'un événement de la taille du Forum Crans-Montana qui connaît la participation de 800 personnalités étrangères", écrit Daniel Romero, directeur de l'agence de presse argentine indépendante "Total News" qui couvre les travaux du Forum depuis Dakhla. 

"La séance d'ouverture de ce rendez-vous international qui se poursuit au 22 mars courant sous le thème de +l'Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable+, a été marquée par la lecture d'un message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants", poursuit l'auteur de l'article.

Dans ce message, dont lecture a été donnée vendredi par le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat, SM le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc a fait de la coopération Sud-Sud un axe fondamental de sa politique étrangère et une ligne de conduite centrale de son action internationale, relève "Infobae".

Et d'ajouter que SM le Roi a souligné que le choix renouvelé de la ville de Dakhla pour la tenue du Forum Crans-Montana est plus qu'un symbole, en ce sens qu'"Il marque la renaissance d'une vision du Sahara marocain, celle d'une interface de rencontres, un carrefour d'échanges humains, commerciaux et de savoirs ancestraux entre le Sud et le Nord".

Le Forum Crans-Montana poursuit les débats autour de plusieurs questions relatives, notamment au continent Africain et à la coopération Sud-Sud aux fins de réfléchir aux moyens susceptibles de favoriser l'intégration mondiale de l'Afrique et promouvoir son développement économique et social.

(MAP-20/03/2016)

FCM : M. El Ouardi souligne la nécessité de développer des systèmes de santé régionaux pour faire face aux épidémies naissantes

Le ministre de la Santé, El Hossein El Ouardi a souligné, samedi à Dakhla, la nécessité de développer des systèmes de santé au niveau régional pour endiguer les maladies et les épidémies naissantes, notamment dans les pays du Sud.

Outre le développement de leurs systèmes nationaux, les pays du sud sont appelés à intégrer des systèmes régionaux de santé tout en respectant leurs spécificités économiques et sociales et ce, pour consolider la coopération entre ces pays vulnérables aux épidémies, a précisé M. El Ouardi lors d'un panel sur le thème "Santé publique : Préoccupation de tous", dans le cadre de la 27ème session du Forum Crans Montana qui se tient du 17 au 22 mars à Dakhla.

Il a, dans ce sens, appelé à l'élargissement des attributions des départements de la santé pour être en phase avec les nouveaux défis posés par les épidémies naissantes, mettant l'accent sur l'importance de coordonner les efforts sur les plans national et international pour mettre en place un système de santé global et efficace susceptible de répondre aux nouvelles problématiques liées à la santé.

Le ministre, qui a saisi cette occasion pour présenter l'expérience du Maroc en la matière, a rappelé l'inauguration récemment par SM le Roi Mohammed VI du Centre de virologie, des maladies infectieuses et tropicales, une structure de référence à l'échelon national et international, qui permettra d'améliorer les services de santé fournis aux citoyens et de développer la recherche scientifique et la coopération Sud-sud dans ce domaine.

Les participants à ce panel ont, par ailleurs, mis en exergue l'importance d'améliorer les dispositifs et les opérations d'alerte pour faire face aux épidémies naissantes et renforcer la sécurité sanitaire internationale.

Ils ont appelé les Etats et les organisations internationales à apporter une réponse sanitaire et sociale ferme aux problèmes liés aux épidémies.

L'autonomisation politique et économique des femmes en Afrique, une nécessité impérieuse pour le développement du continent 

L'autonomisation politique et économique des femmes constitue une nécessité impérieuse pour la réalisation du développement économique et social de l'Afrique, ont affirmé, samedi à Dakhla, les participants à un débat organisé dans le cadre du 27-ème Forum Crans Montana (FCM). 

Dans leurs interventions lors d'un panel consacré à la Femme africaine , des ministres, parlementaires et autres personnalités africaines ont jugé nécessaire d'adopter des législations avancées à même d'autonomiser la femme politiquement et économiquement. 

Ils ont estimé que la femme joue un rôle sans cesse important dans le processus de décision politique en Afrique, en accédant de plus en plus à des responsabilités nationales au sein des pays du continent, après avoir participé à la prise de décision au niveau des communautés locales. 

Selon eux, la femme africaine est également un acteur clé du développement économique du continent. 

Nombre d'intervenantes ont émis l'espoir de voir les femmes dans certains foyers de tension surmonter les épreuves de la guerre, de l'instabilité politique et de la détérioration de leurs conditions sociales. 

A cette occasion, Mme Hanane Fadi, chercheuse membre de l'Association marocaine pour la recherche et le développement, a salué la tenue à Dakhla du FCM qui a favorisé un climat de dialogue et d'échange d'expériences et d'expertise entre les femmes africaines. 

La chercheuse marocaine n'a pas manqué de mettre en avant les acquis réalisés par la femme au Maroc sur les plans politique, culturel et économique.

La coopération Sud-Sud, un cadre exemplaire pour le développement de l'Afrique 

La coopération Sud-Sud constitue un cadre exemplaire pour le développement du continent africain et des pays du Sud en général, a affirmé, samedi à Dakhla, le ministre délégué auprès du ministre camerounais des Relations Extérieures, Adoum Gargoum. 

Ce cadre permet aux pays du continent de partager les solutions stratégiques aux défis auxquels ils font face et de tirer profit des bonnes pratiques dans tous les domaines, notamment en ce qui concerne le partage des connaissances et des compétences, a précisé M. Gargoum qui s'exprimait lors d'un panel sur "Le rôle nouveau et croissant des régions", dans le cadre de la 27e édition du Forum Crans Montana qui se tient du 17 au 22 mars à Dakhla. 

Grâce à cette coopération Sud-Sud, le volume des échanges commerciaux et des investissements étrangers entre les pays du sud a enregistré une croissance notable, a-t-il dit, notant que cette coopération a également un impact important pour garantir la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et le développement de l'agriculture durable. 

Dans le même cadre, l'ancien conseiller du président palestinien, Omar Hilmi Ghoul, a mis l'accent sur l'importance de la coopération Sud-Sud dans le règlement de plusieurs problèmes dont souffrent les pays africains, appelant à accorder la priorité aux domaines de l'éducation, de l'enseignement et de la distribution équitable des richesses. 

De son côté, le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat, a exposé les grandes lignes de la régionalisation avancée, assurant que la mise en œuvre de ce projet "ambitieux" se réalise de manière progressive. 

La mise en œuvre de la régionalisation avancée, a expliqué M. Khattat, est accompagnée du lancement de projets d'envergure ayant mobilisé des investissements de l'ordre de 77 milliards de DH dans les différentes régions des provinces du Sud, dont 18 milliards consacrés à la région de Dakhla-Oued Eddahab. 

Le Forum de Crans Montana, qui se tient sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

Le Forum Crans Montana à Dakhla, une rencontre "réussie" qui confirme l'engagement du Maroc en faveur de l'Afrique 

La 27ème session du Forum Crans Montana, qui se tient du 17 au 22 mars à Dakhla, est une réussite qui confirme, une fois encore, l'engagement du Maroc en faveur de l'Afrique et du développement du continent, a indiqué l'ancien Premier ministre roumain, Petre Roman. 

"Je n'ai aucun doute. L'idée de tenir ce forum à Dakhla, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, est d'une grande utilité pour l'Afrique", a souligné M. Roman dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation à ce prestigieux Forum, organisé pour la 2ème année consécutive dans la perle du Sahara marocain. 

"Cette rencontre d'envergure, qui connaît la participation d'illustres personnalités venues des quatre coins du monde, aborde un sujet très important qui est la coopération Sud-Sud, auquel le Maroc accorde un intérêt primordial", a relevé M. Roman, également ancien ministre des Affaires étrangères. 

En plus de son engagement pour l'Afrique, la Maroc a réussi largement son pari de "préserver ses équilibres sociaux nécessaires, de s'ouvrir sur la modernité et d'améliorer la situation économique et sociale de ses citoyens", a-t-il fait observer, assurant que le modèle marocain est "exemplaire" dans ce sens. 

M. Roman a, en outre, mis en exergue le rôle du Maroc sur la scène internationale, ajoutant que le Royaume est un acteur actif "dans tout ce qui se passe dans le monde, notamment les enjeux de la globalisation et la lutte contre le changement climatique".

Le Forum de Crans Montana, qui se tient sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

Les initiatives du Maroc en faveur du développement de l'Afrique sont "intéressantes" et "très bienvenues"

Les initiatives entreprises par le Maroc en faveur du développement en Afrique, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, sont "intéressantes" et "très bienvenues", a affirmé, samedi à Dakhla, Mme Ntombenhle Perpetua Msiza, membre du Congrès national africain (ANC). 

"Pendant longtemps, il y a eu beaucoup de participation et d'échanges entre le Maroc et l'Europe. C'est très intéressant de voir le Maroc jouer un rôle plus vital en Afrique", a souligné Mme Msiza, fille du président sud-africain Jacob Zuma, dans un entretien accordé à la MAP à l'occasion de sa participation à la 27è session du Forum Crans Montana (17-22 mars). 

Elle a estimé que "beaucoup de choses restent encore à faire" en Afrique et qu'il est temps que des fonds en provenance de pays africains émergents puissent être acheminés vers les autres pays du continent pour contribuer à leur développement. 

"Si nous ne le ferons pas, on aura des problèmes tels que celui de l'émigration", a expliqué Mme Msiza, également membre exécutif du Parlement africain de la Jeunesse. 

Mme Msiza a, par ailleurs, formé le vœu de voir son pays et le Maroc, "deux grandes puissances de l'Afrique'' s'engager dans des efforts conjoints de coopération Sud-Sud en faveur du développement de l'Afrique. 

"Nous essayons d'aller dans cette direction. Nous espérons qu'un jour il y aura des changements (ndlr : dans les relations) entre le Maroc et l'Afrique du Sud", a-t-elle dit, jugeant "très important qu'il y ait un dialogue entre les deux pays". 

Evoquant la question du Sahara marocain, Mme Msiza a estimé que ce différend ne sera résolu que par le dialogue entre les parties au conflit. 

''Nous ne pouvons pas espérer et attendre que les Nations unies arriveront avec des solutions'', a-t-elle dit.

Le FCM réunit des experts de différents pays pour débattre de la relation TIC-éducation

Le Forum Crans Montana, qui tient les travaux de sa 27-ème session à Dakhla, a réuni samedi des experts de différents pays africains pour débattre de la relation entre les nouvelles technologies de l'information et l'éducation en tant que clé du futur. 

Un panel sous le thème "Education et technologies de l'information et de la communication, enjeux, perspectives et innovations" a été marqué notamment par la participation du ministre de l'Education et de la Formation professionnelle, Rachid Belmokhtar, et d'Aicha Bah Diallo, présidente de TrustAfrica, une organisation qui cherche à renforcer les initiatives africaines visant à remédier aux défis les plus complexes auxquels le continent est confronté. 

Cette rencontre a été axée sur l'utilisation des technologies de l'information principalement dans le domaine de l'éducation, ainsi que sur l'approche de coopération, le partenariat public/privé et le problème de l'électrification rurale, a déclaré M. Belmokhtar à la MAP, notant que toutes ces thématiques visent l'équité dans l'accès à l'éducation. 

Les débats ont porté également sur l'expérience marocaine qui est "très riche" dans le domaine des technologies de l'information ainsi que sur les progrès que le Maroc a réalisés dans le domaine de l'électrification, en même temps que sur les efforts qui reste à faire, a ajouté le ministre.

Cette rencontre a été aussi l'occasion de présenter la nouvelle approche du système éducatif marocain ainsi que les efforts du Royaume en matière de développement de l'éducation pour l'entreprenariat, la finance et surtout les nouvelles formations notamment professionnelle. 

"Ces formations vont révolutionner notre système éducatif", a relevé M. Belmokhtar. 

Plusieurs sujets ont été à l'ordre du jour de ce panel, notamment "Le numérique au service de l'éducation", "Mutation pédagogique et partenariats public-privé", "Energie et extension de la couverture réseau en zone rurale", "Les innovations et la formation en ligne ouverte à tous" et "Mutualiser les moyens financiers et les potentiels de développement". 

Le forum Crans Montana se tient à Dakhla pour la deuxième fois consécutives. Placée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette grande messe internationale réunit plus d'un millier de personnalités venues des quatre coins du globe pour échanger autour de la thématique principale de "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable".

Les initiatives du Maroc en faveur du développement de l'Afrique sont "intéressantes" et "très bienvenues" 

Les initiatives entreprises par le Maroc en faveur du développement en Afrique, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, sont "intéressantes" et "très bienvenues", a affirmé, samedi à Dakhla, Mme Ntombenhle Perpetua Msiza, membre du Congrès national africain (ANC).

"Pendant longtemps, il y a eu beaucoup de participation et d'échanges entre le Maroc et l'Europe. C'est très intéressant de voir le Maroc jouer un rôle plus vital en Afrique", a souligné Mme Msiza, fille du président sud-africain Jacob Zuma, dans un entretien accordé à la MAP à l'occasion de sa participation à la 27è session du Forum Crans Montana (17-22 mars). 

Elle a estimé que "beaucoup de choses restent encore à faire" en Afrique et qu'il est temps que des fonds en provenance de pays africains émergents puissent être acheminés vers les autres pays du continent pour contribuer à leur développement.

"Si nous ne le ferons pas, on aura des problèmes tels que celui de l'émigration", a expliqué Mme Msiza, également membre exécutif du Parlement africain de la Jeunesse. 

Mme Msiza a, par ailleurs, formé le vœu de voir son pays et le Maroc, "deux grandes puissances de l'Afrique'' s'engager dans des efforts conjoints de coopération Sud-Sud en faveur du développement de l'Afrique. 

"Nous essayons d'aller dans cette direction. Nous espérons qu'un jour il y aura des changements (ndlr : dans les relations) entre le Maroc et l'Afrique du Sud", a-t-elle dit, jugeant "très important qu'il y ait un dialogue entre les deux pays". 

Evoquant la question du Sahara marocain, Mme Msiza a estimé que ce différend ne sera résolu que par le dialogue entre les parties au conflit. 

''Nous ne pouvons pas espérer et attendre que les Nations unies arriveront avec des solutions'', a-t-elle dit.

Le FCM réunit des experts de différents pays pour débattre de la relation TIC-éducation

Le Forum Crans Montana, qui tient les travaux de sa 27-ème session à Dakhla, a réuni samedi des experts de différents pays africains pour débattre de la relation entre les nouvelles technologies de l'information et l'éducation en tant que clé du futur. 

Un panel sous le thème "Education et technologies de l'information et de la communication, enjeux, perspectives et innovations" a été marqué notamment par la participation du ministre de l'Education et de la Formation professionnelle, Rachid Belmokhtar, et d'Aicha Bah Diallo, présidente de TrustAfrica, une organisation qui cherche à renforcer les initiatives africaines visant à remédier aux défis les plus complexes auxquels le continent est confronté. 

Cette rencontre a été axée sur l'utilisation des technologies de l'information principalement dans le domaine de l'éducation, ainsi que sur l'approche de coopération, le partenariat public/privé et le problème de l'électrification rurale, a déclaré M. Belmokhtar à la MAP, notant que toutes ces thématiques visent l'équité dans l'accès à l'éducation. 

Les débats ont porté également sur l'expérience marocaine qui est "très riche" dans le domaine des technologies de l'information ainsi que sur les progrès que le Maroc a réalisés dans le domaine de l'électrification, en même temps que sur les efforts qui reste à faire, a ajouté le ministre.

Cette rencontre a été aussi l'occasion de présenter la nouvelle approche du système éducatif marocain ainsi que les efforts du Royaume en matière de développement de l'éducation pour l'entreprenariat, la finance et surtout les nouvelles formations notamment professionnelle.

"Ces formations vont révolutionner notre système éducatif", a relevé M. Belmokhtar. 

Plusieurs sujets ont été à l'ordre du jour de ce panel, notamment "Le numérique au service de l'éducation", "Mutation pédagogique et partenariats public-privé", "Energie et extension de la couverture réseau en zone rurale", "Les innovations et la formation en ligne ouverte à tous" et "Mutualiser les moyens financiers et les potentiels de développement".

Le forum Crans Montana se tient à Dakhla pour la deuxième fois consécutives. Placée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette grande messe internationale réunit plus d'un millier de personnalités venues des quatre coins du globe pour échanger autour de la thématique principale de "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". 

FCM: Des leaders religieux se penchent à Dakhla sur l'importance de l'éducation à la protection de l'environnement

Des leaders religieux de plusieurs pays, réunis dans le cadre du Forum Crans Montana (FCM), ont discuté, samedi à Dakhla, du rôle et de l'importance des systèmes éducatifs dans la protection de l'environnement et de la nature. 

Lors d'un panel organisé dans le cadre de la 27ème session du FCM, des leaders, chercheurs et responsables religieux venus de plusieurs pays ont mis l'accent sur l'interactivité entre les institutions religieuses et éducatives pour la protection de l'environnement. 

Ils ont mis l'accent dans ce cadre sur l'importance de l'information, de la communication et de l'éducation à la protection de l'environnement et de la nature.

La problématique de l'environnement préoccupe tout le monde, y compris les milieux religieux qui cherchent à promouvoir les principes de civisme et de responsabilité pour mettre en place des programmes efficaces en la matière, a indiqué le directeur fondateur de la Fondation islamique pour l'écologie et les sciences environnementales à Birmingham (Grande-Bretagne), Fazlun Khalid. 

"Nous sommes tous concernés par le respect et la protection de l'environnement. Nous faisons partie de cette planète et nous sommes connectés à cette nature. Notre obligation est de la préserver et de la mettre en valeur", a-t-il expliqué. 

Dans le même contexte, Swami Agnivesh, ancien ministre de l'Education en Inde et militant des droits de l'homme, a souligné que les "modèles matérialistes" qui prévalent dans l'élaboration des politiques publiques portent atteinte à l'environnement et à sa durabilité. 

Une vision globale et plus élargie s'avère nécessaire et urgente pour guider notre mission de préserver l'environnement, a-t-il relevé, mettant l'accent sur le "caractère sacré" des ressources naturelles. 

Le Mufti de l'Ouganda, Cheikh Shaban Ramadhan Mubaje, a mis l'accent, dans ce cadre, sur l'"effet dévastateur" de l'épuisement des ressources naturelles notamment dans les communautés les plus vulnérables, assurant que "l'Homme doit tout faire pour préserver l'environnement". 

M. Mubaje, qui a présenté l'expérience de son pays dans ce domaine, a indiqué que les textes sacrés accordent une importance toute particulière à la protection de la nature, invitant les gouvernements à mettre en œuvre des stratégies efficaces en la matière.

Pour sa part, Eric Geoffroy, professeur et chercheur à l'Université de Strasbourg, a mis l'accent sur le lien solide entre spiritualité et écologie, appelant à un humanisme basé sur la responsabilité et non pas sur la domination .

Le Forum de Crans Montana, qui se tient sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères issues de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

Sahara: L'ONU devrait "absolument" préserver sa neutralité pour garantir la paix dans la région 

Les Nations-unies devraient absolument préserver leur position de neutralité et d'impartialité en vue de garantir la paix dans la région, a affirmé le ministre de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Ally Coulibaly, en réaction aux propos du secrétaire général de l'ONU sur le Sahara marocain. 

"Nous pensons que pour la paix dans la région, les Nations-unies devraient absolument préserver leur position de neutralité et d'impartialité, et cela parce que le Royaume du Maroc s'est engagé fermement à accorder une large autonomie aux provinces du Sud", a déclaré à la presse le responsable ivoirien, en marge de sa participation au Forum Crans Montana, qui tient sa 27-ème session dans la ville de Dakhla. 

"Cela nous parait suffisant et cette position nous l'avons à maintes reprises réaffirmée. Dernièrement, en janvier, à la faveur du sommet de l'UA à Addis-Abeba et l'année dernière à Johannesburg, nous avions dit et répété que l'ONU doit demeurer neutre et c'est cette neutralité et cette impartialité qui vont garantir la paix dans la région et cela nous parait fondamental en Côte d'Ivoire", a-t-il dit. 

"Le gouvernement ivoirien est surpris des déclarations qui ont été faites récemment par le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon sur le différend autour du Sahara", a souligné M. Coulibaly, notant que son pays est "d'autant plus étonné que le Maroc fait partie des plus grands contributeurs aux casques Bleus à travers le monde entier". 

Le ministre ivoirien a salué, dans ce cadre, le travail "remarquable" des casques bleus marocains déployés en Côte d'Ivoire, qui sont "appréciés pour leur professionnalisme et leur sérieux".

Réunion de suivi à Dakhla du 2-ème forum Maroc-Etats insulaires du pacifique

Une réunion de suivi du 2-ème forum Maroc-Etats insulaires du pacifique a fait l'objet d'un panel exceptionnel dans le cadre du Forum Crans Montana, qui tient sa 27-ème session dans la ville de Dakhla. 

La réunion avec les ministres des Etats insulaires du Pacifique a porté sur les perspectives de partenariat entre le Maroc et ces pays, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, de l'environnement et du tourisme, a déclaré à la MAP la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Mme Hakima El Haiti, qui a pris part à cette réunion de suivi du 2-ème forum Maroc-Etats insulaires du pacifique, qui s'est tenu à Rabat en décembre dernier. 

Les valeurs qui unissent le Maroc et ces pays sont plus fortes que l'éloignement géographique qui les sépare, a indiqué la ministre, soulignant que cette réunion a permis de réitérer la volonté des deux parties d'aller de l'avant sur la voie de l'édification d'un avenir commun en donnant un nouvel élan de leurs relations. 

Le changement climatique demeure l'un des plus grands défis auxquels sont confrontés les pays insulaires du Pacifique, a souligné la ministre qui a fait part de la détermination du Maroc à renforcer davantage ses relations de coopération avec les pays insulaires du Pacifique. 

La forte affluence de délégations de ces pays au Maroc traduit l'intérêt qu'ils portent à leur participation à la COP22, prévue en novembre prochain à Marrakech, a tenu à souligner Mme El Haiti. 

Les débats de cette réunion de suivi ont porté essentiellement sur la COP22, le rôle de la communauté internationale dans la protection des Etats insulaires du pacifique et la promotion de leur développement durable, la coopération sud-sud et le renforcement de la coopération économique et politique entre le du Maroc et la région du Pacifique.

Le FCM a fait de Dakhla une référence en matière de développement du continent africain

L’organisation du Forum Crans Montana (FCM) à Dakhla, pour la 2-éme année consécutive, a fait de cette ville du Sahara marocain une référence scientifique, économique et politique en matière de développement du continent africain, a souligné le chercheur académique Abdelfattah Fatihi. 

La ville de Dakhla est devenue ainsi le haut lieu qui réunit des personnalités de par le monde convaincus de la nécessité d’aider l’Afrique à transcender ses contraintes et à rationaliser ses ressources économiques afin d’en faire un havre de paix et de stabilité, a précisé M. Fatihi dans une déclaration à la MAP. 

La présence du FCM à Dakhla est une confirmation de la crédibilité du Maroc et une reconnaissance de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, qui a lancé d’importants projets structurants dans les provinces du sud, qui ne manqueront pas de renforcer la dimension géostratégique africaine du Royaume en harmonie avec les objectifs du FCM, a-t-il noté. 

Dakhla constitue pour le FCM une ville modèle pour traduire ses objectifs en matière de la coopération sud-sud, a souligné M. Fatihi, ajoutant que les thèmes débattus lors de ce prestigieux Forum cadrent parfaitement avec la nature des projets lancés par le Souverain en Afrique. 

De par ses potentialités et ses énormes capacités, la ville de Dakhla attirera sans doute davantage de rencontres et de fora internationaux et s’imposera en destination touristique dans une grande région sahélo-saharienne, marquée par l’instabilité, la violence, la contrebande de tout genre et le terrorisme, a-t-il souligné. 

Dakhla offre ainsi la paix et la sécurité à ses visiteurs et une image modèle qui contraste avec les informations émanant de la région sahélo-saharienne, a-t-il ajouté, précisant que le FCM a trouvé en le Maroc un partenaire qui partage avec lui l’intérêt pour l’Afrique.

Deuxième édition du Forum Crans Montana à Dakhla, une couverture médiatique à la hauteur d’un événement international d’envergure

Le prestigieux Forum Crans Montana, qui se tient pour la deuxième année consécutive à Dakhla, suscite l’intérêt de plusieurs médias nationaux et étrangers, qui ont dépêché leurs journalistes pour suivre de près un événement érigé en rendez-vous annuel de décideurs, experts, responsables d’ONG et acteurs associatifs des quatre coins du monde. 

Selon les organisateurs, plus de 200 journalistes représentant plus de 80 supports médiatiques, dont 60 étrangers, ont été accrédités pour couvrir les travaux du FCM, qui tient sa 27ème session dans la ville de Dakhla, sous le thème de "l'Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". 

En plus des médias nationaux, l’événement est couvert par des organes de presse internationaux tels que BBC, Euronews, France 24, Reuters, Sky News et Al Arabiya. 

La presse africaine est également fortement représentée pour couvrir un forum qui place les questions de développement du continent africain au cœur de ses travaux. 

L'importance du Forum Crans Montana est "indéniable" d’autant plus qu’il rassemble les Africains pour discuter des défis et de l’intérêt de l’intégration, a déclaré à la MAP, M. Morin Yamongbè, directeur de publication du magazine burkinabè "Fasozine". Ce forum est devenu un rendez-vous annuel pour fédérer les énergies et rassembler les Africains autours de leurs intérêts communs, a-t-il observé. 

Une rencontre de telle envergure, qui est une occasion pour s’informer de la politique de la régionalisation avancée, menée "à merveille" par le Maroc, "ne peut qu’être saluée", a dit M. Yamongbè, précisant que couvrir ce genre de rencontres est "très important" pour la presse africaine. 

L’organisation du FCM à Dakhla permettra aux participants de s’arrêter sur les efforts déployés par le Royaume pour développer les provinces du Sud, a affirmé, de son côté, le journaliste argentin, écrivain et expert en sécurité, Adalberto Agozino. 

Il a salué "l’excellente" organisation de cette rencontre, notant que "rien n’est laissé au hasard". De par son infrastructure et son positionnement stratégique, Dakhla est une ville qui se projette vers le futur, a-t-il dit, relevant l’effort ''notable'' déployé par le Maroc pour le développement de cette ville ainsi que de l’ensemble des provinces du sud. 

De son côté, Daniel Romero, directeur de l’Agence Total News, a salué le niveau d’organisation "surprenant" de ce Forum, soulignant que pour la coopération sud-sud, cet événement constitue un point de plus pour la consécration des acquis de l’édition précédente et de l’esprit de travail en commun que le Maroc ne cesse de promouvoir avec les pays du sud. 

Cette initiative aura des retombées importantes sur la coopération sud-sud dans différents domaines, a-t-il indiqué, ajoutant que le Maroc est entrain de tisser des liens forts dans son entourage africain et méditerranéen. 

De son côté, l’Espagnol Alvaro Frutos, expert en communication stratégique et ancien président de l’organisation Carta Mediterranea, a estimé que le FCM revêt une grande importance pour le Maroc, mais également pour les autres pays du sud au même titre que pour ceux du nord. 

Le Maroc, qui parie sur un modèle de développement différent, avance à pas sûrs sur la voie du développement, a-t-il dit, soulignant que l’édition 2016 du FCM permet de donner une image claire sur ce qui est en train de se passer au Maroc à tous les niveaux. 

La tenue à Dakhla du Forum Crans Montana pour la 2ème année consécutive est un beau succès pour le Maroc est ses Provinces du Sud 

La tenue à Dakhla du Forum Crans Montana pour la 2ème année consécutive est un beau succès pour le Maroc est ses Provinces du Sud, a souligné le député européen, Gilles Pargneaux. 

‘’Dakhla est le symbole des grands défis de la Méditerranée et de l’Afrique : sécurité régionale, développement des énergies renouvelables ou encore coopération régionale entre les pays du Maghreb et l’électrification de l’Afrique’’, a affirmé l’eurodéputé socialiste, Président du groupe d’amitié Union européenne-Maroc. 

M. Pargneaux a appelé à approfondir davantage ‘’la relation partenariale avec le Maroc et non tenir des propos abusifs, écartant tous les efforts diplomatiques de paix au Maghreb, comme s’y est malencontreusement aventuré Ban Ki-Moon dernièrement’’. 

Le député européen, qui prend part à ce forum, a mis l’accent sur la nécessité de prendre conscience du fait que d’ici 2050, 2 milliards de personnes habiteront le continent africain, précisant que ‘’les défis migratoires, énergétiques et sécuritaires n’iront qu’en s’amplifiant si nous ne solidifions pas très fortement, dès aujourd’hui, le lien Europe-Afrique’’. 

Il a indiqué que dans ce cadre, ‘’le Maroc est évidemment un hub’’. Il s’agit d’un hub au niveau énergétique, car ses capacités en énergies renouvelables sont un exemple pour beaucoup de pays d’Afrique, comme cela a été largement souligné au cours des débats à Dakhla. ‘’La centrale thermo-solaire Noor de Ouarzazate est l’ambassadrice de cet avant-gardisme marocain’’. 

Il s’agit, a poursuivi M. Pargneaux, d’un ‘’hub de stabilité, car les questions sécuritaires sont très prégnantes dans la région sahélo-saharienne’’, appelant à s’appuyer ‘’absolument sur des voisins comme le Maroc qui sont des îlots de stabilité dans cette région’’. 

Le Maroc, a ajouté le député européen, est un hub de paix, car le Royaume ‘’représente l’Islam du juste milieu, cet Islam tolérant et réformateur que beaucoup défendent aujourd’hui et que nous devons défendre dans ce rapport de force avec les courants les plus extrémistes’’. 

Le Forum de Crans Montana, qui se tient sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

(MAP-19/03/2016)

Forum Crans Montana à Dakhla : Des personnalités internationales primées pour leur engagement en faveur de la paix, de la dignité et de la liberté

Le Forum de Crans Montana (FCM), qui tient sa 27ème édition du 17 au 22 mars à Dakhla, a primé, vendredi soir, plusieurs personnalités et responsables étrangers pour leur efforts inlassables et leurs actions louables en faveur de la paix, de la dignité humaine et de la liberté.

Lors d'une cérémonie présidée par le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, le Conseil du FCM a attribué le Prix de la Fondation 2016 à la Première dame d'Afghanistan, Rula Ghani, qui a apporté une touche humaine à la gestion des affaires publiques dans son pays.

Plusieurs personnalités se sont vues également attribuer des médailles d'Or pour leur adhésion aux valeurs du FCM.

Il s'agit de John Abraham Godson, un Polonais d'origine nigériane, militant des droits de l'Homme et ancien député au Parlement polonais, de Bruno Leingkone, ministre des Affaires étrangères de la République de Vanuatu, et de John Moffat Fugui, ancien ministre de l'Environnement au gouvernement des Iles Salomon.

A cette occasion, le Label d'Excellence 2016 a été aussi attribué au Port de Dakar.

S'exprimant à cette occasion, M. Louardi a salué l'abnégation, les sacrifices et l'engagement dont font preuve les personnalités primées dans la défense des valeurs de la paix et de la cohabitation.

La forte présence de personnalités à Dakhla pour participer au FCM confirme leur adhésion et engagement pour faire des institutions de leurs pays des espaces d'"excellence et de démocratie", a-t-il ajouté.

Le Forum de Crans Montana, qui se tient sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

L'Europe devrait parier sur le Maroc sur les plans politique, économique et social 

L'ancien vice-premier ministre et ministre portugais des Affaires étrangères, Paolo Portas, a appelé, vendredi à Dakhla, l'Europe à parier sur le Maroc sur les plans politique, économique et social.

Intervenant lors d'un débat autour de "la dignité humaine", organisé dans le cadre de la 27è session du Forum Crans Montana (FCM), qui se tient du 17 au 22 mars, M. Portas a estimé que "l'Europe devrait comprendre que la stabilité du Maghreb est fragile et qu'elle devrait, sans aucune ambiguïté, parier sur le Maroc sur les plans politique, économique et social".

Le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, représente un modèle singulier de stabilité politique, de tolérance religieuse et de développement économique pour la région, a-t-il expliqué, mettant en exergue la résilience de l'économie marocaine face aux crises financières, à la faveur de la diversité de ses sources de revenu et de la bonne performance de son secteur privé.

S'agissant de l'Afrique, M. Portas a estimé que ce continent, prometteur, a toutes les chances pour réaliser des performances économiques si ses pays et ses organisations prennent amplement conscience de la valeur de la stabilité politique, a-t-il jugé.

Pour M. Portas, la stabilité politique, la primauté de la loi et l'ouverture économique constituent les facteurs clés du développement économique de l'Afrique.

Le FCM qui s'est ouvert vendredi matin à Dakhla sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même de les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques.

La sécurité alimentaire passe par une coopération Sud-Sud efficiente et durable

La réalisation de la sécurité alimentaire, notamment en Afrique, passe par une coopération Sud-Sud efficiente et durable, ont affirmé vendredi les participants à un débat organisé dans le cadre de la 27è session du Forum Crans Montana, qui se tient du 17 au 22 mars à Dakhla.

Des intervenants à une session du Forum sur le thème de la sécurité alimentaire, des panelistes de Sri Lanka, de Madagascar, du Sénégal, de France, d'Inde et de Palestine, ont appelé à renforcer la coopération Sud-Sud, surtout dans les secteurs susceptibles de garantir la sécurité alimentaire, insistant sur la nécessité de réfléchir à de nouveaux modes d'amélioration et de diversification de la production et de veiller à sa distribution d'une manière optimale et de favoriser sa durabilité.

Ils ont appelé à mettre en place de nouvelles politiques destinées à moderniser et réussir la durabilité des plantations, des forêts, des pêcheries et de bassins de pisciculture, comme moyens d'assurer la sécurité alimentaire et des sources de revenus décents.

Les participants ont aussi plaidé pour des politiques agricoles qui permettraient aux pays du Sud de sortir de la pauvreté, à travers des projets structurants qui tiennent compte des préoccupations économiques, sociales et environnementales en vue de parvenir à un développement agricole durable.

Ils n'ont pas manqué de relever l'importance de l'innovation dans le secteur agro-alimentaire afin de parvenir à nourrir près de 805 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde actuellement, ainsi que les 2 milliards d'habitants prévus à l'horizon 2050.

Organisé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FCM, qui tient sa deuxième édition consacrée à l'Afrique dans la ville de Dakhla pour la deuxième année consécutive, réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

Le changement climatique : un véritable défi pour l'humanité, les jeunes ont un rôle décisif à jouer

Les participants à un panel sur la jeunesse et les changements climatiques, organisé dans le cadre du Forum Crans Montana (FCM), ont souligné le rôle fondamental des jeunes pour relever les défis liés aux changements climatiques.

Ils ont mis l'accent sur la nécessité d'impliquer les jeunes dans les efforts de lutte contre les changements climatiques et de préservation de l'environnement dans les pays les plus touchés par ce phénomène, notamment en Afrique.

Les jeunes ont un rôle capital dans la construction du monde de demain, à travers le changement des modes de développement et de consommation, a indiqué la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haite.

Les jeunes ont également la responsabilité de prendre en considération le climat et l'impact sur l'environnement dans leurs différents projets, a insisté Mme El Haite, évoquant, dans ce cadre, les répercussions désastreuses du changement climatique sur les économies et les sociétés de plusieurs pays, notamment les secteurs de l'éducation et de la santé.

Ce phénomène affecte les pays du Sud plus que les pays du Nord, qui sont des pollueurs et émettent des gaz à effet de serre (GES), a-t-elle relevé, précisant que l'accord de Paris, négocié lors de la COP21, est "très difficile" et vise à atténuer les retombées des changements climatiques particulièrement dans les pays les plus vulnérables.

Après avoir passé en revue les impacts du changement climatique (vagues de migrations, sécheresses, tensions sécuritaires ), l'eurodéputé Gilles Pargneaux a, de son côté, proposé quelques solutions à même de permettre de relever le défi des changements climatiques.

Donner aux pays les plus vulnérables les moyens pour se défendre contre ce phénomène, mettre en œuvre les engagements pris lors de la COP21, changer le paradigme économique en cours et promouvoir l'efficacité énergétique, figurent parmi les suggestions de M. Pargneaux.

Pour sa part, David Peter, membre du sénat de l'île de Grenade, a relevé que le FCM constitue une occasion pour les participants de procéder à un échange de vues sur les changements climatiques, notant que les jeunes sont pleinement conscients du défi que pose ce phénomène.

Et de relever que le succès de cette tâche très lourde dépend de la capacité des pays à honorer les engagements pris lors de la COP21, appelant à une plus grande implication des jeunes dans les efforts de préservation de l'environnement.

Hassan Dhafer David, expert du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a déploré, pour sa part, le manque d'implication des jeunes dans les efforts de lutte contre les changements climatiques dans nombre de pays, notant que plusieurs gouvernements ne donnent pas l'opportunité aux jeunes de conduire des projets et des initiatives en ce sens.

Le Forum de Crans Montana a ouvert ses travaux vendredi matin à Dakhla sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". Cet événement international réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Le Maroc a réussi haut la main son pari d'entrer dans l'ère de la sécurité énergétique durable 

Le Forum Crans Montana, qui se tient à Dakhla, a permis de rappeler que le Maroc a réussi haut la main son pari d'entrer dans l'ère de la sécurité énergétique durable et ces projets futuristes et d'avant-garde deviennent, grâce à l'action éclairée de SM le Roi Mohammed VI, aujourd'hui réalité, a souligné l'eurodéputée française Rachida Dati.

Dans un communiqué parvenu, vendredi à la MAP, Mme Dati a indiqué que le Maroc s'érige ainsi au rang de puissance industrielle la plus innovante du continent africain, et en leader mondial grâce à la centrale solaire Noor de Ouarzazate. "Tigre économique", "tigre énergétique", le Royaume a plus que jamais les clés du développement de l'Afrique en main, relève-t-elle.

Pour l'eurodéputée, le Maroc est un des seuls pays à pouvoir aider au développement et permettre la réalisation de grands projets en Afrique sub-saharienne, ajoutant que SM le Roi Mohammed VI, grand leader, a une crédibilité exceptionnelle auprès des africains.

L'avenir, la prospérité, la stabilité, la croissance économique, les progrès sociaux en Afrique sub-saharienne se feront grâce à SM le Roi Mohammed VI. Les Africains le savent et les Européens doivent en prendre conscience, a-t-elle insisté.

Me Dati a fait remarquer que le Maroc avec les Provinces du Sud est un véritable trait d'Union entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne, affirmant que ce ne seront pas les fondations occidentales ou quelques personnalités occidentales en mal de reconnaissance dans leur pays, nostalgiques d'un monde qui n'existe plus en Afrique, qui y parviendront.

Ce formidable succès énergétique, cette réalité économique et environnementale exceptionnelle au Maroc ont certes été possibles grâce au progrès technologique, aux innovations, à la science, a-t-elle dit, mais tout cela aurait été impossible sans la vision, l'ambition, la volonté et la grandeur de SM le Roi Mohammed VI, pour le Maroc et son peuple.

Et de conclure : alors ceux qui pensent donner des leçons ou s'attaquer au Maroc en toute irresponsabilité doivent utiliser leur énergie à s'inspirer du Maroc : ce sera mieux pour leur santé et plus utile pour l'humanité.

Des leaders internationaux planchent à Dakhla sur les défis du développement de l'Afrique

Plusieurs leaders internationaux, réunis à Dakhla à l'occasion de la 27è édition du Forum Crans Montana, ont livré nombre de réflexions sur des différents moyens à même de relever les défis du développement durable de l'Afrique, notamment par le biais de la coopération Sud-Sud. 

Les illustres personnalités, qui ont pris la parole vendredi lors de la séance d'ouverture officielle du FCM, ont mis l'accent sur l'importance de cette rencontre, en tant qu'espace de dialogue et d'échange de vues sur les questions de nature à faciliter l'intégration des pays africains et leur développement.

Il s'agit notamment du Chef d'Etat de la Bosnie-Herzegovine, Mladen Ivanic, de l'ancien président de la République Tchèque, Vaclav Klaus, du Révérend américain Jesse Jackson et de la première dame d'Afghanistan, Rula Ghani.

Ainsi, le Chef d'Etat de la Bosnie-Herzegovine a évoqué l'expérience de son pays en matière de résolution de ses propres conflits et la gestion des différences entre ses composantes, pour en tirer des leçons qui peuvent servir l'Afrique.

20 ans après la guerre civile, la Bosnie se dirige doucement dans la bonne direction, a-t-il dit, notant que cela a été rendu possible grâce à des "acteurs locaux épris de paix", notamment au niveau du collège présidentiel, qui ont choisi de mettre en avant les questions de compromis plutôt que celles de différences.

Partant de l'expérience de la transition post-communiste de la République Tchèque, M. Klaus a livré, de son côté, des pistes de réflexion pour l'Afrique afin qu'elle opère une "transition systémique", soulignant que le continent devrait trouver sa propre voie et ne pas se contenter d'importer des modèles étrangers ou s'appuyer sur des arrangements institutionnels.

Ce processus de transition doit respecter les conditions locales qui sont bien ancrées socialement et culturellement, a insisté M. Klaus.

Il a évoqué dans ce cadre l'importance du libre-échange pour les pays africains en lieu et place de l'aide classique au développement d'Etat à Etat et les conséquences négatives de l'idéologie anti-Etat, qui prêche l'élimination des frontières.

Le Révérend Jesse Jackson a estimé que le pilier de la coopération Sud-Sud en vue de la réalisation du développement durable en Afrique, ne devrait pas être le commerce, qui stagne depuis 2011, mais la promotion d'une agriculture sûre qui favorise les récoltes sans pour autant avoir un impact environnemental.

Citant l'expérience de pays de l'Amérique Latine dans ce domaine, il a considéré que cette expérience est d'autant plus valable pour l'Afrique où l'agriculture est le secteur le plus vital, le premier pourvoyeur d'emploi et la clé pour faire sortir des millions d'habitants de la pauvreté.

Le compagnon de lutte de Martin Luther King, leader historique des droits civique aux Etats-Unis, a plaidé pour une coopération globale autour de la question de la santé, pour améliorer les infrastructures médicales et faire front commun contre les épidémies, tout en appelant de ses vœux à une coopération régionale dans les domaines de la médiation, de la prévention des conflits et de la lutte contre le terrorisme.

La première Dame d'Afghanistan a quant à elle passé en revue les problèmes de la violence et de l'extrémisme qui rongent son pays, soulignant que la responsabilité des dirigeants est de consacrer tous leurs efforts à l'amélioration de la sécurité et de la paix qui sont les facteurs clés de la prospérité.

Mme Ghani a relevé également que la guerre détruit aussi l'environnement, estimant que tout effort de la communauté internationale pour préserver l'environnement devrait cibler la lutte contre les conflits.

Dans un message adressé aux participations à cet évènement de marque, Federico Mayor, Coprésident du Groupe de Haut Niveau des Nations Unies pour l'Alliance des Civilisations et ancien directeur général de l'UNESCO, a mis l'accent sur l'importance de "passer de la parole à l'action" pour mener à bien les projets de développement dans le continent africain.

Ce forum "tellement important" à Dakhla est susceptible de donner plus de visibilité sur les pistes à même de développer l'Afrique, a-t-il estimé.

Ouvrant les travaux de cette édition, le président fondateur du FCM, Jean-Paul Carteron, a salué l'élan de développement que connaît la ville de Dakhla, un nouveau centre de vie, qui montre que "le miracle est possible", se disant même certain que cette ville du Sud du Maroc "sera bientôt le hub de l'Afrique occidentale et le point central de connexion de l'Afrique de l'Ouest avec le Monde".

Le directeur général de l'ISESCO, M. Abdelaziz Othman Altwajiri, a salué quant à lui le contenu du message adressé par SM le Roi aux participants de ce Forum, soulignant qu'il est l'expression même du message du Royaume du Maroc en direction du développement global en Afrique et de son souci de sa stabilité.

Organisé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FCM, qui tient sa deuxième édition consacrée à l'Afrique dans la ville de Dakhla pour la deuxième année consécutive, réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Sahara marocain : L'attitude de Ban Ki-moon est une "erreur politique"

L'attitude du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur la question du Sahara marocain constitue une "erreur politique", a souligné vendredi à Dakhla, l'eurodéputé et président du groupe d'amitié UE -Maroc, Gilles Pargneaux, qualifiant de "légitime et normale" la réaction du Maroc à ses propos.

"L'ONU doit régler cette situation sur la base de la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine", a souligné M. Pargneaux, dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation aux travaux de la 27-ème session du Forum Crans Montana (FCM), qui se tient du 17 au 22 mars à Dakhla.

L'eurodéputé a salué, par ailleurs, les projets de développement réalisés par le Maroc dans ses provinces du Sud, notamment à Dakhla qui abrite pour la deuxième année consécutive une édition du FCM dédiée à l'Afrique.

Revenant sur la réaction du Maroc et du peuple marocain aux propos du responsable onusien, Pargneaux a relevé que "le Sahara est une cause nationale pour le Maroc. Il est très important que la population marocaine se mobilise pour défendre les intérêts de son pays".

"La réaction du Maroc est non seulement légitime mais normale", a-t-il précisé, ajoutant qu'en défendant ses intérêts au Sahara, le Maroc défend aussi les intérêts de l'Europe, eu égard notamment à la situation d'insécurité qui règne dans la région sahélo-saharienne.

La solution de la question du Sahara sur la base de la proposition marocaine d'autonomie et l'édification de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) permettront à la région de jouir de stabilité et de prospérité, a-t-il dit.

M. Pargneaux a par ailleurs mis l'accent sur les relations entre Rabat et Bruxelles, précisant que le partenariat Maroc-UE est "indispensable" eu égard aux multiples défis que les deux parties ont à relever conjointement.

Il a salué dans ce cadre la reprise des contacts entre le Maroc et l'UE, suite aux éclaircissements apportés par la Commission européenne au sujet de l'arrêt du tribunal de l'Europe sur l'accord agricole Maroc-UE.

Pour lui, ce rapprochement est "très important" eu égard aux enjeux majeurs et au travail en commun que les deux parties sont appelées à mener pour lutter contre le terrorisme et résoudre plusieurs questions, notamment celles ayant trait à l'immigration.

Le Forum Crans Montana a ouvert ses travaux vendredi matin à Dakhla sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". Cet événement international réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

Le FCM, un événement majeur qui permet de découvrir la ville de Dakhla, le trait d'union entre le Maroc et l'Afrique

Le Forum Crans Montana (FCM) est un événement international majeur qui permet de découvrir la ville de Dakhla, qui constitue le trait d'union entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne, a indiqué l'eurodéputée Rachida Dati.

Le Forum Crans Montana, qui tient du 17 au 22 courant à Dakhla sa 27-ème session, "permet aux participants de découvrir la ville de Dakhla, son développement, son dynamisme et son attractivité, la ville qui constitue le trait d'union entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne", a déclaré à la MAP Mme Dati, qui prend part au FCM, qui tient pour la deuxième année consécutive une édition dédiée à l'Afrique à Dakhla.

La tenue de cette messe internationale d'envergure est "très importante", notamment dans le cadre d'une conjoncture internationale compliquée et chargée dans une région très déstabilisée par le terrorisme, a expliqué Mme Dati, qui a mis en avant la politique visionnaire et ambitieuse de SM le Roi Mohammed VI en faveur du développement du Royaume et de la coopération Sud-sud.

"Le développement du Maroc ne profite pas seulement au Royaume mais aussi à la région et à l'Afrique subsaharienne", a-t-elle dit, notant que le FCM permettra de mettre en exergue le développement que connait le Maroc, notamment les provinces du Sud, et "démontrer la force et la puissance du Maroc, dans certains domaines comme l'énergie où le Maroc est devenu un leader mondial".

Elle a rappelé à cet égard l'inauguration en février dernier par SM le Roi à Ouarzazate de la plus grande centrale solaire du monde, qui démontre "la puissance industrielle du Maroc et s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique et technologique innovante".

"SM le Roi, de par sa vision, son ambition, la crédibilité de son soutien de l'Afrique subsaharienne, est l'un des rares chefs d'Etat, pour ne pas dire le seul, à pouvoir contribuer au développement, au progrès, à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme en Afrique subsaharienne", s'est-elle félicitée.

"Se passer du Maroc pour le développement de l'Afrique subsaharienne est une erreur politique très grave", a noté Mme Dati.

Elle a, par ailleurs, salué les efforts déployés par le Royaume sur la voie de l'émancipation de la femme.

"Le Maroc n'a pas à rougir de la place de la femme dans la vie politique et sociale", a-t-elle souligné, citant notamment dans ce cadre la forte présence de la femme marocaine au sein du gouvernement, du parlement ainsi qu'au sein du patronat.

Le FCM qui s'est ouvert vendredi matin à Dakhla sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même de les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer, et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques.

Les déclarations "irresponsables" de Ban Ki-moon n'avaient pas lieu d'être (Rachida Dati)

Les déclarations "irresponsables" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors de sa dernière visite dans la région, "n'avaient pas lieu d'être notamment dans le contexte de la conjoncture actuelle", a affirmé vendredi à Dakhla l'eurodéputée, Rachida Dati.

Les propos du responsable onusien ont été tenus "en violation du droit international et de sa fonction", a souligné Mme Dati dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation au Forum Crans Montana, qui tient sa 27-ème session dans la Perle du Sud.

Mme Dati a à cet égard appelé M. Ki-moon à "présenter des excuses au Maroc", relevant qu'"à la fin de son mandat, le responsable onusien gagnera en retirant ses propos".

"Ceux qui veulent s'attaquer à l'unité du Maroc et à son intégrité territoriale en seront pour leur frais", a ajouté Mme Dati, soulignant que les mobilisations du peuple marocain en réaction aux propos du responsable onusien ont eu "leur effet et leur impact".

"A ceux qui dépensent de l'énergie fossile, je dis qu'ils devraient consacrer leur énergie à venir voir ce qu'est le Maroc, à s'en inspirer dans le contexte actuel au lieu de vouloir, peut-être par jalousie ou cynisme, à travers de manœuvres petites, à porter atteinte au Royaume", a-t-elle affirmé, se montrant confiante que ces manœuvres "n'auront aucun effet".

Elle a déploré dans ce sens le fait que le Maroc fait l'objet "d'actes dont le seul objectif est de vouloir le déstabiliser".

Le FCM qui s'est ouvert vendredi matin à Dakhla sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même de les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer, et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques.

Le Maroc a fait de la protection de l'environnement, un choix de développement durable

Le Maroc a fait de la protection de l'environnement un choix de développement durable, a indiqué, vendredi à Dakhla, la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haite.

"L'environnement est devenu axial au niveau du développement, le Maroc en a fait un choix, le choix du développement durable axé sur la protection et la valorisation de l'environnement", a déclaré à la MAP Mme El Haite en marge de sa participation au Forum Crans Montana (FCM), qui tient sa 27-ème session à Dakhla (17 - 22 mars).

Le FCM est en train de s'ériger en tant que rendez-vous annuel important aussi bien pour les pays du sud que pour ceux du nord qui viennent partager leurs priorités et préoccupations, a-t-elle dit, ajoutant que le FCM offre la possibilité non seulement de partager l'expérience marocaine, mais aussi d'écouter les pays du sud et construire des partenariats sud-sud sur la base du savoir-faire marocain et des autres pays du sud.

Le continent africain est capable de se construire et de choisir un modèle de développement durable, a ajouté la ministre, notant que le modèle marocain peut servir d'exemple à suivre dans ce cadre.

"Le Maroc est un très bel exemple de la croissance verte, énormément de projets sont enclenchés", a expliqué la ministre, faisant remarquer que le Royaume est un pays qui ne dispose pas de ressources particulières comme le pétrole ou le gaz, mais plutôt du savoir-faire.

Pour Mme El Haite, le FCM constitue une opportunité pour promouvoir la feuille de route marocaine concernant la préparation de la COP22, de lancer un certain nombre de rendez-vous, de congrès et des rencontres formelles et informelles qui se tiendront au Maroc. Il servira aussi à mobiliser la communauté internationale et la communauté des pays du sud autour de la COP 22, a-t-elle dit.

Organisé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FCM, qui tient sa deuxième édition consacré à l'Afrique dans la ville de Dakhla pour la deuxième année consécutive, réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même de les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer, et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques. 

Les initiatives sages de SM le Roi en direction de l’Afrique constituent un modèle excellent de la coopération Sud-Sud (DG de l’ISESCO)

Les initiatives sages de SM le Roi Mohammed VI en direction de l’Afrique constituent un modèle excellent de la coopération Sud-Sud, a affirmé, vendredi à Dakhla, le directeur général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), M. Abdelaziz Othman Altwajiri. 

Intervenant lors de l’ouverture officielle du Forum du Crans Montana (FCM), M. Altwajiri a précisé que ce modèle est digne de l’étude au sein de ce Forum et dans d’autres fora internationaux qui s’intéressent aux objectifs de développement dans le but de tirer profit de ses réussites. 

Le DG de l’ISESCO a salué dans ce cadre le contenu du message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants au FCM, qui tient sa 27-ème session, la deuxième organisée à Dakhla pour la deuxième année consécutive. 

Le message royal a présenté des idées éclairées et des orientations constructives, ainsi que des visions analytiques profondes qui traitent de la situation actuelle sur les plans politique, économique et de développement au niveau de l’Afrique et prospectent les perspectives de développement global durable dans cette partie importante du monde, a souligné M. Altwajiri. 

Le message royal est l’expression même du message du Royaume du Maroc en direction du développement global en Afrique et de son souci de sa stabilité, comme il confirme la détermination du peuple marocain à préserver son intégrité territoriale en luttant contre les appels à la séparation et à la balkanisation, a noté le DG de l’ISESCO, saluant dans ce cadre l’élan de développement que connait la ville de Dakhla, "la perle du Sahara marocain et un des symboles de la souveraineté marocaine indissociable". 

Le thème retenu pour l’actuelle édition du FCM : "l'Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", résume les problèmes des pays du sud, qui constituent le principal défi auquel il faudrait faire face, a tenu à préciser M. Altwajiri, ajoutant que le développement global et durable nécessite une bonne gouvernance qui repose sur la souveraineté de la loi, le respect des libertés publiques et l’élargissement du champ de la participation aux affaires publiques. 

Organisé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FCM, qui tient sa deuxième édition consacré à l’Afrique dans la ville de Dakhla pour la deuxième année consécutive, réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même de les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer, et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques. 

Dakhla, un nouveau centre de vie qui démontre que " le miracle est possible " (J. P. Carteron)

Dakhla, qui abrite une deuxième édition du Forum Crans Montana (FCM) dédiée à l'Afrique, est la démonstration que "le miracle est possible" et qu'avec la volonté, des moyens et une vision on peut créer "un nouveau centre de vie", a affirmé le président fondateur du FCM, Jean-Paul Carteron.

Dakhla est "la démonstration que le miracle est possible et qu'en partant de contrées qui ne sont pas forcément hospitalières pour les activités économiques et industrielles, avec la volonté, de vrais moyens et une vision, on peut créer un nouveau centre de vie", a-t-il souligné, à l'ouverture de la 27ème édition du FCM, qui se tient du 17 au 22 mars dans la Perle du Sud.

M. Carteron s'est dit même certain que cette ville du Sud du Maroc "sera bientôt le hub de l'Afrique occidentale et le point central de connexion de l'Afrique de l'Ouest avec le Monde".

Il a qualifié de " pages d'un autre temps ", les tentatives et les appels visant à maintenir, d'une manière ou d'une autre, des populations sous " un embargo politique et économique international".

"Aujourd'hui, la jeunesse de Dakhla est une jeunesse moderne qui veut se développer, qui croit en son Roi et en le Maroc et qui veut véritablement avancer sur la voie du développement et de l'intégration mondiale", a-t-il martelé, en mettant en avant les réalisations accomplies dans la ville au niveau des infrastructures en l'espace d'un an.

Pour M. Carteron, le Maroc doit sa sécurité, son développement et son progrès social à "la dimension largement visionnaire" et à l'action de son Roi, et surtout à l'adhésion manifeste, évidente, continue et sans cesse renouvelée "d'une population qui sait où est son avenir et son intérêt".

Et d'ajouter que le Maroc démontre comment on peut "conjuguer le respect de la tradition, sans laquelle les êtres humains sont perdus au sein de cette mondialisation, et le progrès social, sans lequel il n'y a pas d'espoir dans un monde de compétition extrêmement violente".

Organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le FCM, réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales.

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer, et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques. 

SM le Roi adresse un message aux participants au Forum Crans Montana de Dakhla

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé un message aux participants au Forum Crans Montana (FCM), qui s'est ouvert vendredi à Dakhla, sous le thème "l’Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". 

Voici le texte intégral de ce message dont lecture a été donnée par le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat: "Louange à Dieu ,. 

Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons. 

Excellences, Mesdames et Messieurs, C’est avec un plaisir renouvelé que Nous Nous adressons, aujourd’hui, aux participants à la session annuelle du Forum Crans-Montana, qui se tient pour la seconde fois consécutive à Dakhla, dans cette région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, qui Nous est si chère. 

Cette édition, consacrée à l’amélioration de la gouvernance pour un développement durable, poursuit le débat fort utile entamé, ici même, l’année dernière, débat que Nous souhaitons voir s’approfondir, à la faveur de concertations, d’échanges et de mise en commun des savoirs et des volontés constructives. 

La présence aujourd’hui, à Dakhla, de plus de 500 hautes personnalités étrangères dont de nombreux responsables gouvernementaux et d’organisations internationales - venus de plus d’une centaine de pays -, illustre l’attachement de tous à cet événement et à son thème mobilisateur, au service de l’Afrique. 

Grâce à vos efforts conjugués, cet important rendez-vous international contribue à faire prendre conscience au monde entier que l’avenir ne se fera pas sans une Afrique debout, cohérente et solidaire. 

Mesdames et Messieurs, Après des décennies durant lesquelles notre Continent a enduré les blessures d’un partage du monde imposé par la colonisation et subi les effets collatéraux de conflits idéologiques auxquels il était étranger, il est temps que l’Afrique reprenne ses droits sur l’Histoire et la Géographie : une Histoire riche des peuples africains unis par des siècles d’échanges et de liens variés; et une Géographie qui plaide pour des ensembles sous-régionaux intégrés et complémentaires. 

L’Afrique doit, désormais, s’assumer en tant que partenaire central de la coopération internationale et non pas comme simple objet de cette coopération ou enjeu pour les autres acteurs. De même, l’Afrique ne doit pas être regardée en tant que source de fragilités, mais bel et bien comme un acteur majeur du progrès. 

La coopération Sud-Sud n’est plus un slogan creux ou une composante connexe des politiques de développement, réduite à une simple assistance technique. Elle répond, désormais, à une vision stratégique homogène, au service du développement des Etats et des besoins des populations. Elle devient intégrée et articulée autour des potentialités et du savoir-faire de chacun. 

Le Maroc a fait justement de la coopération Sud-Sud un axe fondamental de sa politique étrangère et une ligne de conduite centrale de son action internationale. 

A ce titre, il s’emploie – tant individuellement, qu’en collaboration avec les pays frères et partenaires-, à réaliser des programmes concrets dans des domaines ciblés, visant des résultats mesurables en terme de croissance et de bien-être des populations du Sud dans le domaine économique, mais aussi dans les domaines social, culturel, environnemental et religieux. 

Mesdames et Messieurs, Le choix renouvelé de la ville de Dakhla pour votre rencontre est plus qu’un symbole. Il marque la renaissance d’une vision du Sahara marocain, celle d’une interface de rencontres, un carrefour d’échanges humains, commerciaux et de savoirs ancestraux entre le Sud et le Nord. 

Lors de la précédente session, Nous avons tenu à partager avec vous Notre ambition de mettre au point un modèle de développement nouveau pour cette région, si chère à Notre cœur. Il s’agit, en l’occurrence, d’une vision prometteuse visant à hisser nos trois provinces du Sud à un niveau leur permettant de jouer pleinement leur rôle comme pôle économique africain et pont entre les régions d’Europe, du Maghreb arabe et du Sahel. 

Aujourd’hui, les plans de développement deviennent une réalité tangible. En effet, lors des récentes Visites que Nous avons effectuées au Sahara, Nous avons procédé au lancement d’une série de chantiers de développement majeurs, honorant ainsi l’engagement que Nous avons pris à l’égard des citoyens de nos provinces du Sud. 

Il s’agit, en l’occurrence, de la mise en place de pôles économiques compétitifs capables de rehausser les taux de croissance, de créer des emplois, de valoriser la dimension culturelle, de consacrer les droits humains et la protection de l’environnement. 

Ce sont des pôles aptes à soutenir les secteurs productifs tels que l’agriculture, la pêche maritime et l’écotourisme et de renforcer les réseaux de liaisons terrestre, aérienne et maritime entre les provinces du Sud et les autres régions du Royaume d’une part, et les pays africains d’autre part. 

Une attention toute particulière a également été accordée au volet social, à travers la mise en œuvre d’une série de projets destinés à rehausser la qualité de l’enseignement, des services de santé et des structures socio-économiques. 

Nous avons tenu à ce que le lancement de ces projets structurants coïncide avec la mise en œuvre de la régionalisation avancée, au lendemain des dernières élections régionales, avec des institutions élues directement par les habitants, des prérogatives constitutionnelles et juridiques importantes, ainsi que des ressources financières et humaines propres. 

Mesdames et Messieurs, Le monde – et nos régions, en particulier -, font face à des défis environnementaux sans précédent. Il s’agit non seulement de défis climatiques, mais aussi – et surtout – de défis en matière de développement. 

Or, l’Afrique a son mot à dire dans ce débat mondial. Elle ne devrait donc ni se taire, ni se laisser faire, encore moins se réduire à choisir entre développement et écologie. 

C’est cette vision que le Maroc a choisi d’ériger en doctrine, en accueillant la 22ème réunion des Etats Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 22), prévue en novembre prochain à Marrakech. 

Nous souhaitons que cette conférence planétaire soit une célébration de la coopération Sud-Sud, au service de l’environnement, qu’elle puisse placer l’Afrique et l’ensemble des pays en développement au cœur de l’agenda international. 

Notre pari est d’y faire entendre la voix d’une Afrique unie, forte, mobilisée et, en définitive, écoutée et entendue. 

Il appartient au monde d’inventer les modes de développement permettant à nos populations d’accéder à un mieux-être tout en préservant les conditions de sa durabilité. Nous devons, tous, œuvrer dans ce sens et écouter les créatifs, les jeunes ; ceux qui innovent et qui préparent notre monde de demain. 

Mesdames et Messieurs, Il est de la responsabilité des Etats de porter des visions d’avenir et d’agir pour les mettre en œuvre, à travers de grandes mesures et des chantiers structurants. 

Cependant, les politiques publiques, aussi ambitieuses soient-elles, demeurent fragiles si elles ne sont pas appropriées par les populations et les sociétés civiles. 

C’est cela même le sens du développement durable. Pour être pérenne, solide et riche, le développement doit être porté par une vision partagée par tous les acteurs d’une société, où chacun décide et choisit de l’incarner à sa manière. 

C’est en cela que la société civile, les femmes, les jeunes, les entrepreneurs et tous les autres groupes de nos sociétés sont importants et doivent être associés dans ces moments d’échange et de débats. 

C’est là, une conviction profondément partagée par les organisateurs de cette rencontre, et Nous nous réjouissons de constater les nombreux espaces qui leur sont dédiés durant ces prochains jours. 

A cet égard, Nous tenons à rendre hommage à Monsieur Jean-Paul Carteron, Président du Forum de Crans Montana, pour son engagement à favoriser à travers le monde - et en Afrique en particulier -, des espaces de rencontre, de débat et d’enrichissement mutuel. 

Nous tenons, également, à saluer l’ISESCO, et son Directeur Général, Son Excellence Dr Abdulaziz Ben Othman Altwajiri, pour la constance de leur soutien à une manifestation qui défend les valeurs et les convictions portées par cette grande Organisation. 

Je vous remercie. 

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh". 

Ouverture à Dakhla des travaux de la 27è session du Forum Crans Montana

La 27è session du Forum Crans Montana (FCM) a ouvert ses travaux, vendredi à Dakhla, avec la participation de plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères issues de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales. 

La séance d’ouverture officielle de cette prestigieuse grand-messe qui se tient pour la deuxième année consécutive à Dakhla, sous le thème de "l’Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", a été marquée par la lecture d'un message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants. 

L’édition 2016 de ce forum, organisée en partenariat avec l’ISESCO, réunit le gotha mondial de l’économie et de la politique et d’illustres personnalités, dont des Chefs d’Etat et de gouvernement, anciens ou en exercice, de présidents de Parlement, de ministres et de hauts responsables d'organisations et institutions régionales et internationales. 

La particularité de cette 2è édition marocaine du FCM est qu’elle se tient en deux parties, la première sur terre et la deuxième en mer. Les participants se réuniront ainsi durant les trois premiers jours au Palais des Congrès de Dakhla, avant de poursuivre leurs travaux à bord d’un navire de croisière (GNV Rhapsody) qui lèvera l’ancre à destination de Casablanca. 

Cette session s’inscrit dans le prolongement de l’édition précédente en continuant de mettre l’accent sur la coopération Sud-Sud pour réfléchir sur les moyens à même de faciliter l’intégration mondiale de l’Afrique et de renforcer sa croissance et son développement économique et social. 

Les travaux de ce rendez-vous se déclinent en une quinzaine de sessions portant essentiellement sur la sécurité alimentaire, énergétique et humaine, la femme, les jeunes, l’importance des régions, l’environnement, l’éducation et la santé. 

Les participants débattront également de sujets se rapportant à l’industrie maritime, au positionnement de l’Afrique au sein des pays occidentaux, de la problématique de l’emploi et du renforcement de la coopération au sein de l’espace Atlantique Sud. 

La tenue d’une réunion de suivi du 2ème forum Maroc-Etats insulaires du Pacifique qui s’est tenu à Rabat en décembre 2015 figure parmi les moments forts de ce Forum qui a vu le jour en 1986 en Suisse avec pour objectif de mettre en place un espace de débat entre les décideurs et les experts dans différents domaines dans le but de promouvoir la coopération internationale, la paix et la sécurité mondiales et le développement humains intégré. 

Plus d'un millier de participants venant de 131 pays à Dakhla pour le Forum Crans Montana 

Le 2ème Forum Crans Montana, qui s'ouvre vendredi matin à Dakhla sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, réunit plus d'un millier de participants, dont 850 personnalités étrangères venant de 131 pays et de 27 organisations régionales et internationales, ont indiqué les organisateurs. 

Les participants qui ont afflué sur la perle du Sahara marocain, sont issus de 41 pays d'Afrique, de 32 pays d'Europe, de 35 pays d'Asie et d'Océanie, de 23 pays du continent américain et de 27 organismes et institutions internationales, ont-ils précisé dans un communiqué. 

La thématique choisie pour cette seconde édition du Forum portant sur "L'Afrique et la coopération Sud-Sud: une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", cadre parfaitement avec l'engagement irréversible du Maroc en faveur du continent africain, comme en témoignent les importants et nombreux projets de développements, lancés par SM le Roi, lors de Ses nombreuses visites dans les pays de l'Afrique subsaharienne, ajoutent les mêmes sources. 

Les participants auront ainsi l'occasion de débattre des défis auxquels est confrontée l'Afrique et des moyens à même les surmonter en vue de réaliser les espoirs des populations et ce, à travers la mobilisation des énergies positives et la création des synergies constructives afin de développer, et nourrir des partenariats fructueux et bénéfiques. 

Outre les thèmes variés prévus au menu du programme de cette édition allant de la sécurité alimentaire à la sécurité énergétique, de la sécurité humaine à la sécurité environnementale, de l'impact de l'industrie maritime sur l'économie africaine au rôle de la coopération régionale en matière de santé publique, il est également prévu la tenue, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, d'une conférence extraordinaire consacrée aux Etats insulaires du Pacifique afin d'examiner, en perspective de la COP 22, le rôle de la communauté internationale dans la protection de ces pays et la préservation de leur développement.

(MAP-18/03/2016)

L'élan de développement que connaît Dakhla justifie son choix pour accueillir le FCM pour une 2ème fois (président du Forum)

Le choix de la ville de Dakhla pour abriter le Forum de Crans Montana (FCM), pour la 2-ème fois consécutive, se justifie par le grand élan de développement que connaît cette ville et l'ensemble de la région à tous les niveaux, a affirmé le président du Forum, Pierre-Emmanuel Quirin. 

Les infrastructures de la ville, ses ressources naturelles et le grand développement économique qu'elle connaît en font un modèle à suivre, a souligné M. Quirin lors d'une rencontre avec la presse locale à Dakhla, notant que le positionnement stratégique de Dakhla, l'hospitalité de ses habitants et l'esprit collaboratif de ses autorités locales ont encouragé les organisateurs du Forum à y revenir une seconde fois. 

A cette occasion, M. Quirin a présenté les grandes lignes de l'ordre du jour de cette rencontre qui se tient du 17 au 22 courant sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud, une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". 

L'environnement sain, l'ouverture de nouveaux hubs pour la coopération Sud-Sud et le rôle du Maroc en Afrique figurent parmi les principaux axes de ce Forum, a relevé le président du FCM, qui tient sa 27-ème session dans la perle du sud du Royaume, évoquant également la tenue de la réunion de suivi du 2ème Forum Maroc et Etats insulaires du pacifique, qui s'est tenu à Rabat en décembre 2015.

Cette rencontre régionale constitue une opportunité pour consolider la coopération économique et politique entre le Maroc et les pays insulaires du pacifique, ainsi que pour débattre de questions liées notamment à la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la sécurité sanitaire, au respect de la dignité humaine et à l'emploi. 

Les organisateurs ont prévu la tenue d'une rencontre dédiée à la jeunesse, un événement exceptionnel qui permettra aux leaders de demain d'apporter des réponses à des questions se rapportant à la préservation de la sécurité environnementale et à la manière de donner la parole aux zones les plus menacées du monde, a-t-il poursuivi. 

La femme africaine occupe également une place de choix dans la programmation de ce Forum, à l'instar de l'édition 2015, qui se penchera sur son rôle comme acteur principal dans le développement économique et la gouvernance, a précisé M. Quirin. 

S'agissant de l'impact de l'organisation du Forum sur la ville de Dakhla, le président du FCM a souligné que les participants au Forum, aussi bien à la première comme à la seconde édition, sont désormais des ambassadeurs qui œuvreront à la promotion à l'international de cette ville et de ses énormes potentialités sur tous les plans. 

Le Maroc peut compter sur "ses amis en Amérique centrale et aux Caraïbes" pour défendre sa souveraineté sur son Sahara (FOPREL)

Le Maroc peut compter sur le soutien de "ses amis en Amérique centrale et aux Caraïbes" pour défendre ses causes et sa souveraineté sur son Sahara, a souligné, jeudi à Dakhla, le président du Forum des parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes (FOPREL), Mario Taracena Diaz-Sol.

"Le peuple marocain n'est pas seul. Le Maroc peut compter sur le soutien de ses amis en Amérique centrale et aux Caraïbes" pour défendre ses causes et sa souveraineté sur le Sahara, a dit le président du FOPREL, actuellement en visite au Maroc à la tête d'une importante délégation et qui prend part à la 27-ème session du prestigieux Forum de Crans Montana (17-22 mars).

La visite effectuée au Maroc et plus particulièrement aux provinces du Sud a permis à la délégation du FOPREL d'avoir une "vision plus claire" sur la question du Sahara, a déclaré à M. Taracena à la MAP.

"Notre constat, c'est que le cœur et les sentiments des habitants du Sahara sont avec le Maroc. Les habitants sont attachés à l'intégrité territoriale du Royaume", a relevé M. Taracena, qui est également président du Congrès du Guatemala.

Le monde entier est appelé à respecter la volonté des habitants des provinces du Sud et à saluer le processus de développement que connaît la région à tous les niveaux, a-t-il insisté, soulignant que "le Sahara appartient au Maroc et aux Marocains et le restera pour toujours".

"Il est clair que le peuple marocain est uni pour défendre ses causes", a relevé le responsable parlementaire guatémaltèque, précisant que la délégation du FOPREL a pu constater in situ, dimanche dernier, l'unité du peuple marocain lors de la marche populaire organisée à Rabat pour rejeter les déclarations biaisées du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon sur le Sahara marocain.

A ce propos, il a indiqué que le FOPREL "condamne" les déclarations "inappropriées et inacceptables" du responsable onusien, notant que ces propos, qui portent atteinte aux principes de l'ONU, sont contraires à la Charte de l'ONU et à la mission de M. Ban.

"Le Maroc est un pays pacifique qui plaide pour la paix et la stabilité" dans les quatre coins du monde, a martelé M. Taracena, assurant que les efforts du Maroc en la matière doivent être reconnus et salués.

Le FOPREL, qui regroupe le Guatemala, le Belize, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica, le Panama, la République dominicaine et le Mexique, a tenu sa 17ème session extraordinaire du 14 au 16 mars au Maroc.

Le parlement marocain a rejoint cette Assemblée parlementaire régionale en qualité d'observateur le 25 août 2014.

La souveraineté du Maroc sur son Sahara est "incontestable", affirme le président de l'Assemblée législative du Costa Rica

Le président de l'Assemblée législative du Costa Rica, Rafael Angel Ortiz Fabrega, a affirmé, jeudi à Dakhla, que la souveraineté du Maroc sur son Sahara est "incontestable", une réalité que "nous allons défendre dans tous les coins du monde".

"Le territoire du Sahara appartient au Maroc. Il est incontestablement marocain", a déclaré à la MAP M. Fabrega, qui fait partie de la délégation du Forum des parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes, qui prend part à la 27-ème session du Forum Crans Montana à Dakhla.

"Nous sommes convaincus de cette réalité et nous allons la défendre dans tous les coins du monde", a relevé le président de l'Assemblée législative du Costa Rica, rappelant que son pays a toujours soutenu l'intégrité territoriale du Royaume.

Par ailleurs, M. Fabrega s'est félicité du processus de développement que connaissent les provinces du Sud selon une approche inclusive intégrant toutes les composantes de la société, ajoutant que le Sahara marocain est un exemple de cohabitation et de développement, notamment en matière de création d'emplois, d'infrastructures et d'intégration de la femme.

De son côté, le président de la Chambre des représentants de la République de Belize, Michael Peyrefitte, a salué la politique de développement des provinces du Sud, faisant remarquer que "la tenue de la session du Forum Crans Montana à la ville marocaine de Dakhla est un symbole fort de la coopération sud-Sud que le Maroc ne cesse de promouvoir, plus particulièrement avec les pays de l'Amérique Latine".

Après avoir mis en avant les "excellentes relations" liant son pays au Maroc, M. Peyrefitte a indiqué, dans une déclaration similaire, que la tenue de ce Forum à Dakhla est une reconnaissance également de l'engagement du Maroc en faveur du développement de l'Afrique.

Le Forum Crans Montana, qui a vu le jour en 1986 en Suisse, vise à mettre en place un espace de débat entre les décideurs et les experts dans différents domaines dans le but de promouvoir la coopération internationale, la paix et la sécurité mondiales et le développement humain intégré.

La nouvelle édition du FCM à Dakhla, une reconnaissance internationale de la souveraineté du Maroc sur son Sahara 

La tenue d'une nouvelle édition du Forum Crans Montana (FCM) à Dakhla constitue une reconnaissance internationale de la part de cette prestigieuse organisation de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, a affirmé le président de l'Association de l'Unité territoriale pour le développement humain et les œuvre sociales dans la région Dakhla-Oued Eddahab, Hassan Houideg.

La tenue d'une 2-ème édition de ce Forum à Dakhla est bel et bien une forte reconnaissance des initiatives louables prises par le Maroc visant l'impulsion d'une dynamique de développement sur l'ensemble du territoire national, y compris les provinces du Sud, a-t-il souligné dans un entretien accordé à la MAP.

Le développement global et durable en cours dans la région s'est concrétisé de la meilleure manière par les chantiers structurants lancés par SM le Roi Mohammed VI lors de Sa récente visite dans les provinces du Sud, qui a donné lieu au lancement effectif du nouveau modèle de développement de ces provinces, a-t-il ajouté.

Selon M. Houideg, le succès retentissant du FCM en mars 2015 à Dakhla, a contribué largement à ce que les organisateurs rééditent l'exploit en lançant une deuxième édition, du 17 au 22 mars courant, sous le thème "L'Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure Gouvernance pour un Développement économique et social durable", ce qui témoigne de la reconnaissance de la singularité du modèle marocain et du climat de tolérance et de la stabilité dont jouit le Royaume.

L'acteur associatif affirme également que la beauté et la position géographique remarquable de Dakhla qui s'ajoutent à la paix et la sécurité qui y règnent depuis sa récupération par le Royaume ont contribué au rayonnement international de cette ville en l'érigeant en une destination de choix pour les touristes de par le monde.

La tenue de ce forum dans la Perle du Sud témoigne de la confiance et de la crédibilité dont jouit le Maroc au niveau international et dans son entourage régional où le Royaume œuvre sans cesse à consolider des relations de fraternité, de coopération et de solidarité en vue de relever les défis de développement dans les différents domaines, a-t-il dit.

Et d'ajouter que le choix de la ville de Dakhla pour l'organisation de ce forum pour la deuxième fois consécutive constitue un message important aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, qui persistent à entraver une solution définitive au conflit du Sahara marocain.

Le Forum Crans Montana, qui a vu le jour en 1986 en Suisse vise à mettre en place un espace de débat entre les décideurs et les experts de différents domaines dans le but de promouvoir la coopération internationale, la paix et la sécurité mondiales et le développement humain intégré. 

Une délégation du FOPREL "très impressionnée" par le niveau de développement des provinces du Sud

Une délégation du Forum des parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes s'est dite, jeudi, "très impressionnée" par le niveau de développement des provinces du Sud du Royaume et des chantiers lancés dans tous les domaines. 

La cadence de développement que connaissent actuellement les villes du Sahara marocain et les projets lancés dans tous les domaines pour améliorer davantage les conditions de vie des habitants sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI méritent l'éloge et la reconnaissance, ont souligné les membres de cette délégation, conduite par le président du Forum, Mario Taracena Diaz-Sol, lors d'une rencontre avec le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat, en présence de représentants des Chioukhs, des notables et d'associations de la société civile à Dakhla. 

Dans ce sens, les présidents et vice-présidents des parlements de l'Amérique centrale et des Caraïbes se sont félicités du nouveau modèle de développement des provinces du Sud lancé récemment par SM le Roi, saluant l'approche participative adoptée par les autorités pour faire aboutir ce projet prometteur. 

Ils ont également indiqué que les projets réalisés dans les provinces du Sud, notamment en ce qui concerne la mise en place des infrastructures de base nécessaires, l'emploi des jeunes et la promotion de la situation de la femme, sont porteurs de progrès et de développement pour l'ensemble des citoyens, mettant en exergue l'implication de la population locale dans le processus de développement de cette région du Sud du Maroc. 

Evoquant la question du Sahara marocain, les présidents des parlements réunis au sein du FOPREL ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec le Maroc, tout en condamnant les déclarations "inappropriées" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon sur le Sahara marocain. 

S'exprimant lors de cette rencontre, tenue en présence notamment de la vice-présidente de la Chambre des représentants, Mme Kenza El Ghali, et de responsables parlementaires, M. Ynja a passé en revue les projets d'envergure réalisés dans la région pour garantir le progrès et la prospérité de ses habitants, mettant l'accent, dans ce cadre, sur le nouveau modèle de développement des provinces du sud lancé par le Souverain. 

Ce modèle, a-t-il précisé, permettra de poser les bases fondatrices d'une politique intégrée favorisant le renforcement du rayonnement du Sahara marocain comme centre économique et trait d'union entre le Maroc et l'Afrique, ajoutant que ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée. 

Mobilisant des investissements de l'ordre de 77 milliards de dirhams, ce projet vise la création de pôles de compétitivité et repose sur des piliers majeurs, à savoir, le développement économique, la promotion sociale, la bonne gouvernance, la durabilité et le renforcement de la connectivité, a-t-il expliqué. 

La délégation parlementaire, qui a pris part à la 17ème session extraordinaire du FOPREL tenue mardi à Rabat, participera également au Forum Crans Montana (CMF) qui se tient à Dakhla du 17 au 22 mars, sous le thème de "L'Afrique et la Coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable".

Les déclarations de Ban Ki-Moon de nature à porter préjudice à son rôle de facilitateur dans la résolution du conflit du Sahara (Président du FOPREL)

Les déclarations du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, sur le Sahara sont de nature à porter préjudice à son rôle de facilitateur dans la résolution du conflit, a affirmé le président du Forum des parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes (FOPREL), Mario Taracena Diaz-Sol.

''Les déclarations du Secrétaire général de l'ONU sur la question du Sahara sont lamentables et inacceptables et de nature à porter préjudice à son rôle de facilitateur dans la résolution de ce conflit", a souligné M. Taracena Diaz, dans un entretien accordé à la MAP en marge de la 17ème session extraordinaire du FOPREL tenue du 14 au 16 mars au Maroc, membre observateur au sein de ce forum régional.

''En agissant de la sorte, le responsable onusien a porté un coup très dur à tous les efforts diplomatiques déployés par la communauté internationale en vue de parvenir à une solution politique du conflit créé autour de la question du Sahara'', a encore dit le Président du FOPREL, également président du Congrès du Guatemala.

Taracena Diaz a indiqué que les parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes ont décidé de notifier au Secrétariat Général des Nations Unies qu'avec une telle position et un tel parti pris, Ban Ki-Moon ne peut espérer jouer effectivement un rôle majeur dans la facilitation menée par l'ONU dans la résolution des conflits et des crises.

Cette initiative du FOPREL s'inscrit dans le cadre du soutien aux efforts politiques du Maroc dans la défense de la question du Sahara, a-t-il expliqué.

Taracena Diaz, président du Congrès du Guatemala, a également indiqué qu'il entend plaider pour l'adoption d'une déclaration parlementaire dans son pays soutenant les efforts du Royaume et de ses instituions dans la défense du Sahara marocain.

Il a par ailleurs affirmé qu'il a été très impressionné par la marche millionnaire organisée dimanche dernier à l'appel des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile contre les dérapages verbaux du SG de l'ONU sur la question du Sahara, tout en félicitant le peuple marocain pour sa mobilisation et la réussite de cette marche imposante. 

Dans le même ordre d'idées, Taracena Diaz a fait observer que les membres de la délégation des présidents des parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes expriment leur pleine et entière solidarité avec le Maroc dans toutes ses initiatives politiques visant à parvenir à une solution politique pour mettre fin à ce différend régional.

M. Taracena Diaz a assuré que les membres de la délégation du FOPREL sont déterminés à oeuvrer, dans le cadre des institutions législatives de leurs pays respectifs et en coordination avec leurs gouvernements, pour l'adoption de positions officielles soutenant le Maroc dans son action sérieuse afin de parvenir à une solution pacifique au conflit artificiel autour du Sahara.

Le président du FOPREL, qui a qualifié le Maroc de pays ''ami'', a en outre fait savoir que les membres du forum prendront part à la session du Forum Crans Montana qui aura lieu à Dakhla du 17 au 22 mars, le but étant de montrer, par des signes forts, la solidarité des parlements d'Amérique centrale et des Caraïbes avec le Maroc. 

''Nous sommes ici pour dire au Maroc et à l'ensemble du peuple marocain que nous sommes à vos côtés pour vous apporter notre soutien et notre solidarité, que vous avez des pays amis et que vous pourrez toujours compter sur le soutien total du FOPREL'', a-t-il dit.

Sur un autre registre, Taracena Diaz a mis en avant les réalisations économiques et sociales ainsi que les différentes initiatives et les réformes politiques que connait le Maroc sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

Il a de même mis en exergue le modèle marocain de gestion de la chose religieuse et la lutte contre l'extrémisme religieux et dans la défense des valeurs prônant la modération et la tolérance, ajoutant que le Maroc est une terre d'accueil et de traditions séculaires, d'hospitalité, d'ouverture et de tolérance et un pays qui œuvre à promouvoir la culture de la paix dans la région et dans le monde. 

Taracena Diaz a, par ailleurs, souligné que le choix du Royaume pour l'organisation de la 22è session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), ''revêt pour nous une grande importance, dans la mesure où les décisions découlant du processus de soutien aux pays les plus vulnérables devront apporter des réponses aux conséquences négatives des changements climatiques auxquels sont confrontés l'ensemble de ces pays''.

Dans ce contexte, le Maroc va se positionner comme une plateforme au service de nos ambitions pour faire entendre notre voix et surtout celles des pays les plus exposés au changement climatique, s'est-il réjoui. 

Le FOPREL regroupe notamment le Belize, le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica, le Panama, la République dominicaine et le Mexique. Le parlement marocain a rejoint cette Assemblée parlementaire régionale en qualité d'observateur, le 25 août 2014.

(MAP-17/03/2016)

Le Forum Crans Montana déterminé à "porter la voix" de Dakhla aux quatre coins du monde

Le Forum Crans Montana (FCM) a réitéré, mercredi, sa détermination à "porter la voix" de Dakhla aux quatre coins du monde, à la veille de l'ouverture de sa session annuelle dans cette ville des provinces du sud. 

"Nous sommes de retour avec conviction et enthousiasme pour poursuivre un dialogue ouvert et constructif entre grands acteurs de la politique et de l'économie mondiales", souligne l'organisation dans un communiqué. 

C'est pour la deuxième année consécutive que la session annuelle du FCM sur l'Afrique et la coopération Sud-Sud, prévue du 17 au 22 mars, se tient dans "une ville et une région qui font la démonstration qu'aucune fatalité ne résiste à une politique volontariste de développement". 

Selon les organisateurs, Dakhla fait figure de véritable laboratoire pour l'Afrique de demain de par son positionnement stratégique, en tant que hub économique africain entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne, et eu égard à la qualité de ses infrastructures et de ses projets de développement. 

Le choix de Dakhla n'est pas fortuit, souligne le communiqué, expliquant qu'il découle du constat que cette ville est "un exemple singulier d'un modèle de développement et de gouvernance bâtis sur des concepts et des approches entièrement novateurs". 

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI avec pour thème principal "l'Afrique et la Coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable", cette édition traduit la volonté des organisateurs de promouvoir le développement solidaire en Afrique et l'intégration du continent dans l'économie mondiale. 

Pour le président du FCM, Pierre Emmanuel Quirin, cette édition est celle de la "jonction" entre ce qui a été fait en 2015 et ce qui reste à faire et confirme que "le temps de l'intégration mondiale de l'Afrique est venu : croissance et développement économique en sont les objectifs". 

Les débats devront s'articuler autour d'une quinzaine de sessions parallèles portant sur "la sécurité alimentaire", "la sécurité énergétique", "la sécurité humaine", "la femme et la gouvernance de l'Afrique", "le rôle nouveau et croissant des régions", "les leaders religieux et l'éducation à la protection de l'environnement", "l'éducation, clé du futur" et "la santé publique, préoccupation de tous". 

L'accent sera mis également sur l'amélioration de l'impact global de l'industrie maritime sur l'économie africaine, le positionnement de l'Afrique au sein des pays occidentaux, la problématique de l'emploi, le renforcement de la coopération au sein de l'espace Atlantique Sud et de l'action commune internationale sur l'environnement priorités et perspectives. 

Parmi les moments forts de cette édition figurent une réunion de suivi du 2ème forum Maroc et Etats insulaires du Pacifique qui s'est tenu à Rabat en décembre 2015. 

Ce panel exceptionnel de haut niveau, initié en prévision de la conférence des parties sur le climat (COP-22) prévue à Marrakech en novembre prochain, examinera notamment "le rôle de la communauté internationale dans la protection des Etats insulaires du Pacifique et la promotion de leur développement durable", ainsi que la problématique des "pertes et dommages" qui doit être au coeur des discussions. 

En outre, le Maroc sera à l'honneur le temps de deux conférences interactives sous les thèmes "Le succès du Maroc : une synthèse entre tradition et progrès" et "le Maroc et le transport maritime : de Tanger Med à Dakhla", qui seront l'occasion de mettre en exergue les nombreuses réalisations accomplies grâce à des politiques dynamiques de développement des provinces du sud.

(MAP-16/03/2016)

Forum Crans Montana : Dakhla de nouveau au rendez-vous avec le gotha mondial de l’économie et de la politique

Une année après une première édition au succès retentissant, la ville de Dakhla accueille de nouveau, du 17 au 22 mars, le gotha mondial de l’économie et de la politique qui y affluent des quatre coins du monde pour participer à une deuxième édition du Forum Crans Montana (FCM) dédiée à l’Afrique, à la coopération régionale et à l’avenir du Sud-Sud. 

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI avec pour thème principal "L’Afrique et la Coopération Sud-Sud : Une meilleure Gouvernance pour un Développement économique et social durable", cette édition confirme la volonté des organisateurs de poursuivre le "dialogue constructif entre les grands acteurs de la politique et de l’économie mondiales", enclenché une année auparavant dans la Perle du sud marocain. 

L’accueil qui a été réservé au Forum de Crans Montana et le record historique enregistré dans l’importance et la qualité des 800 participants à la première édition ont conforté les organisateurs dans la justesse de leurs analyses. 

En effet, le Forum a reçu depuis mars 2015 un nombre impressionnant de messages de soutien et d’amitié de la part de hauts responsables de toute la planète qui veulent apporter leur soutien à ce qui se passe à Dakhla et qui voient aussi dans la politique de coopération du Maroc vis à vis de toute l’Afrique un immense espoir pour l’avenir, affirme Pierre Emmanuel Quirin, président du Forum Crans Montana (FCM), dans la présentation de l’édition Dakhla 2016. 

Cette édition est donc celle de la "jonction" entre ce qui a été fait en 2015 et ce qui reste à faire et confirme que "le temps de l’intégration mondiale de l’Afrique est venu : croissance et développement économique en sont les objectifs". 

Cette question sera d’ailleurs au centre des débats lors de la session d’ouverture officielle axée sur l’amélioration des conditions de vie des populations, l’ouverture de nouveaux hubs à la coopération Sud-Sud et le rôle du Maroc en Afrique. 

Le reste des travaux se décline en environ une quinzaine de sessions parallèles portant sur "la sécurité alimentaire", "la sécurité énergétique", "la sécurité humaine", "la femme et la gouvernance de l’Afrique", "le rôle nouveau et croissant des régions", "les leaders religieux et l’éducation à la protection de l’environnement", "l’éducation, clé du futur" et "la santé publique, préoccupation de tous". 

Les participants y débattront également de "l’amélioration de l’impact global de l’industrie maritime sur l’économie africaine", du "positionnement de l’Afrique au sein des pays occidentaux", de la problématique de l’emploi, du "renforcement de la coopération au sein de l’espace Atlantique Sud" et de "l’action commune internationale sur l’environnement priorités et perspectives". 

Parmi les moments forts de cette édition figurent une réunion de suivi du 2ème forum Maroc et Etats insulaires du Pacifique qui s’est tenu à Rabat en décembre 2015. 

Ce panel exceptionnel de haut niveau, organisé en prévision de la conférence des parties sur le climat (COP 22) prévue à Marrakech en novembre prochain, examinera notamment "le rôle de la Communauté internationale dans la protection des Etats Insulaires du Pacifique et la promotion de leur développement durable", ainsi que la problématique des "pertes et dommages" qui doit être au coeur des discussions. 

En relation avec cette même échéance de Marrakech 2016, un événement exceptionnel se tiendra sous le thème "La jeunesse se saisit du futur – Vers COP 22" axé particulièrement sur l’examen du rôle de la jeunesse dans le processus de décision pour préserver la sécurité environnementale notamment dans les zones menacées et empêcher la disparition du patrimoine mondial le plus précieux. 

Par ailleurs, le Maroc sera à l’honneur, le temps de deux conférences interactives sous les thèmes "Le succès du Maroc : une synthèse entre tradition et progrès" et "le Maroc et le transport maritime : de Tanger Med à Dakhla", qui seront l’occasion de mettre en exergue les nombreuses réalisations accomplies grâce à des politiques dynamiques de développement des provinces du Sud. 

Quoi de plus impressionnant que de choisir Dakhla pour accueillir cette grand-messe pour la deuxième année consécutive pour démontrer in situ cette dynamique de développement, en dépit d’une campagne acharnée orchestrée par les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume ?. 

Convaincus qu’il ne peut y avoir de coopération Sud-Sud sans paix ni stabilité dans la région, les observateurs croient dur comme fer que le Maroc est l'un des pays qui offrent cette garantie, fort du modèle prôné par le SM le Roi Mohammed VI pour une coopération sud-sud solidaire et mutuellement avantageuse. 

Et tout retard dans cette direction ferait le lit des forces extrémistes qui profitent des hésitations à engager une véritable stratégie de coopération commune entre les pays d'Afrique, préviennent les organisateurs. 

Le risque terroriste devient de plus en plus une réalité au point qu’il a atteint des zones jusque-là jugées inaccessibles à cette menace. Hier, le Burkina Faso, aujourd’hui la Côte d’Ivoire, rien ne semble arrêter la force de frappe des organisations terroristes qui profitent du laxisme des Etats. 

C’est dans cette perspective que le Maroc, fort de son modèle de développement et de ses réformes audacieuses, notamment dans le champ religieux, n’a eu de cesse de promouvoir une coopération Sud-Sud agissante dans tous les domaines selon une démarche gagnant-gagnant, convaincu que le modèle de développement qu’il construit est valable pour toute l’Afrique et qu’il est le seul à même de relever les défis communs. 

Après le succès de l’édition 2015, le Forum Crans Montana renouvelle l’expérience à Dakhla

Dakhla, la perle du Sud du Royaume, recevra les bras ouverts les participants à une nouvelle session du prestigieux Forum Crans Montana (FCM), après le succès incontestable de l’édition de l’an dernier qui a connu la participation de 112 délégations étatiques de haut niveau. 

Trente-six pays d'Afrique, 30 pays d'Asie, 31 pays européens et 15 pays d'Amérique, en plus de 20 organisations régionales et internationales ont participé activement aux travaux de ce Forum mondial, un événement de renom figurant sur l’agenda des décideurs mondiaux. 

Ainsi, plus de 800 participants de marque ont foulé le sol marocain et pris connaissance de la ville de Dakhla, parmi eux des responsables politiques de premier ordre, des ministres, des députés, d'anciens chefs d'Etat et de gouvernement et de hauts dirigeants d'institutions régionales et internationales. 

Ils ont enrichi les débats de cette session du Forum Crans Montana, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI sous le thème "Afrique, coopération régionale et coopération Sud-Sud". 

S’érigeant en "capitale" de l’Afrique le temps d’un Forum, Dakhla a accueilli ce conclave mondial pour offrir une opportunité aux hauts représentants de l’Afrique mais aussi au reste du monde et les populations locales pour dialoguer et partager des projets et des visions d’avenir sur le développement et le rayonnement du continent africain. 

Conscients que l’avenir de l’Afrique ne serait construit qu’autour de modèles locaux et régionaux, les participants à la session de 2015 ont pris connaissance du modèle de Dakhla, ville excentrée mais jouissant d’une position stratégique exceptionnelle, pour promouvoir des pôles de stabilité et de prospérité dans un espace régional menacé de déstabilisation, de terrorisme et de séparatisme. 

Ainsi, ils se sont unanimement prononcés pour la promotion de la coopération régionale en vue de développer les ressources énergétiques en Afrique. 

Selon les conclusions de la première session du FCM, le développement de la coopération régionale en la matière permettra aux pays du continent de mieux mobiliser les ressources nécessaires pour la réalisation des projets de développement, notamment dans les domaines de l’éducation et des infrastructures. 

Ils ont saisi également l’occasion pour plaider en faveur du développement des moyens et de la mise en commun des ressources énergétiques de certaines régions en Afrique de manière à donner lieu à de grandes capacités de production à partager entre des pays africains. 

L’édition 2015 du FCM, qui a débattu des questions du développement dans le continent, notamment la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles, l’accès aux nouvelles technologies, le rôle de la femme africaine dans les affaires publiques et privées, l’égalité des sexes et le renforcement du système éducatif, a, donc, jeté les bases d’une prospection plus élargie des moyens permettant, dans le cadre d’une coopération entre pays du nord et du sud et entre pays du sud, d’apporter plus d’idées et de visions au développement de l’Afrique. 

L’édition de cette année du FCM s’inscrit dans le prolongement de l’édition précédente en continuant de mettre l’accent sur le continent africain et la coopération sud-sud. 

Prévue du 17 au 22 mars courant à Dakhla, l’édition 2016 de ce Forum se tiendra sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI sous le thème de "L’Afrique et la coopération sud-sud : une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable". 

Dakhla, cité dynamique et ouverte, véhicule aujourd'hui l’image de modernité et de cohabitation entre toutes les cultures grâce à sa capacité de se mettre au diapason d’un monde qui bouge et d’abriter les activités économiques les plus diverses autour de son port, un des plus actifs du continent. 

Avec l’accueil d’une autre session du CFM en deux ans, Dakhla renforce sa place en tant que carrefour de réflexion et de dialogue sur des questions de portée internationale comme l’énergie, la sécurité et la coopération Sud-Sud. 

Le Forum de Crans Montana est une Organisation Internationale non gouvernementale suisse dont le rayonnement et le prestige sont établis mondialement depuis 1986. Il œuvre pour la construction d’un monde plus humain et plus impartial et encourage la coopération internationale et la croissance globale. 

Le FCM œuvre également dans le sens de favoriser les meilleures pratiques et d’assurer un dialogue permanent entre tous ceux qui assument de hautes responsabilités. 

(MAP-15/03/2016)