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Hausse du nombre d'établissements de formation professionnelle privée à 1.487 instituts

Le nombre d'établissements de formation professionnelle privée au Maroc a connu une forte augmentation, pour atteindre 1.487 centres, a indiqué, lundi 08 Décembre à Rabat, le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants.

En réponse à des questions orales sur "la situation du secteur de la formation professionnelle privée", le ministre a précisé que le nombre de bénéficiaires du système de formation professionnelle s'élève à environ 740.000 jeunes répartis entre les différents instituts, dont plus de 120.000 suivent leur formation au sein d'établissements privés.

En parallèle, le ministre a relevé que ce secteur fait face à des difficultés, notamment dans certains domaines en évolution rapide, en particulier le secteur médical et paramédical, qui attire à lui seul quelque 50.000 sur les 120.000 stagiaires, en raison des besoins croissants liés à la généralisation de la protection sociale et aux investissements dans la santé.

Il a également fait état d'"anomalies" liées au système d'accréditation et d'habilitation dans le secteur privé, sur la base d'une étude de terrain ayant porté sur plus de 400 établissements, soulignant que plusieurs de ces problématiques ont été résolues, notamment l’organisation des cours du soir, qui était très limitée pour le privé, ainsi que le système d'"accréditation" des diplômes et celui d'"habilitation" des filières au sein des établissements.

Et d'ajouter qu'à partir de l'année prochaine, les cours du soir seront organisés de 18H à 21H quotidiennement, ainsi que le samedi de 9H à 17H, afin de permettre aux salariés et aux personnes le souhaitant de poursuivre plus facilement leur formation.

Une révision de la procédure d'accréditation sera engagée, parallèlement à la révision périodique des filières et des métiers concernés, et au renforcement des partenariats entre les secteurs public et privé, a relevé M. Sekkouri, notant que les pays ayant réussi dans ce domaine sont ceux qui misent sur une coopération étroite entre les deux parties, dans le cadre de règles de gouvernance claires.

Par ailleurs, il a souligné l'engouement marqué pour les formations dans les métiers de santé, indiquant qu'une seule formation a recueilli 8.000 demandes, ce qui révèle, selon lui, l'ampleur du déficit que connaît ce secteur.

Il a, dans ce sens, assuré que des efforts sont en cours pour élargir les capacités d'accueil, tout en veillant à la qualité du parcours de formation.

Sur le volet social, M. Sekkouri a expliqué qu'un nombre d'étudiants de la formation professionnelle privée bénéficie d'un soutien accordé par l'État, bien que "la procédure actuelle soit complexe et crée des difficultés pour les établissements", précisant que des travaux sont en cours pour simplifier cette procédure et conditionner l'accès à ce soutien au Registre social unifié.

(MAP: 09 Décembre 2025)
 

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