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Lundi 5 Août 2013

Affaire du dénommé Daniel Galvan Fina

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Affaire du dénommé Daniel Galvan Fina

Le retrait de la grâce au dénommé Daniel Galvan reflète la "haute sollicitude" de SM le Roi envers les victimes (Forum canario-sahraoui)

La décision de SM le Roi Mohammed VI de retirer la grâce accordée précédemment à l'Espagnol Daniel Galvan, condamné pour pédophilie au Maroc, reflète la "haute sollicitude" du Souverain envers les victimes, a souligné le Forum canario-sahraoui, une association qui regroupe des citoyens du Sahara marocain et des îles Canaries.

"Avec cette décision, SM le Roi a confirmé une fois de plus Sa haute sollicitude à l'égard des victimes", a indiqué le Forum dans un communiqué parvenu mercredi à MAP-Madrid.

Cette décision, ajoute l'ONG, consacre également le souci et l'engagement de SM le Roi à "protéger toutes les franges sociales, notamment les enfants et les catégories vulnérables".

Le Forum canario-sahraoui a saisi cette occasion pour se féliciter de la bonne collaboration entre le Maroc et l'Espagne sur la question du dénommé Daniel Galvan, arrêté lundi à Murcie suite à un mandat d'arrêt international lancé par les autorités marocaines.

Le dénommé Daniel Galvan a été placé mardi à la prison de Soto del Real (Madrid) sur décision du juge Fernando Andreu de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Cette décision a été prise en raison du "risque de fuite et de la gravité des crimes" commis au Maroc, où le dénommé Daniel Galvan a été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.

 

Le Maroc et l'Espagne oeuvrent pour que les "crimes graves" commis par le dénommé Daniel Galvan "ne restent pas impunis" (Abdennabaoui)

Le Maroc et l'Espagne oeuvrent conjointement pour que les "crimes graves" commis par le dénommé Daniel Galvan Fina, condamné à 30 ans de prison au Maroc pour pédophilie et dont la grâce a été retirée, "ne restent pas impunis", a souligné, mardi à Madrid, le directeur général des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Mohamed Abdennabaoui.

"Le plus important pour nous est que ce criminel n'échappe pas à la justice et réponde de ses crimes", a affirmé M. Abdennabaoui à MAP-Madrid au terme d'une réunion avec le directeur général de la coopération juridique internationale au ministère espagnol de la Justice, Angel Llorente.

Trois possibilités sont envisageables pour résoudre cette question, a-t-il précisé, expliquant que le premier scénario est celui de l'extradition du mis en cause, une option qui "n'est pas possible" parce qu'elle est en contradiction avec la convention signée entre les deux pays en la matière

La deuxième possibilité, a ajouté M. Abdennabaoui, est celle d'ouvrir un autre dossier à l'encontre du pédophile en Espagne sur la base des éléments présentés par le Maroc, et le troisième scénario, qui est le plus "raisonnable", impliquerait que le condamné purge le reliquat de sa peine en Espagne, soit, 27 ans, trois mois et 27 jours.

"Cette question sera résolue prochainement et le scénario le plus probable est celui du retour du mis en cause pour purger le reliquat de sa peine en Espagne", en vertu de l'accord sur le transfert des prisonniers conclu entre les deux pays, saluant, à cet égard, l'entière disposition et le soutien des autorités espagnoles pour collaborer avec le Maroc pour trouver une issue à cette affaire.

M. Abdennabaoui, qui était accompagné lors de cette réunion du chef du cabinet du ministre de la Justice et des libertés, Mohamed Benalilou, a indiqué que cette rencontre intervient après le contact établi, lundi, entre le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, et son homologue espagnol, Alberto Ruiz Gallardon. 

Elle intervient également après la décision de SM le Roi Mohammed VI de retirer la grâce accordée précédemment par erreur au dénommé Daniel Galvan, a-t-il dit, faisant remarquer que l'initiative Royale constitue une "victoire pour la justice et pour les victimes".

Daniel Galvan a été placé en détention, mardi à Madrid, sur décision du juge Fernando Andredu de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole. 

Cette décision a été prise en raison du "risque de fuite et de la gravité des crimes" commis au Maroc où le dénommé Daniel Galvan a été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.

 

Madrid "n'écarte pas" que le dénommé Daniel Galvan purge le reste de sa peine en Espagne

Le directeur général de la coopération juridique internationale au ministère espagnol de la Justice, Angel Llorente, "n'a pas écarté", mardi à Madrid, que le dénommé Daniel Galvan Fina, condamné à 30 ans de prison au Maroc pour pédophilie et dont la grâce été retirée, purge le reste de sa peine en Espagne.

"Il s'agit d'une option qui n'est pas écartée et même raisonnable", a souligné Llorente dans une déclaration à la presse au terme d'une réunion avec le chef du cabinet du ministre de la Justice et des libertés, Mohamed Benalilou et le directeur général des Affaires pénales et des grâces, Mohamed Abdennabaoui.

"Le plus important est que les graves crimes commis par le dénommée Galvan ne restent pas impunis", -t-il dit, ajoutant que les ministères de la justice des deux pays oeuvrent de concert pour réaliser cet objectif après l'arrestation de Galvan lundi à Murcie.

"Nous allons collaborer avec le ministère de la justice marocain et avec la justice pour que l'Audience nationale dispose de tous les éléments possibles afin qu'elle puisse résoudre cette question sans obstacles", a fait savoir le responsable espagnol.

Il a, par la même occasion, précisé que la réunion avec la délégation marocaine a été une occasion pour examiner les mécanismes de coopération bilatérale en la matière et les accords signés entre les deux pays, ajoutant que la justice espagnole oeuvrera pour résoudre ce "cas grave" de "manière légale et juste".

Outre Llorente, ont pris part à cette réunion plusieurs responsables du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération.

Daniel Galvan a été placé en détention, mardi à Madrid, sur décision du juge Fernando Andredu de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole. Cette décision a été prise en raison du "risque de fuite et de la gravité des crimes" commis au Maroc où le dénommé Daniel Galvan a été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.

 

M. Khalfi: L'affaire du dénommé Galvan a prouvé que le Maroc est immunisé pour faire face à toutes les défaillances

Le traitement de l'affaire du dénommé Daniel Galvan a prouvé à tout le monde que le Maroc est immunisé pour faire face à toutes les défaillances et répondre à toutes les tentatives de porter atteinte à la crédibilité du Royaume, a affirmé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi.

El Khalfi, qui était lundi l'invité du journal télévisé du soir de la première chaîne de télévision nationale Al Aoula, a salué les décisions "courageuses" de SM le Roi Mohammed VI qui, en parfaite interaction avec l'évolution de ce dossier, a pris les décisions qui s'imposent en un temps record pour diligenter une enquête et établir les responsabilités.

Le ministre, qui rappelle l'unanimité autour de la lutte contre l'impunité au niveau international, souligne que les décisions royales viennent confirmer la position constante du Maroc, en harmonie avec les valeurs rejetant et condamnant les crimes atroces commis à l'égard de l'enfance.

Khalfi a, par ailleurs, salué la coopération "totale" dont ont fait preuve les autorités espagnoles avec le Maroc et ce, dans le souci de trouver la meilleure issue afin que le pédophile espagnol, dont la grâce a été retirée, n'échappe pas à la justice et réponde de ses crimes.

Il a rappelé que deux hauts responsables du ministère de la Justice et des Libertés ont été chargés d'examiner avec la partie espagnole la procédure à envisager à l'encontre du criminel espagnol, arrêté lundi à Murcie, suite au mandat d'arrêt international lancé par le Maroc.

Le ministère de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, avait entamé, sur Instructions Royales, les contacts nécessaires dans ce sens avec les responsables espagnols du secteur de la Justice.

 

Réunion à Madrid entre des responsables du ministère de la justice et leurs homologues espagnols

Une réunion entre des responsables du ministère de la justice et des libertés et leurs homologues espagnols a débuté, mardi après-midi à Madrid, pour examiner la question du dénommé Daniel Galvan Fina, condamné pour pédophilie au Maroc et dont la grâce lui a été retirée.

Prennent part à cette réunion le chef du cabinet du ministre de la Justice et des libertés, Mohamed Benalilou, le directeur général des Affaires pénales et des grâces, Mohamed Abdennabaoui, et le directeur général de la coopération juridique internationale au ministère espagnol de la Justice, Angel Llorente.

Suite au retrait de la grâce royale dont avait bénéficié le dénommé Daniel Galvan et aux Hautes instructions royales données au ministre de la justice et des libertés à l'effet d'examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de cette grâce, le ministre de la justice et des libertés, M. Mustapha Ramid, a pris contact avec son homologue espagnol, Alberto Ruiz Gallardon, à ce sujet.

A cette occasion, le ministre espagnol a fait part de la parfaite disposition du gouvernement espagnol à coopérer avec le gouvernement marocain pour la mise à exécution de la décision de retrait de la grâce accordée au dénommé Daniel Galvan, afin qu'il ne soit pas soustrait au châtiment, avait indiqué, lundi, le ministère de la Justice et des libertés.

Daniel Galvan a été placé en détention, mardi à Madrid, sur décision du juge Fernando Andredu de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole. Cette décision a été prise en raison du "risque de fuite et de la gravité des crimes" commis au Maroc où le dénommé Daniel Galvan a été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.

 

Le Maroc est ouvert à toute proposition espagnole pourvu que ce criminel ne bénéficie d'aucune impunité

Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid a affirmé que le Maroc est ouvert à toute proposition espagnole concernant le dénommé Daniel Galvan Fina, reconnu coupable de viols d'enfants marocains et condamné à 30 ans de prison, et dont la grâce a été retirée.

M. Ramid, qui était lundi soir l'invité du journal télévisé de la chaîne de télévision 2M, a indiqué que le ministère de la Justice et des Libertés a entamé, sur Instructions Royales, les contacts nécessaires avec les responsables espagnols du secteur de la Justice, et qui ont exprimé leur entière disposition à collaborer avec les autorités marocaines pour examiner tous les scénarii possibles dans cette affaire afin que ce criminel n'échappe pas à la justice et réponde de ses crimes. 

Il a, dans ce cadre, expliqué que deux hauts responsables du ministère de la Justice et des Libertés ont été chargés d'examiner avec la partie espagnole la procédure à envisager à l'encontre du criminel espagnol, arrêté lundi à Murcie, suite au mandat d'arrêt international lancé par le Maroc.

Le ministre a, à cet égard, expliqué que 3 scénarii sont envisageables, à savoir l'extradition du mis en cause pour purger le restant de sa peine au Maroc, un cas de figure en contradiction avec la convention signée par les deux parties en vertu de laquelle tout citoyen de l'un des deux pays ne peut être jugé ou purger sa peine dans l'autre pays.

Le deuxième scénario, a ajouté M. Ramid, impliquerait que le condamné purge le reliquat de sa peine en Espagne, alors que le troisième suppose un nouveau procès en Espagne sur la base du dossier présenté par le Maroc. 

En outre, le ministre a estimé que cette affaire "a offert les conditions idoines pour réviser le texte régissant la procédure de grâce, adopter des critères bien définis pour son octroi et procéder aux amendements nécessaires pour adapter le texte aux législations en vigueur dans ce domaine". 

Pour ce qui est du traitement par les autorités publiques des manifestations de rue contre la libération de Daniel Galvan Fina, le ministre a indiqué que la loi stipule l'obtention d'une autorisation avant l'organisation de toute manifestation ou rassemblement qui ne doit pas troubler l'ordre public. 

Une enquête est en cours à ce sujet, a fait savoir M. Ramid, assurant que tout dépassement ou abus dans l'usage de force sera traité dans le cadre de la loi.

 

Le dénommé Daniel Galvan placé en détention

Le procureur de l'Audience nationale a demandé, mardi, au juge Fernando Andredu de placer en prison l'Espagnol Daniel Galvan Fina, pour "risque de fuite".

Le procureur a justifié cette mesure par "le risque de fuite et la gravité des délits" commis au Maroc où le dénommé Daniel Galvan a été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.

Le dénommé Daniel Galvan a été mis mardi à la disposition du juge Fernando Andreu, de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Il a été arrêté lundi à Murcie suite à un mandat d'arrêt international lancé par les autorités marocaines.

Ce mandat d'arrêt intervient suite aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI au ministre de la justice d'examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de la grâce précédemment accordée à cet individu.

 

L'Espagnol Daniel Galvan Fina mis à la disposition du juge de l'Audience nationale

Le dénommé Daniel Galvan Fina a été mis mardi à la disposition du juge Fernando Andreu, de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Le dénommé Daniel Galvan, condamné pour pédophilie au Maroc et dont la grâce a été retirée, est arrivé au tribunal vers 9h30 (HL) dans un fourgon escorté par des agents de la police espagnole.

Il a été arrêté lundi à Murcie suite à un mandat d'arrêt international lancé par les autorités marocaines.

Ce mandat d'arrêt intervient suite aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI au ministre de la justice d'examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de la grâce précédemment accordée à cet individu.

 

Le dénommé Daniel Galvan a fait l'objet d'une plainte pour tentative d'abus sexuel sur mineur en 2004 (journal espagnol)

Le dénommé Daniel Galvan Fina a fait l'objet d'une plainte pour tentative d'abus sexuel sur une mineur de cinq ans en 2004, rapporte, mardi, le journal espagnol "La Razon".

Juste après l'arrestation lundi de Daniel Galvan, condamné pour pédophilie au Maroc, un homme a déposé une plainte au commissariat de Guardarmar del Segura (Alicante-sud-est) accusant ce criminel d'une tentative d'abus sexuel sur sa fille de cinq ans en 2004, précise le quotidien.

Le dénommé Daniel Galvan a été placé en détention, mardi à Madrid, sur décision du juge Fernando Andredu de l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Cette décision a été prise en raison du "risque de fuite et de la gravité des crimes" commis au Maroc, où le dénommé Daniel Galvan a été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.

Il a été arrêté lundi à Murcie suite à un mandat d'arrêt international lancé par les autorités marocaines.

Ce mandat d'arrêt intervient suite aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI au ministre de la justice d'examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de la grâce précédemment accordée à cet individu.

 

L'enquête ordonnée par SM le Roi a permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (Communiqué)

L'enquête ordonnée par SM le Roi au sujet de la procédure de libération du dénommé Daniel Galvan Fina, a permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité, indique lundi un communiqué du Cabinet royal dont voici le texte :

"Dès le moment où il a pris connaissance des erreurs qui ont entaché la procédure de libération du dénommé Daniel Galvan Fina, Sa Majesté le Roi, que Dieu L'assiste, a ordonné qu'une enquête approfondie soit diligentée et a confié les investigations à une commission présidée conjointement par le Ministre de l'Intérieur et le Procureur général près la Cour de cassation.

Conformément aux Hautes directives Royales, l'enquête portait sur la détermination des responsabilités et des points de défaillance qui ont conduit à cette libération.

Cette enquête a ainsi permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité.

L'enquête a conclu que ladite administration, lorsqu'elle a été sollicitée par le Cabinet Royal, a transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l'intéressé, qui faisait partie d'une liste de 48 détenus de nationalité Espagnole.

En conséquence Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions à l'effet de procéder à la révocation du délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion.

Sa Majesté Le Roi que Dieu L'assiste réaffirme son constant et inébranlable engagement en faveur de la protection de l'enfance et du plein respect des dispositifs de l'Etat de droit".

 

SM le Roi Mohammed VI a prouvé qu'il est en phase avec son peuple (politologue français)

En procédant au retrait de la grâce précédemment accordée à Daniel Galvan, SM le Roi Mohammed VI a prouvé qu'il est en phase avec son peuple qui, comme toutes les sociétés du monde, est particulièrement sensible à ce genre de crimes commis par cet individu, a souligné M. Charles Saint-Prot, juriste, politologue, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris.

"La rapidité et la vigueur de la réaction du Souverain marocain a conduit à ce que l'enquête fasse la lumière sur les responsabilités des dysfonctionnements et que Daniel Galvan soit très rapidement arrêté et remis à la justice espagnole", a-t-il indiqué dans une déclaration.

Par cette décision courageuse, "les choses ont été replacées dans le statu quo antérieur, donnant ainsi satisfaction aux Marocains", a relevé le politologue français, ajoutant que "cela ne devrait plus laisser de place aux tentatives de certains agitateurs professionnels et des ennemis du Maroc d'instrumentaliser l'affaire pour servir d'obscurs desseins qui n'ont rien à voir avec l'affaire en question".

 

Le ministre de la justice et des libertés prend contact avec son homologue espagnol au sujet du dénommé Daniel Galvan

Suite au retrait de la grâce royale dont avait bénéficié le dénommé Daniel Galvan, de nationalité espagnole, et aux Hautes instructions royales données au ministre de la justice et des libertés à l'effet d'examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de cette grâce, le ministre de la justice et des libertés, M. Mustapha Ramid, a pris contact avec son homologue espagnol à ce sujet.

Un communiqué du ministère indique, lundi, que le ministre espagnol a fait part de la parfaite disposition du gouvernement espagnol à coopérer avec le gouvernement marocain pour la mise à exécution de la décision de retrait de la grâce accordée au dénommé Daniel Galvan, afin qu'il ne soit pas soustrait au châtiment.

Selon la même source, il a été décidé que deux responsables du ministère de la justice et des libertés se rendent, mardi 06 août courant en Espagne, afin d'examiner cette question avec les responsables du ministère espagnol de la justice.

Le ministère de la justice et des libertés a pris d'autres mesures spéciales qui seront annoncées ultérieurement, conclut le communiqué.

 

Le retrait de la grâce Royale au dénommé Daniel Galvan, une décision "sage et clairvoyante" (ONG marocaine en Espagne)

Le réseau de la société civile Marocaine dans le Pays Basque et le Nord de l'Espagne a qualifié, lundi, de "sage et clairvoyante" la décision de SM le Roi Mohammed VI de retirer la grâce royale accordée précédemment à l'Espagnol Daniel Galvan.

Le réseau a affirmé avoir reçu "avec une grande satisfaction" le communiqué du Cabinet Royal faisant état de ce retrait, a précisé le coordinateur général de cette ONG (basée à Vitoria), Mustapha Joudaane, dans une déclaration à MAP-Madrid, se félicitant de sa détention lundi à Murcie.

Le retrait de la grâce Royale reflète encore une fois le souci constant de SM le Roi de protéger les droits de l'homme et ceux des enfants victimes d'abus, a-t-il ajouté.

Il confirme également l'interaction de SM le Roi avec les aspirations et les doléances formulées par la population marocaine vis-à-vis de cette affaire, a dit M. Joudaane, saluant, par la même occasion, la collaboration "efficace et étroite" entre les autorités marocaines et espagnoles qui a abouti à l'arrestation de ce criminel.

Le dénommé Daniel Galvan a été arrêté à Murcie (sud d'Espagne) en vertu d'un mandat d'arrêt international lancé ce lundi par le Maroc.

 

Le retrait de la grâce Royale au dénommé Daniel Galvan : une initiative "historique" qui reflète l'interaction de SM le Roi avec les doléances de son peuple (centre d'études)

La décision de SM le Roi Mohammed VI de retirer la grâce royale accordée précédemment à l'Espagnol Daniel Galvan, condamné pour pédophilie, est une initiative "historique" qui reflète l'interaction de SM le Roi avec les doléances de son peuple, a souligné, lundi, le président du Centre des études hispano-marocaines, Miguel Angel Puyol Garcia.

"Il s'agit d'une décision sans précédent dans l'histoire du Maroc", a affirmé Puyol dans une déclaration à MAP-Madrid, ajoutant que ce retrait confirme que SM le Roi est un Souverain à l'écoute des préoccupations et des doléances de Son peuple.

Cette décision "historique" consacre également l'"engagement indéfectible de SM le Roi en faveur du respect et de la protection des droits de l'homme", a fait observer le président du Centre des études hispano-marocaines, précisant que l'arrestation ce lundi du criminel Daniel Galvan est une bonne nouvelle pour le Maroc, l'Espagne et surtout pour les familles des victimes.

A cet effet, Puyol a tenu à saluer la collaboration "exemplaire" entre les autorités marocaines et espagnoles dans cette affaire.Le dénommé Daniel Galvan a été arrêté à Murcie (sud d'Espagne) en vertu d'un mandat d'arrêt international lancé ce lundi par le Maroc.

 

Le dénommé Daniel Galvan Fina arrêté à Murcie

Le dénommé Daniel Galvan Fina, dont la grâce a été retirée, a été arrêté lundi à Murcie (sud d'Espagne), annonce le ministère espagnol de l'Intérieur.

Le Maroc a lancé ce lundi un mandat d'arrêt international à l'encontre du dénommé Daniel Galvan Fina.

Ce mandat d'arrêt intervient suite aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI au ministre de la justice d'examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de la grâce précédemment accordée à cet individu.

 

S.M le Roi ordonne de procéder à la révocation du délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion

L'enquête ordonnée par SM le Roi au sujet de la procédure de libération du dénommé Daniel Galvan Fina, a permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité, indique lundi un communiqué du Cabinet royal dont voici le texte :

"Dès le moment où il a pris connaissance des erreurs qui ont entaché la procédure de libération du dénommé Daniel Galvan Fina, Sa Majesté le Roi, que Dieu L'assiste, a ordonné qu'une enquête approfondie soit diligentée et a confié les investigations à une commission présidée conjointement par le Ministre de l'Intérieur et le Procureur général près la Cour de cassation.

Conformément aux Hautes directives Royales, l'enquête portait sur la détermination des responsabilités et des points de défaillance qui ont conduit à cette libération.

Cette enquête a ainsi permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité.

L'enquête a conclu que ladite administration, lorsqu'elle a été sollicitée par le Cabinet Royal, a transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l'intéressé, qui faisait partie d'une liste de 48 détenus de nationalité Espagnole.

En conséquence Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions à l'effet de procéder à la révocation du délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion.

Sa Majesté Le Roi que Dieu L'assiste réaffirme son constant et inébranlable engagement en faveur de la protection de l'enfance et du plein respect des dispositifs de l'Etat de droit".

 

SM le Roi décide de retirer la grâce accordée au dénommé Daniel Galvan Fina

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a décidé de procéder au retrait de la grâce précédemment accordée au dénommé Daniel Galvan Fina de nationalité espagnole, a annoncé le Cabinet Royal dans un communiqué dont voici le texte :

"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a décidé de procéder au retrait de la grâce précédemment accordée au dénommé Daniel Galvan Fina de nationalité espagnole.

Ce retrait à caractère exceptionnel est décidé par Sa Majesté le Roi, Que Dieu l'assiste, en considération des défaillances qui ont marqué la procédure, de la gravité des crimes commis et du respect du droit des victimes.

En conséquence de cette décision, le Souverain a donné ses Hautes instructions au ministre de la justice à l'effet d'examiner avec son homologue Espagnol les suites à donner au retrait de cette grâce".

Il est à rappeler que, sur instructions formelles de Sa Majesté le Roi, une enquête approfondie est en cours, visant à déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence.

 

Communiqué du Cabinet Royal au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole

Le Cabinet royal a rendu public un communiqué au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, dont voici le texte:

"A la suite de la libération, ces derniers jours, du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, condamné par la justice marocaine, le cabinet royal tient à apporter à la connaissance de l'Opinion publique les éléments d'information et les précisions suivants:

1. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné.

2. Il est évident que jamais le Souverain n'aurait consenti à ce que Daniel Galvan Fina puisse arrêter de purger sa peine, au regard de l'atrocité des crimes monstrueux dont il a été reconnu coupable.

3. Sa Majesté le Roi, en tant que premier protecteur des droits des victimes, de surcroît enfants, et de leurs familles, ne ménagera aucun effort pour continuer à les entourer de sa sollicitude. L'ensemble de l'action royale démontre à l'évidence, l'attachement du Souverain aux immuables valeurs morales, à la centralité de la promotion des Droits de l'Homme et de la protection de l'enfance ainsi qu'à la défense de la société marocaine contre toute atteinte et actions condamnables par la conscience humaine.

Pour toutes ces considérations, Sa Majesté le Roi a décidé, dès qu'il a été informé des éléments du dossier, qu'une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires. Les instructions seront également données au ministre de la justice afin de proposer des mesures de nature à verrouiller les conditions d'octroi de la grâce à ses différentes étapes".

- MAP -