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Mardi 3 Octobre 2017

Communiqué du ministère chargé des droits de l’homme concernant ce qui a été publié à propos du classement du Maroc

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Communiqué du ministère chargé des droits de l’homme concernant ce qui a été publié à propos du classement du Maroc

Le ministère chargé des droits de l’homme a affirmé que ce qui a été publié dans certains médias à propos du classement du Maroc parmi les pays qui mènent des mesures vindicatives contre les militants des droits de l’homme est "dénué de tout fondement".

Dans un communiqué, le ministère précise que les informations publiées par certains médias selon lesquelles "le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a placé le Maroc sur une liste noire de 29 pays qui mènent des mesures vindicatives contre les militants des droits de l’Homme", constituent une interprétation totalement erronée du contenu du rapport annuel du secrétaire général de l’ONU, présenté lors de la 36e session du conseil des droits de l’Homme, le 20 septembre à Genève, sous le titre "la coopération avec l’ONU, ses représentants et ses mécanismes des droit de l’Homme".

La même source fait savoir qu’il s’agit d’un rapport thématique présenté chaque année et élaboré sur la base d'informations puisées dans des publications de l’ONU et de l’interaction des Etats parties avec les mécanismes des droits de l'Homme de l’ONU.

Contrairement à ce qui a été publié, le rapport ne comporte aucune classification des pays du monde, mais concerne des cas individuels dans seulement 29 pays, lesquels cas ont été examinés dans le cadre de l'interaction avec ces mécanismes entre la période allant de juin 2016 à juillet 2017, argumente le ministère. Concernant le Maroc, le ministère explique que le rapport n'a évoqué qu'un seul cas à propos duquel les autorités marocaines avaient apporté les éclaircissements demandés par les mécanismes de l’ONU. Il s’agit d’un citoyen syrien qu'un pays arabe a demandé son extradition, conformément à l’accord de Riyad sur la coopération judiciaire arabe, précise le ministère rappelant que le Maroc avait reçu une correspondance du comité de lutte contre la torture appelant le Maroc à surseoir à son extradition.

Le ministère a regretté ce genre d’interprétations erronées et de mensonges véhiculés, souhaitant qu’ils soient évités dans l'avenir à travers une lecture objective des documents, affirmant qu’il reste à la disposition de tous pour présenter les explications concernant les textes onusiens y afférents.

MAP 03/10/2017