La délégation de partis de gauche rencontre à Stockholm la Secrétaire d'Etat suédoise aux AE
La délégation de partis marocains de gauche a eu, lundi à Stockholm, une rencontre avec la Secrétaire d'Etat au ministère suédois des Affaires étrangères, Annika Soder, portant sur l'évolution de la position du pays nordique sur la question du Sahara.
Les membres de la délégation marocaine conduite par la Secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, et comprend l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), ont évoqué à cette occasion "la complexité de la situation sur le terrain et l'historique des efforts onusiens en vue d'un compromis politiquement négocié juste et durable de ce différend régional".
L'accent a été particulièrement mis sur l'importance de la solution d'autonomie présentée par le Royaume, laquelle initiative permettrait aux élites locales de s'autogouverner sous souveraineté du Maroc et d'ouvrir des perspectives prometteuses pour la construction du grand Maghreb, d'immuniser la région contre les menaces extrémistes et favoriser le développement de la région, ont indiqué les membres de la délégation marocaine.
Composée également de Mohamed Ben Abdelkader chargé des relations avec les partis socialistes d'Europe et du monde arabe au sein de l'USFP, de Mme Rachida Tahiri du Bureau politique du PPS et de Mostafa Bouaziz du PSU, la délégation de partis de gauche a tenu à souligner "la nécessité de lever les ambiguïtés et les malentendus concernant la question du Sahara" de la part de la partie suédoise.
La question des entraves politiques et économiques que la Suède ne cesse d'exercer contre les intérêts du Maroc a été en outre évoquée au cours de cette rencontre.
"La secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a exprimé le soutien de son gouvernement aux efforts onusiens et pour la paix et le développement dans la région", ont affirmé les membres de la délégation ajoutant qu'elle a fait part de "son incompréhension face aux inquiétudes grandissantes de la part du Maroc alors que son pays n'a cessé d'expliquer que la Suède n'a pas pris et n'a pas l'intention de prendre de décision pouvant être considérées comme hostiles au Maroc ou contre la légalité internationale".
La diplomate suédoise a par ailleurs relevé la nécessité de maintenir le dialogue et de développer différents canaux de communication afin de mettre fin à l'escalade de la tension entre les deux pays qui n'a pas lieu d'être.
"Il n y a pas de reconnaissance de la rasd ni volonté de contrarier les intérêts économiques du Maroc", a-t-elle insisté lors de cette rencontre.
Au cours de la première journée de ce déplacement en Suède de la délégation de partis de gauche marocains, des rencontres ont été également tenues avec plusieurs centres de recherches basés à Stockholm avec l'objectif de leur présenter la réalité des développements de la question du Sahara ainsi que les avancées du processus engagé par le Maroc sur la voie de la construction de la démocratie et de l'Etat de droit.
(MAP 05/10/2015)
La position de la Suède sur la question du Sahara marocain est hostile à l'intégrité territoriale du Royaume
La position de la Suède au sujet de la question du Sahara marocain est hostile à l'intégrité territoriale du Royaume et va à l'encontre de la volonté des Sahraouis, a affirmé samedi le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat.
Au moment où le Royaume du Maroc a franchi d'énorme pas dans le processus du règlement du conflit du Sahara que supervise l'ONU, à la faveur de la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, hautement saluée par la communauté internationale, la Suède s'apprête à prendre une décision qui s'inscrit aux antipodes de la légalité internationale, a souligné M. Khattat dans une déclaration à la MAP.
Le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, a dénoncé la position de la Suède à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume d'autant plus qu'elle va à l'encontre des résolutions de l'ONU au sujet de la question du Sahara marocain et au processus des négociations visant le règlement de ce conflit artificiel.
Il a appelé les différents partis politiques et la société civile de la Suède à faire face à toute démarche de nature à porter atteinte aux relations liant les peuples marocain et suédois amis, exhortant les médias nationaux et internationaux à dévoiler les vraies raisons de cette nouvelle position hostile de la Suède.
Le Maroc n'admet aucune surenchère au sujet du Sahara marocain, a-t-il affirmé, notant que les Sahraouis attachés à l'intégrité territoriale du Royaume de Tanger à Lagouira s'opposeront à toute démarche hostile et provocatrice.
Et d'ajouter que le processus des négociations pour le règlement du conflit du Sahara marocain se déroule sous l'égide de l'ONU, ce qui impose au gouvernement suédois de se soumettre à la volonté internationale en s'abstenant de prendre ce genre de positions hostiles qui sont de nature à entraver toute solution politique mutuellement acceptable.
Il a appelé la Suède, gouvernement et peuple, à revoir cette position qui va à contre-courant du sens de l'histoire, soulignant que les Sahraouis vivent dans leur mère patrie, le Maroc, et contribuent à l'édification d'une expérience démocratique qui leur permet de gérer leurs affaires locales grâce à la régionalisation avancée et aux conseils démocratiquement élus.
La position la Suède sur le Sahara marocain reflète une vision superficielle et erronée (notables de Dakhla)
La position de la Suède au sujet du Sahara marocain reflète une vision superficielle et erronée, en reconnaissant une entité fantomatique qui manque le minimum des fondements d'un gouvernement ou Etat, ont souligné des notables de la ville de Dakhla.
Dans des déclarations à la MAP, ils ont relevé que cette décision porte atteinte à la démocratie de ce pays nordique qui devrait prendre ses décisions conformément au droit international et faire preuve de sagesse dans ses positions sur cette question.
A cet égard, El Mami Boussif, ancien président du conseil régional de Dakhla, a indiqué que l'exécutif suédois devra respecter la volonté internationale, d'autant que la question du Sahara est entre les mains des Nations Unies.
Il a également jugé nécessaire pour Stockholm de réviser ce genre de décisions hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, ajoutant que cela va compliquer le processus d'un règlement politique et mutuellement acceptable à ce conflit, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies.
L'attitude de la Suède est aux antipodes des résolutions onusiennes et des orientations de l'Union européenne (UE) par rapport à la question du Sahara marocain, a noté M. Boussif qui a rappelé les fortes relations diplomatiques et économiques unissant le Royaume et les Vingt-huit.
Par ailleurs, il a souligné que les Sahraouis vivent dans leur mère patrie, le Maroc, et contribuent à l'édification d'une expérience démocratique qui leur permet de gérer leurs affaires locales à la faveur de la régionalisation avancée et des conseils démocratiquement élus.
De son côté, Hassan Ben Si, commerçant et entrepreneur, a fait observer qu'en reconnaissant une entité fantomatique qui manque tout fondement d'un Etat, le gouvernement suédois est en train de saboter le processus de règlement en cours mené sous l'égide de l'ONU, notant que le Conseil de Sécurité souligne la nécessité d'assurer toutes les conditions pour le bon déroulement des négociations.
Fort d'une légitimité juridique, historique et politique, le Maroc n'acceptera aucune surenchère visant son intégrité territoriale et la marocanité du Sahara, a-t-il poursuivi, ajoutant que la position suédoise entravera les efforts onusiens pour parvenir à un règlement juste, définitif et mutuellement acceptable à ce conflit artificiel.
L'attitude de Stockholm semble ignorer les solutions réalistes présentées par le Royaume à travers le plan d'autonomie des provinces du Sud, hautement salué par le Conseil de sécurité, a indiqué M. Ben Si, appelant tous les pays scandinaves à examiner profondément le dossier du Sahara pour s'assurer de la pertinence de la position du Maroc.
Pour sa part, Mohamed Khaya Laghdaf, directeur régional du ministère de la Culture de la région de Dakhla-Oued Ed Dahab, a insisté sur la nécessité pour les diplomates marocains de promouvoir le processus de communication avec les pays qui manquent une vision claire sur la question du Sahara marocain.
De même, il est indispensable d'intensifier les efforts de la diplomatie parallèle et de poursuivre la mobilisation de la société civile au Maroc et à l'étranger en vue de mettre la lumière sur la pertinence de la position du Royaume, a-t-il dit.
D'autre part, il a regretté que les pays nordiques n'aient aucune idée du développement global dans les provinces du Sud et des réformes démocratiques et en matière des droits de l'Homme initiées par le Royaume, jugeant nécessaire la promotion de la communication permanente avec les diplomates de ces Etats.
La Fédération africaine des études stratégiques adopte à Rabat un mémorandum d'entente relatif à la question de l'instabilité en Afrique
La Fédération africaine des études stratégiques (FAES) a adopté, samedi à Rabat, un mémorandum d'entente adressé à la communauté internationale au sujet de la question de l'instabilité en Afrique.
L'adoption de ce mémorandum d'entente a eu lieu à l'occasion d'une table ronde organisée sous le thème "La spirale des conflits en Afrique et les effets de l'ingérence", marquée par la participation de plusieurs experts africains et internationaux intéressés par la thématique de la stabilité et des mouvements rebelles en Afrique.
Ce document exhorte ainsi les Etats africains à favoriser une approche solidaire de coopération afin d'apporter des réponses africaines aux problématiques d'instabilité à même de permettre de limiter les ingérences et les influences d'acteurs externes qui ne pourraient apporter des solutions pertinentes.
Dans ce sen, les Etats du continent sont invités à respecter leurs engagements internationaux et s'abstenir à toute activité qui pourrait compromettre l'intégrité territoriale d'un Etat voisin ou à mettre en danger la paix et la sécurité internationales, selon le document, qui exhorte la communauté internationale à contribuer de manière "sincère et réaliste" à la résolution des problèmes d'instabilité dans le continent dans le respect de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et des spécificités géopolitiques et historiques.
Dans ce cadre, lit-on dans ce document, les Etats se doivent de s'abstenir de toute initiative qui pourrait compromettre les processus de résolution et de négociation et veiller à ne pas entraver les processus en cours du règlement pacifique des conflits ainsi que d'adopter des positions constructives dans l'optique de recherche de la paix et la stabilité.
A cet égard, les participants à cette table ronde ont relevé que la récente position de la Suède vis-à-vis de l'affaire du Sahara marocain va à l'encontre du processus onusien et sape les efforts visant une issue politique et pacifique à ce conflit artificiel.
D'après le mémorandum d'entente, la communauté internationale est appelée à faire preuve de plus de vigilance quant à la destination réelle de ses aides financières et alimentaires détournées au profit des acteurs non étatiques et à des dessins subversifs.
Sahara : Le PGV exhorte les responsables suédois à mieux saisir la pertinence du plan marocain d'autonomie
Le Parti de la gauche verte marocaine (PGV) a envoyé une lettre au chef du gouvernement suédois et aux Secrétaires généraux du parti socialiste démocratique et du parti des verts suédois dans laquelle il les exhorte à mieux saisir la pertinence du plan marocain d'autonomie visant à régler définitivement le conflit provoqué autour du Sahara marocain.
Dans cette lettre, qui "entend faire face aux manœuvres ourdies complotées par certaines parties en Suède à l'encontre de la cause nationale du Maroc", le PGV dit parier sur la "compréhension" par le chef du gouvernement suédois et les leaders politiques de son pays des efforts déployés par le Maroc, notamment à travers le plan d'autonomie, pour la résolution de ce conflit hérité de la guerre froide. Le parti explique ainsi que ce plan vise à offrir un statut d'autonomie aux provinces sud du Royaume, et ce en dépit du fait que ces provinces aient toujours fait partie intégrante du Maroc sur les plans historique, culturel et social.
Le PGV affirme aussi, dans cette lettre, "ne pas saisir les raisons de toute position favorisant la reconnaissance d'une quelconque entité dans une région qui fait face aux aléas du terrorisme, de l'instabilité et des conséquences de l'immigration clandestine, surtout que le bassin méditerranéen reste confronté à des défis humanitaires, sociaux, économiques et écologiques des plus complexes".
Dans cette lettre, le PGV rappelle également le contexte historique entourant le conflit artificiel autour du Sahara marocain, notamment l'implication de l'Algérie dans ce différend qui date de l'époque de la guerre froide.
Sahara: Des syndicalistes et des acteurs associatifs dénoncent le projet de loi suédois visant à reconnaître la "rasd"
Des syndicalistes et des acteurs associatifs marocains ont dénoncé le projet de loi que la Suède s'apprête à adopter visant à reconnaître la fantomatique "rasd".
A cet égard , l'Union des syndicats des Travailleurs libres (USTL) a dénoncé, dans un communiqué, l'intention de la Suède de reconnaître la république fantoche, soulignant que ce projet constitue un "acte provocateur émanant d'une partie connue par son hostilité à l'égard de l'unité du Maroc et de son intégrité territoriale afin de dissimuler sa vulnérabilité politique, économique et sociale".
Et de souligner que "ce complot soutenu par l'Algérie auprès du Parlement suédois est connu depuis plusieurs mois", notant qu'à travers ce projet, certains milieux cherchent, en dépit des défaites et de l'échec cuisant dans leurs desseins, à "contrarier le Maroc et à gâcher les festivités de la commémoration de la glorieuse Marche verte".
Pour l'USTL, ces tentatives ne feront que consolider le Royaume dans son union et renforcer son front intérieur en vue du parachèvement de son intégrité territoriale.
Pour sa part, l'Union nationale des volontaires de la Marche verte a dénoncé, dans un communiqué similaire, cette démarche du gouvernement suédois se demandant comment un état qui se respecte peut agir de la sorte au sujet d'une affaire que les Marocains considèrent comme étant leur première cause.
Elle s'interroge aussi comment la Suède peut aller en contre-courant de la communauté internationale, de l'ensemble des Marocains et de l'ONU.
De son côté, L'Association "Régionalisation avancée et autonomie dans la région de Dakhla-Oued-Eddahab" a invité le gouvernement suédois à revoir sa position et à respecter la volonté des Sahraouis qui soutiennent la marocanité du Sahara, s'insurgeant contre l'initiative de reconnaitre une république fantomatique qui n'existe que dans l'esprit des ennemis du Maroc et de son intégrité territoriale.
Dans un communiqué, l'association indique que son bureau exécutif de l'Association s'est attardé sur les derniers développements de la question du Sahara, notamment la position hostile de la Suède visant à reconnaitre la république fantoche, soulignant que les Sahraouis marocains ne sont tenus par aucune décision ne tenant pas compte de leur avis.
La position de la Suède menace la paix et favorise le terrorisme dans la région
La position que la Suède envisage d'adopter à l'égard de la question du Sahara marocain menace la paix et favorise le terrorisme sous toutes ses formes dans la région, a affirmé le président de l'université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, Omar Assobhei.
Ce type d'initiatives va à l'encontre des chartes internationales, a-t-il déclaré à la MAP, précisant que "certains courants politiques suédois agissent à l'encontre de la logique en essayant de trainer l'opinion publique vers des positions infondées à propos de l'unité territoriale du Maroc".
Qualifiant de "déviée " la position de la Suède, l'universitaire a dénoncé toutes les manœuvres destinées à exploiter la question du Sahara marocain à des fins politiques.
Le président de l'université a aussi rappelé que la question des provinces du Sud est une priorité nationale et toute atteinte à son égard est intolérable, soulignant que les sahraouis marocains vivent leur quotidien en paix et quiétude et exercent librement leurs droits civiques, politiques, culturels et économiques.
Ces provinces a-t-il dit, connaissent une évolution très positive en termes d'infrastructures et de développement humain à tous les niveaux, rappelant que la population locale a largement salué le processus de la régionalisation avancée officialisée par la constitution marocaine. M. Assobhei également relevé que la sagesse dont fait preuve la majorité du peuple suédois et son respect du droit international seront des garde-fous contre toutes formes de terrorisme, appelant la Suède à réviser sa position et à poursuivre ses efforts de développement, d'amitié et de paix internationale.
L'Association "Régionalisation avancée et autonomie" invite le gouvernement suédois à revoir sa position vis-à-vis de la question du Sahara
L'Association "Régionalisation avancée et autonomie dans la région de Dakhla-Oued-Eddahab" a invité le gouvernement suédois à revoir sa position et à respecter la volonté des Sahraouis qui soutiennent la marocanité du Sahara.
L'association a dénoncé, dans un communiqué, le projet de la Suède de reconnaitre la fantomatique "rasd", une entité qui n'existe en réalité que dans l'imaginaire des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc.
Le communiqué a ajouté que le Bureau exécutif de l'association a évoqué les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale, en particulier la position du gouvernement suédois visant à reconnaitre "la république fantomatique du front polisario", rejetant toute position qui porte atteinte aux Sahraouis qui réitèrent leur soutien à l'intégrité territoriale du Maroc, de Tanger à Lagouira.
L'association a appelé à la conjugaison des efforts, aussi bien au niveau national que local, pour dénoncer les manoeuvres de la Suède vis-à-vis de la question du Sahara marocain, surtout que le gouvernement de ce pays ne dispose pas de données objectives pour prendre cette décision sur un dossier épineux comme celui du Sahara marocain.
Et d'ajouter que l'association considère, par conséquent, que la position de la Suède, un Etat membre de l'Union européenne (UE), porte atteinte aux "intérêts stratégiques" du Maroc et viole les engagements de Stockholm au sein de l'UE, notamment en ce qui concerne le respect de la souveraineté nationale du Maroc, un pays qui jouit du Statut avancé dans ses relations avec l'UE.
La décision suédoise est irresponsable dont les répercussions seraient graves sur une région où la sécurité et la stabilité sont menacées, en raison du défi des groupes terroristes, des trafiquants de drogue et des êtres humains, a noté le communiqué, ajoutant que "le polisario" est une partie intégrante d'un réseau criminel enfreignant la loi.
La réalité du processus de la question du Sahara au Conseil de sécurité de l'ONU rend la démarche suédoise, qui entrave la recherche d'un règlement politique du conflit du Sahara, extrémiste et contre la volonté internationale, a encore soutenu l'association "régionalisation avancée et autonomie".
Dans ce sens, l'Association a appelé l'ensemble des acteurs politiques et civils à se mobiliser en réponse à la provocation suédoise et à coordonner leurs positions pour faire face à toute manœuvre portant atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.
(MAP-03/10/2015)
Johan Büser, le député suédois à l'origine du ''scandale'' du projet de reconnaissance de la pseudo ''Rasd''
Johan Büser, député du Parti social-démocrate des travailleurs serait l'instigateur du projet de reconnaissance de la pseudo ''Rasd'', croit savoir le journal électronique ''le360.ma'', qui dévoile les accointances de ce jeune politicien avec le renseignement algérien.
"Depuis 2008, suite à une visite guidée à Tindouf, arrangée et financée par le DRS (le Renseignement algérien), le député suédois Johan Büser, membre actif de la Ligue des jeunes sociaux-démocrates (SSU), mène une grande action de lobbying à Stockholm au service de la propagande séparatiste algéro-polisarienne", affirme le site.
D'après des informations recueillies par "Le360.ma", l'opération de recrutement de ce fervent activiste de la jeunesse social-démocrate suédoise remonte à l'été 2008, date à laquelle le DRS a sollicité les services d'un agent-recruteur établi en Suède, un certain Hmida Benatallah, un suédo-algérien né à Djefla, à 300 kilomètres au sud d'Alger.
La contribution de ce comparse, dont le nom recèle une consonance sahraouie, ne s'est pas limitée au recrutement. Il a été sollicité pour arranger au profit de sa proie une visite guidée en 2008 à Tindouf pour les besoins d'une opération de bourrage de crâne où les services de l'ex-patron du DRS, rompus aux techniques de l'ex-KJB soviétique, sont passés maîtres, explique le site.
"Johan Büser en retournera transfiguré au point d'instrumentaliser le secteur de la jeunesse social-démocrate suédoise, réduite à tenir le crachoir à la littérature propagandiste du Polisario, avec ce que cela comporte de ragots mensongers, sans oublier les tribunes d'une certaine société +si vile+, incroyablement impressionnable par les cris d'orfraie droits-de-l'hommistes", déplore "Le360.ma".
Et de rappeler que l'animosité suédoise à l'encontre du Maroc qui date du début des années 1980, a pris, ces dernières années des allures d'un acharnement hystérique, structuré et savamment dirigé contre les intérêts suprêmes du royaume, avec à leur tête l'intégrité territoriale nationale et plus précisément la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.
Le site se demande qui tirait les ficelles de cette guéguerre diplomatique, politique et économique enclenchée par le parti social-démocrate du Premier ministre Stefan Lfven, arrivé au pouvoir en 2014 sur le dos d'un marxisme éculée. Le premier nom à sortir du lot est celui d'un certain Johan Büser par qui le scandale est arrivé : projet de reconnaissance de la pseudo "RADS", conclut le site.
Sahara : Des associations marocaines en Italie expriment leur ''indignation'' face au projet de la Suède de reconnaitre la fantomatique "rasd"
Le Réseau des Associations de la Communauté Marocaine en Italie (RACMI) a exprimé son ''indignation'' face au projet de la Suède de reconnaitre la fantomatique "rasd".
Dans un message adressé à l'ambassadeur de la Suède à Rome, le RACMI, qui regroupe quelque 130 associations, s'est dit ''étonné de la position du gouvernement suédois'' et a exprimé son ''indignation'' de cette démarche qui porte atteinte à l'intégrité du Royaume, lit-on dans le message.
Tout en qualifiant une telle démarche de ''trop partielle'', les associations marocaines tiennent à rappeler que ''pour le moment, même le mouvement séparatiste du polisario est en train de négocier, sous l'égide des Nations unies, à côté du Conseil Consultatif Royal des Affaires Sahraouies (CORCAS), du Maroc, de l'Algérie et de la Mauritanie, pour aboutir à une solution politique au conflit artificiel du Sahara''.
Devant les fréquents retraits de reconnaissance de la soi-disant "rasd", il ne parait pas judicieux pour la Suède de s'ajouter à une petite liste des ''reconnaissants'' qui comprend en majorité ''des pays non-démocrates et d'autres ayant échangé leur position au profit des séparatistes contre des pétrodollars'', ajoute le message.
Le RACMI se déclare en outre ''indigné'' de voir le gouvernement suédois ''vouloir saboter les efforts de l'ONU et entraver les négociations en cours pour trouver une solution politique, négociée et acceptable par toutes les parties dans ce conflit régional artificiel''.
Sahara : une ONG à Genève "préoccupée" face à la démarche du gouvernement suédois
L'ONG africaine AIPD, basée à Genève, a exprimé vendredi sa "préoccupation" et son "étonnement" face à la démarche du gouvernement suédois visant une éventuelle reconnaissance de la fantomatique "Rasd".
"Nous sommes préoccupés face à cette démarche qui risque, en cas d'aboutissement, de compliquer la situation des droits humains et donner de la légitimité aux agissements du polisario qui se sert des souffrances pour détourner massivement l'aide humanitaire", indique un communiqué de l'Action Internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands-Lacs (AIPD).
Dans ce cadre, l'AIPD et ses partenaires de la plateforme panafricaine de la société civile rappellent qu'une enquête de l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) a dévoilé "des détournements massifs opérés par les dirigeants du polisario et par diverses parties algériennes, jusqu'à l'achat de villas dans le Sud de l'Europe".
Selon l'ONG, les pratiques incriminées dans le rapport de l'OLAF "compromettent la réalisation de tout recensement crédible" de la population des camps de Tindouf, maintes fois réclamé par l'ONU, et "font planer de lourdes menaces sur la paix, la sécurité et la stabilité de l'une des régions clés du Sahel".
Très active à l'échelle internationale, l'organisation AIPD est dotée du statut consultatif auprès des Nations unies, de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et du statut d'observateur auprès de la Commission africaine des droits de l'Homme.
Le conflit du Sahara dit "occidental" est un différend artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans le cadre de la souveraineté marocaine et pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
La nouvelle position de la Suède sur le Sahara marocain, "une décision précipitée requérant un ferme rejet"
La nouvelle position de la Suède au sujet de la question du Sahara marocain est une "décision précipitée qui requiert un ferme rejet", a affirmé Mohamed Siham, professeur de droit public et des relations internationales à la Faculté de droit de Marrakech.
Cette position aura des répercussions négatives aussi bien sur la région que sur les pays du nord de la Méditerranée dans la mesure où le Maroc est le seul pays dans la région qui dispose des moyens nécessaires pour assurer la sécurité au niveau du continent africain, a souligné M. Siham dans une déclaration à la MAP.
Il a ajouté que le Maroc est un "grand pays jouissant de la crédibilité au sein des Nations unies", relevant que la nouvelle position de la Suède n'influencera pas les démarches de l'ONU visant à trouver une solution politique à la question du Sahara marocain.
M. Siham a mis l'accent sur la responsabilité de l'Algérie qui ne ménage aucun effort en vue de faire avorter les initiatives du Maroc et de l'ONU visant à trouver une solution définitive à la question du Sahara marocain.
Avec les élections communales et régionales du 4 septembre, le Royaume s'est doté d'une base constitutionnelle, politique et juridique pour la mise en œuvre de la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, la consolidation de l'Etat de droit et le renforcement du rôle du Maroc dans le maintien de la paix, la sécurité et la stabilité au niveau régional et international, a-t-il poursuivi.
M. Siham a également plaidé pour le renforcement de la diplomatie parallèle, appelant les partis politiques et la société civile à déployer davantage d'efforts afin de faire connaître la justesse de la cause nationale et d'informer l'opinion publique internationale sur la véritable nature du conflit autour de la question du Sahara marocain.
La diplomatie proactive est de nature à mettre en échec toutes les tentatives visant à porter atteinte à la proposition de l'autonomie du Sahara marocain, qui constitue un "pilier de stabilité, de paix et de sécurité au niveau local et régional".
Le projet suédois "pourrait conduire à l'isolement de Stockholm au sein de l'UE"
Le projet suédois de reconnaître la pseudo "rasd, "pourrait conduire à l'isolement de Stockholm au sein de l'Union européenne et porter atteinte à la cohésion de la politique extérieure de cet ensemble régional", a estimé, Mohamed Laâmarti, professeur du droit international à l'université Mohammed 1er d'Oujda.
La Suède a déjà essayé de réaliser cet objectif au sein du Parlement européen, mais elle n'a pas réussi à briser l'unanimité des pays européens autour de la solution onusienne au conflit du Sahara, basée sur le consensus et la légalité internationale, a ajouté M. Laâmarti dans une déclaration à la MAP.
Cette position de la Suède n'est pas surprenante, a-t-il dit, rappelant, dans ce sens, que plusieurs partis de ce pays tentent depuis des années de faire adopter par le Parlement européen des positions hostiles au Maroc.
Pour M. Laâmarti, ce pays aspire à jouer un rôle international dans un conflit qui dure depuis plus de 40 ans, sans connaître la véritable nature de ce différend, ni ses aspects historiques et juridiques, ni ses répercussions géopolitiques sur la stabilité de la région.
Les démarches inquiétantes du gouvernement suédois traduisent l'ignorance de certains acteurs politiques et civils de la réalité du conflit entre le Maroc et l'Algérie et de ses répercussions sur la sécurité du sud de l'Europe, a-t-il affirmé, ajoutant que l'éventuelle reconnaissance du +polisario+ traduit une "sympathie idéologique de certains partis et ONG, incompatible avec les principes du droit international régissant la reconnaissance des Etats".
M. Laâmarti a souligné, dans ce sens, la nécessité de ne pas dissocier la dernière initiative des partis hostiles à l'intégrité territoriale du plan de l'Algérie et de ses alliés visant à mettre en échec les efforts onusiens et les initiatives du Maroc en vue de trouver une solution pacifique et consensuelle entre les parties.
Sahara marocain: la position de Stockholm aux antipodes des résolutions internationales
La position que la Suède envisage de reconnaitre la pseudo RASD est désormais aux antipodes des résolutions internationales visant à parvenir à des solutions politiques et pacifiques aux différends et conflits, a affirmé l'universitaire et l'acteur associatif Lhassan Hjiej.
La position de Stockholm est "truffée d'erreurs" et demeure influencée par la propagande menée tambour battant par le régime d'Alger en mal d'admettre et d'avaler le progrès et le développement accomplis par le Maroc, surtout après la grande avancée sur la voie de la consécration de la démocratie empruntée avec détermination par le Royaume, illustrée par l'organisation, récemment, d'élections communales et régionales transparentes et crédibles, a précisé M. Hjiej, dans un entretien à la MAP.
L'attitude, le moins que l'on puisse dire, "surprenante" de la Suède à l'encontre de l'intégrité territoriale du Royaume reflète également une diplomatie algérienne aux abois, après le grand défi relevé par le Maroc dans le cadre de la mise en œuvre du projet de la régionalisation avancée, a-t-il indiqué.
Le chercheur-universitaire a, en outre, fait remarquer que cette position hostile à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume émane d'une "méconnaissance" de la réalité des provinces du Sud du Royaume, soulignant qu'elle est en contradiction flagrante avec les rapports internationaux inhérents à la situation insoutenable et dramatique vécue par les séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
Il a, dans ce sens, dénoncé le détournement par la direction du front "polisario" de l'aide humanitaire internationale destinée aux populations de ces camps.
Le Maroc ne peut, en aucun cas, tolérer une atteinte à son intégrité territoriale et à sa souveraineté nationale, a relevé M. Hjiej, appelant à ne ménager aucun effort et à tout mettre en œuvre dans le but de contrecarrer les manœuvres ourdies des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
Sahara: face à la position suédoise, le Maroc appelé à jouer la carte de l'économie
Pour faire face à la position du gouvernement suédois, qui entend reconnaître la pseudo "rasd", le Maroc est appelé à jouer la carte de l'économie, a estimé le président du Centre d'études et de recherches humaines et sociales d'Oujda, Samir Boudinar.
Dans un entretien à la MAP, M. Boudinar a souligné l'importance de cette carte dont dispose le Maroc, notant que cette mesure peut constituer un outil de pression même face à un pays industrialisé comme la Suède.
Cette mesure doit être accompagnée d'une vision globale prenant en considération les dimensions morale, sociale, humaine et juridique de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume, a-t-il expliqué, mettant l'accent sur l'importance de mener, en parallèle, une offensive diplomatique pour inciter les alliés du Maroc à contribuer à cette pression économique.
M. Boudinar a, en outre, noté que la position de la Suède fait fi de la réalité sur le terrain et ne prend pas en considération les progrès politiques internes et la pertinence de la position marocaine concernant les moyens de mettre fin à ce conflit artificiel, une vision qui jouit d'une crédibilité reconnue à l'échelle internationale.
Cette crédibilité n'est pas le fruit du hasard, mais découle du soutien apporté par la majorité de la population du Sahara marocain à ce processus politique, a-t-il dit, rappelant les importantes réalisations dans les provinces du Sud, notamment dans les domaines sociaux, économiques et des infrastructures. Des positions comme celle de la Suède, fondées sur une vision étriquée et unilatérale, sont vouées à l'échec, a-t-il poursuivi, notant que ce genre de positions tendancieuses ne feront que nuire au processus onusien de règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
La position suédoise, qui constitue une dérive par rapport à celle exprimée par l'UE, n'est pas surprenante, d'autant plus qu'elle a été précédée par une série de mesures politiques et économiques hostiles au Maroc, a-t-il dit.
Face à cette position inacceptable de la Suède sur la question du Sahara, le Maroc doit se montrer ferme et adopter un langage clair vis-à-vis de ses partenaires européens, tout en maintenant un niveau élevé de mobilisation en faveur de la première cause nationale, sur tous les plans, politique, économique, sécuritaire, juridique et médiatique, a poursuivi M. Boudinar.
Il s'agit de capitaliser sur les acquis réalisés sur le plan interne, illustrés par la forte participation politique des populations des provinces du Sud, ainsi que sur la position qu'occupe le Maroc sur la scène internationale pour faire face à toutes les manœuvres hostiles visant l'intégrité territoriale du Royaume, a-t-il conclu.
La position suédoise à l'égard du Sahara marocain porte atteinte à la souveraineté du Royaume
La position que la Suède envisage d'adopter à l'égard de la question du Sahara marocain porte atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume, a souligné M. Hasna Ould Sid El-Bachir, un des notables des tribus sahraouies à Smara.
L'initiative suédoise ne prend pas en compte la conjoncture géostratégique que connaît la région, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, soulignant que cette position inappropriée est aux antipodes des conventions internationales.
"Le Sahara marocain est indivisible et ne peut faire l'objet de marchandage et l'entité fantomatique de la rasd est inexistante sur les plans historique et géographique", a-t-il dit, appelant la Suède à revoir sa position et se mettre aux côtés de la légalité internationale.
"La Suède nage à contre-courant. Au lieu de prendre en considération les souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, en Algérie, ainsi que les graves violations de leurs droits par les milices du Polisario soutenues par les forces algériennes, ce pays fait fi des conventions internationales et veut reconnaître une entité chimérique", a souligné M. Ould Sid El-Bachir.
Au moment où les Sahraouis dans les provinces du sud jouissent de la liberté et d'une vie digne, les Marocains séquestrés à Tindouf font face à l'oppression et aux humiliations, a-t-il dit, appelant à agir d'urgence pour mettre un terme aux crimes et à toutes les formes de torture perpétrés par le Polisario à l'encontre des séquestrés.
Et de rappeler qu'alors que le Maroc a présenté son initiative courageuse visant l'octroi d'une large autonomie aux provinces du sud comme une plateforme réaliste et sérieuse, saluée d'ailleurs par la communauté internationale, en vue de mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara et de permettre aux séquestrés de retourner à la mère-patrie, le Polisario persiste dans sa position qui perdure depuis plus de trois décennies.
Le projet suédois de reconnaissance de la pseudo-rasd, une offense aux victimes de la torture et de la répression dans les geôles du +polisario+
Le projet du gouvernement minoritaire de la Suède qui entend reconnaître la fantomatique-rasd ne peut que susciter la colère et l'indignation des victimes de la répression et de la torture dans les geôles du +polisario+, en territoire algérien, parce que tout simplement Stockholm a choisi de se ranger du côté de leurs bourreaux.
Colère et indignation, parce que cette démarche suédoise inappropriée donne de façon éhontée un blanc-seing aux tortionnaires du mouvement séparatiste pour persévérer, comme bon leur semble, dans leurs pratiques inhumaines et gravissimes à l'encontre des populations quadrillées et séquestrées en plein désert dans les camps de la honte à Tindouf, au sud-est de l'Algérie.
Colère et indignation parce que, pendant ce temps-là, plusieurs victimes, comme Al Kouri, Hamdi Al Bou et bien d'autres jeunes sahraouis, croupissent encore dans les sinistres bagnes de Rabouni et Dhibiya, érigés par les milices du +Polisario+ pour réprimer et faire taire, avec la complicité des autorités algériennes, toutes les voix dissidentes.
En songeant à reconnaître l'entité chimérique du +polisario+, le chef du gouvernement suédois a-t-il réellement mesuré l'ampleur du tort qu'il va causer aux familles des victimes de la torture, des disparitions forcées, de la détention illégale et des graves exactions commises dans les camps de Tindouf, des violations qui ont été condamnées, à maintes occasions, par nombre d'organisations internationales des droits de l'homme ?
A-t-il vraiment pensé à tous ces jeunes, femmes et hommes sahraouis dans les camps de Tindouf qui ont ras-le-bol d d'une situation qui ne sert que la direction du Polisario?.
A-t-il au moins entendu les témoignages des victimes de la torture dans les camps de Tindouf, à l'instar de Saadani Maalainin, Dahi Aguai, Najam Allal, El Kabch Mohamed Nafee, El Kharchi Lahbib et Chouiaar Mohamed Mouloud, et bien d'autres qui se sentent indubitablement choqués et révoltés par cette attitude suédoise dans la mesure où elle cautionne les sbires du Polisario alors que ces derniers sont poursuivis en justice pour torture sur la base de plaintes déposées par des victimes marocaines sahraouies.
Ce projet est encore plus douloureux et insupportable pour les esprits épris de la paix et des droits de l'homme parce qu'il fait fi des efforts de plusieurs militants sahraouis, comme Ahmed Kher, Ahmed Terrouzi, et Houcine Bida, qui s'efforcent aujourd'hui à travers le monde pour mettre à nu les pratiques dégradantes auxquelles se livrent les dirigeants séparatistes contre les sahraouis depuis des décennies dans les camps de la honte.
Ce faux pas ne peut, ainsi, susciter que colère et indignation parce que plusieurs victimes sahraouies portent toujours les traces, morales et physiques, de la répression qu'elles avaient subi dans les geôles du +polisario+ et nourrissent l'espoir de voir leur geôliers séparatistes rendre compte de leurs comportements devant les instances juridiques internationales.
Colère et indignation parce que ce projet suédois est en soi une insulte au modèle démocratique dans ce pays nordique qui, toute honte bue, semble vouloir passer outre toutes ces souffrances pour s'aligner sur les thèses du polisario au détriment des victimes.
Enfin, cette initiative malvenue de la Suède est d'autant plus scandaleuse et consternante parce que la répression des milices du polisario ne cesse de s'intensifier contre les militants des droits de l'homme et les acteurs politiques qui ne partagent pas les mêmes idées des maîtres des lieux dans les camps de Tindouf.
Cette position suédoise suscite, certes la colère et l'indignation de tous, mais n'affecte en rien la détermination du peuple marocain à défendre l'intégrité territoriale, sur la base de la proposition d'autonomie comme solution réaliste faisant l'unanimité et louée à l'échelle internationale.
La position suédoise à l'égard du Sahara porte atteinte à la légalité internationale et à l'intégrité territoriale du Maroc
Les représentants de différents supports et organisations médiatiques dans les provinces du sud ont affirmé que la position suédoise à l'égard de la question du Sahara porte atteinte à la légalité internationale et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Ces acteurs médiatiques ont exprimé, dans un communiqué destiné à l'opinion publique et dont copie est parvenue à la MAP, leur condamnation de la position officielle de la Suède à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume, soulignant que cette orientation porte atteinte aussi bien aux résolutions onusiennes relatives au Sahara marocain qu'aux Marocains, peuple et gouvernement.
Ces acteurs, qui représentant divers supports médiatiques dans les provinces du sud du Maroc, relèvent que la position hostile de la Suède à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume porte atteinte au processus de négociations relatif au conflit autour du Sahara qui est mené dans le cadre de la légalité internationale.
Ils ont, à cet égard, appelé les partis politiques ainsi que les composantes de la société civile suédoise à faire face en toute responsabilité à tout ce qui est susceptible de nuire aux relations entre les peuples amis marocain et suédois.
Ils ont aussi invité les médias nationaux et internationaux à révéler les véritables raisons derrière cette hostilité soudaine de la part de la Suède et à éclairer l'opinion publique à ce sujet.
Réitérant leur attachement à l'intégrité territoriale du Maroc et leur détermination à faire face aux manœuvres ourdies par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et à soutenir le projet d'autonomie des provinces du sud sous la souveraineté marocaine, qui a été salué et plébiscité par la communauté internationale, ces acteurs ont indiqué qu'ils prévoient d'organiser des sit-in de protestation devant l'ambassade de la Suède et les différents consulats du pays scandinave au Maroc pour dénoncer cette position hostile.
La position de la Suède sur la question du Sahara, un geste non calculé mettant la neutralité de Stockholm à rude épreuve
Le projet scandaleux de reconnaissance de la pseudo "Rasd" par la Suède est une décision non calculée qui remet en question la neutralité de Stockholm, a affirmé Cheik Essadik El Otmani, directeur général de l'Agence d information islamique d'Amérique du Nord et du Sud.
"La position de la Suède, qui s'apprête à adopter un projet de loi visant à reconnaître la fantomatique 'Rasd', constitue une ingérence dans la souveraineté du Maroc et un terrible revers pour les valeurs de démocratie, la Constitution et la politique de neutralité et de non-ingérence prônée par le Royaume scandinave", a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP.
Selon lui, la nouvelle orientation politique de Stockholm vis-à-vis de l'intégrité territoriale du Royaume remet en question le principe même de neutralité prôné par la Suède devant à la communauté internationale et les organisations humanitaires internationales. Une neutralité qui avait valu à Dag Hammarskj?ld, l'un de ses citoyens, l'honneur de siéger en tant que Secrétaire général de l'Organisation des nations unies (1953 à 1961).
En agissant de la sorte, la Suède, qui jouit d'une bonne réputation auprès des pays arabes et islamiques, a beaucoup à perdre d'où la nécessité de revoir sa position hostile au Maroc, a jugé M. El Otmani, en affirmant que l'éventuelle décision de reconnaissance du "Polisario" ou de la "Rasd" met en péril les relations diplomatiques et commerciales qui unissent la Suède et le Maroc.
De l'avis du directeur des Affaires islamiques à la Fédération des associations islamiques au Brésil, Stockholm a choisi de porter atteinte aux efforts du Maroc et de l'ONU et de balayer d'un revers de la main les décisions pertinentes du Conseil de sécurité visant à trouver un règlement à un conflit fabriqué de toutes pièces.
Et d'ajouter que le projet suédois n'apportera pas de solution mais, au contraire, contribuera à la création de davantage de perturbations dans une région sahélo-saharienne faisant face à la multiplication des groupes terroristes et extrémistes et à l'aggravation de l'insécurité dans le monde et la région du Maghreb en particulier.
"La décision suédoise risque de déstabiliser toute une région et la paix et la sécurité seront les plus grands perdants", a-t-il dit, en référence aux conséquences de la reconnaissance de l'entité fantoche par la Suède.
M. El Otmani a, par ailleurs, relevé que la compréhension partielle de l'histoire du Maroc et de ses liens religieux, géographiques et historiques indéfectibles avec ses provinces du Sud par les partis suédois, a poussé l'Algérie et son rejeton le Polisario à user de tous les subterfuges pour donner de la légitimité à ses élucubrations et obtenir la reconnaissance d'une entité fantoche non viable.
Le conflit du Sahara est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front Polisario.
Le front Polisario, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, une situation qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
Boycott des sociétés et produits suédois : le Maroc décide de rendre à Stockholm la monnaie de sa pièce
En boycottant les sociétés et produits suédois, le Maroc décide de rendre à Stockholm la monnaie de sa pièce, a affirmé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, déplorant la politique d’exclusion économique des produits originaires des provinces du sud du Royaume, menée par ce pays depuis des années.
"La Suède ne se contente plus désormais de montrer son sentiment anti-marocain en voulant reconnaître la pseudo "rasd". Elle mène campagne contre les produits originaires de nos provinces du sud et ne veut plus traiter avec les sociétés marocaines et les entreprises étrangères opérant dans cette partie de notre territoire, en totale violation des décisions de l’ONU qui reconnaît le Maroc comme autorité administrative du Sahara", a souligné M. Khalfi dans un entretien publié jeudi soir sur le site de l’hebdomadaire d’actualité internationale "Jeune Afrique", rappelant que ce pays a refusé, en 2013 de renouveler l’accord de pêche qui lie le Royaume à l’Union européenne et a même cherché à rallier d’autres pays à sa position.
"Après avoir mené campagne contre nos contingents de tomates, la Suède commence à recenser toutes les sociétés traitant avec l’Office chérifien des phosphates en vue d’arrêter toute collaboration avec elle", a précisé le ministre, rappelant que les importations marocaines de la Suède sont 7 fois supérieures à ses exportations.
"Les Suédois sont largement gagnants avec nous mais ils vont tout perdre s’ils maintiennent leur politique d’exclusion de notre tissu économique et continuent à nuire à notre position dans le Sahara", a-t-il expliqué, appelant ce pays à revoir sa position.
"Nous espérons qu’ils vont revoir leur position. Je vous assure que le Maroc ira jusqu’au bout", a-t-il conclu.
La nouvelle orientation de la Suède à l'égard de la question du Sahara aura des répercussions négatives sur la sécurité dans région de la Méditerranée
La nouvelle orientation de la Suède concernant la question du Sahara marocain ne menace pas seulement ses intérêts, mais aura également des répercussions négatives sur la sécurité dans la région de la Méditerranée, dans un contexte marqué par l'instabilité et l'immigration clandestine, relève le professeur de Sciences politiques à l'Université Mohammed V-Souissi de Rabat, Abdelaziz Karaki.
Le politologue a souligné, dans une déclaration à la MAP, que le Sahara marocain constitue "une question d'existence pour l'ensemble du peuple marocain" qui rejette catégoriquement toute surenchère ou manipulation politique qui sert des intérêts limités.
Il a, en outre, précisé que le Maroc, conscient des défis qui menacent la sécurité dans la région et qui ne pourraient être séparés du développement et de la démocratie, a adhéré depuis longtemps à ce processus, en pointant du doigt certains pays qui dirigent dans les coulisses des mouvements séparatistes, dont nul ne doute de leur implication dans des réseaux de terrorisme international, de drogue et de traite des êtres humains.
M. Karaki a également fait savoir que le Conseil de sécurité de l'ONU a défini une trajectoire politique pour le règlement de la question du Sahara marocain, ce qui amène les pays du monde à respecter les décisions prises par le Conseil, soulignant que l'Europe dans son ensemble a décidé d'adhérer à cette voie, en réaffirmant plus d'une fois que le Maroc n'admet pratiquement aucun marchandage sur cette question, d'autant plus qu'il est engagé de manière ferme dans la recherche d'une solution politique raisonnable qui satisfait toutes les parties.
L'universitaire a aussi exprimé le souhait de voir la Suède faire valoir la voix de la sagesse et de la raison et adopter une position politique juste en conformité avec le droit international en premier lieu ainsi qu'avec l'approche préconisée par le Conseil de sécurité de l'ONU et ses différents efforts consentis.
M. Karaki a, dans le même cadre, précisé que la nouvelle attitude de la Suède menace les intérêts du Maroc, ce qui pourrait susciter une réaction de l'ensemble des composantes de la société marocaine qui refusent catégoriquement toute manœuvre portant atteinte au Sahara marocain, de près ou de loin, et constituant pour les Marocains une atteinte à leur identité et leur histoire, chose qui est pratiquement inadmissible.
(MAP-02/10/2015)
La position de la Suède sur la question du Sahara, "une erreur historique et une approche stupide"
La projet du gouvernement suédois visant à reconnaître l'entité fantoche est "une erreur historique et une approche stupide" allant à l'encontre de la logique et du bon sens et s'opposant aux efforts de paix auxquels le Maroc n'a cessé de consentir en vue de maintenir la paix et la sécurité dans une zone aujourd'hui instable, a affirmé le journaliste argentin Juan Cruz Castineiras.
Le projet du gouvernement de minorité suédois est un acte irresponsable et une décision fondée sur des bases erronées, chose qui aura pour conséquences de jeter de l'huile sur le feu dans la région du Maghreb et de saper les grands efforts menés, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il déclaré à la MAP.
"Il est déplorable que la Suède prenne cette position contraire aux autres pays de l'Europe et reconnaisse une entité fantoche non viable", a fait savoir ce spécialiste en affaires politiques et diplomatiques, en affirmant que les pays qui avaient reconnu cette entité en période de la guerre froide ont aujourd'hui reconsidéré leur position en gelant ou en retirant leur reconnaissance après s'être rendus compte de leur erreur.
Le journaliste écrivain a en outre affirmé qu'en cas de reconnaissance de la république fantoche, Stockholm aura choisi de porter atteinte au processus de règlement, sous les auspices de l'ONU, d'un conflit qui n'a que trop duré.
Le conflit du Sahara est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front Polisario.
Le Haut conseil national des volontaires de la Marche Verte exprime son "rejet catégorique" de la position de la Suède à l'égard de la question du Sahara
Le Haut conseil national des volontaires de la Marche Verte a exprimé son "rejet catégorique" de la position de la Suède à l'égard de la question du Sahara, relevant que le projet suédois de reconnaitre la fantomatique "rasd" "porte atteinte à notre intégrité territoriale et aux relations maroco-suédoises".
Dans un communiqué, le Haut conseil estime que le projet suédois constitue "un acte dangereux" qui en exige des parties responsables des mesures nécessaire de riposte, condamnant, par la même occasion, toute décision ou position appelant à reconnaitre cette entité factice.
Le Haut conseil national des volontaires de la Marche Verte a, de même, appelé l'ensemble du peuple marocain et toutes les forces vives à se mobiliser derrière SM le Roi Mohammed VI pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et condamner toute reconnaissance de cette fantomatique entité ou décision portant atteinte à l'intégrité et la souveraineté du Maroc.
Le Haut conseil a également invité toutes les instances et organisations non gouvernementales nationales à s'unir pour contrecarrer les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, appelant à plus de vigilance concernant les développements du dossier du Sahara marocain.
Il a rappelé que l'unique solution à la question du Sahara marocain reste la proposition d'autonomie présentée par le Maroc et soutenue par plusieurs pays et organisations internationales qui n'ont cessé de dénoncer les violations pratiquées par les mercenaires du polisario contre les séquestrés des camps de la honte à Tindouf, au sud de l'Algérie.
Des partis politiques marocains dénoncent le projet suédois qui attente à la souveraineté du Maroc et s'oppose aux positions de l'UE et de l'ONU
Plusieurs partis politiques marocains ont dénoncé le projet de la Suède qui attente à la souveraineté du Maroc sur ses territoires et s'oppose complétement aux positions de l'Union européenne et des Nations unies.
Ainsi, le parti Al Ahd Addimocrati (AHD), le Parti du Renouveau et de l'Equité (PRE), le Parti de la Réforme et du Développement (PRD), le Parti de la Renaissance et de la Vertu (PRV), le Parti du Centre Social (PCS) et le Parti de la Société Démocratique (PSD) ont souligné, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion tenue jeudi par ces formations politiques, que le projet "s'oppose à la société suédoise fondée sur des principes démocratiques solides", appelant le gouvernement et la diplomatie à prendre les positions proactives nécessaires.
Et de préciser que ces partis ont convenu de former "un comité commun permanent pour suivre les développements de la cause nationale, prendre les positions nécessaires et faire face, avec fermeté, à toutes les manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
Le Maroc évalue la position suédoise à l'égard de la question du Sahara et réfléchit sérieusement à appliquer le principe de la réciprocité
Le Maroc, tout en évaluant la position suédoise au sujet de la question du Sahara, "réfléchit, de manière sérieuse, à prendre des mesures similaires à l'égard de la Suède, conformément au principe de la réciprocité", a annoncé, jeudi, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha Khalfi.
Il est devenu nécessaire de prendre "une décision claire et ferme" à l'égard de la position hostile de la Suède, non seulement à cause des tentatives de ce pays de reconnaitre la fantomatique "RASD", mais en raison aussi des campagnes récurrentes en Suède pour boycotter les produits marocains originaires des provinces du Sud, des entreprises marocaines et des sociétés étrangères qui ont des liens avec le Maroc et qui opèrent dans les provinces sahariennes, a affirmé M. Khalfi, qui a rappelé les dernières rencontres entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération avec son homologue suédoise à New York, où il lui a fait part de "la ferme condamnation et de la grande inquiétude du Maroc à l'égard des développements dangereux de la politique et de la position suédoises négatives à l'égard de la question du Sahara marocain".
Cette position de la Suède, qui s'inscrit en faux des résolutions de l'ONU, a dépassé le territoire suédois pour toucher l'Union européenne où des campagnes ont été lancées pour voter contre des accords entre l'UE et le Maroc, tout en mobilisant d'autres pays à adopter la même position, en plus du soutien apporté par la Suède à certaines organisations non gouvernementales internationales et marocaines pour les encourager à adhérer à ces politiques, a souligné le ministre, dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement tenu sous la présidence du chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane.
A la lumière de cette situation, qui dure depuis plusieurs années, le Conseil de gouvernement espère que la Suède révise sa politique et ses positions sur la question nationale et revoit sa politique économique à son sujet, "sinon nous irons plus loin dans notre riposte suivant le principe de la réciprocité", a-t-il averti.
"Nous nous orienterons vers le boycott des sociétés suédoises, conformément au principe de la réciprocité, après les campagnes de boycott des entreprises marocaines et la présentation à la justice des entreprises suédoises qui ne respecteraient pas la politique suédoise", a précisé le ministre, expliquant que la balance commerciale est largement déficitaire au profit de la Suède, du fait que les exportations suédoises vers le Maroc sont près de sept fois plus que les exportations marocaines à destination de ce pays.
M. Khalfi a rappelé dans ce cadre que le Maroc est fort de par sa position, ses réformes, son capital et ses choix, ainsi que par les politiques qu'il a adoptées et qui ont été couronnées, suite à la révision constitutionnelle, par le lancement du chantier de la régionalisation avancée et l'organisation des différentes opérations électorales nécessaires pour asseoir les institutions de cette régionalisation.
Le Maroc, a-t-il ajouté, est également fort par les politiques qu'il a lancées dans les domaines économiques et sociaux dans le sillage du lancement du Modèle de développement des provinces du Sud et des réformes sociales dédiées à réhabiliter dans ses droits le citoyen marocain, comme l'Initiative nationale pour le développement humain et le Code de la famille (Moudawana), en plus des réformes entamées dans le domaine juridique, comme la réforme de la Justice militaire, l'instauration du Conseil national des droits de l'Homme et la création de Commissions régionales des droits de l'Homme.
Tout au long des dernières années, le Conseil de sécurité n'a pas cessé de saluer dans ses résolutions ces "initiatives importantes", en plus des acquis considérables réalisés grâce à l'Instance équité et réconciliation qui ont permis au Maroc de tourner la page des violations passées.
Il a été également question du traitement responsable et courageux des questions liées à l'identité marocaine et qui ont été consacrées dans la nouvelle Constitution qui met en valeur les composantes de l'identité marocaine, dont l'affluent sahraoui-hassani, outre l'adoption de politiques efficaces dans les domaines de la culture, de l'enseignement et des médias, favorisant le respect de la spécificité culturelle sahraouie et sa valorisation pour en faire un des leviers du rayonnement du Royaume.
Ces réformes sont le fruit de la convergence des différentes volontés nationales sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve, pour aller de l'avant sur la voie de l'édification d'un Maroc développé qui occupe la place qui lui sied parmi les pays émergents, a noté le ministre.
La position de la Suède sur la question du Sahara, une ingérence dans la souveraineté du Maroc
La position de la Suède, qui s'apprête à adopter un projet de loi visant à reconnaître la fantomatique "rasd", constitue une ingérence dans la souveraineté du Maroc et porte atteinte au processus de règlement de la question du Sahara sous les auspices de l'ONU, a indiqué Driss Lagrini, professeur des sciences politiques et des relations internationales à l'Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM).
Le droit international n'incite pas à la division et assure que le principe de l'autodétermination ne doit pas être appliqué au détriment de l'unité des Etats, a souligné M. Lagrini dans un entretien à la chaîne de télévision "CNN" en langue arabe, ajoutant que si on suit cette logique consistant à encourager tous ceux qui veulent créer une nouvelle entité, la plupart des Etats seraient menacés de division.
La décision de la Suède aurait également des répercussions négatives sur plusieurs pays européens confrontés aux mouvements séparatistes tels que la Turquie, l'Espagne et l'Irlande et pourrait encourager ces mouvements à aller de l'avant dans leurs revendications, a-t-il mis en garde.
L'académicien a par ailleurs mis l'accent sur l'ouverture qu'a connue, ces dernières années, l'approche diplomatique de la question du Sahara, rappelant, dans ce sens, la contribution du Parlement à la gestion de la politique extérieure du Royaume.
Aux yeux de M. Lagrini, une forte diplomatie nécessite la mobilisation de la société civile, des partis politiques, des médias et des élus et exige une connaissance profonde de la nature et des dimensions historiques du conflit.
Après avoir rappelé les négociations menées ces dernières années entre le Maroc et le "polisario" pour parvenir à une solution à ce conflit artificiel, M. Lagrini a fait remarquer qu'au moment où les séparatistes restent figés dans leur position, le Maroc offre l'initiative d'autonomie sous sa souveraineté pour résoudre cette question.
Sahara : La Suède se met à dos la communauté internationale soucieuse de trouver une issue politique
La position du gouvernement suédois, qui entend reconnaître la pseudo "RASD", se met à dos les efforts de la communauté internationale qui cherche à trouver une issue politique, juste, réaliste et mutuellement acceptable au conflit du Sahara et qui salue, depuis 2007 dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité, les efforts faits par le Maroc dans ce sens, a affirmé l'universitaire et acteur associatif sahraoui, Lahcen Mahraoui.
Dans une déclaration à la MAP, M. Mahraoui s'est demandé comment un gouvernement démocratique, comme celui de la Suède, peut-il ignorer l'avis de la majorité des Sahraouis sur ce problème pour soutenir le "Polisario" qui, avec l'aide de l'Etat algérien, continue de confisquer les droits des sahraouis dans les camps de Tindouf en Algérie, fait de leur misère un fond de commerce, détourne et s'enrichit de l'aide humanitaire internationale dont celle du contribuable suédois qui leur est destinée, refuse aux Nations unies le recensement de ces populations et continue de les considérer injustement comme des +réfugiés+.
L'éventuelle décision de reconnaissance du "Polisario" ou de la "Rasd" met en danger la stabilité et la paix déjà fragile dans le nord de l'Afrique et met en péril les relations qui unissent depuis des siècles la Suède et le Maroc, a insisté le militant sahraoui.
"Comment le gouvernement Suédois peut-il par un tel acte inamical aux yeux de tous les Marocains, prétendre encore jouer un rôle neutre dans le règlement de ce conflit en se mettant clairement du côté des séparatistes ?" s'est-il interrogé, notant que toute initiative du gouvernement et du parlement suédois visant à reconnaître la pseudo "Rasd" ou le Polisario" ne peut être que "regrettable" et "fermement condamnable".
Il a, d'autre part, rappelé au gouvernement suédois les différents chantiers de développements lancés par le Maroc dans ses provinces du sud, soulignant que tous les défis ont été relevés par le Maroc partout dans cette région qui est devenue "un endroit où il fait bon vivre".
Le gouvernement et le parlement suédois doivent savoir que tous les indicateurs du développement territorial et humain y sont aujourd'hui parmi les plus élevés du Maroc, a-t-il indiqué, ajoutant qu'"en terme de gouvernance et de démocratie, ce sont bien des sahraouis qui sont à la tête de la plupart des administrations publiques et privées dans les provinces du sud et ce sont environ 3.000 élus sahraouis qui nous représentent dans les différents conseils et assemblées à l'échelle locale, régionale et nationale".
Sur le plan des droits de l'Homme, il faut rappeler au gouvernement et au parlement suédois que les sahraouis bénéficient de l'ensemble de leurs droits et que le travail des délégations régionales du Conseil National des droits de l'Homme (CNDH) dans cette région est constamment loué par le Conseil de sécurité de l'ONU dans ses dernières résolutions relatives à la question du Sahara, a dit l'universitaire et acteur associatif.
La stabilité, la sécurité et la bonne qualité des infrastructures font espérer aux Sahraouis de voir cette région devenir un carrefour incontournable dans les échanges nord-sud et sud-sud, a poursuivi M. Mahraoui, notant en outre qu'au lieu de reconnaître la "rasd", le gouvernement suédois doit oeuvrer à mettre fin au drame humain que vivent les populations sahraouies encore retenues dans les camps de Tindouf en Algérie, dont la misère constitue un fond de commerce pour les dirigeants du "polisario", lesquels s'enrichissent depuis longtemps en détournant les aides humanitaires internationales comme vient de le prouver le dernier rapport de l'Office Européen de Lutte Antifraude (OLAF).
Le "polisario" est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication de création d'un Etat factice au Maghreb, bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionales.
Le Chef du gouvernement appelle la Suède à revoir sa position sur la question du Sahara marocain
Le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a appelé la Suède à revoir sa position au sujet de la question du Sahara marocain pour être en conformité avec sa stature internationale et les relations séculaires unissant les deux pays depuis des centaines d'années.
"Il est irraisonnable qu'un pays respectable de la stature de la Suède intervienne d'une manière aussi malencontreuse dans le dossier du Sahara marocain, en adoptant un projet de loi prévoyant la reconnaissance de la prétendue fantomatique république", a affirmé M. Benkirane dans une déclaration à la presse en marge du conseil de gouvernement tenu jeudi à Rabat.
Les Marocains sont conscients de la profondeur des relations unissant le Maroc et la Suède et l'Europe du Nord, a-t-il ajouté, faisant observer que ces pays connaissent, pour leur part, le Maroc et ses frontières, surtout à l'époque où leurs ancêtres naviguaient, durant les siècles passés, au large des côtes marocaines.
M. Benkirane a souligné que les citoyens marocains sahraouis ont été, tout au long des élections organisées au Maroc, plus mobilisés que leurs frères dans le Nord du Royaume, puisqu'ils ont voté massivement lors de toutes ces échéances.
Cette mobilisation administre la preuve que la thèse de "l'entité chimérique" a fait long feu, a-t-il noté, appelant la communauté internationale à s'impliquer davantage pour tourner la page de cette question qui n'a que trop duré.
Sahara marocain: la position de la Suède procède d'une perception superficielle d'une question centrale dans les équilibres géostratégiques
La position de la Suède vis-à-vis de la question de l'intégrité territoriale du Royaume procède d'une perception superficielle d'une question centrale dans les équilibres géostratégiques dans une région en proie à de graves défis sécuritaires, a affirmé Abdelfattah El Fatihi, expert des questions du Sahel et du Sahara.
Dans une déclaration à la MAP, M. El Fatihi a indiqué que de grands pans de la région du Grand Sahara sont sous la coupe de multiples organisations terroristes, relevant que la présence de groupes séparatistes dont la connexion avec les mouvements terroristes est avérée, constitue également une source de menace majeure à la paix et à la stabilité de la région.
La décision du gouvernement suédois est totalement aux antipodes de la volonté de la communauté internationale de parvenir à une issue politique à la question du Sahara, comme elle est de nature à entraver l'action de l'ONU et du Conseil de sécurité (CS) qui a appelé dans ses dernières résolutions à une solution politique mutuellement acceptable, a-t-il relevé.
La Suède qui se targue de promouvoir les principes de la pratique démocratique, risque de se retrouver en contradiction avec le droit international en reconnaissant un "Etat" dépourvu de tout attribut de souveraineté, en plus de interférence flagrante dans l'action de l'ONU chargée de la résolution du conflit factice autour du Sahara marocain, a-t-il poursuivi .
Pour M. El Fatihi, le pays scandinave dispose encore du temps nécessaire pour évaluer les répercussions de sa position erronée sur l'ensemble de la région et sur les relations avec le Royaume du Maroc, qui jouit d'un statut avancé auprès de l'Union européenne avec des engagements moraux et politiques astreignant les pays membres à respecter les intérêts territoriaux et souverains du pays bénéficiant de ce statut.
Décidément, la Suède "chante faux" à travers cette position, étant donné que le statut avancé sous-tend le recours préalable aux canaux politiques et diplomatiques via l'espace européen, avant de s'aventurer à prendre, unilatéralement, des décisions qui sont, somme toute, aux antipodes des positions de la communauté internationale concernant ce dossier, a-t-il observé.
La décision de la Suède et ses manœuvres diplomatiques sont dictées par des considérations idéologiques étroites des partis socialistes de ce pays scandinave et une sympathie anachronique avec le "Polisario", fondée sur une compréhension surannée du concept de l'autodétermination, a-t-il relevé.
L'expert a fait savoir, dans ce sens, que la Suède est loin de cerner "toute la réalité" de ce conflit factice et ses soubassements, notant que l'expérience requise pour la compréhension de ce dossier fait défaut à ce pays.
Pour toutes ces considérations, M. El Fatihi qualifie la position suédoise d'"irrationnelle", voire d'"extrémiste", aux retombées morales et politiques susceptibles d'entraver le processus visant à chercher une solution politique mutuellement acceptable conformément aux résolutions de l'ONU et du CS.
De l'avis de l'expert, comparer le différend du Sahara au conflit arabo-israélien est incontestablement "absurde" et trahit une compréhension totalement erronée de la réalité qui ne sied point à un pays appartenant à l'espace européen qui ne reconnaît pas la chimérique "rasd" depuis le début du conflit et jusqu'à aujourd'hui.
Et de souligner que la décision de la Suède est plutôt une manifestation "affective" loin de toute objectivité.
La Suède, à travers ses manœuvres qui vont à l'encontre de l'intégrité territoriale du Royaume, affiche son hostilité à la sécurité nationale et stratégique du Maroc, a-t-il estimé, affirmant que les Marocains ne manqueront pas de faire face à cette attitude avec fermeté et à tous les niveaux.
La situation actuelle interpelle la mobilisation des différentes potentialités nationales dans le cadre d'une diplomatie civile forte et capable de faire valoir la justesse de la cause nationale en Europe du nord, vu que la position de la Suède pourrait influencer d'autres pays ne disposant pas d'une connaissance précise et objective sur ce conflit artificiel.
Dans ce sens, M. El Fatihi a rappelé que SM le Roi Mohammed VI avait mis l'accent, dans le discours du Trône, sur l'impératif de mener une action diplomatique avancée concernant la cause nationale et "ne pas s'en tenir à de simples réactions", appelant, à cet effet, à une mobilisation nationale pour faire face à la position suédoise via une diplomatie officielle et de la société civile.
Le projet suédois de reconnaître un "Etat" fantoche entrave la recherche d'une solution au conflit artificiel du Sahara marocain
Le projet suédois de reconnaître la fantomatique "rasd" est de nature à entraver la recherche d'une solution juste et durable au conflit artificiel autour du Sahara marocain, a affirmé la présidente de l'Association des femmes sahraouies pour la démocratie et les droits de l'Homme, Mme Aicha Rahal.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Rahal a souligné que ce projet est une manœuvre des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume visant à torpiller le processus en cours aux Nations-Unies et les efforts menés pour mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de la honte à Tindouf sur le territoire algérien.
"C'est un pas aux conséquences graves de la part du gouvernement suédois qui ne sert pas la recherche d'une solution juste et durable à cette question", a dit la présidente de cette Association (basée à Las Palmas) qui compte plusieurs membres, dont une dizaine d'Espagnoles et de Suisses.
Mme Rahal a fait observer que l'un des députés suédois derrière ce projet a servi par le passé dans la diplomatie en Algérie, ce qui dénote la nature de la partie qui est derrière la position provocatrice de Stockholm.
"Il s'agit d'une démarche à contre-courant de la part de la Suède, qui est appelée à s'impliquer davantage dans la recherche d'une solution à ce conflit, au lieu de le faire perdurer", a-t-elle estimé, rappelant par la même la visite qu'elle a effectuée dernièrement à Stockholm pour informer la société civile et la classe politique de ce pays scandinave du problème du Sahara et des violations des droits de l'Homme perpétrées par le "Polisario" dans les camps de Tindouf.
Elle a noté à cet égard avoir constaté lors de ce voyage que la majorité des parlementaires suédois ne sont pas au fait de la réalité et de l'histoire du dossier du Sahara marocain.
Le conflit du Sahara est un différend imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario. Le "Polisario", soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
Le PJD dénonce la position de la Suède concernant le Sahara marocain
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a dénoncé la position de la Suède vis-à-vis de la question du Sahara marocain, considérant que toute atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume est une offense contre le Maroc et sa souveraineté.
Dans un communiqué publié suite aux dernières tentatives de changement de la politique extérieure de la Suède concernant l'affaire du Sahara marocain, en prélude à la reconnaissance de la pseudo "rasd", le Secrétariat général du parti a affirmé que la nouvelle position de Stockholm entrave l'action de l'ONU et va à l'encontre des résolutions du Conseil de Sécurité (CS).
Cette position est en contradiction avec le droit international et l'attitude de l'Union européenne en la matière et entravera, par conséquent, les efforts visant à parvenir à une solution à ce conflit artificiel, dont le règlement relève du CS, a ajouté le communiqué.
Par ailleurs, le parti de la lampe a considéré que la position de la Suède appuie les tendances séparatistes au sein des camps de Tindouf, dont la population vit dans une situation humanitaire dramatique, aggravée notamment par le détournement des aides internationales vers le marché noir, et ignore les violations graves des droits de l'Homme commises par les milices du "Polisario" contre la population de ces camps.
Dans ce sens, le PJD a réitéré sa détermination à redoubler d'efforts, à côté des autres composantes de la société marocaine, en vue de faire face à ces manœuvres et mettre à nu leurs visées, dans l'optique de défendre les droits historiques et légitimes du Maroc et, partant, contrer toute tentative de nature à porter atteinte à la souveraineté nationale et à la sécurité du Royaume, réaffirmant son souci de poursuivre la communication et le dialogue avec les partis politiques et la société civile suédois en vue d'atteindre cet objectif.
La tendance en Suède à soutenir le +polisario+ ne date pas d'hier
Le président du Conseil national du parti de la Justice et du Développement (PJD), Saad Eddine El Otmani, a affirmé que la tendance en Suède à soutenir le +polisario+ ne date pas d'hier, en ce sens qu'une demande similaire de reconnaissance de l'entité séparatiste avait déjà été présentée en 2012.
Dans un entretien au site pjd.ma, M. El Otmani a rappelé que le parlement suédois avait adopté en 2012, dans le cadre d'un rapport général sur la situation dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), une résolution portant sur la reconnaissance de la pseudo RASD.
Il a précisé à cet égard que les partis qui avaient présenté la résolution étaient à l'époque minoritaires et dans l'opposition, alors que depuis les élections de 2014 ils représentent la majorité.
Pour le président du Conseil national du PJD, la crainte de voir cette résolution se transformer en une position officielle du gouvernement suédois, a incité le Royaume du Maroc à s'activer tous azimuts pour empêcher la prise d'une telle décision.
L'action entreprise par les partis politiques marocains depuis l'éclatement de cette affaire est "proactive" tant qu'on "ne parle pas encore d'une décision gouvernementale officielle", a estimé M. El Otmani, notant que la société civile est le facteur essentiel favorisant la présence du polisario en Suède, "d'où la nécessité pour le Maroc de s'ouvrir sur cette société civile et d'établir des partenariats bilatéraux à différents niveaux".
Il a, dans ce sens, plaidé pour une restructuration de l'action de la société civile marocaine, mais également des université et des centres de recherche, "qui se doivent tous d'assumer leurs responsabilités quant à la question de l'intégrité territoriale nationale".
M. El Otmani a, d'autre part, assuré que le Royaume dispose de plusieurs points forts dans cette question, notamment les mutations positives qu'a connues le pays qui a réalisé des avancées notables, en termes de développement et de démocratie, par rapport à son voisinage.
La position de la Suède entrave les efforts onusiens et la mise en œuvre des résolutions du conseil de sécurité
Le Forum sahraoui de lutte contre la torture et le racisme, basé à Boujdour, a affirmé que la récente position de la Suède à l'égard de la question du Sahara marocain entrave les efforts onusiens et va à l'encontre des résolutions du Conseil de sécurité, ce qui nuit aux actions menées pour parvenir à une solution à ce conflit artificiel.
Le Forum a exprimé, dans un communiqué transmis à la MAP, sa forte condamnation du projet de loi suédois visant à "ressusciter un cadavre agonisant", à savoir la fantomatique "rasd", au moment où plusieurs pays ont retiré leur reconnaissance de cette entité chimérique.
Il a aussi dénoncé la position suédoise suite à la propagande mensongère des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc et l'instrumentalisation lamentable d'un conflit artificiel dont la persistance accentue les souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, qui se trouvent pris en otages par les dirigeants du "Polisario", une entité créée de toutes pièces par l'Algérie.
"La marocanité du Sahara est une question de souveraineté et d'intégrité territoriale qui ne peut faire l'objet de marchandage, et toute atteinte à cette question constitue un acte d'hostilité vis-à-vis du Maroc, de sa souveraineté et de l'ensemble du peuple marocain de Tanger à Lagouira", indique le communiqué, qui rappelle que le règlement de ce conflit artificiel relève du Conseil de sécurité de l'Onu.
La position suédoise constitue un soutien aux séparatistes dans les camps de Tindouf et risque d'amplifier les menaces terroristes et le trafic d'êtres humains dans la région, ajoute le Forum, qui rappelle que les souffrances des séquestrés dans les camps de Lahmada se sont accentuées suite au détournement des aides humanitaires par les dirigeants algériens.
L'association "Unité Territoriale" appelle la Suède à observer la neutralité dans le conflit autour du Sahara
L'association "Unité territoriale" dans la région de Dakhla-Oued Eddahab a appelé la Suède à continuer d'observer la neutralité dans le conflit artificiel autour du Sahara marocain, dénonçant par la même occasion la position hostile à l'intégrité territoriale du Maroc.
L'association a aussi appelé, dans un communiqué parvenu à la MAP, l'ensemble du peuple marocain et de ses forces vives à l'unité pour faire face aux ennemis de l'intégrité territoriale, suite au projet irresponsable et inacceptable du gouvernement suédois de reconnaître la fantomatique "Rasd".
L'association a souligné que l'éventuelle reconnaissance par le gouvernement suédois de la chimérique république constitue "une déviation de la politique étrangère menée par l'Union européenne et une grave atteinte à l'intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume du Maroc".
Elle a exprimé en outre sa forte condamnation de ce projet irresponsable, soulignant qu'il s'agit d'un grave développement au moment où le Maroc, fort de ses droits historiques irréfragables sur son Sahara, demeure fidèle à ses engagements en vue de parvenir à une solution politique réaliste et définitive.
L'association a aussi appelé le peuple marocain à la mobilisation générale afin de défendre l'intégrité territoriale du Royaume, estimant que l'acte irréfléchi du gouvernement suédois affectera sûrement les relations entre les deux pays, à moins que l'Exécutif suédois ne retire son projet.
Elle a également appelé le gouvernement suédois à modifier sa position hostile à l'intégrité territoriale du Maroc et à respecter la position constante de l'Union européenne à cet égard qui soutient une solution politique juste et acceptable par toutes les parties concernant la question du Sahara.
L'association souligne enfin qu'elle demeurera vigilante concernant tous les développements que connaît le dossier du Sahara marocain, partant du fait que sa défense de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc constitue la première de ses priorités.
Le projet suédois de reconnaissance de la pseudo-RASD est une "aberration"
Le projet suédois de reconnaissance de la pseudo-RASD est "une aberration et une faute grave à plus d'un titre", a affirmé l'universitaire Moha Ennaji.
"Le Maroc n'acceptera jamais que sa souveraineté soit l'otage de courants idéologiques et de conflits d'intérêts de certains groupes de pressions ou parties internationaux", a souligné M. Ennaji dans une déclaration à la MAP.
L'universitaire qui relève que la zone où se trouve le polisario est devenue un terrain fertile pour le trafic d'armes et pour les groupes jihadistes, a estimé que le gouvernement suédois n'a pas une compréhension approfondie du dossier du Sahara marocain.
Le polisario, a-t-il dit, est réputé être une organisation terroriste liée à Al-Qaida comme cela a été démontré par des centres d'études stratégiques américains et européens et par des journaux américains crédibles tels que le Washington Post et le Daily Beast.
Dans ce contexte, a-t-il souligné, le gouvernement marocain et la société civile se doivent d'expliquer aux Suédois et aux gouvernements européens la légitimité de la cause marocaine et que le conflit du Sahara a été imposé au Maroc par l'Algérie pour freiner le développement et la démocratie au Maroc afin de le déstabiliser, au lieu de construire ensemble un Maghreb démocratique, fort et uni, notant que la question du Sahara est la principale pomme de discorde entre les deux pays, dont la frontière commune est fermée depuis deux décennies.
Et de rappeler que le Maroc a lancé le projet de la régionalisation avancée et proposé une large autonomie des provinces du Sud soutenue par l'ONU comme étant la seule solution à ce problème.
Sahara marocain : La position suédoise est "une erreur grave et dangereuse qui va à contre-courant du sens de l’histoire"
Le projet de reconnaissance de la pesudo "RASD" par la Suède est "une erreur grave et dangereuse qui va à contre-courant du sens de l’histoire qui, inexorablement, pointe vers l’unification du Maroc, avec le plan d’autonomie des provinces du sud proposé par SM le Roi Mohammed VI", souligne l’Observatoire sénégalais des menaces terroristes, des radicalismes, des risques criminels et cyndiniques (OM2R).
Le gouvernement suédois vient de "franchir un cap dans sa dynamique extrémiste qui consiste à avaler toutes les couleuvres que lui présentent les tenants de la RASD, dirigés par leurs parrains algériens", affirme le directeur de l’OM2R, Abdoul Latif Aidara, dans un communiqué remis jeudi à la MAP.
Cette prise de position hostile "était prévisible et il faut en tirer des leçons", poursuit M. Aidara, rappelant que les suédois "se sont déjà activés pour faire élargir le mandat de la Minurso au respect des droits de l’Homme au Sahara", "un piège qui a provoqué la vigoureuse réaction de SM le Roi en avril 2013 devant le Conseil de sécurité", souligne le directeur de l'ONG sénégalaise.
"En 2012, le parlement suédois avait également voté à une large majorité une reconnaissance de la 'RASD' que le gouvernement de droite de l’époque avait rejetée", a-t-il ajouté, notant que "les initiatives hardies et appropriées n’ont pas été prises pour faire face" à ces "signaux" d’hostilité.
En effet, a poursuivi le directeur de l’OM2R, le plan d’autonomie, "acceptable et crédible aux yeux de la communauté internationale, doit être accompagné d’un plan de communication proactif, à l’endroit non seulement des pays européens mais aussi des pays africains".
"Quand on a à faire à des activistes hors paires, soutenus en pétrodollars par un pays déterminé à faire mal, qui ne lésine sur aucun moyen ni aucun coup bas, il faut être soit même proactif dans sa diplomatie et sortir des logiques post mortem", a-t-il soutenu.
"Mais la guerre n’est pas encore gagnée. Autant nous sommes et nous sommes persuadés que le Maroc a la vérité avec lui, autant nous savons que la vérité en bandoulière n’est pas suffisante", enchaîne le directeur de l’ONG sénégalaise, invitant le Royaume à mobiliser "une diplomatie offensive qui anticipe sur les évènements".
"Au-delà de la Suède, nous suggérons la poursuite des campagnes africaines, européennes et étasuniennes de sensibilisation sur le Sahara marocain, en rapport avec les ONG et les organisations de la société civiles qui, de plus en plus, sont déterminants dans la gouvernance mondiale", a-t-il souligné.
"Le Maroc doit éviter de baisser la garde tant que ses adversaires ne le font pas, même si tous les pays responsables sont avec sa proposition d’autonomie", poursuit le communiqué, assurant que "Rabat est capable de ramener Stockholm à la raison car la Suède ne peux pas évoluer en singleton dans cette affaire, dans le cadre de l’union européenne".
La Suède se laisse enfermer dans le piège des séparatistes
A l'heure où le "polisario" est plus que jamais discrédité par une corruption endémique et une répression qui s'abat sur toute voix discordante, le gouvernement minoritaire en Suède semble avoir perdu sa boussole géopolitique en voulant se positionner aux antipodes du processus onusien pour le règlement de la question du Sahara.
A travers son projet de loi visant à reconnaître la fantomatique "rasd", l'exécutif du pays nordique est en passe de donner une bénédiction inespérée aux violations systématiques des droits de l'Homme commises impunément à l'encontre d'une population prise en otage par les séparatistes dans les camps de Tindouf en Algérie.
Une dérive diplomatique qui foule aussi du pied les souffrances endurées par des milliers de familles éloignées pendant des dizaines d'années du Maroc, leur mère-patrie.
"Fort malheureusement, ce projet de loi constitue un feu vert pour les séparatistes en vue de poursuivre leurs atrocités envers une population retenue contre son gré avec la complicité d'un régime algérien totalitaire", a déclaré à la MAP Joumani Mouâad, représentant de l'Association des tribus sahraouies marocaines en Europe.
"Le gouvernement suédois aurait-t-il la conscience apaisée en accordant une légitimité sans aucun fondement ni juridique ni moral aux dirigeants d'une organisation à la stalinienne qui a sur les mains le sang des Sahraouis?", se demande cet acteur associatif basé en Suède.
Longtemps perçue comme un modèle démocratique basée sur la transparence et le respect des droits de l'Homme, la Suède risque, avec cette dérive, de porter préjudice à son image et sa réputation, a en outre souligné M. Joumani.
Preuves accablantes à l'appui, le rapport de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), portant sur l'utilisation des fonds de l'UE, a révélé au grand jour des détournements systématiques de l'aide humanitaire accordée aux séquestrés de Tindouf, opérés par les dirigeants du polisario en complicité avec diverses parties algériennes.
Les rentes de ce système mafieux ont même servi à l'acquisition de villas dans le sud de l'Europe, selon l'ONG africaine AIPD.
"Il est inacceptable de lier le sort des populations retenues à Tindouf à une direction séparatiste corrompue, qui détourne les aides humanitaires et n'hésite pas à les vendre au marché noir des pays voisins, sans parler des violations flagrantes des droits humains les plus fondamentaux", a regretté, pour sa part, Drissia Benzliha, présidente de l'Association Al Andalus pour les femmes marocaines en Suède.
"Sans nul doute, reconnaître une entité qui n'existe que dans les têtes de ceux qui ne cessent de vendre des illusions depuis belle lurette est une erreur politique grave", a ajouté Mme Benzliha.
Or, la place naturelle du polisario, dont la collusion avec les mouvements terroristes n'est plus un secret, n'est autre que sur une liste noire du terrorisme, comme l'avait déjà fait le Japon, a martelé cette militante.
Selon M. Joumani, l'initiative de Stockholm est d'autant plus malvenue qu'elle intervient au moment où l'Afrique subit de plein fouet les affres du terrorisme, et "ne peut donc que mettre davantage en péril la sécurité de l'ensemble de la région du Sahel, de la Méditerranée et au-delà".
Le conflit du Sahara dit occidental est un différend imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.
Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
Le projet de reconnaissance par la Suède de la chimérique "rasd" est "irresponsable", "nuisible" et "incompréhensible"
Le projet de reconnaissance de la chimérique "rasd" par la Suède est "irresponsable", "nuisible" et "incompréhensible", et s'inscrit à l'encontre du processus initié par les Nations-Unies en vue de trouver une solution à la question du Sahara, a déclaré jeudi le président de l'Association des Amis du Royaume du Maroc en Pologne, M. Jalal Bensaid.
"La Suède doit réexaminer son projet, et revenir à la raison par la conscience, et la connaissance de la réalité sur le terrain", a-t-il dans une déclaration à la MAP, ajoutant que la démarche de Stockholm est périlleuse et tend à donner un chèque en blanc à une entité, qui opprime les populations séquestrées à Tindouf dans le Sud-Ouest algérien en violation flagrante des conventions internationales sur le respect de la dignité humaine.
L'association, qui souligne que la situation dramatique des séquestrés dans les camps de Tindouf menace la stabilité et la sécurité au Maghreb et au Sahel, estime qu'il est primordial pour le gouvernement suédois de prendre exemple du Japon qui n'a pas hésité à inscrire le polisario sur sa liste des organisations terroristes , et de se pencher sur des révélations des ONG, d'organisations internationales et de centres de recherches indépendants, concernant les dérives terroristes du polisario et le risque de transformation des camps, sous l'œil complaisant d'Alger, en une base logistique et un terrain fertile de recrutement au profit des groupes terroristes.
Les pays arabes notamment du Golfe appelés à apporter leur soutien et solidarité au Maroc
Les pays arabes, notamment du Golfe, sont appelés à adopter une position solidaire et à apporter leur soutien au Maroc face à la position hostile de la Suède concernant son intégrité territoriale, a affirmé le quotidien bahreïni Akhbar Al Khalij.
''Il est de notre devoir de soutenir le Maroc frère face aux défis et dangers qui le guettent", écrit l'auteur de l'article, Mohamed El Mahmid, soulignant que "la sécurité et la stabilité du Maroc fait partie de la sécurité et de la stabilité de l'ensemble des peuples arabes".
Sous le titre "Le Maroc frère et la responsabilité des pays du Golfe", le journal relève que le Royaume frère fait face à plusieurs défis, en particulier la nouvelle position du gouvernement de Suède qui envisage d'adopter un projet de reconnaissance de la fantomatique ''rasd''. Face à cette nouvelle donne, le gouvernement marocain a décidé d'adopter une "importante réaction politique'', écrit le journal.
Rappelant que le Maroc présente un modèle démocratique et a réalisé des acquis importants en matière des droits de l'Homme, le journal bahreïni estime que la poursuite des attaques qui visent la partie occidentale du monde arabe qu'est le Maroc, au même titre que celles qui prennent pour cible sa partie orientale, qu'est le Bahreïn et d'autres pays, témoigne de desseins étrangers flagrants visant à affaiblir le monde arabe.
La décision paradoxale de la Suède est en contradiction avec sa position historique de soutien au processus onusien de négociation
La décision paradoxale que s'apprête à prendre la Suède au sujet de l'intégrité territoriale du Maroc est en totale contradiction avec sa position historique de principe, à savoir son soutien au processus onusien de négociation entre les différentes parties, a indiqué M. Brahim Fassi Fihri, Président Fondateur de l'Institut Amadeus.
Le projet de reconnaissance par la Suède de la pseudo "rasd" serait un parti pris grave venant d'un pays qui a toujours prétendu promouvoir une "démocratie universelle", relève M. Fassi Fihri dans un document parvenu à la MAP.
"Cette décision, si elle venait à être confirmée, serait encore plus grave, puisqu'elle découle d'une confusion inadmissible en Suède, instrumentalisée par les adversaires de notre intégrité territoriale".
"La méconnaissance profonde par les opinions publiques scandinaves des multiples initiatives crédibles et sérieuses lancées par le Royaume en faveur de la résolution de ce conflit et du développement de nos Provinces du Sud, pénalisent fortement le Maroc, dont les efforts sont loués par la grande majorité de la Communauté Internationale", a-t-il noté.
(MAP-01/10/2015)
Le projet suédois portera atteinte à la neutralité du processus de négociations onusien sur la question du Sahara
L'intention du gouvernement suédois d'adopter un projet de loi visant à reconnaître la chimérique "rasd", est de nature à porter atteinte à la neutralité qui marque le processus de négociations sur la question du Sahara en cours à l'ONU pour résoudre ce conflit, souligne le Forum canario-sahraoui (focasa), une association qui regroupe des citoyens du Sahara marocain et des Iles Canaries.l
Avec ce projet, le gouvernement suédois risque de nuire à la neutralité internationale qui prévaut sur cette question depuis la présentation par le Royaume du Maroc en avril 2007 auprès du Conseil de sécurité des Nations unies du plan d'autonomie pour le Sahara, et qui a été qualifié de sérieux et crédible par la Communauté internationale, indique l'Ong, dont le siège est basé à Las Palmas (Canaries) , dans un communiqué parvenu mercredi à MAP.
Tout en notant que la pseudo "rasd" n'est reconnue par aucun pays européen, le forum souligne que le gouvernement suédois semble ne pas être conscient des conséquences d'une telle démarche sur le processus de négociations mené sous les auspices des Nations unies, dans l'objectif de parvenir à une solution politique, durable et mutuellement acceptable à ce différend.
Le Forum a mis en exergue la bonne volonté du Royaume afin de parvenir à une solution pour le dossier du Sahara sur la base de la proposition d'autonomie à même de garantir la paix et la stabilité dans la région.
L'association espagnole fait observer que la Suède, en adoptant cette position, n'a pas pris en compte le scandale de détournement par la direction du "polisario" des aides humanitaires révélé au début de cette année par l'Office européen anti-fraude (OLAF) et l'instrumentalisation à des fins de propagande du nombre de séquestrés sahraouis dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien .
Le Mouvement Populaire dénonce l'orientation du gouvernement suédois "hostile" à la souveraineté marocaine
Le parti du Mouvement Populaire (MP) a dénoncé, mercredi, l'attitude du gouvernement suédois "hostile" à la souveraineté et à l'intégrité terrotriale du Maroc.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de son bureau politique, tenue mercredi soir, le parti a appelé au renforcement du rôle des structures parallèles de la formation politique, notamment les organisations féminine et de la jeunesse, l'objectif étant d'entreprendre des initiatives qualitatives pour informer sur le droit légitime du Maroc dans son intégrité territoriale.
Cette réunion, tenue suite aux derniers développements que connaît la cause nationale, s'est penchée sur les positions que comptent adopter certaines instances politiques suédoises et qui auront, impérativement, un impact négatif sur les relations maroco-suèdoises sur les plans diplomatique, économique et international, précise le communiqué qui souligne que cette position va à l'encontre de l'orientation internationale générale concernant la question du Sahara marocain.
Le parti a, en outre, relevé l'importance des mesures prises par les institutions nationales pour contrecarrer toutes les manoeuvres qui pourraient nuire à l'intégrité territoriale du Royaume, réaffirmant son attachement à la légitimité internationale.
Et d'ajouter que la nouvelle orientation des instances politiques suédoises concernant l'intégrité territoriale du Maroc "occulte les risques qui pèsent sur le processus de règlement des affaires internationales et de gestion pacifique des conflits".
Le MP a, de même, fait savoir que de pareilles positions vont à l'encontre des orientations onusiennes dans le règlement de ce dossier, à la lumière notamment des efforts déployés par le Secrétaire général des Nations Unies qui a salué la proposition marocaine d'autonomie au Sahara.
Sahara marocain: l'attitude de la Suède est "anormale" et "hostile"
L'attitude de la Suède concernant la question du Sahara marocain est "anormale" et "hostile" tout comme elle est contraire à la volonté de la population sahraouie, a affirmé M. Ibrahim Ghazal, juriste à Laayoune.
Dans une déclaration à la MAP, M. Ghazal, qui est également un acteur associatif, a expliqué que la position de la Suède hostile au Maroc est contraire au droit international et ne peut émaner d'un Etat démocratique.
Au moment où les Nations Unies supervisent le règlement de la question du Sahara où le Royaume a proposé un plan d'autonomie favorablement accueilli par la communauté internationale, la Suède se prépare à prendre une décision contre la légalité internationale.
M. Ghazal a souligné que la population sahraouie a exprimé, à maintes reprises, son attachement à la proposition d'autonomie comme solution réaliste lui garantissant la dignité, la liberté et ses droits contrairement aux souffrances que vivent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans le Sud-ouest algérien.
La population sahraouie a une ferme conviction dans l'initiative d'autonomie à l'élaboration de laquelle elle a participée à travers le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, a-t-il mis en relief.
M. Ghazal a réitéré son appel à l'Organisation onusienne à accélérer la recherche d'une solution définitive à ce conflit artificiel qui n'a que trop duré, relevant, dans le même temps, que la conjoncture internationale et les défis auxquels fait face le monde font que ce conflit artificiel au Sahara menace la stabilité au Maghreb et au Sahel.
Il a aussi déploré les violations flagrantes des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, notant que les marocains séquestrés subissent la torture et des traitements cruels et dégradants que rejettent toutes les normes humanitaires et les conventions internationales.
Sahara : La position de la Suède est hostile à l'intégrité territoriale du Royaume et au processus onusien
Le président du conseil municipal de Laâyoune, Moulay Hamdi Ould Errachid, a affirmé mercredi que la position de la Suède sur la question du Sahara marocain est hostile à l'intégrité territoriale du Royaume et au processus de règlement onusien de ce conflit artificiel.
La position de la Suède, qui s'apprête à adopter un projet de résolution visant la reconnaissance de la fantomatique "rasd", va à l'encontre de la volonté de la majorité des Sahraouis qui sont attachés à leur marocanité, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, Moulay Hamdi Ould Errachid.
M. Ould Errachid, un des chioukhs des tribus sahraouies, a, de même, souligné que les Sahraouis rejettent ces positions hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, tout en condamnant la position de Stockholm.
La proposition d'autonomie est la seule solution et la meilleure option à même de régler ce contentieux artificiel autour du Sahara marocain, a-t-il dit, affirmant que les Sahraouis sont intimement convaincus par cette initiative. Il a, dans ce sens, rappelé que les sahraouis ont participé à l'élaboration de cette initiative, et ce dans le cadre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), en leurs qualités d'élus et de chioukhs de tribus sahraouies.
M. Ould Errachid a noté, à ce titre, que l'autonomie dans les provinces du sud permettra à tous les Sahraouis de vivre dans la sécurité et la quiétude, aussi bien ceux de la population locale que les séquestrés des camps de Tindouf, faisant remarquer que parallèlement aux grands chantiers structurants en cours, le Royaume est engagé dans un processus de modernisation, de développement et d'édification démocratique et de respect des droits de l'homme qui l'a érigé en modèle régional.
Sahara marocain: La position suédoise ne sert pas le processus d'un règlement juste et durable
La position du gouvernement suédois au sujet du Sahara marocain "ne sert pas" le processus visant à "parvenir à un règlement juste et durable" à cette question, a souligné mercredi Noureddine El Boukili, président de l'Association Errahma pour le secours islamique.
Dans une déclaration à la MAP, M. Boukili a indiqué qu'il s'agit d'"un pas dangereux" qui reflète une "non maîtrise" du dossier du Sahara marocain et de la situation actuelle dans les provinces du Sud du Royaume.
D'après ce militant de la société civile en Norvège, l'attitude suédoise aura des impacts négatifs sur la crédibilité du discours politique de Stockholm à l'échelle mondiale, d'autant que ce pays scandinave tente toujours d'être au diapason avec les recommandations des Nations Unies, rappelant, à cet égard, l'appel lancé par le Conseil de sécurité pour une solution politique à la question du Sahara marocain.
Il s'agit là d'une dérive pour la Suède qui devrait s'impliquer dans la recherche d'une solution à ce conflit, a-t-il dit, qualifiant d'"étrange et de grave" cette position qui ne prend pas en compte les intérêts de cet Etat tant sur le plan international qu'humain.
L'attitude du gouvernement suédois est aux antipodes de ses engagements onusiens, a ajouté le militant associatif, notant, à ce propos, que le Premier ministre, Stefan Lofven, a fait part, dans sa déclaration de politique générale du 15 septembre, d'un "plus grand" engagement de la Suède en faveur de "la paix et la sécurité" dans le monde.
En procédant à la reconnaissance de la fantomatique "RASD", Stockholm a ignoré la proposition d'autonomie du Maroc, qui est hautement saluée par les Nations Unies, a fait observer M. El Boukili, en rappelant que la Suède a soutenu la mise en œuvre, dans nombre de pays scandinaves, des formes de régionalisation avancée, et dont les attributions sont limitées en comparaison avec celles proposées par le plan marocain.
Dans ce cadre, il a déploré cette politique de deux poids-deux mesures adoptée par ce pays scandinave, soulignant que la partialité de l'exécutif en faveur de l'autre thèse va à l'encontre des orientations principales de l'Etat suédois.
D'autre part, M. El Boukili a appelé à intensifier l'action diplomatique parallèle dans les Etats nordiques et à assurer une présence permanente dans tous les fora concernés par la cause nationale dans ces pays, tenant en considération la similarité de l'approche mise en place en matière de politique étrangère dans cette région.
Il a, en outre, jugé nécessaire pour la Suède de revoir ses calculs envers le Maroc et de tirer profit des conclusions de l'ancien envoyé spécial du secrétaire général des Nations-Unies au Sahara, M. Peter Van Walsum, qui a affirmé que l'option de l'indépendance du Sahara est "irréaliste"
S'immiscer dans un processus de paix en cours sous l'égide des Nations Unies pourrait retarder le règlement du conflit, a-t-il dit, mettant en garde contre l'aggravation des problèmes sécuritaires dans la région, notamment avec la prolifération des réseaux criminels transfrontaliers et des groupes terroristes qui bénéficient du statut quo.
Le conflit du Sahara dit occidental est un différend imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.
Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
-Jamaleddine Benlarbi-
La Suède, ce pays du nord de l'Europe qui met en danger ses relations avec le Maroc
Le Royaume de Suède, dont le gouvernement s'apprête à reconnaître la fantomatique "rasd", situé en Europe du Nord, est une monarchie constitutionnelle où le Roi Carl XVI Gustaf, intronisé depuis septembre 1973, n'exerce que des fonctions honorifiques en tant que chef de l'Etat.
Depuis octobre 2014, le Premier ministre Stefan Lofven (parti social-démocrate) dirige le pays scandinave à la tête d'un gouvernement minoritaire.
L'unique chambre du parlement, la Diète royale, dont les membres (349 députés) sont élus au suffrage proportionnel pour un mandat d'une durée de quatre ans, est la plus importante institution politique du pays.
Les principaux partis politiques dans le pays sont les Sociaux-démocrates, les Modérés, les Démocrates Suédois, les Verts, les Libéraux, le Parti du Centre, le Parti de Gauche et les Chrétiens-démocrates.
La Suède est membre de l'Union européenne depuis 1995 mais ne fait pas partie de la zone euro. Elle n'est pas non plus membre de l'OTAN.
Ce pays nordique s'étend sur près de 450.000 km2 et possède des frontières avec la Norvège à l'ouest et une autre avec la Finlande au nord-est. Elle est aussi liée au Danemark, situé au sud à travers le pont de l'Oresund.
La capitale Stockholm compte quelque 2,1 millions d'habitants, alors que les deux autres principales villes sont Goteborg (905.000 habitants) et Malmo (530.000 habitants). La population du pays s'élevait à 9.804.082 habitants au 31 juillet 2015.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) a été estimé à 557,9 milliards USD en 2013, tandis que le PIB par habitant a été de l'ordre de 58.163 USD en 2013.
Le taux de chômage au pays s'est établi à 6,4 pc en août 2015, alors que le taux d'inflation a atteint - 0,2 pc lors de la même période.
La langue officielle du pays est le Suédois, avec aussi le finnois et le sami qui sont parlés principalement dans le nord.
Côté religion, l'Eglise de Suède est évangélique luthérienne et à son secrétariat à Uppsala, une ville qui a été le centre de l'église suédoise depuis le Moyen Age. Soixante-six pour cent de la population suédoise sont membres de l'Eglise de Suède.
La devise du pays est la couronne suédoise.
Projet suédois de reconnaissance de la Rasd, un revirement inexplicable dans la position de Stockholm
Le projet suédois de reconnaître la fantomatique "république sahraouie" constitue un revirement notable dans la position des autorités suédoises, laissant entrevoir un flottement et un manque d'expérience dans la gestion des affaires étrangères de ce pays scandinave.
La position suédoise concernant la question du Sahara révèle une inconsistance criante, résultat sans doute d'une forte pression des partisans du séparatisme qui a fait perdre le nord aux diplomates suédois. Un changement attribuable aussi à la montée au pouvoir des Sociaux-démocrates et des Verts, qui ne dissimulent pas leur sympathie et soutien aux séparatistes du Polisario.
Pourtant, en mai 2012, le ministre suédois des Affaires étrangères à l'époque, Carl Bildt, avait affirmé au parlement, en réponse à une question relative au conflit du Sahara, que "l'autodétermination ne signifie pas nécessairement l'indépendance".
Des propos appuyés il y a près d'un an par son successeur, l'actuelle chef de la diplomatie suédoise, Margot Wallstrom, qui avait indiqué devant le parlement qu'il "faut aussi écouter la voix de ceux qui sont contre l'option du séparatisme", ajoutant que "la question du Sahara n'est pas du tout comparable avec la question palestinienne", en allusion aux appels lancés par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc qui estiment que la Suède devrait reconnaître la fantomatique "rasd" après avoir reconnu l'Etat de Palestine.
Wallstrom a même souligné que son pays "appuie le processus de négociations en cours pour le règlement de la question du Sahara mené sous l'égide des Nations unies".
En même temps et malgré ces déclarations, le gouvernement suédois consacre 1,3 million d'euros à l'ONG pro-polisario Emmaüs, un soutien aux antipodes de la neutralité que le pays scandinave ne cesse de clamer.
Dans la même foulée, en décembre 2013, treize eurodéputés suédois sur 20 vont voter contre l'adoption du nouveau protocole de pêche Maroc-UE, sachant que la Suède avait voté contre le Protocole de Pêche, en juin 2011. Au sein du parlement européen, tous les eurodéputés suédois (20) ont voté contre la reconduction de l'Accord de Pêche Maroc-UE, en novembre 2011.
Concernant l'Accord Agricole Maroc-UE, seuls huit eurodéputés suédois sur vingt ont voté pour le 16 février 2011 contre onze votes opposés.
S'agissant des fameux évènements de Gdeim Izik, que les adversaires du Maroc ont tenté en vain d'instrumentaliser, la ministre suédoise de la coopération au développement, Gunilla Carlsson, avait déclaré le 20 février 2013 que "faire des victimes parmi les forces de l'ordre aurait été sanctionné même en Suède". Pourtant, quelques jours auparavant, le leader du Parti de Gauche, Jonas Sj?tedt, s'était rendu en janvier 2013 dans les camps de Tindouf pour témoigner sa sympathie aux séparatistes du Polisario.
En dépit de tous ces agissements, les relations entre les deux Royaumes n'ont pas connu de détérioration lors des dernières années.
En février 2013, le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, se rend en Suède à la tête d'une délégation parlementaire, à l'invitation du président du parlement suédois, Per Westerberg.
Un an après, c'est le tour de Westerberg, accompagné de représentants de trois importants partis (Parti Modéré, Parti Libéral et le Parti Social-Démocrate), de visiter le Maroc.
Sur le plan partisan, une délégation de l'Union Socialiste des Forces Populaires avait pris part aux travaux du congrès du parti Social-démocrate à Stockholm en mars 2011.
Côté économique, les communautés d'affaires des deux pays décident de créer un Conseil d'Affaires Maroc-Suède.
A rappeler également la visite au Maroc du secrétaire d'Etat auprès du ministre suédois du Commerce, Gunnar Oom, en avril 2013 pour participer au séminaire SYMBIO-City tenu à Rabat. Lors de cette visite, Oom était accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires suédois, dont un représentant de la société Ericsson et cinq représentants d'autres sociétés suédoises actives dans les domaines de la connectivité, de la mobilité urbaine et de l'efficacité énergétique.
La délégation suédoise avait alors rencontré le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et le ministre de l'Equipement et du Transport, dans le but de renforcer les relations commerciales entre les deux pays.
En avril 2009, la Suède avait ouvert une représentation commerciale à Casablanca, le Conseil suédois du Commerce et de l'Investissement, à l'occasion de la visite au Maroc de la ministre du Commerce, Ewa Bjorling. Ce conseil a lancé, en juin 2013, le Forum d'Affaires Maroco-nordique qui a pour objectif de créer un rassemblement dynamique d'acteurs intéressées par les relations et opportunités commerciales entre le Maroc et les pays nordiques. Le forum regroupe les responsables des sociétés d'origine nordique établies au Maroc (70 sociétés) et traite de sujets d'intérêt commun.
A noter aussi l'organisation en septembre 2013 par la Chambre de commerce Suède-Afrique du Nord (SWENACC) d'une journée dédiée à l'Afrique du nord en vue de promouvoir les échanges entre la Suède et ses partenaires nord-africains.
Côté marocain, "Maroc Export" a organisé une mission d'hommes d'affaires marocains opérant dans le secteur du textile, fin septembre 2013, dans le but de promouvoir le produit textile marocain.
Les opérateurs marocains ont eu à cette occasion une série de rencontres B2B avec leurs homologues suédois.
Les relations entre les deux pays s'étaient aussi renforcées avec l'inauguration d'une ligne aérienne directe reliant Casablanca à Stockholm en avril 2013.
Sur le plan des relations consulaires, la Suède possède 4 consulats honoraires au Maroc (Casablanca, Marrakech, Agadir et Oujda). La communauté marocaine établie en Suède est bien intégrée et apporte, à travers divers secteurs d'activité, une contribution appréciable au développement socio-économique de ce pays.
En reconnaissant la chimérique république sahraouie, la Suède risque de compromettre sérieusement ses relations avec un partenaire considéré comme un rempart contre l'extrémisme et comme l'un des rares pays à avoir été épargné par les évènements du Printemps Arabe dans une région volatile.
La volonté de reconnaître la "RASD", un affront au traité d'amitié historique entre la Suède et le Maroc
Dans son empressement de vouloir conférer une légitimité à l'entité fantoche de la "RASD", le gouvernement suédois non seulement fait fi de manière éhontée du processus de négociations en cours sous l'égide de l'ONU, mais commet, à travers un acte d'hostilité inutile, un affront au traité historique d'amitié liant les deux Royaumes depuis plus de 250 ans.
Le cabinet minoritaire de Stefan Lofven, qui vient à peine de boucler un an, ne pourrait être que touché par une amnésie. Pire encore, il donne la preuve qu'il ignore un pan important de l'histoire de son propre pays avec le monde arabe et l'Afrique qui rappelle, paradoxalement, combien le Maroc a toujours été, hier comme aujourd'hui, un partenaire et un allié sûr, crédible et incontournable.
Le 16 mai 1763, un Traité de paix, de commerce et de navigation a été signé par le Roi Adolphe Frédéric et le Sultan Mohammed ben Abdellah.
Sur le site même de l'ambassade de Suède à Rabat, il est écrit noir sur blanc que l'accord a été conclu sur une demande de la Suède parce qu'elle voulait obtenir du Sultan son intervention contre les corsaires, dans le nord-ouest du Maroc, qui perturbaient les navires marchands suédois naviguant le long de la côte .
Et d'ajouter: Cet accord est considéré comme le premier traité que la Suède ait signé en arabe, en prélude à l'établissement des relations consulaires avec l'ouverture d'un Consulat suédois à Salé.
Si hier Stockholm fait appel au Maroc, car il est le garant de la sécurité et de la protection dans sa région, aujourd'hui le Royaume, fort de stabilité et de son processus démocratique affirmé, est considéré par tous les experts avertis comme le seul partenaire de la région qui contribue de manière crédible et efficace aux efforts de la communauté internationale dans la lutte contre la menace terroriste.
Le gouvernement suédois, qui veut reconnaitre une entité chimérique de la trempe de la "RASD, rame paradoxalement à contre-courant de l'évolution positive des relations entre les deux pays, qui avaient décidé d'intensifier leur coopération lors de la célébration, en mai 2013, du 250-ème anniversaire de ce même Traité de 1763 en vertu duquel le Maroc avait accordé sa protection aux navires suédois contre les actes de piraterie au large des côtes marocaines.
Cette commémoration, sous forme d'hommage à l'acte historique d'amitié du Maroc à l'égard des navires suédois, avait donné naissance à plusieurs activités culturelles et politiques, notamment une importante visite en Suède du président de la Chambre des représentants et un accostage d'un navire suédois au port de Casablanca en présence de SAR le Prince Carl Philip de Suède, Duc de Varmland.
Le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, avait déclaré à cette occasion que Rabat et Stockholm "doivent imprimer un nouveau rythme à leurs relations", ajoutant que la commémoration de cet anniversaire est "une occasion propice pour le faire".
M. Bildt, en fin connaisseur des affaires de la région du Maghreb et du Monde arabe, ne pouvait laisser passer cette occasion sans saluer l'exemplarité de l'expérience démocratique marocaine. "La Suède suit avec intérêt l'évolution positive du Maroc et nous admirons le processus entamé pour consolider la démocratie au Maroc", avait-il lancé.
La position stratégique du Maroc et ses choix économiques libéraux ont été également salués par le ministre qui a affirmé que "le Maroc a un grand potentiel pour ce qui est affaires concernant le Monde arabe et l'Afrique du Nord".
Comme l'avait souhaité le ministre suédois des Affaires étrangères, cette étape très importante de l'histoire des relations maroco-suédois avait en effet donné un véritable coup de fouet à la coopération bilatérale, avec l'amorce d'un ballet diplomatique entre les deux capitales sanctionné par la tenue d'une session de consultations politiques à Stockholm le 30 novembre 2012.
Le volet économique a été, lui aussi, présent dans la hiérarchie des priorités des deux pays avec l'ambition de doper les échanges commerciaux et économiques qui ne sont pas aussi importants qu'avec la majorité des pays membres de l'Union européenne.
Mais il paraît que ceux qui font et dirigent actuellement la diplomatie suédois sont frappés d'une grande amnésie, car, en s'apprêtant à commettre cette incartade, ils renient un passé récent de l'histoire et de la diplomatie de leur pays.
Sur la question même du Sahara, le gouvernement suédois, qui a reconnu à forte raison d'ailleurs, que la reconnaissance de la "RASD" nuirait aux efforts de l'ONU, avait exprimé son soutien à la mission de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable à ce conflit.
Et rien n'a changé sur le terrain depuis l'affirmation de cette position conforme au droit international pour que le gouvernement suédois emprunte le chemin inverse, car pour être reconnue en tant qu'Etat, la "RASD" doit disposer d'un territoire, d'une population et d'un gouvernement qui exerce un contrôle sur ces deux attributs de souveraineté.
Au lieu de vouloir reconnaître une entité fantoche, la Suède devait, au contraire, soutenir la position du Maroc qui a mis sur la table l'initiative de l'autonomie saluée unanimement par la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour tourner définitivement la page de ce conflit.
Sahara marocain: Un expert US qualifie de "troublante" la tentative de la Suède de porter atteinte à la neutralité du processus onusien
Le projet de loi du gouvernement suédois visant à reconnaître la fantomatique "rasd" est une démarche "troublante" qui porte atteinte à la neutralité du processus des Nations Unies visant un règlement politique, durable et mutuellement accepté à la question du Sahara, a déclaré à la MAP Jordan Paul, un expert américain des affaires législatives au Congrès.
"Il est, en effet, troublant que le gouvernement suédois s'engage de manière unilatérale dans le cadre d'une démarche hasardeuse et mal-informée, qui est de nature à porter atteinte à la neutralité du processus onusien", a souligné M. Paul.
L'expert US a tenu à rappeler, dans ce contexte, que les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité appellent les parties à s'inscrire dans le cadre de négociations sur la base de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, en faisant observer que "l'initiative marocaine demeure l'unique solution réaliste à un conflit qui n'a que trop duré à cause de la rigidité des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume".
La sortie du gouvernement suédois "se veut ainsi une tentative qui paradoxalement rétribue les parties derrière le blocage du processus des Nations Unies visant un règlement politique définitif à la question du Sahara", regrette Jordan Paul.
Il a, dans ce contexte, rappelé les propos de Peter Van Walsum, ancien envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, qui avait conclu que "la principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statu quo est qu'il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du front polisario, qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d'opter pour une solution négociée en deçà de l'indépendance totale".
La position hostile de la Suède aura de grandes répercussions sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire dans la région
La position du gouvernement de la Suède, qui s'apprête à adopter un projet de loi visant à reconnaître la fantomatique "rasd", aura de grandes répercussions sur les relations maroco-suédoises et sur la situation sécuritaire dans la région, affirme l'académicien Omar Asri.
"Encourager le séparatisme au Sahara équivaudrait à encourager le terrorisme et le dérapage sécuritaire", a estimé M. Asri, professeur de droit public à la faculté Souissi-Rabat, dans une déclaration à la MAP, relevant que le projet du gouvernement suédois consacrerait sans nul doute la situation d'insécurité qui prévaut dans la région du Sahara.
Rappelant la position de pays influents qui considèrent le Royaume comme ''un Etat important en Afrique du nord en matière de lutte contre le phénomène du terrorisme et les groupes extrémistes", l'universitaire a affirmé que le projet du gouvernement suédois est aux antipodes du contexte international et aura des retombées politiques au niveau des relations bilatérales.
En adoptant cette position, le gouvernement suédois "s'est départi de sa neutralité et a fait fi des revendications légitimes du Maroc sur les provinces sahariennes", a-t-il dit, espérant que les autres pays, notamment européens, vont prendre conscience du risque que comporte une telle décision et de ses répercussions géostratégiques à long terme.
Il a par ailleurs estimé que le Maroc est appelé à prendre des mesures "courageuses" dans ses relations avec la Suède, qui a affiché de manière flagrante son manque de neutralité envers la question du Sahara, espérant que les négociations dans lesquelles le Maroc s'est engagé avec ce pays européen puissent éviter aux deux Etats une dégradation de leurs relations bilatérales.
A rappeler que le conflit du Sahara est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front polisario.
Ce mouvement séparatiste, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
La Suède doit revoir sa position vis-à-vis du Sahara marocain à la lumière des intérêts stratégiques de la région
La Suède doit revoir sa position vis-à-vis du Sahara marocain à la lumière des intérêts stratégiques de la région et non en fonction d'une "vieille idéologie", a indiqué le chercheur Bilal Talidi.
"Le Maroc, qui n'imaginait pas qu'un pays connu pour son appel au rétablissement de la stabilité et de la paix pourrait prendre une décision qui va bousculer l'équation de la paix dans la région, est le seul capable de faire face au terrorisme avec crédibilité", a souligné M.Talidi dans une déclaration à la MAP.
Il a relevé que le Maroc est capable de sécuriser ses frontières et d'assurer la stabilité et le développement économique, contrairement aux pays de la région qui sont fragiles et exposés à l'instabilité politique, notant que les rapports internationaux mettent l'accent sur la relation étroite entre le "Polisario" et les groupes terroristes.
Le chercheur a affirmé que toute tentative d'affaiblir la partie la plus forte dans la sécurisation de la région implique de nouveaux défis sécuritaires.
Au lieu de renforcer davantage l'exemple marocain dans le domaine de la démocratie et de la sécurité, la Suède, avec cette décision, va à l'encontre de cette initiative et soutient un Etat fictif sans avenir ni sur le plan politique ni géographique, estime M.Talidi ajoutant que "la sagesse gagnera en fin de compte si les dirigeants suédois prennent conscience des dangers qui pourraient résulter de cette décision, au niveau des intérêts de la Suède dans la région et des intérêts stratégiques de l'Union européenne et des Etats-Unis".
L'orientation du gouvernement suédois "un acte irresponsable et contraire à la légalité internationale"
L'Union constitutionnelle (UC) a "vivement condamné l'acte irresponsable et irréfléchi du gouvernement suédois", qualifié de posture aux antipodes de "la légalité internationale qui reconnait les frontières officielles des Etats".
Dans un communiqué publié mardi, l'UC a fait endosser au gouvernement suédois les retombées de ses actes, au moment où il s'apprête à adopter un projet de loi visant à reconnaître la fantomatique "rasd".
Le parti a appelé toutes les forces nationales et les acteurs de la société marocaine "à davantage de mobilisation pour faire face aux desseins désespérés visant à porter atteinte à l'unité territoriale, la première question nationale du peuple marocain".
Il a noté que "les développements que connait la région, les menaces qui l'entourent et les appréhensions qui en découlent, ne concernent pas uniquement l'espace des pays du Sahel et de l'Afrique du Nord, mais également les pays du nord de la Méditerranée et au-delà".
L'UC a fait état de l'existence de liens solides entre l'entité séparatiste fantôme et les mouvements jihadistes et extrémistes, ainsi que de rapports établis avec les réseaux de trafic de dogue, d'armes, de blanchiment d'argent et d'enlèvement des otages.
Il a fait remarquer que nombre d'Etats et organisations ayant adopté par le passé la même logique que la Suède, bernés par la défense des principes et des valeurs sans tenir compte des vérités historiques, ont buté contre la dure réalité que subissent les séquestrés dans les camps de Tindouf, le sort réservé aux aides fournies par les donateurs, ainsi que l'oppression, le calvaire et l'exploitation que vivent les habitants des camps de Lahmada.
Le parti a considéré que l'attitude du gouvernement suédois constitue une "récompense" pour l'entité fantoche en échange de ses violations et atteintes aux droits de l'homme, selon une logique que seul ce gouvernement est en mesure d'en connaitre les arcanes.
L'UC a rappelé ses actions au sein de l'internationale libérale pour contrer les positions hostiles du parti libéral suédois, ainsi que sa défense du plan d'autonomie dans les provinces du sud sous la souveraineté marocaine.
Quand l'inconscience fait le lit du séparatisme et de la déstabilisation
L'incompréhensible attitude du gouvernement minoritaire de Suède, prompt à reconnaître un polisario aux abois qui se décompose à vue d'œil, pèche par inconscience et méconnaissance de la réalité sur le terrain.
La démarche suédoise envers une entité créée de toutes pièces à l'époque de la Guerre froide risque bien de mettre de l'eau dans le moulin de ceux qui, dans leur anachronisme, soufflent sur les braises du séparatisme et de l'instabilité régionale.
Les connaisseurs du dossier les plus avertis se posent d'ores et déjà la lancinante question de savoir si l'interférence du royaume nordique dans le processus de règlement mené sous l'égide de l'ONU ne risque pas de mettre un peu plus en péril la fragile stabilité régionale.
"C'est tout simplement de l'inconscience la plus crasse qui encourage et ouvre la porte aux mouvements terroristes les plus divers", commente amèrement l'universitaire et spécialiste suisse du monde arabe, Jean-Marc Maillard.
A l'évidence, l'impair diplomatique de Stockholm laisse d'autant plus perplexe que les grandes puissances s'attachent depuis toujours à un compromis réaliste et mutuellement acceptable, en jugeant irrecevable toute reconnaissance d'une entité ne répondant à aucune des conditions d'un Etat viable.
"Les pays influents et ceux historiquement proches du Maroc, dont l'Espagne, ne veulent surtout pas voir un autre foyer d'instabilité dans une région fortement exposée aux dangers de l'extrémisme violent et des trafics en tous genres", confie à la MAP un diplomate africain en poste à Genève.
Ce dernier s'interroge sur "les véritables motivations" du gouvernement suédois qui "n'a clairement pas pris suffisamment de temps pour mieux comprendre un dossier aussi complexe et ses ramifications régionales".
Car une chose est sûre : sans le soutien politique, militaire et financier des autorités algériennes, la chimérique "Rasd" aurait disparu depuis longtemps et n'aurait pu avoir aucune présence diplomatique.
C'est la raison pour laquelle M. Maillard regrette que certains pays du monde "n'ont aucune culture historique du monde arabo-musulman et cumulent les erreurs d'appréciation à leur égard".
Pourtant, un Etat lointain comme le Japon n'a pas hésité à inscrire le polisario sur sa liste des organisations terroristes et à inviter ses ressortissants à ne pas se rendre dans les zones correspondant aux territoires abandonnés par l'Algérie aux séparatistes pour y ériger leur république fantoche.
Mieux, en octobre 2013, le journal américain Daily Beast a fait des révélations sur "les dérives terroristes" du polisario et le risque transformation des camps, sous l'œil complaisant d'Alger, en une base logistique et un terrain fertile de recrutement au profit des groupes terroristes.
L'alerte lancée au début de 2014 par l'institut Potomac des études politiques contre les inquiétantes connexions entre les groupes terroristes liés à Al-Qaïda et les séparatistes du polisario, a eu grand effet outre-Atlantique où le Washington Post redoute à son tour une contagion djihadiste de grande ampleur en Afrique du Nord et au Sahel.
Se référant aux conclusions du Centre international des études sur le terrorisme (ICTS) qui relève de Potomac, le très sérieux quotidien américain souligne que les liaisons terroristes des séparatistes se sont confirmées en 2012 lors de la sanglante occupation du Nord du Mali par une alliance hétéroclite de mouvements et groupes djihadistes, parmi lesquels figuraient bien des combattants du polisario.
Et décidément, il y a derrière ces milices débridées, devenues un agent déstabilisateur dans la région et un vivier bien indiqué pour les groupes extrémistes, un régime algérien qui n'a d'autre choix pour se maintenir que de faire perdurer un climat de conflit avec le Royaume.
Autant dire qu'une éventuelle reconnaissance de la pseudo-république par la Suède serait une ingérence malvenue dans le processus de paix onusien, au point mort depuis des années sous l'effet de la mainmise algérienne sur le polisario.
Le conflit du Sahara dit occidental est un différend imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario.
Le polisario, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, une situation qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
- Par Abdellah CHAHBOUN -
La Suède se met à dos toute l'Europe en endossant une incartade politique
Au moment où l'Union européenne est empêtrée dans une crise sans précédent liée à l'immigration, aux déboires économiques de la Grèce, à la démonétisation de l'euro et au terrorisme, voilà qu'un pays membre s'offre le loisir de proposer un projet de loi reconnaissant une entité chimérique qui agit contre les intérêts même de l'Union des Vingt huit en termes de sécurité et de gouvernance financière.
C'est bel et bien cette entité fantoche, qui a été citée récemment par le rapport de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) comme étant l'intendant véreux et vorace d'une aide humanitaire européenne qui ne trouve pas son chemin aux véritables destinataires. C'est bel et bien ce groupe de malfrats, auquel la Suède veut offrir aujourd'hui le statut d'un Etat, qui est à l'origine de l'enlèvement de dizaines d'hommes et de femmes européens dans cette zone de non droit appelée Tindouf. Qui peut ignorer le drame de centaines d'enfants déportés à Cuba à des fins d'endoctrinement et le trafic de tout genre, le crime organisé et le banditisme, principal hobby des dirigeants du polisario ?.
La communauté internationale est aujourd'hui témoin d'un acte puéril et irréfléchi de la part du gouvernement d'un Etat européen qui fait fi des intérêts de l'Union et qui veut pactiser avec une entité imaginaire aux accointances avérées avec les pires réseaux criminels sévissant dans la région du Sahara et du Sahel.
De Washington à Paris, en passant par Londres, Genève, Bruxelles et Lisbonne, Rome, Madrid et Berlin les réactions ne se sont pas fait attendre pour dénoncer la bavure suédoise et mettre en garde contre les dangers de toute aventure malencontreuse de ce genre.
Ingérence dans le processus de paix géré par l'ONU, manœuvre de déstabilisation d'une région sahélo-saharienne connue par sa porosité, tentative de porter atteinte à un partenaire fiable de l'Union européenne et son principal rempart contre les dérives de l'islamisme radical. C'est en ces mots que les différents acteurs politiques, experts et personnalités de tous bords ont résumé l'attitude du gouvernement de Stefan Lofven.
Le député européen, Gilles Pargneaux, s'est dit stupéfait de cette attitude venant de la part d'un pays membre de l'Union européenne.
"On est de plus en plus étonné au niveau européen et plus particulièrement au parlement européen, de voir un pays membre voguer à contre-courant du droit et de la légalité internationale, en voulant reconnaitre une entité qui n'a pas les éléments fondamentaux d'un Etat", a souligné l'eurodéputé socialiste.
Pour l'universitaire français Christophe Boutin, il s'agit d'une position aux antipodes de la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne.
Il s'agit d'une attitude choquante et surprenante de la part de cet Etat, pourtant bien au fait des agissements du mouvement séparatiste. L'expert français n' a pas manqué d'énumérer dans une déclaration à la MAP, les crimes de tous genres commis par le polisario, notamment les violations des droits de l'homme et le détournement de l'aide européenne avec la complicité d'Alger.
Aussi vaine que farfelue, cette tentative n'aura à se prévaloir que d'un seul mérite : c'est d'avoir réussi à raviver la position irréfragable de la communauté internationale : Non à un Etat voyou dans une zone déjà meurtrie par les actes criminels de tous genres. Non au séparatisme. Non à l'exploitation des souffrances des séquestrés de Tindouf à des fin politicienne ou mercantile.
A ceux qui sont derrière cette manœuvre grossière et ridicule, le Maroc et la communauté internationale répondent à l'unisson: La reconnaissance d'un Etat suppose l'existence d'un territoire, d'un peuple et d'une autorité effective.
-Adil ZAARI JABIRI-
Sahara : la position de la Suède ne servira ni ses intérêts ni ceux d'une région aux portes de l'Europe
La position du gouvernement de la Suède, qui s'apprête à adopter un projet de loi visant à reconnaître la fantomatique "rasd", est une décision qui "ne servira nullement les intérêts du pays scandinave ni ceux d'une région aux portes de l'Europe confrontée à de multiples problèmes socio-politiques aigues", a souligné l'académicien et expert italien en relations internationales, Mauro Picotto
"Il s'agit d'une position à contre-courant de tous les efforts déployés jusqu'à présent pour trouver une issue au conflit du Sahara, et qui ne servira en rien les intérêts du pays scandinave d'autant plus que la question relève de la compétence des Nations unies et non des Etats pris individuellement'', a affirmé ce spécialiste des questions maghrébines dans une déclaration à la MAP, soulignant qu'"une solution de ce conflit ne peut que profiter à la sécurité dans la région Méditerranéenne et partant à l'Europe".
M. Picotto a, en outre, fait observer, que "la prise d'une telle décision et de manière unilatérale dénote d'une méconnaissance de la complexité du conflit dans cette région, dont le règlement ne peut se faire qu'à travers l'ONU qui déploie, depuis des années, des efforts pour trouver une solution équitable de nature à favoriser le développement de toute une région qui traverse un moment difficile de son histoire".
L'académicien italien, qui affirme suivre "avec intérêt" le dossier du Sahara depuis une quinzaine d'années, a insisté en particulier sur l'importance du plan marocain d'autonomie pour le Sahara, appelant les Suédois "à favoriser une solution au sein des Nations unies au lieu de rendre les choses encore plus complexes".
"A mon humble avis, les Suédois doivent revoir leur position au sujet de cette question en appuyant les efforts de la communauté internationale sans faire pencher la balance en adoptant des décisions qui sont loin d'être conformes aux dispositions du droit international'', ajoute l'académicien italien.
Sahara: la démarche périlleuse de Stockholm est "incompréhensible" et "inquiétante"
L'intention de la Suède de reconnaitre une entité fantoche en faisant fi des principes et des règles du droit international est "aussi incompréhensible que choquante et inquiétante", a affirmé mardi l'éminent professeur et juriste britannique Liang Gallen.
La nouvelle position que la Suède s'apprête à prendre sur le Sahara "constituera un tournant décisif et un changement brutal dans sa politique étrangère", a ajouté ce chercheur universitaire dans une déclaration à la MAP.
"C'est une volte-face dangereuse qui risque de mettre de l'huile sur le feu dans une région confrontée déjà à une menace terroriste croissante des groupes extrémistes", a-t-il souligné.
En adoptant une position politique contraire à celle préconisée par l'Union européenne sur la question du Sahara, Stockholm risque de s'éloigner de la position du bloc communautaire et de créer une fissure inédite dans la politique étrangère de l'UE, a mis en garde le juriste britannique.
A rappeler que le conflit du Sahara est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front polisario.
Ce mouvement séparatiste, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
L'USFP annonce sa mobilisation à l'international contre la position de la Suède concernant l'intégrité territoriale du Royaume
Le parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) a annoncé sa volonté de mobilisation à l'international contre la position hostile du gouvernement suédois concernant l'intégrité territoriale du Royaume.
Dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion de son bureau politique consacré à l'examen de l'initiative du gouvernement suédois qui envisage de reconnaitre la chimérique ''rasd'', le communiqué du bureau politique de l'USFP annonce la disposition du parti à faire barrage à ces manœuvres tant au niveau de l'Internationale socialiste, qu'aux niveaux du monde arabe et du continent africain, affirmant son adhésion totale à toute action commune pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et faire bloc contre les velléités de morcellement.
Le bureau politique condamne fermement l'initiative du gouvernement suédois qui vise à ressusciter le mythe de la pseudo ''république sahraouie'', une pure supercherie de la part des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, relevant que la plupart des pays induits en erreur à ce sujet ont fini par renoncer à une telle reconnaissance après s'être rendu compte de la réalité de ce projet séparatiste qui relève plutôt d'une vile instrumentalisation qui fait perdurer les souffrances des détenus de Tindouf, otages aux mains du régime algérien et d'une junte séparatiste.
Et de rappeler les batailles menées par le parti avec succès contre les velléités suédoises d'atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume dans les fora internationaux, particulièrement au sein de l'Internationale socialiste et ses organismes de la jeunesse et des femmes et auprès de l'Alliance progressiste des partis socialistes, où le parti socialiste suédois a vainement tenté de plaider la cause des séparatistes.
Il s'agit de faire face avec force et fermeté à cette manœuvre ourdie pour signifier au gouvernement suédois et aux formations politiques de ce pays l'unanimité du peuple marocain et sa mobilisation constante pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume, souligne le communiqué.
Un expert marocain déplore que la société civile suédoise ne soit pas "suffisamment informée" sur la réalité du dossier du Sahara marocain
Le gouvernement, le parlement et la société civile doivent se mobiliser pour contrecarrer en Suède les manœuvres hostiles à l'intégrité territoriale, notamment auprès de la société civile suédoise qui "n'est pas suffisamment informée" sur la réalité du dossier du Sahara marocain, a souligné mardi le président de l'Institut marocain des relations internationales (IMRI), Jawad Kerdoudi.
Commentant la position de la Suède qui s'apprête à adopter un texte visant à reconnaître la fantomatique "Rasd", M. Kerdoudi a appelé, dans une déclaration à la MAP, à davantage de mobilisation pour sensibiliser sur la justesse de la cause nationale afin de faire face aux manoeuvres anti-marocaines, à l'origine de cette nouvelle orientation.
D'où l'importance, a-t-il dit, d'"agir vite et à tous les niveaux (gouvernement, parlement, société civile) avant qu'une décision officielle ne soit prise".
"Il faut utiliser tous les moyens politiques que nous avons pour essayer de contrecarrer cette décision", a-t-il ajouté, notant que des délégations de partis politiques vont aller en Suède dans ce cadre.
Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front polisario. Ce mouvement séparatiste, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
Echanges commerciaux Maroc-Suède: un solde commercial déficitaire estimé à 3,05 MMDH à fin 2013
La balance commerciale entre le Maroc et la Suède s'est affichée déficitaire à fin 2013 au détriment du Royaume, avec un solde commercial estimé à 3,05 milliards dirhams (MMDH), selon des chiffres de l'Office des changes.
Sur la période 2009-2012, la résorption du déficit commercial du Maroc avec la Suède s'est accélérée, avant de baisser en 2013 de 22 pc pour s'établir à 3,05 milliards de dirhams, rappelle la même source.
Après la hausse remarquable de 134 pc constatée en 2010, les exportations marocaines vers la Suède ont chuté de 31 pc en 2011, avant de s'apprécier de 38 pc en 2012 et 2013 pour atteindre un montant total de 495,76 millions de dirhams.
Cette progression est principalement liée aux ventes des voitures de tourisme (76,06 millions de dirhams en 2013 contre 1,28 millions en 2012), des préparations et conserves de poissons et crustacés (131,08 contre 59,45 millions de dirhams).
Par ailleurs, les importations marocaines depuis la Suède ont régressé de 17 pc en 2013 passant ainsi de 4,29 milliards de dirhams en 2012 à 3,55 milliards de dirhams en 2013. Cette baisse a été constatée le plus au niveau des achats Gaz de pétrole et autres hydrocarbures (64,13 millions de dirhams en 2013 contre 367,08 millions fin 2012).
Au total, la Suède est le 44ème client du Maroc et son 22ème fournisseur. Le Maroc est le 72ème fournisseur de Suède et son 46ème client.
Projet de reconnaissance de la "rasd": Une bavure diplomatique aux malencontreuses répercussions économiques
Tant qu'il s'agira de défendre la justesse de sa première cause nationale, le Maroc ne manquera pas de mettre tout à profit pour le rappeler, à qui veut voir, entendre et savoir.
Si le projet-aventure, puéril et irréfléchi, du gouvernement suédois de reconnaître la fantomatique "rasd", arrivait à être adopté, les relations entre les deux pays en pâtiraient indubitablement et, comme une tâche d'huile, ne se limiteraient point aux seules sphères politiques et diplomatiques. Les échanges économiques subiraient alors un coup de frein bien marqué.
Alors que le projet du géant suédois des meubles en kit "IKEA", à Casablanca, était perçu du côté des acteurs économiques nordiques comme une véritable porte d'entrée au Maghreb et au marché africain, faisant saliver les meilleures multinationales, le malencontreux projet du gouvernement minoritaire de Stefan Lofven vient porter un coup dur aux aspirations suédoises. Ce sont, du jour au lendemain, des investissements porteurs qui pourraient filer entre les mains des opérateurs suédois.
C'est d'autant plus malheureux que ces dernières années le volume des échanges entre les deux pays portaient les germes d'un accroissement prometteur des relations commerciales et économiques entre Rabat et Stockholm.
En chiffres, les importations marocaines depuis la Suède avaient atteint le volume de 3,55 milliards de dirhams en 2013. Les exportations marocaines vers la Suède se sont, elles, chiffrées à 495,76 millions de dirhams.
Si les aspirations de conquête économique, à partir du Maroc, fief de la stabilité de toute la région, de tout un continent semblent désormais bien hypothétiques, après cette maladresse du gouvernement Lofven, certains opérateurs économiques suédois, actifs sur le marché national, pourront émettre de sérieuses craintes. D'aucuns appellent dores et déjà au boycott pur et simple des produits suédois.
Et le contribuable suédois dans tout ça? Après avoir découvert, il y a quelques semaines, que les aides qu'il envoyait aux populations séquestrées de Tindouf étaient détournées et servaient en fait à renflouer les caisses des goujats du polisario, il va devoir cette fois-ci voir ses intérêts économiques voler en éclats à cause d'une décision farfelue de son gouvernement, qui s'est laissé bercer par les thèses mensongères du polisario, en adoptant une position aux antipodes de la légalité internationale.
Le Polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.
- Par Morad El Khanchouli-
Sahara: la position suédoise va à l'encontre du processus du plan de paix onusien
La position de la Suède qui s'apprête à soutenir un projet séparatiste sur la question du Sahara va à l'encontre de l'esprit du processus onusien de paix engagé pour trouver "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable", a affirmé mardi l'expert britannique en droit international George Ballington.
L'initiative suédoise constitue un "vice de procédure" et "une violation flagrante" des règles du droit international qui vient saper le processus de paix des Nations unies et semer la zizanie dans une région déjà plombée par les tensions sociales et politiques, a indiqué le professeur Ballington dans une déclaration à la MAP.
Il a également exprimé son "étonnement" sur les vraies motivations derrière une telle démarche "incompréhensible et contre-productive" dont le timing soulève plusieurs questions, alors que l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Christopher Ross vient de boucler une nouvelle tournée dans la région pour lancer de nouveaux rounds de négociations informels.
La Suède est membre de l'Union européenne et la position de l'Union sur la question du Sahara est "claire et sans équivoque", a rappelé l'universitaire britannique, précisant que l'UE ainsi que toutes les grandes puissances mondiales soutiennent le processus de règlement de l'ONU et les efforts déployés par le secrétaire général Ban Ki-Moon pour parvenir à une solution durable au conflit du Sahara.
Ainsi, "toute action ou initiative qui pourrait surgir en dehors du cadre légal établi par la communauté internationale constitue une aberration et une ingérence dans le plan onusien", a averti le professeur Ballington, appelant les responsables et les parlementaires suédois à faire preuve de clairvoyance et à éviter "toute décision politicienne impulsive".
M. Ballington a, en outre, relevé l'importance et la pertinence du plan marocain d'autonomie pour le Sahara, reconnu internationalement en tant que plan "crédible, sérieux et réaliste", exhortant la Suède à soutenir ce plan et attendre le parachèvement du processus onusien sur le Sahara au lieu d'attiser la tension dans la région.
La nouvelle tendance d'instances politiques suédoises concernant la question du Sahara découle d'une "sympathie idéologique" illusoire
La nouvelle tendance d'instances politiques suédoises quant à la question du Sahara découle d'une "sympathie idéologique illusoire" de la part de certains partis politiques et ONGs dans ce pays, a indiqué Tajeddine El-Houssaini, professeur des relations internationales à la Faculté de droit Agdal, à Rabat.
Cette orientation, ignorant toutes les réalités objectives relatives au dossier du Sahara, implique pour le Maroc la nécessité œuvrer pour éclairer les acteurs actifs de la Suède sur la situation réelle dans cette région, a affirmé M. El-Houssaini dans une déclaration à la MAP.
Les pratiques de la Suède à ce propos ne datent pas d'aujourd'hui, étant donné que plusieurs partis suédois ont sympathisé avec les thèses du "polisario" à cause du rôle joué, essentiellement, par l'Algérie pour infiltrer les sociétés politique et civile dans ce pays, a-t-il noté, ajoutant que ces manœuvres se sont négativement répercutées sur les relations maroco-suédoises.
Dans ce sens, il a rappelé que le parlement suédois avait déjà approuvé, fin 2012, la reconnaissance de la pseudo "RASD", une décision que le gouvernement suédois avait alors gelé et décidé de ne pas mettre en œuvre.
Soulignant que le dossier du Sahara est toujours traité par l'ONU dans le cadre de la recherche d'une solution politique, l'universitaire a insisté sur la nécessité d'engager, via les canaux diplomatiques marocains officiels et parallèles, une action massive et puissante envers les partis politiques, le gouvernement et les parlementaires suédois pour les dissuader de prendre une décision aussi dangereuse.
Il a également signalé que l'autre partie de cette bataille reste essentiellement l'Algérie, même si elle est menée sur le terrain de la société civile et des partis politiques, ajoutant que les enjeux de l'avenir imposent une double-pression sur les plans de la diplomatie officielle et parallèle, et au niveau économique.
Sahara : La position de la Suède est "immorale" et "illégale" en vertu du droit international
La position du gouvernement de la Suède qui s'apprête à adopter un projet de loi visant à reconnaître la fantomatique "rasd" est illégale en vertu du droit international, a souligné le président de l'Institut luso-arabe pour la coopération (ILAC), Manuel Pechirra.
"Il s'agit d'une attitude immorale et suicidaire à l'encontre des intérêts de l'Europe", a affirmé M. Pechirra dans une déclaration à la MAP, soulignant que la sécurité et la stabilité au Maghreb et en Méditerranée sont indispensables pour la sécurité en Europe et pour la lutte contre le terrorisme.
Le président de l'ILAC a, en outre, affirmé suivre avec une grande préoccupation la prise de telles décisions "unilatérales" concernant une question aussi délicate et dont le règlement relève de la compétence des Nations Unies.
La position de l'institut portugais se joint à celles de nombreuses organisations internationales et européennes et celles d'éminents experts à travers le monde qui estiment que la Suède s'apprête à commettre un impair historique et un déni de droit, en voulant reconnaître une entité fantoche qui ne dispose pas du moindre élément constitutif d'un état du point de vue du droit international.
Le polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb, bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.
Un expert suisse dénonce "l'inconscience" et le "potentiel déstabilisateur" de la démarche suédoise
L'expert suisse du monde arabe, Jean-Marc Maillard, a pointé du doigt "l'inconscience" et "le potentiel déstabilisateur" de la démarche du gouvernement social-démocrate de Stockholm visant à reconnaître la chimérique "république sahraouie".
"L'inconscience de la démarche suédoise démontre à quel point ce pays n'a aucune culture historique du monde arabo-musulman et cumule les erreurs d'appréciation. C'est tout simplement navrant", a déploré M. Maillard dans une déclaration mardi à la MAP.
Il a qualifié le projet en cours des autorités suédoises pour la reconnaissance de la prétendue rasd de "démarche dangereuse pour la paix après des années de négociations à l'ONU", affirmant qu'il s'agit d'une "menace sérieuse au processus de règlement dans lequel s'engage le Maroc aux côtés des Nations unies garantes d'ordre, de justice et de paix".
L'universitaire suisse s'est demandé comment peut-on mettre en péril toute une région par cette démarche et son éventuel aboutissement. "C'est tout simplement de l'inconscience la plus crasse", a-t-il soutenu, notant que "c'est tout un équilibre régional qui va être compromis et qui ouvre la porte aux mouvements terroristes les plus divers".
"Au-delà du conditionnement de l'opinion publique par des informations mensongères, au-delà des risques d'éclatement régional des pays sub-sahariens, c'est un nouveau front de conflits très graves et incontrôlables qui va se développer et s'étendre", a prévenu M. Maillard.
Les conséquences d'une telle situation, a-t-il ajouté, "seront la fuite des populations civiles et l'appauvrissement de toute une région transfrontalière".
"Quel est le sens des responsabilités des autorités suédoises ? Au nom de quelle morale ou justice, ces autorités peuvent-elles se permettre de souffler sur les braises d'un conflit ancien mais en voie de règlement après tant d'efforts réalisés par le Maroc pour apaiser la région", a-t-il fait observer.
Pour l'expert suisse, tout gel des relations économiques entre le Maroc et la Suède n'aura aucun impact pour le premier mais le royaume nordique "perdrait dans cette affaire un marché prometteur car en croissance continue".
Le conflit du Sahara dit "occidental'' est un différend régional imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario.
Le polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb, une situation qui bloque les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
France : La Cour des comptes pointe du doigt le coût exorbitant de l'enseignement secondaire et la faiblesse des résultats
La Cour des comptes française a pointé du doigt, mardi, le coût exorbitant de l'enseignement secondaire en France, qui n'empêche cependant pas la faiblesse des résultats des lycéens français.
"Alors que la France est dans le peloton de tête pour les dépenses, elle est à des niveaux passables, médiocres, en termes de résultats", a regretté le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, lors d'une conférence de presse dédiée à la présentation d'un rapport sur la question.
Actuellement, la formation d'un lycéen français (10.102 euros par lycéen par an) coûte en moyenne 38 pc plus cher que pour ses camarades des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), souligne le rapport.
Si le lycée, pour lequel la France investit 26 milliards d'euros par an, a atteint l'objectif d'amener 80 pc d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat, seulement un tiers des étudiants réussissent ensuite une licence en trois ans à l'université et seuls 40 pc des bacheliers professionnels accèdent rapidement à un emploi permanent, ajoute le document.
Un lycéen français reçoit en moyenne 1.108 heures de cours par an, contre 933 heures en Allemagne, 950 au Royaume-Uni ou 741 en Suède.
A cet égard, M. Migaud a souligné que "les matières obligatoires les plus communément rencontrées coûtent en moyenne deux fois moins" que les matières optionnelles ou facultatives, enseignées devant de plus petits effectifs.
Parmi les autres facteurs contribuant à la différence significative des coûts, le rapport pointe la taille des lycées, avec 11 pc des établissements scolarisant moins de 100 élèves, ce qui ne représente que 1 pc des lycéens.
La Cour recommande notamment de "simplifier le format du baccalauréat", "réduire la dispersion de l'offre de formation, notamment en matière d'options", "définir des cibles de taille d'établissement optimale" et "ramener le temps d'instruction des élèves au niveau observé dans les pays comparables".
Sahara: La nouvelle orientation de la Suède semble ignorer les risques géopolitiques menaçant le processus de résolution des crises internationales
La nouvelle orientation de la Suède au sujet de la question du Sahara ne prend pas en considération les risques géopolitiques qui menacent aujourd'hui le processus et la méthodologie de résolution des crises internationales, a affirmé El Hassan Boukantar, professeur des relations internationales et du droit international.
Cette nouvelle position absurde est grave à plusieurs titres, notamment le fait qu'elle constitue une première au niveau européen alors que le "polisario" n'a réussi, jusqu'à présent, à obtenir la reconnaissance d'aucun pays européen, a relevé M. Boukantar dans une déclaration mardi à la MAP.
Il a également fait remarquer que les grandes puissances mondiales sont parfaitement conscientes, en particulier dans le contexte actuel, que la création de nouvelles entités fantoches est de nature à aggraver l'instabilité.
"Eu égard à ces considérations, la position suédoise est aux antipodes de l'orientation générale internationale", a ajouté M. Boukantar, soulignant que la diplomatie marocaine, avec toutes ses composantes officielles ou parallèles, est appelée à mener une campagne réfléchie et axée sur l'explication de tels périls géostratégiques ainsi que sur les préjudices des "écarts diplomatiques" susceptibles d'entraver les efforts des Nations unies pour la résolution de la question du Sahara.
Selon l'universitaire, la position de la Suède est à l'opposé de l'orientation générale au niveau de la communauté internationale qui ne cesse, depuis plusieurs années, de saluer la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, comme elle reconnait que l'option du référendum est désormais "dépassée" et "impossible à mettre en application" comme en témoignent les conclusions de l'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, James Baker.
Et d'ajouter que l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, qui demeure ouverte aux négociations, a initié une nouvelle orientation dans le processus de règlement de la question du Sahara et que la nouvelle position de la Suède s'inscrit ainsi en porte à faux avec cette tendance crédible.
L'Algérie exerce des pressions sur ses partenaires suédois pour arracher "une décision illégale" sur le Sahara marocain
Le pouvoir algérien exerce de fortes pressions sur ses partenaires suédois dans le but d'obtenir et d'arracher une décision illégale sur le Sahara marocain, dont il a grandement besoin, a affirmé, le président du Centre marocain des études stratégiques, Mohamed Benhamou.
Cette tentative de l'Algérie d'arracher une telle décision intervient après une série de défaites notoires aux plans politique et diplomatique que ce pays a essuyées auprès de plusieurs instances internationales au cours de la dernière décennie sur la question du Sahara, a souligné M. Benhamou, dans un entretien téléphonique avec la MAP, en réaction à une éventuelle reconnaissance de la fantomatique ''RASD'' par Stockholm.
Depuis fort longtemps, les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume ont fait de ce pays scandinave un espace miné dans lequel ils ont réussi à faire la promotion de leur thèse, en tirant profit de la méconnaissance de certains acteurs politiques suédois de la réalité du différend qui oppose le Maroc et l'Algérie et d'une forme de "naïveté politique" de quelques acteurs de la société civile dans ce pays, a fait savoir M. Benhamou.
"Depuis quelques années déjà, on a vu certains acteurs politiques suédois brandir cette menace de reconnaitre la pseudo RASD", a-t-il rappelé, faisant état de l'action de ce groupe au sein du Parlement suédois auprès des différentes sphères et institutions du Royaume de Suède.
M. Benhamou a, en outre, noté que, dans le but de nourrir et garder espoir auprès des populations séquestrées à Tindouf au bord du soulèvement, et en vue d'apaiser les tensions qui déchirent le mouvement séparatiste du "Polisario" et maintenir un leurre et un mensonge historique, l'Algérie n'a pas lésiné sur les moyens et a trop investi ces derniers mois pour inciter ses alliés suédois à embarquer ce pays dans une aventure à haut-risque et avec de lourdes conséquences.
Les pays et les Institutions européens ont, à plusieurs reprises d'ailleurs, rappelé à l'ordre ces instigateurs, en leur réitérant que la question du Sahara est actuellement entre les mains de l'Onu, dans le cadre d'un processus en cours consistant en la recherche d'une solution politique concertée et acceptée par l'ensemble des parties concernées, a-t-il ajouté.
"La Suède est appelée à éviter de tomber dans une situation au sein de laquelle ce pays sera le +vice appuyé sur le bras du crime+", a indiqué M. Benhamou.
La Position du gouvernement suédois est contreproductive
La position du gouvernement suédois, qui s'apprête à adopter un projet de loi reconnaissant la pseudo "rasd", est contreproductive, a souligné, mardi, M. Gilles Pargneaux, député socialiste au parlement européen.
"C'est un acte inutile et contreproductif à un moment où la communauté internationale s'accorde à dire que toute solution à ce conflit régional passe par l'ONU, avec comme base, l'initiative marocaine de large autonomie dans les provinces sahariennes", a affirmé l'eurodéputé dans une déclaration à la MAP.
Il s'agit de la seule solution crédible qui permettra d'épargner à la région les affres de l'instabilité et de garantir la libre circulation des personnes et des biens, a-t-il ajouté, soulignant l'urgence de mettre fin à ce "no man's land notamment du côté algérien qui est préjudiciable à la sécurité dans la région sahélo-saharienne".
Pour le député européen, la position suédoise s'inscrit en porte-à-faux par rapport au droit international.
"On est de plus en plus étonné au niveau européen et plus particulièrement au parlement européen, de voir un pays membre voguer à contre-courant du droit et de la légalité internationale, en voulant reconnaitre une entité qui n'a pas les éléments fondamentaux d'un Etat", a souligné M. Pargneaux.
Et le député européen d'insister :"on ne peut pas reconnaître un Etat qui n'a aucune existence juridique".
M. Pargneaux, également membre de la délégation Maghreb au parlement européen et président du groupe d'amitié Maroc-UE, a indiqué qu'il lancera un message à la Suède à l'occasion de la prochaine réunion du groupe d'amitié et qu'il entreprendra des contacts avec ses collègues suédois au parlement européen pour les sensibiliser sur cette question.
Le député européen a affirmé qu'il adressera, au nom du groupe d'amitié Maroc-UE, une correspondance officielle au gouvernement suédois "pour lui expliquer qu'il fait fausse route".
Le polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.
Sahara : La position de la Suède est irresponsable et sa portée diplomatique restera des plus limitées
La position de la Suède qui s'apprête à adopter un texte visant à reconnaître la fantomatique "rasd" est irresponsable et sa portée diplomatique restera des plus limitées, a affirmé M. Charles Saint Prot, directeur général de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris.
La position suédoise ne fera que ''jeter de l'huile sur le feu, encourager les aventuristes séparatistes et leur sponsor, sans offrir la moindre perspective de règlement", a souligné l'universitaire français dans une déclaration à la MAP.
L'expert en géopolitique a relevé que les dirigeants suédois, qui n'ont assurément pas une vision exacte des tenants et aboutissants de cette affaire - compte tenu de leur éloignement - n'ont pas à s'ingérer dans ce dossier qui n'est pas de leur ressort.
Il a appelé ces derniers à ne pas s'engager dans une voie "qui ne peut que nuire à la paix et favoriser l'insécurité dans la région sahélo-saharienne, dont le polisario est l'un des éléments déstabilisateurs".
Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le front polisario. Ce mouvement séparatiste, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
Le PPS condamne fermement la démarche hostile à l'intégrité territoriale du Royaume de la part de certaines formations politiques suédoises
Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a vivement condamné la démarche hostile à l'intégrité territoriale du Royaume de la part de certains partis politiques suédois et exprimé sa forte mobilisation aux côtés des forces vives de la nation pour défendre avec fermeté et détermination les intérêts suprêmes de la Nation.
A la suite de la réunion d'urgence convoquée par le Chef du gouvernement pour s'entretenir avec les chefs des partis politiques au sujet des récents développements relatifs à la cause nationale et après examen des ''manoeuvres suspectes et des initiatives hostiles de certains partis politiques suédois au gouvernement et au parlement pour présenter un projet de loi visant à adopter des positions hostiles au droit légitime et constant du peuple marocain concernant son intégrité territoriale", le Parti ''dénonce vivement et condamne fermement cet acte hostile qui porte atteinte à la souveraineté du Maroc, à son unité nationale et son intégrité territoriale et qui vise à saper l'identité nationale marocaine'', indique un communiqué du Parti rendu public mardi.
Devant un tel acte hostile, l'ensemble des forces vives du Royaume, constamment mobilisées autour de SM le Roi Mohammed VI, garant de l'unité nationale, feront bloc face à l'initiative suédoise à travers toutes les formes légales, aussi bien politiques, diplomatiques qu'économiques, afin de défendre avec détermination et fermeté l'intégrité territoriale du Maroc et les intérêts suprêmes de la Nation, souligne le communiqué.
Le Parti appelle, à ce sujet, les forces vives de la Nation et le peuple marocain à davantage de mobilisation pour faire front commun contre toute tentative de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, première cause de l'ensemble du peuple marocain, ajoute le communiqué.
Le parti, envisage d'entreprendre, à titre individuel ou de concert avec les forces politiques nationales, toutes les initiatives pour défendre la cause nationale du Royaume, juste et légitime, auprès des formations politiques aussi bien en Suède qu'au niveau de l'Europe, ainsi qu'auprès des forces progressistes à travers le Monde.
Sahara : la position de la Suède s'inscrit en grand écart par rapport à la politique étrangère de l'UE
La position de la Suède qui s'apprête à adopter un texte visant à reconnaître la fantomatique "rasd" s'inscrit en grand écart par rapport à la Politique Etrangère et de Sécurité Commune (PESC) de l'Union européenne, a affirmé l'universitaire français, Christophe Boutin.
Une telle reconnaissance perturberait certainement la PESC de l'Union européenne, dont la Suède est membre, a souligné le politologue français dans une déclaration à la MAP, notant que les pays de l'UE s'efforcent d'éviter les trop grands écarts en matière de politique étrangère.
Certains Etats européens, dont la France ont manifesté depuis des années non seulement leur intérêt, mais aussi leur soutien à une solution prenant en compte l'Initiative marocaine d'autonomie, a-t-il rappelé, faisant remarquer que l'éventuelle reconnaissance suédoise de la pseudo "rasd" pourrait donc "surprendre, voire choquer".
L'universitaire français a également rappelé les soulèvements dans les camps de Tindouf - et le manque d'information sur le fonctionnement de ces camps, dénoncé par les ONG - ainsi que le détournement de l'aide européenne par des responsables du polisario et des militaires algériens.
Le polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb, bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.
Le gouvernement social-démocrate de Lofven, une succession de maladresses depuis son investiture il y a un an
Le projet de loi suédois visant à reconnaître la fantomatique république sahraouie est une nouvelle manifestation de l'inexpérience du gouvernement minoritaire de Stefan Lofven, et la preuve d'une nouvelle maladresse diplomatique à l'égard d'un pays qui constitue, de l'avis même d'experts suédois, un modèle de réussite après le printemps arabe et un acteur majeur dans la lutte anti-terroriste dans la région MENA.
Ce projet de loi témoigne d'une totale méconnaissance du dossier du Sahara marocain et constitue une interférence fâcheuse dans un processus de paix mené par les Nations Unies dans l'espoir de mettre fin à un conflit qui entrave le développement socio-économique de la région.
Pis encore, au moment où la communauté internationale a salué l'initiative du Maroc d'accorder une large autonomie aux provinces du sud pour régler définitivement la question du Sahara, la Suède a choisi de se démarquer en soutenant les thèses des séparatistes, dont l'instrumentalisation mercantile du conflit n'est plus à démontrer.
En effet, une enquête diligentée par l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) a démontré que les aides accordées par l'UE aux séparatistes ont été détournées.
Des conclusions qui ne semblent pas avoir fléchi la position du gouvernement de Lofven et des différentes parties qui soutiennent les thèses mensongères du Polisario et qui sont connues pour leur sensibilité aux sirènes bêlantes du gauchisme.
Le détournement des aides de l'UE et le silence maintenu pendant huit ans sur les conclusions de l'enquête constituent "un scandale" que la Suède devrait dénoncer, a souligné récemment le journaliste suédois Bengt Nilsson, qui a affirmé que la Suède ne semble pas prête à adopter cette position, puisque "la gauche soutient le Polisario et n'est probablement pas intéressée par les escroqueries" du mouvement séparatiste.
C'est ainsi que les contribuables suédois ont financé, sans le savoir, le terrorisme en Afrique du nord à travers les aides destinées aux Sahraouis vivant dans des camps en Algérie et qui ont été détournées par le Polisario, a relevé l'écrivain et journaliste suédois.
"Dans la pratique, nos impôts sont utilisés pour financer la criminalité et le terrorisme en Afrique de l'Ouest", a expliqué le journaliste, qui souligne que la vulnérabilité des habitants des camps de Tindouf en Algérie facilite leur recrutement par des groupes terroristes comme Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), qui a longtemps été impliqué dans les enlèvements, la traite des êtres humains et la contrebande d'armes et de drogue dans la région.
Le journaliste a également mis en garde contre une éventuelle reconnaissance par la Suède ''d'une organisation terroriste qui prétend représenter le peuple du Sahara".
Pour qu'un pays obtienne la reconnaissance diplomatique, un certain nombre de critères doivent être respectés, a encore insisté le journaliste suédois, à savoir que ce pays doit avoir un territoire défini, une population permanente et un gouvernement qui contrôle le territoire.
Or, note Nilsson, le polisario 'ne répond à aucune de ces exigences", ajoutant que le débat en Suède "sur le Maroc et le Sahara témoigne d'une immaturité politique et d'une mauvaise connaissance des réalités politiques".
Un constat que partage aussi l'expert suédois Magnus Norell, qui a affirmé qu'AQMI recrute ses membres parmi les éléments du Polisario dans les camps de Tindouf en Algérie.
Intervenant lors d'une rencontre initiée par le think tank "Stockholm Free World Forum" (SFWF), Norell a souligné qu'AQMI, qui recrute ses membres parmi les éléments du Polisario dans les camps de Tindouf, collabore avec d'autres groupes terroristes, comme les Chebab de Somalie.
Selon Norell, conseiller auprès de la Fondation européenne pour la démocratie, basée à Bruxelles, l'AQMI a recruté récemment un haut responsable du Polisario pour perpétrer des attentats au nom de ce groupe dans certains pays, dont le Niger.
Autre fait troublant mais révélateur de l'inexpérience du gouvernement suédois est le revirement inexplicable de la position de Stockholm vis-à-vis du conflit sur le Sahara. Or, il y a près d'un an, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, avait indiqué que son pays 'appuie le processus de négociations en cours pour le règlement de la question du Sahara mené sous l'égide des Nations unies''.
La chef de la diplomatie du pays scandinave a même souligné 'qu'il faut aussi écouter la voix de ceux qui sont contre l'option du séparatisme'', ajoutant que 'la question du Sahara n'est pas du tout comparable avec la question palestinienne'', en allusion aux appels lancés par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc qui estiment que la Suède devrait reconnaître la fantomatique 'rasd'' après avoir reconnu l'Etat de Palestine.
Des propos que même la ministre semble avoir oublié, sous la pression des soutiens des séparatistes nostalgiques d'une ère révolue. Côté polémique, la ministre suédoise n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'elle avait récemment défrayé la chronique en s'immisçant dans les affaires intérieures de l'Arabie Saoudite et en tenant des propos peu amènes frisant le ridicule.
Une position qui a entraîné le retrait de l'ambassadeur saoudien, une forte condamnation des ministres arabes des Affaires étrangères des propos de la ministre et la détérioration des relations commerciales entre les deux pays, au grand dam du secteur privé scandinave.
En adoptant une telle position hostile, le gouvernement suédois donne la preuve d'une myopie politique et d'un contresens diplomatique flagrant à l'égard d'un pays considéré par l'ensemble des partenaires européens et la communauté internationale comme un acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme.
Un avis que partage la théologienne suédoise Annika Borg, qui a souligné récemment que le Maroc "a réussi" à lutter contre la radicalisation grâce à des efforts déployés sur deux fronts: "la vigilance de ses services de sécurité et la promotion de la tolérance à l'égard des autres religions".
Dans un article publié par le site web Detgodasamhallet, Borg, qui est aussi prêtresse dans l'église suédoise, relève qu'aujourd'hui, "le savoir-faire religieux du Maroc est sollicité par de nombreux pays musulmans et européens face aux menaces de radicalisation et de terrorisme".
"Contrairement à des pays comme le Maroc, la Suède a une approche tout à fait naïve de l'extrémisme et de ses conséquences. Ce n'est que récemment que la sensibilisation quant à sa complexité et à ses menaces vient d'être lancée en Suède", note la théologienne, qui souligne l'importance "d'apprendre davantage sur les efforts efficaces" déployés par les institutions religieuses et les services de sécurité du Maroc, dont le Bureau central d'investigations judiciaires.
Même lecture a été faite par chez Bengt Nilsson, pour qui le Maroc est "l'un des rares pays de la région à lutter activement contre les terroristes islamistes".
C'est dans ce sens que "le Maroc doit bénéficier du soutien de la Suède dans sa lutte contre le terrorisme islamiste", a-t-il ajouté dans un article publié par le quotidien suédois ''Svenska Dagbladet'', relevant que l'attaque terroriste perpétrée à Paris "constitue un rappel brutal de combien il est important pour les pays européens de choisir les bons alliés dans le reste du monde".
Le conflit du Sahara dit 'occidental'', rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.
Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
Edward Gabriel: La Suède interfère avec la neutralité du processus de négociations onusien
Le projet de loi du gouvernement suédois visant à reconnaître la fantomatique "rasd" "interfère avec la neutralité" du processus de négociations mené sous l'égide des Nations Unies afin d'aboutir à un règlement politique, durable et mutuellement accepté à la question du Sahara, a affirmé, mardi dans une déclaration à la MAP, Edward Gabriel, ancien ambassadeur américain.
"La Suède interfère ainsi avec la neutralité consubstantielle au processus onusien, au moment où le Maroc fait preuve de bonne foi quant à une solution de compromis sous l'égide des Nations Unies, sur la base du plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine", a souligné l'ancien diplomate US.
Edward Gabriel a rappelé, dans ce contexte, "la rigidité de la posture algérienne et de sa création le polisario qui rejettent la solution de compromis à laquelle appellent les Nations Unies", en qualifiant la démarche de la Suède de "nocive, fourbe et d'erronée".
"Stockholm risque aussi de contrecarrer les efforts des nations animées de bonne volonté visant à trouver une solution de compromis à la question du Sahara et de barrer la route aux groupes extrémistes qui sévissent dans la région", a-t-il poursuivi.
Il est clair, a insisté M. Gabriel, que "les autorités suédoises agissent contre leurs propres intérêts", en notant qu'il est encore temps pour eux de réviser leur posture afin de ne pas porter atteinte au processus onusien car "il y va de la stabilité de l'Afrique du nord".
-Propos recueillis par Fouad ARIF-
La position suédoise au sujet du Sahara marocain "illisible et paradoxale"
La position suédoise au sujet du Sahara marocain est "illisible et paradoxale" pour un pays qui s'affiche comme un exemple en démocratie, selon l'expert marocain en géo-économie Abdelmalek Alaoui.
"La position suédoise sur ce dossier est illisible et paradoxale : pourquoi un pays, qui s'affiche comme un exemple de démocratie, rejoindrait la maigre liste de pays en majorité non démocratiques qui reconnaissent le Polisario?", s'est interrogé M. Alaoui dans une déclaration à la MAP.
"Est-ce le type de communauté avec laquelle la Suède souhaite être associée?", s'est-il encore demandé.
Le Maroc est en droit de savoir quels sont les motifs réels "derrière ce geste inamical, car il est clair que l'action de lobbies -vraisemblablement financés par une puissance étrangère- actifs dans ce pays a joué un rôle important dans cette décision", a-t-il affirmé.
"De manière globale, la société civile marocaine est choquée par cette attitude qui donne une prime à l'obscurité, alors que le Maroc est reconnu pour ses efforts substantiels en matière de démocratisation", a-t-il dit.
Sahara marocain: Peter Pham qualifie de "malavisée" l'"agitation" de la Suède
Le projet de loi du gouvernement suédois visant à reconnaître la fantomatique "rasd" participe "d'une démarche malavisée" qui peut avoir des "conséquences incalculables" sur la sécurité et la stabilité régionales, a déclaré, mardi à la MAP, Peter Pham, Directeur de l'Africa Center, relevant du prestigieux think tank Atlantic Council.
"Il s'agit là d'une démarche malavisée et mal-informée de la part de la Suède qui s'engage ainsi dans une approche diplomatique futile sans aucune prise réelle sur la réalité sur le terrain et qui risque de déclencher des conséquences incalculables", a souligné cet éminent expert US des questions africaines.
Il est, en effet, "trop facile pour un pays, qui ne se trouve pas sur les lignes de front de l'ensemble géographique que constituent le Maghreb et le Sahel, de s'agiter en sachant qu'il n'aura pas à subir les conséquences d'une décision périlleuse à plus d'un titre", a-t-il expliqué.
"La Suède ne doit pas ignorer le fait que la fantomatique +rasd+, qui ne dispose pas des attributs constitutifs d'un état, est animé par des visées déstabilisatrices de la région", a poursuit M. Pham appelant les autorités suédoises "à se soucier plutôt de la misère intergénérationnelle qui sévit dans les camps de Tindouf où les populations parquées, contre leur gré, croulent sous la misère et le manque de perspectives économiques et politiques".
La sortie de la Suède est de nature "à causer de grands dégâts à ce pays scandinave lui-même et contrecarrer les initiatives menées pour le règlement définitif de la question du Sahara par les puissances mondiales, dont la Suède ne fait pas partie", a dit Peter Pham.
"La Suède en assumera la pleine responsabilité aux yeux de la communauté internationale", a-t-il conclu.
-Propos recueillis par Fouad ARIF-
Sahara marocain: La Suède risque la bavure géostratégique
L'incompréhension la plus totale, le non-sens diplomatique, voire la bavure géostratégique sont les mots qui reviennent pour qualifier le projet de loi du gouvernement suédois visant à reconnaître la fantomatique "rasd", une démarche qui est d'autant plus périlleuse qu'elle intervient à un moment où le Maroc, fort de ses droits historiques irréfragables sur son Sahara, continue d'honorer ses engagements pour parvenir à une solution politique réaliste et définitive, comme en attestent les résolutions pertinentes du Conseil du sécurité portant le sceau des grandes puissances mondiales.
Si dans sa déclaration de politique générale du 15 septembre devant le parlement, le Premier ministre suédois Stefan L?fven fait sa profession de foi en faveur d'un "plus grand" engagement de la Suède en faveur de "la paix et la sécurité" dans le monde, la reconnaissance de la "rasd"- si elle venait à se concrétiser - s'inscrit à l'exact recours de cette ambition et fait fi des intérêts stratégiques et mutuels de ce pays scandinave avec le Maroc, un pays au leadership régional avéré à la faveur d'une projection multidimensionnelle sur la scène internationale.
La Suède ignore-t-elle qu'une communauté humaine ne peut espérer édifier un Etat souverain, jouissant de la reconnaissance de la communauté des nations que s'il réunit impérativement les éléments fondamentaux garantissant son existence, à savoir le territoire, le peuple, le gouvernement et l'indépendance ?. Il s'agit de principes immuables du droit international coulés dans le bronze qu'aucune distorsion ou fric frac intellectuel ne pourrait altérer, d'autant plus que le séparatisme a toujours fait le lit des idées radicales et engagé les peuples dans les abîmes insondables de la sédition et de la violence. La collusion dangereuse entre le polisario et les groupes terroristes qui sévissent dans la région sahélo-saharienne est là pour nous le rappeler.
L'honnêteté et la probité intellectuelles commandent le constat sans appel suivant : l'entité séparatiste ne réunit pas les éléments fondamentaux constitutifs d'un Etat souverain conformément aux principes du droit international. La vague de pays ayant retiré leur reconnaissance à la "rasd" ont à juste titre administré ce revers cinglant au polisario et à son mentor algérien, lui même plongé dans une précarité institutionnelle avancée.
La Suède, qui brigue un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, devrait adhérer sans réserve à la neutralité consubstantielle au processus onusien visant un règlement politique réaliste et définitif à la question du Sahara et s'inspirer de la sagesse de Peter Van Walsum, ancien envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, qui avait conclu que "la principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statu quo est qu'il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du Front polisario, qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préféreraient y rester indéfiniment au lieu d'opter pour une solution négociée en deçà de l'indépendance totale".
Pour Van Walsum "l'indépendance du Sahara n'est pas une option réaliste", en ce sens qu'elle s'inscrit à rebours de considérations géostratégiques impérieuses, en premier lieu une intégration économique capable à elle seule de majorer de 2 pc les taux de croissance des pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA). La prise en compte de la réalité politique et des droits historiques irréfragables du Maroc sur son Sahara ne constitue pas une concession ou encore une capitulation. Au contraire c'est une vertu.
L'histoire et la réalité sur le terrain nourrissent la justesse du plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, qui jouit d'une reconnaissance des grandes capitales mondiales, autant de faits qui tordent le cou à l'imposture algérienne vis-à-vis de l'intégrité territoriale irréfragable du Maroc.
La vague de dénonciation internationale de la violation des droits de l'Homme et le détournement à l'échelle industrielle de l'aide internationale destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf mettent à nu les visées d'un régime algérien qui s'entête toujours dans son soutien au "Polisario", devenu aujourd'hui un "agent déstabilisateur" dans la région du Maghreb et du Sahel et une "force d'appoint" des groupes terroristes qui promettent feu et sang à cette partie du monde.
S'immiscer dans le processus de paix onusien reviendrait à le saborder et à plonger la région dans des abîmes insondables. Une région qui fait l'objet des convoitises croisées des bandes criminelles transnationales et des groupes terroristes affiliés à Al-Qaeda et à Daech. Jouer aux apprentis sorciers de la géostratégie internationale romprait le statu quo construit sur le cessez feu des Nations Unies et comporterait le risque d'une déstabilisation régionale aux conséquences sécuritaires et humanitaires désastreuses.
Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario.
Le Polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
-Par Fouad ARIF-
(MAP-29/09/2015)