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Vendredi 7 Octobre 2016

Elections législatives du 7 octobre 2016

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Elections législatives du 7 octobre 2016

Les élections du 7 octobre, un pari remporté par le Maroc dans une conjoncture régionale agitée (experts)

Les élections législatives du 7 octobre, ont constitué un pari remporté par le Maroc dans une conjoncture régionale agitée, ont souligné, jeudi à Rabat, les participants à une conférence intitulée "Élection des membres de la Chambre des représentants: lectures des résultats".

Le Maroc a fait évoluer son expérience démocratique en consacrant la bonne organisation des élections et en renforçant la démocratie, ont affirmé les participants à cette rencontre organisée par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal-Rabat en partenariat avec l’Association marocaine des sciences politiques (AMSP). Les élections de 2016 se sont déroulées dans un climat de stabilité, a déclaré à cet égard le doyen de la Faculté, El Habib Eddaqqaq, soulignant qu'elles ont consacré l'un des maillons de la chaîne démocratique au Maroc.

En vertu de l'article 47 de la Constitution, SM le Roi Mohammed VI a nommé le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) vainqueur des élections, Chef du gouvernement et l'a chargé de former un gouvernement, a ajouté M. Eddaqqaq.

De son côté, le président de l’AMSP, Abderrahim El Maslouhi, a affirmé que les élections du 7 octobre se sont distinguées par une dynamique renouvelée reflétant la réalité politique marocaine, ajoutant que le Maroc a relevé ce défi politique en organisant les élections dans les délais prescrits.

Pour sa part, Abdallah Saaf, professeur à l'Université Mohammed V de Rabat, a expliqué dans un exposé sur les spécificités du dernier scrutin et la recomposition du paysage politique, que l'étude comparée des élections tenues au Maroc depuis 1963 fait ressortir une évolution du statut de la femme et du rôle des jeunes lors de toutes les étapes électorales.

Moustapha Yahiaoui, professeur au sein de l'Université Hassan II de Mohammedia, a quant à lui livré une analyse géopolitique et sociologique de la répartition des voix obtenues par les partis arrivés en tête du scrutin.

Trois thématiques étaient au menu de cette conférence, à savoir, la gestion du processus électoral (financement des campagnes électorales, la communication électorale, l’accès aux médias publics, l’observation indépendante et neutre des élections et le comportement des électeurs), la lecture dans les résultats (les nouveaux équilibres politiques issus de ce scrutin), les choix possibles et les nouvelles alliances (composition de l’élite politique et ses orientations en ce qui concerne la gestion de la chose publique).

Le Maroc, l'exemple éclatant du succès des pays stables politiquement 

Le Maroc représente l'exemple éclatant du succès des pays stables politiquement, écrit le journaliste jordanien Khalil Khrisset, faisant référence aux dernières élections législatives "transparentes" du 07 octobre remportées par le Parti Justice et Développement (PJD).

Dans un article paru dans le journal jordanien +Array+, dans sa livraison de jeudi, intitulé "L'expérience marocaine, une maturité et un succès économique", l'écrivain jordanien a mis en avant les performances réalisées par le Royaume ces dernières années, appelant à s'inspirer du modèle politique et économique marocain, de ses résultats, performances et stratégies.

Il a souligné, dans ce sens, la hausse de la croissance économique dans le pays, la baisse du chômage, la régression des déficits de la balance commerciale et du compte courant, la stabilisation de la dette publique et la hausse des réserves monétaires, notant que ces résultats ont été obtenus nonobstant le recul des revenus touristiques en 2015 et la situation sécuritaire instable dans la région. A cela s'ajoute, a-t-il poursuivi, les mesures entreprises par le gouvernement, à l'instar de la fin de la subvention des produits pétroliers, la structuration de l'économie et le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite.

L'auteur de l'article a également relevé les mesures prises par le gouvernement dans le secteur industriel, dont le plan d'accélération industrielle, l'appui au fonds de développement industriel outre l'attraction de grandes sociétés pour investir au Maroc, notamment dans le domaine de la construction automobile.

Le scrutin du 7 octobre, une illustration de la solidité du système politique marocain

Les élections législatives du 7 octobre sont l'illustration de la solidité du système politique marocain et de l'efficience de son modèle démocratique, a souligné l’universitaire français d’origine marocaine Abderrahim Nahnahi.

Dans une déclaration à la MAP, ce professeur de droit public à l’université de Bordeaux, a indiqué que ce deuxième scrutin législatif dans le cadre de la Constitution de 2011, s'est déroulé dans un climat de transparence, de rigueur et de neutralité de l'administration, qui prouve l'engagement de tous les acteurs de la vie politique marocaine en faveur du choix démocratique et du respect de la volonté du peuple. 

Il a également relevé que les bonnes conditions dans lesquelles ces élections se sont déroulées, depuis le début de la campagne électorale jusqu'à l'annonce des résultats et leur acceptation par l'ensemble des forces politiques en présence, prouvent la vitalité démocratique du système politique marocain et l'attachement du peuple et de tous les acteurs politiques aux règles constitutionnelles et aux valeurs fondamentales de la monarchie constitutionnelle du Royaume du Maroc. "Les élections du 7 octobre ont contribué à la consolidation de l'édifice institutionnel et du processus démocratique et politique du pays. Elles s'inscrivent dans la continuité de l’œuvre initiée par SM le Roi Mohammed VI depuis Son accession au Trône", a-t-il fait remarquer, soulignant que le Souverain a engagé des réformes démocratiques substantielles qui ont permis la consécration de l'Etat de droit et des institutions du pays, qui font du Royaume un modèle de référence en la matière dont d'autres nations peuvent s'inspirer, notamment en Afrique et dans le monde arabe. 

A rappeler que le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a remporté ces législatives avec 125 sièges, devant le Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui lui, en a décroché 102 et le Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges.

Le scrutin du 07 octobre, un nouveau jalon sur la voie de la consolidation du processus démocratique 

Les élections législatives du 07 octobre constituent un nouveau jalon sur la voie de la consolidation du processus démocratique, engagé au Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a affirmé l'académicien chilien Juvenal Urizar Alfaro.

Dans une déclaration à la MAP, M. Urizar, professeur de l'histoire de droit, de l'histoire institutionnelle du Chili et du droit international à l'Université Santo Tomas, basée à la Serena (nord), a indiqué que ces deuxièmes législatives, organisées depuis l'adoption de la Constitution de 2011, reflètent aussi le ferme engament du Royaume en faveur de la consolidation de la démocratie et témoignent de l'attachement du peuple marocain à la consécration de l’Etat de droit.

Dans ce sens, l’académicien chilien a mis l’accent sur l'expérience marocaine en matière de participation politique des femmes et des jeunes, saluant le bon déroulement de ce scrutin qui, a-t-il dit, s'est tenu dans un climat empreint de transparence.

Il a dans ce même ordre d'idées salué l'expérience démocratique du Royaume comme un “exemple et un modèle” à suivre dans la région.

L’académicien chilien, qui est également Président de l'Organisation pour la défense de la famille, basée à La Serena, a dans ce sens mis en avant les grandes réformes politiques, économiques et sociales entreprises par le Royaume depuis de nombreuses années, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI.

Les législatives du 07 octobre reflètent la stabilité politique et institutionnelle dont jouit le Maroc 

Les élections législatives du 07 octobre reflètent la stabilité politique et institutionnelle dont jouit le Maroc, dans une région agitée, a affirmé l’expert péruvien en relations internationales, Cristian Ramirez Espinosa.

Ce scrutin traduit également "le ferme engagement du Maroc en faveur de la consolidation du processus démocratique”, a-t-il déclaré à la MAP, ajoutant que le Royaume est “un modèle à suivre en matière de transparence, de démocratie et de libertés”.

De l’avis de l’écrivain et journaliste péruvien, les législatives du 07 octobre, organisées dans le sillage de la Constitution de 2011, constituent une nouvelle étape dans la consolidation du processus démocratique du Maroc.

Dans le même sens, l’expert péruvien a mis en exergue les importantes réformes engagées au Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Législatives 2016: Le Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, poursuit la consolidation de son processus démocratique authentiquement marocain

Les élections législatives de 2016 "se sont déroulées dans les délais impartis, sans aucun incident et sans intervention extérieure aucune", écrit jeudi la publication américaine à grand tirage Forbes Magazine, en soulignant que le Royaume poursuit, dans la sérénité, la consolidation de son processus démocratique authentiquement marocain, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

“Le Royaume, sous le leadership du Souverain, apporte la preuve que la démocratie est possible dans la région d'Afrique du nord et du Moyen-Orient, sur la base d’un multipartisme dynamique”, souligne Forbes Magazine, en faisant observer que ce succès a été rendu possible au Maroc grâce “à la vision pondérée de Sa Majesté le Roi et aux réformes qu’Il a mises en oeuvre depuis Son accession au Trône”.

La publication rappelle, dans ce contexte, que grâce à la vision à long-terme de Sa Majesté le Roi, le Maroc s’est engagé, depuis 1999, “à consolider les institutions démocratiques sur la base de la monarchie constitutionnelle et de la démocratie parlementaire”, en soulignant que le Souverain “s’est évertué à consolider les fondements du processus démocratique dans le pays et initié, avec l’adhésion du peuple dans sa grande diversité, les différentes consultations électorales libres et transparentes”.

“Au moment où les pays de la région MENA croulaient sous les effets et les répercussions du printemps arabe en 2011, les réformes lancées par le Souverain avaient déjà franchies des étapes importantes sur le chemin de la concrétisation effective sur le terrain”, note Forbes Magazine, ajoutant que ce train de réformes abouties avait culminé par l’adoption de la nouvelle Constitution que Sa Majesté le Roi avait soumise au peuple marocain.

Revenant sur les élections législatives 2016, que Forbes Magazine qualifie d’”historiques”, la publication US fait observer que le Parti Justice et Développement (PJD) est arrivé en tête de ce scrutin, ajoutant que c’est la première fois, dans le monde arabe, qu’un tel parti “arrive à finir son mandat et solliciter dans la foulée la confiance des électeurs pour une deuxième fois de suite”.

Ce constat, poursuit l’analyse, “tranche avec des expériences similaires dans d’autres pays arabes qui ont été avortées par des coups d’état ou des contre-révolutions”.

“L’expérience marocaine, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, apporte ainsi la preuve que la démocratie et les droits de l’Homme sont possibles dans le monde arabe, à condition d’avoir une vision réformiste à long terme soutenue au plus haut niveau de l’Etat, comme c’est le cas au Maroc”, conclut Forbes Magazine.

Parlement marocain: Plus d'un demi siècle d'action législative pour la consolidation et le renforcement de l'édifice démocratique

L'ouverture, vendredi à Rabat sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de la première session de la première année législative de la 10ème législature est l’occasion de faire une rétrospective sur l’histoire de l’Hémicycle qui, depuis sa création en 1963, année de l’adoption de la première Constitution du Royaume, oeuvre au service du peuple qui l'a investi de la responsabilité de parachever l'édifice démocratique du pays. Le premier Parlement bicaméral du Maroc était composé d’une Chambre des représentants élue pour quatre ans au suffrage universel direct et d’une Chambre des conseillers élue pour six ans au suffrage universel indirect. Deux tiers étaient élus par un collège électoral composé des représentants des conseils communaux et un tiers par un collège composé des représentants des chambres professionnelles et des organisations syndicales.

Cette première législature a malheureusement tourné court au terme de vingt mois pendant lesquels la courte majorité gouvernementale, la force de l'opposition, les scissions, les divers enjeux et les mécontentements multiples, ont eu raison de cette jeune expérience qui s’est interrompue avec l'état d'exception qui a duré de 1965 à 1970, jusqu'à l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale.

La Constitution de 1970 rompt avec le bicaméralisme et opte pour une chambre unique. Bien que monocamérale au niveau institutionnel, la structure parlementaire n’en demeure pas moins plurielle dans sa texture. Ainsi, la Chambre des représentants était désormais élue pour six ans, un tiers des députés étant élu au suffrage universel direct et les deux tiers au suffrage universel indirect par des collèges représentant les conseils communaux, les chambres professionnelles et les salariés.

En 1992, feu SM le Roi Hassan II propose au peuple marocain un projet de révision constitutionnelle qui sera plébiscité le 4 septembre à 99,96% des suffrages. La nouvelle constitution révisée sera promulguée par le dahir du 9 octobre 1992. Elle maintient le monocaméralisme en place mais introduit un changement de taille. Désormais, la Chambre des représentants aura, entre autres missions, la possibilité de créer des commissions parlementaires d’enquête pour contrôler l’action gouvernementale et évaluer les politiques publiques. 

C’est avec la Constitution de 1996 que le bicaméralisme est réintroduit au Parlement marocain. L'institutionnalisation de deux chambres au sein du Parlement répond au souci de permettre à l'ensemble des composantes de la Nation et à ses forces vives d'être représentées au sein de l'instance législative.

La fonction législative subit des modifications dans le nouveau texte constitutionnel en créant une nouvelle procédure de navette entre les deux chambres, à savoir les propositions et les projets de loi. En cas de non accord entre les deux chambres sur un texte identique, le gouvernement doit créer une commission paritaire en vue de parvenir à l'adoption d'un texte unique.

En cas de non accord, même après la soumission du texte par la commission mixte paritaire, le dernier mot revient à la Chambre des représentants.

Dans la nouvelle Constitution de 2011, le bicaméralisme étant toujours de mise (article 60), les membres de la Chambre des représentants sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct, tandis que le mandat de ceux de la chambre des Conseillers est de six ans, une fois élus au suffrage universel indirect.

Le nouveau texte constitutionnel apporte également des modifications substantielles au fonctionnement des deux chambres, notamment au niveau de la durée du mandat des conseillers, de la composition de leur chambre, de leur mode d’élection par chacun des collèges électoraux ainsi que de leurs attributions.

La commémoration du 50ème anniversaire de la création du Parlement marocain en 2013 avait été l’occasion pour SM le Roi Mohammed VI, dans Son discours à l'ouverture de la première session de la troisième année législative de la 9ème législature, de rappeler que "la pratique parlementaire pluraliste dans notre pays ne date pas d'hier. Il s'agit plutôt d'un choix stratégique s'étalant sur un demi-siècle, et qui procède de la foi profonde du Maroc et de ses forces vives dans les principes démocratiques. Et c'est pourquoi le modèle démocratique marocain s'affirme comme un précurseur au sein de son environnement régional et continental". "En effet, le parlement marocain est une mémoire vivante et un témoin privilégié des positions résolues qui ont été adoptées par notre pays et des combats majeurs qu'il a menés pour progresser et aller de l'avant dans le parcours politique pluraliste qui est le sien", avait souligné le Souverain, notant que "le Parlement s'érige désormais comme l'unique responsable de l'adoption des lois".

Fort d’une expérience législative de 53 ans, le Parlement marocain, issu des élections du 07 octobre 2016, aura, entre autres missions importantes, la poursuite des réformes politiques, juridiques, économiques et sociales en vue d’accélérer le parachèvement de l’édifice démocratique au Maroc.

La nouvelle Chambre des représentants, un prolongement de plus de 50 années de pratique parlementaire au Maroc

La nouvelle Chambre des représentants issue des élections législatives du 7 octobre inaugurera, vendredi, son mandat dans le cadre d'une législature de cinq ans qui vient enrichir plus d'un demi siècle d'expérience parlementaire au Maroc, avec pour missions la réalisation de davantage d'ouverture sur son environnement et une plus large implication du citoyen dans l'action parlementaire. En effet, le Royaume a accumulé, depuis le premier parlement bicaméral qui avait vu le jour en 1963 sur la base de la Constitution de 1962, plus de 50 années de pratique parlementaire ayant été marquées par plusieurs étapes difficiles et d'autres plus ouvertes.

Ces étapes ont constitué, dans leur ensemble, un véritable test du processus démocratique au Maroc, avant d'aboutir aujourd'hui, après la Constitution de 2011, à un pouvoir législatif influent au sein de l'arène politique et institutionnelle nationale.

Le texte constitutionnel consacre le pouvoir du Parlement comme seule source de législation, outre ses prérogatives étendues en matière de contrôle parlementaire, d'évaluation des politiques publiques, ainsi que ses rôles dans le domaine de la diplomatie parlementaire et son ouverture sur son environnement international. Ainsi, on constate une importante évolution quantitative et qualitative au niveau de la production législative, qui est passée de trois lois lors de la législature de 1963-1965 à un total de 389 projets soumis par le gouvernement aux deux chambres du parlement lors de la 9ème législature (2011-2016), dont 359 projets de loi adoptés, soit près de 36 pc du total des lois organiques du Royaume depuis 1963.

Sur le plan du contrôle de l'action gouvernementale, la performance du Parlement s'est améliorée tant au niveau du nombre d'initiatives que de leur qualité, parallèlement à un élargissement des prérogatives de l'Hémicycle et à une plus grande interaction avec les affaires sociétales. La Constitution de 2011 a en effet octroyé au Parlement de nombreux mécanismes de contrôle de l'action gouvernementale et d'évaluation des politiques publiques, que ce soit pendant les séances plénières et annuelles ou de la part des commissions parlementaires. A cet égard, la séance mensuelle de questions orales au chef du gouvernement sur la politique générale devant les deux chambres du Parlement est devenue un rendez-vous très attendu par tous les citoyens et les observateurs.

La diplomatie parlementaire a également enregistré lors des dernières décennies une intensification de son action et de ses initiatives d'anticipation, marquant une forte présence du Maroc au sein des organisations parlementaires internationales, notamment en Afrique et en Méditerranée, à l'instar de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée (AP-UpM) présidée par le Royaume.

Au sein de ces institutions, les parlementaires marocains clarifient et expliquent les positions de leur pays et défendent ses intérêts suprêmes en particulier la question du Sahara en promouvant le plan d'autonomie comme solution réaliste à même de mettre fin à ce conflit artificiel dans la région. La célébration du cinquantenaire de la création du premier Parlement marocain en 1963 a constitué un moment mémorable pour faire le bilan de ce qui a été accompli tout au long de son demi siècle d'existence et de valoriser les acquis historiques, politiques et démocratiques en vue d'élaborer une feuille de route pour développer et mettre à niveau l'action parlementaire selon les standards internationaux.

Cette occasion a été notamment marquée par la tenue d'une conférence internationale intitulée: "50 ans d'action parlementaire au Maroc et l'évolution de la pratique parlementaire dans le monde", le 25 novembre 2013.

Les experts ayant participé à cet évènement avaient souligné l'impératif d'intégrer le citoyen dans la préparation des politiques législatives comme une condition sine qua non du développement de l'action parlementaire, incitant l'instance législative à être à l'écoute des citoyens, à tenir compte de leurs attentes et aspirations, tout en facilitant l'accès à l'information législative, particulièrement pour les textes à caractère technique.

La législature de 2011-2016 a été pionnière par excellence dans le cadre du grand chantier de mise en œuvre de la Constitution de 2011 avec un bilan inédit, et ce avant de passer le relais au nouveau Parlement qui devra poursuivre les réformes en préservant les acquis et en renforçant la pratique démocratique au Maroc. Les résultats du scrutin législatif du 7 octobre ont débouché sur une nouvelle composition de la Chambre des représentants marquée par une évolution aux niveaux de la représentativité des femmes et des jeunes et du renouvellement des députés. En effet, la représentativité de la femme au sein de la Chambre des représentants s’élève à près de 21% de l’ensemble des membres de ladite instance, contre 17% en 2011, soit une amélioration de représentativité de 4 points de plus au titre du scrutin législatif du 7 octobre.

Cette élection a également permis un renouvellement de près de 64 pc des sièges composant la totalité des membres de la Chambre des représentants alors que 36 pc des députés dont le mandat a pris fin ont été réélus.

(MAP-13/10/2016)

Législatives du 7 octobre: La participation massive des habitants des provinces du sud ne doit laisser personne indifférent (analyste sud-africaine)

La participation massive des habitants des provinces du sud du Maroc aux élections législatives du 7 octobre dernier représente un développement d’une grande portée qui ne doit laisser personne indifférent, a affirmé Mme Raeesah Cachalia, analyste de l’institut des études sécuritaires (ISS, basé à Pretoria).

''Il était particulièrement intéressant de suivre la forte mobilisation des populations de ces provinces à l’occasion du scrutin'', a déclaré Mme Cachalia à MAP-Johannesburg.

Il s’agit d’un constat que personne ne doit ignorer, en particulier les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, a souligné cette experte des affaires nord-africaines.

Les circonscriptions locales dans les provinces du sud ont connu, lors du scrutin dernier, un taux de participation particulièrement élevés. Ainsi, le taux de participation s’est établi à 76,71 pc dans la circonscription d’Aousserd, à 75,94 pc dans la province de Tarfaya, à 64,30 pc au niveau de Boujdour, à 62 pc à Smara, à 57,21 pc à Laâyoune, à 49 pc à Tan Tan et à 43,57 pc à Guelmim.

Mme Cachalia s’est, d’autre part, félicitée du bon déroulement du scrutin, qui représente, selon elle, un nouveau jalon dans la marche sereine du Maroc vers le parachèvement de son édifice démocratique.

''Le Maroc a, encore une fois, donné la preuve que la démocratie est possible en Afrique'', a-t-elle dit, soulignant que ce nouvel acquis démocratique du Maroc offre ''une leçon pour les autres pays du contient''.

L’Analyste de l’ISS n’a pas manqué de mettre en avant le climat de paix et de quiétude dans lequel le scrutin s’est déroulé. ''Il s’agit-là aussi d’un message crucial qui doit être entendu partout en Afrique et dans le monde arabe'', a poursuivi l’analyste.

Mme Cachalia s'est dite fière de voir le Maroc, un pays africain, donner l’exemple en matière d’implication des jeunes et des femmes dans la vie politique.

''L’Afrique a besoin de donner la voix à ses jeunes et à ses femmes, qui doivent jouir d’une représentation adéquate dans les structures de prise de décision'', a-t-elle dit, relevant que le Maroc a franchi des pas très importants dans ce domaine.

Le Maroc a accumulé de grands acquis en matière de pratique démocratique 

Le Maroc a accumulé de grands acquis en matière de pratique démocratique qui lui permettent de se mesurer à de grandes démocraties dans le monde, a estimé Carme Tras, experte en matière des systèmes électoraux des pays en développement.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Tras, qui a participé à plusieurs missions d'observation d'élections en Afrique, a souligné que l’expérience marocaine se distingue non seulement par l’intégrité et la transparence des élections, mais aussi par la désignation du chef du gouvernement parmi le parti vainqueur des élections.

Le scrutin du 7 octobre a reflété l’image d’un Maroc qui avance en matière de démocratie et de libertés, a-t-elle ajouté, notant que le Royaume est devenu un exemple à suivre.

Carme Tras a, dans ce sens, appelé les pays de la région à s’inspirer de l’expérience pionnière du Maroc dans ce domaine.

Le gouvernement belge félicite le Maroc pour "le bon déroulement" des élections 

Le gouvernement belge félicite le Maroc pour "le bon déroulement" des élections législatives qui ont eu lieu, vendredi dernier, a déclaré, mardi, à la MAP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. 

«Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders félicite le Royaume du Maroc pour le bon déroulement du deuxième scrutin législatif depuis les réformes démocratiques de 2011 », a souligné le porte-parole.

Le Maroc, a-t-il noté, est « un pays ami et un partenaire stratégique de la Belgique », ajoutant que M. Reynders "souhaite poursuivre et approfondir l’étroite collaboration bilatérale existante avec le nouveau gouvernement, dès qu’il sera formé".

Les législatives du 7 octobre ont porté à la première position le Parti de la Justice et du Développement (PJD) avec 125 sièges, suivi du Parti Authenticité et Modernité (PAM), avec 102 sièges et du Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges.

Ces élections ont été suivies par quelques 4681 observateurs nationaux et étrangers qui ont été unanimes à souligner le climat de transparence et de régularité dans lequel ces échéances se sont déroulées, fruit des choix démocratiques opérés par le Royaume et des réformes engagées sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Un journal émirati met en avant la singularité du modèle démocratique marocain

Le journal émirati "Al Ittihad" a mis en avant, mardi, la singularité et la pertinence de l'expérience démocratique marocaine, qui a été davantage consacrée après les élections législatives du 07 octobre.

Les deuxièmes élections législatives organisées au Maroc dans le sillage de la Constitution de 2011 ont consacré le "modèle démocratique marocain", qui a pu se frayer un chemin vers le changement dans le cadre de la stabilité, écrit l'auteur de cet article intitulé "La démocratie du modèle marocain".

La révision de la constitution a eu pour effet de conférer certaines prérogatives du Souverain au parlement et au gouvernement dans le cadre d'un processus qui vise l'harmonisation de la relation entre ces trois institutions et la mise en oeuvre de leur contribution dans la réalisation de la réforme escomptée dans les différents domaines, notamment politique et économique, observe l'auteur de l'article, Abdelwahab Badr Khane.

En définitive, poursuit-il, le scrutin du 07 octobre a été l'occasion de passer au crible l'expérience du gouvernement de la coalition conduite par le Parti Justice et Développement (PJD), laquelle coalition comprenait des formations politiques à obédiences libérale, conservatrice et de gauche.

Le modèle démocratique marocain fait l'exception dans la région arabe, étant donné qu'il a su mettre en évidence l'importance de sauvegarder l'Etat et la légalité, placer l'autorité au service de la société et favoriser l'intérêt général sur celui partisan, a-t-il remarqué, relevant que l'institution royale constitue une source de garantie pour tout un chacun.

De son côté, l'académicien marocain Abdelhak El Azzouzi a salué, dans un article publié par la même journal sous le titre "Les élections marocaines et la volonté du peuple", le bon déroulement de ce scrutin, notant que le peuple marocain a choisi en toute liberté et responsabilité ses représentants au sein de l'hémicycle.

"Ces élections se sont déroulées dans un climat empreint d'intégrité et de transparence, loin de tout abus d'autorité", a-t-il ajouté, soulignant que le pacte contractuel au Maroc a permis au pays d'instaurer les fondamentaux de la démocratie à travers des élections périodiques, intègres et transparentes.

"L'administration est restée neutre et ne s'est pas immiscée dans l'orientation des résultats des élections et de la volonté du peuple marocain, en se contentant du seul volet organisationnel étant donnée qu'elle représente l'appareil exécutif et veille au décompte des résultats", a-t-il observé.

Les élections du 07 octobre, qui ont vu concourir plus de 30 formations politiques, ont constitué une "étape historique" dans les annales de la démocratie marocaine, durant laquelle les électeurs ont choisi 395 parlementaires devant siéger au sein de la Chambre des Représentants, a-t-il encore souligné, notant que les observateurs internationaux ont salué à cet égard l'impartialité de l'Etat, la démocratie de la participation et le libre choix conféré aux citoyens.

Ces législatives n'ont fait que conforter le modèle démocratique marocain qui prône la réforme dans le cadre de la stabilité, a-t-il conclu.

Les législatives du 7 octobre confortent l'expérience marocaine réussie en comparaison avec d'autres pays arabes 

Les élections législatives du 7 octobre confortent l’expérience marocaine vers davantage de réussites en comparaison avec les expériences d'autres pays arabes, a affirmé l’écrivain-journaliste jordanien, Omar Ayssara.

Les conditions du déroulement de l'opération électorale et le résultat définitif du scrutin remporté par le Parti de la Justice et du Développement (PJD), ont démontré que l’expérience marocaine est "en train d’accumuler les succès en comparaison avec d'autres pays arabes", a écrit M. Ayssara, dans un article, publié mardi au journal jordanien "Assabil", sous le titre "L’expérience marocaine: le succès se poursuit".

L'expérience marocaine s’est distinguée par le fait que le Maroc a lancé, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, des réformes politiques, économiques et sociales dans la sérénité bien avant le "printemps arabe", a-t-il indiqué.

L’écrivain-journaliste jordanien a également noté que les résultats des législatives du 7 octobre ont été "justes" et sont la preuve que cette expérience a su relever les défis.

Les résultats des élections ont été "justes" et montrent encore une fois la capacité de surmonter les défis, a-t-il estimé, soulignant que l'expérience marocaine, loin des pressions de l'extérieur, constitue un fait marquant dans l’action du peuple marocain.

Les législatives ont été remportées par le Parti de la Justice et du Développement (PJD) avec 125 sièges, suivi du Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui en a décroché 102, et du Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges.

Législatives 2016 : les capitales européennes saluent un scrutin qui conforte l’ancrage démocratique du Maroc sous l’impulsion de SM le Roi

L’acte de voter au Maroc est désormais inscrit dans la normalité démocratique d'un pays qui a fait le choix du pluralisme politique depuis plusieurs décennies, acté et consolidé dans la Constitution. Cette phrase résume les réactions des acteurs politiques et de tous les observateurs européens qui suivent avec un œil attentif l’évolution politique dans le Royaume et l’élan démocratique auquel les réformes initiées sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI ont donné vigueur et dynamisme. 

De Lisbonne à Madrid, en passant par Paris et Bruxelles, les capitales européennes ont été unanimes à saluer un scrutin qui conforte l’ancrage démocratique du Royaume sous le leadership du Souverain. 

Pour le Quai d’Orsay, les élections du 7 octobre reflètent «la vitalité démocratique du Maroc». Cette position de la France a été corroborée par le Sénat qui a estimé que les élections ont démontré "la maturité et la solidité" de la démocratie marocaine. 

Régissant au climat de transparence et de régularité qui a marqué le déroulement de cette échéance, la deuxième dans le cadre de la Constitution de 2011, le Président Christian Cambon et les membres du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat français ont souligné que le Maroc est "un exemple de paix et de stabilité dans une région marquée par les conflits et les affrontements". 

A Madrid, le déroulement des élections dans des conditions « exemplaires » a été salué avec ferveur par le gouvernement qui y voit un fort témoignage de l’engagement de toutes les forces politiques et des institutions en faveur du processus de réformes impulsées par SM le Roi Mohammed VI. 

Le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération a relevé dans un communiqué que ces élections sont une illustration claire de l’engagement des électeurs, des partis politiques et des institutions en faveur de la gouvernance démocratique dans le cadre du processus de réformes conduites sous le leadership du Souverain. 

Auparavant, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy avait qualifié ce scrutin de « jalon important » sur la voie de la consolidation des réformes impulsées par SM le Roi, saluant le bon déroulement de cette échéance électorale. 

A Bruxelles où les institutions européennes aspirent à renforcer davantage leurs relations avec le Maroc, les élections du 7 octobre ont eu un écho largement positif. 

Pour l’Union européenne, qui est un "partenaire clé" du Royaume pour la démocratie, dans le cadre de la politique de voisinage de l'Union, les élections législatives « représentent une étape supplémentaire dans la consolidation du programme de réformes que le Royaume a entrepris depuis 2011». L’UE marque ainsi son fort soutien au processus démocratique au Maroc, soulignant vouloir travailler avec le nouveau gouvernement à renforcer son partenariat dans tous les domaines. 

Une forte délégation d’observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a, d’ailleurs, fait le déplacement au Maroc pour suivre toutes les étapes de cette échéance électorale. Elle a tenu une conférence de presse à Rabat et rendu public un communiqué à Strasbourg dans lesquels elle s’est félicitée du climat de transparence et de rigueur dans lequel ces élections se sont déroulées. 

La délégation européenne a également exprimé son admiration quant à l’élan d’adhésion et à l’esprit de responsabilité dont ont fait preuve les Marocains. 

«Les Marocains ont su se montrer à la hauteur de cet enjeu important», lit-on dans le communiqué de la délégation l’APCE qui avait été conduite par le parlementaire britannique Ian Liddell‑Grainger. 

Pour l’eurodéputé français Gilles Pargneaux, qui préside le groupe d’amitié Union européenne – Maroc au Parlement européen, le climat de transparence et de vigueur démocratique dans lequel se sont déroulées les élections du 7 octobre confirme la singularité du modèle marocain « dans une région où la démocratie est bafouée ». 

« Avec ces élections, nous en avons désormais la confirmation, le Maroc est une vitrine démocratique du monde arabe », a souligné M. Pargneaux dans une réaction transmise à la MAP. 

Il a affirmé que « la transparence et la régularité du processus électoral ont confirmé la capacité des autorités marocaines à organiser la vie démocratique du pays, dans un contexte régional très compliqué». 

Pour ce député européen, particulièrement admiratif du « bel édifice institutionnel qui symbolise le processus démocratique serein et déterminé engagé par le pays depuis 1999", le Maroc dispose aujourd’hui d’une "architecture apte à faire fonctionner sa vie démocratique à plein régime et à démontrer sa pertinence auprès des Marocains", dans une parfaite symbiose avec l’institution monarchique incarnée par SM le Roi Mohammed VI. 

A Londres, Rome, Genève et Berlin, les prescripteurs d’opinion ont suivi ces élections avec beaucoup d’intérêt car le Maroc constitue à leurs yeux « une exception » démocratique dans la région. Leurs avis convergent pour souligner la singularité du modèle marocain. 

Tous ont souligné que ces élections constituent un nouveau jalon dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc et sont la parfaite démonstration de la bonne marche des institutions nationales dans la cadre du projet réformiste mené avec ténacité et audace par SM le Roi Mohammed VI. 

Si pour l’ensemble de ces observateurs, les élections du 7 octobre 2016 ont constitué une étape supplémentaire dans l’évolution démocratique du Royaume et un enrichissement de la diversité politique, elles ont surtout donné la nette mesure du degré de maturité de la société marocaine, de la dynamique vertueuse et de la vitalité qui caractérisent la vie politique marocaine.

Le scrutin du 7 octobre, une nouvelle étape dans la consolidation du modèle démocratique marocain et son leadership dans la région

Les élections législatives tenues le 07 octobre constituent une nouvelle étape dans la consolidation du modèle démocratique marocain et de son leadership dans la région, a affirmé la députée vénézuélienne Mariela Magallanes. 

Ce scrutin reflète "le ferme engagement du Maroc en faveur de la consolidation des institutions et du respect du principe de la transparence”, a-t-elle déclaré à la MAP, mettant l’accent sur la remarquable participation de la femme marocaine à la vie politique et son accès aux sphères de décision. 

De l’avis de la députée vénézuélienne, l’expérience marocaine en matière de démocratie a enregistré “des avancées considérables”, ce qui fait de cette expérience un modèle à suivre pour les pays de la région et pour plusieurs autres pays de l’Amérique Latine. 

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a obtenu 125 sièges lors des législatives du 7 octobre, suivi du Parti Authenticité et Modernité (PAM) avec 102 sièges, et du Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges.

Un expert suisse se félicite de la maturité et du sens des responsabilités de la classe politique marocaine

Le spécialiste suisse du monde arabe, Jean-Marc Maillard, s’est félicité mardi de la maturité et du sens des responsabilités de la classe politique marocaine, affirmant que la diversité politique demeure "un gage de paix et d'évolution sociale".

Dans une déclaration à la MAP, l’expert lausannois trouve "très réjouissant" le déroulement des législatives "dans le calme et la dignité avec comme résultat un équilibre politique sans bouleversement". Après le scrutin, a-t-il fait observer, "aucun parti ne détient une majorité absolue et une recherche de consensus en matière des choix fondamentaux de société est une nécessité indispensable". De l’avis de M. Maillard, les Marocains attendent des nouveaux membres de la Chambre des représentants "un engagement intègre, sans faille dans la mission qui leur est confiée car les défis sont nombreux dans le monde agité de mille troubles".

Il a relevé que si des alliances sont indispensables, "l’on peut espérer que celles-ci se feront dans le respect des sensibilités politiques de chacun tenant compte des intérêts supérieurs du pays". Les élections législatives du 7 octobre ont été remportées par le Parti de la Justice et du Développement (PJD) avec 125 sièges, devant le Parti authenticité et modernité (PAM), qui en a décroché 102, et le Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges. Plusieurs observateurs nationaux et étrangers ont souligné que ce scrutin s’est déroulé dans un climat de transparence et de saine émulation entre différentes composantes du paysage politique et ont contribué à consolider les choix démocratiques du Royaume et la politique de réformes engagée sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Les élections du 07 octobre ont contribué à la consolidation du processus démocratique au Maroc 

Les élections législatives du 07 octobre ont contribué à la consolidation du processus démocratique engagé au Maroc sous le leadership clairvoyant de SM le Roi Mohammed VI, a affirmé Mario Domingo Barletta, membre de la chambre des députés de l’Argentine.

Ces élections constituent une nouvelle étape dans le processus démocratique et politique au Maroc, sur la voie de la poursuite des réformes entreprises dans le Royaume dans de nombreux domaines, a-t-il déclaré à la MAP.

Dans le même sens, le député argentin a mis l’accent sur les importantes réformes engagées par le Maroc durant les dernières années dans différents domaines, “grâce à la vision et la clairvoyance de S.M. le Roi Mohammed VI, ce qui a fait du Maroc une exception dans la région”. 

Par ailleurs, M. Barletta, qui est également président de la Commission des ressources environnementales à la Chambre des députés de l'Argentine, a indiqué que le Maroc qui abritera la Conférence mondiale sur le climat (COP22) en novembre prochain à Marrakech, a opté pour une politique d’ouverture sur le Monde et de diversification de ses différents partenariats.

Il a également estimé que les relations entre le Maroc et l’Argentine sont appelées à se renforcer davantage non seulement entre les institutions législatives des deux pays, mais aussi dans différents domaines, notamment sur le plan culturel.

Les élections législatives du 7 octobre, une confirmation de l'exception marocaine dans le Monde Arabe 

Les conditions du déroulement des élections législatives du 7 octobre ont donné une preuve supplémentaire de l’avancée de la démocratie au Maroc et font du Royaume une exception dans le Monde Arabe, a affirmé le président de l’Association des Amis du Maroc en Pologne, M. Jalal Bensaid.

"Par le scrutin du 7 octobre, le Maroc vient de remporter encore une fois, la palme du classement des pays les plus démocratiques dans le Monde Arabe", a-t-il dit dans une déclaration à la MAP, précisant que "le respect du débat politique, pendant la campagne électorale, prouve que la démocratie se consolide au Maroc".

Il a ensuite évoqué le déroulement scrutin législatif dans les provinces du Sud, se félicitant de la participation massive de la population de ces provinces à cette élection tout comme les précédentes consultations. 

"La participation massive de la population des provinces du Sud au scrutin du 07 Octobre, la plus forte à l'échelle nationale, constitue une preuve irrécusable de son attachement à l’intégrité territoriale du Royaume", a-t-il souligné.

Les élections législatives du 7 octobre ont été remportées par le Parti de la Justice et du Développement (PJD) avec 125 sièges, suivi du Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui en a décroché 102, et du Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges.

Législatives du 7 octobre : le Maroc renforce son ancrage démocratique 

Les élections législatives du 07 octobre, remportées par le Parti de la Justice et du Développement (PJD), se sont déroulées dans un climat empreint de sérénité et de transparence, confortant l’ancrage démocratique du Maroc, a affirmé M. Olivier Guitta, un expert en matière de sécurité et de risque géopolitique, basé à Londres.

Ce scrutin législatif, le deuxième tenu au Royaume depuis l'adoption de la nouvelle Constitution en 2011, a été supervisé par de nombreux observateurs internationaux et nationaux qui ont reconnu l’intégrité de processus électoral, a ajouté le Directeur général de "Globalstrat".

Les partis politiques ont fait preuve d’une grande maturité politique et assumé leurs responsabilités, a tenu à préciser Olivier Guitta, rappelant les résultats de ce scrutin dont le bon déroulement témoigne de l’engagement fort des Marocains sur la voie de la démocratie et confirme leur attachement à l’Etat de droit dans une région secouée par des violences politiques et menacée par les groupes terroristes.

Selon l'avis de cet expert en contre-terrorisme, les élections législatives du 7 octobre constituent un nouveau jalon dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc qui s’érige en modèle dans la région et aborde l’avenir avec optimisme.

Les législatives 2016 ont été remportées par le PJD avec 125 sièges, devançant le Parti authenticité et modernité (PAM) qui a gagné 102 sièges suivi par le Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges. 

(MAP-11/10/2016)

Le scrutin du 07 octobre a donné lieu à une nouvelle carte électorale marquée par "une forte bipolarité" 

Les élections législatives du 07 octobre ont donné lieu à une nouvelle carte électorale marquée par "une forte bipolarité", ont souligné lundi à Rabat, des acteurs politiques et des académiciens.

Ces échéances ont jeté les bases d'une nouvelle phase de la vie politique avec un recul sans précédent des partis traditionnels, dont les forces de la gauche qui ne sont plus en mesure de former un pôle sur la scène politique, ont indiqué les participants à une conférence organisée par le Centre marocain des études et des recherches contemporaines sur "les élections législatives de 07 octobre, lecture des résultats et scenarii". A cette occasion, le professeur de droit constitutionnel à l'Université Hassan I de Settat, Hassan Tarek, a noté que les résultats de ce scrutin ont connu l’arrivée en tête de deux partis avec un grand écart par rapport aux autres formations politiques en lice, marquant une nouvelle étape dans la vie politique.

Les élections ont porté également nombre de changements qui nécessitent davantage de temps pour être analysés en profondeur, a-t-il ajouté.

Dans une intervention intitulée "le constant et le changeant dans les élections législatives 2016", le professeur en géographie politique à l’Université Hassan II de Mohammedia, Mustapha Yahyaoui, a relevé un recul imprévu de la Koutla nationale et un repli des petits partis.

L’académicien a expliqué que les élections de vendredi ont connu un changement inhabituel du tempérament politique chez une partie de l'électorat par rapport aux législatives 2011 et les communales et régionales de 2015.

De son côté, Amina Maa Al Ainine, députée du Parti justice et développement (PJD) et chercheuse dans le domaine des droits de l’Homme, a estimé qu’il est encore tôt d'évoquer l’impact des résultats des législatives du 07 octobre sur la situation politique du pays et ou élaborer des orientations en ce sens.

Les électeurs, convaincus de la nécessité de voter, ont de nouveau participé avec conscience à l’action politique contribuant ainsi à l’équilibre escompté, a-t-elle souligné.

Cette conférence a tenté de livrer des lectures analytiques des résultats des élections législatives ainsi que leurs impacts politique, social et économique sur le Maroc.

Elle s’est penchée également sur la nature des alliances possibles à même de préserver et de renforcer les fondements de la démocratie dans le cadre de la nouvelle carte électorale.

Les législatives du 7 octobre, l'incarnation d'un Maroc qui se modernise sur les plans démocratique et des libertés 

Les élections législatives du 07 octobre constituent l'incarnation d'un Maroc qui se développe sur les plans démocratique et des libertés, a affirmé, lundi à Dakar, Bakary Sambe, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis et directeur du Think-tank sénégalais "Timbuktu Institute–African Center for Peace Studies".

"Ce scrutin donne l'image d'un Maroc qui se modernise sur les plans démocratique et des libertés, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, avec une politique d'ouverture qui inclut toutes les forces politiques du pays", a-t-il déclaré à la MAP.

"Nous avons suivi avec beaucoup d'intérêts les élections législatives du 7 octobre, étant donné que le Maroc est un pays qui nous intéresse au regard de sa place stratégique en Afrique et qui a des liens de proximité avec l'Afrique de l'ouest, notamment le Sénégal", a-t-il dit.

M. Sambe s'est réjoui, dans ce sens, du fait que ces élections se sont déroulées "sans couacs" et qu'il n'y a pas eu de contestation après l'annonce des résultats, ce qui est "assez rare" dans la région.

"Certes le Parti Justice et Développement a remporté la première place à l'issue de ces élections, mais ce qui est intéressant c'est que cette formation politique aura à composer avec les autres partis politiques, ce qui conforte au Maroc un dialogue inclusif et un gouvernement le plus large possible oeuvrant pour le même objectif sous le leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI", a-t-il affirmé.

"Cela est en soi positif et devrait inciter d'autres pays à s'inspirer du modèle démocratique marocain", a-t-il dit. 

La bonne tenue des législatives démontre que le Maroc poursuit son évolution tranquille dans le cadre d'une monarchie démocratique et réformiste 

La bonne tenue des élections législatives du 7 octobre, organisées avec sérieux et compétence, sans le moindre incident et dans le cadre des institutions du Royaume, démontre que le Maroc poursuit son évolution tranquille dans le cadre d’une monarchie démocratique et réformiste, a souligné le directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques de Paris Charles Saint-Prot.

Dans une déclaration lundi à la MAP, l'expert français a affirmé que SM le Roi Mohammed VI veille à préserver le Maroc de toute agitation stérile et de toute aventure chaotique, relevant que les observateurs internationaux ont été unanimes à souligner que les élections législatives marocaines se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes et en toute transparence. 

"Cela démontre une fois de plus la bonne marche des institutions marocaines dans la cadre du processus initié par le Roi Mohammed VI et la stabilité exemplaire du Maroc dans une région agitée", a-t-il fait valoir. 

Le Portugal félicite le peuple marocain pour le "bon déroulement" du processus électoral 

Le gouvernement portugais a félicité, lundi, le peuple marocain pour "le bon déroulement" des élections législatives du 7 octobre.

"Le gouvernement portugais félicite le peuple du Maroc et les autorités marocaines pour le bon déroulement du processus électoral", a déclaré à la MAP le ministre des Affaires étrangères Augusto Santos Silva.

Les élections législatives du 7 octobre ont été remportées par le Parti de la justice et du développement (PJD) avec 125 sièges, devant le Parti authenticité et modernité (PAM), qui en a décroché 102, et le Parti de l’Istiqlal (PI) avec 46 sièges. Plusieurs observateurs nationaux et étrangers ont souligné que ces élections se sont déroulées dans un climat de transparence et de saine émulation entre différentes composantes du paysage politique marocain et ont contribué à consolider les choix démocratiques du Royaume et la politique de réformes tous azimuts engagée sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Scrutin du 7 octobre : le Maroc, une vitrine démocratique du monde arabe 

L’eurodéputé français, Gilles Pargneaux, président du groupe d’amitié Union européenne – Maroc a salué, lundi, le climat de transparence et de vigueur démocratique dans lequel se sont déroulées les élections du 7 octobre.

« Avec ces élections, nous en avons désormais la confirmation, le Maroc est une vitrine démocratique du monde arabe », a souligné M. Pargneaux dans un communiqué à la MAP.

Il a affirmé que « la transparence et la régularité du processus électoral ont confirmé la capacité des autorités marocaines à organiser la vie démocratique du pays, dans un contexte régional très compliqué ». 

"Alors que la démocratie a parfois été bafouée dans certains pays de cette région, le Maroc a, lui, été exemplaire", s'est-il réjoui.

Le député européen a également relevé que « le Maroc dispose aujourd’hui d’une architecture apte à faire fonctionner sa vie démocratique à plein régime et à démontrer sa pertinence auprès des Marocains », le tout dans une parfaite symbiose avec l’institution monarchique incarnée par SM le Roi Mohammed VI. 

Et d’ajouter qu’il s’agit là d’un « bel édifice institutionnel qui symbolise le processus démocratique serein et déterminé engagé par le pays depuis 1999».

La presse britannique arabophone salue la transparence des législatives organisées au Maroc

Plusieurs quotidiens arabophones édités dans la capitale britannique ont mis l'accent sur la transparence et l'intégrité ayant marqué les élections législatives organisées le 07 octobre au Maroc, en présence d'une forte délégation d'observateurs internationaux. Al Quds Al Arabi affirme que ces élections, remportées par le Parti de la Justice et du Développement (PJD), à la tête d'une coalition gouvernementale depuis cinq ans, se sont déroulées dans un climat de liberté, ce qui conforte la crédibilité des résultats de ce scrutin législatif, le deuxième du genre tenu au Royaume depuis l'adoption de la nouvelle Constitution en 2011.

Les élections du 07 octobre ont été supervisées par plus de 4300 observateurs nationaux et 326 observateurs étrangers représentant 36 organismes internationaux, précise la publication, soulignant la bonne organisation ayant marqué l'opération électorale.

Quant au quotidien Al Arabi, il focalise sur le taux de participation de ces élections qui a atteint 43 pc, affirmant que ce taux, bien qu'il soit en baisse par rapport aux législatives de 2011, témoigne bel et bien de l'intégrité et de la crédibilité de cette consultation. Le PJD a renforcé sa position en remportant 125 sièges contre 107 en 2011, alors que le nombre de sièges obtenus par le PAM a augmenté de 47 en 2011 à 102 en 2016. Selon le Middle-East Online, ce scrutin montre que la démocratie au Maroc gagne en maturité dans un climat de sérénité contrairement aux autres pays de la région, secoués par l'instabilité politique et économique.

Le journal s'est également félicité de la culture de tolérance et de la coexistence, consacrée par le Maroc, conforté par les réformes politiques et constitutionnelles initiées par SM le Roi Mohammed VI. 

Le Maroc, qui œuvre sans cesse à consolider son processus démocratique et d'ouverture politique, a réussi à organiser des élections démocratiques dans une région fragilisée par des violences politiques, des difficultés économiques et la menace terroriste, souligne le journal électronique.

Et de poursuivre que les plus grands gagnants des législatives 2016 sont le Maroc, la démocratie et le peuple marocain qui a prouvé sa capacité d’aller de l’avant sur la voie de la construction de l’édifice démocratique et la consécration de l’État de droit, en plaçant les intérêts suprêmes de la nation au-dessous de tout calcul politicien.

Le scrutin du 7 octobre doit servir de modèle pour nombreux pays en développement 

Les législatives du 7 octobre consolident le processus démocratique au Maroc et doivent servir de modèle pour nombre de pays en développement notamment dans la région de l'Afrique du Nord, a estimé, lundi, la politologue italienne Elena Costanzo.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Costanzo a fait remarquer que la réussite de ces élections législatives, les deuxièmes du genre après l'adoption de la constitution de 2011, renforcera la position du Maroc sur les scènes régionale, continentale et internationale, appelant à soutenir le Maroc dans la réalisation de ses objectifs de développement.

Mme Costanzo a souligné que pour parvenir à consolider sa démocratie, le Maroc a, depuis des décennies, mis en œuvre une série de réformes politiques et socioéconomiques, « qui commencent, sans aucun doute, à porter leurs fruits ».

Plusieurs observateurs nationaux et internationaux ont souligné que les élections de vendredi se sont déroulées dans un climat de transparence et de saine émulation entre différentes composantes du paysage politique marocain et ont contribué à consolider les choix démocratiques du Royaume et la politique de réformes tous azimuts engagée sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Élections du 7 octobre : C'est la démocratie marocaine qui sort grande gagnante 

Au-delà des résultats des législatives de vendredi dernier, c’est la démocratie marocaine qui sort grande gagnante de cette consultation aux multiples enjeux, ce qui conforte le royaume dans la voie qu’il s’est ouverte depuis des décennies, a souligné l’universitaire et chercheur italien en sciences politiques, Marco Baldasare.

Maintenant que le verdict des urnes est tombé, « il appartient désormais aux partis politiques marocains d’assumer leurs responsabilités en respectant la volonté populaire, d’œuvrer pour renforcer les acquis démocratiques du pays et lui permettre de se hisser au rang de pays développés », a-t-il déclaré à la MAP.

Ce spécialiste des systèmes électoraux a fait observer que «ces législatives ont surtout démontré la solidité de la démocratie marocaine, la maturité du peuple marocain et l’engagement des autorités au plus haut niveau de l’État de mettre le pays sur les rails du développement démocratique, économique et social », a-t-il ajouté saluant « le bon déroulement » de ces élections.

« La transparence de ces élections, comme l’ont témoigné les observateurs internationaux, honore le Maroc, gouvernants et gouvernés, et prouve une nouvelle fois que le pays est bel et bien une exception dans une région secouée par tant de conflits », fait observer M. Baldasare.

Le scrutin du 7 octobre a porté à la première position le PJD, suivi du PAM et de l'Istiqlal.

Plusieurs observateurs nationaux et internationaux ont souligné que ces élections se sont déroulées dans un climat de transparence et de saine émulation entre différentes composantes du paysage politique marocain et ont contribué à consolider les choix démocratiques du Royaume et la politique de réformes tous azimuts engagée sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Le scrutin du 7 octobre, une nouvelle preuve de "l'ancrage démocratique du Maroc" 

Les élections législatives qui se sont déroulées vendredi dernier au Maroc, sont une nouvelle preuve de "l’ancrage démocratique du Maroc" et réconfortent le Royaume "dans son statut de pôle de stabilité sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI", a relevé lundi le journal malien +Le Malien+. 

Dans un article analysant les résultats des législatives, la publication rappelle que le scrutin s’est déroulé dans un climat de "sécurité et de transparence", notant que "les citoyens ont librement exprimé leur choix démocratique dans le calme et la sécurité". 

Les législatives du 7 octobre ont été marquées par "la forte mobilisation des habitants des Provinces du Sud", a par ailleurs relevé le journal malien, soulignant que cette "mobilisation, devenue traditionnelle" des habitants des provinces du sud du Royaume, "traduit l’attachement indéfectible de ces populations à leur Nation". 

"Les bureaux de vote ont été ouverts à l’heure prévue dans le code électoral marocain", et "les partis politiques ont fait preuve d’une grande maturité démocratique", souligne la publication. 

Scrutin du 07 octobre : un exemple "remarquable" en Afrique du Nord et dans le monde arabe 

Les élections législatives organisées le 07 octobre au Maroc constituent un exemple "remarquable" dans les régions de l'Afrique du Nord et du monde arabe, a affirmé, dimanche, l'expert en Affaires indiennes Zurich Kumar. Dans une déclaration à la MAP, l'expert indien a fait savoir que ces élections qui se sont déroulées d'une manière "libre" et "transparente" dans l'ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud, constituent un modèle à suivre pour tous les pays de la région.

M. Kumar a également relevé que la réussite de ces élections reflète la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI et de la mise en œuvre des dispositions de la constitution de 2011, qui visent à consolider les jalons d'un processus politique démocratique et participatif, permettant de renforcer la gouvernance locale et de poursuivre les réformes économiques et sociales.

M. Kumar, également chef du service des Études africaines à l'Université de New Delhi, a, par ailleurs, souligné que la "bonne" gestion des élections dans le Royaume "reflète la maturité politique du peuple marocain, qui a témoigné son attachement à l'approche démocratique dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle".

Il a estimé en outre que la réussite de ces élections législatives, les deuxièmes du genre après l'adoption de la constitution de 2011, renforce le statut et le rôle pionniers du Maroc à l'échelle régionale et continentale.

Les résultats des législatives, un renouvellement de confiance pour le parti à la tête du gouvernement sortant et une consolidation du parti le plus actif à l’opposition

Les résultats des législatives 2016, remportées par le Parti de la justice et du développement (PJD) suivi par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), illustrent un renouvellement de confiance des électeurs pour le parti qui conduisait le gouvernement sortant (PJD) et une consolidation de la position du parti le plus actif au niveau de l'opposition (PAM), a affirmé l'universitaire Mohamed El Ghali.

Dans sa lecture des enseignements du scrutin du 7 octobre, le professeur des sciences politiques et du droit constitutionnel à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, a estimé, dans une déclaration à la MAP, que le fait que le PJD et le PAM aient raflé la majorité des voix prouve que la compétition acharnée entre ces deux partis n'a pas été tranchée au niveau des urnes, ce qui laisse entendre que l'électeur exige davantage en terme de rendement, à travers la performance aussi bien de celui qui conduit le gouvernement que les parties en charge de contrôle et de suivi de l'action gouvernementale. M. El Ghali retient que l’électeur a opté pour le paradigme de l’action politique qui repose sur la réalisation de l’équilibre et non sur la domination totale ou partielle d’une partie par rapport aux autres.

Commentant les résultats obtenus par les partis, l'académicien a estimé qu’ils "n’ont pas été porteurs de surprises, ils étaient attendus", soulignant que le PJD est arrivé en tête, en obtenant 31,64 pc des sièges à la Chambre des représentants, contre 27 pc lors des législatives de 2011, tandis que le PAM a réalisé un score important avec 25,82 pc du total des sièges à pourvoir, contre 11,89 pc lors du scrutin de 2011.

Sur cette base, a-t-il relevé, le PAM demeure le grand bénéficiaire du scrutin du 07 octobre, ce qui en fait un acteur important dans la détermination des orientations des choix du prochain gouvernement.

Les résultats de ce scrutin ont démontré que le PJD qui conduisait la coalition gouvernementale sortante, est le seul parti qui a enregistré un progrès par rapport à ses alliés de l'expérience précédente, a-t-il relevé, notant que le Rassemblement national des indépendants (RNI) a perdu 15 sièges, le Mouvement populaire (MP) 5 sièges et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) 6 sièges.

S’agissant des partis de l’opposition, le PAM a gagné plus de sièges, alors que l’Istiqlal a perdu 14 sièges, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) 19 sièges et l’Union constitutionnelle (UC) 4 sièges, a-t-il noté. M. El Ghali a relevé qu’en dépit de la réduction du seuil à 3pc, cela n’a pas permis d'élargir la base des partis bénéficiaires des sièges à pourvoir, estimant que sur les 28 partis ayant participé au scrutin du 07 octobre, uniquement 12 partis ont pu remporté des sièges parlementaires, contrairement aux élections de 2011 où le seuil a été fixé à 6 pc et malgré cela 18 partis sur les 31 partis participants, ont remporté des sièges, ce qui est paradoxale avec la règle de la réduction du seuil.

Pour l'universitaire, ce constat reflète clairement que les mesures techniques demeurent limitées, que ce soit à travers la réduction ou l’élévation du seuil, tant qu'elles ne sont pas accompagnées des conditions politiques à même d'absorber les vrais objectifs de la diversité, le pluralisme et la garantie des droits des petites formations politiques.

Au niveau du taux de la participation qui a atteint 43 pc, M. El Ghali a souligné que la participation a été inférieure à celle enregistrée lors des élections communales du 04 octobre 2015 (54 pc), ce qui confirme que les élections locales suscitent l’intérêt des électeurs plus que les élections législatives.

Il a estimé néanmoins que le taux de 43 pc enregistré lors du scrutin du 07 octobre est "raisonnable en appui de la légitimité institutionnelle et confirme la continuité des réformes dans le cadre du respect des constantes et des dispositions de la constitution de 2011", ce qui apporte, a-t-il dit, une valeur ajoutée à l’expérience marocaine en comparaison avec les expériences des pays touchés par le "Printemps arabe" et en fait un modèle solide en matière de gestion des mutations et changements au niveau régional et international. 

Les Législatives du 07 octobre marquent "une consistance et un progrès dans la transformation démocratique" au Maroc 

Les législatives du 07 octobre marquent "une consistance et un progrès dans la transformation démocratique" au Maroc, a affirmé, dimanche à Rabat, la Chef de la Mission d'observation de l'organisation internationale Gender Concerns International (GEOM), Sabra Bano.

"Les hommes et les femmes ayant participé côte à côte, en tant qu'électeurs, candidats et administrateurs, illustrent l'engagement du Maroc en faveur de la participation et l'évolution démocratique", a souligné Mme Bano dans une déclaration à la presse, qualifiant d'"encourageant" la nomination par les partis politiques de jeunes femmes comme candidates pour les représenter.

Mme Bano a également exprimé sa "grande satisfaction de la présence des femmes dans les bureaux de vote, seules, en groupe ou accompagnées de leur famille et enfants", faisant savoir "qu'aucun cas de pression pour influencer les votes des femmes n'a été observé". De même, elle a ajouté que "de bonnes pratiques ont été observées, notamment lorsque les hommes gardaient les enfants à l'extérieur des bureaux de vote afin de permettre aux femmes de voter", relevant que "la participation d’électeurs âgés, notamment des femmes d’un certain âge, était évidente le jour du scrutin".

"Le nombre des agents de sécurité dans les centres de vote était généralement limité mais ils avaient une bonne visibilité ce qui confère de la confiance aux électeurs", a-t-elle dit, notant toutefois que "les femmes étaient sous-représentées comme observatrices dans les bureaux de vote".

A cet égard, la Chef de mission a recommandé l'augmentation du pourcentage de femmes assurant la présidence des bureaux de vote et d'offrir davantage de formation aux femmes et aux hommes sur leurs rôles et responsabilités au sein des centres de vote, tout en facilitant l'accès aux urnes des personnes en situation de handicap.

Par ailleurs, GEOM a tenu a féliciter "les hommes et femmes du Maroc, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et le ministère de l'Intérieur pour l'organisation réussie des secondes élections législatives au Royaume depuis la réforme démocratique de 2011".

Gender Concerns International est organisation de genre et de développement basée à La Haye (Pays-Bas) qui, à l'invitation du CNDH, a déployé une équipe d'experts internationaux et nationaux pour l'observation du déroulement du scrutin du 07 octobre. Ayant déjà observé les élections législatives de 2011 et communales de 2015, la mission de GEOM axé son observation cette année sur les zones périurbaines, sur la base du postulat qu'une attention particulière devrait être accordée à la situation des femmes vulnérables dans les localités situées dans la périphérie des centres urbains.

La mission GEOM Maroc 2016 a été ainsi déployée dans plus de 100 centres de vote à Aïn Harrouda, Kénitra, Sidi Yahya El Gharb, Sala El Jadida, Mohammedia, Tit Mellil, Salé, Rabat et Casablanca.

Les INDH africaines se réjouissent du bon déroulement des élections législatives, marquées par le calme et la sérénité

Les Institutions nationales des droits de l'Homme (INDH) africaines se sont réjouies du bon déroulement des élections législatives, marquées par le calme et la sérénité qui ont prévalu tout au long des opérations de vote et de dépouillement. 

"Il nous a été ainsi donné l’occasion d’apprécier la vitalité de la démocratie marocaine dans toutes ses latitudes, car dans tous les bureaux de vote visités, la participation des électeurs a été massive avec une note particulière s’agissant des femmes", indiquent les INDH africaines à l’issue de l’observation du scrutin du 07 octobre. 

Les opérations de vote se sont déroulées dans le calme, relèvent les INDH africaines, notant qu’une ambiance amicale a régné entre les membres des bureaux de vote et les représentants des partis tout au long de la journée dans les bureaux visités. 

D’autre part, Les INDH africaines ont mis l’accent sur la bonne mobilisation des femmes, qui ont voté en masse dans tous les centre visités au long de la journée. 

Les INDH africaines ont toutefois appelé à mener un plaidoyer pour une meilleure prise en charge des personnes en situation de handicap, notamment en mettant en place un dispositif adapté d’orientation et en équipant les centres d’accessibilités universelles. 

Elles ont aussi recommandé à faire un plaidoyer auprès des autorités pour une meilleure représentativité des femmes aux postes de président des bureaux de vote et à faire sensibiliser les autorités sur l’importance de la carte d’électeur, qui aurait facilité l’identification du bureau de vote par les votants. 

Les INDH africaines ont de même recommandé de sensibiliser les partis politiques pour une meilleure prise en compte de la dimension genre dans leurs politiques afin d’augmenter la représentativité des femmes et sur l’importance de la formation des militants notamment sur les techniques de vote afin de minorer le nombre de bulletins nuls. 

Législatives 2016: La vigueur de la démocratie marocaine, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, saluée à Washington

Les élections législatives, qui viennent de se tenir dans le Royaume, ont été accueillies au plan officiel à Washington et au niveau des prescripteurs d’opinion américains comme étant l’illustration d’un engagement continu du Maroc en faveur du processus démocratique dans ses différents aspects, et une nouvelle étape dans ce processus “irréversible” engagé sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. 

Réagissant à ce scrutin, le deuxième du genre sous la constitution plébiscitée par le peuple marocain en juillet 2011, le Département d’Etat à tenu à féliciter, au nom des Etats Unis, le Royaume du Maroc pour “son engagement continu en faveur des processus démocratiques, comme cela a été démontré durant les élections législatives du 7 octobre”. 

“Les Etats Unis félicitent le Maroc pour son engagement continu en faveur des processus démocratiques, comme cela a été démontré durant les élections législatives du 7 octobre”, a indiqué le Département d’Etat, dans une réaction à MAP-Washington, en formant le souhait “de poursuivre notre partenariat avec le gouvernement et le peuple du Maroc, dans un esprit de respect mutuel et de coopération”. 

Pour l’ancien ambassadeur américain, Edward Gabriel, le scrutin du 7 octobre constitue “l’illustration de la vigueur de la démocratie marocaine, en droite ligne de la nouvelle ère de modernité lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis Son accession au Trône”. 

Ce scrutin fait aussi partie “de ce processus démocratique et d’un agenda de réformes tous azimuts qui touche l’ensemble du territoire nationale et tout particulèrement les provinces du Sud, où les citoyens ont ainsi leur mot à dire pour façonner leur propre avenir et destinée”, fait observer Edward Gabriel, en mettant en exergue l’engagement de tous les instants du Souverain en faveur de ce processus démocratique transparent et irréversible. 

Dans un contexte géostratégique plus large, M. Gabriel note qu’avec ce dernier scrutin législatif, “le Maroc se distingue, encore une fois, en tant que modèle régional d’avant-garde de par la vigueur de son processus démocratique et les étapes qu’il a franchies dans ce domaine”. 

“Avec les élections présidentielles qui se tiennent aux Etats Unis, le Maroc ne manquera pas de se démarquer auprès de la future administration US parmi les partenaires de Washington les plus privilégiés dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, avec en toile de fond les valeurs et les intérêts que les deux nations ont en partage”, a dit l’ancien diplomate US. 

Pour Peter Pham, Directeur de l’Africa Center, relevant du think tank, Atlantic Council, les dernières élections législatives ont été l’occasion pour les populations des provinces du sud “de donner la pleine mesure de leur implication au plus haut point dans le processus démocratique voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et ce, encore, une fois, à travers un taux de participation record”. 

“A travers cet activisme politique vertueux, dans un cadre éminemment inclusif, citoyen et ouvert, les populations du sud du Royaume ont apporté, si besoin est, la preuve irréfutable de leur engagement dans le cadre de l’intégrité territoriale une et indivisible du Maroc”, a souligné cet éminent expert US de la région. 

Cet engagement record lors des différentes consultations électorales renseigne aussi, de par son ampleur nationale, sur l’implication des citoyens de cette partie du Royaume dans le façonnement de leur propre avenir, a fait observer M. Pham. 

Dans un autre registre, l’expert US s’est dit “impressionné” par l’engagement citoyen, responsable et enthousiaste des différentes formations politiques dans ce dernier scrutin électoral, rappelant qu’un total de 1410 listes de candidatures ont été présentées au titre des circonscriptions électorales locales et nationales pour pas moins de 6992 candidatures déposées. 

Mettant en exergue le caractère “inclusif” du processus démocratique dans le Royaume, Peter Pham a fait observer que la loi organique 20-16 a abaissé le seuil électoral de 6 à 3 pc, “une modification majeure” par rapport aux premières élections législatives sous la nouvelle constitution, permettant ainsi aux petites formations politiques d’avoir une représentation au sein de l’hémicycle. 

Il a également salué l’encouragement des femmes et des jeunes d’être partie prenante dans la consolidation du processus démocratique et de l’Etat de droit dans le Royaume, comme en atteste les 90 sièges, sur les 395 que compte la chambre des présentants, qui ont été réservés à la liste nationale des femmes (60 sièges) et des jeunes (30 sièges). 

Abondant dans le même sens, l’ancien diplomate US Robert Holley, a insisté sur “la maturité de l’électorat dans le Royaume et mis en valeur la grande diversité d’opinions qui animent la société marocaine”. 

“Encore une fois, le Maroc a démontré l’envergure et la pleine mesure de son sérieux et de son engagement pour la consolidation du processus démocratique, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”, soutient cet expert de la région du Maghreb. 

Ces dernières élections législatives, a-t-il dit, “ont vu la participation de plusieurs formations politiques représentant une grande diversité d’opinions”, en faisant observer que “le fait que cette diversité s’est exprimée de manière transparente et libre, dans le normalité démocratique, apporte la preuve sans appel de la maturité et du discernement de l’électorat au Maroc, ainsi que de sa foi profonde en les réformes mises en oeuvre sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”. 

Les Etats Unis félicitent le Maroc pour “son engagement continu” en faveur des processus démocratiques

Les Etats Unis félicitent le Royaume du Maroc pour “son engagement continu en faveur des processus démocratiques, comme cela a été démontré durant les élections législatives du 7 octobre”, a souligné le Département d’Etat, dans une réaction à MAP-Washington. 

“Les Etats Unis félicitent le Maroc pour son engagement continu en faveur des processus démocratiques, comme cela a été démontré durant les élections législatives du 7 octobre”, a indiqué le Département d’Etat. 

“Nous formons le souhait de poursuivre notre partenariat avec le gouvernement et le peuple du Maroc, dans un esprit de respect mutuel et de coopération”, a poursuivi la diplomatie américaine. 

L'Etat et le peuple marocains "grands vainqueurs" de la transition démocratique 

L'Etat et le peuple marocains sont "les grands vainqueurs de l'expérience de transition démocratique pacifique, dans le giron de la monarchie constitutionnelle", écrit, dimanche, le quotidien tunisien +Alchourouk+, en écho au bon déroulement des élections législatives du 07 octobre.

"Après avoir bouclé une nouvelle étape électorale, le Maroc frère se lancera dans un nouveau parcours de développement qui viendra enrichir les réalisations accumulées par le pays durant les années précédentes", souligne un éditorialiste du journal.

Le Royaume jouit "d'un climat de stabilité et de sérénité favorable à l'investissement et à la stimulation des différents aspects de développement, qui lui permettent de franchir des paliers supplémentaires aux niveaux économique et social", relève le journal.

Parmi "les leçons" de l'expérience démocratique marocaine, l'éditorialiste retient "le consensus de l'ensemble de la classe politique sur la nature du système politique en harmonie avec les spécificités culturelles et civilisationnelles du pays", ainsi que la volonté générale de "tourner la page du passé" et de "se déployer pour l'intérêt national et au service des citoyens".

Tout au long de la campagne des élections du 07 octobre, fait-il remarquer, les partis mettaient, plutôt, l'accent sur "les moyens d'une meilleure gestion des affaires publiques et d'amélioration de la situation générale", loin "des considérations politiciennes et catégorielles étriquées".

Les campagnes des formations politiques "alimentaient la pratique démocratique, le pluralisme, la culture de l'édification, non de la destruction, et du respect du choix des électeurs", poursuit le quotidien.

Par ailleurs, le journal rappelle comment SM le Roi Mohammed VI a entrepris "d'enterrer les discordes et les rancoeurs" grâce à l'expérience de la justice transitionnelle, dont la mission a été confiée à l'Instance Equité et Réconciliation (IER), il y a quelques années.

Le Souverain a réussi à amener les Marocains à "se tourner vers l'avenir, au lieu de rester fixés sur les injustices du passé, ce qui a contribué à lever tous les obstacles et à augmenter les opportunités de développement et de progrès", fait observer l'éditorialiste.

Législatives 2016 : le PJD remporte 27 sièges et le PAM 21 au titre de la circonscription nationale selon les résultats annoncés par la commission nationale des statistiques 

Le Parti de la Justice et de Développement (PJD) a remporté 27 sièges et le Parti Authenticité et Modernité (PAM) 21 sièges au titre de la circonscription nationale lors du scrutin législatif du 7 octobre, selon les résultats officiels proclamés par la commission nationale des statistiques. 

Un communiqué du ministère de l'Intérieur précise qu’il ressort de ces résultats, proclamés sur la base des procès-verbaux parvenus aux commissions provinciales des statistiques au niveau des différentes préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement, que le Parti de l’Istiqlal a obtenu 11 sièges, le Rassemblement national des indépendants (RNI) 9 sièges et le Mouvement populaire (MP) 7 sièges. 

Pour leur part, l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et l’Union constitutionnelle (UC) ont remporté respectivement 6, 5 et 4 sièges. 

Le ministère rappelle que conformément aux dispositions de la loi organique relative à la Chambre des représentants, la commission nationale des statistiques a tenu samedi 8 octobre 2016 une réunion consacrée au décompte des voix et à la proclamation des résultats officiels au titre de la circonscription électorale nationale lors du scrutin législatif du vendredi 7 octobre 2016 en présence des représentants des listes de candidatures en lice.

Législatives 2016 : L'administration électorale a contribué à garantir la crédibilité et la transparence du scrutin 

L’administration électorale, en réussissant l’organisation logistique du vote lors des Législatives du 7 octobre, a contribué à garantir la crédibilité et la transparence du scrutin, a affirmé, dimanche à Rabat, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami. 

Sur le plan de la gestion, l’opération électorale a été irréprochable, a indiqué M. El Yazami lors de la présentation des conclusions préliminaires du Rapport du Conseil sur l’ensemble du processus des élections de la Chambre des représentants, soulignant que le scrutin législatif du 7 octobre marque un nouveau cycle électoral régulier et consacre la normalisation de la pratique du vote au Maroc. 

Le respect de la périodicité des élections est essentiel à la consolidation du processus démocratique national, dans le contexte politique régional tourmenté, a-t-il ajouté. 

Et de rappeler que le CNDH a établi des critères objectifs pour l’accréditation des observateurs basés essentiellement sur la capacité juridique de l’organisation demandeuse, sur son expérience dans le domaine de l’observation des élections, de la promotion des droits de l’Homme, des valeurs démocratique et de la citoyenneté, et la disponibilité des observateurs. 

Cette opération a permis l’accréditation de 68 organismes nationaux et internationaux qui ont mobilisé 4681 observatrices et observateurs contre 3498 en 2011, soit une augmentation de 34%. 

Les 4681 observatrices et observateurs comprennent 316 internationaux : 412 relèvent du CNDH et le reste étant mobilisé par les associations de la société civile, soit 3954. 

L’exploitation des données systématisée de l’observation menée par le CNDH, lui permettra d’affiner l’analyse dans la perspective du rapport final qui comprendra des recommandations. 

Le Conseil suivra par ailleurs le processus contentieux pour d’éventuels litiges électoraux devant la justice constitutionnelle, a-t-il souligné.

Législatives du 7 octobre : l'absence de contestation majeure de la part des acteurs politiques confirme le caractère libre et intègre du scrutin (CNDH)

L'absence de contestation majeure de la part des acteurs politiques, combinée aux premières conclusions des différentes observations électorales neutres, nationales et internationales, confirme le caractère libre et intègre du scrutin législatif du 7 octobre, a indiqué, dimanche à Rabat, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami. 

Présentant les conclusions préliminaires du Conseil sur l’ensemble du processus des élections de la Chambre des représentants, lors d'une conférence de presse, M. El Yazami a indiqué que, sur le plan de la gestion, l’opération électorale a été "irréprochable". 

L’administration électorale, en réussissant l’organisation logistique du vote, a contribué à garantir la crédibilité et la transparence du scrutin, a-t-il ajouté. 

S'agissant du taux de participation, le Président du CNDH a indiqué que le pourcentage enregistré pour le scrutin du 7 octobre reste dans la moyenne des pays comparables connaissant une transition démocratique et où le vote est libre. 

Ce taux est quasiment équivalent à celui enregistré pour le scrutin législatif de 2011 qui s’était pourtant déroulé dans un contexte mobilisateur exceptionnel, a fait remarquer M. El Yazami. 

L’exploitation des données systématisée de l’observation menée par le CNDH, lui permettra d’affiner l’analyse dans la perspective du rapport final qui comprendra des recommandations. 

Le Conseil suivra par ailleurs le processus contentieux pour d’éventuels litiges électoraux devant la justice constitutionnelle, a-t-il souligné. 

Le CNDH, président de la Commission spéciale d’accréditation des observateurs des élections a supervisé l'ensemble du processus d’accréditation pour l’observation neutre et indépendante des élections. 

Ce processus a permis la participation de 32 instances nationales ayant mobilisé plus de 4.365 observateurs et 36 instances internationales ayant mobilisé quelque 316 observateurs. 

Le CNDH a déployé un dispositif de 412 observateurs pour le suivi des différentes étapes de ces échéances (campagne électorale, scrutin, dépouillement des bulletins de vote, recensement et proclamation des résultats). 

Par ailleurs, et en vertu des attributions qui lui sont dévolues, le Conseil a invité 31 instances internationales à participer à l'opération d'observation des élections législatives. 

La construction de coalitions stratégiques, fortes et homogènes reste le grand défi après l’annonce des résultats des élections législatives 

La construction de coalitions stratégiques, fortes et homogènes reste le grand défi après l’annonce des résultats des élections législatives du 07 octobre, a souligné l’enseignant du droit et relations internationaux à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, Driss Lagrini. 

Dans une déclaration à la MAP, ce chercheur universitaire a relevé que la construction de coalitions stratégiques, fortes et homogènes est dictée par des considérations liées à certaines problématiques auxquelles s’est trouvée confronté le gouvernement sortant et l’opposition, en allusion à la crise créée par la sortie du Parti de l’Istiqlal de la coalition gouvernementale et la non homogénéité de l’opposition, en plus des défis socioéconomiques et de problématiques liées à la mise en œuvre de la constitution. 

Pour ce faire, ajoute M. Lagrini, le gouvernement et l’opposition sont appelés à transcender les coalitions conjoncturelles et aller vers des coalitions stratégiques, qui tiennent en compte les aspirations communes et la volonté des bases partisanes, ce qui est de nature à se refléter positivement sur la scène politique nationale.

Commentant les résultats du scrutin du 07 octobre, M. Lagrini a noté que le Parti de la justice et du développement (PJD) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM) restent les deux grands gagnants. Le premier a été excellent au niveau organisationnel et a renforcé sa position à la Chambre des représentants, alors que le deuxième a doublé le nombre de sièges obtenus par rapport aux précédentes Législatives.

Le progrès accompli par le PJD dans les élections législatives, précise M. Lagrini, s’explique par le fait que le parti a défendu jusqu'au bout le bilan du gouvernement par toutes les méthodes et s’est en même temps plaint de résistance qui entrave la réalisation des aspirations et des réformes, ce qui a convaincu l’électorat de soutenir sa présence sur la scène politique et dans le Parlement. 

Cet universitaire a noté dans ce cadre une régression notable du Parti de l’Istiqlal (PI) dans ces échéances aux côtés du Parti du progrès et socialisme (PPS) par rapport aux élections législatives de 2011, alors que les résultats obtenus par la Fédération de la gauche démocratique (FGD) ont été en-deça des attentes notamment si on se rappelait les débats suscités par la participation de cette coalition. 

Dans ce cadre, il a estimé que la présence "symbolique" de cette fédération est de nature à insuffler une dynamique sur les composantes de la Gauche, qui vit une crise de division. 

Et de conclure que ce changement au niveau des positions est dans l’intérêt de la scène politique nationale et régionale, de même que le renouvellement des élites est de nature à inciter les autres partis à consentir davantage d’efforts pour réaliser de bons résultats dans les prochaines échéances locales et nationales. 

Le PJD a remporté 98 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, selon les résultats proclamés par l’ensemble des bureaux de vote, et 27 sièges au titre de la circonscription électorale nationale.

Après dépouillement et décompte des voix dans l’ensemble des circonscriptions locales et nationale, au titre du scrutin législatif de vendredi pour l’élection des membres de la Chambre des représentants, le PAM a remporté 81 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, et 21 au titre de la circonscription électorale nationale.

Le scrutin du 7 octobre, une avancée sur la voie de l'édification des institutions démocratiques 

Les élections législatives "transparentes" tenues vendredi dans les différentes régions du Maroc constitue une "avancée" sur la voie de l'édification des institutions démocratiques, a indiqué, le vice-président de l’Institut Marocain des relations internationales (IMRI), Abdelhafid Oualalou.

Le scrutin s’est déroulé dans des conditions "normales", malgré "quelques" plaintes formulées par certains partis politiques, a relevé M. Oualaou dans une déclaration à la MAP, ajoutant que ces élections "étaient globalement transparentes et honnêtes".

Les élections du 7 octobre ont donné lieu à l’émergence de deux "pôles" politiques, en l’occurrence le Parti de la Justice et du développement (PJD) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM), a ajouté le vice-président de l'IMRI, notant que cette dernière formation politique a réalisé une grande avancée ce qui confirme ses bonnes performances lors des élections communales et régionales du 5 septembre 2015.

Par contre, d’autres partis ont enregistré un recul, dont l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), le Rassemblement National des Indépendants (RNI) et l’Union Constitutionnelle (UC), a-t-il dit.

Pour sa part, la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD) fait son entrée dans l’Hémicycle pour la toute première fois avec deux sièges, a-t-il précisé.

Rajoy : les élections du 7 octobre, un jalon important sur la voie de la consolidation des réformes impulsées par SM le Roi

Les élections législatives du 7 octobre constituent "un jalon important sur la voie de la consolidation des réformes impulsées par SM le Roi Mohammed VI", a souligné le président du gouvernement espagnol, M. Mariano Rajoy.

Dans un message adressé samedi à M. Abdelilah Benkirane et dont MAP-Madrid a eu copie, M. Rajoy a tenu à féliciter le gouvernement et les instances publiques marocaines pour le bon déroulement de cette échéance électorale. 

Le chef de l’exécutif espagnol a relevé, par ailleurs, que les relations entre le Maroc et l’Espagne ont été marquées, durant les cinq dernières années, par "une coopération fructueuse et responsable dont les deux pays peuvent être satisfaits".

"Je suis persuadé que les prochaines années connaitront une consolidation" des relations entre les deux Royaumes, a affirmé encore M. Rajoy. 

Robert Holley: Le scrutin du 7 octobre met en avant "la maturité" de la démocratie marocaine, sous le leadership de Sa Majesté le Roi

Les élections législatives, qui se sont tenues le 7 octobre courant sur l'ensemble du territoire national, ont mis en avant “la maturité de l’électorat dans le Royaume et mis en valeur la grande diversité d’opinions qui animent la société marocaine”, a déclaré à MAP-Washington, Robert Holley, ancien diplomate américain.

“Encore une fois, le Maroc a démontré l’envergure et la pleine mesure de son sérieux et de son engagement pour la consolidation du processus démocratique, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”, soutient cet expert de la région du Maghreb.

Ces dernières élections législatives, a-t-il dit, “ont vu la participation de plusieurs formations politiques représentant une grande diversité d’opinions”, en faisant observer que “le fait que cette diversité s’est exprimée de manière transparente et libre, dans la normalité démocratique, apporte la preuve sans appel de la maturité et du discernement de l’électorat au Maroc, ainsi que de sa foi profonde en les réformes mises en oeuvre sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.

Législatives: Les citoyens des provinces du sud donnent la pleine mesure de leur implication dans le processus démocratique voulu par Sa Majesté le Roi

Le scrutin législatif, qui s'est déroulé le 7 octobre sur l’ensemble du territoire national marocain, a été l’occasion pour les populations des provinces du sud "de donner la pleine mesure de leur implication au plus haut point dans le processus démocratique voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et ce, encore une fois, à travers un taux de participation record", a déclaré à MAP-Washington, le Directeur de l’Africa Center, relevant du prestigieux think tank américain, Atlantic Council, Peter Pham.

“A travers cet activisme politique vertueux, dans un cadre éminemment inclusif, citoyen et ouvert, les populations du sud du Royaume ont apporté, si besoin est, la preuve irréfutable de leur engagement dans le cadre de l’intégrité territoriale une et indivisible du Maroc”, a souligné cet éminent expert US de la région.

Cet engagement record lors des différentes consultations électorales renseigne aussi, de par son ampleur nationale, sur l’implication des citoyens de cette partie du Royaume dans le façonnement de leur propre avenir, a fait observer M. Pham.

Dans un autre registre, l’expert US s’est dit “impressionné” par l’engagement citoyen, responsable et enthousiaste des différentes formations politiques dans ce dernier scrutin électoral, rappelant qu’un total de 1.410 listes de candidatures ont été présentées au titre des circonscriptions électorales locales et nationales pour pas moins de 6.992 candidatures déposées.

Mettant en exergue le caractère “inclusif” du processus démocratique dans le Royaume, M. Pham a fait observer que la loi organique 20-16 a abaissé le seuil électoral de 6 à 3 pc, “une modification majeure” par rapport aux premières élections législatives sous la nouvelle constitution plébiscitée par le peuple marocain en 2011, permettant ainsi aux petites formations politiques d’avoir une représentation au sein de l’hémicycle.

Il a également salué l’encouragement des femmes et des jeunes d’être partie prenante dans la consolidation du processus démocratique et de l’Etat de droit dans le Royaume, comme en attestent les 90 sièges, sur les 395 que compte la chambre des Représentants, qui ont été réservés à la liste nationale des femmes (60 sièges) et des jeunes (30 sièges).

Législatives 2016: La poussée particulière du PJD et du PAM, une dynamique inédite dans le système partisan marocain

La poussée particulière du parti de la Justice et du Développement (PJD) et du parti Authenticité et Modernité (PAM), constitue une dynamique "inédite" dans le système partisan marocain, a affirmé, samedi, le politologue Mustapha Sehimi. 

"Le leadership et la capacité d’entrainement reviennent à ces deux partis, chacun dans son propre domaine, d’un côté le pôle conservateur avec un référentiel islamique qui est le PJD, et celui de la modernité et démocratie revendiqué par le PAM", a souligné M. Sehimi dans une déclaration à la MAP, indiquant qu’il y a un phénomène qualitatif nouveau, qui met le système partisan sur de nouvelles bases.

"Ces partis, de création récente, surclassent les partis traditionnels qui occupaient le champ politique depuis des décennies", a-t-il noté, faisant remarquer que le recul de ces partis traditionnels "prouve peut-être que leur forme d’organisation est à revoir et que la lisibilité de leurs programmes est à réétudier".

Par ailleurs, M. Sehimi a fait état de la modestie et de la faiblesse de la participation électorale, estimant qu’il n’y a pas eu une forte mobilisation de l’électorat malgré toutes les campagnes menées, dans ce sens, par l’administration et les partis politiques. 

"Il y a là un problème de fond qui doit être sérieusement appréhendé", a-t-il souligné, expliquant que les électeurs ont considéré que l’offre des 32 partis en lice n’était pas assez satisfaisante et attractive.

"C’est un paradoxe parce qu’on aurait pu penser que du fait du spectre très large de l’offre partisane, il y avait de quoi satisfaire toutes les catégories de l’électorat concernant leurs problèmes spécifiques. Or tel n’a pas été le cas, vu que les propositions faites par les partis dans les programmes n'ont pas été jugées mobilisatrices", a indiqué le politologue. Il a également relevé l'inadéquation entre la forte demande des citoyens, notamment dans le domaine social (emploi, santé, éducation, habitat), et les réponses apportées par les partis politiques.

"Nous sommes en train d’assister à une reconstruction et une ré-articulation du système des partis, non seulement sur les volets politique et économique, mais aussi sur la base du critère des valeurs et des projets de société", a fait savoir M. Sehimi, relevant que les programmes du PJD et du PAM se positionnent comme défenseurs de projets de société. 

M. Sehimi a dans ce sens précisé que ce qui est nouveau actuellement dans le champ social, est que "le débat porte sur le substrat de la société, c'est-à-dire, comment édifier une société, sur quelle base et quelle modèle culturel." 

Edward Gabriel: Le scrutin du 7 octobre, l’illustration de la vigueur de la démocratie marocaine sous la conduite de Sa Majesté le Roi

Les élections législatives tenues dans le Royaume, les deuxièmes du genre sous la nouvelle Constitution plébiscitée en 2011 par le peuple marocain, constitue "l'illustration de la vigueur de la démocratie marocaine, en droite ligne de la nouvelle ère de modernité lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis Son accession au Trône", a déclaré samedi à MAP-Washington, l’ancien ambassadeur américain, Edward Gabriel.

"Encore une fois, des élections libres et transparentes sont organisées au Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi", a souligné M. Gabriel, en saluant "un processus démocratique affirmé, dans le cadre de la nouvelle ère de modernité inaugurée par le Souverain depuis Son accession au Trône".

Ce scrutin fait aussi partie "de ce processus démocratique et d’un agenda de réformes tous azimuts qui touche l’ensemble du territoire national et tout particulièrement les provinces du Sud, où les citoyens ont ainsi leur mot à dire pour façonner leur propre avenir et destinée", a fait observer Edward Gabriel, en mettant en exergue l’engagement de tous les instants du Souverain en faveur de ce processus démocratique transparent et irréversible.

Dans un contexte géostratégique plus large, M. Gabriel note qu’avec ce scrutin législatif, "le Maroc se distingue encore une fois en tant que modèle régional d’avant-garde de par la vigueur de son processus démocratique et les étapes qu’il a franchies dans ce domaine".

"Avec les élections présidentielles qui se tiennent aux Etats-Unis, le Maroc ne manquera pas de se démarquer auprès de la future administration US parmi les partenaires de Washington les plus privilégiés dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, avec en toile de fond les valeurs et les intérêts que les deux nations ont en partage", a conclu l’ancien diplomate US.

Les élections de vendredi, une étape supplémentaire dans la consolidation des réformes 

Les élections législatives qui ont eu lieu, vendredi, au Maroc représentent une étape supplémentaire dans la consolidation du programme de réformes que le Royaume a entrepris depuis 2011, a déclaré, samedi, à la MAP une porte-parole de l’Union européenne (UE). 

La porte parole a affirmé que l’UE veut travailler avec le nouveau gouvernement pour renforcer le partenariat bilatéral. 

«Nous sommes prêts à travailler avec le futur gouvernement sur le renforcement du partenariat entre l'UE et le Maroc», a déclaré la porte-parole. 

Elle a, par ailleurs, rappelé que l’UE a envoyé une mission d’experts électoraux au Maroc à l’invitation du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH).

Législatives 2016: La délégation des observateurs de l'APCE n’a constaté aucune irrégularité

Les membres de la délégation des observateurs de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) "n’ont ni observé ni constaté aucune irrégularité" lors des élections législatives du 7 octobre a affirmé, samedi à Rabat, le président de la délégation, Ian Liddell-Grainger. 

Lors d'une conférence de presse, organisée pour présenter le bilan du suivi des Législatives du vendredi 7 octobre, M. Grainger a ajouté que dans tout pays engagé dans un processus électoral, il y a des rapports sur les irrégularités et "quand une irrégularité est constatée il faut diligenter une enquête pour en identifier la nature". 

La délégation a visité 50 centre sde vote dans les villes de Rabat, Casablanca, Fès, Tanger et Marrakech où elle a suivi le déroulement de l’opération électorale à travers un formulaire énumérant les différents points relatifs au scrutin, dont le nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales, le nombre des participants, les partis participants et l’existence d’éventuelles irrégularités. 

Les responsable européen s’est félicité des réformes législatives entreprises par le Maroc, notamment celles ouvrant la voie à une participation plus importante des femmes et des jeunes, tout en relevant la possibilité d'améliorer davantage le système d’inscriptions des citoyens. 

Le président de la délégation des observateurs de l’APCE a proposé la création d’une Haute commission centrale des élections, qui superviserait l’ensemble du processus et qui serait indépendante et sans aucune relation avec les pouvoirs publiques, estimant que cette instance aiderait les partis politiques et non seulement l’administration centrale. 

M. Grainger a, par ailleurs, constaté un retard dans la présentation des programmes par les partis politiques, ce qui a eu, a-t-il estimé, un impact sur le taux de participation, rappelant les demandes des MRE relatives à la définition de modes alternatives de scrutin, autres que le vote par procuration. 

Le processus électoral "change et évolue en permanence même dans des pays à grande tradition démocratique, chose que l’on a constaté au Maroc", a-t-il dit, soulignant que la délégation s’est focalisée sur les défis auxquels fait face le processus électoral et a désigné certains aspects susceptibles d'amélioration. 

Constatant que le processus électoral au Maroc a enregistré une grande évolution depuis les dernières échéances électorales, M. Grainger a estimé que ce processus "va en s’améliorant" tout en réaffirmant le soutien de l’APCE à la Commission gouvernementale de suivi des élections afin qu’elle continue sur sa lancée positive. 

Le responsable européen n’a pas manqué de saluer l’action sérieuse de la Commission gouvernementale de suivi des élections lors de toutes les étapes du processus électoral et le travail de la délégation marocaine auprès de l’APCE, notamment pour faire connaître les efforts du Maroc pour l’amélioration de son processus démocratique, prenant en compte les standards démocratiques universelles. 

La rencontre que la délégation avait tenue avec le ministère de l’Intérieur a été empreinte de transparence, de franchise et de clarté, a rappelé M. Grainger, soulignant que le ministère a fait montre d’une grande ouverture et compréhension "et se félicitait de notre présence et de celle d’autres observateurs". 

Il a également relevé que les responsables marocains "écoutent et s’intéressent aux idées qui sont à même d’améliorer le déroulement du processus électoral", notant que le Maroc se caractérise par trois avantages, à savoir la stabilité, la quiétude et la sécurité. 

La délégation des observateurs de l’APCE est actuellement en visite au Maroc (5-8 octobre) pour suivre de près le bon déroulement des Législatives du vendredi 7 octobre. 

Selon le secrétaire général du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Mohammed Essabbar, le nombre des observateurs accrédités a atteint plus de 4.700 répartis sur l'ensemble des régions du Royaume.

Législatives 2016 : Le PJD remporte 98 sièges au titre des circonscriptions électorales locales et 27 au titre de la circonscription nationale 

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a remporté 98 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, selon les résultats proclamés par l’ensemble des bureaux de vote, et 27 sièges au titre de la circonscription électorale nationale, selon les résultats provisoires devant être approuvés par la Commission nationale des statistiques, conformément aux dispositions légales en vigueur, annonce samedi le ministre de l'Intérieur. 

Après dépouillement et décompte des voix dans l’ensemble des circonscriptions locales et nationale, au titre du scrutin législatif de vendredi pour l’élection des membres de la Chambre des représentants, le ministre de l’Intérieur ajoute que le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a remporté 81 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, et 21 au titre de la circonscription électorale nationale. 

Le Parti de l’Istiqlal (PI) s’est adjugé 35 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, et 11 au titre de la circonscription nationale, suivi du Rassemblement National des Indépendants (RNI) avec respectivement 28 et 9 sièges, du Mouvement populaire (MP) avec 20 et 7 sièges et de l’Union Constitutionnelle (UC) avec 15 et 4 sièges. 

L’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a remporté 14 sièges au titre des circonscriptions électorales locales et 6 au titre de la circonscription nationale, suivie du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) avec respectivement 7 et 5 sièges. 

Le Mouvement Démocratique et Social (MDS) s’est adjugé 3 sièges au titre des circonscriptions électorales locales, contre 2 sièges pour la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD), alors que le Parti de l’Unité et de la Démocratie et le Parti de la Gauche Verte Marocain ont remporté un siège chacun. 

(MAP-08/10/2016)

Législatives de vendredi : Un taux de participation provisoire d’environ 43 pc 

Le taux de participation provisoire aux élections législatives de vendredi est d'environ 43 pc à l'échelle nationale à 19H00, a annoncé dans la soirée le ministère de l’Intérieur.

"Selon les données reçues des différentes préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement du Royaume, l’opération de vote s’est déroulée dans des conditions normales", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que le vote s'est terminé à 19H00 selon les dispositions juridiques relatives à la clôture du scrutin.

"Le taux de participation provisoire à l’échelle nationale a atteint environ 43 pc à 19H00", a précisé la même source .

Législatives 2016 : Fermeture des bureaux de vote à 19H00

Les bureaux de vote pour les élections législatives, qui se sont déroulées dans les différentes régions du Royaume, ont fermé vendredi à 19h00, en vertu de la loi. Quelque 15,7 millions d'électeurs étaient appelés à choisir au suffrage universel direct au scrutin de liste, les 395 membres de la Chambre des représentants, dont 305 au niveau des circonscriptions électorales locales et 90 au titre d'une circonscription électorale nationale. 

Un total de 1.410 listes de candidatures ont été présentées comprenant 6.992 candidats et candidates, dont 1.385 listes déposées au titre des circonscriptions locales (4.742 candidats et candidates), soit une moyenne de 15 listes par circonscription. 

Ministère de l'Intérieur : le taux de participation varie entre 38 pc et 25 pc à 17H00 selon les régions

L’opération de vote pour l’élection des membres de la Chambre des Représentants s'est poursuivie dans les différentes préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement du Royaume dans des conditions normales, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Le taux de participation à 17H00 varie selon les régions. Il a atteint 38 pc dans la région Laayoune-Sakia El Hamra, 35 pc dans la région Draa-Tafilalet, 32 pc dans les régions de Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun et Fès-Meknès, 30 pc dans les régions Marrakech-Safi, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-Al Houceima, Rabat-Salé-Kenitra et Beni Mellal-Khénifra et 25 pc dans l’Oriental et Casablanca-Settat, précise la même source.

Les copies des PV des opérations électorales doivent être remis immédiatement aux représentants des listes après leur établissement

Dans le cadre du scrutin législatif de ce vendredi 07 octobre 2016 pour l'élection des membres de la Chambre des représentants, la commission gouvernementale du suivi des élections attire l’attention des présidents des bureaux de vote, des bureau centraux et des commissions des statistiques dans les préfectures, provinces et préfecture d’arrondissement du Royaume, sur la nécessité de veiller à remettre des copies des PV des opérations électorales aux représentants des listes de candidatures immédiatement après leur établissement et ce après l’opération de dépouillement et de comptage des voix conformément aux dispositions juridique en vigueur aussi bien en ce qui concerne les PV relatifs aux circonscriptions électorales locales ou à la circonscription électorale nationale.

Un communiqué de la commission gouvernementale précise que les copies des PV mentionnés doivent être numérotées et signées le cas échéant par les présidents et les membres des bureaux de vote, des bureaux centraux et des commissions des statistiques provinciales.

Ministère de l'Intérieur : un taux de participation de 10 pc à 12h00 au niveau national

Le taux de participation aux élections législatives de ce vendredi 7 octobre a atteint 10 pc à 12h00 au niveau national, selon les informations parvenues des préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement du Royaume, indique le Ministère de l’Intérieur.

L’opération de vote pour l’élection des membres de la Chambre des Représentants se poursuit et se déroule dans des conditions normales, avec un taux de participation de 10 pc à 12h00 au niveau national, précise le ministère dans un communiqué.

Ministère de l’Intérieur : L'ouverture des bureaux de vote s’est déroulée dans des conditions normales

L’ouverture des bureaux de vote pour les législatives de ce vendredi s’est déroulée dans des conditions normales , selon les informations parvenues des préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement.

Un communiqué du ministère de l’Intérieur précise que les opérations de vote pour l’élection des membres de la chambre des représentants ont débuté vendredi à 08H00 dans l’ensemble des régions du Royaume.

Selon les informations parvenues des préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement, l’ouverture des bureaux de vote s’est déroulée dans des conditions normales, poursuit le communiqué.

En vertu de la loi, l’opération de vote aura lieu sur la base de la Carte d’identité nationale uniquement, ajoute-t-on de même source.

Législatives 2016 : ouverture des bureaux de vote

Les bureaux de vote ont ouvert, vendredi à 8h00, pour les élections législatives, les deuxièmes dans le cadre de la Constitution de 2011 et les dixièmes depuis l'indépendance.

Quelque 15,7 millions d'électeurs doivent choisir au suffrage universel direct au scrutin de liste, les 395 membres de la première Chambre du Parlement, dont 305 au niveau des circonscriptions électorales locales et 90 au titre d'une circonscription électorale nationale.

Un total de 1.410 listes de candidatures ont été présentées comprenant 6.992 candidats et candidates, dont 1.385 listes déposées au titre des circonscriptions locales (4.742 candidats et candidates), soit une moyenne de 15 listes par circonscription.

Les Marocains aux urnes pour le deuxième scrutin législatif sous la Constitution de 2011

Les électeurs marocains se rendent vendredi aux urnes, pour choisir les membres de la Chambre des Représentants, dans le cadre des deuxièmes élections législatives au Maroc tenues depuis l'adoption de la Constitution de 2011 et les dixièmes depuis l'Indépendance. 

Quelque 15,7 millions d'électeurs sont appelés à choisir au suffrage universel direct au scrutin de liste, les 395 membres de la première Chambre du Parlement, dont 305 au niveau des circonscriptions électorales locales et 90 au titre d'une circonscription électorale nationale. 

Un total de 1.410 listes de candidatures ont été présentées comprenant 6.992 candidats et candidates, dont 1.385 listes déposées au titre des circonscriptions locales (4.742 candidats et candidates), soit une moyenne de 15 listes par circonscription. 

Le nombre des listes déposées au niveau de chaque circonscription locale varie entre 9 et 25 listes, tandis que deux listes sans appartenance politique ont été déposées pour le scrutin de ce vendredi. 

Le corps électoral est composé, selon le genre, de 55% d'hommes contre 45% de femmes et selon le milieu de 55% d'électeurs issus du milieu urbain contre 45% du milieu rural. Selon les tranches d'âge, 30% des électeurs ont moins de 35 ans, 43% sont âgés entre 35 et 45 ans et 27% ont plus de 54 ans. 

Le nombre d'instances accréditées pour l’observation indépendante et neutre des élections du 7 octobre 2016 s’élève à 37 instances nationales et internationales, dont 31 associations nationales, en plus des observateurs et observatrices du Conseil national des droits de l’Homme. 

Ces instances mobilisent plus de 4.000 observateurs et observatrices, dont 92 observateurs internationaux, qui procèdent à l'observation de ces législatives depuis le début de la campagne électorale jusqu'à l'annonce des résultats, y compris le jour du scrutin. 

Trois partis politiques, en l’occurrence le parti de l’Istiqlal (PI), le parti Authenticité et modernité (PAM) et le parti de la justice et du développement (PJD) ont déposé 92 listes chacun, soit 100% des circonscriptions, suivis de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 91 listes, soit 98,9% des circonscriptions et du parti du progrès et du socialisme (PPS) et de l’alliance des partis de la Fédération de la gauche démocratique avec 90 listes chacun, soit 97,8% des circonscriptions. 

La campagne électorale dont le coup d’envoi a été donné à la première heure du 24 septembre 2016 a pris fin jeudi 06 octobre à minuit. 

L’enseignement, la question de l’emploi, l’action sociale, le renforcement des infrastructures, la question de la femme et des jeunes et le monde rural ont été au centre des programmes électoraux, présentés par les partis politiques en lice dans le cadre de ces législatives en vue d’attirer les voix des électeurs. 

Les programmes des partis politiques ont mis également l’accent sur l’amélioration de la compétitivité du secteur économique, vu son rôle dans la promotion du développement humain et la consolidation de la croissance de l’économie nationale. 

Lors de ces échéances, les formations politiques marocaines aspirent à une large adhésion des jeunes à l’opération de vote et au renforcement de la confiance de cette catégorie dans l’action politique. 

Les objectifs chiffrés ont dominé les programmes électoraux des partis politiques marocains qui ont eu recours à plusieurs outils lors de la campagne électorale. 

Ainsi, les partis ont utilisé les nouveaux moyens de communication tels que l’internet, les réseaux sociaux, les SMS, outre les moyens conventionnels comme les tracts, les affiches et les meetings. 

Législatives 2016 : La technologie au service de l'opération de vote

Avancées technologiques obligent, l’opération de vote de ce vendredi 7 octobre est davantage facilitée par l’usage de nouvelles technologies permettant aux électeurs notamment de connaitre et localiser, sans avoir à se déplacer, l’emplacement exact de leurs bureaux de vote.

Application mobile, SMS gratuits, et sites électroniques sont autant d’outils technologiques mis à la disposition des électeurs et électrices pour leur faciliter la localisation et le déplacement vers leurs bureaux de votes pour s’acquitter de leur devoir de vote national au titre des législatives 2016.

Ainsi, en envoyant par téléphone au 2727 leur simple numéro de carte d’identité nationale, les électeurs peuvent recevoir gratuitement par SMS l’emplacement du bureau de vote où ils peuvent se rendre tout au long de la journée pour voter.

Mieux encore, l’application mobile "MonBV" (Mon bureau de vote) développée par les services du Ministère de l’intérieur et disponibles pour les systèmes Android et IOS, permet aux personnes inscrites sur les listes électorales de géolocaliser leurs bureaux de vote sur une carte (Google maps, Bing maps ou Here maps) et déterminer ainsi l’itinéraire de leur choix vers ces bureaux.

A n’en pas douter. L’usage de ces nouvelles technologies s’avère judicieux et de bon augure, particulièrement pour les électeurs en milieu urbain (55 pc du corps électoral) et les jeunes de moins de 35 ans qui représentent 30 pc du corps électoral, composé de quelque 15,7 millions de Marocains et Marocaines.

A noter que la campagne électorale en vue de ces législatives a aussi été marquée par l’usage remarquable par les partis politiques en lice des nouveaux moyens de communication et d’information, à l’instar des réseaux sociaux, SMS, sites internet, blogs, et messages vidéos, etc.

(MAP-07/10/2016)