Le Maroc a pu drainer 32 milliards de dirhams d'IDE

En drainant des investissements directs étrangers (IDE), le Maroc se dote d'atouts importants pour s'ériger dans l'économie du savoir, à travers le transfert technologique, la recherche et développement et l'innovation, a noté le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara.
En 2012, le Maroc a pu drainer 32 milliards de dirhams d'IDE, dont 26 pc a été capté par l'industrie, a relevé le ministre dans un entretien accordé à la MAP, expliquant que l'économie marocaine est en train de s'orienter vers une économie de haute valeur ajoutée, au lieu de l'export des produits bruts.
Dans les années à venir, le Maroc peut être le premier pays en Afrique à capter les IDE et à les mettre au profit de l'économie nationale et l'entreprise marocaine, à travers une dynamique industriel, a avancé le ministre.
Le Maroc ne fait pas l'exception en matière de drainage des IDE, a estimé M. Amara, précisant que les pays développés comme les pays en voie de développement accordent une priorité importante à cette question.
Le choix du drainage d'un maximum d'IDE est justifié par le besoin de capital étranger, vu les gisements de croissance, et le besoin de transfert de technologies.
Le gouvernement est en train de "vendre" la plateforme marocaine en tant que plateforme de production et d'exportation à l'international, a-t-il ajouté.
Le ministre ne nie pas que le Maroc, étant un des pays les plus économiquement ouvert de la région, est en train de subir le fardeau de la compétition à l'international, mais il estime que le capital national marocain a fait énormément d'efforts pour se mettre à niveau, se moderniser, prospecter d'autres marchés et se mettre aux standards de qualité internationale.
Le Maroc se place actuellement comme un hub africain des IDE, avec 2,84 milliards de dollars d'IDE en 2012, surclassant la Tunisie (1,9 milliard) et l'Algérie (1,5 milliard), note la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans son rapport 2013 sur les tendances de l'investissement dans le monde.
(Propos recueillis par Malika Moujahid)
- MAP -