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Mardi 10 Juin 2014

Le ministre chargé du Commerce extérieur s'engage à valoriser à l'export les produits de terroir qui suscitent une forte demande étrangère

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Le minictre chargé du Commerce extérieur s'engage à valoriser à l'export les produits de terroir qui suscitent une forte demande étrangère

Le ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, chargé du Commerce extérieur, Mohamed Abbou, s'engage à valoriser les produits du terroir, qui suscitent une forte demande étrangère, en orientant les exportations vers ces produits d'avenir.

"L'idée est d'orienter les exportations vers les produits du terroir (...) Notre travail est donc de valoriser ces produits d'avenir, qui suscitent une forte demande étrangère", a relevé le ministre dans un entretien publié mardi sur les colonnes du quotidien L'Economiste.

Il a, à cet effet, appelé les entreprises à booster leurs exportations, en profitant notamment des programmes d'appui mis à leur disposition par le gouvernement, en les invitant à prendre contact avec les services et organismes sous tutelle du ministère, notamment Maroc Export, l'Office des foires et expositions de Casablanca le Conseil national du commerce extérieur et l'Office de commercialisation et d'exportation.

M. Abbou a, entre autres, relevé la nécessité de mener une politique de proximité et de communiquer en face à face avec les opérateurs de manière à connaitre les problèmes et les obstacles qu'ils rencontrent dans le cadre de leurs activités.

"Je remarque que partout dans les régions les mêmes sujets reviennent, principalement le problème de compétitivité dû aux charges du transport et de la logistique", a-t-il fait savoir.

Pour ce qui est des mesures envisagées par le département ministériel en faveur des entreprises exportatrices, M. Abbou a cité la mise en place, dans chaque région, d'une commission qui sera chargée du suivi et du traitement des différents problèmes soulevés.

"Nous devons également réajuster quelques programmes d'appui aux entreprises qui ont démarré récemment et ne sont pas parfaits, a noté M. Abbou ajoutant que le comité de pilotage chargé des programmes devra se réunir à l'issue de cette tournée pour examiner un certain nombre de points.

Il a, dans ce cadre, mis l'accent sur le programme de contrat de croissance, une aide financière directe importante qui reste conditionnée par une augmentation à l'export de plus de 15 pc.

"A 14,9 pc les entreprises n'ont pas droit à cette aide. Ce constat est un vrai handicap à revoir pour des entreprises de secteurs particuliers comme le textile où il est difficile d'atteindre ces fameux 15 pc", a conclu M. Abbou.

(MAP-10/06/2014)