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Lundi 25 Novembre 2013

Le Maroc ambitionne de devenir une plateforme régionale de l'Organisation maritime internationale

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M. Boulif plaide pour de

Le Maroc ambitionne de devenir une plateforme régionale de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la région de la Méditerranée et l'Atlantique, a indiqué lundi à Londres le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif.

Intervenant lors des travaux de la 28ème session de l'Assemblée générale de l'OMI, qui se tient dans la capitale britannique avec la participation de représentants de 170 pays, le ministre a fait savoir que le Royaume nourrit cette ambition conformément aux recommandations adoptées par l'OMI visant à harmoniser les techniques de contrôle des navires et la formation des cadres chargés de la sûreté et la sécurité des installations portuaires. 

Et d'ajouter que l'intensité du trafic maritime a poussé le Maroc à adopter des conventions relatives à la sécurité et la sûreté maritime et la protection du milieu marin et des droits des marins.

Le Maroc, qui dispose de deux façades maritimes (Méditerranée et Atlantique), accorde une grande importance à l'OMI, participe activement aux travaux de cette organisation onusienne et soutient ses actions, a dit le ministre, affirmant que le transport maritime constitue un pilier essentiel du commerce extérieur du Royaume.

Plus de 95 pc des échanges commerciaux au Maroc passent par la voie maritime, a précisé le ministre, rappelant que le pays compte 38 ports dont 18 consacrés au commerce extérieur. 

Situé à la croisée des chemins des civilisations du Sud et du Nord, le Maroc est le portail naturel de l'Afrique vers l'Europe et fait partie de la méditerranée, berceau des civilisations, a-t-il souligné, mettant en avant les investissements importants mobilisés par le Royaume pour la modernisation des infrastructures portuaires et l'amélioration de la gestion des ports dans le cadre d'une nouvelle vision, fondée sur une stratégique portuaire ambitieuse à l'horizon 2030. 

La cérémonie d'ouverture de cette Assemblée générale a été marquée par l'allocution prononcée par le Secrétaire général de l'OMI, M. Koji Sekimuzu qui a souligné la nécessité de respecter les normes de sécurité et de sûreté de la navigation, appelant à la préservation du milieu marin, l'amélioration de la qualité de la formation des cadres marins et la lutte contre la piraterie.

La délégation marocaine participant aux travaux de cette 28ème Assemblée générale devra saisir cette occasion pour mettre en relief les réalisations accomplies par le Royaume en termes d'infrastructures et de formation de compétences qui lui ont permis de répondre aux normes fixées par cette instance spécialisée du système des Nations-unies et rendre service à la communauté maritime internationale.

Le Maroc dispose d'un centre de surveillance du trafic maritime, à travers le Détroit de Gibraltar (VTS de Tanger) et d'un autre centre de coordination de la recherche et du sauvetage des vies humaines en mer basé à Bouznika, qui assure également cette mission au niveau de la région Nord et Ouest africaine et un réseau portuaire dont Tanger Med permet une connectivité au service du commerce maritime international.

Lors de cette Assemblée générale, le Maroc a présenté sa candidature pour devenir membre du Conseil de l'Organisation Maritime Internationale (OMI), une institution onusienne basée à Londres et dédiée à la sécurité maritime et la prévention de la pollution des mers.

Le Conseil de l'OMI compte 40 Etats membres, élus pour un mandat de deux ans. Depuis son adhésion à l'OMI en 1962, le Maroc n'a cessé d'œuvrer à soutenir les actions menées par l'OMI pour renforcer la sécurité et la sûreté maritime, lutter contre la pollution et améliorer les conditions de vie des marins.

Le Maroc avait été élu quatre fois au Conseil de l'OMI, pour les périodes : 1980-1981, 1984-1987, 1989-1997 et 2000-2001. 

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