Les décès imputés aux méningites sont en régression

Les décès imputés aux méningites sont en régression, a indiqué vendredi le ministère de la Santé, précisant que le taux de mortalité parmi les cas de méningites confirmées est passé de 10,8 pc en 2013, à 9,8 pc durant les mois de janvier-février 2014.
“Du 1er janvier au 26 février 2014, les services sanitaires provinciaux du ministère de la Santé ont déclaré 163 cas de méningites”, a fait savoir ce département dans un communiqué, notant que “ce nombre de cas de méningites enregistrés est en nette diminution par rapport à l’année 2013″, puisque 334 cas ont été enregistrés durant la même période de l’année dernière.
“Certains médias de la presse écrite ont rapporté ces dernières semaines des cas supposés de méningites, occasionnant, une inquiétude non justifiée chez le public”, a souligné le ministère, expliquant que “les cas de méningites confirmés sont habituellement enregistrés chaque année, durant la saison hivernale”.
“A chaque cas détecté de méningite, les services sanitaires provinciaux réalisent dans les 24h, une enquête épidémiologique autour des cas, et des mesures prophylactiques sont entreprises au profit des personnes contacts, par chimio-prophylaxie et par vaccination, dans le cas des méningites bactériennes à méningocoque”, a poursuivi la même source.
Ce département, ajoute-t-on de même source, suit de près la situation épidémiologique et informera l’opinion publique sur les mesures de veille et de vigilance sanitaires requises pour protéger la santé des citoyens.
La méningite, qui est une maladie fréquente à l’échelle mondiale, évolue de manière saisonnière et peut être d’origine, le plus souvent virale, bactérienne, ou parasitaire, souvent d’évolution bénigne.
MAP: 28/02/2014