Participation de M. Amara au 8ème Forum germano-africain de l'Energie

8ème Forum germano-africain de l'Energie, une occasion pour présenter les opportunités d'investissement dans le domaine des énergies renouvelables
Le 8ème Forum germano-africain de l'Energie est une occasion pour présenter les opportunités d'investissement dans le domaine des énergies renouvelable, a affirmé, mercredi, le directeur de l'antenne allemande de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), Rachid Eddouks.
M. Eddouks a indiqué, dans une déclaration, que tous les cadres marocains qui ont pris part à ce forum ont mis l'accent sur les opportunités investissements et d'affaires qu'offre le Royaume aux acteurs allemands dans le cadre du grand projet ambitieux des énergies renouvelables.
Il a souligné que la présence de l'AMDI a permis de jeter la lumière sur les avantages qu'offre le Maroc aux investisseurs allemands, notamment au niveau de la sécurité et de la stabilité macro économique outre les infrastructures qui contribuent à la dynamique de ce secteur.
M. Eddouks a mis en avant les incitations offertes par l'Etat marocain aux investisseurs allemands, en particulier celles ayant trait à la fiscalité.
Lors de cette réunion, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc à Berlin, Omar Zniber, le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkader Amara, a présenté un exposé sur l'expérience marocaine en matière d'énergie, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que sur les projets réalisés dans ce domaine.
L'exposé a suscité l'intérêt de l'audience, dont des représentants de plusieurs pays africains prenant part au forum et de nombre d'institutions, outre des investisseurs privés.
Ce forum annuel, organisé par l'association des entreprises germano-africaines (Afrika-Verein), s'est déroulé en présence de 500 participants, dont des ministres, des décideurs, des experts, des investisseurs et des institutions de recherche d'Allemagne, d'Afrique et d'Europe. Cette rencontre a porté sur plusieurs questions ayant trait à l'énergie et aux énergies renouvelables et aux développements actuels dans les secteurs du pétrole et du gaz en Afrique, ainsi que sur des expériences menées par des investisseurs allemands dans plusieurs pays africains.
L'expérience allemande en matière d'énergies renouvelables, un modèle dont s'inspire le Maroc
L'expérience allemande dans le domaine des énergies renouvelables et de l'environnement représente un modèle dont s'inspire le Maroc, a déclaré, mercredi à Berlin, le ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara.
Lors de son entretien avec le Secrétaire d'Etat allemand chargé de l'environnement, Jochen Flasbarth, le ministre marocain a souligné que "l'Allemagne a joué un rôle important dans la réalisation des grands projets marocains d'énergies renouvelables", en se félicitant de "l'excellence" des relations maroco-allemandes et du "soutien" de l'Allemagne au Maroc dans le domaine des énergies renouvelables et de l'environnement.
M. Amara a affirmé, dans ce sens, que l'Allemagne joue un rôle déterminant au sein de l'Europe pour accélérer les réformes en faveur d'une intégration élargie des réseaux et marchés électriques, en faisant part du souhait que "l'Allemagne appuie les projets de renforcement des interconnexions électriques pour favoriser les échanges entre les pays du nord de l'Afrique et ceux de l'Europe ".
Le ministre a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance du partenariat public-privé notamment dans le cadre de la mise en œuvre du projet du Centre national des déchets spéciaux.
Doté de moyens nécessaires, ce projet, a-t-il estimé, pourrait "s'ériger en Centre régional des déchets spéciaux et permettre aux pays de l'Afrique subsaharienne les plus touchés par ces déchets d'en profiter plus facilement grâce à la proximité géographique".
Pour sa part, le Secrétaire d'Etat allemand a tenu à féliciter le Maroc pour "les grandes initiatives qu'il a entrepris en matière de réduction de sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles", soulignant que "le Maroc est un modèle pour la région Euromed et pour l'Afrique".
Les deux parties ont convenu de mobiliser le Clubs des pays en transition énergétiques, dont le Maroc et l'Allemagne sont des membres fondateurs, pour promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables en tant que vecteur de la préservation de l'environnement et d'étendre le champ d'intervention du Club aux aspects liés aux changements climatiques surtout en prévision de la Conférence Paris Climat 2015 (COP 21).
M. Amara présente l'expérience marocaine dans le domaine de l'énergie
Le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkader Amara, a présenté, mardi à Hambourg, l'expérience marocaine dans le domaine de énergie, ainsi que les objectifs tracés par le Royaume en vue de promouvoir son capital énergétique et réaliser le développement durable.
Intervenant lors du 8ème Forum germano-africain de l'Energie, organisé par l'association des entreprises germano-africaines Afrika Verein, le ministre a relevé, qu'à "l'instar des pays non producteurs de pétrole et de gaz, le Royaume du Maroc est confronté à des défis énergétiques importants".
"Notre pays, qui ne dispose pas, à ce jour, de ressources fossiles, et dont les besoins en énergie augmentent rapidement, est conscient de sa vulnérabilité. Il se doit de trouver des réponses adaptées pour faire face aux enjeux auxquels notre secteur énergétique est confronté notamment les fluctuations qui caractérisent les marchés des matières premières et la volatilité de leurs cours", a-t-il dit lors de cette rencontre, marquée par la présence de plusieurs responsables africains et allemands, outre l'ambassadeur du Royaume à Berlin M. Omar Zniber.
"Notre demande en énergie primaire a augmenté en moyenne de près de 5 pc pendant ces dernières années, tirée par la croissance de la consommation électrique qui a augmenté en moyenne de 6,5 pc par an, en raison de la quasi généralisation de l'électrification rurale et du dynamisme de notre économie et surtout la politique des grands chantiers dans les domaines des infrastructures, de l'industrie, de l'agriculture, du tourisme, du logement social", a constaté le ministre.
Face à ce dynamisme sans précédent de l'économie nationale et également de la progression démographique couplée à l'amélioration du niveau de vie de la population, a-t-il expliqué, "nous prévoyons le triplement de la demande en énergie primaire et le quadruplement de la demande électrique à l'horizon 2030".
Pour satisfaire cette demande énergétique croissante, le Royaume a mis au point une stratégie énergétique dont les objectifs majeurs sont d'assurer la sécurité d'approvisionnement, généraliser l'accès à l'énergie à des prix optimisés, mobiliser les ressources énergétiques nationales, principalement les potentialités importantes en énergies renouvelables, promouvoir l'efficacité énergétique, intégrer le Maroc dans le système énergétique régional et appliquer en amont des dispositifs de préservation de l'environnement dans toutes les activités énergétiques.
La mise en œuvre de cette stratégie énergétique nécessite la mobilisation d'un investissement global d'environ 22 milliards de dollars dont 13 milliards sont réservés au développement de la capacité électrique de sources renouvelables, a-t-il précisé, notant qu'en matière d'efficacité énergétique, l'objectif du Maroc est d'atteindre 12 pc en 2020 et 15 pc en 2030.
S'agissant de l'Afrique, le ministre a estimé que "l'essor et la gestion du secteur de l'énergie doivent s'inscrire en droite ligne du développement économique et social de ses pays, l'objectif principal étant l'avènement d'une économie compétitive en vue d'un développement humain durable avec l'éradication de la pauvreté".
Selon lui, "les ressources financières, techniques et humaines doivent être mobilisées pour soutenir le développement énergétique de l'Afrique ainsi que les investissements nécessaires dans les infrastructures et les interconnexions énergétiques".
Evoquant les grandes lignes de la nouvelle stratégie africaine du Maroc, le ministre a relevé que cette stratégie "est dictée par des intérêts communs et des avantages partagés dans un esprit de solidarité et de fraternité agissante".
Cette stratégie, a-t-il dit, se traduit par un élargissement significatif des domaines de coopération et des intérêts croisés avec la majorité des pays africains frères et se distingue par l'échange d'expériences et d'expertise en matière de capacités institutionnelles, de gouvernance et de qualification économique, par le renforcement des programmes de formation, universitaire et professionnel et par le développement de la présence bancaire marocaine.
Et d'ajouter que ladite stratégie s'illustre par une croissance significative des investissements publics et privés marocains en Afrique, "synonymes de revalorisation locale, de modernisation de l'économie et de création d'emplois pérennes".
Le ministre a participé à cette rencontre, qui a pris fin mardi, à la tête d'une délégation de hauts responsables représentant l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l'Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN), l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE) et l'Agence marocaine de l'Energie solaire (MASEN).
Ce forum, qui a connu la participation de plusieurs ministres africains de l'énergie, de hauts responsables africains et allemands et de nombreuses entreprises allemandes de renom, s'est penché sur les principaux enjeux énergétiques surtout en Afrique.
L'Afrique appelée à adopter des politiques intégrées pour s'ériger en "marché attractif" dans le domaine de l'énergie
L'Afrique est appelée à adopter des politiques cohérentes et intégrées afin de s'ériger en tant que "Marché attractif" pour les entreprises opérant dans le domaine de l'énergie, a plaidé, lundi à Hambourg, le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara.
Intervenant à l'ouverture du 8e Forum germano-africain de l'énergie, le ministre a mis l'accent sur les relations privilégiées qu'entretient le Maroc avec les pays de l'Afrique subsaharienne et leur rôle dans l'émergence d'un partenariat solide, durable et mutuellement bénéfique.
Dans ce cadre, il a souligné l'importance que revêt l'énergie au plan mondial, mettant l'accent sur les "vives inquiétudes" que suscite son épuisement.
"L'énergie n'a jamais été autant, dans le monde actuel, une question au centre de l'inquiétude des gouvernements en raison d'une réalité marquée par un épuisement, que nous savons inéluctable des réserves des énergies fossiles", a-t-il relevé, insistant sur l'intérêt vital de la transition énergétique.
Donnant un aperçu sur la situation énergétique au plan national, M. Amara a affirmé que la demande du Maroc en énergie primaire a augmenté en moyenne de près de 5 pc pendant ces dernières années, tirée par la croissance de la consommation électrique ayant augmenté en moyenne de 6,5 pc par an.
"Face à ce dynamisme sans précédent de l'économie nationale et également de la progression démographique conjuguée à l'amélioration du niveau de vie de la population, nous prévoyons le triplement de la demande en énergie primaire et le quadruplement de la demande électrique à l'horizon 2030", a-t-il estimé.
Il a également présenté les lignes directrices de la Stratégie énergétique nationale, dont l'une des priorités est d'assurer la sécurité de l'approvisionnement.
Cette stratégie vise ainsi le développement de la capacité de production électrique qui va atteindre 15 GW en 2020, dont 42 pc serait de sources renouvelables.
"La mise en œuvre de cette stratégie énergétique nécessite la mobilisation d'un investissement global d'environ 22 milliards de dollars, dont 13 milliards sont réservés au développement de la capacité électrique de sources renouvelables", a expliqué le ministre.
En matière d'efficacité énergétique, l'objectif est d'atteindre 12 pc d'économie en 2020 et 15 pc en 2030, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Amara a souligné l'importance qu'accorde le Maroc au développement des énergies renouvelables, citant l'exemple du projet de la centrale solaire de Ouarzazate et le projet marocain éolien.
"Le Royaume, à travers ces deux projets intégrés et volontaristes, vise certes à corriger sa vulnérabilité mais également à s'approprier des technologies prometteuses de valorisation des ressources énergétiques renouvelables", a-t-il assuré.
Le ministre participe à cette rencontre, qui se tient du 13 au 15 avril 2014, à la tête d'une délégation de hauts responsables représentant l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l'Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN), l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE) et l'Agence marocaine de l'Energie solaire (MASEN).
Organisé par l'Association des entreprises germano-africaines (Afrika-Verein), ce Forum se penche sur les principaux enjeux énergétiques surtout en Afrique, avec la participation de plusieurs ministres africains de l'énergie, de hauts responsables africains et allemands et de nombreuses entreprises allemandes de renom.
-MAP-14/04/2014