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Lundi 7 Juillet 2014

M. Ramid : le communiqué du ministère de la Justice sur les allégations de torture ne comporte aucune menace pour les personnes rapportant des cas de torture

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M. Ramid : le communiqué du ministère de la Justice sur les allégations de torture ne comporte aucune menace pour les personnes rapportant des cas de torture

Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid, a démenti que le communiqué de son département en date du 10 juin dernier concernant les allégations de torture, comporte une quelconque menace pour les personnes ayant rapporté des cas de torture aux instances compétentes.

Dans un communiqué rendu public en réaction à un communiqué de la Commission marocaine de lutte contre la torture (CMLT), publié le 3 juillet courant et dans lequel la CMLT a prétendu que les déclarations du ministre de la Justice et des Libertés contenues dans le communiqué du 10 juin comportaient des menaces pour les personnes rapportant des cas de torture, le ministre de la Justice et des Libertés a tenu à souligner ce qui suit:

- La mise en œuvre des procédures juridiques concernant les allégations mensongères sur de présumés cas de torture, évoquée dans le communiqué du ministère, intervient suite à la hausse significative des allégations mensongères qui sont véhiculées de mauvaise foi à travers les médias et les réseaux sociaux en vue de porter atteinte à la réputation de personnes et aux institutions nationales.

- Le communiqué en question ne comporte de ce fait aucune menace contre les personnes rapportant de bonne foi des cas de torture auprès des autorités compétentes.

- Ledit communiqué stipule aussi la fin de l'impunité via une procédure rigoureuse du Ministère public, conformément aux lois du Royaume, pour toute personne qui s'avère être impliquée ou ayant participé à un acte de torture ou à toute autre pratique inhumaine.

M. Ramid n'a pas manqué de réitérer la détermination de son département à faire face avec rigueur au phénomène de la torture et à continuer à mener une politique de partenariat qu'il a amorcée avec les associations des droits de l'Homme oeuvrant dans ce domaine, à travers en particulier l'implication de médecins proposés par les instances des droits de l'Homme dans le cadre d'un staff médical tripartite lors des expertises médicales. 

Le ministre a indiqué que son département attend toujours les propositions des instances oeuvrant dans le domaine de la protection des droits de l'Homme pour les adopter dans le cadre des investigations menées sur des allégations de torture.

(MAP-07/07/2014)