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Mercredi 11 Décembre 2013

Participation marocaine à un séminaire sur la coopération transfrontalière dans le domaine de l'eau

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Participation marocaine à un séminaire sur la coopération transfrontalière dans le domaine de l'eau

La coopération transfrontalière dans le domaine de l'eau a été au centre des travaux d'un séminaire, organisé mercredi au siège du Conseil de l'Europe à Strasbourg, par le Conseil Mondial de l'eau avec une participation marocaine.

Le Maroc était représenté à ce séminaire par Mmes. Charafat Afilal, ministre déléguée chargée de l'eau, et Hakima El Hiti, ministre déléguée chargée de l'environnement.

Organisé en collaboration avec le Parlement européen, le Cercle français de l'eau et l'agence de l'eau Rhin-Meuse, ce séminaire, inscrit dans le cadre de 2013, Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau, a réuni de hauts responsables de plusieurs pays ainsi que des eurdéputés et des experts internationaux.

Le président du Conseil Mondial de l'Eau, Benedito Praga, est revenu sur l'importance de l'eau dans l'agenda des relations internationales, en affirmant que les expériences menées dans le cadre de ce processus sont encourageantes. 

Insistant sur la nécessité d'une approche intégrée en la matière et le partage de la connaissance, il a souligné que le séminaire était une étape importante dans la préparation du 7ème Forum Mondial de l'Eau, prévu en 2015 en Corée. 

Deux expériences de gestion transfrontalières ont été présentées au cours de ce séminaire, la première concernait le barrage d'Itaipu (construit entre 1975 et 1982) considéré comme l'un des plus grands du monde avec un bassin de 29 milliards de mètres cubes. Gérée par une société que se partagent le Paraguay et le Brésil, ce barrage dispose d'une centrale hydroélectrique qui assure 73 pc de la consommation du Paraguay et 17 pc de celle du Brésil. 

La seconde expérience est celle de la Commission du fleuve du Mékong qui compte comme pays riverains le Cambodge, le Laos, le Vietnam, la Thailande, la Birmanie et la Chine, ces deux derniers pays ayant le statut d'observateur dans cette structure créée, il y a plus de 50 ans, pour la gestion transfrontalière des questions en rapport avec ce fleuve, considéré comme l'un des plus grands du monde (près de 4900 kms) qui assure la subsistance d'une population de plus de 300 millions de personnes.

-MAP-