7èmes Assises nationales de l'agriculture

Lever de rideau des travaux de la 7è édition des assises nationales de l'agriculture
Les travaux de la 7è édition des assises nationales de l'agriculture, placée sur le thème "l'agriculture familiale" se sont ouverts mercredi à Meknès en présence des présidents de la république de Guinée, Alpha Condé, et de la république du Mali, Ibrahim Boubabakar Keita.
Organisée en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette édition connait la participation de plusieurs invités de marque, notamment les ministres espagnol de l'agriculture et de l'alimentation, Miguel Arias Canete, français de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll, saoudien de l'agriculture, Dr Fahd Bin Abdulrahmane Bin Suleiman Balghuneim, malien du développement rural, Bakary Treta et ivoirien en charge du département de l'agriculture, Mamadou Songafowa Coulibaly.
Cette édition, dont l'ouverture s'est déroulée en présence d'un certain nombre de membres du gouvernement et d'ambassadeurs accrédités au Maroc, connait également la participation du directeur général de la FAO, José Graziano Da Silva.
Signature de neuf conventions et contrats-programmes dans le domaine agricole
La 7ème édition des Assises de l'agriculture, qui se tient mercredi à Meknès, a été couronnée par la signature de neuf conventions et contrats-programmes pour le développement du secteur agricole.
La première convention, signée par les ministres de l'Agriculture et de la pêche maritime, et de l'Economie et des finances, MM. Aziz Akhannouch et Mohamed Bousssaid, et le président de la Mutuelle agricole marocaine d'assurances (MAMDA), Hicham Belmrah, vise à mettre en place un programme de garantie multirisque pour l'arboriculture fruitière.
Ce programme, qui porte sur les rosacées fruitières, les agrumes et l'olivier, couvre 6 risques climatiques majeurs, dont le gel, le vent violent et les hautes températures, et s'étend sur 30 provinces à vocation arboricole, au niveau de 10 régions du Royaume.
En vertu de cet accord, le gouvernement s'engage à financer le programme, à travers une subvention aux cotisations des agriculteurs comprise entre 50 pc et 70 pc pour abaisser le taux de cotisation à un niveau accessible, et une contribution prévisionnelle de 60 millions de dirhams par an, pour une superficie cible de 50.000 ha en 2013-2014.
Pour sa part l'AMDA, promet d'assurer la gestion du programme de garantie pour le compte de l'Etat, de commercialiser les contrats de garantie et de prendre en charge les opérations d'expertise et d'indemnisation des sinistres.
Le deuxième contrat-programme pour la période 2014-2020, signé par MM. Akhannouch et Boussaid, et le président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges, M. Hammou Ouhelli, ambitionne de créer plus de 80.000 emplois additionnels et d'augmenter la production à 612.000 tonnes en 2020 contre 490.000 tonnes en 2013.
Il vise également à accroître la consommation par habitant par an de 14,2 kg à 17,3 kg durant cette période, augmenter le chiffre d'affaires de 30 milliards de dirhams en 2020 contre 25 milliards en 2013, développer l'amont et l'aval de la filière et promouvoir les produits de cette filière sur les marchés intérieurs et extérieurs, outre la mise à niveau du cadre réglementaire de la filière.
Le troisième accord, relatif au programme national de constitution de coopératives agricoles (2014-2020), a été signé par MM. Akhannouch et Boussaid et la ministre de l'Artisanat et de l'économie sociale et solidaire, Fatema Marouane.
Ce programme, d'un coût global de 450 millions de dirhams, s'assigne pour objectif de mieux insérer les petits exploitants au Plan Maroc Vert en facilitant leur structuration en coopératives agricoles et de créer 15.000 coopératives permettant de passer le nombre d'exploitants structurés en coopératives de 250.000 à 1.000.000.
En vertu de ce programme, le gouvernement s'engage à prendre en charge les actions de coordination et de réunion permettant l'aboutissement à la création d'une coopérative, soit 30.000 dirhams par coopérative constituée.
La quatrième convention, signée par M. Akhannouch et le ministre du Développement rural du Mali, Bokary Treta, vise à mettre à disposition d'un seul tenant par la République du Mali au Maroc d'une superficie de 10.000 ha dans la zone de production de M'Béwani, en zone office du Niger.
En vertu de cet accord, la partie malienne s'engage à mettre à contribution tous ses services techniques et apporter toute son assistance et sa coopération au Maroc, à mobiliser les groupes d'experts maliens dans le cadre des études techniques et socio-économiques pour la réalisation des projets et à exonérer les investisseurs marocains de tous les droits de douane, de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de toutes autres taxes, impôts et droits liés à la réalisation de leurs projets.
Le Maroc entend, quant à lui, mobiliser les investisseurs marocains pour aménager, mettre en valeur et exploiter rationnellement le terrain mis à disposition, outre la réalisation à la charge des investisseurs marocains des études techniques, de faisabilité et d'impacts environnementale et sociale.
Le 5ème accord, signé entre les ministères de l'Agriculture et de la pêche maritime, et de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, l'Agence pour le développement agricole et le groupe Barid Al-Maghrib, porte sur une plateforme de vente en ligne (e-commerce) de produits du terroir.
Il vise à donner un accès préférentiel aux coopératives et groupements de producteurs à la plateforme de vente en ligne des produits du terroir marocains, alors que Barid Al-Maghrib s'engage à offrir aux coopératives et aux groupements de producteurs une solution complète et intégrée comportant notamment un service d'assistance, l'hébergement sur une plateforme nationale sécurisée et la livraison par Amana au niveau national et Chronopost au niveau international.
La 6ème convention, signée par MM, Akhannouch et Boussaid, les ministres de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, et de l'Education nationale et de la formation professionnelle, Rachid Belmokhtar, ainsi que le président de la Fédération des Chambres d'agriculture du Maroc, El Habib Ben Ettaleb, porte sur la recherche et la formation professionnelle agricole.
Cet accord ambitionne d'augmenter le nombre de chercheurs de 180 actuellement à 350 en 2020, et celui de techniciens de 220 actuellement à 390 en 2020, de progresser le budget de la recherche agricole pour atteindre 0,32 pc du PIB agricole à horizon 2020 contre 0,25 pc actuellement et de former quelque 100.000 stagiaires sur la période 2014-2020.
Le 7ème accord, signé par MM. Aziz Akhannouch et Mohamed Boussaid, et le directeur général de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture, M. Graziano Da Silva, vise à constituer un Fonds fiduciaire administré par la FAO et alimenté par le gouvernement marocain.
Il vise à définir un cadre général de partenariat entre le Maroc et la FAO, afin de mettre en oeuvre des actions de coopération Sud-Sud en faveur du continent africain et à octroyer au moins 1 million de dollars américains alimentés au moyen de dons annuels échelonnés de 2014 à 2020, provenant du gouvernement et du secteur privé marocains.
Le 8ème contrat programme Riz 2014-2020, signé par MM. Aziz Akhannouch et Mohamed Boussaid, et le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy et la Fédération interprofessionnelle du Riz, vise à augmenter les rendements moyens de 70 quintaux/ha à 80 Qx/ha et à améliorer la marge nette des riziculteurs de 3.600 DH/Ha, outre l'extension des superficies de 6.500 Ha à 11 000 Ha.
La 9ème convention, signée par M. Aziz Akhannouch et le président du Crédit Agricole, Tariq Sijilmassi, porte, quant à elle, sur la mise à la disposition par le groupe Crédit agricole d'un montant de 25 milliards de dirhams pour l'accompagnement du PMV.
La vision clairvoyante de SM le Roi en matière agricole est porteuse non seulement pour le Maroc mais aussi pour toute l'Afrique
Le président de la république du Mali, Ibrahim Boubabakar Keita, a souligné, mercredi à Meknès, que la vision clairvoyante de SM le Roi en matière agricole est porteuse non seulement pour le Maroc mais aussi pour toute l'Afrique .
Le président Keita, qui vient de suivre un documentaire sur les retombées positives du Plan Maroc Vert (PMV), projeté lors de la cérémonie d'ouverture des travaux de la 7è édition des assises de l'agriculture, a indiqué que l'exemple a été donné sur la réussite de la politique agricole au Maroc et qui a donné ses fruits.
M. Keita a souligné, dans ce cadre, que la lutte contre la pauvreté passe par la maitrise du secteur agricole ainsi que par la maitrise des ressources halieutiques, saluant la politique des barrages, initiée par feu SM Hassan II.
M. Keita a sollicité, dans ce cadre, le soutien du Maroc pour assurer la survie du fleuve Niger, source de vie pour une grande partie de la région du Sahel, et qui traverse les zones arides du Mali et du Niger.
Le président malien a, par ailleurs, salué la mise en œuvre par le Maroc, d'une nouvelle politique migratoire tendant à régulariser la situation des étrangers, principalement de l'Afrique subsaharienne, et ce pour favoriser leur intégration au sein de la société marocaine.
Le président Keita a rendu un vibrant hommage à SM le Roi Mohammed VI pour avoir ainsi démontré que ces immigrés subsahariens "méritaient bien un autre regard que celui du mépris".
Le président Alpha Condé sollicite le soutien du Maroc pour accompagner son pays dans le développement de son agriculture
Le Président de la République de Guinée, Alpha Condé, a sollicité, mercredi à Meknès, le soutien du Maroc pour accompagner son pays dans le développement de son agriculture, en s'inspirant de l'esprit et de la philosophie du Plan Maroc Vert (PMV) qui se veut l'aboutissement de "la vision extraordinaire de SM le Roi Mohammed VI".
"Nous aspirons à ce que le Maroc mette à notre disposition son savoir-faire en matière de développement agricole", a indiqué le président Alpha Condé lors de la cérémonie d'ouverture des 7èmes assises nationales de l'agriculture, tenue sous le thème "l'agriculture familiale".
Après avoir en avant les "avancées remarquables" réalisées par le Maroc dans le domaine agricole à la faveur du PMV qui se veut "l'aboutissement et le couronnement de la vision extraordinaire de SM le Roi", le président Alpha Condé a assuré que le Maroc, "ce pays frère et ami, a bien réussi sa politique agricole et peut s'en vanter".
Organisée en partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la 7ème édition des assises nationales de l'agriculture est marquée cette année par la présence de marque des chefs d'Etat de la république de Guinée, Alpha Condé, et de la république du Mali, Ibrahim Boubabakar Keita.
Cette édition est aussi marquée par la participation des ministres espagnol de l'agriculture et de l'alimentation, Miguel Arias Canete, français de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll, saoudien de l'agriculture, Dr Fahd Bin Abdulrahmane Bin Suleiman Balghuneim, malien du développement rural, Bakary Treta et ivoirien en charge du département de l'agriculture, Mamadou Songafowa Coulibaly.
Cette édition, dont l'ouverture s'est déroulée en présence d'un certain nombre de membres du gouvernement et d'ambassadeurs accrédités au Maroc, connait également la participation du directeur général de la FAO, José Graziano Da Silva.
L'agriculture solidaire : 492 projets lancés à ce jour ayant nécessité un investissement de 6,3 MMDH
L'agriculture solidaire a connu une nouvelle dynamique, depuis l'avènement du Plan Maroc Vert (PMV) en 2008, avec le lancement depuis 2010 de 492 projets ayant nécessité un investissement de 6,3 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2013.
Selon des données du ministère de l'agriculture et la pêche maritime, rendues publiques à l'occasion du lancement à Meknès de la 7è édition des assises de l'agriculture, ces projets qui visent à faire de ce secteur un levier de développement humain et économique et qui ont mobilisé une enveloppe budgétaire de 6,3 MMDH à fin 2013, impacteront directement les conditions de vie, de travail et les revenus de 719.742 petits agriculteurs et couvriront une superficie globale de 747.735 hectares.
Comparativement aux objectifs du PMV à l'horizon 2020, ces projets représentent à terme 67 pc en termes d'investissement, 84 pc du nombre des bénéficiaires ciblés et 90 pc au niveau du nombre de projets.
Aujourd'hui, 29 projets ont déjà été menés à termes sur les 492 projets lancés depuis 2010. Ils sont désormais entre les mains des différentes organisations professionnelles bénéficiaires.
Cela représente près de 17.780 hommes et femmes qui exploitent près de 78.697 hectares grâce à un investissement d'environ 442 millions de dirhams.
En revanche, 3 pc des projets engagés (16 projets) ont dû être interrompus en raison du désistement des bénéficiaires ou à cause de facteurs complexes inexistants lors de l'étude de faisabilité, selon la même source.
Les 447 projets en cours de mise en oeuvre à fin mars 2014, se situent en grande majorité (54 pc) dans 5 régions, en l'occurrence Tanger Tétouan (16 pc), Taza Taounate Al Hoceima, Souss Massa Draa et Meknès Tafilalet (10 pc), et Marrakech-Tensift-Al Haouz (9 pc).
La répartition de ces 447 projets par type de production fait ressortir une prédominance des filières végétales (76 pc) pour un investissement global de 10,5 MMDH couvrant une superficie de 568.178 ha au profit de 406.457 bénéficiaires.
La filière oléicole arrive en tête avec 33 pc en nombre total des projets, 31 pc en termes d'investissements et 33 pc en terme de superficie totale ciblée. La filière arboricole occupe la deuxième place avec 16 pc des investissements.
Pour leur part, les filières animales viennent en deuxième position en termes du nombre de projets (24 pc), soit 118 projets avec un investissement global de 2.2 MMDH et en faveur de 275.291 bénéficiaires.
Concernant la plantation, près de 227.471 hectares ont été plantés à fin mars 2014. En termes de répartition par filières, le secteur oléicole accapare la part de lion avec 172.000 hectares, suivi du cactus avec plus de 27.700 hectares et de l'amandier avec près de 18.600 hectares.
Pour ce qui est de la valorisation, 139 unités de valorisation ont été créées à ce jour. Les unités de trituration, de conditionnement et les centres de collecte du lait constituent les deux tiers des unités construites.
Les aménagements hydro agricoles ne sont pas en reste, puisque 68.709 hectares ont été aménagés à ce jour en petite et moyenne hydraulique. En termes de répartition géographique, l'essentiel des aménagements hydro-agricoles se concentre dans les régions de Guelmim- Es Smara, Marrakech Tensift Al Haouz et Meknès Tafilalet qui se sont accaparées 62 pc des réalisations.
Quant à l'aménagement pastoral, il concerne la plantation d'espèces fourragères pérennes, la création et l'aménagement de points d'eau. Ainsi 8.360 hectares d'atriplex ont été plantés et 228 points d'eau destinés à l'abreuvement du cheptel ont été aménagés.
Par ailleurs 6.346 têtes de petits ruminants ovins et caprins ont été distribués, ainsi que 31.253 ruches pleines et vides.
La septième édition des Assises, organisée en partenariat avec l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et L'agriculture (FAO) sous le thème de l'"Agriculture familiale", envisage de trouver des solutions pérennes pour tous les petits agriculteurs nationaux, dans la continuité des chantiers insufflés par le Pilier II du Plan Maroc Vert (PMV), qui apporte une attention toute particulière à ce modèle économique.
Plateforme de discussion, puissant outil porteur et émetteur de solutions à l'attention de l'agriculture marocaine et apportant des réponses concrètes à des problématiques aussi bien nationales qu'internationales, les Assises de l'agriculture, sont l'occasion pour les agriculteurs et les professionnels du secteur de s'arrêter sur les réalisations et avancées enregistrées par ce secteur stratégique de l'économie nationale, qui emploie 45 pc de la population active, et qui contribue à hauteur de 19 pc au PIB national.
L'agriculture familiale, garante de la sécurité alimentaire nationale
L'agriculture familiale, qui est au cœur de la 7ème édition des assises de l'agriculture, constitue la garante de la sécurité alimentaire nationale et du développement socio-économique du monde rural.
En préservant les produits alimentaires traditionnels, l'agriculture familiale contribue à une alimentation saine et équilibrée, à la conservation de la biodiversité agricole et à l'utilisation durable des ressources naturelles.
Plusieurs facteurs clés peuvent contribuer avec succès au développement de ce créneau. Il s'agit principalement des conditions agro-écologiques, des politiques environnementales, de l'accès au marché et à la technologie.
Conscient de toute l'importance que revêt l'agriculture familiale, le Plan Maroc Vert a dédié tout un pilier à cette agriculture solidaire afin d'en faire à terme une agriculture à forte valeur ajoutée et forte productivité, tout en améliorant les conditions de vie des petits agriculteurs.
Les objectifs du pilier II du Plan Maroc Vert prévoient le lancement de non moins de 545 projets d'agriculture solidaire avec un investissement global de l'ordre de 18 à 20 milliards de dirhams à l'horizon 2020.
Le pilier II du Plan Maroc Vert constitue une contribution considérable à la résolution de la problématique de la pauvreté dans le monde rural à moyen et long terme.
Ainsi, il permet d'encadrer une population cible ne disposant pas des capacités et des moyens d'investir en leur apportant un accompagnement et un encadrement sur mesure destiné afin de les aider à développer leurs conditions de vie, de travail et d'améliorer leur rentabilité.
Prenant en compte toute la dimension socioéconomique de l'agriculture familiale, le pilier II du Plan Maroc Vert veille à renforcer la stabilité de la population rurale, la cohésion sociale des acteurs de ce secteur et la bonne mise en place d'un développement territorial durable au niveau des zones défavorables.
De plus, le Pilier II permet de veiller à la sécurité alimentaire nationale en prônant la reconversion des cultures composées essentiellement de céréales vers des cultures répondant à la vocation des terres, et apportant une meilleure rentabilité aux petits agriculteurs, ainsi que la diversification des activités et des productions agricoles en ciblant les produits de niche.
Sur la base des besoins exprimés par les agriculteurs, l'Agence pour le développement agricole (ADA) accompagne les services extérieurs du ministère dans la formalisation des projets pilier II, selon une approche participative impliquant tous les acteurs à l'échelle locale.
Hausse de 100 pc des investissements agricoles entre 2008 et 2013, confortant la confiance dans l'évolution future du secteur
Les investissements dans le secteur agricole, tant publics que privés, ont affiché une nette hausse, passant de 7 milliards de dirhams (MMDH) en 2008 à 14 milliards en 2013, représentant ainsi un facteur de confiance "important" dans l'évolution future du secteur, a affirmé, mercredi à Meknès, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch.
"L'évolution de l'agriculture marocaine est aujourd'hui positive, nous avons doublé les investissements dans le secteur agricole, en passant 7 MMDH en 2008 à 14 milliards en 2013, et cela démontre la confiance dans l'évolution future du secteur et l'importance de l'investissement dans l'amélioration des intrants et de la production", a expliqué le ministre à l'ouverture des travaux de la 7ème édition des Assises de l'Agriculture.
Dans ce cadre, M. Akhannouch a indiqué que la croissance agricole s'est établie à près de 7,6 pc durant la période 2008-2013, pour une croissance nationale de l'ordre de 4,6 pc durant la même période.
"Nous avons remarqué une augmentation de la productivité à l'hectare sur l'ensemble des facteurs", a insisté le ministre, passant en revue les défis à relever par les filières agricoles et les professionnels, relatifs à la valorisation et à la restructuration du marché.
La modernisation du secteur s'est traduite aujourd'hui par une création de valeur structurelle. Il s'agit de la productivité végétale qui est passée de 2,8 tonnes par hectare en 2008 à 3,5 tonnes en 2013, soit une création de valeur additionnelle de 11,6 MMDH, a-t-il ajouté.
Pour sa part, la productivité animale a marqué une nette amélioration, avec une hausse du poids moyen de carcasse bovine de 176 kg en 2008 à 212 kg en 2013, alors que la valorisation de la superficie agricole utile s'est traduite par l'exploitation de 420.000 hectares additionnels.
Pour ce qui est de la disponibilité alimentaire nationale, le ministre a assuré qu'elle est en nette amélioration depuis 2008 avec une hausse de 80 kilogrammes par habitant, relevant qu'un montant de 7,4 MMDH d'économies sur la balance commerciale (soit 850 dirhams par ménage) a été réalisé, grâce à l'augmentation de la production locale dans le panier des ménages.
Au plan de l'agriculture solidaire, 715.000 ménages marocains ont été touchés, à travers 492 projets lancés depuis 2010 jusqu'à ce jour, permettant ainsi sur la base des réalisations déjà effectuées une amélioration moyenne de revenus par bénéficiaire de 5.000 dirhams par an.
Le ministre s'est, par ailleurs, réjoui de la présence de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui, selon lui, vient soutenir les plans de développement Halieutis et de l'agriculture, ainsi que de celle des présidents du Mali et de la Guinée, qui conforte l'engagement du Maroc en matière de la coopération Sud-Sud.
La septième édition des Assises, organisée en partenariat avec l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sous le thème de l'"Agriculture familiale", vient souligner toute l'importance et l'attention portée aux petits agriculteurs auxquels le Plan Maroc Vert (PMV) a dédié le Pilier II de sa stratégie agricole.
Plateforme de discussion, puissant outil porteur et émetteur de solutions à l'attention de l'agriculture marocaine, anticipant et apportant des réponses concrètes à des problématiques aussi bien nationales qu'internationales, les Assises de l'agriculture sont l'occasion pour les agriculteurs et les professionnels du secteur de s'arrêter sur les réalisations et avancées enregistrées par ce secteur stratégique de l'économie nationale, qui emploie 45 pc de la population active, et qui contribue à hauteur de 19 pc au PIB national.
La production prévisionnelle des céréales pour la campagne agricole 2013/2014 devrait atteindre 67 millions de quintaux
La production prévisionnelle des céréales pour la campagne agricole 2013/2014 devrait atteindre 67,3 millions de quintaux, dont 37,2 millions de quintaux pour le blé tendre, a annoncé mercredi le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, lors de l'ouverture de la 7ème édition des assises de l'agriculture.
"Le Maroc va réaliser une très bonne campagne céréalière, en dépit du repli du cumul pluviométrique de cette saison", a noté M. Akhannouch, mettant en relief l'impact positif de l'utilisation des facteurs de production.
La production des céréales a enregistré une hausse de 85 pc, passant de 5,3 millions de tonnes en 2008 à 9,7 millions de tonnes en 2013, a précisé M. Akhannouch, ajoutant que ce secteur a connu une hausse de 8,6 milliards de dirhams (MMDH) en termes de valeur ajoutée additionnelle.
"La production des agrumes a connu une hausse spectaculaire de 77 pc, alors que celle du lait est passée de 1,80 milliard de litres en 2008 à 2,21 milliards de litres en 2013, soit une augmentation de 22 pc", a indiqué le ministre.
Et de relever que la modernisation du secteur se traduit par la hausse de la productivité végétale (3,5 tonnes par hectare en 2013 contre 2,8 en 2008), la nette amélioration de la productivité animale et la valorisation de la superficie agricole utile (exploitation de 420.000 hectares additionnels).
Le ministre a expliqué la croissance de la valeur ajoutée végétale entre 2008 et 2013 par la meilleure utilisation de la ressource hydrique, à travers la multiplication des superficies équipées en irrigation au goutte-à-goutte, pour atteindre 360.000 hectares en 2013.
Organisée en partenariat avec l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sous le thème "l'agriculture familiale", la 7ème édition des Assises nationales de l'agriculture vient souligner toute l'importance et l'attention portée aux petits agriculteurs.
Le Maroc sera primé en juin par la FAO pour avoir réalisé les OMD, deux ans à l'avance
Le Maroc sera primé en juin par l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour avoir réalisé, deux ans à l'avance, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a annoncé, mercredi à Meknès, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.
Cette annonce a été faite à l'ouverture des travaux de la 7è édition des assises nationales de l'agriculture, placée sous le thème "l'agriculture familiale".
Organisée en partenariat avec la FAO, cette édition connait la participation de plusieurs invités de marque, notamment les ministres espagnol de l'agriculture et de l'alimentation, Miguel Arias Canete, français de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll, saoudien de l'agriculture, Dr Fahd Bin Abdulrahmane Bin Suleiman Balghuneim, malien du développement rural, Bakary Treta et ivoirien en charge du département de l'agriculture, Mamadou Songafowa Coulibaly.
Le Maroc sera primé en juin par la FAO pour avoir réalisé les OMD, deux ans à l'avance (DG de la FAO)
Le Maroc sera primé en juin par l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour avoir réalisé, deux ans à l'avance, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a annoncé, mercredi à Meknès, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.
Cette annonce a été faite à l'ouverture des travaux de la 7è édition des assises nationales de l'agriculture, placée sous le thème "l'agriculture familiale".
Organisée en partenariat avec la FAO, cette édition connait la participation de plusieurs invités de marque, notamment les ministres espagnol de l'agriculture et de l'alimentation, Miguel Arias Canete, français de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll, saoudien de l'agriculture, Dr Fahd Bin Abdulrahmane Bin Suleiman Balghuneim, malien du développement rural, Bakary Treta et ivoirien en charge du département de l'agriculture, Mamadou Songafowa Coulibaly.
Les discussions Maroc-UE sur les conditions d'accès des fruits et légumes sur le marché européen en vedette
Les discussions entre le Maroc et l'Union européenne (UE) autour des conditions d'accès des fruits et légumes sur le marché européen devraient voler la vedette lors de la 7è édition des Assises nationales sur l'agriculture, qui doit se tenir ce mercredi autour du thème "Agriculture familiale".
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, et le Commissaire européen à l'Agriculture et au développement rural, M. Dacian Ciolos s'étaient mis d'accord, mercredi 16 avril, pour le lancement le 23 avril de ces discussions.
Lors d'un entretien téléphonique, MM. Akhannouch et Ciolos avaient souligné la nécessité de se mettre dans l'immédiat autour de la table de discussions afin de débattre de solutions à même de rétablir l'équilibre dans les échanges entre le Maroc et l'UE tel que négocié dans l'accord agricole les liant.
A cette occasion, M. Akhannouch avait rappelé les engagements de l'UE vis-à-vis du Maroc dans le cadre des accords bilatéraux et a insisté sur les conséquences des réformes opérées par l'UE qui "placent la coopération agricole entre les deux partenaires dans un contexte peu favorable".
L'Union Européenne avait adopté des actes délégués entrant dans le cadre de la réforme de la Politique Agricole Commune et touchant aux conditions d'accès des fruits et légumes marocains sur le marché communautaire.
La 7ème édition des Assises est organisée en partenariat avec l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui a consacré l'année 2014 comme "l'année internationale de l'agriculture familiale".
Mise en exergue avec l'avènement du Plan Maroc Vert (PMV), la petite agriculture, souvent adossée à une structure familiale, contribue significativement à l'éradication de la faim et de la pauvreté, à l'amélioration de la sécurité alimentaire, de la nutrition et des moyens d'existence, ainsi qu'à la gestion des ressources naturelles.
(MAP-23/04/2014)