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Vendredi 7 Mars 2014

Appel à mettre fin au calvaire des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf

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Appel pour mettre fin au calvaire des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf

Des instances nationales et des partis politiques ont appelé l'Organisation des Nations Unies et la communauté internationale, à intervenir pour mettre fin au calvaire des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf et à LEUR offrir ainsi qu'à leurs enfants la protection nécessaire et les moyens d'une vie digne.

Ainsi, le Front des forces démocratiques (FFD) a exprimé, dans un communiqué, son inquiétude concernant la détérioration des conditions humanitaires des femmes séquestrées dans ces camps en raison des violations systématiques des droits de l'Homme et du blocus imposé aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en violation flagrante de toutes les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme et aux droits des réfugiés.

Le FFD a également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à faire en sorte que les femmes séquestrées dans ces camps jouissent de tous leurs droits, notamment ceux relatifs à la liberté d'expression, la libre circulation et au retour volontaire à la mère patrie.

Abondant dans ce sens, l'Alliance marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'Homme a exprimé son inquiétude quant à la situation de ces femmes, qui vivent dans des conditions abjectes.

Soulignant la responsabilité qui incombe à l'Algérie et au polisario ainsi qu'au haut commissariat des réfugiés en matière des droits de l'Homme, le bureau exécutif de l'Alliance a souligné l'impératif de prendre des mesures garantissant l'égalité des femmes en matière de protection et de liberté d'expression.

Le bureau exécutif a également appelé les instances chargées des affaires du genre et de la violence sexuelle à mette en lumière les exactions perpétrées contre les femmes séquestrées à Tindouf.

Il a souligné la nécessité d'un soutien de l'ONU aux femmes et filles séquestrées à Tindouf en vue de renforcer leur indépendance économique.

D'autre part, les partis et les syndicats ont plaidé pour une promulgation rapide des lois relatives à l'égalité, conformément aux dispositions contenues dans l'article 19 de la Constitution de 2011.

Ainsi, le FFD a appelé à accélérer la mise en oeuvre des dispositions de la constitution, en prélude à l'instauration de l'égalité basée sur le genre en matière des droits civils, économiques, sociaux et humains.

De son côté, le Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) a plaidé pour la consécration de l'égalité en faveur de la femme dans les domaine du journalisme et des médias, particulièrement en matière d'accès aux postes de décision, d'égalité des salaires et de partage des responsabilités.

Dans la plupart des institutions, la répartition des salaires "ne se fait pas en fonction de mesures précises et uniformes" , précise le SNPM, relevant que le secteur des médias "ne dispose pas d'un nombre suffisant d'études fondées sur le genre. Rappelant sa campagne "chances égales/ emploi égal" lancée dans plusieurs villes marocaines, le SNPM a indiqué que cette campagne vise à réaliser l'égalité entre les femmes et les hommes dans la presse et les médias en attirant l'attention sur le déséquilibre entre les hommes et les femmes dans ces secteurs, appelle à la promotion de la solidarité pour faire valoir les valeurs de la justice, de l'égalité, et de l'équité et appelle à des salaires et des privilèges égaux homme/femme, sur la base de la performance professionnelle. Pour sa part, l'Union de l'action féminine (UAF) a plaidé pour la promulgation d'une loi sur la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination, en soulignant que cette loi est susceptible de consacrer le principe de l'égalité femmes/hommes dans les domaines économique, social, politique, culturel, civil et environnemental.

(MAP-07/03/2014)