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Vendredi 15 Octobre 2021

UA: Le Maroc plaide à Addis-Abeba pour la mise en place d'un mécanisme de solidarité pour lutter contre la malnutrition

UA: Le Maroc plaide à Addis-Abeba pour la mise en place d'un mécanisme de solidarité pour lutter con

Le Maroc a appelé, jeudi à Addis-Abeba, à la mise en place d’un mécanisme de solidarité selon une approche globale et ciblée pour parvenir à lutter contre la malnutrition dans le Continent africain.

Ce mécanisme de solidarité sera capable de répondre aux facteurs de la malnutrition qui touchent à la santé, aux soins maternels et infantiles, à la facilité des services, dont l’assainissement et la distribution de l’eau potable, à l’agriculture et la sécurité alimentaire, aux changements climatiques avec les phénomènes de sécheresse, de désertification, d’inondation et leurs répercussions néfastes sur les populations, a souligné le Directeur du Grand Maghreb et des Affaires de l'UMA et de l'UA au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’étranger, Abderrazzak Laassel.

Cette approche globale dépend, d’une part, d’une solution à l’échelle nationale et régionale dans le cadre de la solidarité afro-africaine et Sud-Sud et, d’autre part, de l’engagement sérieux des partenaires de l’Afrique, y compris par la création d’un fonds destiné à la lutte contre la malnutrition, a soutenu M. Laassel, qui s’exprimait devant la 39è session du Conseil exécutif de l’UA, dont les travaux se déroulent au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.

Le responsable marocain, qui intervenait sur le thème de l’année 2022 "Renforcer la résilience en matière de nutrition sur le Continent africain pour accélérer le développement du capital humain, économique et social", a affirmé que le Maroc se félicite du choix de ce sujet et salue la République de Côte d’Ivoire à l’origine de cette thématique.

Le Royaume accueille favorablement la note conceptuelle qui a mis en relief l’état des lieux relatif à la question de la nutrition en Afrique, tirant la sonnette d’alarme sur des chiffres sidérants. Ainsi, a déploré le responsable marocain, "force est de constater que 150,8 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance, dont 58,7 d’entre eux vivent en Afrique. En outre, 38 pays africains affichent des taux de prévalence de l’anémie chez les femmes supérieurs à 30%".

"La malnutrition est également l’une des causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et à l’origine de la vulnérabilité des adolescents et coute aux pays africains l’équivalent de 1,9 à 16,5% de leur produit intérieur brut (PIB)", a-t-il poursuivi.

Ce thème tombe à point nommé, tenant compte de la conjoncture difficile que traverse l’humanité en général, et l’Afrique en particulier, suite aux répercussions de la Covid-19, qui a bouleversé tous les plans et chamboulé tous les pronostics, creusant davantage l’écart entre riches et pauvres et retardant la réalisation de l’Agenda 2063, a relevé M. Laassel, notant que la pandémie a aggravé la malnutrition et détourné l’attention des responsables pour lutter contre la Covid-19.

"Le Royaume, conscient de l’importance de la nutrition et du bien-être du citoyen marocain, s’est engagé depuis des décennies, à assurer, sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, une bonne nutrition pour les sujets de Sa Majesté", a soutenu le responsable marocain, rappelant que le Maroc a mis en œuvre les recommandations du Sommet Mondial pour l’Enfance de 1990 et la Conférence Internationale sur la Nutrition à Rome de 1992. D’où, l’enchaînement de multiples stratégies et de plans d’action innovants ayant le citoyen marocain et les futures générations pour centre d’attention, a-t-il dit.

Il a, dans ce sens, cité, entre autres, les stratégies de lutte contre la malnutrition protéino-énergétique, de la promotion, du soutien et de la protection de l’allaitement maternel, du programme de lutte contre les carences en micronutriments, de la promotion de la santé scolaire et universitaire et de la stratégie nationale de Nutrition pour la période 2011-2019.

Lesdites stratégies ont visé le renforcement de la composante nutrition dans les programmes de santé, de sécurité alimentaire, l’intégration de la composante nutrition dans les programmes éducatifs et dans les actions communautaires, notamment la promotion de la nutrition dans les milieux scolaire et universitaire et le développement des mesures d’appui à la stratégie Nationale de nutrition, a-t-il enchaîné.

 Le Maroc a appelé, jeudi à Addis-Abeba, à la mise en place d’un mécanisme de solidarité selon une approche globale et ciblée pour parvenir à lutter contre la malnutrition dans le Continent africain.

Ce mécanisme de solidarité sera capable de répondre aux facteurs de la malnutrition qui touchent à la santé, aux soins maternels et infantiles, à la facilité des services, dont l’assainissement et la distribution de l’eau potable, à l’agriculture et la sécurité alimentaire, aux changements climatiques avec les phénomènes de sécheresse, de désertification, d’inondation et leurs répercussions néfastes sur les populations, a souligné le Directeur du Grand Maghreb et des Affaires de l'UMA et de l'UA au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’étranger, Abderrazzak Laassel.

Cette approche globale dépend, d’une part, d’une solution à l’échelle nationale et régionale dans le cadre de la solidarité afro-africaine et Sud-Sud et, d’autre part, de l’engagement sérieux des partenaires de l’Afrique, y compris par la création d’un fonds destiné à la lutte contre la malnutrition, a soutenu M. Laassel, qui s’exprimait devant la 39è session du Conseil exécutif de l’UA, dont les travaux se déroulent au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.

Le responsable marocain, qui intervenait sur le thème de l’année 2022 "Renforcer la résilience en matière de nutrition sur le Continent africain pour accélérer le développement du capital humain, économique et social", a affirmé que le Maroc se félicite du choix de ce sujet et salue la République de Côte d’Ivoire à l’origine de cette thématique.

Le Royaume accueille favorablement la note conceptuelle qui a mis en relief l’état des lieux relatif à la question de la nutrition en Afrique, tirant la sonnette d’alarme sur des chiffres sidérants. Ainsi, a déploré le responsable marocain, "force est de constater que 150,8 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance, dont 58,7 d’entre eux vivent en Afrique. En outre, 38 pays africains affichent des taux de prévalence de l’anémie chez les femmes supérieurs à 30%".

"La malnutrition est également l’une des causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et à l’origine de la vulnérabilité des adolescents et coute aux pays africains l’équivalent de 1,9 à 16,5% de leur produit intérieur brut (PIB)", a-t-il poursuivi.

Ce thème tombe à point nommé, tenant compte de la conjoncture difficile que traverse l’humanité en général, et l’Afrique en particulier, suite aux répercussions de la Covid-19, qui a bouleversé tous les plans et chamboulé tous les pronostics, creusant davantage l’écart entre riches et pauvres et retardant la réalisation de l’Agenda 2063, a relevé M. Laassel, notant que la pandémie a aggravé la malnutrition et détourné l’attention des responsables pour lutter contre la Covid-19.

"Le Royaume, conscient de l’importance de la nutrition et du bien-être du citoyen marocain, s’est engagé depuis des décennies, à assurer, sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, une bonne nutrition pour les sujets de Sa Majesté", a soutenu le responsable marocain, rappelant que le Maroc a mis en œuvre les recommandations du Sommet Mondial pour l’Enfance de 1990 et la Conférence Internationale sur la Nutrition à Rome de 1992. D’où, l’enchaînement de multiples stratégies et de plans d’action innovants ayant le citoyen marocain et les futures générations pour centre d’attention, a-t-il dit.

Il a, dans ce sens, cité, entre autres, les stratégies de lutte contre la malnutrition protéino-énergétique, de la promotion, du soutien et de la protection de l’allaitement maternel, du programme de lutte contre les carences en micronutriments, de la promotion de la santé scolaire et universitaire et de la stratégie nationale de Nutrition pour la période 2011-2019.

Lesdites stratégies ont visé le renforcement de la composante nutrition dans les programmes de santé, de sécurité alimentaire, l’intégration de la composante nutrition dans les programmes éducatifs et dans les actions communautaires, notamment la promotion de la nutrition dans les milieux scolaire et universitaire et le développement des mesures d’appui à la stratégie Nationale de nutrition, a-t-il enchaîné.

-MAP-14/10/2021